Des fois, ça vous tombe dessus sans prévenir. Il y a plus de 40 ans, je dirigeais des recherches océanographiques en Mer de Norvège, entre Groenland et Îles Féroé. Une super-méchante tempête hivernale est annoncée. Sagement nous rentrons nous mettre à l'abri dans le port le plus proche : il se trouve que c'est Bergen, en Norvège. Avant de lâcher l'équipage à terre, dans l'idée de minimiser les beuveries dans les bouges du port, je m'enquiers auprès de l'agent consulaire local des saines distractions offertes par cette grande ville. Tiens, il se trouve qu'il y a ce soir un concert à la Grieg Halle et qu'il reste des fauteuils bien placés. Avec quelques autres convaincus (ou juste tièdes), sans même connaître le programme, nous achetons des places et, le soir venu, nous nous rendons au concert. Au programme de l'orchestre symphonique régional, sous la baguette d'un chef dont j'ai hélas oublié le nom, il y a les _Pins de Rome_ de Respighi. Le quatrième mouvement, les _Pins de la Via Appia_ me subjuguent et au crescendo final, je me liquéfie littéralement : je me tasse sur mon siège pour ne pas m'effondrer par le vertige, des frissons me parcourent la nuque, les larmes roulent sur mes joues. Je suis sonné. Plus tard, au disque (Osawa, Toscanini, ...), je retrouverai une partie de cette émotion, mais ce ne sera jamais aussi intense que lors de ce concert "accidentel" (Merci Éole !). D'autres oeuvres m'ont procuré semblable extase, mais ça reste rarissime (moins d'une dizaine dans ma vie de vieux monsieur) ... et pas que du classique.
N'espérant égalé la beauté de votre expérience je tenais tout de même a partagé la mienne sur le sujet. Car en effet si la musique a toujours tenu un grand rôle dans ma vie, la musique classique y a fait figure de villain petit canard jusqu'à l'arrivée de plusieurs œuvres dans ma vie et notamment un certain concerto pour violon de Sibelius qui encore aujourd'hui résonne dans les failles de mon âme comme l'écho d'une montagne perdue dans la brume. Comparaison établie par les lieux d'écoute : des longs trajets en voiture entre des sapins et des gouffres. Ou autrepart encore, la pavane de Faure découverte au détour d'un film et rejouée tout au long d'un été par mes vents intérieures. Qu'elles soient écoutées seul.e.s ou a plusieurs ces oeuvres restent toujours gravées quelque part dans nos mémoires frappées par leur beauté
@@nevermindlemon5679 Merci du récit de vos propres expériences, fort intéressantes. Pour ma part, je précise que la plupart de mes belles expériences ont été vécues en *concert* , qu'il soit classique ou jazz (Sonny Rollins, Michel Petrucciani, Toots Thielemans, ...) et au *cinéma* (La Wally dans _Diva_ , Eric Serra dans _Le grand bleu_ , Adagietto de Mahler dans _Mort à Venise_ , Cavatina de Myers dans _The deer hunter_ , Adagio de Barber dans _Platoon_ , etc...). Toutes n'étaient pas des pâmoisons absolues, mais ça en approchait. Maintenant que je ne sors plus beaucoup, ma vaste discothèque et la fréquentation assidue d'internet (avec une restitution sonore de bonne qualité) me procurent encore quelques belles envolées vers les nuages, mais c'est beaucoup plus rare. Quelques-unes émaillent ma playlist " *_Gling gling_* " ... ruclips.net/p/PLjLzgSyaUJl0UW9jZyyEJYAwsgyp3qXoX
@@stephaniedhaussy8081 Bravo ! Pour reposer sur un tripode solide et stable, ma vie s'est également appuyée sur un troisième pilier : la *science* . Et au centre de ce triangle science-mer-musique : la *curiosité* , jamais assouvie. Même retraité depuis longtemps, ça fonctionne toujours très bien !
Doit-on connaître la musique classique pour l'apprécier : NON. Doit-on connaître la musique classique pour l'apprécier dans toute la complexité de ce qu'elle a à nous offrir : OUI. Étant musicien (non professionnel), j'ai pu le constater au cours de ma progression en musique. C'est comme le vin : si vous n'y connaissez rien, rien ne vous l'empêchera de l'apprécier, mais si vous êtes œnologue alors là, c'est pas pareil.
@@thinkpanzer6690 on n'a pas besoin de connaître la musique pour apprécier Mozart, mais il est certain que sans initiation, on n'entend même pas 20% de l'œuvre. On entend le thème, éventuellement quelques mouvement harmoniques, mais on s'ennuie lors du développement et on décroche. Pourquoi ? Parce que c'est un langage complexe et qui n'est accessible que par la connaissance, donc le travail. Par conséquent, la musique, comme tous les arts ne se résume pas qu'à question de goût.
Il ne faut pas la connaître de manière théorique ou autre mais plutôt apprendre à l’écouter. C’est à dire se concentrer sur l’écoute et intégrer toute les subtilités musicales pour les comprendre et les apprécier. Car il est très rare de pouvoir vraiment apprécier la musique classique sans cet apprentissage préalable
J'aime ce titre qui interpelle... Il me semble que c'est en écoutant la musique que l'on apprend à mieux la connaître et aussi à l'aimer... Écouter une musique que l'on ne connaît pas encore, c'est prendre le risque de l'aimer... ! Et quand on ose émettre des notes, voire improviser et découvrir le jaillissement des sons venus de l'intérieur... ;-)
Let me freeze against to death , par Klaus Nomi (King Arthur de Purcell), l'Agnus Dei (Bach je crois, toujours par Klaus Nomi, Le Lacrimosa dans le Requiem de Mozart, ou encore l'Agnus Dei de la messe pour 4 voix de William Byrd... Et tant d'autres merveilles qui font de la surdité la PIRE des infirmités, louanges et gloire à Beethoven !
