À défaut de pouvoir mesurer (une efficacité réel dans la vie de la personne) par enquête de satisfaction de 6m, 3 ans, 5 ans des groupes témoins sortant de practicien différents en rapport à une problématique de base et en FR par exemple (du jamais vu ?). Il n'y a guère de réponse étayé ou de débat concernant la scientificité (mise à part dire que c'est des sciences humaines) des différentes théories en psychanalyse, par exemple celles de Freud ou de Lacan ? Surtout quand on prend le premier comme valeur de référence en faisant de ces théories un dogme sans jamais prendre en compte les déclarations (lettre envoyée à sa fille) personnelles à la fin de sa vie sur la validitée réelle de sa pratique dans son ensemble... D'ailleurs cet profession ne répond pas au sermont d'Hippocrate... Quel est l'éthique officielle s'il y en a une ou plusieurs... ? Alors oui elles peuvent s'engager sur des routes d'explorations du psychisme de leur patient (qui n'est la possession réel d'un cabinet au passage )à coup "d'intuition clinique" et de carte nébuleuse appartenant à tel ou tel obédience. Mais non cela relève plus de l'experimentale et de la déclaration de foi pour un grand nombre que d'une rigueur intellectuelle (je ne parle pas ici des écoles de Palo Alto etc..). Heureusement ceux qui se sont le mieux construit depuis leur enfance ne resteront pas enfermé là-dedans mais pour les autres bis repetita...
1) La psychanalyse freudienne est une pseudoscience en ce sens que Freud ne remettait que rarement en question ses croyances du fait de la référence constante à l’Inconscient et quelques "mécanismes de défense". Ainsi, lorsque le Petit Hans semble remettre en question l’universalité du complexe d’Œdipe, Freud écrit que l’agressivité de Hans pour sa mère traduit un désir d’inceste et que l’attachement qu’il manifeste pour son père est une « formation réactionnelle » au désir de l’éliminer. Avec cette façon de raisonner, comparable à celle des religieux qui expliquent tout et n’importe quoi, la théorie de Freud, telle qu’elle est constituée dès 1900 ne change plus. Les observations qui contredisent la théorie ne la remettent plus en question. 2) La psychanalyse "une science du sujet singulier" ? S’il y a bien une discipline on l’on généralise, c’est la psychanalyse. La "profondeur" psychanalytique se réduit TOUJOURS à quelques MÊMES pulsions et complexes, absolument UNIVERSELS: des fantasmes de séductions refoulés, la libido réprimée, l’envie du pénis, l’homosexualité refoulée, les fixations orales et anales, le schéma familialiste, l’Œdipe, la Castration et, avec Lacan, le Nom-du-Père. Ainsi Abraham Kardiner écrit, dans le journal qu'il a tenu à l'époque où il faisait sa psychanalyse didactique chez Freud : "En comparant mes notes avec celles d'autres étudiants, je me suis aperçu que l'homosexualité inconsciente, tout comme le complexe d'Œdipe, faisait partie de la routine d'une analyse. […] Une fois que Freud avait repéré le complexe d'Œdipe et conduit le patient jusqu'à son homosexualité inconsciente, il ne restait pas grand-chose à faire. On débrouillait le cas du patient et on le laissait recoller les choses ensemble du mieux qu'il pouvait. Quand il n'y réussissait pas, Freud lui lançait une pointe par-ci par-là afin de l'encourager et de hâter les choses." (Mon Analyse avec Freud, éd. Belfond, pp. 92 et 125). 3) Freud est un rationaliste au mauvais sens du terme. Il raisonne à partir de quelques croyances de base pour en développer quelques autres et décoder toutes ses observations en fonction de ce qu’il appelait « les piliers de la psychanalyse ». 4) Concernant ce que raconte Délion, il faut rappeler qu’il n’y a pas « la » psychanalyse, mais de nombreuses Écoles de psychanalyse (ou d’analyses psychologiques : Adler, Jung, Stekel, Ferenczi, Reich, etc.) qui se contredisent faute de critères solides de vérification des hypothèses
Vous voulez qu'on en parle? Parce que ce n'est pas la première fois que je vous vois publier de telles diatribes au sujet de la psychanalyse, il me semble même que ça fait plusieurs années que ça vous obsède, donc si vous avez besoin d'une oreille attentive je veux bien vous accorder un peu de mon temps.
