Bonjour. Il faut regarder la conférence de Jérôme Ducroc intitulée: "l'atonalisme et après" très documentée et pleine d'humour. Cette conférence qui a fait réagir les compositeurs contemporains de manière très excessive explique très bien la difficulté à laquelle se heurte la musique contemporaine et pourquoi la musique redeviendra tonale.
Cette conférence avait pour principe que le monde tonal étant une grammaire, le détruire en le pratiquant à contre sens revenait à rendre la musique inintelligible et privée de la possibilité de communiquer un sens. La conf est intéressante mais elle n'aborde la problématique que partiellement....
Il faut savoir que Ducroc ne va pas au bout du sujet. L’atonalisme justement nous sommes déjà après… Néotonalité, métatonalité, et ça c’est sans même parler du spectralisme et des musiques acousmatiques (ou électroacoustique)… Beaucoup d’oeuvres magnifiques n’auraient jamais vu le jour sans le passage par l’atonalité… Écoutez Dalbavie, Connesson ou encore Attahir… C’est ça l’évolution de l’atonalisme dans la musique contemporaine française aujourd’hui ! De plus, des études récentes tendent à prouver que la « grammaire » musicale « classique » tonale ne tombe pas sous le sens dans régions du monde où la tonalité n’est jamais parvenue… Pour les gens là bas, notre musique aussi simple et logique soit elle ne sonne pas. Ça, Ducorc ne le dit pas. Maintenant, la controverse qu’il a subit derrière est consternante car souvent vide et inutilement polémiste…
J’ajouterai aussi que la musique contemporaine quand elle est bien abordée peut-être très ludique et je ne connais que peu de musiciens qui détestent en jouer
J'ai cru à un moment donné entendre des influences comme vinko globokar ou Francesco filidei dans l'extrait de ondrej adamek... Shiny or shy reste une œuvre que je trouve extrêmement forte de par sa conception et son langage... Elle révèle une volonté explicite de communiquer une diversité de sons et timbres que je n'ai pas eu l'occasion d'écouter depuis un bon moment. Un compositeur en avance sur son temps, je laisse l'appréciation aux personnes qui auront la curiosité de trouver et aimer ses partitions. Richesse et nouveauté de la musique sont les maîtres mots dans ses compositions.
Il y a ambiguïté sur le terme. Si l'on entend par musique contemporaine celle qui est créée aujourd'hui, il est plus juste de dire' les musiques contemporaines'' tant elles sont diversifiées et éclectiques . Ce que l'on entend plus précisément par " musique contemporaine' c'est une tendance émergeant après la seconde guerre mondiale en Europe de l'ouest, et aujourdhui en déclin. Le principe de fond était dans la rupture avec les lois harmoniques de la musique ( et l'attraction entre les hauteurs de sons). Cela a donné lieu à des expérimentations et productions très différenciées accompagnées d'explications et de discours. Certes intéressantes, elles n'ont pas réussi à s'intégrer durablement dans les pratiques musicales, dans les programmations et dans les goûts des mélomanes. Elles surprennent, mais Wagner et Stravinsky en leur temps surprenaient davantage ( et surprennent tpujours). En 70 ans d'existence elles n'ont pas encore convaincu, contrairement aux avant-gardes contestées en leur temps, acceptées par la génération suivante et devenant des ' classiques" par la suite. Il est utile cependant que les publics soient initiés à ce courant contemporain ( qui existe encore bien que vieillissant) et se forgent leur propre opinion.
La musique contemporaine, ce n'est pas forcément du n'importe quoi, mais il y a du n'importe quoi (et beaucoup) dans la musique contemporaine, pourquoi le nier? Par ailleurs, on dit qu'il faut en écouter (souvent) pour l'apprécier. Pas pour tout le monde! Je regrette, mais Le Marteau Sans Maître, La Turangalila, Le Double (Dutilleux), l'Amour de Loin, le Concero pour harpe de Rautavaara , etc. me semblent encore plus exécrables à la troisième audition qu'à la première. Je n'ai certes pas la même expérience avec la majorité des œuvres de Reich ou Glass. Je suis certain d'avoir lu quelque part (mais du diable si je me souviens où) que Rameau avait été infiniment flatté quand on lui avait rapporté que des amérindiens (pardonnez l'anachronisme) avaient aimé simplement une de ses œuvres sans connaître du tout la musique "savante", occidentale en l'espèce, alors contemporaine, le compositeur étant vivant. Flatté de l'appréciation de profanes! Autres temps. Pour finir, que pensez vous (réellement) d'un produit qui ne vous plaît pas, qui ne plaît à quasiment personne, mais dont on (France Musique, par exemple) vous répète qu'il est bon parce qu'il a coûté beaucoup de soins à qui l'a fabriqué, et qu'il est très apprécié des fabricants de produits similaires?
À part le Marteau sans maître, aucune des œuvres que tu as citée n'est particulièrement radicale. La Turangalila est un véritable bonbon en plus, j'ai du mal à comprendre ce qu'il y a de si exécrable là dedans.
@@synthifou5815 Je n'ai pas dit que les ouvres que je cite étaient exécrables-je ne me permettrais pas- mais que je les trouvais toujours plus exécrables, à mesure que je les écoutais plus. J'ai donc cessé.
@@guyeysseric9442 Je ne comprends pas très bien du coup : tu m'expliques que tu ne te permettrais pas de dire que ces œuvres sont exécrables, mais tu te permets quand même de dire que d'autres sont du "n'importe quoi" (quoique ça veuille dire) ? Libre à toi bien sûr, qui suis-je pour discuter de tes goûts ? J'ai juste du mal à comprendre la logique.
la Turangalila utilse des principes que les compositeurs de musique de film ont copié X) De toute façon vous partez du principes que l'Art doit brosser le public dans le sens du poil et le traiter comme un imbécile à qui l'on doit dire ce qu'il faut ressentir... Finalement une vision très consumériste et très capitaliste...
@@synthifou5815 Ma logique est la suivante: ce qui nous est parvenu de la musique des siècles passés est l'écume, le meilleur, le 1% , peut-être, de ce qui était écrit alors. Le reste c'était du n'importe quoi, souvent, et ne méritait pas de passer à la postérité. Tout comme la très grande majorité de la production actuelle. Et c'est vrai pour tous les arts. Combien de rapins ont eu une existence confortable (donc des clients), alors que leurs productions picturales demeurent (heureusement, peut-être) oubliées? Ma logique est purement statistique ici.