Bien ! On peut toujours tenter de rameuter des amateurs de classique en leur promettant de telles sensations fortes (ceux-ci seront alors contraints d'avoir sous la main leurs deux ou trois "morceaux" nécessaires) on n'en fera pas pour autant des mélomanes. Il n'y a pas besoin de "connaître" la musique classique, il suffit d'aimer en écouter, dans toute sa diversité. Et pour cela, certes, il n'y a pas besoin de sortir des grandes écoles, pas non plus des grandes familles.
Pas forcement c'est juste une question de sensibilité et de vibration... Qu'est ce qui fait que l'on soit emu par un air baroque ou sacré sans rien n'y connaitre ! C'est la magie de la musique... L'art est avant une question d'emotion je laisse la connaissance aux specialistes !
Vrai pour la mémoire : il lui a suffi de parler de la 2° Rhapsodie hongroise de Liszt pour que j'ai des frissons. Peut-être l'un des morceaux qui me touchent le plus - d'ailleurs, rien qu'en écrivant, j'ai les frissons qui remontent !!
Aliette le dit bien ; c’est émotionnelle 🎵🎹 . J’aime la musique j’écoute de tout, pourvu qu’elle me parle, mais dès que je choisis (mes morceaux préférés) le classique, elle m’emmène je ne suis plus ici...🙂🎈🎈
Pour apprécier n'importe quel style de musique, il faut commencer par se défaire de tous les préjugés qu'on a absorbé à son sujet. C'est très facile d'attraper des habitudes, et même des réflexes de comportement et de parti pris dés qu'on entend certaines caractéristiques d'un style de musique particulier. J'ai croisé des gens qui, dés qu'ils entendaient des violons, avaient le réflexe de penser quelque chose du genre 'Pff, c'est du classique, donc je ne veux pas savoir' et se désintéressaient immédiatement. J'ai eu, moi même, des préjugés semblables pendant longtemps sur d'autres styles, et c'était tout un travail de plusieurs années de prendre conscience de ce tort et de m'en défaire. Pour ce qui est de la musique contemporaine, c'est en participant à un projet que j'ai eu un déclic et j'ai commencé à apprécier, plutôt que de rester dans le dégoût initial auquel je m'accrochais sans toujours m'en rendre compte. (J'ai aussi eu des préjugés de ce genre envers Kaamelott d'Alexandre Astier avant que ma femme ne m'encourage à m'y ouvrir. Maintenant, je reconnais que c'est un chef d'oeuvre.) C'est très facile de décréter qu'on n'aime pas quelque chose et de refuser d'office de le regarder, de l'écouter et le prendre au sérieux dés qu'on l'a devant soi, alors qu'on pourrait s'épanouir avec de manières inimaginables. Il faut apprendre à désapprendre.
J'etait dans le magasin Harlequin a New Bond Street, Londres ou on peut ecouter les discs avant acheter. J'ai essayé le Concerto pour double orchestre des cordes par Michael Tippett. J'ai tombé en amour immediatement. C'etait comme j'ai ecouté Stravinsky's Symphonie des Psaumes.
J'écoutai du classique au biberon, avec une prédilection pour l'opéra. Et à l'opéra, c'est Alagna qui m'a mis ma première vraie grande claque musicale pendant l'élixir d'amour de Donizzetti lors de l'air "una furtiva lagrima...". Le truc quand tu commences à ressentir physiquement la musique. J'ai retrouvé cette sensation avec d'autres styles de musiques (en blues, en soul).
Alagna c'est un bien pauvre représentant de l'art lyrique... Essaie una furtiva lagrima chanté pas Tito Schipa ou Enrico Caruso, ça c'est vraiment quelque chose !
@@abcdefgh-db1to si c'est un pauvre représentant, il a touché une salle de 600 personnes qui l'a applaudi pendant 10 minutes, alors que le public lyonnais est d'habitude particulièrement avare d'applaudissements pendant le spectacle. J'ai vu plus d'une centaine d'opéras avec pas mal de chanteurs différents, j'ai vu cette mise en scène deux fois, l' une avec barbara hendricks et l'autre avec alagna et gheorgiu et de tous c'est celui qui m'a laissé le souvenir le plus intense. Peut être qu'il est moins bon sur d'autres pièces, je ne sais pas je ne l'ai pas vu ailleurs. Aucune autre version de l'elixir d'amour ne m'a jamais fait le même effet qu'avec lui, et il se trouve que je ne suis pas le seul du même avis. Vous n'avez pas vécu le même moment que moi. Je ne comprend pas votre besoin de venir le dénigrer.
j'adore tout particulierement les concerto pour violon de cesar franck car gosse je jouais au sims et il y en avait un dans une salle du jeu, depuis cette musique me touche différemment des autres
En effet il faut que ça provoque une émotion et non la déprime, mon instant d'émotion fut l'écoute sur l'autoradio de mon père, la méditation de thaîs par Patrice Fontanarosa , et aussi l'adagio pour corde op 11 de Barber, je n'ai jamais retrouvé autant d'émotion avec d'autres morceaux de musique classique.