@@bertanddelapelle7853 La morale, Circé de l'humanité, a faussé - moralisé tout ce qui ressort du domaine psychologique, au point d'affirmer, non-sens effroyable, que l'amour est un sentiment « non égoïste »... II faut avoir une solide assiette, il faut se tenir bravement sur ses deux jambes pour être capable d'aimer. Les femmes ne le savent que trop : elles se moquent des hommes désintéressés, des hommes uniquement objectifs, comme de leur première chemise... Puis-je affirmer, en passant, que je connais bien les femmes ? Cela fait partie de mon patrimoine dionysiaque. Qui sait ? Peut-être suis-je le premier psychologue de l'éternel féminin. Elles m'aiment toutes, c'est une vieille histoire, excepté les catastrophées, les « émancipées », celles qui manquent d'étoffe pour faire des enfants. Je ne suis pas disposé, heureusement, à me laisser mettre en morceaux : car la femme parfaitement femme déchire toujours ce qu'elle aime... Je connais bien ces aimables Furies... Quels dangereux et rampants et infernaux petits rapaces ! Et si agréables, en même temps !... Une petite femme à la poursuite de sa vengeance bousculerait le destin lui-même ! La femme est infiniment plus méchante que l'homme, et plus intelligente aussi ; la bonté est presque chez elle une forme de dégénérescence... Chez presque toutes celles qu'on appelle de « belles âmes » il y a au fond quelque malaise physiologique, - je m'arrête pour ne pas devenir médicynique. Quand elles luttent pour conquérir des droits égaux à ceux de l'homme c'est un symptôme de maladie : nul médecin ne l'ignore. La femme vraiment femme repousse, au contraire, des pieds et des poings. toute espèce de « droits » : l'état de nature, l'incessante guerre des sexes lui assure facilement la suprématie.Ecce Homo (1888) Friedrich Nietzsche
Pourquoi ne pas répondre aux arguments que Jacques soulève (qui pour ma part me semblent assez justes et pour lesquels je suis forcé d admettre qu il a vraisemblablement raison) ?
@@kostorinabach merci pour cette précision sur la non-prétention à être scientifique. Si vous pouvez répondre à Jacques sur les deux premiers points qu il soulève pour les gens comme moi qui sont des sympathisants de la psychanalyse mais qui sont également sensibles aux discours critiques ou si vous avez des références qui y répondent précisément je suis preneur 😊
Au final, qu'est-ce que ça peut fouttre que ce soit une science ou non ? L'important, c'est que ça aide des personnes, non ? Ma conviction est que si chacun faisait une psychanalyse entre vingt et quarante ans, à raison de trois ou quatre séances par semaine, au bout de trois ou quatre générations, on aurait supprimé le crime, la guerre, la misère, etc.
Je pense que justement ce sont les personnes que ça n’aident pas qui font le reproche comme quoi c’est pas scientifique. Il me semble qu’il n’y a pas souvent de polémique sur le sujet des adultes qui consultent de leur propre volonté pour faire une analyse. Les polémiques sont plutôt sur le cas des enfants et de la façon de prendre en charge les troubles neurodéveloppementaux
@@unrealemma8724 La psychanalyse, la psychologie, la psychothérapie et la psychiatrie ne sont pas là pour résoudre les problèmes neurologiques. Pour cela, il faut s'adresser aux neurologues.
@@xavierandenmatten3287 Ben techniquement non, parce que les neurologues n’ayant pas le titre de médecin ne sont pas habilités dans la loi française à établir des diagnostics, ils n’ont le droit de faire que des bilans, des examens médicaux en quelques sortes, qu’il faut ensuite soumettre à un psychiatre pour qu’il pose le diagnostic
@@unrealemma8724 Ah, bon ! En France c'est comme ça ? 🤣😂🤣 Et les neurochirurgiens, ils doivent aussi se référer à un psychiatre ? Ah, la mauvaise foi !
@@xavierandenmatten3287 Ben peut être que le système médical français est de mauvaise foi mais en tout cas moi je suis de bonne foi quand je dis que pour un diagnostic d’autisme, de TDAH, ou autre dans les troubles neurodéveloppementaux en France il faut passer par un psychiatre
Ils sont comme les voyantes ou astrologues !
Bah non
bah si ... @@abonentendeur3596
@@abonentendeur3596 Bah si.
Merci beaucoup pour le partage.
Très intéressant ! ;)
Ils sont surtout responsables des tarifs élevés qu'ils pratiquent ! Regardez le prix d'une séance avec un psychanalyste !
Ceci est un cliché
please upload english subtitles as it would be good for more people to have access to these interviews.
très intéressant!