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Le gros problème, c'est que justement on entend toujours les mêmes clichés depuis 70 ans, voire plus, pour défendre la musique contemporaine. Pour n'en citer qu'un, TOUS les compositeurs de génie auraient eu à essuyer les plâtres avant que la postérité ne découvre qu'ils étaient vraiment géniaux et rende enfin justice à leur talent. Cette vangoghisation de la musique est une sacrée arnaque. Un Mozart, un Beethoven, un Chopin, même des casseurs de codes comme Wagner ou Debussy ont rencontré un énorme succès DE LEUR VIVANT et des foules se déplaçaient aux concerts où étaient jouées leurs oeuvres. Ce qui n'est jamais arrivé à un compositeur de musique dite " contemporaine " ! Malgré les sommes ahurissantes accordées pour des créations à des compositeurs de musique contemporaine, notamment à un Boulez, au détriment d'autres compositeurs moins iconoclastes ou simplement bien moins admis dans les arcanes de la politique, qui connait une oeuvre de Boulez ou d'un autre créateur " contemporain " sur le bout des doigts ??? Un concert entièrement consacré à Boulez va t il mobiliser des foules ? Alors on peut se consoler en prêchant que le grand public est conservateur et conformiste. Mais la tonalité n'a pas dit son dernier mot, même au XXE siécle, on a eu aussi bien Richard Strauss que Britten, Chostakovitch que Martinu, Honegger ou Villa Lobos, tous des compositeurs qui n'ont jamais rompu avec la tonalité et qui ont tous créé un langage éminemment personnel et tout sauf bateau... Heureusement, comme le souligne d'ailleurs la chroniqueuse, la musique contemporaine est mutiple, et des tas de gens recommencent à écrire sans se soucier du credo de Darmstadt et n'ont plus peur d'être lyriques ou d'écrire un motif en do majeur. La musique dite " contemporaine " est morte, vive la musique !
Bonne analyse. Oui la musique contemporaine expérimentale de l'Europe occidentale ( évoluant en différents courants de 1945 à 1990 pour stagner ensuite et se répéter) appartient déjà au passé. Elle a mal vieilli. C'est un constat. Autant Varese et les dodecaphonistes viennois du début 20ème siècle restent émouvants dans leurs innovations car originaux , autant l'émotion n'est plus au rendez vous lorsque la transgression des lois harmoniques devient usuelle et... obligatoire ( posture radicale des 70 dernières années toujours présente dans nos institutions). Cette production a cependant permis une exploration des timbres et agrandit la palette sonore. C'est cela qui doit continuer, historiquement la musique a évolué par le renouvellement et le perfectionnement des matériaux, et celui des genres. L'inventivité est affaire de personnalité et de talent ( génie et audace de l'harmonie, ou du rythme, ou de l'orchestre, ou des formes, etc).
@@bernarddoubravass7123 sans nous en rendre compte, nous vivons une époque plus riche en possibilités que l'on ne le croit, et nous héritons d'un 20ème siècle musicalement unique. Je propose d'abord la liberté , ensuite et surtout... le talent. Pour qu'ils puissent éclore, il faut repenser le contexte musical, le déverrouiller et purger le système d'un "état profond " culturel décadent et mortifère. C'est un acte politique. La création doit s'affranchir des dogmes et de l'entre soi des clans. Depuis 40 ans la musique contemporaine officielle en France se réduit à recopier les croûtes " expérimentales" des années 80, ou bien à plagier les "classiques du 20eme". Révolutionnaires sclérosés sans compétence ( qui depuis 40 ans passent leur temps sans succès à éduquer un public) et restaurateurs raisonnables dotés d'un métier de copiste ( qui tentent de renouer avec un public en le rassurant) coexistent dans un espace de diffusion qui se réduit de plus en plus. C'est une époque déclinante dont il faut sortir. Les créateurs actuellement sont dans un étau effectivement sans issue. Il faut que la musique circule, le plus librement possible, pour que le talent qui seul construit des directions puisse jaillir. Le compositeur doit retrouver la première place dans la cité musicale, et non faire figure de marginal.
J'adore ces nouveaux sons, ces nouveaux codes qui m'emmènent là où la musique classique ne m'emmène pas ! Alors vive la musique "contemporaine" et vive la musique "classique" ! Bref, vive la musique tout court !
À la différence des musiciens contemporains, Aliette s'exprime dans un langage qui s'est constitué en plus de deux millénaires, et ses phrases sont faites de sujets, de verbes et de compléments. Si elle n'utilisait que des onomatopées par exemple, je ne suis pas sûr que son propos serait compris par l'auditeur.
eh oui ... faut vivre avec :) Je commence meme pas a 'discuter', ca ne sert a rien, c'est comme expliquer la mechanique quantique a quelqu'un qui insiste que la terre soit plate :=>
Richard Strauss a composé de la musique contemporaine, comme Franz Lehar, ou Serguei Prokofiev. Leurs partitions sont, encore soumises à droits d' auteur. Tout comme Ariam Katchaturian. Mais ce n' est pas de la musique atonnale;
Le propre de la musique est d'évoluer, et c'est une excellente chose. Des classiques au rock, en passant par les romantiques et le jazz, les révolutions musicales sont des apports grandioses : la gamme diatonique, la musique modale, la musique rythmique, et bien d'autres. La "musique" "contemporaine" n'invente rien, ne découvre rien. À la fois trop faibles pour utiliser de façon géniale les techniques déjà connues, et trop orgueilleux pour admettre que leurs aînés furent meilleurs qu'eux, certains compositeurs en manque de reconnaissance et de talent entendent jeter aux orties tout ce qui fait la musique : rythme, tonalité, harmonie. À l'écoute du "morceau contemporain", il n'y a qu'à voir la moue gênée de cette brave chroniqueuse qui fait preuve d'un triste snobisme. Il existe encore, Dieu merci, des compositeurs de génie. En ce qui concerne les morceaux pour orchestre symphonique, il s'agit souvent de musiques de films. Et pour cause : mis au service du septième art, le quatrième ne peut être apprécié que pour ce qu'il est vraiment. La musique est quelquechose de magique, de merveilleux, c'est un pont entre nos sens et nos sentiments. Aujourd'hui, tout nous permet de nous en délecter. Qu'il est donc drôle et triste à la fois d'entendre les "élites" des émissions "culturelles" se féliciter d'être, contrairement au bas peuple, capables d'apprécier du bruit.
Pas sûr que cette pauvre Aliette soit parvenue à nous convaincre de quoi que ce soit sur cette chasse au cliché :o) Mais la démarche ne manque pas de courage ; empressons-nous de retrouver Mozart !
Mais peut-être existe-il un aussi génial que Mozart dans cette époque contemporaine et que vous ne le savez même pas, à titre de comparaison heureusement que Picasso a exploré les arts plastiques au-delà des techniques dites "classiques", malheureusement pour nos contemporains les programmations préférant les exotismes mono-culturels plus attractifs pour leur gestion de salle, c'est ainsi ...
Je suis certain qu'il existe des compositeurs classiques à notre époque qui sont excellents ; mais force est de constater que les évolutions contemporaines de la musique sont d'un accès souvent difficile. La musique dodécaphonique est un très bon exemple de champ d'exploration récent, dont la beauté, sinon l'intérêt, est discutable pour le public. Et pourtant, c'est tout sauf du n'importe quoi.
C'est le problème lorsque l'on vit dans le confort de la bien-pensance, il est bon de faire l'effort d'en sortir quelques fois car cela permet de découvrir des idées nouvelles, des œuvres et des musiciens extraordinaires.
"La musique dodécaphonique est un très bon exemple de champ d'exploration récent" ? Les premiers œuvres dodécaphoniques de Schoenberg, Berg ou Webern datent du début du XXème siècle!
@@fa-la-mi-mi-re Et pourtant les salles sont pleines avec ce compositeur... Chez Pärt, le silence après la musique, c'est encore de la musique, pour paraphraser Guitry...
