Pour être allé sur Houat quelques fois, j’en garde un excellent souvenir, une plage déserte et magnifique, une atmosphère particulière et une lumière incroyable. J’ai quand même remarqué entre mes deux séjours distants d’une dizaine d’années que pas mal de maisons s’étaient construites.
Merci l'INA ! Très émue par ce reportage. Houat, c'est mon paradis, de mon enfance et de ma jeunesse : à partir de 1964, en camping sauvage, en famille, sur la grande plage, deux mois d'été où chaque instant était un pur bonheur... Heureuse de revoir ces visages qui me sont familiers, sauf le recteur, un vieux machin réactionnaire. Nous étions peu nombreux, nous les estivants, conscients de notre immense privilège et très respectueux tant à l'égard de la nature que des autochtones. Nous faisions tout à l'eau de mer, y compris la toilette, sauf quelques bouteilles d'eau recueillies à la fontaine en bas des marches pour la cuisine et l'eau, quand on doit la porter, et pas que, on est économe ! On savait que l'eau à Houat était un bien précieux. Tout Houat était précieux. J'ai beaucoup voyagé mais c'est mon Houat que je préfère !
C'est drôle@@francoisec2185 , mais j'aurais pu écrire presque le même commentaire, mais en changeant un peu la situation des lieux, puisque c'est sur l'île d'Hoedic que j'ai connu la même expérience que vous... 😉
@@Jolly_Roger_the_frenchie C'est vrai, c'est juste ! je me souviens qu'il y avait un peu deux camps : les inconditionnels de Houat d'un côté et de l'autre ceux qui, pour rien au monde, n'auraient échangé leur petit canard contre le plus grand... Franchement Houat est autrement plus belle que Hoëdic (vous allez hurler !) mais je pense rétrospectivement que Hoëdic était beaucoup plus sympa comme atmosphère et relation avec la population. On était une telle tribu familiale et comme on revenait chaque été, on avait fini par tisser des liens mais ça n'a pas été facile. Nous n'étions pas les bienvenus et la personnalité épouvantable du recteur y était pour beaucoup. Sympa votre commentaire, ça fait plaisir !
Chère@@francoisec2185 (moi c'est Philippe et je suis âgé de 68 ans) , votre commentaire me touche particulièrement, vu qu'à l'époque nous (mes parents et moi) étions particulièrement attachés à notre plus "petit rocher", vu qu'au fil du temps, nous avions nous aussi tissé des liens avec les insulaires. Figurez-vous que mon père étant pêcheur, il lui arrivait de partir en mer avec des pêcheurs locaux (invité à la pêche à "la traîne") dont la famille, d'années en années, gardait nos modestes affaires de camping. Au début , nous avions l'énorme privilège de camper sur l'une des plus belles pointes de l'île, totalement éloignés du village et évidemment du point d'eau principal, où trônait une antique pompe à main, qu'il nous allait joyeusement actionner afin de remplir nos deux "vaches à eau". Bref, j'ai eu le privilège de connaître une expérience inoubliable, qui m'a ensuite énormément servi pour mes années de jeunes adultes. Aujourd'hui encore, je conserve cette approche particulière à la nature et suis devenu un écologiste aussi convaincu que combatif, puisque responsable, comme président, d'un club de cyclistes du quotidien. Comme quoi, une éducation un peu "à la dure" , permet de forger des choses qui perdurent longtemps... 😉 Pour en revenir à Houate, il est vrai qu'elle m'apparaissait comme immense par rapport à Höedic, vu qu'à l'époque elle possédait un port, alors que de notre côté, nous n'avions qu'une modeste jetée sur notre petit caillou. Précision importante : je vous parle du temps, où il y avait une rotation de bateau tous les trois jours et où le port de plaisance n'était qu'un projet. Par la suite, j'ai eu l'occasion de revenir... Je ne vous cache pas quelle fut ma tristesse de constater la destruction occasionnée par le sur-tourisme... 😢
@@alf3811 Il ne fait que se plaindre des estivants, alors que ce sont bien les Houatais (certains au moins) qui les font venir en ouvrant un camping ou en vendant leur terre a un entrepreneur. Le surtourisme a toujours ses racines dans la population locale.
juste à côté Hoëdic, encore mieux, avis tout à fait personnel et subjectif. 2024 tourisme à balle sur les 2 îkles, mais hors saison ça reste assez authentique, là-bas, petit paradis !