Aimer la musique classique sans la connaître, eh bien oui, c'est possible. C'est affaire de sentiments, de sensations et qq fois même du domaine de la pensée mathématique. C'est aussi affaire d'exploration comme mon cas avec la musique contemporaine... Le morceau qui m'a fait aimer la musique est le Sacre du Printemps de Stravinsky à l'âge de onze ans.
Votre question est mal posée. Parce que bien sûr qu'il faut connaître pour aimer. C'est d'ailleurs le même mot. Je ne peux aimer que ce que ce que je connais. Comment pourriez-vous aimer quelque chose ou quelqu'un que vous ne connaissez pas !?
C’est vrai, et aussi il faut habituer l’oreille et l’écoute à ce genre de musique. Les néophytes qui écoutent majoritairement de la pop n’ont pas forcément les clefs pour comprendre et aborder la musique classique. Cela demande un certain effort et il faut un minimum de connaissances.
@@_Athanos On avance plus souvent le 21ème mais je préfère celui du 23. J'aime bcp l'entrée du 17è, très allant, très classe... Ma plus grande émotion, je l'ai ressentie avec l'air du Messie "He was despised and rejected of men" par Andrea Scholl (Rennes 19??). Sublime
Il n'est effectivement pas utile de connaître la musique classique pour l'apprécier, et cela vaut pour tous les grands courants musicaux des 100 dernières années (blues, jazz, country, rock....). Mais doit-on la connaître pour en apprécier toutes les subtilité et la substance ? Oui.
Pour ce qui est de Marylin Monroe, on ne peut pas dire que l'écoute du 2ème de Rachmaninov ("Sept ans de réflexion") lui procure ce qui est évoqué très explicitement dans cette vidéo !... Pour le reste, charmante chronique, à l'image de sa présentatrice.
Perso, mon premier coup de cœur s'est trouvé dans un film avec Jean Reno (l'immortel), un air d'opéra (Lucevan le Stelle) se fait entendre dans la radio d'une voiture d'un des personnages, Uen passion est née
Un peu surpris de cette présentation du concerto No 2 de Rachmaninov. Quelle idée de se remettre à parler juste avant ce moment jouissif ou l'orchestre et ses violons répondent avec tant de volupté au piano...
Je veux bien être d’accord avec l’affirmation que la musique classique devrait être accessible pour tous. Je n’ai personnellement aucune culture dans ce domaine mais pourquoi est-ce que l’image collée à ce type de musique est-elle toujours si coincée, conservatrice, bref ‘classique’? Allez j’ose le dire, je pense que ce type de musique, bien qu’historique et ancienne (je ne suis pas sur que cela soit nécessairement un critère de qualité...) est vraiment surcôtée. Je pense que les amateurs de musique classique ne sont pas conscients que d’autres types de musique existent et que ce milieu est un genre de microcosme musical. De plus le principe de l’intellectualisation à outrance de la musique me gêne. Peut-être que d’autres personnes pourraient m’éclairer à ce sujet car je le reconnais, je n’ai pas encore été sensible à la musique classique. J’attends vos retours.
Faites un test : écoutez la playlist ci-dessous, et classez-la par ordre de préférence : ruclips.net/p/PLjLzgSyaUJl0UW9jZyyEJYAwsgyp3qXoX 1) Vers quelle extrémité (les "préférées" ou les "détestées") se trouvent les oeuvres de musique classique ? Qu'y a-t-il (d'autre) du côté des musiques préférées ? 2) Quelles musiques aimez-vous particulièrement, que vous n'avez pas trouvées dans cette playlist ?
Bah vous parlez de pub pour les voitures... Quand j'étais tout jeune, y'avait Mercedes qui faisait sa pub, super sobre, un fond noir, un tunnel probablement, des jeux de lumières tres délicats, tout dans l'émotion... Et dessus des notes qui se détachaient au violoncelle: Le prelude de la la suite I pour violoncelle de Jean Sebastien Bach. Je n'ai appris que c'était du Bach qu'un peu plus tard, et 30 ans après je suis toujours fan de ce grand monsieur de la musique. Et cette pub Mercedes, ca reste la plus belle publicité que je connaisse sans que je ne me rappelle une seule image précisement. Seulement ces arpèges qui montent et qui descendent.
Le Bolero de Ravel dans la pub TV d´une banque, il doit y avoir au moins 30 ans. A cette époque j´aurais pu me mettre à genoux devant l´écran pour que ça continue un plus longtemps.
A mon avis, pour quelqu'un qui n'est habitué à écouter que des boucles courtes avec 2 ou 3 harmonies max par boucle (c'est à dire l'ensemble de la musique pop), c'est difficile de suivre un morceau classique. Je suis un grand passionné de musique classique, mais j'ai peu de succès en essayant d'y initier mon entourage, et je pleure à chaque fois que quelqu'un pense me faire plaisir en me disant qu'il aime yann tiersen, einaudi ou gymnopedie (je crois que c'est la le max que beaucoup de gens sont prêt à faire)
Que ces personnes aiment Tiersen, Einaudi c'est déjà bien. Ils sont beaucoup plus accessibles qu'un Beethoven qui leur semblerait trop vieux ou un Stravinsky qu'ils trouveraient trop complexe. De manière générale le piano est plus facile à écouter pour ceux qui sont habitués à la pop, alors essayez de leur présenter du Chopin ou autres musiques pour piano.