@@fa-la-mi-mi-re C'est assez condescendant, je trouve cette remarque... N'est-ce pas d'ailleurs l'impasse dans laquelle se trouve se trouve la musique "contemporaine" actuelle... enfin plutôt précédente car elle semble passer... Techniquement ciselée (*) mais qui fait fuir le public malgré des années de "si vous ne la comprenez pas, vous ne comprenez rien à la musique". Cette voie d'exploration était intéressante, mais probablement sans issue. (*) Mais les minimalistes sont faussement simples...
@@MrLmdlgers Rassurez-vous,je la "comprends" ce qui explique pourquoi je la rejette.Elle n'offre qu'un arrière plan musical dans des documentaires..;rien d'autre.
L’oreille humaine est habituée à la tonalité ! L’écriture d’une basse est indispensable à notre culture encore très immature pour comprendre la musique sérielle ( dodécaphonique) . Le cycle de l’oreille occidentale a besoin d’entendre une tonalité , contrairement à la musique orientale ou modale ( mode dorien , phrygien , myxolidien ……) se passe de cette basse !! Ce style de musique est une question de maturité musicale .. ce besoin impérieux d’une ligne mélodique que nous avons été habitué à entendre depuis des siècles 🙏
La tonalité a, comme souvent, été définie rétrospectivement. On considère qu'elle s'est progressivement construite depuis la fin de la Renaissance jusqu'au début du 18e. Donc pas grand chose de naturel là dedans.
@@synthifou5815 Juste et faux. Les tonalités sont un phénomène propre à la musique, c'est ce qui différencie la musique des bruits ambiants, de la foule, de la forêt etc. Dès qu'on organise les sons, ce phénomène apparaît, et cela dans tous les modes et tout le monde. Il ne faut pas confondre tonalité et harmonie occidentale. En revanche, la musique atonale (qu'on devrait nommer anti-tonale) fuit la tonalité. C'est loin d'être n'importe quoi puisqu'elle s'organise pour éviter toute sensation de tonalité.
@@chJacques1 Oui tu as raison de souligner que j'y suis allé un peu fort en disant qu'il n'y avait "pas grand chose de naturel là-dedans". Il y a bien les résonances harmoniques et le besoin d'une polarité, parmi d'autres sans doute, d'assises naturelles à toute musique modale. Mais, comme toujours, celles-ci sont ensuite sur-déterminées culturellement ; et le principe de tonalité n'est qu'une voie parmi d'autres, une construction historique particulière. Après, j'ai du mal à comprendre la différence que tu fais entre tonalité et "harmonie occidentale".. Depuis le 17/18e siècle, ça me semble être sensiblement la même chose. D'ailleurs j'ai du mal à voir en quoi c'est une phénomène qui "apparaît dès que l'on organise des sons".
@@synthifou5815 Je suis d'accord avec toi sur ce que tu appelles la sur-détermination culturelle. C'est une chose dont il est difficile de s'émanciper après des études musicales classiques. Il faut oser être mauvais élève. Sur ton deuxième paragraphe: L'harmonie occidentale est un aboutissement (probablement provisoire) d'un développement musical. Comme les autres modes et les différentes gammes, elle s'est construite sur une réalité physique sur laquelle nous n'avons que peu de prise : le son. Tenter de se soustraire à une réalité peut être vain ou trop laborieux pour en valoir la peine. Le son, qu'on l'aborde au niveau du timbre, des intervalles, de la simultanéité de sons différents est affaire de fréquences et de proportions. Nous aurons bien du mal à tordre cela ( le tempérament contredit ce que viens d'écrire). Idem pour les rythmes: ils sont notre environnement, le jour, la nuit, nos pas, les battements du cœur et tout cela est très variable. Nous avons cet énorme matériau pour organiser les sons et en faire de la musique. Si le musicien génère le chaos dans sa création musicale, son auditeur se sentira agressé par le bruit ou, au contraire cherchera un sens dans ce chaos. Dans ce cas, c'est l'auditeur qui devient musicien silencieux. L'humain, lorsqu'il entend, qu'il voit qu'il sent une manifestation, cherchera toujours à l'associer à quelque chose de connu, de réel pour le capter, l'apprécier et le mémoriser.
On fait les commentaires qu'on a les moyens de faire...dire "la musique contemporaine c est de la merde c est un peu dire l art contemporain c est de la merde et bien Aliette de machin nous livre sa pertinente critique de l histoire de l art, et quand on a quelque notion de cette histoire même si l on est pas sensible à cette esthétique car il s agit bien entre autre d histoire et d esthétique on relativise son point de vue et on mesure son langage. Pour commencer la musique occidentale prend ses racines dans l expression de la musique modale relativement associée a la poésie et dans l émergence de l acoustique dont les fondements sont abordés par Pythagore . L évolution de ces influences ( celle du langage oral,du rythme de la science et également celle de la mystique )va évoluer par la composition des règles harmoniques qui va donner naissance a de nombreux instruments élaborés sur le système tonal .Le concept de système est fondamental car les penseurs dont l expression et les recherches dépendent d un système cherchent à en explorer les fondements les limites la légitimité les failles et par la vitalité de leur implication les remettent parfois en question et en bouleversent les théories. Pourtant la musique contemporaine ne nait pas d une rupture , on peut observer une continuité dans le passage de la musique classique a la musique contemporaine ( chez stravinsky entre autre) premièrement dans les moyens propres a la musique ( Schoenberg par l exploration de la musique sériel dite atonale qui n est finalement que la répétition d enchainement de tonalités ne suivant pas nécessairement les règles harmoniques) et deuxièmement dans ceux de l art en général, je pense ici au détachement du pouvoir de l état de l aristocratie de l académisme sur les auteurs et à la revendication de l expérience personnelle de la création et de la beauté dans l expérimentation, la spontanéité, l observation mais aussi à l appropriation de l environnement par la sensation musicale caractérisée par la musique concrète qui introduit, juxtapose des fragments de bruitage dans ses œuvres. Les compositeurs voyagent et de leurs voyages ils tirent une expérience du rythme et du son notamment en asie en inde, qui les amène a relativiser leur représentation des règles de construction mélodique,harmonique et rythmique, l acoustique évoluent les moyens de produire du son ( les synthétiseurs analogiques, les oscilloscopes et encore plus proche de nous les ordinateurs...); les questions d esthétique sur les rapports du langage et de la musique dont vous devez avoir avoir entendu parler au moins pour ce qui relève de la naissance de l opéra, rencontrent les questionnements des sciences du langage et le recours a des phonèmes va venir ornementer des compositions quand ils n en deviennent pas les principes. La musique n est pas une forme d expression isolée dont on peut faire la critique ou la connaissance sans tenir compte de ces imbrications ou de son histoire, ou même de son environnement , écoutez un peu de techno...ça vous débouchera les conduits auditifs . Les mélomanes et musiciens me pardonneront les raccourcis...