Aujourd'hui la France est devenue, tel un pays du tiers monde, un pays qui vit grâce aux touristes. il faut donc accepter que les touristes consomment l'eau et jettent leurs détritus le long des routes... Merci à ceux qui ont participés à ce déclin...
Et de quels touristes parlez-vous , Américains , asiatiques et européens venus avec leurs devises ou les permanents qui viennent avec leurs coutûmes retrogrades , s'installant sans y être invités car la soupe est bonne et régulièrement servie par des imbéciles de Francais ? Oui , ces gens là nous précipitent vers le tiers monde , il suffit pour ça de voir l'état de nos rues dans nos villes respectives
Bouleversé ! Le thème de la plainte n’existait pas à l”époque dans ces petites campagnes ! Les silencieux ! Aujourd'hui, un "Petit" réclame un salaire de notable ! Et il estime que la société lui doit ! Le monde a changé ! L’humilité tiré de ce reportage, est pour ces 2 mondes ! 😢
l'Europe a dessiné les économies. L'industrie à l'Allemagne. L'agriculture à la Pologne. Le tourisme à la France l'Espagne et l'Italie. Les finances au Benelux... etc
Pour être allé sur Houat quelques fois, j’en garde un excellent souvenir, une plage déserte et magnifique, une atmosphère particulière et une lumière incroyable. J’ai quand même remarqué entre mes deux séjours distants d’une dizaine d’années que pas mal de maisons s’étaient construites.
Ce genre de reportage est super merci beaucoup. Tellement bien de voir la vie d'avant 😱😁❤️
Merci l'INA ! Très émue par ce reportage. Houat, c'est mon paradis, de mon enfance et de ma jeunesse : à partir de 1964, en camping sauvage, en famille, sur la grande plage, deux mois d'été où chaque instant était un pur bonheur... Heureuse de revoir ces visages qui me sont familiers, sauf le recteur, un vieux machin réactionnaire. Nous étions peu nombreux, nous les estivants, conscients de notre immense privilège et très respectueux tant à l'égard de la nature que des autochtones. Nous faisions tout à l'eau de mer, y compris la toilette, sauf quelques bouteilles d'eau recueillies à la fontaine en bas des marches pour la cuisine et l'eau, quand on doit la porter, et pas que, on est économe ! On savait que l'eau à Houat était un bien précieux. Tout Houat était précieux. J'ai beaucoup voyagé mais c'est mon Houat que je préfère !
C'est drôle@@francoisec2185 , mais j'aurais pu écrire presque le même commentaire, mais en changeant un peu la situation des lieux, puisque c'est sur l'île d'Hoedic que j'ai connu la même expérience que vous... 😉
@@Jolly_Roger_the_frenchie C'est vrai, c'est juste ! je me souviens qu'il y avait un peu deux camps : les inconditionnels de Houat d'un côté et de l'autre ceux qui, pour rien au monde, n'auraient échangé leur petit canard contre le plus grand... Franchement Houat est autrement plus belle que Hoëdic (vous allez hurler !) mais je pense rétrospectivement que Hoëdic était beaucoup plus sympa comme atmosphère et relation avec la population. On était une telle tribu familiale et comme on revenait chaque été, on avait fini par tisser des liens mais ça n'a pas été facile. Nous n'étions pas les bienvenus et la personnalité épouvantable du recteur y était pour beaucoup. Sympa votre commentaire, ça fait plaisir !
Bonjour vous savez pourquoi on appelle l' ile (Houat) ?
Chère@@francoisec2185 (moi c'est Philippe et je suis âgé de 68 ans) , votre commentaire me touche particulièrement, vu qu'à l'époque nous (mes parents et moi) étions particulièrement attachés à notre plus "petit rocher", vu qu'au fil du temps, nous avions nous aussi tissé des liens avec les insulaires. Figurez-vous que mon père étant pêcheur, il lui arrivait de partir en mer avec des pêcheurs locaux (invité à la pêche à "la traîne") dont la famille, d'années en années, gardait nos modestes affaires de camping.