Le nom du premier intervenant ?
C'est Patrick Landman
À défaut de pouvoir mesurer (une efficacité réel dans la vie de la personne) par enquête de satisfaction de 6m, 3 ans, 5 ans des groupes témoins sortant de practicien différents en rapport à une problématique de base et en FR par exemple (du jamais vu ?). Il n'y a guère de réponse étayé ou de débat concernant la scientificité (mise à part dire que c'est des sciences humaines) des différentes théories en psychanalyse, par exemple celles de Freud ou de Lacan ? Surtout quand on prend le premier comme valeur de référence en faisant de ces théories un dogme sans jamais prendre en compte les déclarations (lettre envoyée à sa fille) personnelles à la fin de sa vie sur la validitée réelle de sa pratique dans son ensemble... D'ailleurs cet profession ne répond pas au sermont d'Hippocrate... Quel est l'éthique officielle s'il y en a une ou plusieurs... ? Alors oui elles peuvent s'engager sur des routes d'explorations du psychisme de leur patient (qui n'est la possession réel d'un cabinet au passage )à coup "d'intuition clinique" et de carte nébuleuse appartenant à tel ou tel obédience. Mais non cela relève plus de l'experimentale et de la déclaration de foi pour un grand nombre que d'une rigueur intellectuelle (je ne parle pas ici des écoles de Palo Alto etc..). Heureusement ceux qui se sont le mieux construit depuis leur enfance ne resteront pas enfermé là-dedans mais pour les autres bis repetita...
1) La psychanalyse freudienne est une pseudoscience en ce sens que Freud ne remettait que rarement en question ses croyances du fait de la référence constante à l’Inconscient et quelques "mécanismes de défense". Ainsi, lorsque le Petit Hans semble remettre en question l’universalité du complexe d’Œdipe, Freud écrit que l’agressivité de Hans pour sa mère traduit un désir d’inceste et que l’attachement qu’il manifeste pour son père est une « formation réactionnelle » au désir de l’éliminer. Avec cette façon de raisonner, comparable à celle des religieux qui expliquent tout et n’importe quoi, la théorie de Freud, telle qu’elle est constituée dès 1900 ne change plus. Les observations qui contredisent la théorie ne la remettent plus en question.
2) La psychanalyse "une science du sujet singulier" ? S’il y a bien une discipline on l’on généralise, c’est la psychanalyse. La "profondeur" psychanalytique se réduit TOUJOURS à quelques MÊMES pulsions et complexes, absolument UNIVERSELS: des fantasmes de séductions refoulés, la libido réprimée, l’envie du pénis, l’homosexualité refoulée, les fixations orales et anales, le schéma familialiste, l’Œdipe, la Castration et, avec Lacan, le Nom-du-Père.
Ainsi Abraham Kardiner écrit, dans le journal qu'il a tenu à l'époque où il faisait sa psychanalyse didactique chez Freud : "En comparant mes notes avec celles d'autres étudiants, je me suis aperçu que l'homosexualité inconsciente, tout comme le complexe d'Œdipe, faisait partie de la routine d'une analyse. […] Une fois que Freud avait repéré le complexe d'Œdipe et conduit le patient jusqu'à son homosexualité inconsciente, il ne restait pas grand-chose à faire. On débrouillait le cas du patient et on le laissait recoller les choses ensemble du mieux qu'il pouvait. Quand il n'y réussissait pas, Freud lui lançait une pointe par-ci par-là afin de l'encourager et de hâter les choses." (Mon Analyse avec Freud, éd. Belfond, pp. 92 et 125).
3) Freud est un rationaliste au mauvais sens du terme. Il raisonne à partir de quelques croyances de base pour en développer quelques autres et décoder toutes ses observations en fonction de ce qu’il appelait « les piliers de la psychanalyse ».
4) Concernant ce que raconte Délion, il faut rappeler qu’il n’y a pas « la » psychanalyse, mais de nombreuses Écoles de psychanalyse (ou d’analyses psychologiques : Adler, Jung, Stekel, Ferenczi, Reich, etc.) qui se contredisent faute de critères solides de vérification des hypothèses
Vous voulez qu'on en parle? Parce que ce n'est pas la première fois que je vous vois publier de telles diatribes au sujet de la psychanalyse, il me semble même que ça fait plusieurs années que ça vous obsède, donc si vous avez besoin d'une oreille attentive je veux bien vous accorder un peu de mon temps.
