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Il n'y a pas que la disparition des médecins qui est inquiétante, Le Monde. Dans ces zones, il n'y a pas de services publiques, non plus. Et pareil pour les forces de police (d'où une montée des cambriolages). En gros, la macronie déconstruit le pays "à l'américaine".. ce qui est normal puisqu'après Sarkozy, Macron est le président le plus américanisé qu'on ait jamais eu !
@@goofygrandlouis6296 En 2022, j'ai remarqué que les militants macronistes étaient des retraités à l'instar de 2017. Je les voyais distribuer les prospectus Macron. Et le vieux dont je suis, je n'ai plus de médecin "RÉFÉRENT'', celui qui donne accès au remboursement à 65%. Donc je me farcis 20 km pour consulter, et j'ai de la chance car ce médecin respecte ses heures de rdv, contrairement aux jeunes médecins qui ont pris l'habitude, depuis leurs études à l'hôpital, de faire poireauter leurs clients 30 à 60 mn. Et pour toute réponse à leurs retards: ''Si vous n'êtes pas content, alors voir ailleurs!.'' Effectivement depuis une dizaine d'années la Loi leur donne l'opportunité de sélectionner leur clientèle. Et vu la pénurie, ces braves gens jouent dans le velours. Les vieux qui ont élu Macron, qui a aggravé les choses, n'ont que ce qu'ils méritent et tant pis pour les autres.
@@marcellepage8814 C'est triste. Ils devraient se soucier de la France qu'ils vont laisser à leurs petits-enfants, au lieu de la "déconstruire". En plus quand on regarde la société américaine d'un peu plus près, il n'y a rien à envier : beaucoup d'inégalités, beaucoup de violences sectaires & communautaires, l'obésité, la sur-consommation & le paraître.. bref.
Je suis étudiante en médecine (6e année) et il y a quelque chose dont on ne parle jamais. Comme le dit très bien la vidéo, le nombre de médecins en cours de formation a considérablement augmenté depuis quelques années. Nous sommes donc plus nombreux par promotion et plus nombreux aussi dans nos stages hospitaliers. Dans certains stages c'est même parfois excessif ! La capacité de formation des facultés et des terrains de stage peinent parfois à suivre. La vidéo nous explique très bien que les médecins ont tendance à s'installer dans les zones où ils ont grandi et fait leur scolarité. Alors pourquoi ne pas créer des facs "rurales", avec des stages en centre hospitalier "de périphérie" (pas forcément des CHU quoi) ou plus de stage en libéral ? - Premier avantage de cette option : les étudiants qui font leur fac dans ces zones auront donc tendance à s'y installer car ils auront leur réseau là bas. - 2e avantage : on sous-estime que certaines personnes renoncent aux études de médecine car leurs parents n'ont pas toujours les moyens de leur payer un loyer dans une ville plus ou moins loin de chez eux. En créant plus de facs, on leur permet des études plus à proximité ! Vous allez me dire "créer une fac oui, mais il faut des profs et du personnel administratif". C'est une vraie question, mais à mon humble avis, les étudiants en médecine de manière générale ne sont pas les plus assidus en amphithéâtre avec l'essor de la visioconférence et des replays ainsi que des supports papiers ou électroniques. Les cours pourraient être dispensés en visio de manière partagée entre ces petites facs et d'autres plus grandes, idem pour les supports de cours. D'ailleurs ça se fait déjà dans certaines universités d'outre-mer pour l'organisation de la première année. C'est une idée à mettre sur la table de discussion selon moi, je pense qu'elle a sans doute des avantages et des inconvénients. Et pour la répartition globale des médecins, je pense que c'est un problème sans fin, il manque des médecins partout et pour l'instant c'est comme ça, heureusement on sait qu'on tend vers une amélioration. En Ile-de-France c'est vrai qu'il y a une grande concentration de médecins mais ça n'empêche pas que ça reste très difficile d'obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste en moins de 2 semaines alors que quand on est malade on en a besoin tout de suite. Il y a beaucoup de spécialistes aussi, essentiellement du fait du grand nombre de centres hospitaliers sur la région, mais les délais d'attente restent quand même parfois assez long. C'est sûr que c'est moins pire que long + loin, mais ça ne veut pas dire que c'est tout rose non plus. Enfin n'oublions pas que les médecins sont quand même des humains et que la plupart travaillent déjà beaucoup, qu'ils ont des conjoints et des enfants pour la plupart et qu'on ne peut pas les bouger comme des pions. N'oublions pas non plus que les études de médecine sont longues et éreintantes et que contrairement à ce qu'on entend souvent, les étudiants ne sont pas redevables à l'état pour avoir payé leurs études (ces études coûtent le même prix que n'importe quelles études à l'université en ajoutant en plus qu'il faut se payer les bouquins et les loyers pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir les parents à côté), qu'à côté nous sommes payés une misère pour travailler beaucoup dans un milieu stressant, ce qui explique aussi pourquoi tout jeune médecin à 30 ans ne rêve que de s'installer ENFIN tranquillement pour débuter une vie à peu près normale. Et si on a choisi de faire ce métier c'est aussi pour vous (si un lycéen passe ici et se dit que médecine c'est un bon plan pour faire de l'argent, fuis ! va faire autre chose de moins long et moins éprouvant physiquement et moralement)
Etudiante en médecine en 5ème année, je suis d'accord à 100%. N'oublions pas qu'il faut parfois plusieurs mois (de 3 à 6 mois) pour consulter un spécialiste à Paris, si les prochains médecins à s'installer devaient le faire dans des déserts médicaux, cela allongerait encore les délais avant d'obtenir une consultation.
Pour avoir un cousin dans la finance, il gagne certes bien sa vie mais pour des horaires encore plus importants que les médecins (son ami est radiologue dans le privé et ne bosse que 40h par semaine pour un très gros salaire). Certes les études de médecine sont longues et éprouvantes mais à la fin les étudiants (y compris moi) font parti du top 1%. Ce sont les meilleurs études pour gravir l'échelle sociale!
@@cib1039 je m'excuse si j'ai été indélicate, il ne faut pas comparer les métiers c'est vrai (surtout que je reconnais que je connais rien au milieu de la finance), c'était juste un argument pourri et inadapté pour répondre à tous ceux qui me disent "on s'en fout que tu douilles pendant ta vie et tes études, tu seras bien payée, donc tu peux au moins par compensation travailler encore plus ou aller t'installer là où personne ne veut aller" (oui je l'ai déjà entendu). Il y a des gens en médecine qui aiment l'argent c'est vrai, mais bon clairement je reste persuadée qu'il y a des moyens plus simples de faire du fric
@@msg7451 Tu n'as pas à t'excuser! Je suis moi même dans le milieu médical (2e année de medecine) et tu as raison pour les études. En revanche pour avoir un panel assez large de connaissances diverses et variées, certes la médecine n'est pas (et de loin) la voie la plus facile pour se faire de l'argent mais une fois les études terminées et si tu choisis une spe top 10 salaire (à condition bien sûr qu'elle te plaise!) la qualité de vie est inégalable (pour le commun des mortels, je ne compte pas les "fils à papa" politiciens etc). Et c'st pour cette raison qu'il faut se battre et lutter pour nos avantages sinon la balance bénéfice risque sera telle que plus personne ne voudra faire une profession de santé.
Vidéo très intéressante ! Merci ! Il manque une information : actuellement, dans les zones les plus dense en médecins, le nombre de médecins est-il suffisant ? Si ce n'est pas le cas (et, à l'usage, on se rend compte que ce n'est pas le cas lorsque l'on doit attendre 3 ou 4 mois pour un rdv chez un spécialiste), alors obliger les médecins à s'installer en milieu rural ne fera que déplacer le problème : il manquera des médecins dans les métropoles. Il serait également judicieux d'évoquer les conditions de travail des étudiants médecins à qui on voudrait imposer une delocalisation de leur dernière année dans un milieu rural loin de chez eux, loin de là où ils ont commencé à construire leur vie. Qui plus est, il s'agirait d'une année supplémentaire..? 11 ans d'exploitation ne sont-ils pas déjà suffisants ? Mal payés, en manque de sommeil, repos de garde non respectés... les internes, médecins qui nous prennent prennent charge à l'hôpital, sont épuisés. Après 11 ans d'études (selon les spécialités) les étudiants en médecine sortent à minimum 29 ans du statut "étudiant" (Ils n'ont d'étudiant que le salaire. Les responsabilités et les horaires, eux, sont bien ceux d'un médecin diplômé). Il est normal que les médecins puissent s'installer où ils veulent pour construire leur VIE. Ils sacrifient déjà beaucoup pour leur travail. Pourquoi encore vouloir leur imposer un lieu ? Commençons par mieux les rémunérer pour mieux reconnaître leur investissement et leur niveau de responsabilité, commençons par respecter le droit du travail au sein des hôpitaux (temps de sommeil, repos de garde...).
3 ou 4 mois pour voir un spécialiste . dans notre région qui n'est pas un désert médical . c'est très courent d'avoir des délais de 7 a 8 mois pour un RDV ! mon dentiste me donnais 1 RDV tout les 6 mois et la viens de partir en retraite . j'ai une très bonne mutuel . et les moyen de me soigner . mais je ne peux pas me soigner correctement . alors je ne vois pas le problème si il sont insisté financièrement . mon ancien généraliste qui es parti en retraite 8 ans après l'age légale pour trouver un remplacent donnait sont cabinait . La commune proposais tout un tat d'exonération plus grosse prime a l'installation . résultat 1 médecin de moins . et le nouveau médecin que je vois enchaine 40 rdv par jour 6 j par semaine
En effet il faut regarder à plus petite échelle sur les territoires. Le site Rézone de l’Ameli en utilisant l’option Territoire de Vie Santé vous donnera un meilleur aperçu de votre situation.
Mais si toutes les activités médicales subissent une réglementation de répartition, pourquoi pas les médecins ? Surtout vu toutes les urgences dont dépend cette profession... En tant que mesure passagère je trouve que ça a du sens
Concernant la liberté d'installation la vidéo la présente comme étant totalement au bon vouloir des médecins, sauf que ce qui n'est pas précisé c'est que les étudiants en médecine passent un 2e concours en 6e année qui décide de la région où ils seront affectés pour leur internat selon leur classement et les besoins définies par les ARS. Déjà durant cet internat ils pallieront souvent les manque de personnel médical à moindre coût, et ensuite la plupart s'installe dans la même région à la fin de leur cursus (faut pas oublier qu'après un internat de 3 à 5 ans, le nouveau médecin a entre 27 et 30 ans, age auquel bcp se marient ou ont des enfants et donc plus très libre de leur mouvement...). Donc il y a déjà une forme de restriction à l'installation, c'est ballo de pas en parler...
@@flynil9597 ça n'a rien à voir, ils donnent pas des leçons, ils font un constat. De plus ils ne sont pas là pour sauver la vie des gens en zone rurale, ils sont là pour informer, donc rien ne les empêche d'être en zone rurale, mais rien ne les y oblige.
Comment les ARS définissent-elles les besoins ? Par rapport à la médecine généraliste de ville ? Les spécialités ? Les hôpitaux, les CHU ? En tout cas, ça ne semble pas suffire à éviter les problèmes de répartition.
Le nombre de médecins qui vont faire leur internat dans une région est imposé par le nombre d'hopitaux et le nombre de médecins qui peuvent y travailler. Si autant de médecins sont sur Paris et dans le Sud de la France, c'est aussi car il y'a les plus gros congloméras d’hôpitaux universitaire et que les étudiants s'y installent pour faire leur vie dans ces lieux ensuite, mais ça c'est compliqué pour Le Monde d'en parler quand le documentaire est biaisé en faveur du gouvernement ^^
@@josephvaron2644 Donc, si je comprends bien, c'est corrélé à l'importance des centres hospitaliers et universitaires, donc à la densité urbaine et forcément, des régions peu denses se retrouvent handicapées en nombre de médecins. Et pour le coup, je ne vois pas en quoi le doc est particulièrement biaisé vu qu'au final, il semble traduire une réalité du développement régional avec des zones "sous-développées", y compris en nombre de médecin. Et pour le peu que j'en sais, il semblerait que les organisations de médecins (ordre des médecins, syndicats etc.) n'aient pas de proposition pour solutionner ce problème des déserts médicaux. En attendant l'arrivée des nouveaux médecins vers 2030, quelle solution pour les 6 millions de personnes sans médecin traitant et les zones sans médecins ? Le personnel soignant a-t-il des idées ?
Le Motion design sur cette vidéo était phénoménal ! La plupart des graphs sont nickels donc vraiment chapeau, ça démontre encore une fois que quand on laisse du temps aux journalistes, ils font du très bon taf ! Toutefois sur les quelques graphs dont les axes ne commencent pas à 0 par exemple à 3:30 (on va pas se leurrer des fois on peut difficilement les éviter), peut être faire apparaître les chiffres de départ et d’arrivée pour attirer l’attention dessus :)
@UE-OTAN-OMS=URSS la tu parle de cas spécifiques, qui n'as donc rien à voir aux origines des problèmes. Sinon on pourrait parler d'énormement de choses là dedans mais la vidéo serait extrêmement longue. Exemple : la puissance des différents syndicats de médecins. Celles des infirmières est quasi inexistante, donc autant dire qu'on peut tout leur imposer même si c'est franchement nul... par contre celui des médecins généralistes est extrêmement puissant et impose leurs règles. C'est une des raisons qui fait qu'ils peuvent pas dire que les médecins généralistes peuvent pas s'installer n'importe où comme pour les infirmières.
En sois que l origine des axe n est pas 0 est pas un problème, quand on rend des TP les prof veulent justement qu'on enlève les partie vide qui prennent de la place pour rien et donc de "zoomé" les graphiques. Après je comprends votre réflexion sur le faite que si on ne lit pas les valeurs sur les axes pour voir l échelle et que l on voit juste ma courbe , le fait d être zoomé peut provoquer des biais
@@effernas8179 C'est pas un problème quand on a l'habitude de lire des graphiques, qu'on sait ce qu'il faut regarder, quand on fait pause pour lire le graphique ou qu'on lit un rapport écrit, dans ces cas là c'est bien mieux, mais en vidéo, l'oeil est attiré par la variation de la courbe qui se dessine, et aux proportions plus qu'aux valeurs. Si on est pas attentif, cela peut induire en erreur. C'est un grand classique. Je dis simplement qu'une fois la courbe dessinée, on pourrait faire apparaitre des étiquettes pour afficher les valeurs de départ et d'arrivée, simplement pour rappeler au public que par exemple "attention, là les axes commencent pas à zéro, ce n'est pas une baisse de 50% mais de 3%".
Le problème de la répartition des médecins est que comme vous l'avez notifié à la fin, 6 millions de personnes n'ont pas de médecin traitant. Pourtant les médecins généralistes n'ont pas de créneaux de disponibles. Donc si vous les déplacez vers une zone moins dense que là où il se trouve (les zones sur-denses ne représentent même pas 15% du pays), ils auraient peut être 1000-1500 patients différents qui n'avaient pas de médecin autrement, mais ils délaisseront derrière eux autant de monde qui n'auront donc pas de médecin traitant. Le problème sera donc le même.
Sauf qu'ici, on ne parle pas de "déplacer" des médecins déjà en activité, mais plutôt d'orienter les jeunes diplômés vers ces territoires au maillage moins dense...les dispositifs sont divers, mais il ne s'agit pas de de mettre en concurrence urbain et rural, simplement d'assurer une meilleure répartition. Le problème des espaces ruraux et des territoires moins attractifs plus généralement, c'est que leur situation va empirer d'ici peu : les populations vieillissent, et leurs médecins aussi. Or, les jeunes médecins ne les envisagent pas et favorisent d'autres lieux. On pourrait aussi évoquer l'évolution des pratiques des médecins etc. Mais il faut surtout garder en tête que l'égalité des territoires demeure centrale dans cet enjeu là.
@@pistachachaalleas2958 Deux choses: 1) Y'a aussi des questions de genre et de modèle familial qui expliquent une partie (une partie seulement du problème), la majorité (65%) des jeunes médecins sont des femmes, or pour une jeune femme, qui souhaite également avoir une vie privée/ de famille, c'est particulièrement compliqué de s'installer dans une zone rurale. A l'époque, quand monsieur passait ses journées à s'occuper des patients, pendant que madame gérait absolument toute l'intendance et les enfants, ça facilite l'installation à la campagne. Aujourd'hui, puisque monsieur et madame travaille (et que c'est souvent madame le médecin), ça veut dire qu'il faut également des crèches/ écoles/ collèges à proximité. Et les zones rurales en manquent cruellement. 2) Le problème c'est que c'est pas tellement un problème de répartition que de nombre: quand on y pense, l'écart entre les deux extremums (354/241 médecins pour 100000 habitants), est loin d'être hallucinant, au final, il manque surtout de médecins... partout.