Oui les musiques évoluent et se font le reflet des évolutions sociales et esthétiques. Les compositeurs de musiques dites savantes ont évolué ...en élargissant leurs moyens. Le vocabulaire d'abord: modalités, tonalité, polymodalite, polytonalite....les matériaux (nouveaux instruments ) les formes ( polythematisme formes ouvertes etc) les genres ( l'opéra, le poème symphonique). Cependant les musiques savantes et populaires dans leur ensemble et dans leur diversité possèdent des propriétés communes: principes de pulsation, de rythme, embryons mélodiques, modèles formels ( principe de répétition , de variation...) et surtout lois harmoniques ( pôles d'attraction , principe d'interdépendance des sons ...). La musique dite contemporaine s'est fondée sur un principe de rupture ( nouvelle musique). Elle a élargi encore les matériaux ( instruments électriques, synthèse sonore), libere rythmes et formes du fait de l'affranchissement des lois harmoniques. Stravinski, Schoenberg, Varese, Messiaen ont ouvert des voies en lien avec certaines esthétiques ( style percussif, bruitisme, exotisme , expressionnisme). Ce qui s'est passé ensuite relève de l'expérimentation et de la problématique : "que faire après la rupture radicale du principe harmonique? ". Tentatives de creation de nouveaux genres ( musiques mixtes, théâtre musical etc) de nouvelles formes ( collage, aléatoire..). Il y a un projet individualisé derrière chaque composition. La question est à présent de savoir et de comprendre pourquoi cette musique n'a pas " marché" ...et est restée simplement une curiosité à laquelle on tente encore au bout de 70 ans d'existence d'initier les gens. En réalité ses fondements philosophiques sont refutables en partie. Et elle n'est pas porteuse des valeurs universelles qui font les oeuvres d'art. C'est une parenthèse expérimentale certes utile, mais sans devenir vraiment significatif. Elle peut avoir une certaine poésie, une élégance sonore ( les jolis timbres bouleziens..) mais hélas (et surtout en France ) elle a été très moche dans son ensemble. Beaucoup de créateurs français optent à présent pour un compromis ( un peu d'harmonie, un peu de timbre, de rythmique et des effets convenus) pour ne pas faire fuir l'auditeur. Si quelques compositeurs talentueux ont réussi à faire émerger quelques partitions, dans l'ensemble cette production vaste restera en bibliothèque. En 2020 nous avons un recul sur ce qui relève du passé à présent.
Où est la "pertinence"? Il n'y a absolument aucun arguments. Uniquement un pauvre exemple et de dire "ecoutez en plus, ça vous habituera le public". Méthode Coué donc...
Des "oeuvres" comtemporaines comme celle qu'Aliette nous a fait écouter, j'en compose 10 dans la matinée. Après bébé pleure, je pourrai faire bébé ne veut pas dormir, bébé a faim, bébé a fait popo etc... C'est d'un ridicule. J'ai presque honte pour le "compositeur".
Merci d’avoir tenté d’expliquer et illustrer en quoi c’est bel et bien « n’importe quoi » et même si il est vrai que ces termes méritent développement, il se conclura, à l’évidence factuelle, irrécusable et indubitable que c’est beaucoup moins « bien » que les courants de musique qui précède ceux inclu dans la musique dite contemporaine. Ainsi je vous renvoie vers les cours, études et recherches en psycho-acoustie, en impact psychologique et biologique de la musique, à la philosophie et tout simplement aux cours théoriques de la Musique. En cela il serait bien de ne pas semer de clichés lors d’une « chasse aux clichés ». C’est contre-productif. Bien à vous !
Pas convaincante cette apologie de la "musique" contemporaine. Il faudrait d'abord définir le mot MUSIQUE...mais soit,passons! Qu'importe malgré les clichés,cette "musique" ne ressemble à rien. Des modernistes qui veulent se distinguer de la musique occidentale -tonale en faisant du "n'importe quoi". D'autres compositeurs ont fait de même?Certes mais cela a donné Prokofiev,Shostakovitch qui eux on donné de l'érudition et du sentiment malgré tout. Il n'empêche qu'ils se sont accrochés à la musique dite "occidentale" de base en fin de parcours...ceci explique cela.
@@fa-la-mi-mi-re Ça j'ai bien compris, mais : En quoi la musique contemporaine ne serait pas de la musique ? Quels modernistes ont cherché à se distinguer ? En quoi Prokofiev et Chostakovitch sont-ils si différents des autres ? C'est quoi la "musique occidentale de base" ? J'avoue ne pas très bien comprendre ce que tu cibles...
Il est très peu probable que cette chronique (nettement infantilisante) fasse son travail d'éducation des masses (petite masse en l'occurrence puisqu'il ne s'agit pas d'une radio de très grande audience). En réalité la chroniqueuse est totalement dépassée par son sujet et contribue par conséquent à obtenir l'inverse du but fixé par sa chronique. C 'est une chronique qui en dit plus sur l'abrutissement des masses et sur le journalisme d’anecdotes, que sur le rapport du grand public à la musique contemporaine. Autrement dit un simple remplissage du temps d'antenne sans vrai travail, sans traitement du sujet. Cette chronique est impuissante face à la difficulté et communique finalement tout autre chose : la faiblesse de la chronique elle-même et la faiblesse de la chroniqueuse (plus on fait court plus il faut être brillant au risque d'être inutile) .On devrait aussi proposer aux journalistes un stricte minimum de formation en art dramatique pour que leurs chroniques soit mieux lues et pour gommer ce ton de collégien(ne) qui n a aucun sens. Plus le ton se force a être sympathique, artificiellement, plus il en devient antipathique : un ton naturel serait plus agréable mais ça se travaille le naturel, de même la vivacité intellectuelle d'une brève chronique ;-).
Oui certainement votre commentaire a valeur auprès des initiés ! Moi ignorante des bases de toute musique ,je n'émet aucun jugement de valeur!Merci de vos precisions!Seul compte le plaisir d'ecouter une composition quel que soit le style Musique = plaisir, évasion !
« Il faut regarder les partitions, il faut écouter les compositeurs parler de leur travail, de leur démarche, et des histoires qu’ils racontent avec leur musique » Tout le problème du siècle est là justement, on fait de l’intellectuel et non plus du sensoriel...
Bonjour. Il faut regarder la conférence de Jérôme Ducroc intitulée: "l'atonalisme et après" très documentée et pleine d'humour. Cette conférence qui a fait réagir les compositeurs contemporains de manière très excessive explique très bien la difficulté à laquelle se heurte la musique contemporaine et pourquoi la musique redeviendra tonale.
Cette conférence avait pour principe que le monde tonal étant une grammaire, le détruire en le pratiquant à contre sens revenait à rendre la musique inintelligible et privée de la possibilité de communiquer un sens. La conf est intéressante mais elle n'aborde la problématique que partiellement....
"quand on s'attend à tout, on ne s'attend plus à rien."
Il faut savoir que Ducroc ne va pas au bout du sujet. L’atonalisme justement nous sommes déjà après… Néotonalité, métatonalité, et ça c’est sans même parler du spectralisme et des musiques acousmatiques (ou électroacoustique)… Beaucoup d’oeuvres magnifiques n’auraient jamais vu le jour sans le passage par l’atonalité… Écoutez Dalbavie, Connesson ou encore Attahir… C’est ça l’évolution de l’atonalisme dans la musique contemporaine française aujourd’hui !