@@bertanddelapelle7853 La morale, Circé de l'humanité, a faussé - moralisé tout ce qui ressort du domaine psychologique, au point d'affirmer, non-sens effroyable, que l'amour est un sentiment « non égoïste »... II faut avoir une solide assiette, il faut se tenir bravement sur ses deux jambes pour être capable d'aimer. Les femmes ne le savent que trop : elles se moquent des hommes désintéressés, des hommes uniquement objectifs, comme de leur première chemise... Puis-je affirmer, en passant, que je connais bien les femmes ? Cela fait partie de mon patrimoine dionysiaque. Qui sait ? Peut-être suis-je le premier psychologue de l'éternel féminin. Elles m'aiment toutes, c'est une vieille histoire,
excepté les catastrophées, les « émancipées », celles qui manquent d'étoffe pour faire des
enfants. Je ne suis pas disposé, heureusement, à me laisser mettre en morceaux : car la femme
parfaitement femme déchire toujours ce qu'elle aime... Je connais bien ces aimables Furies...
Quels dangereux et rampants et infernaux petits rapaces ! Et si agréables, en même temps !...
Une petite femme à la poursuite de sa vengeance bousculerait le destin lui-même ! La femme
est infiniment plus méchante que l'homme, et plus intelligente aussi ; la bonté est presque
chez elle une forme de dégénérescence... Chez presque toutes celles qu'on appelle de « belles
âmes » il y a au fond quelque malaise physiologique, - je m'arrête pour ne pas devenir
médicynique. Quand elles luttent pour conquérir des droits égaux à ceux de l'homme c'est un
symptôme de maladie : nul médecin ne l'ignore. La femme vraiment femme repousse, au
contraire, des pieds et des poings. toute espèce de « droits » : l'état de nature, l'incessante
guerre des sexes lui assure facilement la suprématie.Ecce Homo (1888) Friedrich Nietzsche
Pourquoi ne pas répondre aux arguments que Jacques soulève (qui pour ma part me semblent assez justes et pour lesquels je suis forcé d admettre qu il a vraisemblablement raison) ?
@@kostorinabach merci pour cette précision sur la non-prétention à être scientifique. Si vous pouvez répondre à Jacques sur les deux premiers points qu il soulève pour les gens comme moi qui sont des sympathisants de la psychanalyse mais qui sont également sensibles aux discours critiques ou si vous avez des références qui y répondent précisément je suis preneur 😊
@@kostorinabach merci à vous pour l échange et votre réponse
Lire Nietzsche et la tu verra de quoi on parle.......
Et le nom de la femme ? Psychanalyste ou uniquement psychologue ?
C'est Adèle Assous, elle est maître de conférence à l'université de Paris et psychologue clinicienne
Au final, qu'est-ce que ça peut fouttre que ce soit une science ou non ? L'important, c'est que ça aide des personnes, non ? Ma conviction est que si chacun faisait une psychanalyse entre vingt et quarante ans, à raison de trois ou quatre séances par semaine, au bout de trois ou quatre générations, on aurait supprimé le crime, la guerre, la misère, etc.
Je pense que justement ce sont les personnes que ça n’aident pas qui font le reproche comme quoi c’est pas scientifique. Il me semble qu’il n’y a pas souvent de polémique sur le sujet des adultes qui consultent de leur propre volonté pour faire une analyse. Les polémiques sont plutôt sur le cas des enfants et de la façon de prendre en charge les troubles neurodéveloppementaux
@@unrealemma8724 La psychanalyse, la psychologie, la psychothérapie et la psychiatrie ne sont pas là pour résoudre les problèmes neurologiques. Pour cela, il faut s'adresser aux neurologues.
@@xavierandenmatten3287 Ben techniquement non, parce que les neurologues n’ayant pas le titre de médecin ne sont pas habilités dans la loi française à établir des diagnostics, ils n’ont le droit de faire que des bilans, des examens médicaux en quelques sortes, qu’il faut ensuite soumettre à un psychiatre pour qu’il pose le diagnostic
@@unrealemma8724 Ah, bon ! En France c'est comme ça ? 🤣😂🤣 Et les neurochirurgiens, ils doivent aussi se référer à un psychiatre ? Ah, la mauvaise foi !
@@xavierandenmatten3287 Ben peut être que le système médical français est de mauvaise foi mais en tout cas moi je suis de bonne foi quand je dis que pour un diagnostic d’autisme, de TDAH, ou autre dans les troubles neurodéveloppementaux en France il faut passer par un psychiatre