@@pistachachaalleas2958 sauf que si cela déplace le problème tout de même. Même en ville des médecins généraliste refusent de nouveaux patients car ils arrivent pas à suivre. La solution d’imposer un lieu d’exercice ne règle pas le soucis du manque de médecins, voir au contraire pourrait l’aggraver, comment faire fuir les nouveaux, il y a pas mieux.
Il y a une différence de taille entre ne pas avoir de médecin traitant mais pouvoir quand même trouver des créneaux chez des généralistes (c'est mon cas, habitant en IDF) et ne pas avoir de médecin tout court, ce qui correspond davantage à la situation dans les campagnes.
Les internes en médecine actuellement, paient une politique de réduction des dépenses de santé catastrophique qui dure depuis 40 ans. Proposer une prolongation de l'internat de 1 an et imposer une installation dans un désert médical, c'est la goutte d'eau. Les internes en France rapportent de l'argent à l'Etat, nous sommes suffisamment exploités pendant 9 à 12 ans de notre vie ! Les mesures prises par notre gouvernement (Numerus Apertus et changement de la 6ème année de médecine) sont de la poudre aux yeux. En réalité, rien ne change, les études médicales sont même plus dures qu'avant et encore plus difficile d'accès. Tout ceci n'est que de la communication. Que ceux qui disent que les médecins n'ont pas a se plaindre, qu'ils ont une belle vie, qu'ils le fassent, qu'ils fassent la même chose. Arrêtons de pointer du doigt des gens pleines de bonnes volontés qui subissent les directives absurdes des gouvernements qui se sont succédés. Un interne en grève.
@@delphinec9307 le concours qui se trouvait en fin de 6eme année (vers mai) se trouve maintenant en debut de 6eme année (en septembre) afin "que les etudiants se spécialisent pdt 1an sur leurs specialité", du coup au lieu d'avoir un an pour reviser 6 années d'apprentissage de la medecine, ils ont 2 mois. Et ce concours, c'est le plus important, ton classement te permet ou non d'acceder à la spécialité de ton choix, donc au metier de ton choix, et c'est un concours que tu ne peux passer qu'une seule fois(hormis en cas d'excuse valable genre deces dans la famille qui a perturbé l'etudiant, d'ailleurs y a des dingueries avec ça) donc en gros, ils triment pdt 6 ans et ont 2 mois pour TOUT revoir et leurs vie depend de ce concours
Une des grosses revendications de l'ANEMF qui représente les étudiants en médecine de France (dont je fais parti) est également qu'il existe des zones à densité plus forte, mais que ces zones ne sont pas surdotées pour autant : les zones surdotées n'existent pas. Pousser les médecins à s'installer ailleurs ne fait que décaler le problème parce que les zones considérées à fortes densités manquent également de médecins. Très bonne vidéo mais il manque à mon sens de la profondeur dans les propos des différents partis.
C'est ridicule : c'est préférer raccourcir les délais de rendez-vous des patients Parisiens plutôt que de donner accès aux soins aux provinciaux, qui n'ont même pas le luxe de pouvoir prendre un rendez-vous. C'est comme préférer donner à manger à des gens obèses qui ont encore faim plutôt que nourrir ceux qui meurent de faim. Le sens des priorités n'existe plus ou quoi ?
Du coup en suivant la même logique il faudrait également laisser les infirmiers et aide-soignants s'installer où ils veulent ? Il me semble qu'en poussant ce raisonnement jusqu'au bout ça mènerait à un effondrement encore plus violent du tissu médical. Il y a une différence entre "manquer de médecins" et "n'avoir aucun médecin à 20km à la ronde".
@@CycWins il n’y a pas qu’à Paris où il manque de médecins, même dans les villes de provinces. Et un médecin généraliste c’est pas 6 jours après avoir appeler que généralement le rendez vous est nécessaire mais le plus rapidement possible.
@@axel6269 les infirmières et aide-soignantes s’installent ou elles veulent. A aucun moment il est imposé à ses professionnels de santé de devoir travailler dans telle région, ou dans la région du diplôme obtenu.
@@ar7105 Vous avez vu la vidéo ? Les autres soignants sont soumis à des contraintes en fonction de la région dans laquelle ils s'installent, ce qui n'est pas le cas des médecins. Il a simplement été suggéré d'étendre ce dispositif aux médecins.
@@MrAlkylation étant infirmier en hôpital public, et côtoyant des internes régulièrement, je pense qu'il vaut mieux creuser vos sources d'informations pour afficher ce genre de commentaire. 10000€... 😔
Vous avez oublié un troisième point qui n'est pas négligeable, les médecins actuels ne souhaitent pas faire des horaires interminables comme à l'époque. Par exemple, dans le village à côté, une maison médicale devait voir le jour sauf qu'ils ont demandés au médecin de faire 50h par semaines. Il a eu raison de refuser, mais du coup il n'y a plus de maison médicale.
Le problème, ce n'est pas qu'ils ne veulent pas faire "comme avant". Le problème c'est qu'ils doivent faire plus qu'avant. Quand des internes/médecins viennent te dire qu'ils font 70-100h par semaine, la seule chose qu'on peut leur dire, c'est qu'ils ont du courage. Sachant que, dans le cas des services hospitaliers, plus d'heures ne veut pas dire meilleur salaire, vu que les heures sup' ne sont pas forcément (jamais ?) payées. Et on se retrouve avec des aberrations type : taux horaires de 5-6€. Qui a envie de faire ce métier dans ces conditions ? Les passionnés. Et encore, sinon il n'y aurait pas de problème de démission.
Mieux que ça, la loi européenne impose 48h maximum pour les internes, sauf quil n'y a pas de décompte horaire. Les estimations des syndicats sont (de mémoire) que plus de 70% des internes font plus. Au delà, nous sommes bénévoles. C'est aussi un point de blocage vis à vis de la limitation de la liberté d'installation : comment faire accepter à des internes qui triment pendant 3 à 5 ans à 6€/h de ne pas pouvoir agir comme bon leur semble une fois sortis de cette forme d'exclavagisme moderne ?
@@gobacktohell6062 Naaan, pas cela, ces gens ont signé pour bosser dans la santé : quand le grand manitou de la santé te dit "vaccine-toi", tu le fais et tu fermes ta g... sinon tu dégages !
Si la rémunération des médecins est confortable, elle est en France parmi les plus basses d'Europe, en particulier pour les généralistes. La liberté d'installation a donc été promise en son temps comme une contre-partie de ces négociations sur la rémunération. Alors que les actes sont insuffisamment revalorisés, que ce niveau de rémunération baisse, il est donc fort compréhensible que les médecins ne soient pas prêts à lâcher cet avantage qui leur est fait. Ce d'autant qu'il est tout relatif: finalement, rares sont les professions où l'on vous impose le lieux de votre activité! Par ailleurs, la désertification médicale n'est ni plus ni moins que le reflet de la désertification des campagnes: qui voudrait s'installer dans un village où il n'y a plus d'école, plus de poste, plus de commerce de proximité? La question des déserts médicaux relève d'une vision globale des territoires et non d'un petit bout de la lorgnette!
Très bonne vidéo qui explique assez clairement la situation. Cependant je rajouterais deux points : 1) Quelle est la moyenne d'âge des 6 millions qui n'ont pas de MT ? Il est fort probable que c'est la part de la population qui ne consomme jamais de soins (ce qui n'est d'ailleurs pas une bonne chose sur le plan de la prévention), comme les jeunes adultes en activité professionnelle ou les étudiants, et non pas uniquement des personnes qui ne trouvent pas de MT. 2) Cela fait plus de 20 ans - 20 ans ! - que la profession annonce ce problème démographique qui était donc parfaitement prévisible. On ne peut donc en conclure une volonté délibérée de nos décideurs - quelque soit leur orientation politique - d'organiser la pénurie. Par ailleurs, obliger une personne à travailler contre son gré un nombre d'heures supérieur au standard national et ailleurs que là où il souhaite vivre, cela pourrait s'apparenter à de l'esclavage moderne.
je dirai que la pénurie commence à partir du moment où vous êtes né dans les années 80. Ma génération en paye le prix fort... Maternité qui ferment, pas de médecin traitant, sans parler de la gestion de la crise covid qui a pénalisé nos enfnats et nos boulots pour protéger nos anciens.On aimerait que la génération qui est la plus active socialement culturelle ment et économiquement soit mieux servi et mieux soignée... pour permettre à tout le système de fonctionner. Perso depuis la réforme de la retraite, je suis amer et je perçois beaucoup de changement liés à notre évolution démographique et au vieillissement des baby boomer. Le "ok boomer" résumé assez bien que cette génération doit lâcher le pouvoir et permettre aux générations suivantes d'y accéder enfin...
En région parisienne aussi il n'y a pas assez de généralistes, c'est très difficile d'avoir un rendez-vous rapidement, beaucoup n'ont plus de consultation, ne prennent pas de nouveau patient.... C'est faux de dire qu'il y a des endroits où il y a trop de médecins, il y a des endroits encore plus en difficulté que d'autres mais il en manque partout.
Mais comme vous le dites, s'ils ne prennent plus de nouveaux patients c'est justement par qu'ils en ont trop ! Donc, c'est bien un problème de patientèle dans ces cas !
Merci pour la vidéo. On pourrait ajouter aussi que les jeunes médecins souhaitant un équilibre vie professionnelle/vie de famille un peu différent de l'image qu'on se fait du médecin de famille rurale qui fait ses 80h/semaines. J'imagine que ça doit dissuader de s'installer dans un désert médical, ce qui tend à accentuer le problème.
Rien ne les oblige à faire 80h. C'est une idée et une image données par des médecins vieillissants et dépassés. La modernité ce sont les maisons médicales ou plusieurs médecins travaillent ensemble. Ça marche très bien en milieu rural. Ils se répartissent les patients c'est bien pour tout le monde.
@@typical_snowflake Ma femme médecin travaille à l’hôpital et fait entre 50-60h par semaine (hors garde et astreinte). Tous ses collègues généralistes sont débordés de patients. Ces personnes devraient travailler 35h-40h par semaine pour avoir les repos adéquates pour pouvoir bien soigner. Cependant, c'est la vie d'un patient qui est remis en question à chaque fois. Ils doivent à chaque fois de faire le choix entre travailler un peu plus ou voir un patient se dégrader voir mourir. Est-ce que tu serais capable de travailler ce volume horaire ? Serais-tu capable de refuser un patient en train de se dégrader et choisir de le laisser mourir/devenir handicapé/perdre un organe (choisi ton option) ? Il n'y a pas assez de médecins ? Les Centre Hospitalier Universitaire (CHU) n'ont même pas les moyens d'encadrer ces jeunes étudiants payés une misère avec la charge d'un médecin senior. La grande majorité des étudiants sont payés (entre 3.5€/h à 10€/h) moins d'un smic (11€/h) pendant toutes leurs études. Chaque année, on retire du personnel. On ferme donc des lits et le nombre de patients augmentent chaque année. On remerciera notre cher et tendre président pour la suppression des 21 000 d'hôpitaux par manque de personnels payés une misère dans des conditions de travailles déplorables qui sacrifient leur vie de famille pour continuer à nous soigner. On fustige le faux trou de la sécurité sociale (qui est actuellement en positif) parce qu'on siphonne son argent pour d'autres budgets. Par contre, on ne met pas les moyens pour récupérer les 120 milliards d'euro d'évasion fiscale (qui ressemble d'ailleurs étrangement au déficits de l'état chaque année).
Beaucoup de nouveaux médecins feront 35h, c'est pas une question de zone rurale. Le problème ça va être pour le gouvernement et les patients : on dirait que personne n'y a pensé mais si vous voulez remplacer un médecin qui faisait 70h/semaine par un médecin qui en fait 35 bah il en faut 2. Même doubler le nombre de places en médecine ne suffirait pas vraiment donc... Sachant qu'en plus on a une population vieillissante et une demande de soins croissante... l'accès facile et rapide aux soins va rester une utopie encore longtemps.
Bonjour ! je pense en particulier à une charmante doctoresse qui a cessé d'exercer dès qu'elle a eu deux enfants. Qui pourrait lui en vouloir ? Je la regrette.
Je suis très septique avec la nouvelle réforme, PASS et LASS. Le gouvernement a enlever des places du numerus clausus à PASS, un équivalent à PACES. Mais ils ont rajouté des places à LASS, pour les étudiants qui viennent de la licence (peut importe leur domaine d'étude cela peut très bien être en musicologie ou en économie). La sélection de LASS est sur dossier, un entretien et la validation de l'option Santé (qui est une toute petite partie de l'enseignement de PASS ) alors que PASS est un concours qui dure toute une année, avec une formation construite entièrement sur le domaine de la santé. Il y a un énorme écart entre les élèves de PASS et LASS. Les élèves de LASS doivent rattraper le retard et poursuivre leurs études de deuxième année qui est déjà très dense. Il est fort probable que qu'il y ai des décrochages des élèves de LASS. Ces places offertes au LASS auraient pu être donné à des PASS, qui sont plus compétent. Avec ses décrochages, il y aura donc quand même moins de médecins à l'avenir. Le numerus clausus existe encore, ils ont juste changer le nom pour faire jolie. C'est pathétique. Le gouvernement aurait pu tout simplement augmenter le numerus clausus à PACES, et donner plus de moyens aux universités pour former les futurs médecins. Comme d'habitude, ceux qui gère ses réformes sont dans leur bulle et sont très éloignés de la réalité !!
A prendre en compte qu'en 2021, 58% des LAS n'ont pas eu accès à leur 3e année (a lille), alors que la 2e année est souvent considérée comme la moins pire... Combien iront au bout des 9 ans requis pour être médecins généralistes
@Dorian Emeraud c'était prévisible... Le principe même n'était pas bon, mauvaise idée de choisir LAS , il faut aller en PASS pour maximiser ses chances , bien que très fines ... Les étudiants qui arrivent de LAS doivent rattraper les PASS les années suivantes . Totalement insensée cette réforme . La France va droit dans le mur , les autres européens offrent plus de chances que notre propre pays .
En tant qu'ancien tuteur en LAS et en tant qu'ex PACES (maintenant en 4eme année de médecine) je ne peux que confirmer. Les étudiants en LAS (pour l'immense majorité) ne s'impliquaient pas en première année et ne venaient même pas aux examens blancs. Mais c'est normal me direz vous, car la sélection en 2eme année de médecine se base sur les notes de leur licence et pas sur les notes de l'option santé. Ce qui veut dire qu'un très bon élève en L1 droit peut passer en 2eme année de médecine même s'il avait tout juste la moyenne dans son option santé mais qu'un étudiant ayant majoré son option santé ne passera pas en P2 car pas assez bon en droit... Le constat qui a été fait dans ma fac c'est que l'année de transition seules 6 places sur 28 ont étés attribués à des LAS (car les notes n'étaient pas assez élevées, il fallait au moins 12 dans l'option santé) et l'année dernière la moitié de ces étudiants (donc 3 sur 6) ont redoublés leur P2 Et il faut ajouter aussi le problème de la formation car déjà qu'on est trop nombreux en stage c'est encore pire maintenant et il n'est pas rare que des étudiants ne viennent en stage qu'une semaine sur 2 par exemple...
Le fond est là mais l’infographie et le motion design rendent le contenu super accessible, merci pour votre travail ! Je suis bluffé par la qualité des animations.
Vidéo intéressante… étant un étudiant en médecine, j’invite à toutes les personnes à se renseigner sur la situation catastrophique des études de médecine d’une part et de la situation sur le terrain d’autre part… cela concerne tout le monde et surtout renseignez vous sur les mesures prises par le gouvernement ou les partis d’opposition… on s’en fiche que ce soit un parti ou l’autre mais c’est très important pour votre santé dans le futur. Notre domaine est de plus en plus en péril alors s’il vous plaît prenez le temps de vous investir, vous avez besoin de nous et on a besoin de vous 🙏🙏🙏
Ouais mais les médecins Ukrainiens, Turc, arrivent en nombre. Et je ne parle pas des autres pays du Sud méditerranéen. Mon médecin référent est camerounais. Tout se passe bien
traiter la désertification française….par la désertification des pays de l’est ou du sud c’est une forme de pillage économique et culturel dégradant pour la médecine française
@@cloud-cr5gs font pas partie de l union européenne doncdoivent faire des années d etudes supplémentaires, les facne les acceptent pas tous , il daut qu ils prouvent leur valeur
Vous ne mentionnez pas une solution qui me paraîtrait beaucoup plus simple à mettre en œuvre pour libérer le temps des médecins : les rendez-vous médicaux non honorés car le patient ne vient pas, mais ne prend même pas la peine d'annuler son rendez-vous ... ou alors diminuer les lourdeurs administratives qui occupent beaucoup trop de temps à un médecin, temps qui pourrait être aloué à des patients.