Non, c'est archi faux. C'est un commentaire de Bourge. On peut très bien ne pas connaître le solfège et apprécier la musique classique. Plus le temps passe, plus j'apprécie la musique classique. Alors il faut arrêter de dire n'importe quoi. Ce n'est pas réservé à une élite.
Sans connaître le solfège, une visualisation "qualitative" de la partition, peut aider à pénétrer une oeuvre, à la décortiquer peu à peu, à suivre un instrument ou une ligne mélodique, bref à l'apprivoiser. Ainsi, le merveilleux travail de *_Stephen Malinowski_* sur sa chaîne RUclips *_"smalin"_* m'est-il un auxiliaire précieux pour initier mes petits enfants à certaines oeuvres classiques : ruclips.net/user/smalin Exemple avec une oeuvre "simple" de Bach : ruclips.net/video/1atQFLYbzuk/видео.html Et on peut ainsi aller jusqu'aux oeuvres les plus complexes : exemple avec le _Sacre du Printemps_ : ruclips.net/video/02tkp6eeh40/видео.html
Cette jeune présentatrice semble très sympathique ; mais... ... sa diction est terriblement catastrophique, auquel il faut ajouter un débit de paroles bien trop élevé, ce qui fait perdre tout intérêt à ses explications qu'on n'a, de fait, pas du tout envie d'écouter. Dommage !
Rien à foutre des élites, ou de l'image "élitiste" que peut avoir une oeuvre d'art. Si j'aime bien, j'aime bien, point final. Personne n'ira me dire que je dois être avocat ou préfet pour aimer ce morceau. L'art n'appartient a personne.
Heu... "alors il ne faut pas forcément connaître la musique classique pour l'apprécier" suivi de l'argument: "certain mélomane on des orgasmes face à certaines compositions" (def de mélomanes : Personne qui connaît et aime la musique, spécialement classique.) YA UN SOUCI, NAN ?!?! 🤦♂️😂
Beaucoup de dilettantisme, d'approximations, de proclamations fort contestables et de sophismes, désormais, dans certaines séquences de France Musique. Pour ce présent exemple, il m'a été impossible d'entendre un tel flot de paroles inutiles au-delà de 1 minute et 47 secondes. Mais puisqu'il en faut pour tous les goûts... Et puis, après tout, on peut désormais se connecter très facilement à des radios étrangères qui, elles, tournent encore le dos à la légèreté et à la vacuité auto-satisfaite....
Des fois, ça vous tombe dessus sans prévenir.
Il y a plus de 40 ans, je dirigeais des recherches océanographiques en Mer de Norvège, entre Groenland et Îles Féroé. Une super-méchante tempête hivernale est annoncée. Sagement nous rentrons nous mettre à l'abri dans le port le plus proche : il se trouve que c'est Bergen, en Norvège. Avant de lâcher l'équipage à terre, dans l'idée de minimiser les beuveries dans les bouges du port, je m'enquiers auprès de l'agent consulaire local des saines distractions offertes par cette grande ville. Tiens, il se trouve qu'il y a ce soir un concert à la Grieg Halle et qu'il reste des fauteuils bien placés. Avec quelques autres convaincus (ou juste tièdes), sans même connaître le programme, nous achetons des places et, le soir venu, nous nous rendons au concert.
Au programme de l'orchestre symphonique régional, sous la baguette d'un chef dont j'ai hélas oublié le nom, il y a les _Pins de Rome_ de Respighi. Le quatrième mouvement, les _Pins de la Via Appia_ me subjuguent et au crescendo final, je me liquéfie littéralement : je me tasse sur mon siège pour ne pas m'effondrer par le vertige, des frissons me parcourent la nuque, les larmes roulent sur mes joues. Je suis sonné.
Plus tard, au disque (Osawa, Toscanini, ...), je retrouverai une partie de cette émotion, mais ce ne sera jamais aussi intense que lors de ce concert "accidentel" (Merci Éole !).
D'autres oeuvres m'ont procuré semblable extase, mais ça reste rarissime (moins d'une dizaine dans ma vie de vieux monsieur) ... et pas que du classique.
J'ai des frissons à vous lire, merci 🙂
N'espérant égalé la beauté de votre expérience je tenais tout de même a partagé la mienne sur le sujet. Car en effet si la musique a toujours tenu un grand rôle dans ma vie, la musique classique y a fait figure de villain petit canard jusqu'à l'arrivée de plusieurs œuvres dans ma vie et notamment un certain concerto pour violon de Sibelius qui encore aujourd'hui résonne dans les failles de mon âme comme l'écho d'une montagne perdue dans la brume. Comparaison établie par les lieux d'écoute : des longs trajets en voiture entre des sapins et des gouffres. Ou autrepart encore, la pavane de Faure découverte au détour d'un film et rejouée tout au long d'un été par mes vents intérieures. Qu'elles soient écoutées seul.e.s ou a plusieurs ces oeuvres restent toujours gravées quelque part dans nos mémoires frappées par leur beauté
Merci pour ce très beau commentaire : la mer et la musique: deux de mes rêves.
@@nevermindlemon5679 Merci du récit de vos propres expériences, fort intéressantes.