Au début , nous avions l'énorme privilège de camper sur l'une des plus belles pointes de l'île, totalement éloignés du village et évidemment du point d'eau principal, où trônait une antique pompe à main, qu'il nous allait joyeusement actionner afin de remplir nos deux "vaches à eau".
Bref, j'ai eu le privilège de connaître une expérience inoubliable, qui m'a ensuite énormément servi pour mes années de jeunes adultes.
Aujourd'hui encore, je conserve cette approche particulière à la nature et suis devenu un écologiste aussi convaincu que combatif, puisque responsable, comme président, d'un club de cyclistes du quotidien.
Comme quoi, une éducation un peu "à la dure" , permet de forger des choses qui perdurent longtemps... 😉
Pour en revenir à Houate, il est vrai qu'elle m'apparaissait comme immense par rapport à Höedic, vu qu'à l'époque elle possédait un port, alors que de notre côté, nous n'avions qu'une modeste jetée sur notre petit caillou.
Précision importante : je vous parle du temps, où il y avait une rotation de bateau tous les trois jours et où le port de plaisance n'était qu'un projet.
Par la suite, j'ai eu l'occasion de revenir...
Je ne vous cache pas quelle fut ma tristesse de constater la destruction occasionnée par le sur-tourisme... 😢
J'ai bivouake sur la plage en 70. Trop sympa cette île. ❤❤
60ans avant l heure ce brave recteur résume la situation actuelle pour beaucoup de région.En 2024 l eau est tjrs un vrai problème 🥲
L'eau est un problème depuis que l'Homme est Homme et sera un problème jusqu'à ce que l'Homme ne soit plus Homme.
Pas d'électricité à Houat... C'est un comble ! Merci l'INA
02:15 Quel numéro il fait, celui-là ! Néanmoins, le problème du manque d'eau, du surtourisme, et de la dépossession commençait donc déjà se poser.
@@laurence278 ben, c'est justement ça, son numéro
@@alf3811 Il ne fait que se plaindre des estivants, alors que ce sont bien les Houatais (certains au moins) qui les font venir en ouvrant un camping ou en vendant leur terre a un entrepreneur. Le surtourisme a toujours ses racines dans la population locale.
juste à côté Hoëdic, encore mieux, avis tout à fait personnel et subjectif. 2024 tourisme à balle sur les 2 îkles, mais hors saison ça reste assez authentique, là-bas, petit paradis !
L'interview d'Anne-Marie : quelle tristesse dans ses yeux ...
Résilience
Et malheureusement, il ne reste plus beaucoup de vrai houtais maintenant, c'est devenu une île de résidence secondaire....
😢😢😢
Houtais ou houatais ?
Aujourd'hui la France est devenue, tel un pays du tiers monde, un pays qui vit grâce aux touristes. il faut donc accepter que les touristes consomment l'eau et jettent leurs détritus le long des routes... Merci à ceux qui ont participés à ce déclin...
Et de quels touristes parlez-vous , Américains , asiatiques et européens venus avec leurs devises ou les permanents qui viennent avec leurs coutûmes retrogrades , s'installant sans y être invités car la soupe est bonne et régulièrement servie par des imbéciles de Francais ?
Oui , ces gens là nous précipitent vers le tiers monde , il suffit pour ça de voir l'état de nos rues dans nos villes respectives
La France d'avant... triste de la voir maintenant
Ma France éternelle
J aurait aimé vivre a cette epoque plutôt qu'à la notre ... Aujourd'hui cest plus de ... Plus plus... A outrance . 😢
Bouleversé ! Le thème de la plainte n’existait pas à l”époque dans ces petites campagnes ! Les silencieux ! Aujourd'hui, un "Petit" réclame un salaire de notable ! Et il estime que la société lui doit ! Le monde a changé ! L’humilité tiré de ce reportage, est pour ces 2 mondes ! 😢
l'Europe a dessiné les économies.
L'industrie à l'Allemagne.
L'agriculture à la Pologne.
Le tourisme à la France l'Espagne et l'Italie.
Les finances au Benelux... etc
Le curé aime à maintenir ses ouailles dans le passé.
Eh oui, le tourisme de masse déjà....
C'est un secret un trésor 44 breizh