@J W il arrive souvent que dans une journée de consultation il y ait plusieurs patients qui ne viennent pas à la consultation sans prévenir, donc le créneau horaire est perdu et ne peut pas profiter à quelquun d'autre. Et l'ensemble des rdv médicaux manqués représenteraient le temps de travail de 8.000 médecins quand même ...
@@juliettec8422 tu peux facturer un certain pourcentage des consultes qui n'ont pas été honorées si c'est pas la 1ere fois que tu poses un lapin sans prévenir et sans que ça soit rembourser par la sécu et les complémentaires par exemple. Ça se fait déjà dans le privé et ça fonctionne
@@juliettec8422 pré-enregistrement de l'empreinte bancaire (=payement par CB non encaissé) et si le patient ne vient pas et n'a pas prévenu, encaissement sans remboursement. Solution qui devrait pouvoir être mise en oeuvre par toutes les professions qui vivent de RDV, médicales ou pas. Un coiffeur qui attend le client pendant les 45 minutes qu'il avait bloquées sur l'agenda perd son temps et coule son commerce. C'est moins grave mais c'est tout aussi irrespectueux.
On pourrait aussi permettre aux pharmaciens et infirmières d'effectuer des actes simples, comme la vaccination, accéder aux kinés sans devoir passer par son médecin traitant et peut-être simplifier le système de renouvellement d'ordonnances ?
En tant que secrétaire médical en endocrino-diabéto et angiologie, je suis d'accord qu'il y a des problèmes à régler au niveau des médecins. Mais il y a aussi un problème de mentalité à régler au niveau des patients : ceux qui consultent pour un oui ou pour un non au premier pet de travers et ceux qui ne viennent pas à leurs consultations, les fameux "no show" dont les restaurateurs parlent tant en ce moment. Comme d'habitude en France, en étant moins bordélique et beaucoup plus intelligent on réglerait pas mal de choses...
D’un côté peut-on en vouloir aux gens de consulter dès qu’il y a un pet de travers ? Avec le manque de culture médicale il est difficile de savoir ce qui peut être inquiétant et ce qui ne l’est pas. Ou alors parfois on sait très bien ce qu’on a mais on doit prendre rendez-vous avec un médecin pour justifier qu’on soit cloué au lit bien que ce soit à cause d’un simple rhume. Il est à mon sens plus facile de se pencher côté médecins (ou du corps médical) qui sont moins nombreux que les patients pour trouver des solutions.
@@natu8841 Cloué au lit pour un rhume ? Dans ce cas, tu poses un jour. La France est encore à la ramasse sur les certificats à la pelle qui polluent l'activité médicale. Si un patient a un rhume et qu'il se sent si faible pour bosser, il en parle avec son boulot et vient pas embouteiller le système de soins.
Il y a surtout un effet de cercle vicieux pour les déserts médicaux. Les médecins ne veulent plus être seuls au monde, où ils n’ont pas de back-up ni de spécialistes à qui envoyer les patients. Du coup, en vrai, il faudrait refaire naître les petits hôpitaux dans les déserts médicaux et y faire des services de médecine générale. Avec d’autres services bien évidemment. Surtout qu’en collectivité on soigne beaucoup mieux, tout y est regroupé. Donc c’est pas 1 médecin qu’il faut faire venir, c’est 10. Si tu fais ça dans chaque sous-préfecture c’est déjà super.
@@flynil9597 3000 milliards de dette publique( au passage les différents mandats de Macron ont bien accentué le truc) .... la France est un pays en faillite.
Vous avez oubliez un détail : les jeunes diplômés d'aujourd'hui (dont je fais parti) ont été lessivés, exploités, maltraités par le système actuel, tout comme les autres soignants d'ailleurs, ce qui donnent une génération de médecin rancunier qui estiment qu'ils ne doivent rien à ce système ! Donc qu'on soit clair, si le système doit couler, ce sera sans moi ! PS : pour les rageux, sachez qu'un étudiant en médecine est le seul étudiant qui rapporte de l'argent à l'État.
Merci pour votre commentaire. Je suis hors de moi en voyant cette vidéo. Je rentre en internat de psychiatrie, heureusement un internat où les internes sont mieux traités. Mais j’ai vu le dévouement de mes internes et de mes chefs pendant mon externat, et leur épuisement. Tellement indigne cette vidéo.
Vous ne devez rien au système tout en étant totalement payé par le système, en ayant des aides du système, en étant favorisé par le système. L'ingratitude est totale c'est pathétique.
@@nemessis299229 faites en partie on en reparlera après, si le taux de suicide chez les médecins est deux fois plus élevé que dans la population générale c'est pas pour rien...
@@Pharyngien en fait je t assure que personne ne vous a forcé à y aller. Vous allez prendre un blé considerable par la suite de surcroît donc arrêtez de pleurer.
l'animation ,le design, la cartographie , et la mise en scène flottante est extraordinaire , ça nous procure un plaisir visuel, de suivre attentivement ce qui est dit , le seul bémol c'est que a aucun moment vous avez parlez des Médecins qui viennent d'ailleurs , européen et extra européen. Bravo en tout cas un travail remarquable et admirable .( abonné et cloche activée ) je reste toujours a l’affût de ce que vous publiez.
Une raison est évidente et pourtant personne n'en parle : la valorisation financière du travail des médecins. En France la consultation est à 25 euros, dans les autres pays de niveau de développement comparable c'est au moins 3 fois plus. Une des conséquences est la fuite desdits médecins vers des horizons plus alléchantes, non seulement pour les revenus mais aussi et surtout pour les conditions de travail. Je sais très bien de quoi je parle, je suis dentiste, formé en France et j'ai rapidement pris la décision de m'expatrier (Canada et Suisse) : la valorisation financière des actes Suisse-Canadda/France est dans un rapport de x8 à x10 en gros c'est à dire que le même acte coûte 8-10 fois plus cher au Canada ou en Suisse qu'en France. Ça a 3 conséquences : 1/ la majorité des dentistes français bâclent les actes déficitaires, càd 80% des actes grosso-modo, ils torchent ça en 10 min contre 4 à 5 fois plus de temps dans d'autres pays, résultat, la qualité de l'acte est très faible avec toutes les conséquences que cela entraîne : échec du traitement pouvant aller de la reprise carieuse à la perte de la dent avec bien entendu une conséquence financière puisqu'il faut réintervenir. 2/ Tendance au surtraitement systématique : pourquoi faire un composite à 25 euros et se mettre en difficulté financière quand on peut facilement faire une couronne à 600 euros à la place? Pourquoi faire un traitement de racine compliqué pour 80 balles quand on peut extraire et implanter pour 2000 euros? Beaucoup de dentistes font ça, forcés par le système. Sauf que c'est délétère pour le patient et les finances publiques, en plus d'être répréhensible moralement. Mais il ne s'agit là que de la conséquence d'un système sociale totalement déconnecté des réalités économiques de la médecine : faire une médecine de qualité a un coût et si celui-ci est sous-évalué alors la variable d'ajustement sera le temps consacré et la qualité de l'acte. 3/ Fuite des professionnels de santé à l'étranger : Canada, Suisse, UK, Belgique ou ailleurs, beaucoup de médecins et dentistes formés en France décident de partir pour avoir de meilleures conditions de travail, et elles sont vraiment meilleures : meilleur revenu, meilleur confort au travail (plus de personnel, plus de moyens), moins de temps passé à travailler, moins de stress, bien meilleure valorisation des actes donc de l'image du soignant. Le seul bémol est le fait de devoir partir de notre pays que l'on aime malgré tout. Donc tant qu'on ne se posera pas les bonnes questions et qu'on continuera à voir le problème à travers le prisme du socialisme à savoir comparaison des revenus des soignants à l'ensemble des français, ce qui est fallacieux car il faudrait pouvoir comparer à des revenus gagnés en faisant une dentisterie de qualité par exemple et surtout comparer non-pas à la population générale mais aux mêmes métiers exercés à l'étranger, le problème continuera et la médecine continuera de se dégrader, les médecins français continueront de partir, remplacés par d'autres venus de pays où, moins bien formés, ils seront prêts à accepter les conditions minables offertes par la Sécurité Sociale.
Il ne faut pas non plus oublier que ces médecins ont des conjoints. Ma femme est dermatologue et je ne suis sur que je trouverais du boulot dans les déserts médicaux sachant que la poste ou la sncf ne vient même plus !
il manque un élément très important dans votre étude: la féminisation du métier a entrainé un important changement dans le mode d'exercice; chaque médecin travaille beaucoup moins que du temps du baby boom; revenir à une exigence de temps de travail minimum règlerait une bonne partie du problème, je ne dis pas qu'il faille travailler 60 heures comme je l'ai fait, mais un peu plus de 35 heures et en assurant des gardes
Étudiante en 3ème année de médecine et assez choquée de l'omission de certains points... Considérer que le numérus clausus n'existe plus sous prétexte qu'il ait changé de nom.... La sélection pour les études de santé est la même qu'auparavant et penser qu'en ouvrant plus de places on formera plus de médecins c'est se mettre le doigt dans l'oeil. Au mieux, les médecins seront moins bien formés, au pire encore plus d'étudiants abandonneront leur cursus de santé. Je suis issue de la première année de réforme (PASS/LAS) ce que j'ai constaté : un écart flagrant de niveau à l'arrivée en 2e année entre étudiants issus de LAS et PASS. Résultat : un nombre de redoublants en 2e année multiplié par 3 par rapport aux années précédentes. L'écart de niveau se ressent d'ailleurs toujours en 3ème année (et en externat avec des patients à prendre en charge ??). De plus, plus d'étudiants = moins de stages. 100h en moins de stages pour les 3ème année dans ma fac ! Et après on attend de nous d'être compétents ?! Deuxième point : mieux répartir les médecins sur le territoire ?! N'est ce pas le principe de l'ECN (concours en 6e année) qui attribue un nombre de places pour chaque spécialité et dans chaque territoire ? Des étudiants et médecins se retrouvent déjà chaque année dans ces fameux déserts ! De plus, est ce que les français vivants dans les zones "denses" en médecin ont suffisamment accès aux soins ? Il y a des déserts médicaux OUI mais arrêtons de penser qu'il y a trop de médecins dans certaines régions ! On en manque partout et c'est parti pour durer ! Mais ne vous inquiétez pas, visiblement le gouvernement a trouvé une idée miracle pour régler le problème des déserts médicaux : exploiter les étudiants une année de plus ! Et puis évidemment niveau communication, c'est pour poursuivre leur formation.... Alors même que l'amendement s'intitule "projet de loi de financement de la sécurité sociale". Des économies à tout prix ! (et surtout au prix de la santé des futurs soignants) Petit récap pour les personnes extérieures au milieu : 10 années d'études minimum avec : - un première année sélective avec une réforme qui créée des inégalités - suivie de 2 années d'études avec contenus théoriques de plus en plus lourds et dématérialisés (économies...) et de moins en moins de stages. L'exploitation débute : stages évidemment non rémunérés, devoir de réalisation de formations (service sanitaire) auprès de l'éducation nationale et j'en passe. Service sanitaire = formations auprès des populations sur des questions de santé que devaient réaliser les professions médicales. Mais pourquoi envoyer un médecin scolaire ou une infirmière qui "couteraient" de l'argent alors qu'il suffit de l'imposer aux étudiants de 3ème année de médecine. Aucune rémunération là encore et des contraintes qui s'accumulent : service sanitaire évalué, qui nécessite de faire un mémoire, qui a lieu à distance du lieu de résidence (1h30 à 2h de route pour une bonne partie de la promo), dédommagement partiel voire inexistant des frais de logement et de transport... - puis viennent 3 années d'externat avec de plus en plus de stages, rémunérés cette fois ! 65 centimes de l'heure !!! En tant qu'externes des patients vous sont confiés, vous devez effectuer un cota de gardes aux urgences, vous avez de grosses responsabilités et à peine 200€ par mois ! Et puis il y a évidement les cours : les collèges à apprendre pour le concours de l'internat. Et puisqu'une réforme ne suffit pas, , vient maintenant la réforme de l'ECN qui devient EDN pour l'année prochaine. Petit résumé de la réforme : même nombre de collèges soit des dizaines de milliers de pages à ingurgiter non plus en 3 mais 2 ans ! Et puisqu'une évaluation théorique ne suffit pas on rajoute des évaluations pratiques (éval de stages + ECOS) qui poseront des problèmes évident d'inégalités. Un petit chiffre pour enfoncer le clou ? Le gain pour l’État pendant l’externat est de 44 512 € par étudiant. (source : étude Egora) - enfin 3 (bientôt 4 donc) à 6 (ou plus) années d'internat durant lesquelles l'interne accumule les heures, a d'énormes responsabilités et une charge de travail immense. Un salaire ? bien sûr ! Mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus, un interne reste un étudiant ! 1500€ par mois en moyenne pour un gain pour l’État de 366 587 € lors de la formation d'un médecin spécialiste. Et on souhaite faire encore plus d'économies sur leur dos en leur imposant une 4ème année d'internat en médecine générale qui plus est dans des endroits éloignés de leur vie qu'ils tentent tant bien que mal de construire ? Ignoble - le saint graal : être médecin à 30-35 ans avec toute sa vie à construire. Et pour peu que l'hôpital public l'intéresse, il devra supporter le manque d'effectif, de matériels, de moyens... Et s'il veut se faire entendre, il pourra faire grève mais devra aller travailler malgré tout parce que son métier est de nécessité publique. Alors réussira-t-il à faire entendre sa voix ? Réussirons-nous à nous faire entendre ? Vous êtes en train de tuer vos futurs médecins, ceux qui sortiront de ses études seront épuisés mentalement, physiquement et plein d'autres abandonneront. C'est déjà le cas à l'heure actuelle mais on préfère fermer les yeux. Vous êtes en train de créer des robots déshumanisés et éreintés (mais ce sont les cordonniers qui sont les plus mal chaussés n'est ce pas...) Nous ne sommes pas des machines et n'espérez pas faire remonter le nombre de médecins en nous traitant de la sorte. Je me demande moi même chaque jour si le jeu en vaut la chandelle alors que c'était ma vocation. C'est déprimant, dégoutant... S'il vous plait écoutez-nous, entendez-nous
Etant en première année de médecine, et prévoyant de m'installer en milieu rural, je dois dire que ce reportage m'a été très informatif sur la diminution des places en MMOPK malgré la pénurie de médecins. Je ne pense pas, cependant, que le numerus apertus résolve le problème, puisque les places restent très limitées même après ce changement, même proportionnellement au déficit de médecins. Dans ma fac, par exemple, on s'attend à une centaine de places chez les licences avec majeure santé, qui sont autour de 1000 en L1.
Dans ma FAC, le numéro apertus a augmenté le nombre de personnes prises en 2021 (avec les PACES, PASS et LAS combiné) qui a rediminué en 2022 (numérus des PACES pris en 2021 enlevé et pas remplacé par des places en plus en PASS et LAS, ce qui fait revenir vers des chiffres proches d'avant réforme) car la FAC arrivait pas à gérer le nombre important d'étudiants (a casé dans les stages notamment). Je pense il faut regarder plus large que seulement 2021 avant de vanter les mérites du numérus apertus qui au final, dans ma FAC, ne change pas forcément énormément les choses.