Pour ma part, je précise que la plupart de mes belles expériences ont été vécues en *concert* , qu'il soit classique ou jazz (Sonny Rollins, Michel Petrucciani, Toots Thielemans, ...) et au *cinéma* (La Wally dans _Diva_ , Eric Serra dans _Le grand bleu_ , Adagietto de Mahler dans _Mort à Venise_ , Cavatina de Myers dans _The deer hunter_ , Adagio de Barber dans _Platoon_ , etc...). Toutes n'étaient pas des pâmoisons absolues, mais ça en approchait.
Maintenant que je ne sors plus beaucoup, ma vaste discothèque et la fréquentation assidue d'internet (avec une restitution sonore de bonne qualité) me procurent encore quelques belles envolées vers les nuages, mais c'est beaucoup plus rare. Quelques-unes émaillent ma playlist " *_Gling gling_* " ...
ruclips.net/p/PLjLzgSyaUJl0UW9jZyyEJYAwsgyp3qXoX
@@stephaniedhaussy8081 Bravo !
Pour reposer sur un tripode solide et stable, ma vie s'est également appuyée sur un troisième pilier : la *science* . Et au centre de ce triangle science-mer-musique : la *curiosité* , jamais assouvie.
Même retraité depuis longtemps, ça fonctionne toujours très bien !
Doit-on connaître la musique classique pour l'apprécier : NON. Doit-on connaître la musique classique pour l'apprécier dans toute la complexité de ce qu'elle a à nous offrir : OUI. Étant musicien (non professionnel), j'ai pu le constater au cours de ma progression en musique. C'est comme le vin : si vous n'y connaissez rien, rien ne vous l'empêchera de l'apprécier, mais si vous êtes œnologue alors là, c'est pas pareil.
On a pas besoin de connaître la musique pour apprécier un Mozart
@@thinkpanzer6690 la musique classique ne se résume pas à Mozart dieu merci
Mozart surcôté
@@thinkpanzer6690 on n'a pas besoin de connaître la musique pour apprécier Mozart, mais il est certain que sans initiation, on n'entend même pas 20% de l'œuvre. On entend le thème, éventuellement quelques mouvement harmoniques, mais on s'ennuie lors du développement et on décroche. Pourquoi ? Parce que c'est un langage complexe et qui n'est accessible que par la connaissance, donc le travail. Par conséquent, la musique, comme tous les arts ne se résume pas qu'à question de goût.
@@Jolapaye C'est si bien expliqué, je n'aurais pas fait mieux ! Je suis totalement d'accord
Le second concerto de Rach est une petite merveille. Tellement d'émotions dans chaque mouvement, une vraie progression.
Concerto n2 Rachmaninov notre maître à tous
The GOAT des concertos pour piano.
J'adore egalement, mais j'aime autant le 1er de brahms, ou celui de schumann
Et de Chopin
Il ne faut pas la connaître de manière théorique ou autre mais plutôt apprendre à l’écouter. C’est à dire se concentrer sur l’écoute et intégrer toute les subtilités musicales pour les comprendre et les apprécier. Car il est très rare de pouvoir vraiment apprécier la musique classique sans cet apprentissage préalable
et le coup de foudre que j'ai pour Aliette, elle en parle peut-être..?
Ah mince alors, et moi je fais quoi maintenant ? C'est pas juste !
Un coup... classique !
ces hommes .... des midinettes!
+1
J'aime ce titre qui interpelle... Il me semble que c'est en écoutant la musique que l'on apprend à mieux la connaître et aussi à l'aimer...
Écouter une musique que l'on ne connaît pas encore, c'est prendre le risque de l'aimer... !
Et quand on ose émettre des notes, voire improviser et découvrir le jaillissement des sons venus de l'intérieur... ;-)
Let me freeze against to death , par Klaus Nomi (King Arthur de Purcell), l'Agnus Dei (Bach je crois, toujours par Klaus Nomi,
Le Lacrimosa dans le Requiem de Mozart,
ou encore l'Agnus Dei de la messe pour 4 voix de William Byrd...
Et tant d'autres merveilles qui font de la surdité la PIRE des infirmités, louanges et gloire à Beethoven !
Bien ! On peut toujours tenter de rameuter des amateurs de classique en leur promettant de telles sensations fortes (ceux-ci seront alors contraints d'avoir sous la main leurs deux ou trois "morceaux" nécessaires) on n'en fera pas pour autant des mélomanes. Il n'y a pas besoin de "connaître" la musique classique, il suffit d'aimer en écouter, dans toute sa diversité. Et pour cela, certes, il n'y a pas besoin de sortir des grandes écoles, pas non plus des grandes familles.
Super vidéo!! :)
Pour tous ceux qui cherchent l’étude que l’on entend à la fin, il s’agit de l’étude no.76 et non pas 67
Pas forcement c'est juste une question de sensibilité et de vibration...
Qu'est ce qui fait que l'on soit emu par un air baroque ou sacré sans rien n'y connaitre !
C'est la magie de la musique...
L'art est avant une question d'emotion je laisse la connaissance aux specialistes !
Vrai pour la mémoire : il lui a suffi de parler de la 2° Rhapsodie hongroise de Liszt pour que j'ai des frissons.
Peut-être l'un des morceaux qui me touchent le plus - d'ailleurs, rien qu'en écrivant, j'ai les frissons qui remontent !!
@@setricesimus Bonjour, merci de la précision - j'ai toujours un doute sur l'orthographe de Liszt.
Je découvre cette chronique et je tombe sous le charme de cette musique. 😌
Et moi de Aliette 🥺🥺🤯🤯🥰🥰
La musique classique est la meilleure musique qui soit.
