Merci Monsieur KuhlauDilfeng5 de votre partage. Les opérettes d'Offenbach sont toujours bien intéressantes à écouter. Entre autres raisons, à cause de l'originalité inouïe de sa musique. Personne sauf lui n'écrivait ce genre de mélodies à l'époque. Voyez ici par exemple l'usage des onomatopées. Il y a déjà le levain du Duo de la Mouche d'Orphée aux Enfers. De même l'imitation de la sonnerie du clairon annonce-t-elle déjà le merveilleux passage de La Grande Duchesse de Gérolstein, la Chanson du Régiment : Ah! C'est le fameux régiment de la Grande Duchesse..! Au sujet de la direction orchestrale du célèbre maître Marcel Couraud, qui a été directeur attitré de l'Orchestre de Stuttgart je crois (?) auriez-vous par hasard la version qu'il enregistra sans doute à la même époque du charmant opéra-comique Ma Tante Aurore de François-Adrien Boïeldieu? La présente version de Ba-ta-clan présente un rôle qui était très en vogue à l'époque, celui du Meneur de Jeu ou Narrateur, qui créait l'atmosphère et la progression dramatique au moyen de certains commentaires, étant donnée l'absence de mise-en-scène. Ce personnage existait de même dans les enregistrements faits en Autriche et en Allemagne, l'Erzähler, ou Erzählerin lorsqu'il s'agissait d'une comédienne. Et aussi parce que l'usage en était à l'époque d'enregistrer uniquement les passages musicaux, non pas les dialogues parlés. C'était une mode "anti-opéra-comique", ce genre musical ayant été pourtant en vigueur durant la première moitié du XIX siècle. Dans les années '60 peut-être cette abstention de dialogues parlés dans les enregistrements d'opéras-comiques prennait-elle sa source dans un égard vis à vis de la qualité de la pièce, à partir de la supposition d'un présompt méfait ou préjudice que lesdits dialogues pouvaient apporter à la valeur de la partition. Au fur et à mesure que je vous écris j'écoute la merveilleuse musique d'Offenbach et je remarque encore une fois la qualité de la musique, la maîtrise avec laquelle Offenbach épanchait la fraîcheur de ses délicieuses mélodies au cours de ses créations. D'ailleurs c'est la résolution des mélodies, les contrepoints et la liberté harmonique des ensembles qui marquent la qualité de la partition. Le soprano d'Huguette Boulangeot était excellent : clarté du timbre et remarquable musicalité ne craignant pas les aïgus. Encore merci.
I saw a college production of Ba Ta Clan way back in 1975 or '76, after which, I copied a recording of it to an 8-track tape. Needless to say, even if I had the old 8-track, I'd have no way of playing it now. Surprisingly, after 44 years, I remember the music when I now hear it.
It is better to see a live performance of this operetta where one can see the text of the songs sung in French in yellow and the dialogue in the same fashion.
Merci Monsieur KuhlauDilfeng5 de votre partage. Les opérettes d'Offenbach sont toujours bien intéressantes à écouter. Entre autres raisons, à cause de l'originalité inouïe de sa musique. Personne sauf lui n'écrivait ce genre de mélodies à l'époque. Voyez ici par exemple l'usage des onomatopées. Il y a déjà le levain du Duo de la Mouche d'Orphée aux Enfers. De même l'imitation de la sonnerie du clairon annonce-t-elle déjà le merveilleux passage de La Grande Duchesse de Gérolstein, la Chanson du Régiment : Ah! C'est le fameux régiment de la Grande Duchesse..! Au sujet de la direction orchestrale du célèbre maître Marcel Couraud, qui a été directeur attitré de l'Orchestre de Stuttgart je crois (?) auriez-vous par hasard la version qu'il enregistra sans doute à la même époque du charmant opéra-comique Ma Tante Aurore de François-Adrien Boïeldieu? La présente version de Ba-ta-clan présente un rôle qui était très en vogue à l'époque, celui du Meneur de Jeu ou Narrateur, qui créait l'atmosphère et la progression dramatique au moyen de certains commentaires, étant donnée l'absence de mise-en-scène. Ce personnage existait de même dans les enregistrements faits en Autriche et en Allemagne, l'Erzähler, ou Erzählerin lorsqu'il s'agissait d'une comédienne. Et aussi parce que l'usage en était à l'époque d'enregistrer uniquement les passages musicaux, non pas les dialogues parlés. C'était une mode "anti-opéra-comique", ce genre musical ayant été pourtant en vigueur durant la première moitié du XIX siècle. Dans les années '60 peut-être cette abstention de dialogues parlés dans les enregistrements d'opéras-comiques prennait-elle sa source dans un égard vis à vis de la qualité de la pièce, à partir de la supposition d'un présompt méfait ou préjudice que lesdits dialogues pouvaient apporter à la valeur de la partition. Au fur et à mesure que je vous écris j'écoute la merveilleuse musique d'Offenbach et je remarque encore une fois la qualité de la musique, la maîtrise avec laquelle Offenbach épanchait la fraîcheur de ses délicieuses mélodies au cours de ses créations. D'ailleurs c'est la résolution des mélodies, les contrepoints et la liberté harmonique des ensembles qui marquent la qualité de la partition. Le soprano d'Huguette Boulangeot était excellent : clarté du timbre et remarquable musicalité ne craignant pas les aïgus. Encore merci.
Wonderful! Thank you for the upload!
MERCI! MERCI! MERCI!!!
I saw a college production of Ba Ta Clan way back in 1975 or '76, after which, I copied a recording of it to an 8-track tape. Needless to say, even if I had the old 8-track, I'd have no way of playing it now. Surprisingly, after 44 years, I remember the music when I now hear it.
Thanks a lot ! Text very funny ! Wonderful recording !
Beautiful Offenbach.
formidable
Fantastic! Thank you for the upload!
just watched a production of this Opera, i loved the Italian parody and the quote of Meyerbeer Les Huguenots(my heart went racing in that part)
O mestre Offenbach mais atual que nunca.
... molto, ma molto carina!
Sublimissime
So Zany And Super Silly 🤡 😂🤡
I LOVE Offenbach!
Non famous masterpiece
22:00 casta diva
2:17
36:30
Vraiment un peu ennuyeux
J'aime Offenbach mais dans ce cas un peu déçue
It is better to see a live performance of this operetta where one can see the text of the songs sung in French in yellow and the dialogue in the same fashion.