La première année de médecine n'existe pas tu peux par contre comme tu l'as fait dire la première année de MMOPK tout en précisant ce que c'est que ça ne jette pas un flou artistique sur d'autres études comme la maïeutique et la pharmacie 😉
Votre reportage est intéressant et très bien réalisé. Il laisse cependant un goût de travail incomplet, même si en 8min37 il n'est pas possible de traiter correctement ce sujet. Compte-tenu de votre très large audience, de votre impact sur la société française et qu'il se dégage une partialité de ce reportage je souhaiterai tout de même vous demander si vous avez la possibilité de clarifier quelques questions (même si je dois admettre qu'il est très fort probable que vous ne voyiez jamais ce commentaire) : Combien de médecins par habitants sont nécessaires pour dire qu'une zone est suffisamment dotée ? (vous dites que les médecins s'installent plus (+) en zone urbaine et qu'ils devraient aller en zone rurale --> mais est-ce que ces zones urbaines ont suffisamment de médecins actuellement ? car c'est ce que vous sous-entendez) Quelle répartition entre les différentes spécialités ? (les activités d'un chirurgien plastique et d'un oncologue ne sont pas comparables) Quelle répartition pour les généralises ? Qu'en est-il de l'évolution du nombre de médecins étrangers en France ? Concernant l'évolution de la médecine en générale elle à beaucoup changée et évoluée, avec l'apparition de techniques nécessitant des infrastructures bien plus lourdes et des investissements conséquents. Prenons l'exemple d'un cabinet de radiologie, 1 IRM ou 1 scanner coute 1 - 1,5 million d'euros par machine, sans compter la maintenance, les manipulateurs radio, les secrétaires, l'infrastructure adaptée... Pour s'installer un radiologue doit donc obligatoirement se tourner soit vers une structure soit vers une association avec d'autres radiologues car il ne peut pas avoir de cabinet seul. Ceci mène forcément à un regroupement de ces spécialistes dans une zone géographique plus restreinte car sinon ils ne peuvent pas travailler et ne seraient même pas en mesures d'acheter leurs outils de travail. Il en va de même pour les médecins nucléaires. Les chirurgiens ont forcément besoin d'infrastructures avec en fonction du type de chirurgie la nécessité d'un service de réanimation en soutien et donc ne peuvent pas travailler partout etc etc Ceci ne sont que des exemples J'ai trouvé votre vidéo très intéressante et bien réalisée. Je voulais juste nuancer sur le fait que vous avez très bien traités les chiffres mais que la réalité du terrain est tout autre avec parfois d'énormes contraintes matériels, financières et structurelles qui façonnent le système. Ces inégalités de répartitions et ce sous-effectifs ne sont pas liés qu'au "bon-vouloir" des médecins, comme vous pouvez par moment le laisser entendre.
Bonjour Je déclare mon confit d'intérêt : je suis médecin Quelques faits non relatés par cette vidéo. Sur les déserts médicaux : 98 % de la population accède à un médecin généraliste en moins de 10 minutes de transport. les disparités départementales de peuplement médical sont aujourd’hui d’un niveau semblable - voire légèrement inférieur - à celui des années 1980. Le nombre de communes équipées d’un médecin généraliste libéral est aujourd’hui plus élevé qu’il n’était dans les années 1980 (9 595 communes équipées aujourd’hui contre 8 843 en 1981). source : Drees 2017 : Déserts médicaux : comment les définir ? Comment les mesurer ? Sur les médecins : Age moyen d'installation de 34 ans 60% des nouveaux médecins sont des femmes 86 % ont un conjoint La 1er raison motivant le choix du lieu d'installation est la "proximité familiale" source : Etude sur installations des jeunes médecins ( conseil de l'ordre) mon interprétation ( là on sort des faits ) : les médecins à l'installation sont généralement en couple avec un conjoint cadre/cadre sup qui ne trouverait pas de travail dans des zones rurales isolées. Obliger cette femme de 34 à aller s'installer dans une zone rurale sous dotée c'est lui demander de se séparer de son conjoint +/- de ses enfants.
Ma génération de médecins, dans les années 80, s'installait avant 30 ans. (moi 28 ans), faisait beaucoup de gardes de nuit et de weekend puisqu'il n'y avait pas de centre 15. Certes les femmes étaient peu nombreuses ou déjà dans des postes salariés. Et on n'était pas malheureux, surtout ce qui avait une vraie vocation de médecins. Mais c'était une autre génération, une autre éducation...loin de l'individualisme d'aujourd'hui...
C’est vrai que votre analyse quant aux conjoints est interessante. Cette question me rappelle la situation des enseignants que l’on contraint à des postes vacants dans des zones à besoin. La solution qui vise à pousser les médecins à être dans une région plutôt qu’une autre semble aller dans ce même sens mais en moins contraignant quant au choix du village, ville…
Un médecin à moins de 10 minutes, c'est facile. Maintenant, trouvez-nous un généraliste ou pire, un spécialiste avec un rdv en moins de 10 jours. Ces délais aberrants n'existaient pas dans les années 80, comment expliquez-vous cela ?
Moi je ne suis pas médecin, et voilà mon expérience ; 2 fois 65 km pour consulter un cardiologue (arabe), visite facturée 97 euros sans compter l'essence et le temps ; 3 mois d'attente pour une visite chez le dentiste, à condition qu'il accepte de vous recevoir ("nous ne prenons pas de nouveaux patients") ; aucun ophtalmo dans le secteur, dém...-vous. J'ai eu la chance d'arriver à être client d'un généraliste dans mon bled : il est roumain. Voilà la réalité.
@@LB-xq7ux Donc parce que c'est pire pour certaines professions, on a pas le droit d'aspirer à une vie de famille ? Très beau raisonnement où encore une fois le bien être du médecin, on s'en fout parce que le bien être des patients passe avant et que de toute façon il y a pire à côté
Concentration en île de France : concentration à Paris plutôt. J'ai vécu 3 ans dans le 77, bon courage pour trouver des rdv chez certains spécialistes, ou un médecin généraliste qui ne soit pas obligé de faire de l'abattage de rdv et de la surprescription pour ne pas revoir le patient de si tôt.
Impossible d'avoir un RDV chez un dermathologue dans 78 ou 75 pour la dermatologie classique. Il font tous de l'ésthetique, et la, ils sont dispo en semaine pour les piqures de botox ou acide hyaluronique. 300, 500 €. Ca gagne bien ça. Mais ils ne sont pas dispo pour soigner les maladies de peau avant 6 mois. Incroyable !
Magnifique vidéo, merci à vous ! J’espère que les mesures seront efficaces et mes meilleurs salutations et respect à tous nos médecins et personnels soignants !
Bonjour, reportage intéressant, merci. En tant que médecin spécialiste, j'ai de nombreux amis qui ont choisi la médecine générale à l'internat. Puis après 2 à 10 ans d'exercice, ont choisi de prendre un emploi salarié (médecin à la SECU, médecin coordinateur, etc) pour fuir à tout prix l'exercice libéral "usine" payé à moins de la moitié de la moyenne européenne (moy=50e) par consultation, croulant sous la paperasse administrative. Pourquoi ne pas aborder également le sujet des abandons de carrière, qui est très loin d'être négligeable, ainsi que le sujet du déconventionnement qui est envisagé par une proportion montante des médecins? Cordialement.
Par ailleurs dans mon entourage, presque tous les généralistes sont des femmes, qui sont mariées à ... des ingénieurs :) Et donc les maris ne trouveront pas de boulot dans les zones rurales... J'ai la solution : il faut forcer les jeunes femmes médecins à se marier avec des agriculteurs !!!
@@mathieuauffret8663 je crois que l'idée cachée derrière la création de facs de médecine en zone rurale c'est qu'elle rencontrent un agriculteur avant d'être diplômées. Je crains que ça ne soit pas aussi simple ;-) Par contre avec le télétravail il y aura peut-être des ingénieurs qui vont migrer en rural. Mais on me souffle à l'oreille que en fait non, ils migrent juste dans des métropoles moyennes.
Je suis un étudiant en train de construire une problématique autour de ce sujet pour son mémoire. Vous tombez vraiment à pic, merci beaucoup ! (En plus vos sources sont en desc ! :D )
Une solution simple: réduire la progressivité de l’impôt. Les jeunes médecins libéraux ont adopté la semaine de 35 heures. A quoi sert de travailler plus si c’est pour payer un max d’impôts.
Contraignons les soignants !!! Ça a tellement bien marché les suspensions, ça a tout résolu non ??! Ceux qui veulent soigner doivent être punis !! Obligeons les à travailler là où personne veut aller ! Signé : un interne de réanimation adepte du second degré... Plus sérieusement, la véritable piste est celle de la mixité sociale au sein des études de médecine. Et la conclusion à tirer de ce marasme est on ne résoud pas instantanément les erreurs accumulées sur des décennies !! Aux responsables politiques de payer la note en attendant. Le "responsables mais pas coupables" ça suffit !!!
Je suis évidemment pour la mixité au sein des études de médecine mais je ne pense pas que ce soit une solution au problème. Les jeunes issus des milieux plus populaires, quelles qu'elles soient, s'en servent principalement pour aller vivre mieux dans des zones attractives, c'est même eux qui partent en premier. Ca peut jouer à la marge, mais pas en masse. Mais la mesure est souhaitable pour elle-même, pour l'égalité et pour ces jeunes qui ont la vocation et les capacités mais ne peuvent la financer
Je suis médecin retraité britannique et cette vidéo m’a vraiment intéressé! Au Royaume Uni le nombre d’étudiants de médecine augmente progressivement depuis les années quatre-vingts dix. Cependant il y a toujours une pénurie de médecins. La raison …. Maintenant la plupart d’étudiants est féminine (85%) qui auraient le droit de prendre le congé maternel et ensuite de travailler à temps partiel. De plus, elles ne veulent pas prendre les postes de responsabilité comme directeur d’une service médicale. (Prière d’excuser mon français!)
Penser que le problème vient de la répartition des médecins et non pas de le nombre en premier lieu est un parti pris. Même Paris et la côte d'azur sont sous dotés en médecine spécialisée.
Un point important n'a pas été abordé, les taxes sur les salaires des médecins. Je vois les nouvelles générations de médecin faire beaucoup moins d'heures que leurs aînés qui étaient habitués à faire des heures et à être correctement rémunérés pour cela. La nouvelle génération semble avoir bien compris le coût marginal des taxes, cotisations, impôts, forfaits... sur leur travail car ils font le calcul dès le début de leur installation. Énormément de dentistes ne travaillent plus que 4 jours par semaine, c'est un sujet annexe mais regardez sur doctolib lors de vos prises de rdv, vous verrez. Ce serait bien de regarder ce point, voir si c'est une impression ou bien si effectivement le temps de travail des soignants a fortement diminué depuis 1981. ++
On ne peut pas dire à la fois que les Docteurs sont riches (on le fait payer comme ARNAULT) et puis qu'ils doit travailler 60 heures. Le système fiscal français vous incite à travailler moins, plus vous travaillez, plus vous payez cher. Normalement, comme tout jeune doté de bonnes facultés mentales, il calcule l'opportunité (coût-bénéfice), sachant que les facultés et les études de médecine sont les plus dures, les plus chères (pour les parents) et les plus longues.
Il aurait fallu donner la courbe de l'augmentation du personnel bureaucratique dans les ARS et les hôpitaux, chaque poste de personnel soignant supprimé pour faire des économies a été remplacé par encore plus de postes administratifs. Avant les réformes mangériales commencées sous Simone Weil pour supprimer l'internat, le directeur d'un service était le médecin chef du service qui était aussi le professeur, l'administration d'un service hospitalier était réduite à un secrétaire comptable qui passait les commandes et faisait payer les factures, sans avoir aucun pouvoir d'organisation et de décision. C'est cet ancien système qui avait fait que notre sytème médical était le meilleur du monde et un des moins coûteux, comme pour EdF il fallait le conserver.
Je suis de la première promotion qui a affronté le concours en fin de première année de médecine, c’était en 1972 ! Cela n’est donc pas lié à vos arguments pétroliers. Du jour au lendemain, le nombre d’étudiants admis à passer en deuxième année a été divisé par trois puis les technocrates n’ont fait qu’aggraver le numerus clausus ! Les coupables étaient les hommes politiques, la Sécurité Sociale, le Conseil de l’ordre des médecins mais aussi les médecins en place qui ne voulaient pas partager leur galette avec les plus jeunes ! Ensuite, n’importe quel médecin ayant suivi une formation dans un pays étranger, à commencer par la Belgique mais aussi des pays de l’Est ou d’autres pays…, ont été autorisés à venir travailler en France, souvent avec des contrats qui les payaient au rabais. Ce numérus clausus n’a été que la première fissure dès la destruction du système de santé dont s’enorgueillissait la France…
les zones comme paris ne sont pas en surcharges. Les médecins manquent partout !!! transférer les médecins dans les déserts médicaux va empirer la situations actuelles des hôpitaux déjà débordé.
Sauf que vous oubliez une chose. Je ne reviendrai pas sur tous les autres commentaires qui décrivaient déjà en quoi votre raisonnement est faux (pas assez de médecins partout, déshabiller Paul pour habiller Pierre etc etc). Il y a quelque chose dont pas grand monde ne parle, c’est que la médecine générale n’est plus attractive, les médecins peinent à s’installer parce que trop de contraintes administratives, trop de charges et une consultation à 25€ ne suivant pas l’inflation et la hausse des charges, donc au final les médecins généralistes préfèrent aller se salarier, partir dans un autre pays (en Europe la moyenne des consultations est à 47€), ou alors se re-orienter et faire autre chose. Alors c’est bien beau de dire « allez vous installer là ou on a besoin de médecins », il vaudrait mieux revaloriser le métier
@J W oui je suis d’accord la santé n’a pas de prix. Mais après suffit de voir la politique de l’hôpital public, c’est géré comme une usine de voiture. Donc le reste suit la même logique
La différence c’est qu’en tant que médecin généraliste conventionné, on a pas la liberté d’augmenter le prix de la consultation pour coller à l’inflation. Je ne connais pas beaucoup d’autres jobs ou c’est le cas.
Et il y a autre chose, c’est qu’il faut comprendre qu’un médecin généraliste arrive à tenir son activité avec des consultations à 25€ en passant en moyenne 15 à 20 minutes par patient, mais cela comporte des consultations longues pour des patients nécessitant du temps, compensé par des consultations plus courtes pour des patients ne consultant pas pour des motifs complexes. Or, comme dit dans la vidéo, on « faire gagner du temps médical » en délégant ces consultations « plus simples » à d’autres métiers. Tout cela sans revaloriser le prix de la consultation médicale. Autant dire que la majorité des médecins généralistes déplaqueront
Non on essai de faire des économies sur la santé alors que c'est sur le système politique et les salaires des politiciens qu'il faut taper. Avoir des citoyens en bonne santé c'est une priorité. Avoir des politiciens payé 5000€ par mois ce n'est pas une nécessité. L' état a différent compte et essai de nous faire croire que c'est le compte santé qui déstabilise la bonne tenue de sa comptabilité. La vidéo montre parfaitement l'incompétence de nos politiciens qui sont incapables d'anticiper. Ils ont les données mais attendent que ce soit problématique pour prendre des décisions prévisibles. 435 députés aux Etats-Uni pour 331,9 millions d'hab contre 577 en France pour 47 millions d'hab, il n'y a pas comme une problème ailleurs que dans la santé. La répartition des budgets est légèrement déséquilibrés, non !!!
Il serait intéressant de comparer la durée de vie moyenne dans les régions à forte densité et à faible densité de médecins et voir si dans les régions manquant de médecins la durée de vie est plus courte.
Malheureusement c’est une grandeur qui serait très complexe à analyser car énormement de facteurs de variabilité notamment liés à la prévalence de certaines pathologies réparties différemment, un type de population différent, etc.
NUMERUS CLAUSUS : limitation du nombre de médecins afin de maintenir un haut niveau de revenus. En 1972, j'avais défilé contre le numerus clausus. Les meneurs prédisaient une pénurie de médecins ... dans 50 ans ! On y est.
Mon médecin traitant est parti à la retraite, et depuis je n'ai plus de médecin généraliste, ni aucune possibilité d'en avoir car ils refusent tous les nouveaux patients. Du coup, depuis plusieurs années déjà, je passe par la visio-consultation... pas terrible, mais ça permet d'avoir des médicaments. Je croise les doigts pour ne jamais avoir de problème grave.
J'adore les journalistes que non seulement ils parlent des problème, mais aussi des cause et plus important des solution pour évité finir la vidéo complètement déprimer et impuissant, merci beaucoup ^^
Eh bien, c'est simple. Si on devait nous donner les solutions des journalistes qui sont bons en tout. Laissons les journalistes soigner nos maladies, ils sont très bien formés et couvrent un large éventail de domaines. Ils sont très dynamiques et toujours pleins de solutions. Avec une bonne Animation nous traitons 90% des souffrances.. Bonne chance.