De plus, des études récentes tendent à prouver que la « grammaire » musicale « classique » tonale ne tombe pas sous le sens dans régions du monde où la tonalité n’est jamais parvenue… Pour les gens là bas, notre musique aussi simple et logique soit elle ne sonne pas. Ça, Ducorc ne le dit pas.
Maintenant, la controverse qu’il a subit derrière est consternante car souvent vide et inutilement polémiste…
J’ajouterai aussi que la musique contemporaine quand elle est bien abordée peut-être très ludique et je ne connais que peu de musiciens qui détestent en jouer
Conférence assez mauvaise en l'occurrence.
J'ai cru à un moment donné entendre des influences comme vinko globokar ou Francesco filidei dans l'extrait de ondrej adamek... Shiny or shy reste une œuvre que je trouve extrêmement forte de par sa conception et son langage... Elle révèle une volonté explicite de communiquer une diversité de sons et timbres que je n'ai pas eu l'occasion d'écouter depuis un bon moment. Un compositeur en avance sur son temps, je laisse l'appréciation aux personnes qui auront la curiosité de trouver et aimer ses partitions. Richesse et nouveauté de la musique sont les maîtres mots dans ses compositions.
Il y a ambiguïté sur le terme. Si l'on entend par musique contemporaine celle qui est créée aujourd'hui, il est plus juste de dire' les musiques contemporaines'' tant elles sont diversifiées et éclectiques . Ce que l'on entend plus précisément par " musique contemporaine' c'est une tendance émergeant après la seconde guerre mondiale en Europe de l'ouest, et aujourdhui en déclin. Le principe de fond était dans la rupture avec les lois harmoniques de la musique ( et l'attraction entre les hauteurs de sons). Cela a donné lieu à des expérimentations et productions très différenciées accompagnées d'explications et de discours. Certes intéressantes, elles n'ont pas réussi à s'intégrer durablement dans les pratiques musicales, dans les programmations et dans les goûts des mélomanes. Elles surprennent, mais Wagner et Stravinsky en leur temps surprenaient davantage ( et surprennent tpujours). En 70 ans d'existence elles n'ont pas encore convaincu, contrairement aux avant-gardes contestées en leur temps, acceptées par la génération suivante et devenant des ' classiques" par la suite. Il est utile cependant que les publics soient initiés à ce courant contemporain ( qui existe encore bien que vieillissant) et se forgent leur propre opinion.
La musique contemporaine, ce n'est pas forcément du n'importe quoi, mais il y a du n'importe quoi (et beaucoup) dans la musique contemporaine, pourquoi le nier?
Par ailleurs, on dit qu'il faut en écouter (souvent) pour l'apprécier. Pas pour tout le monde! Je regrette, mais Le Marteau Sans Maître, La Turangalila, Le Double (Dutilleux), l'Amour de Loin, le Concero pour harpe de Rautavaara , etc. me semblent encore plus exécrables à la troisième audition qu'à la première. Je n'ai certes pas la même expérience avec la majorité des œuvres de Reich ou Glass.
Je suis certain d'avoir lu quelque part (mais du diable si je me souviens où) que Rameau avait été infiniment flatté quand on lui avait rapporté que des amérindiens (pardonnez l'anachronisme) avaient aimé simplement une de ses œuvres sans connaître du tout la musique "savante", occidentale en l'espèce, alors contemporaine, le compositeur étant vivant. Flatté de l'appréciation de profanes! Autres temps.
Pour finir, que pensez vous (réellement) d'un produit qui ne vous plaît pas, qui ne plaît à quasiment personne, mais dont on (France Musique, par exemple) vous répète qu'il est bon parce qu'il a coûté beaucoup de soins à qui l'a fabriqué, et qu'il est très apprécié des fabricants de produits similaires?
À part le Marteau sans maître, aucune des œuvres que tu as citée n'est particulièrement radicale. La Turangalila est un véritable bonbon en plus, j'ai du mal à comprendre ce qu'il y a de si exécrable là dedans.
@@synthifou5815 Je n'ai pas dit que les ouvres que je cite étaient exécrables-je ne me permettrais pas- mais que je les trouvais toujours plus exécrables, à mesure que je les écoutais plus. J'ai donc cessé.
@@guyeysseric9442 Je ne comprends pas très bien du coup : tu m'expliques que tu ne te permettrais pas de dire que ces œuvres sont exécrables, mais tu te permets quand même de dire que d'autres sont du "n'importe quoi" (quoique ça veuille dire) ? Libre à toi bien sûr, qui suis-je pour discuter de tes goûts ? J'ai juste du mal à comprendre la logique.
la Turangalila utilse des principes que les compositeurs de musique de film ont copié X)
De toute façon vous partez du principes que l'Art doit brosser le public dans le sens du poil et le traiter comme un imbécile à qui l'on doit dire ce qu'il faut ressentir... Finalement une vision très consumériste et très capitaliste...
@@synthifou5815 Ma logique est la suivante: ce qui nous est parvenu de la musique des siècles passés est l'écume, le meilleur, le 1% , peut-être, de ce qui était écrit alors. Le reste c'était du n'importe quoi, souvent, et ne méritait pas de passer à la postérité. Tout comme la très grande majorité de la production actuelle. Et c'est vrai pour tous les arts. Combien de rapins ont eu une existence confortable (donc des clients), alors que leurs productions picturales demeurent (heureusement, peut-être) oubliées?
Ma logique est purement statistique ici.
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LM
Le gros problème, c'est que justement on entend toujours les mêmes clichés depuis 70 ans, voire plus, pour défendre la musique contemporaine. Pour n'en citer qu'un, TOUS les compositeurs de génie auraient eu à essuyer les plâtres avant que la postérité ne découvre qu'ils étaient vraiment géniaux et rende enfin justice à leur talent. Cette vangoghisation de la musique est une sacrée arnaque. Un Mozart, un Beethoven, un Chopin, même des casseurs de codes comme Wagner ou Debussy ont rencontré un énorme succès DE LEUR VIVANT et des foules se déplaçaient aux concerts où étaient jouées leurs oeuvres. Ce qui n'est jamais arrivé à un compositeur de musique dite " contemporaine " ! Malgré les sommes ahurissantes accordées pour des créations à des compositeurs de musique contemporaine, notamment à un Boulez, au détriment d'autres compositeurs moins iconoclastes ou simplement bien moins admis dans les arcanes de la politique, qui connait une oeuvre de Boulez ou d'un autre créateur " contemporain " sur le bout des doigts ??? Un concert entièrement consacré à Boulez va t il mobiliser des foules ? Alors on peut se consoler en prêchant que le grand public est conservateur et conformiste. Mais la tonalité n'a pas dit son dernier mot, même au XXE siécle, on a eu aussi bien Richard Strauss que Britten, Chostakovitch que Martinu, Honegger ou Villa Lobos, tous des compositeurs qui n'ont jamais rompu avec la tonalité et qui ont tous créé un langage éminemment personnel et tout sauf bateau...
Heureusement, comme le souligne d'ailleurs la chroniqueuse, la musique contemporaine est mutiple, et des tas de gens recommencent à écrire sans se soucier du credo de Darmstadt et n'ont plus peur d'être lyriques ou d'écrire un motif en do majeur. La musique dite " contemporaine " est morte, vive la musique !