Aliette le dit bien ; c’est émotionnelle 🎵🎹 . J’aime la musique j’écoute de tout, pourvu qu’elle me parle, mais dès que je choisis (mes morceaux préférés) le classique, elle m’emmène je ne suis plus ici...🙂🎈🎈
Pour apprécier n'importe quel style de musique, il faut commencer par se défaire de tous les préjugés qu'on a absorbé à son sujet. C'est très facile d'attraper des habitudes, et même des réflexes de comportement et de parti pris dés qu'on entend certaines caractéristiques d'un style de musique particulier. J'ai croisé des gens qui, dés qu'ils entendaient des violons, avaient le réflexe de penser quelque chose du genre 'Pff, c'est du classique, donc je ne veux pas savoir' et se désintéressaient immédiatement. J'ai eu, moi même, des préjugés semblables pendant longtemps sur d'autres styles, et c'était tout un travail de plusieurs années de prendre conscience de ce tort et de m'en défaire. Pour ce qui est de la musique contemporaine, c'est en participant à un projet que j'ai eu un déclic et j'ai commencé à apprécier, plutôt que de rester dans le dégoût initial auquel je m'accrochais sans toujours m'en rendre compte. (J'ai aussi eu des préjugés de ce genre envers Kaamelott d'Alexandre Astier avant que ma femme ne m'encourage à m'y ouvrir. Maintenant, je reconnais que c'est un chef d'oeuvre.)
C'est très facile de décréter qu'on n'aime pas quelque chose et de refuser d'office de le regarder, de l'écouter et le prendre au sérieux dés qu'on l'a devant soi, alors qu'on pourrait s'épanouir avec de manières inimaginables.
Il faut apprendre à désapprendre.
J'etait dans le magasin Harlequin a New Bond Street, Londres ou on peut ecouter les discs avant acheter. J'ai essayé le Concerto pour double orchestre des cordes par Michael Tippett. J'ai tombé en amour immediatement. C'etait comme j'ai ecouté Stravinsky's Symphonie des Psaumes.
Et merci pour ce morceau de Sibelius que je ne connaissais pas !!
Ni
Et regarder Matsuev la jouer est jubilatoire
Les sous-titres m'aident à me orienter dans le tempo da la radio, merci pour ce soin!
évidemment qu'il faut connaître la théorie pour l'apprécier en sa totalité
J'écoutai du classique au biberon, avec une prédilection pour l'opéra. Et à l'opéra, c'est Alagna qui m'a mis ma première vraie grande claque musicale pendant l'élixir d'amour de Donizzetti lors de l'air "una furtiva lagrima...". Le truc quand tu commences à ressentir physiquement la musique.
J'ai retrouvé cette sensation avec d'autres styles de musiques (en blues, en soul).
Alagna c'est un bien pauvre représentant de l'art lyrique... Essaie una furtiva lagrima chanté pas Tito Schipa ou Enrico Caruso, ça c'est vraiment quelque chose !
@@abcdefgh-db1to si c'est un pauvre représentant, il a touché une salle de 600 personnes qui l'a applaudi pendant 10 minutes, alors que le public lyonnais est d'habitude particulièrement avare d'applaudissements pendant le spectacle.
J'ai vu plus d'une centaine d'opéras avec pas mal de chanteurs différents, j'ai vu cette mise en scène deux fois, l' une avec barbara hendricks et l'autre avec alagna et gheorgiu et de tous c'est celui qui m'a laissé le souvenir le plus intense.
Peut être qu'il est moins bon sur d'autres pièces, je ne sais pas je ne l'ai pas vu ailleurs. Aucune autre version de l'elixir d'amour ne m'a jamais fait le même effet qu'avec lui, et il se trouve que je ne suis pas le seul du même avis.
Vous n'avez pas vécu le même moment que moi. Je ne comprend pas votre besoin de venir le dénigrer.
j'adore tout particulierement les concerto pour violon de cesar franck car gosse je jouais au sims et il y en avait un dans une salle du jeu, depuis cette musique me touche différemment des autres
Comment ne pas aimer le concerto 2 de Rachma ??!
Aliette est sublime ! 🥺🥺😍😍
En effet il faut que ça provoque une émotion et non la déprime, mon instant d'émotion fut l'écoute sur l'autoradio de mon père, la méditation de thaîs par Patrice Fontanarosa , et aussi l'adagio pour corde op 11 de Barber, je n'ai jamais retrouvé autant d'émotion avec d'autres morceaux de musique classique.
Aimer la musique classique sans la connaître, eh bien oui, c'est possible. C'est affaire de sentiments, de sensations et qq fois même du domaine de la pensée mathématique. C'est aussi affaire d'exploration comme mon cas avec la musique contemporaine... Le morceau qui m'a fait aimer la musique est le Sacre du Printemps de Stravinsky à l'âge de onze ans.
Votre question est mal posée. Parce que bien sûr qu'il faut connaître pour aimer. C'est d'ailleurs le même mot. Je ne peux aimer que ce que ce que je connais. Comment pourriez-vous aimer quelque chose ou quelqu'un que vous ne connaissez pas !?
C’est vrai, et aussi il faut habituer l’oreille et l’écoute à ce genre de musique. Les néophytes qui écoutent majoritairement de la pop n’ont pas forcément les clefs pour comprendre et aborder la musique classique. Cela demande un certain effort et il faut un minimum de connaissances.