Vidéo très intéressante ! Il manque cependant une donne cruciale : les médecins partant à la retraite étaient pour la plupart totalement dévoués à leur art, 70h de consultations/semaine ce qui est énorme ! Les nouvelles générations de médecins ne veulent plus travailler autant, elles souhaitent prendre du temps avec leur famille et profiter (et c’est tout à leur honneur) et donc ne travaille que 30 à 35h/semaine. En faisant simple, un médecin qui part à la retraite en vaut deux, en terme de quantité de travail…
Ils partent tardivement à la retraite car leur retraite est petite alors que leur salaire est à 5 chiffres, ce n'est pas par générosité et aussi parce que c'est un travail de bureau, ils ne font aucun acte technique, ce sont des passe-plats..
La plupart des médecins de l'ancien temps étaient des hommes et ne s'occupaient pas de leurs foyers. Leurs femmes le faisaient à leur place. Donc c'est plus "facile".
les 35 heures ont aussi changé les mentalités , quand un vieux médecin part et faisait 60 h par semaine , un jeune débarque et ne veut faire que 35 h et il a bien raison , d'autre part le métier c'est féminisé et donc la plupart ne veulent faire que des mi temps c'est à dire 25 hmax et pas travailler le weekend et les gardes de nuit .En attendant le nombre de médecins n'augmentera pas car on n'en forme pas plus !!car même si on ne parle plus de numérus clausus , le nombre de place est toujours très limité ( ça reste donc un concours hyper select) et les facultés bondéesen première année pour peu d'élus .....on préfère investir dans des rond points au lieu de construire des universités et des logements étudiants Et puis pouquoi aller bosser dans la cambrousse ou il n'y a plus aucun services publics , que vont faire les conjoints de femmes bardées de diplomes bac plus 12 ? boulangers ? agriculteurs ? que nini , elles restent en ville pour avoir tout le confort , des magasins , des spectacles , des services , des écoles etc ... elles ne sont pas débiles !! y'a que macron qui croit au père noël !
Une autre problématique qui n'est pas assez mise en avant est la manière dont s'effectue les études en médecine comparativement à d'autres études paramédicales, notamment aux soins infirmiers. En effet, les études de médecine sont regroupées dans les plus grandes villes de France, tandis que les IFSI se trouvent répartis sur le territoire. N'oublions pas également que ces études de médecine se font principalement et quasiment exclusivement en réalité dans des CHU, et peu dans des hôpitaux périphériques. La médecine de ville elle, est très peu mise en avant lors du cursus. Enfin, ces études sont longues, et se font à un âge plus avancé que les autres professions paramédicales. En effet, à 22 ans quand on finit ses études, on peut partir s'installer où on souhaite sans être contraint le plus souvent. À 28 comme c'est le cas pour de nombreux médecins, il y a en général une famille qui commence à se créer. Qui de décent accepterait d'imposer à son conjoint un changement de mode de vie, c'est à dire de passer de la ville où il y a la formation pour devenir médecin, à la campagne, quand son compagnon travaille également en ville. Ces précisions pour comprendre les choix des médecins de rester en ville sont, je le pense, importantes à prendre en compte, et pas uniquement le fait que "ce sont des ingrats".
@@wolfwhite7606 Il faut aussi faire le choix de vivre à la campagne alors qu'on sait qu'il n'y a pas de médecin et qu'en vieillissant cela posera problème.
@@AntElliess on ne choisit pas l’endroit on l’on vie généralement.. on prend ce qu’il est possible. On ne fait jamais comme on veut dans la vie, on fait comme on peut.
@@AntElliess si tu en est certain tant mieux pour toi.. c’est sans évoquer qu’en France on va de plus en plus vers une sélection. Un pays de caste. Quand j’entend oui mais on a fait 10 ans d’études.. bah personne t’a forcé, le mérite sa n’existe pas. Tu fait des étude dans une branche qui ne rapporte pas, bah tempis pour toi. Il on encore beaucoup de privilèges les médecins je trouve personnellement. On tend vers la dictature en france va falloir si faire. Le serment d’hippocrate en médecine il a pratiquement disparu.
Toujours au top avec les explications et des vidéos très, très bien fait. J'ai appris beaucoup de choses et la vidéo me donner l'information pour parler plus précisément avec certaines autres personnes sur ce sujet. Merci
Merci pour cette vidéo très intéressante ! Il pourrait être intéressant de se pencher aussi sur le nombre de places de formation non occupées dans certaines filières de santé hors médecine, ce qui pose des problèmes derrière avec un manque de professionnel(le)s formé(e)s, et ce malgré le très grand nombre d'étudiants en 1ère année d'études de santé... Cela semble aussi variable selon les régions. Pour les sages femmes, toutes les places sont occupées à Angers mais ce ne serait le cas que de la moitié à Nice ...
2 года назад+1
Bravo à l'équipe pour cette vidéo de très claire et de très bonne qualité comme d'habitude :)
Merci pour cette étude très détaillée. Cela dit, deux paramètres me semblent oubliés. D'une part le mode de vie d'aujourd'hui n'est plus rural mais urbain. Si on veut profiter des facilités de la vie moderne (internet, mobilités douces, soft city, services numériques, etc.) il faut habiter en ville et pas à la campagne. Et donc quand on a fait médecine, on veut rester en ville plutôt que d'aller s'enterrer à la campagne. D'autre part, la profession est très fortement féminisée (un médecin généraliste sur deux est une femme et six spécialistes sur dix sont des femmes... et ce n'est pas près de s'arrêter puisqu'aujourd'hui le taux de féminisation en études de médecine est bien supérieur à 50 %)... or, c'est un fait avéré, entre trente et cinquante ans , la vie des femmes est très différente de celle des hommes (enfants, mode de vie, etc.). On constate qu'un assez grand nombre de femmes ayant fait des études de médecine n'exercent pas leur métier. Donc il y a une forte déperdition entre le nombre de médecins diplômés (thèses soutenues) et le nombre de médecins installés. Cela dit, on peut également ajouter un dernier facteur : alors que jusque dans les années 2000 (environ), la plupart des médecins (en particulier les généralistes) s'installaient à leur compte, aujourd'hui, une grande partie des jeunes médecins préfère rester dans le secteur hostpitalier ou s'orienter vers des formes alternatives de pratiques (médecins conseil, médecins du travail, médecins salariés dans des ehpads, etc). Et ce paramètre influe également sur le nombre de médecins restant disponibles pour aller s'installer dans la brousse ! Voilà voilà. À bientôt. François
Tout dépend ce que qualité de vie représente aux yeux des gens. Incivilités, pression fiscale, pollutions sonores et respiratoires, accès à la nature, mobilité etc. Voilà des maux qui irritent bon nombre de praticiens qui ne se retrouvent pas dans l'exercice de leur fonctions en zone urbaine. Le GREENMOOD a le vent en poupe dans la nouvelle génération.
Tout à fait d’accord, mais je pense que beaucoup ne s’installent pas parce trop de contraintes pour des avantages pas si importants, ça décourage beaucoup de monde malheureusement
Oui, enfin "très fortement" féminisée qu'une personne sur deux soit une femme c'est pas fortement féminisé, c'est juste une répartition égale. Et 6 spécialistes sur 10 ce n'est pas non plus "fortement féminisé"
@@ulyssejohnson5302 je pense qu’il parlait par rapport à avant, pour expliquer les difficultés actuelles par rapport à quand on avait pas de difficultés à trouver un médecin
Mais la médecine du travail c’est une spé à part entière, tout comme la cardiologie ou la chirurgie viscérale … De même, si certains deviennent médecin en EHPAD, c’est que des postes sont ouverts, donc qu’il y a besoin de médecins la bas aussi : la population devenant vieillissante, et les personnes âgées (notamment en situation de vulnérabilité comme celles qui sont institutionnalisées) ont le besoin (et le droit !) d’être soignées elles aussi … Par ailleurs actuellement les femmes comme les hommes médecins ont tendance à « moins » travailler qu’avant, mais comment reprocher à des professionnels de santé, qui déjà s’investissent pour les autres, de vouloir travailler « seulement » 45h/semaine, là où la société prône de plus en plus l’oisiveté et le français moyen (pardonnez moi l’expression peu élégante, j’entends par là la grande majorité des salariés) se plaint d’en travailler 35 ? Alors oui, certains disent que « c’était mieux avant »… À cela on pourrait y rétorquer des dizaines d’arguments, qui ont déjà été évoqués maintes et maintes fois (difficulté des études, travail au service des autres, exploitation par l’état durant l’internat, patients parfois irrespectueux, et j’en passe), pour ma part je soulèverai seulement un point : la société change, les valeurs changent, les mœurs changent ; dans un monde évoluant vers une tendance au mieux-être mental et à la vie « pour soi », il serait abusif et insensé d’exiger des médecins d’être parmi les seuls à résister à ce changement…
Merci pour cette vidéo, car en effet, le manque de médecins devient dramatique. Il manque néanmoins une information plutôt d'ordre sociologique : l' époque du médecin qui ouvrait son cabinet de neuf heures à 20 heures en semaine et réservait son samedi matin aux visites à domicile est révolue. La profession n'est plus perçue comme un sacerdoce. Aujourd'hui, le médecin est souvent une jeune femme ( 70% d'entre eux, environ) qui a envie d'avoir une vie de famille, et qui arrange son emploi du temps en conséquence. D'où le nombre croissant de cabinets qui ne reçoivent plus que sur rendez-vous, et pas tous les jours. Je parle bien sûr des médecins qui ont leur cabinet. Et je rajoute qu'il ne s'agit pas de les accuser de quoi que ce soit, c'est juste une constatation.
le problème est beaucoup plus complexe que 2 paramètres (nombre et répartition) une baisse de 328 à 318 représente 3.2%, ceci n'explique pas tout même si le non renouvellement des partants à la retraite devient crucial (la vidéo explique bien que nos élites ont choisi de diminuer l'offre médicale, moins de médecins donc moins de dépenses, sans se soucier de l'évolution de la demande par le vieillissement de la population mais aussi l'évolution des techniques) La charge administrative devenue très lourde (car trop complexe et un moyen de déporter des dépenses administratives sur les médecins dont le véritable temps médical diminue), la féminisation de la profession ( avec une augmentation des temps partiels), le changement des mentalités et pratiques (refus de travailler 80H/sem pour un statut qui a bien évolué), la surconsommation des patients pour des actes pas toujours justifiés (il faut en tous cas faire des choix en temps de déficit) les RDV non honorés... Ce n'est pas en choisissant de déporter certains actes médicaux sur des profession déjà surchargées et non formées pour cela que ça ira mieux (on considère donc que le nombre d'années de formations d'un praticien ne sert à rien pour certains actes? la vision globale d'un patient n'existe pas? le diagnostic réorienté par les connaissances du praticiens n'existe pas? la bonne prescription d'examens complémentaires non plus?) Dégager du temps médecin c'est alléger son temps administratif pas lui soustraire certains actes (qui ne seront donc plus "médicaux" par définition) Mieux former nos praticiens à la clinique (une bonne clinique c'est 80% du diagnostic et 1 CS de dépense) et aux indications d'examens complémentaires, probablement également les former à résister à la pression de consommation médicale de certains patients Quant à l'obligation d'installation (ou la contrainte financière), les commentaires précédents y répondent
Superbe emission! Le travail didactique sur les densites et la distribution des medecins est excellent. Les visuels sont tres clairs avec de bonnes explications et references a divers etapes cles.
Attention cependant : la densité de médecins peut induire en erreur. Exemple théorique inventé : il n'y a rien de choquant à ce qu'il y ait 400 médecins pour soigner l'Ile-de-France (13 millions d'habitants) et seulement 30 pour soigner le Centre - Val de Loire (2,5 millions d'habitants). Il faut bien rapporter la densité de médecins au nombre d'habitants. Il faut aussi prendre en compte les personnes âgées : beaucoup vivent à la campagne et ont besoin de très régulières consultations. Moins de personnes âgées vivent en ville.
@@MaxIsOnTheRoad Tres juste, mais la densite est par definition le stock divise par la taille de population. C'est pour cela qu'a 3:40 la repartition est bien presentee en densite: 354 medecin pour 100,000 habitants en Ile de France vs 241 pour 100,000 habitant dans le centre. Autrement dit (exprime en nombre de patient par medecin): en Ile de France un medecin s'occupe en moyenne de 282 patients, alors que dans le centre un medecin s'occupe de 415 patients.
@@mathieuboniol7249 Ça demeure une situation problématique d'avoir si peu de médecins à la campagne. Mais ça c'est la conséquence des gens d'aller chercher du travail en ville car plus d'opportunités. La désertion des campagnes est une catastrophe.
Les chiffres de la caisse de retraite des médecins français, qui gère les cotisants et les retraités, sont très différents. La lecture est différente, car le numerus clausus a engendré une féminisation massive de la médecine générale ( plus de 60% dans la tranche d’âge 40/50 ans). Les soucis familiaux, les contraintes, la famille , la scolarité des enfants amènent inéluctablement à la désertification de la province par les femmes médecins. À cet égard le rétablissement de la parité homme/femme au concours classant national , est essentiel ; avec une autre raison encore plus grave, celle qui concernes les spécialités chirurgicales et de l’anesthésie-réanimation Les spécialités chirurgicales, la réanimation , l’obstétrique sont abandonnées depuis plus de 30 ans. En grande partie à cause de cette féminisation. Aujourd’hui dans ces trois spécialités, la CARMF donne un âge moyen de 63 ans. Dans 5 ans, la courbe de Gauss va voir avancer vers la retraite, la moitié de ces spécialités fondamentales, et aussi de l’urgence. Et puis aujourd’hui 70% de la chirurgie en France se fait en clinique, car l’hôpital public est devenu un repoussoir épouvantable pour les spécialistes, pour une multitude de raisons. Le naufrage est en réalité plus grave, car il est profond et donc difficilement récupérable , quand on se contente de prospectives simplistes. La population médicale actuelle, et les hôpitaux d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec la situation des années 70. Les technocrates et les politiques de tous bords ont démoli notre santé public avec une constance admirable pendant 40 ans. On peut douter que les mêmes corrigent leurs erreurs plus vite.
Des représentants du collectif Ouest, de la Grande-Bretagne et des États-Unis ont beaucoup parlé d'une éventuelle crise alimentaire. Ils en ont accusé la Russie. De nombreux slogans sont criés. Sous prétexte d'aider les pays dans le besoin, les États-Unis et l'UE ont conclu un accord sur les céréales. Dans le cadre de cet accord, le grain ukrainien devait être exporté par voie maritime. En fait, l'Occident et les États-Unis ne font que crier et voler le grain destiné aux pauvres. Seule la Russie a proposé de fournir gratuitement des céréales et des engrais aux pays pauvres. Et la Russie le fait sans exclamations ni publicités inutiles. C'est vraiment noble. La Russie a montré le style d'un grand pays !
Vous oubliez de mentionner que pour encore longtemps la fin de la liberté d'installation ne résoudra rien, étant donné que 90% du territoire est un désert médical même dans les zones les plus densément peuplées en médecins
Un point mentionné est le temps passé par le médecin a faire de l administratif qui augmente depuis des années. C est pour cette raison aussi qu il semble y avoir moins de temps medical disponible . Un médecin continue de travailler facilement 1h après la fin de ses consultations!
Temps travaillé hors consult 3h par jour , 1h lectures des courriers 1h appels des patients en acte gratuit (1peu moins depuis teleconsult) 1 h paperasse sans aucun interet medical = certif pour assurance , commussions , mdph=handicap etc
@@sophies6834 je partage totalement. Il y en effet du temps le soir après les consults et du temps en journée... Autre point les appels vers les spécialistes pour trouver des rdv urgents... Vu que les spécialistes sont saturés, les médecins généralistes doivent négocier des créneaux !
Explication claire et précise. Je suis dubitatif sur le deuxième argument de l'ordre à propos de l'inégalité de répartition ( 7.43 ') Si on oblige ... cela pourrait provoquer .. "un effet dissuasif sur les vocations" : 2 min plus tôt , on nous dit spontanément " ils privilégient le sud de la France, les grandes villes, la Bretagne , accès aux services publics, loisirs,.... la qualité de vie .." Et juste avant on parle d'origine socioculturelle des étudiants comme possible explication du choix de l'installation" .... 🙃
5:18 Mouai en même temps personne n'est fils/fille d'agriculteur. Et si on prends les professions intermédiaires/employé/ouvrier on arrive aussi à 39% tout comme les enfant de cadre supérieur donc 39% d'enfant de cadre et un peu de 39% d'enfant de non cadre enfaite. Certes les cadres vivent en majorité à Paris c'est indéniable mais pour le reste non ils sont répartis un peu partout. Ce qui veut dire que les choses ne sont pas aussi binaire que "enfant d'agriculteur et enfant de cadre" et il est bien plus pertinent de prendre en exemple les enfants d'employé et le reste plutôt que les enfants d'agriculteur qui ne sont qu'une minorité de médecin. Et donc la vérité c'est que les nouveaux médecins (fils de ou pas) fuient ce qu'on appelle "la zone vide".