Bonne analyse. Oui la musique contemporaine expérimentale de l'Europe occidentale ( évoluant en différents courants de 1945 à 1990 pour stagner ensuite et se répéter) appartient déjà au passé. Elle a mal vieilli. C'est un constat. Autant Varese et les dodecaphonistes viennois du début 20ème siècle restent émouvants dans leurs innovations car originaux , autant l'émotion n'est plus au rendez vous lorsque la transgression des lois harmoniques devient usuelle et... obligatoire ( posture radicale des 70 dernières années toujours présente dans nos institutions). Cette production a cependant permis une exploration des timbres et agrandit la palette sonore. C'est cela qui doit continuer, historiquement la musique a évolué par le renouvellement et le perfectionnement des matériaux, et celui des genres. L'inventivité est affaire de personnalité et de talent ( génie et audace de l'harmonie, ou du rythme, ou de l'orchestre, ou des formes, etc).
@@sapn-ql7ev Merci de cette analyse non moins pertinente !
@@sapn-ql7ev tu propose quoi ?
@@bernarddoubravass7123 sans nous en rendre compte, nous vivons une époque plus riche en possibilités que l'on ne le croit, et nous héritons d'un 20ème siècle musicalement unique. Je propose d'abord la liberté , ensuite et surtout... le talent. Pour qu'ils puissent éclore, il faut repenser le contexte musical, le déverrouiller et purger le système d'un "état profond " culturel décadent et mortifère. C'est un acte politique. La création doit s'affranchir des dogmes et de l'entre soi des clans. Depuis 40 ans la musique contemporaine officielle en France se réduit à recopier les croûtes " expérimentales" des années 80, ou bien à plagier les "classiques du 20eme". Révolutionnaires sclérosés sans compétence ( qui depuis 40 ans passent leur temps sans succès à éduquer un public) et restaurateurs raisonnables dotés d'un métier de copiste ( qui tentent de renouer avec un public en le rassurant) coexistent dans un espace de diffusion qui se réduit de plus en plus. C'est une époque déclinante dont il faut sortir. Les créateurs actuellement sont dans un étau effectivement sans issue. Il faut que la musique circule, le plus librement possible, pour que le talent qui seul construit des directions puisse jaillir. Le compositeur doit retrouver la première place dans la cité musicale, et non faire figure de marginal.
Sujet très difficile mais qui prouve une fois de plus que l'art s'apprend.
en effet faire de l'art de qualité ça s'apprend
J'adore ces nouveaux sons, ces nouveaux codes qui m'emmènent là où la musique classique ne m'emmène pas ! Alors vive la musique "contemporaine" et vive la musique "classique" ! Bref, vive la musique tout court !
À la différence des musiciens contemporains, Aliette s'exprime dans un langage qui s'est constitué en plus de deux millénaires, et ses phrases sont faites de sujets, de verbes et de compléments. Si elle n'utilisait que des onomatopées par exemple, je ne suis pas sûr que son propos serait compris par l'auditeur.
Génial votre commentaires. Je le ressortirai !
ça c'est dans une logique consumériste, où l'on pense que l'art c'est raconter la cuisson des pâtes...
C’est ma passion pour la musique contemporaine qui fait que beaucoup de gens me voient comme un marginal 😅
eh oui ... faut vivre avec :) Je commence meme pas a 'discuter', ca ne sert a rien, c'est comme expliquer la mechanique quantique a quelqu'un qui insiste que la terre soit plate :=>
Richard Strauss a composé de la musique contemporaine, comme Franz Lehar, ou Serguei Prokofiev. Leurs partitions sont, encore soumises à droits d' auteur. Tout comme Ariam Katchaturian. Mais ce n' est pas de la musique atonnale;
A la fin c'est carl off a l'envers ?
Le propre de la musique est d'évoluer, et c'est une excellente chose. Des classiques au rock, en passant par les romantiques et le jazz, les révolutions musicales sont des apports grandioses : la gamme diatonique, la musique modale, la musique rythmique, et bien d'autres. La "musique" "contemporaine" n'invente rien, ne découvre rien. À la fois trop faibles pour utiliser de façon géniale les techniques déjà connues, et trop orgueilleux pour admettre que leurs aînés furent meilleurs qu'eux, certains compositeurs en manque de reconnaissance et de talent entendent jeter aux orties tout ce qui fait la musique : rythme, tonalité, harmonie. À l'écoute du "morceau contemporain", il n'y a qu'à voir la moue gênée de cette brave chroniqueuse qui fait preuve d'un triste snobisme.
Il existe encore, Dieu merci, des compositeurs de génie. En ce qui concerne les morceaux pour orchestre symphonique, il s'agit souvent de musiques de films. Et pour cause : mis au service du septième art, le quatrième ne peut être apprécié que pour ce qu'il est vraiment.
La musique est quelquechose de magique, de merveilleux, c'est un pont entre nos sens et nos sentiments. Aujourd'hui, tout nous permet de nous en délecter. Qu'il est donc drôle et triste à la fois d'entendre les "élites" des émissions "culturelles" se féliciter d'être, contrairement au bas peuple, capables d'apprécier du bruit.
Pas sûr que cette pauvre Aliette soit parvenue à nous convaincre de quoi que ce soit sur cette chasse au cliché :o) Mais la démarche ne manque pas de courage ; empressons-nous de retrouver Mozart !
Mais peut-être existe-il un aussi génial que Mozart dans cette époque contemporaine et que vous ne le savez même pas, à titre de comparaison heureusement que Picasso a exploré les arts plastiques au-delà des techniques dites "classiques", malheureusement pour nos contemporains les programmations préférant les exotismes mono-culturels plus attractifs pour leur gestion de salle, c'est ainsi ...
Je suis certain qu'il existe des compositeurs classiques à notre époque qui sont excellents ; mais force est de constater que les évolutions contemporaines de la musique sont d'un accès souvent difficile. La musique dodécaphonique est un très bon exemple de champ d'exploration récent, dont la beauté, sinon l'intérêt, est discutable pour le public. Et pourtant, c'est tout sauf du n'importe quoi.
C'est le problème lorsque l'on vit dans le confort de la bien-pensance, il est bon de faire l'effort d'en sortir quelques fois car cela permet de découvrir des idées nouvelles, des œuvres et des musiciens extraordinaires.
"La musique dodécaphonique est un très bon exemple de champ d'exploration récent" ? Les premiers œuvres dodécaphoniques de Schoenberg, Berg ou Webern datent du début du XXème siècle!
C'est bien ce que j'ai écrit, ça fait un siècle donc c'est récent...
En musique contemporaine, je vous invite à (re)découvrir Arvo Pärt, compositeur Estonien contemporain né en 1935.
Ou Sviridov mort en 1998.
Non merci-c'est du "vide" et rien d'autre
@@fa-la-mi-mi-re
Et pourtant les salles sont pleines avec ce compositeur...
Chez Pärt, le silence après la musique, c'est encore de la musique, pour paraphraser Guitry...