Je pleure à chaque fois que j'écoute le concerto pour piano n°20 de Mozart alors que j'y connais rien en musique
Essaye le 23°, surtout le deuxième mouvement qui est divin
@@_Athanos On avance plus souvent le 21ème mais je préfère celui du 23. J'aime bcp l'entrée du 17è, très allant, très classe...
Ma plus grande émotion, je l'ai ressentie avec l'air du Messie "He was despised and rejected of men" par Andrea Scholl (Rennes 19??). Sublime
Tu as une sensibilité naturelle (ou développée via d’autres arts) dans ce cas-la à mon avis :)
tous les matins j ecoute france classique et sur mon pc aussi toutes sont belles mais differentes
Mon coup de foudre de la musique classique, c'était Andréas Scholl qui chantait l'Agnus Dei de la Messe en Si Mineur de Bach
Il n'est effectivement pas utile de connaître la musique classique pour l'apprécier, et cela vaut pour tous les grands courants musicaux des 100 dernières années (blues, jazz, country, rock....). Mais doit-on la connaître pour en apprécier toutes les subtilité et la substance ? Oui.
super morceau de sibélius que je ne connaisais pas et que j'appécie, je vais creuser les compo de l'auteur;
J'adore les symphonies 1, 6 et 7.
Pour ce qui est de Marylin Monroe, on ne peut pas dire que l'écoute du 2ème de Rachmaninov ("Sept ans de réflexion") lui procure ce qui est évoqué très explicitement dans cette vidéo !... Pour le reste, charmante chronique, à l'image de sa présentatrice.
C'est quoi a 2:07 chanté par jonas kaufmann ?
_Werther_ de Jules Massenet : "Pourquoi me réveiller ?"
ruclips.net/video/PzKhikZ4oVE/видео.html
Hungarian Rhapsody, jouée par Stjepan Hauser, au violoncelle, de David Popper 👌🤗 un régal absolu
Mahler Symphonie n°2. 5eme mouvement.
Très bel extrait de Sibelius à la fin.
Perso, mon premier coup de cœur s'est trouvé dans un film avec Jean Reno (l'immortel), un air d'opéra (Lucevan le Stelle) se fait entendre dans la radio d'une voiture d'un des personnages, Uen passion est née
Un peu surpris de cette présentation du concerto No 2 de Rachmaninov. Quelle idée de se remettre à parler juste avant ce moment jouissif ou l'orchestre et ses violons répondent avec tant de volupté au piano...
C'est vrai, seulement attention que l'émotion ne prenne le pas sur l'histoire de l'œuvre, cela peut créer un mal entendu ...
Sauf exception, l'art s'apprend, cette chroniqueuse n'a jamais allumé un posté tv?
2:04 le concerto pour toux en Mib c'est la raison pour laquelle je ne vais plus aux concerts :)
Ça tombe bien y'en a plus
Je n'arrive pas à identifier l'extrait de Jonas Kaufmann, un peu d'aide ? :)
Pourquoi me réveiller, extrait de l'opéra Werther !
Une réponse par Aliette en personne, c'est trop d'honneur :) Merci pour la réponse et pour les chroniques !
;) Merci à vous de m'écouter !
Essaie Pourquoi me réveiller chanté par Di Stefano, Corelli, Schipa ou Thill, une infiniment meilleure qualité que Kaufmann.
Aaaaaaahhhhhhhhh Rachmaninooooooooovvvv.......rhaaaaa lovelyyyyyyyyyyyy
Un coup de foudre un peu long puisqu'il s'agit du Ring de Wagner (dans son intégralité, oui).
Je veux bien être d’accord avec l’affirmation que la musique classique devrait être accessible pour tous. Je n’ai personnellement aucune culture dans ce domaine mais pourquoi est-ce que l’image collée à ce type de musique est-elle toujours si coincée, conservatrice, bref ‘classique’?
Allez j’ose le dire, je pense que ce type de musique, bien qu’historique et ancienne (je ne suis pas sur que cela soit nécessairement un critère de qualité...) est vraiment surcôtée. Je pense que les amateurs de musique classique ne sont pas conscients que d’autres types de musique existent et que ce milieu est un genre de microcosme musical. De plus le principe de l’intellectualisation à outrance de la musique me gêne. Peut-être que d’autres personnes pourraient m’éclairer à ce sujet car je le reconnais, je n’ai pas encore été sensible à la musique classique. J’attends vos retours.
Faites un test : écoutez la playlist ci-dessous, et classez-la par ordre de préférence :
ruclips.net/p/PLjLzgSyaUJl0UW9jZyyEJYAwsgyp3qXoX
1) Vers quelle extrémité (les "préférées" ou les "détestées") se trouvent les oeuvres de musique classique ? Qu'y a-t-il (d'autre) du côté des musiques préférées ?
2) Quelles musiques aimez-vous particulièrement, que vous n'avez pas trouvées dans cette playlist ?
Bah vous parlez de pub pour les voitures...
Quand j'étais tout jeune, y'avait Mercedes qui faisait sa pub, super sobre, un fond noir, un tunnel probablement, des jeux de lumières tres délicats, tout dans l'émotion... Et dessus des notes qui se détachaient au violoncelle: Le prelude de la la suite I pour violoncelle de Jean Sebastien Bach.
Je n'ai appris que c'était du Bach qu'un peu plus tard, et 30 ans après je suis toujours fan de ce grand monsieur de la musique.