Est-ce qu'on pourrait pas créer des supers bonnes écoles de médecine en zone rural, si on part du constat que "la probabilité de s'installer en zone rurale est deux à trois fois plus élevé si le médecin y a été scolarisé" ?
Et pourquoi pas des écoles de voyances aussi pendant qu'on y est😄 car la médecine ne fait pas de miracles surtout quand on voit toutes ces personés très âgées, 65 ans et plus, exercer la médecine. “L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit.”
Le point n°1 sur les effectifs ne prend pas compte un élément majeur du sujet. Les médecins généralistes actuels ne travaillent que 3 ou 4 jours par semaine, et non plus 5 comme la génération qui part à la retraite. Il faut donc deux médecins pour en remplacer un, ce qui aggrave considérablement le manque. La vidéo est par ailleurs excellente merci à vous.
Sans oublier les femmes-médecins qui - et on le comprend bien - travaillent plutôt à mi-temps pour se consacrer à leur famille : elles intègrent ainsi le numerus clausus, mais pour une part entière.
Peut être pas 2 pour 1 mais peut être 4 pour 3 en temps effectif. Mais le fond est juste et n’est pas pris en compte aussi dans la vidéo par rapport à la pénurie de « temps médical global disponible pour les patients »
Le point 1 est à rapporter au fait que les médecins de l'ancienne génération travaillaient souvent pour 2, étant dans le pic de la vague et acceptaient toutes les consultations, même les plus inutiles. Ils se déplaçaient pour fidéliser leur patientèle (et ce sont leurs mots, pas les miens). A l'époque, tu pouvais demander une visite à domicile pour une gastro à 30 ans ça passait, aujourd'hui le premier qui ose ça il repart avec son dossier médical.
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Il n'y a pas que la disparition des médecins qui est inquiétante, Le Monde.
Dans ces zones, il n'y a pas de services publiques, non plus.
Et pareil pour les forces de police (d'où une montée des cambriolages).
En gros, la macronie déconstruit le pays "à l'américaine".. ce qui est normal puisqu'après Sarkozy, Macron est le président le plus américanisé qu'on ait jamais eu !
@@goofygrandlouis6296 En 2022, j'ai remarqué que les militants macronistes étaient des retraités à l'instar de 2017. Je les voyais distribuer les prospectus Macron. Et le vieux dont je suis, je n'ai plus de médecin "RÉFÉRENT'', celui qui donne accès au remboursement à 65%. Donc je me farcis 20 km pour consulter, et j'ai de la chance car ce médecin respecte ses heures de rdv, contrairement aux jeunes médecins qui ont pris l'habitude, depuis leurs études à l'hôpital, de faire poireauter leurs clients 30 à 60 mn. Et pour toute réponse à leurs retards: ''Si vous n'êtes pas content, alors voir ailleurs!.''
Effectivement depuis une dizaine d'années la Loi leur donne l'opportunité de sélectionner leur clientèle. Et vu la pénurie, ces braves gens jouent dans le velours.
Les vieux qui ont élu Macron, qui a aggravé les choses, n'ont que ce qu'ils méritent et tant pis pour les autres.
@@marcellepage8814 C'est triste.
Ils devraient se soucier de la France qu'ils vont laisser à leurs petits-enfants, au lieu de la "déconstruire".
En plus quand on regarde la société américaine d'un peu plus près, il n'y a rien à envier : beaucoup d'inégalités, beaucoup de violences sectaires & communautaires, l'obésité, la sur-consommation & le paraître.. bref.
Excellent reportage!
Une diminution de 3% en 10 ans est-ce si significatif ?
Je suis étudiante en médecine (6e année) et il y a quelque chose dont on ne parle jamais. Comme le dit très bien la vidéo, le nombre de médecins en cours de formation a considérablement augmenté depuis quelques années. Nous sommes donc plus nombreux par promotion et plus nombreux aussi dans nos stages hospitaliers. Dans certains stages c'est même parfois excessif ! La capacité de formation des facultés et des terrains de stage peinent parfois à suivre.
La vidéo nous explique très bien que les médecins ont tendance à s'installer dans les zones où ils ont grandi et fait leur scolarité. Alors pourquoi ne pas créer des facs "rurales", avec des stages en centre hospitalier "de périphérie" (pas forcément des CHU quoi) ou plus de stage en libéral ?
- Premier avantage de cette option : les étudiants qui font leur fac dans ces zones auront donc tendance à s'y installer car ils auront leur réseau là bas.
- 2e avantage : on sous-estime que certaines personnes renoncent aux études de médecine car leurs parents n'ont pas toujours les moyens de leur payer un loyer dans une ville plus ou moins loin de chez eux. En créant plus de facs, on leur permet des études plus à proximité !
Vous allez me dire "créer une fac oui, mais il faut des profs et du personnel administratif". C'est une vraie question, mais à mon humble avis, les étudiants en médecine de manière générale ne sont pas les plus assidus en amphithéâtre avec l'essor de la visioconférence et des replays ainsi que des supports papiers ou électroniques. Les cours pourraient être dispensés en visio de manière partagée entre ces petites facs et d'autres plus grandes, idem pour les supports de cours. D'ailleurs ça se fait déjà dans certaines universités d'outre-mer pour l'organisation de la première année.
C'est une idée à mettre sur la table de discussion selon moi, je pense qu'elle a sans doute des avantages et des inconvénients.
Et pour la répartition globale des médecins, je pense que c'est un problème sans fin, il manque des médecins partout et pour l'instant c'est comme ça, heureusement on sait qu'on tend vers une amélioration. En Ile-de-France c'est vrai qu'il y a une grande concentration de médecins mais ça n'empêche pas que ça reste très difficile d'obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste en moins de 2 semaines alors que quand on est malade on en a besoin tout de suite. Il y a beaucoup de spécialistes aussi, essentiellement du fait du grand nombre de centres hospitaliers sur la région, mais les délais d'attente restent quand même parfois assez long. C'est sûr que c'est moins pire que long + loin, mais ça ne veut pas dire que c'est tout rose non plus.
Enfin n'oublions pas que les médecins sont quand même des humains et que la plupart travaillent déjà beaucoup, qu'ils ont des conjoints et des enfants pour la plupart et qu'on ne peut pas les bouger comme des pions.
N'oublions pas non plus que les études de médecine sont longues et éreintantes et que contrairement à ce qu'on entend souvent, les étudiants ne sont pas redevables à l'état pour avoir payé leurs études (ces études coûtent le même prix que n'importe quelles études à l'université en ajoutant en plus qu'il faut se payer les bouquins et les loyers pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir les parents à côté), qu'à côté nous sommes payés une misère pour travailler beaucoup dans un milieu stressant, ce qui explique aussi pourquoi tout jeune médecin à 30 ans ne rêve que de s'installer ENFIN tranquillement pour débuter une vie à peu près normale.
Et si on a choisi de faire ce métier c'est aussi pour vous (si un lycéen passe ici et se dit que médecine c'est un bon plan pour faire de l'argent, fuis ! va faire autre chose de moins long et moins éprouvant physiquement et moralement)
Etudiante en médecine en 5ème année, je suis d'accord à 100%. N'oublions pas qu'il faut parfois plusieurs mois (de 3 à 6 mois) pour consulter un spécialiste à Paris, si les prochains médecins à s'installer devaient le faire dans des déserts médicaux, cela allongerait encore les délais avant d'obtenir une consultation.
Bon courage pour cette année !! tt a fait d'accord avec toi de plus.
Pour avoir un cousin dans la finance, il gagne certes bien sa vie mais pour des horaires encore plus importants que les médecins (son ami est radiologue dans le privé et ne bosse que 40h par semaine pour un très gros salaire). Certes les études de médecine sont longues et éprouvantes mais à la fin les étudiants (y compris moi) font parti du top 1%. Ce sont les meilleurs études pour gravir l'échelle sociale!
@@cib1039 je m'excuse si j'ai été indélicate, il ne faut pas comparer les métiers c'est vrai (surtout que je reconnais que je connais rien au milieu de la finance), c'était juste un argument pourri et inadapté pour répondre à tous ceux qui me disent "on s'en fout que tu douilles pendant ta vie et tes études, tu seras bien payée, donc tu peux au moins par compensation travailler encore plus ou aller t'installer là où personne ne veut aller" (oui je l'ai déjà entendu). Il y a des gens en médecine qui aiment l'argent c'est vrai, mais bon clairement je reste persuadée qu'il y a des moyens plus simples de faire du fric
@@msg7451 Tu n'as pas à t'excuser! Je suis moi même dans le milieu médical (2e année de medecine) et tu as raison pour les études. En revanche pour avoir un panel assez large de connaissances diverses et variées, certes la médecine n'est pas (et de loin) la voie la plus facile pour se faire de l'argent mais une fois les études terminées et si tu choisis une spe top 10 salaire (à condition bien sûr qu'elle te plaise!) la qualité de vie est inégalable (pour le commun des mortels, je ne compte pas les "fils à papa" politiciens etc). Et c'st pour cette raison qu'il faut se battre et lutter pour nos avantages sinon la balance bénéfice risque sera telle que plus personne ne voudra faire une profession de santé.
Vidéo très intéressante ! Merci !
Il manque une information : actuellement, dans les zones les plus dense en médecins, le nombre de médecins est-il suffisant ?
Si ce n'est pas le cas (et, à l'usage, on se rend compte que ce n'est pas le cas lorsque l'on doit attendre 3 ou 4 mois pour un rdv chez un spécialiste), alors obliger les médecins à s'installer en milieu rural ne fera que déplacer le problème : il manquera des médecins dans les métropoles.
Il serait également judicieux d'évoquer les conditions de travail des étudiants médecins à qui on voudrait imposer une delocalisation de leur dernière année dans un milieu rural loin de chez eux, loin de là où ils ont commencé à construire leur vie.
Qui plus est, il s'agirait d'une année supplémentaire..? 11 ans d'exploitation ne sont-ils pas déjà suffisants ?
Mal payés, en manque de sommeil, repos de garde non respectés... les internes, médecins qui nous prennent prennent charge à l'hôpital, sont épuisés.
Après 11 ans d'études (selon les spécialités) les étudiants en médecine sortent à minimum 29 ans du statut "étudiant" (Ils n'ont d'étudiant que le salaire. Les responsabilités et les horaires, eux, sont bien ceux d'un médecin diplômé). Il est normal que les médecins puissent s'installer où ils veulent pour construire leur VIE.
Ils sacrifient déjà beaucoup pour leur travail. Pourquoi encore vouloir leur imposer un lieu ?
Commençons par mieux les rémunérer pour mieux reconnaître leur investissement et leur niveau de responsabilité, commençons par respecter le droit du travail au sein des hôpitaux (temps de sommeil, repos de garde...).
3 ou 4 mois pour voir un spécialiste . dans notre région qui n'est pas un désert médical . c'est très courent d'avoir des délais de 7 a 8 mois pour un RDV !
mon dentiste me donnais 1 RDV tout les 6 mois et la viens de partir en retraite . j'ai une très bonne mutuel . et les moyen de me soigner . mais je ne peux pas me soigner correctement .
alors je ne vois pas le problème si il sont insisté financièrement . mon ancien généraliste qui es parti en retraite 8 ans après l'age légale pour trouver un remplacent donnait sont cabinait .
La commune proposais tout un tat d'exonération plus grosse prime a l'installation . résultat 1 médecin de moins . et le nouveau médecin que je vois enchaine 40 rdv par jour 6 j par semaine
En effet il faut regarder à plus petite échelle sur les territoires. Le site Rézone de l’Ameli en utilisant l’option Territoire de Vie Santé vous donnera un meilleur aperçu de votre situation.
mais oui aucun mot sur la rémunération des médecins…
Mais si toutes les activités médicales subissent une réglementation de répartition, pourquoi pas les médecins ? Surtout vu toutes les urgences dont dépend cette profession... En tant que mesure passagère je trouve que ça a du sens
Mai nan ils son payé avec no impôts !
Concernant la liberté d'installation la vidéo la présente comme étant totalement au bon vouloir des médecins, sauf que ce qui n'est pas précisé c'est que les étudiants en médecine passent un 2e concours en 6e année qui décide de la région où ils seront affectés pour leur internat selon leur classement et les besoins définies par les ARS. Déjà durant cet internat ils pallieront souvent les manque de personnel médical à moindre coût, et ensuite la plupart s'installe dans la même région à la fin de leur cursus (faut pas oublier qu'après un internat de 3 à 5 ans, le nouveau médecin a entre 27 et 30 ans, age auquel bcp se marient ou ont des enfants et donc plus très libre de leur mouvement...). Donc il y a déjà une forme de restriction à l'installation, c'est ballo de pas en parler...
J’espère que les journalistes du Monde sont allés habiter dans les zones sous denses pour ensuite donner des leçons.
@@flynil9597 ça n'a rien à voir, ils donnent pas des leçons, ils font un constat. De plus ils ne sont pas là pour sauver la vie des gens en zone rurale, ils sont là pour informer, donc rien ne les empêche d'être en zone rurale, mais rien ne les y oblige.
Comment les ARS définissent-elles les besoins ? Par rapport à la médecine généraliste de ville ? Les spécialités ? Les hôpitaux, les CHU ? En tout cas, ça ne semble pas suffire à éviter les problèmes de répartition.
Le nombre de médecins qui vont faire leur internat dans une région est imposé par le nombre d'hopitaux et le nombre de médecins qui peuvent y travailler. Si autant de médecins sont sur Paris et dans le Sud de la France, c'est aussi car il y'a les plus gros congloméras d’hôpitaux universitaire et que les étudiants s'y installent pour faire leur vie dans ces lieux ensuite, mais ça c'est compliqué pour Le Monde d'en parler quand le documentaire est biaisé en faveur du gouvernement ^^
@@josephvaron2644 Donc, si je comprends bien, c'est corrélé à l'importance des centres hospitaliers et universitaires, donc à la densité urbaine et forcément, des régions peu denses se retrouvent handicapées en nombre de médecins. Et pour le coup, je ne vois pas en quoi le doc est particulièrement biaisé vu qu'au final, il semble traduire une réalité du développement régional avec des zones "sous-développées", y compris en nombre de médecin. Et pour le peu que j'en sais, il semblerait que les organisations de médecins (ordre des médecins, syndicats etc.) n'aient pas de proposition pour solutionner ce problème des déserts médicaux. En attendant l'arrivée des nouveaux médecins vers 2030, quelle solution pour les 6 millions de personnes sans médecin traitant et les zones sans médecins ? Le personnel soignant a-t-il des idées ?
Le Motion design sur cette vidéo était phénoménal !
La plupart des graphs sont nickels donc vraiment chapeau, ça démontre encore une fois que quand on laisse du temps aux journalistes, ils font du très bon taf ! Toutefois sur les quelques graphs dont les axes ne commencent pas à 0 par exemple à 3:30 (on va pas se leurrer des fois on peut difficilement les éviter), peut être faire apparaître les chiffres de départ et d’arrivée pour attirer l’attention dessus :)
🥸👍
@UE-OTAN-OMS=URSS la tu parle de cas spécifiques, qui n'as donc rien à voir aux origines des problèmes. Sinon on pourrait parler d'énormement de choses là dedans mais la vidéo serait extrêmement longue. Exemple : la puissance des différents syndicats de médecins. Celles des infirmières est quasi inexistante, donc autant dire qu'on peut tout leur imposer même si c'est franchement nul... par contre celui des médecins généralistes est extrêmement puissant et impose leurs règles. C'est une des raisons qui fait qu'ils peuvent pas dire que les médecins généralistes peuvent pas s'installer n'importe où comme pour les infirmières.
En sois que l origine des axe n est pas 0 est pas un problème, quand on rend des TP les prof veulent justement qu'on enlève les partie vide qui prennent de la place pour rien et donc de "zoomé" les graphiques. Après je comprends votre réflexion sur le faite que si on ne lit pas les valeurs sur les axes pour voir l échelle et que l on voit juste ma courbe , le fait d être zoomé peut provoquer des biais
Moi je parlerais plutôt des graphiques et des animations, en bon français. Oui je les trouve d'une implacable clarté.