@@MrLmdlgers Les salles sont pleines...de gens qui ne connaissent pas la musique.Avides d'écouter de la musique en vogue...comme celle de Pärt.
@@fa-la-mi-mi-re C'est assez condescendant, je trouve cette remarque...
N'est-ce pas d'ailleurs l'impasse dans laquelle se trouve se trouve la musique "contemporaine" actuelle... enfin plutôt précédente car elle semble passer... Techniquement ciselée (*) mais qui fait fuir le public malgré des années de "si vous ne la comprenez pas, vous ne comprenez rien à la musique". Cette voie d'exploration était intéressante, mais probablement sans issue.
(*) Mais les minimalistes sont faussement simples...
@@MrLmdlgers Rassurez-vous,je la "comprends" ce qui explique pourquoi je la rejette.Elle n'offre qu'un arrière plan musical dans des documentaires..;rien d'autre.
3:41 du SOAD en moins bien
"je suis en effet bourgeoise et blanche"
L’oreille humaine est habituée à la tonalité ! L’écriture d’une basse est indispensable à notre culture encore très immature pour comprendre la musique sérielle ( dodécaphonique) . Le cycle de l’oreille occidentale a besoin d’entendre une tonalité , contrairement à la musique orientale ou modale ( mode dorien , phrygien , myxolidien ……) se passe de cette basse !! Ce style de musique est une question de maturité musicale .. ce besoin impérieux d’une ligne mélodique que nous avons été habitué à entendre depuis des siècles 🙏
La tonalité a, comme souvent, été définie rétrospectivement. On considère qu'elle s'est progressivement construite depuis la fin de la Renaissance jusqu'au début du 18e. Donc pas grand chose de naturel là dedans.
@@synthifou5815 Juste et faux. Les tonalités sont un phénomène propre à la musique, c'est ce qui différencie la musique des bruits ambiants, de la foule, de la forêt etc. Dès qu'on organise les sons, ce phénomène apparaît, et cela dans tous les modes et tout le monde. Il ne faut pas confondre tonalité et harmonie occidentale. En revanche, la musique atonale (qu'on devrait nommer anti-tonale) fuit la tonalité. C'est loin d'être n'importe quoi puisqu'elle s'organise pour éviter toute sensation de tonalité.
@@chJacques1 Oui tu as raison de souligner que j'y suis allé un peu fort en disant qu'il n'y avait "pas grand chose de naturel là-dedans". Il y a bien les résonances harmoniques et le besoin d'une polarité, parmi d'autres sans doute, d'assises naturelles à toute musique modale. Mais, comme toujours, celles-ci sont ensuite sur-déterminées culturellement ; et le principe de tonalité n'est qu'une voie parmi d'autres, une construction historique particulière.
Après, j'ai du mal à comprendre la différence que tu fais entre tonalité et "harmonie occidentale".. Depuis le 17/18e siècle, ça me semble être sensiblement la même chose. D'ailleurs j'ai du mal à voir en quoi c'est une phénomène qui "apparaît dès que l'on organise des sons".
@@synthifou5815 Je suis d'accord avec toi sur ce que tu appelles la sur-détermination culturelle. C'est une chose dont il est difficile de s'émanciper après des études musicales classiques. Il faut oser être mauvais élève.
Sur ton deuxième paragraphe:
L'harmonie occidentale est un aboutissement (probablement provisoire) d'un développement musical. Comme les autres modes et les différentes gammes, elle s'est construite sur une réalité physique sur laquelle nous n'avons que peu de prise : le son. Tenter de se soustraire à une réalité peut être vain ou trop laborieux pour en valoir la peine. Le son, qu'on l'aborde au niveau du timbre, des intervalles, de la simultanéité de sons différents est affaire de fréquences et de proportions. Nous aurons bien du mal à tordre cela ( le tempérament contredit ce que viens d'écrire). Idem pour les rythmes: ils sont notre environnement, le jour, la nuit, nos pas, les battements du cœur et tout cela est très variable. Nous avons cet énorme matériau pour organiser les sons et en faire de la musique.
Si le musicien génère le chaos dans sa création musicale, son auditeur se sentira agressé par le bruit ou, au contraire cherchera un sens dans ce chaos. Dans ce cas, c'est l'auditeur qui devient musicien silencieux. L'humain, lorsqu'il entend, qu'il voit qu'il sent une manifestation, cherchera toujours à l'associer à quelque chose de connu, de réel pour le capter, l'apprécier et le mémoriser.
On fait les commentaires qu'on a les moyens de faire...dire "la musique contemporaine c est de la merde c est un peu dire l art contemporain c est de la merde et bien Aliette de machin nous livre sa pertinente critique de l histoire de l art, et quand on a quelque notion de cette histoire même si l on est pas sensible à cette esthétique car il s agit bien entre autre d histoire et d esthétique on relativise son point de vue et on mesure son langage.
Pour commencer la musique occidentale prend ses racines dans l expression de la musique modale relativement associée a la poésie et dans l émergence de l acoustique dont les fondements sont abordés par Pythagore .
L évolution de ces influences ( celle du langage oral,du rythme de la science et également celle de la mystique )va évoluer par la composition des règles harmoniques qui va donner naissance a de nombreux instruments élaborés sur le système tonal .Le concept de système est fondamental car les penseurs dont l expression et les recherches dépendent d un système cherchent à en explorer les fondements les limites la légitimité les failles et par la vitalité de leur implication les remettent parfois en question et en bouleversent les théories.
Pourtant la musique contemporaine ne nait pas d une rupture , on peut observer une continuité dans le passage de la musique classique a la musique contemporaine ( chez stravinsky entre autre) premièrement dans les moyens propres a la musique ( Schoenberg par l exploration de la musique sériel dite atonale qui n est finalement que la répétition d enchainement de tonalités ne suivant pas nécessairement les règles harmoniques) et deuxièmement dans ceux de l art en général, je pense ici au détachement du pouvoir de l état de l aristocratie de l académisme sur les auteurs et à la revendication de l expérience personnelle de la création et de la beauté dans l expérimentation, la spontanéité, l observation mais aussi à l appropriation de l environnement par la sensation musicale caractérisée par la musique concrète qui introduit, juxtapose des fragments de bruitage dans ses œuvres.
Les compositeurs voyagent et de leurs voyages ils tirent une expérience du rythme et du son notamment en asie en inde, qui les amène a relativiser leur représentation des règles de construction mélodique,harmonique et rythmique, l acoustique évoluent les moyens de produire du son ( les synthétiseurs analogiques, les oscilloscopes et encore plus proche de nous les ordinateurs...); les questions d esthétique sur les rapports du langage et de la musique dont vous devez avoir avoir entendu parler au moins pour ce qui relève de la naissance de l opéra, rencontrent les questionnements des sciences du langage et le recours a des phonèmes va venir ornementer des compositions quand ils n en deviennent pas les principes.
La musique n est pas une forme d expression isolée dont on peut faire la critique ou la connaissance sans tenir compte de ces imbrications ou de son histoire, ou même de son environnement , écoutez un peu de techno...ça vous débouchera les conduits auditifs . Les mélomanes et musiciens me pardonneront les raccourcis...