Et cette pub Mercedes, ca reste la plus belle publicité que je connaisse sans que je ne me rappelle une seule image précisement. Seulement ces arpèges qui montent et qui descendent.
C'est un peu contradictoire, pour apprécier la musique, il faut de la mémoire ; donc, il faut la connaître...
Le Bolero de Ravel dans la pub TV d´une banque, il doit y avoir au moins 30 ans. A cette époque j´aurais pu me mettre à genoux devant l´écran pour que ça continue un plus longtemps.
Il est bio le pijama?
C’est un peu comme la peinture, on peut très bien être sensible à des tableaux de maîtres sans connaitre les techniques picturales.
Who is this woman speaking here?
Alice Sapritch
@@lucarnetrange Thank you, actually I found out she's mentioned below the video. She sems adorable...
@@happyherbert1984 : yes it's Aliette De Laleu. 😁
@@lucarnetrange For a german this name alone sounds music. A great match!
@@happyherbert1984 : Sie sieht aristokratisch aus.
A mon avis, pour quelqu'un qui n'est habitué à écouter que des boucles courtes avec 2 ou 3 harmonies max par boucle (c'est à dire l'ensemble de la musique pop), c'est difficile de suivre un morceau classique.
Je suis un grand passionné de musique classique, mais j'ai peu de succès en essayant d'y initier mon entourage, et je pleure à chaque fois que quelqu'un pense me faire plaisir en me disant qu'il aime yann tiersen, einaudi ou gymnopedie (je crois que c'est la le max que beaucoup de gens sont prêt à faire)
Que ces personnes aiment Tiersen, Einaudi c'est déjà bien. Ils sont beaucoup plus accessibles qu'un Beethoven qui leur semblerait trop vieux ou un Stravinsky qu'ils trouveraient trop complexe. De manière générale le piano est plus facile à écouter pour ceux qui sont habitués à la pop, alors essayez de leur présenter du Chopin ou autres musiques pour piano.
@une bitch sauvage grr on a Debussy, Ravel, Fauré, Poulenc qui sont tous des génies français, perso je peux vivre sans Éric Satie 😆
Je pense que Sybelius ... ca fera pas l'affaire....
Coucoucoucou
Beaucoup de bla bla. Pourtant j'adore le Service Public mais là la radio nationale se perd carrément.
Non, c'est archi faux. C'est un commentaire de Bourge. On peut très bien ne pas connaître le solfège et apprécier la musique classique. Plus le temps passe, plus j'apprécie la musique classique. Alors il faut arrêter de dire n'importe quoi. Ce n'est pas réservé à une élite.
Sans connaître le solfège, une visualisation "qualitative" de la partition, peut aider à pénétrer une oeuvre, à la décortiquer peu à peu, à suivre un instrument ou une ligne mélodique, bref à l'apprivoiser. Ainsi, le merveilleux travail de *_Stephen Malinowski_* sur sa chaîne RUclips *_"smalin"_* m'est-il un auxiliaire précieux pour initier mes petits enfants à certaines oeuvres classiques :
ruclips.net/user/smalin
Exemple avec une oeuvre "simple" de Bach :
ruclips.net/video/1atQFLYbzuk/видео.html
Et on peut ainsi aller jusqu'aux oeuvres les plus complexes : exemple avec le _Sacre du Printemps_ :
ruclips.net/video/02tkp6eeh40/видео.html
de plus en plus consternant, rendez-nous France Musique
Renaud Camus sous pseudonyme ? Impossible !
Cette jeune présentatrice semble très sympathique ; mais...
... sa diction est terriblement catastrophique, auquel il faut ajouter un débit de paroles bien trop élevé, ce qui fait perdre tout intérêt à ses explications qu'on n'a, de fait, pas du tout envie d'écouter.
Dommage !
Rachmaninoff cello sonata
moi aussi, je viens d'avoir un coup de foudre, mais pas pour la musique... :)
La musique des élites. Ceux qui n'en font pas partie peuvent néanmoins essayer de leur ressembler.
Rien à foutre des élites, ou de l'image "élitiste" que peut avoir une oeuvre d'art. Si j'aime bien, j'aime bien, point final. Personne n'ira me dire que je dois être avocat ou préfet pour aimer ce morceau.
L'art n'appartient a personne.
Heu... "alors il ne faut pas forcément connaître la musique classique pour l'apprécier" suivi de l'argument: "certain mélomane on des orgasmes face à certaines compositions" (def de mélomanes : Personne qui connaît et aime la musique, spécialement classique.)
YA UN SOUCI, NAN ?!?! 🤦♂️😂
Quand on sait que les plantes et animaux y sont très sensibles... pour ma part, je préfère leur musique à tout(e?) autres!
Beaucoup de dilettantisme, d'approximations, de proclamations fort contestables et de sophismes, désormais, dans certaines séquences de France Musique. Pour ce présent exemple, il m'a été impossible d'entendre un tel flot de paroles inutiles au-delà de 1 minute et 47 secondes. Mais puisqu'il en faut pour tous les goûts... Et puis, après tout, on peut désormais se connecter très facilement à des radios étrangères qui, elles, tournent encore le dos à la légèreté et à la vacuité auto-satisfaite....
pk tu t'enerves
@@rui4313 Parce que certains ont besoin de ça pour exister, en utilisant des termes qu'ils ne comprennent pas en général.
Coucoucoucoucou