@@effernas8179 C'est pas un problème quand on a l'habitude de lire des graphiques, qu'on sait ce qu'il faut regarder, quand on fait pause pour lire le graphique ou qu'on lit un rapport écrit, dans ces cas là c'est bien mieux, mais en vidéo, l'oeil est attiré par la variation de la courbe qui se dessine, et aux proportions plus qu'aux valeurs. Si on est pas attentif, cela peut induire en erreur. C'est un grand classique.
Je dis simplement qu'une fois la courbe dessinée, on pourrait faire apparaitre des étiquettes pour afficher les valeurs de départ et d'arrivée, simplement pour rappeler au public que par exemple "attention, là les axes commencent pas à zéro, ce n'est pas une baisse de 50% mais de 3%".
Le problème de la répartition des médecins est que comme vous l'avez notifié à la fin, 6 millions de personnes n'ont pas de médecin traitant. Pourtant les médecins généralistes n'ont pas de créneaux de disponibles. Donc si vous les déplacez vers une zone moins dense que là où il se trouve (les zones sur-denses ne représentent même pas 15% du pays), ils auraient peut être 1000-1500 patients différents qui n'avaient pas de médecin autrement, mais ils délaisseront derrière eux autant de monde qui n'auront donc pas de médecin traitant. Le problème sera donc le même.
Merci 👍
Sauf qu'ici, on ne parle pas de "déplacer" des médecins déjà en activité, mais plutôt d'orienter les jeunes diplômés vers ces territoires au maillage moins dense...les dispositifs sont divers, mais il ne s'agit pas de de mettre en concurrence urbain et rural, simplement d'assurer une meilleure répartition. Le problème des espaces ruraux et des territoires moins attractifs plus généralement, c'est que leur situation va empirer d'ici peu : les populations vieillissent, et leurs médecins aussi. Or, les jeunes médecins ne les envisagent pas et favorisent d'autres lieux. On pourrait aussi évoquer l'évolution des pratiques des médecins etc. Mais il faut surtout garder en tête que l'égalité des territoires demeure centrale dans cet enjeu là.
@@pistachachaalleas2958 Deux choses: 1) Y'a aussi des questions de genre et de modèle familial qui expliquent une partie (une partie seulement du problème), la majorité (65%) des jeunes médecins sont des femmes, or pour une jeune femme, qui souhaite également avoir une vie privée/ de famille, c'est particulièrement compliqué de s'installer dans une zone rurale. A l'époque, quand monsieur passait ses journées à s'occuper des patients, pendant que madame gérait absolument toute l'intendance et les enfants, ça facilite l'installation à la campagne.
Aujourd'hui, puisque monsieur et madame travaille (et que c'est souvent madame le médecin), ça veut dire qu'il faut également des crèches/ écoles/ collèges à proximité. Et les zones rurales en manquent cruellement.
2) Le problème c'est que c'est pas tellement un problème de répartition que de nombre: quand on y pense, l'écart entre les deux extremums (354/241 médecins pour 100000 habitants), est loin d'être hallucinant, au final, il manque surtout de médecins... partout.
@@pistachachaalleas2958 sauf que si cela déplace le problème tout de même. Même en ville des médecins généraliste refusent de nouveaux patients car ils arrivent pas à suivre. La solution d’imposer un lieu d’exercice ne règle pas le soucis du manque de médecins, voir au contraire pourrait l’aggraver, comment faire fuir les nouveaux, il y a pas mieux.
Il y a une différence de taille entre ne pas avoir de médecin traitant mais pouvoir quand même trouver des créneaux chez des généralistes (c'est mon cas, habitant en IDF) et ne pas avoir de médecin tout court, ce qui correspond davantage à la situation dans les campagnes.
Les internes en médecine actuellement, paient une politique de réduction des dépenses de santé catastrophique qui dure depuis 40 ans. Proposer une prolongation de l'internat de 1 an et imposer une installation dans un désert médical, c'est la goutte d'eau. Les internes en France rapportent de l'argent à l'Etat, nous sommes suffisamment exploités pendant 9 à 12 ans de notre vie !
Les mesures prises par notre gouvernement (Numerus Apertus et changement de la 6ème année de médecine) sont de la poudre aux yeux. En réalité, rien ne change, les études médicales sont même plus dures qu'avant et encore plus difficile d'accès. Tout ceci n'est que de la communication.
Que ceux qui disent que les médecins n'ont pas a se plaindre, qu'ils ont une belle vie, qu'ils le fassent, qu'ils fassent la même chose. Arrêtons de pointer du doigt des gens pleines de bonnes volontés qui subissent les directives absurdes des gouvernements qui se sont succédés.
Un interne en grève.
Merci beaucoup !
Personnellement je suis en P2 mais tu as totalement raison 🤝
PLus difficiles d'accès? (le reste je suis d'accord), je ne comprends pas le raisonnement...
@@delphinec9307 le concours qui se trouvait en fin de 6eme année (vers mai) se trouve maintenant en debut de 6eme année (en septembre) afin "que les etudiants se spécialisent pdt 1an sur leurs specialité", du coup au lieu d'avoir un an pour reviser 6 années d'apprentissage de la medecine, ils ont 2 mois. Et ce concours, c'est le plus important, ton classement te permet ou non d'acceder à la spécialité de ton choix, donc au metier de ton choix, et c'est un concours que tu ne peux passer qu'une seule fois(hormis en cas d'excuse valable genre deces dans la famille qui a perturbé l'etudiant, d'ailleurs y a des dingueries avec ça) donc en gros, ils triment pdt 6 ans et ont 2 mois pour TOUT revoir et leurs vie depend de ce concours
Vos solutions ?
Une des grosses revendications de l'ANEMF qui représente les étudiants en médecine de France (dont je fais parti) est également qu'il existe des zones à densité plus forte, mais que ces zones ne sont pas surdotées pour autant : les zones surdotées n'existent pas. Pousser les médecins à s'installer ailleurs ne fait que décaler le problème parce que les zones considérées à fortes densités manquent également de médecins.
Très bonne vidéo mais il manque à mon sens de la profondeur dans les propos des différents partis.
C'est ridicule : c'est préférer raccourcir les délais de rendez-vous des patients Parisiens plutôt que de donner accès aux soins aux provinciaux, qui n'ont même pas le luxe de pouvoir prendre un rendez-vous. C'est comme préférer donner à manger à des gens obèses qui ont encore faim plutôt que nourrir ceux qui meurent de faim. Le sens des priorités n'existe plus ou quoi ?
Du coup en suivant la même logique il faudrait également laisser les infirmiers et aide-soignants s'installer où ils veulent ?
Il me semble qu'en poussant ce raisonnement jusqu'au bout ça mènerait à un effondrement encore plus violent du tissu médical. Il y a une différence entre "manquer de médecins" et "n'avoir aucun médecin à 20km à la ronde".
@@CycWins il n’y a pas qu’à Paris où il manque de médecins, même dans les villes de provinces. Et un médecin généraliste c’est pas 6 jours après avoir appeler que généralement le rendez vous est nécessaire mais le plus rapidement possible.
@@axel6269 les infirmières et aide-soignantes s’installent ou elles veulent. A aucun moment il est imposé à ses professionnels de santé de devoir travailler dans telle région, ou dans la région du diplôme obtenu.
@@ar7105 Vous avez vu la vidéo ? Les autres soignants sont soumis à des contraintes en fonction de la région dans laquelle ils s'installent, ce qui n'est pas le cas des médecins.
Il a simplement été suggéré d'étendre ce dispositif aux médecins.
En même temps si on arrêtait d’épuiser les étudiants en médecine pour les exploiter ensuite, on aurait peut être moins de problème 😅
C’est clair, il y en a qui abandonnent avant la fin de l’internat, trop dur. Quel gâchis.
Exploité à 10000€ par mois?
@@MrAlkylation Pardon ? Source le Gorafi ?
@@MrAlkylation étant infirmier en hôpital public, et côtoyant des internes régulièrement, je pense qu'il vaut mieux creuser vos sources d'informations pour afficher ce genre de commentaire.
10000€... 😔
@@MrAlkylation ah ouais les étudiants sont payés 10000€ par mois ?
Vous avez oublié un troisième point qui n'est pas négligeable, les médecins actuels ne souhaitent pas faire des horaires interminables comme à l'époque. Par exemple, dans le village à côté, une maison médicale devait voir le jour sauf qu'ils ont demandés au médecin de faire 50h par semaines. Il a eu raison de refuser, mais du coup il n'y a plus de maison médicale.
Le problème, ce n'est pas qu'ils ne veulent pas faire "comme avant". Le problème c'est qu'ils doivent faire plus qu'avant.
Quand des internes/médecins viennent te dire qu'ils font 70-100h par semaine, la seule chose qu'on peut leur dire, c'est qu'ils ont du courage. Sachant que, dans le cas des services hospitaliers, plus d'heures ne veut pas dire meilleur salaire, vu que les heures sup' ne sont pas forcément (jamais ?) payées.
Et on se retrouve avec des aberrations type : taux horaires de 5-6€.
Qui a envie de faire ce métier dans ces conditions ? Les passionnés. Et encore, sinon il n'y aurait pas de problème de démission.
Mieux que ça, la loi européenne impose 48h maximum pour les internes, sauf quil n'y a pas de décompte horaire. Les estimations des syndicats sont (de mémoire) que plus de 70% des internes font plus.
Au delà, nous sommes bénévoles.
C'est aussi un point de blocage vis à vis de la limitation de la liberté d'installation : comment faire accepter à des internes qui triment pendant 3 à 5 ans à 6€/h de ne pas pouvoir agir comme bon leur semble une fois sortis de cette forme d'exclavagisme moderne ?
Vous oubliez un 4 eme point : les 30000 soignants suspendus, dentiste, kiné, généralistes , orthophonistes, infirmiers libéraux etc...
@@gobacktohell6062 Naaan, pas cela, ces gens ont signé pour bosser dans la santé : quand le grand manitou de la santé te dit "vaccine-toi", tu le fais et tu fermes ta g... sinon tu dégages !
@@gobacktohell6062 moins de 1500 médecins il y a 1 an
Si la rémunération des médecins est confortable, elle est en France parmi les plus basses d'Europe, en particulier pour les généralistes. La liberté d'installation a donc été promise en son temps comme une contre-partie de ces négociations sur la rémunération. Alors que les actes sont insuffisamment revalorisés, que ce niveau de rémunération baisse, il est donc fort compréhensible que les médecins ne soient pas prêts à lâcher cet avantage qui leur est fait. Ce d'autant qu'il est tout relatif: finalement, rares sont les professions où l'on vous impose le lieux de votre activité!
Par ailleurs, la désertification médicale n'est ni plus ni moins que le reflet de la désertification des campagnes: qui voudrait s'installer dans un village où il n'y a plus d'école, plus de poste, plus de commerce de proximité? La question des déserts médicaux relève d'une vision globale des territoires et non d'un petit bout de la lorgnette!
Très bonne vidéo qui explique assez clairement la situation.
Cependant je rajouterais deux points :
1) Quelle est la moyenne d'âge des 6 millions qui n'ont pas de MT ? Il est fort probable que c'est la part de la population qui ne consomme jamais de soins (ce qui n'est d'ailleurs pas une bonne chose sur le plan de la prévention), comme les jeunes adultes en activité professionnelle ou les étudiants, et non pas uniquement des personnes qui ne trouvent pas de MT.
2) Cela fait plus de 20 ans - 20 ans ! - que la profession annonce ce problème démographique qui était donc parfaitement prévisible. On ne peut donc en conclure une volonté délibérée de nos décideurs - quelque soit leur orientation politique - d'organiser la pénurie.
Par ailleurs, obliger une personne à travailler contre son gré un nombre d'heures supérieur au standard national et ailleurs que là où il souhaite vivre, cela pourrait s'apparenter à de l'esclavage moderne.
je dirai que la pénurie commence à partir du moment où vous êtes né dans les années 80. Ma génération en paye le prix fort... Maternité qui ferment, pas de médecin traitant, sans parler de la gestion de la crise covid qui a pénalisé nos enfnats et nos boulots pour protéger nos anciens.On aimerait que la génération qui est la plus active socialement culturelle ment et économiquement soit mieux servi et mieux soignée... pour permettre à tout le système de fonctionner. Perso depuis la réforme de la retraite, je suis amer et je perçois beaucoup de changement liés à notre évolution démographique et au vieillissement des baby boomer. Le "ok boomer" résumé assez bien que cette génération doit lâcher le pouvoir et permettre aux générations suivantes d'y accéder enfin...
En région parisienne aussi il n'y a pas assez de généralistes, c'est très difficile d'avoir un rendez-vous rapidement, beaucoup n'ont plus de consultation, ne prennent pas de nouveau patient.... C'est faux de dire qu'il y a des endroits où il y a trop de médecins, il y a des endroits encore plus en difficulté que d'autres mais il en manque partout.
Mais comme vous le dites, s'ils ne prennent plus de nouveaux patients c'est justement par qu'ils en ont trop ! Donc, c'est bien un problème de patientèle dans ces cas !
Paris/idf, les prises de rdv avec certains spécialistes sont plus rapides qu'en province.
Le déséquilibre est partout.
Merci pour la vidéo. On pourrait ajouter aussi que les jeunes médecins souhaitant un équilibre vie professionnelle/vie de famille un peu différent de l'image qu'on se fait du médecin de famille rurale qui fait ses 80h/semaines. J'imagine que ça doit dissuader de s'installer dans un désert médical, ce qui tend à accentuer le problème.
Rien ne les oblige à faire 80h. C'est une idée et une image données par des médecins vieillissants et dépassés. La modernité ce sont les maisons médicales ou plusieurs médecins travaillent ensemble. Ça marche très bien en milieu rural. Ils se répartissent les patients c'est bien pour tout le monde.
@@typical_snowflake Ma femme médecin travaille à l’hôpital et fait entre 50-60h par semaine (hors garde et astreinte). Tous ses collègues généralistes sont débordés de patients. Ces personnes devraient travailler 35h-40h par semaine pour avoir les repos adéquates pour pouvoir bien soigner.
Cependant, c'est la vie d'un patient qui est remis en question à chaque fois. Ils doivent à chaque fois de faire le choix entre travailler un peu plus ou voir un patient se dégrader voir mourir. Est-ce que tu serais capable de travailler ce volume horaire ? Serais-tu capable de refuser un patient en train de se dégrader et choisir de le laisser mourir/devenir handicapé/perdre un organe (choisi ton option) ?
Il n'y a pas assez de médecins ? Les Centre Hospitalier Universitaire (CHU) n'ont même pas les moyens d'encadrer ces jeunes étudiants payés une misère avec la charge d'un médecin senior. La grande majorité des étudiants sont payés (entre 3.5€/h à 10€/h) moins d'un smic (11€/h) pendant toutes leurs études. Chaque année, on retire du personnel. On ferme donc des lits et le nombre de patients augmentent chaque année. On remerciera notre cher et tendre président pour la suppression des 21 000 d'hôpitaux par manque de personnels payés une misère dans des conditions de travailles déplorables qui sacrifient leur vie de famille pour continuer à nous soigner.
On fustige le faux trou de la sécurité sociale (qui est actuellement en positif) parce qu'on siphonne son argent pour d'autres budgets. Par contre, on ne met pas les moyens pour récupérer les 120 milliards d'euro d'évasion fiscale (qui ressemble d'ailleurs étrangement au déficits de l'état chaque année).
ça c'est pas faux...
Beaucoup de nouveaux médecins feront 35h, c'est pas une question de zone rurale. Le problème ça va être pour le gouvernement et les patients : on dirait que personne n'y a pensé mais si vous voulez remplacer un médecin qui faisait 70h/semaine par un médecin qui en fait 35 bah il en faut 2. Même doubler le nombre de places en médecine ne suffirait pas vraiment donc... Sachant qu'en plus on a une population vieillissante et une demande de soins croissante... l'accès facile et rapide aux soins va rester une utopie encore longtemps.
Bonjour ! je pense en particulier à une charmante doctoresse qui a cessé d'exercer dès qu'elle a eu deux enfants. Qui pourrait lui en vouloir ? Je la regrette.
Je suis très septique avec la nouvelle réforme, PASS et LASS. Le gouvernement a enlever des places du numerus clausus à PASS, un équivalent à PACES. Mais ils ont rajouté des places à LASS, pour les étudiants qui viennent de la licence (peut importe leur domaine d'étude cela peut très bien être en musicologie ou en économie). La sélection de LASS est sur dossier, un entretien et la validation de l'option Santé (qui est une toute petite partie de l'enseignement de PASS ) alors que PASS est un concours qui dure toute une année, avec une formation construite entièrement sur le domaine de la santé. Il y a un énorme écart entre les élèves de PASS et LASS. Les élèves de LASS doivent rattraper le retard et poursuivre leurs études de deuxième année qui est déjà très dense. Il est fort probable que qu'il y ai des décrochages des élèves de LASS. Ces places offertes au LASS auraient pu être donné à des PASS, qui sont plus compétent. Avec ses décrochages, il y aura donc quand même moins de médecins à l'avenir. Le numerus clausus existe encore, ils ont juste changer le nom pour faire jolie. C'est pathétique.