Oui les musiques évoluent et se font le reflet des évolutions sociales et esthétiques. Les compositeurs de musiques dites savantes ont évolué ...en élargissant leurs moyens. Le vocabulaire d'abord: modalités, tonalité, polymodalite, polytonalite....les matériaux (nouveaux instruments ) les formes ( polythematisme formes ouvertes etc) les genres ( l'opéra, le poème symphonique). Cependant les musiques savantes et populaires dans leur ensemble et dans leur diversité possèdent des propriétés communes: principes de pulsation, de rythme, embryons mélodiques, modèles formels ( principe de répétition , de variation...) et surtout lois harmoniques ( pôles d'attraction , principe d'interdépendance des sons ...). La musique dite contemporaine s'est fondée sur un principe de rupture ( nouvelle musique). Elle a élargi encore les matériaux ( instruments électriques, synthèse sonore), libere rythmes et formes du fait de l'affranchissement des lois harmoniques. Stravinski, Schoenberg, Varese, Messiaen ont ouvert des voies en lien avec certaines esthétiques ( style percussif, bruitisme, exotisme , expressionnisme). Ce qui s'est passé ensuite relève de l'expérimentation et de la problématique : "que faire après la rupture radicale du principe harmonique? ". Tentatives de creation de nouveaux genres ( musiques mixtes, théâtre musical etc) de nouvelles formes ( collage, aléatoire..). Il y a un projet individualisé derrière chaque composition. La question est à présent de savoir et de comprendre pourquoi cette musique n'a pas " marché" ...et est restée simplement une curiosité à laquelle on tente encore au bout de 70 ans d'existence d'initier les gens. En réalité ses fondements philosophiques sont refutables en partie. Et elle n'est pas porteuse des valeurs universelles qui font les oeuvres d'art. C'est une parenthèse expérimentale certes utile, mais sans devenir vraiment significatif. Elle peut avoir une certaine poésie, une élégance sonore ( les jolis timbres bouleziens..) mais hélas (et surtout en France ) elle a été très moche dans son ensemble. Beaucoup de créateurs français optent à présent pour un compromis ( un peu d'harmonie, un peu de timbre, de rythmique et des effets convenus) pour ne pas faire fuir l'auditeur. Si quelques compositeurs talentueux ont réussi à faire émerger quelques partitions, dans l'ensemble cette production vaste restera en bibliothèque. En 2020 nous avons un recul sur ce qui relève du passé à présent.
Où est la "pertinence"? Il n'y a absolument aucun arguments. Uniquement un pauvre exemple et de dire "ecoutez en plus, ça vous habituera le public". Méthode Coué donc...
Des "oeuvres" comtemporaines comme celle qu'Aliette nous a fait écouter, j'en compose 10 dans la matinée.
Après bébé pleure, je pourrai faire bébé ne veut pas dormir, bébé a faim, bébé a fait popo etc...
C'est d'un ridicule. J'ai presque honte pour le "compositeur".
Les mêmes commentaires que ceux qui disaient il y a 50 ans que leur enfant peignait aussi bien que Picasso...
N'hésite pas à nous faire écouter tes compositions du coup (vraie demande, au premier degré).
Et sinon les arguments ils sont où?
the ting goes skrrrrrra
j'adore
Merci d’avoir tenté d’expliquer et illustrer en quoi c’est bel et bien « n’importe quoi » et même si il est vrai que ces termes méritent développement, il se conclura, à l’évidence factuelle, irrécusable et indubitable que c’est beaucoup moins « bien » que les courants de musique qui précède ceux inclu dans la musique dite contemporaine. Ainsi je vous renvoie vers les cours, études et recherches en psycho-acoustie, en impact psychologique et biologique de la musique, à la philosophie et tout simplement aux cours théoriques de la Musique.
En cela il serait bien de ne pas semer de clichés lors d’une « chasse aux clichés ». C’est contre-productif.
Bien à vous !
Pas convaincante cette apologie de la "musique" contemporaine.
Il faudrait d'abord définir le mot MUSIQUE...mais soit,passons!
Qu'importe malgré les clichés,cette "musique" ne ressemble à rien.
Des modernistes qui veulent se distinguer de la musique occidentale -tonale en faisant du "n'importe quoi".
D'autres compositeurs ont fait de même?Certes mais cela a donné Prokofiev,Shostakovitch qui eux on donné de l'érudition et du sentiment malgré tout.
Il n'empêche qu'ils se sont accrochés à la musique dite "occidentale" de base en fin de parcours...ceci explique cela.
De quoi tu parles ?
@@synthifou5815 Ben du titre et du commentaire lié au titre.
@@fa-la-mi-mi-re Ça j'ai bien compris, mais :
En quoi la musique contemporaine ne serait pas de la musique ?
Quels modernistes ont cherché à se distinguer ?
En quoi Prokofiev et Chostakovitch sont-ils si différents des autres ?
C'est quoi la "musique occidentale de base" ?
J'avoue ne pas très bien comprendre ce que tu cibles...
@@synthifou5815 Trop long à t'expliquer.
@@fa-la-mi-mi-re J'ai tout mon temps.
LES musiques contemporaines
La musique contemporaine, c'est pas du n'importe quoi, c'est juste moche... Mais sinon, je kiffe toujours cette émission, merci !
Tres chique, tres bien.
Il est très peu probable que cette chronique (nettement infantilisante) fasse son travail d'éducation des masses (petite masse en l'occurrence puisqu'il ne s'agit pas d'une radio de très grande audience). En réalité la chroniqueuse est totalement dépassée par son sujet et contribue par conséquent à obtenir l'inverse du but fixé par sa chronique. C 'est une chronique qui en dit plus sur l'abrutissement des masses et sur le journalisme d’anecdotes, que sur le rapport du grand public à la musique contemporaine. Autrement dit un simple remplissage du temps d'antenne sans vrai travail, sans traitement du sujet. Cette chronique est impuissante face à la difficulté et communique finalement tout autre chose : la faiblesse de la chronique elle-même et la faiblesse de la chroniqueuse (plus on fait court plus il faut être brillant au risque d'être inutile) .On devrait aussi proposer aux journalistes un stricte minimum de formation en art dramatique pour que leurs chroniques soit mieux lues et pour gommer ce ton de collégien(ne) qui n a aucun sens. Plus le ton se force a être sympathique, artificiellement, plus il en devient antipathique : un ton naturel serait plus agréable mais ça se travaille le naturel, de même la vivacité intellectuelle d'une brève chronique ;-).
Oui certainement votre commentaire a valeur auprès des initiés ! Moi ignorante des bases de toute musique ,je n'émet aucun jugement de valeur!Merci de vos precisions!Seul compte le plaisir d'ecouter une composition quel que soit le style Musique = plaisir, évasion !
Pas mal pour les bobos parigos
La musique contemporaine c'est vraiment ringard. Vivement qu'on passe à autre chose.
On ne passera jamais à autre chose. C'est le principe de ce qui est "contemporain".
« Il faut regarder les partitions, il faut écouter les compositeurs parler de leur travail, de leur démarche, et des histoires qu’ils racontent avec leur musique »
Tout le problème du siècle est là justement, on fait de l’intellectuel et non plus du sensoriel...
L'un n'exclut pas l'autre.