Le gouvernement aurait pu tout simplement augmenter le numerus clausus à PACES, et donner plus de moyens aux universités pour former les futurs médecins.
Comme d'habitude, ceux qui gère ses réformes sont dans leur bulle et sont très éloignés de la réalité !!
A prendre en compte qu'en 2021, 58% des LAS n'ont pas eu accès à leur 3e année (a lille), alors que la 2e année est souvent considérée comme la moins pire... Combien iront au bout des 9 ans requis pour être médecins généralistes
@@dinapulido4820 c'est pareil à Bordeaux, même les PASS n'ont pas un bon niveau (Je parle en tant qu'ex PACES aujourd'hui en 5ème année de médecine)
@Dorian Emeraud c'était prévisible... Le principe même n'était pas bon, mauvaise idée de choisir LAS , il faut aller en PASS pour maximiser ses chances , bien que très fines ... Les étudiants qui arrivent de LAS doivent rattraper les PASS les années suivantes . Totalement insensée cette réforme . La France va droit dans le mur , les autres européens offrent plus de chances que notre propre pays .
En tant qu'ancien tuteur en LAS et en tant qu'ex PACES (maintenant en 4eme année de médecine) je ne peux que confirmer. Les étudiants en LAS (pour l'immense majorité) ne s'impliquaient pas en première année et ne venaient même pas aux examens blancs. Mais c'est normal me direz vous, car la sélection en 2eme année de médecine se base sur les notes de leur licence et pas sur les notes de l'option santé. Ce qui veut dire qu'un très bon élève en L1 droit peut passer en 2eme année de médecine même s'il avait tout juste la moyenne dans son option santé mais qu'un étudiant ayant majoré son option santé ne passera pas en P2 car pas assez bon en droit...
Le constat qui a été fait dans ma fac c'est que l'année de transition seules 6 places sur 28 ont étés attribués à des LAS (car les notes n'étaient pas assez élevées, il fallait au moins 12 dans l'option santé) et l'année dernière la moitié de ces étudiants (donc 3 sur 6) ont redoublés leur P2
Et il faut ajouter aussi le problème de la formation car déjà qu'on est trop nombreux en stage c'est encore pire maintenant et il n'est pas rare que des étudiants ne viennent en stage qu'une semaine sur 2 par exemple...
Je pense que tu es une fausse septique.
Qualité de vidéo absolument extraordinaire, merci à toute votre équipe c’est un plaisir de vous écouter/regarder.
Le fond est là mais l’infographie et le motion design rendent le contenu super accessible, merci pour votre travail ! Je suis bluffé par la qualité des animations.
Autant de travail pour défendre une idéologie nauséabonde, c’est triste.
@@flynil9597 chouchou, troll off, quelle idéologie ?
Vidéo intéressante… étant un étudiant en médecine, j’invite à toutes les personnes à se renseigner sur la situation catastrophique des études de médecine d’une part et de la situation sur le terrain d’autre part… cela concerne tout le monde et surtout renseignez vous sur les mesures prises par le gouvernement ou les partis d’opposition… on s’en fiche que ce soit un parti ou l’autre mais c’est très important pour votre santé dans le futur. Notre domaine est de plus en plus en péril alors s’il vous plaît prenez le temps de vous investir, vous avez besoin de nous et on a besoin de vous 🙏🙏🙏
Ouais mais les médecins Ukrainiens, Turc, arrivent en nombre. Et je ne parle pas des autres pays du Sud méditerranéen.
Mon médecin référent est camerounais. Tout se passe bien
traiter la désertification française….par la désertification des pays de l’est ou du sud
c’est une forme de pillage économique et culturel dégradant pour la médecine française
@@cloud-cr5gs font pas partie de l union européenne doncdoivent faire des années d etudes supplémentaires, les facne les acceptent pas tous , il daut qu ils prouvent leur valeur
@@sophies6834 Oui : j'avais un collègue anesthésiste - réanimateur provenant de Tunisie qui a dû faire ses preuves, bien que très compétent.
@@cloud-cr5gs Et quelle formation au bled ?
Vous ne mentionnez pas une solution qui me paraîtrait beaucoup plus simple à mettre en œuvre pour libérer le temps des médecins : les rendez-vous médicaux non honorés car le patient ne vient pas, mais ne prend même pas la peine d'annuler son rendez-vous ... ou alors diminuer les lourdeurs administratives qui occupent beaucoup trop de temps à un médecin, temps qui pourrait être aloué à des patients.
@J W il arrive souvent que dans une journée de consultation il y ait plusieurs patients qui ne viennent pas à la consultation sans prévenir, donc le créneau horaire est perdu et ne peut pas profiter à quelquun d'autre. Et l'ensemble des rdv médicaux manqués représenteraient le temps de travail de 8.000 médecins quand même ...
@@lucasd3972 ça c'est sûr, mais comment on oblige les gens à prévenir de leur absence ? 🤔
@@juliettec8422 tu peux facturer un certain pourcentage des consultes qui n'ont pas été honorées si c'est pas la 1ere fois que tu poses un lapin sans prévenir et sans que ça soit rembourser par la sécu et les complémentaires par exemple. Ça se fait déjà dans le privé et ça fonctionne
@@juliettec8422 pré-enregistrement de l'empreinte bancaire (=payement par CB non encaissé) et si le patient ne vient pas et n'a pas prévenu, encaissement sans remboursement. Solution qui devrait pouvoir être mise en oeuvre par toutes les professions qui vivent de RDV, médicales ou pas. Un coiffeur qui attend le client pendant les 45 minutes qu'il avait bloquées sur l'agenda perd son temps et coule son commerce. C'est moins grave mais c'est tout aussi irrespectueux.
On pourrait aussi permettre aux pharmaciens et infirmières d'effectuer des actes simples, comme la vaccination, accéder aux kinés sans devoir passer par son médecin traitant et peut-être simplifier le système de renouvellement d'ordonnances ?
En tant que secrétaire médical en endocrino-diabéto et angiologie, je suis d'accord qu'il y a des problèmes à régler au niveau des médecins. Mais il y a aussi un problème de mentalité à régler au niveau des patients : ceux qui consultent pour un oui ou pour un non au premier pet de travers et ceux qui ne viennent pas à leurs consultations, les fameux "no show" dont les restaurateurs parlent tant en ce moment. Comme d'habitude en France, en étant moins bordélique et beaucoup plus intelligent on réglerait pas mal de choses...
D’un côté peut-on en vouloir aux gens de consulter dès qu’il y a un pet de travers ? Avec le manque de culture médicale il est difficile de savoir ce qui peut être inquiétant et ce qui ne l’est pas. Ou alors parfois on sait très bien ce qu’on a mais on doit prendre rendez-vous avec un médecin pour justifier qu’on soit cloué au lit bien que ce soit à cause d’un simple rhume. Il est à mon sens plus facile de se pencher côté médecins (ou du corps médical) qui sont moins nombreux que les patients pour trouver des solutions.
Exactement beaucoup abusent
Les no-show c'est inacceptable. Mais beaucoup de secrétaires devraient aussi se retenir de juger les patients qui veulent consulter.
@@CycWins Bravo pour votre commentaire, vous avez tout dis, en effet cela s'appelle de la déontologie !
@@natu8841 Cloué au lit pour un rhume ? Dans ce cas, tu poses un jour. La France est encore à la ramasse sur les certificats à la pelle qui polluent l'activité médicale. Si un patient
a un rhume et qu'il se sent si faible pour bosser, il en parle avec son boulot et vient pas embouteiller le système de soins.
Il y a surtout un effet de cercle vicieux pour les déserts médicaux. Les médecins ne veulent plus être seuls au monde, où ils n’ont pas de back-up ni de spécialistes à qui envoyer les patients. Du coup, en vrai, il faudrait refaire naître les petits hôpitaux dans les déserts médicaux et y faire des services de médecine générale. Avec d’autres services bien évidemment. Surtout qu’en collectivité on soigne beaucoup mieux, tout y est regroupé. Donc c’est pas 1 médecin qu’il faut faire venir, c’est 10. Si tu fais ça dans chaque sous-préfecture c’est déjà super.
Et des infirmières, kiné, sages femmes, dentistes, psy. Etc… Envoyer des médecins seuls n’a aucun sens.
@@flynil9597 3000 milliards de dette publique( au passage les différents mandats de Macron ont bien accentué le truc) .... la France est un pays en faillite.
Vous avez oubliez un détail : les jeunes diplômés d'aujourd'hui (dont je fais parti) ont été lessivés, exploités, maltraités par le système actuel, tout comme les autres soignants d'ailleurs, ce qui donnent une génération de médecin rancunier qui estiment qu'ils ne doivent rien à ce système ! Donc qu'on soit clair, si le système doit couler, ce sera sans moi !
PS : pour les rageux, sachez qu'un étudiant en médecine est le seul étudiant qui rapporte de l'argent à l'État.
Merci pour votre commentaire. Je suis hors de moi en voyant cette vidéo. Je rentre en internat de psychiatrie, heureusement un internat où les internes sont mieux traités. Mais j’ai vu le dévouement de mes internes et de mes chefs pendant mon externat, et leur épuisement. Tellement indigne cette vidéo.
@@flynil9597 les internes ne sont pas mieux traités en psychiatrie, c’est juste qu’en psychiatrie les horaires de travail sont un peu plus décents
Vous ne devez rien au système tout en étant totalement payé par le système, en ayant des aides du système, en étant favorisé par le système. L'ingratitude est totale c'est pathétique.
@@nemessis299229 faites en partie on en reparlera après, si le taux de suicide chez les médecins est deux fois plus élevé que dans la population générale c'est pas pour rien...
@@Pharyngien en fait je t assure que personne ne vous a forcé à y aller. Vous allez prendre un blé considerable par la suite de surcroît donc arrêtez de pleurer.
l'animation ,le design, la cartographie , et la mise en scène flottante est extraordinaire , ça nous procure un plaisir visuel, de suivre attentivement ce qui est dit , le seul bémol c'est que a aucun moment vous avez parlez des Médecins qui viennent d'ailleurs , européen et extra européen.
Bravo en tout cas un travail remarquable et admirable .( abonné et cloche activée ) je reste toujours a l’affût de ce que vous publiez.
Avez-vous peur de parler de l’importation de médecins étrangers à diplôme hors Union européenne ?
Une analyse précise, avec les bons chiffres tout en étant très agréable à regarder et à écouter.
Bravo et merci
Une raison est évidente et pourtant personne n'en parle : la valorisation financière du travail des médecins.
En France la consultation est à 25 euros, dans les autres pays de niveau de développement comparable c'est au moins 3 fois plus. Une des conséquences est la fuite desdits médecins vers des horizons plus alléchantes, non seulement pour les revenus mais aussi et surtout pour les conditions de travail.
Je sais très bien de quoi je parle, je suis dentiste, formé en France et j'ai rapidement pris la décision de m'expatrier (Canada et Suisse) : la valorisation financière des actes Suisse-Canadda/France est dans un rapport de x8 à x10 en gros c'est à dire que le même acte coûte 8-10 fois plus cher au Canada ou en Suisse qu'en France.
Ça a 3 conséquences :
1/ la majorité des dentistes français bâclent les actes déficitaires, càd 80% des actes grosso-modo, ils torchent ça en 10 min contre 4 à 5 fois plus de temps dans d'autres pays, résultat, la qualité de l'acte est très faible avec toutes les conséquences que cela entraîne : échec du traitement pouvant aller de la reprise carieuse à la perte de la dent avec bien entendu une conséquence financière puisqu'il faut réintervenir.
2/ Tendance au surtraitement systématique : pourquoi faire un composite à 25 euros et se mettre en difficulté financière quand on peut facilement faire une couronne à 600 euros à la place? Pourquoi faire un traitement de racine compliqué pour 80 balles quand on peut extraire et implanter pour 2000 euros? Beaucoup de dentistes font ça, forcés par le système. Sauf que c'est délétère pour le patient et les finances publiques, en plus d'être répréhensible moralement. Mais il ne s'agit là que de la conséquence d'un système sociale totalement déconnecté des réalités économiques de la médecine : faire une médecine de qualité a un coût et si celui-ci est sous-évalué alors la variable d'ajustement sera le temps consacré et la qualité de l'acte.
3/ Fuite des professionnels de santé à l'étranger : Canada, Suisse, UK, Belgique ou ailleurs, beaucoup de médecins et dentistes formés en France décident de partir pour avoir de meilleures conditions de travail, et elles sont vraiment meilleures : meilleur revenu, meilleur confort au travail (plus de personnel, plus de moyens), moins de temps passé à travailler, moins de stress, bien meilleure valorisation des actes donc de l'image du soignant. Le seul bémol est le fait de devoir partir de notre pays que l'on aime malgré tout.
Donc tant qu'on ne se posera pas les bonnes questions et qu'on continuera à voir le problème à travers le prisme du socialisme à savoir comparaison des revenus des soignants à l'ensemble des français, ce qui est fallacieux car il faudrait pouvoir comparer à des revenus gagnés en faisant une dentisterie de qualité par exemple et surtout comparer non-pas à la population générale mais aux mêmes métiers exercés à l'étranger, le problème continuera et la médecine continuera de se dégrader, les médecins français continueront de partir, remplacés par d'autres venus de pays où, moins bien formés, ils seront prêts à accepter les conditions minables offertes par la Sécurité Sociale.
Donc les gens ne pourront plus aller se faire soigner les dents car la consultation coûtera 150 balles. C'est ça votre solution ?
Excellent résumé
Il ne faut pas non plus oublier que ces médecins ont des conjoints. Ma femme est dermatologue et je ne suis sur que je trouverais du boulot dans les déserts médicaux sachant que la poste ou la sncf ne vient même plus !
Incroyable vidéo, merci pour les travaux !
il manque un élément très important dans votre étude: la féminisation du métier a entrainé un important changement dans le mode d'exercice; chaque médecin travaille beaucoup moins que du temps du baby boom; revenir à une exigence de temps de travail minimum règlerait une bonne partie du problème, je ne dis pas qu'il faille travailler 60 heures comme je l'ai fait, mais un peu plus de 35 heures et en assurant des gardes
Exact
Étudiante en 3ème année de médecine et assez choquée de l'omission de certains points...
Considérer que le numérus clausus n'existe plus sous prétexte qu'il ait changé de nom.... La sélection pour les études de santé est la même qu'auparavant et penser qu'en ouvrant plus de places on formera plus de médecins c'est se mettre le doigt dans l'oeil. Au mieux, les médecins seront moins bien formés, au pire encore plus d'étudiants abandonneront leur cursus de santé. Je suis issue de la première année de réforme (PASS/LAS) ce que j'ai constaté : un écart flagrant de niveau à l'arrivée en 2e année entre étudiants issus de LAS et PASS. Résultat : un nombre de redoublants en 2e année multiplié par 3 par rapport aux années précédentes. L'écart de niveau se ressent d'ailleurs toujours en 3ème année (et en externat avec des patients à prendre en charge ??). De plus, plus d'étudiants = moins de stages. 100h en moins de stages pour les 3ème année dans ma fac ! Et après on attend de nous d'être compétents ?!
Deuxième point : mieux répartir les médecins sur le territoire ?! N'est ce pas le principe de l'ECN (concours en 6e année) qui attribue un nombre de places pour chaque spécialité et dans chaque territoire ? Des étudiants et médecins se retrouvent déjà chaque année dans ces fameux déserts ! De plus, est ce que les français vivants dans les zones "denses" en médecin ont suffisamment accès aux soins ? Il y a des déserts médicaux OUI mais arrêtons de penser qu'il y a trop de médecins dans certaines régions ! On en manque partout et c'est parti pour durer !
Mais ne vous inquiétez pas, visiblement le gouvernement a trouvé une idée miracle pour régler le problème des déserts médicaux : exploiter les étudiants une année de plus ! Et puis évidemment niveau communication, c'est pour poursuivre leur formation.... Alors même que l'amendement s'intitule "projet de loi de financement de la sécurité sociale". Des économies à tout prix ! (et surtout au prix de la santé des futurs soignants)
Petit récap pour les personnes extérieures au milieu :
10 années d'études minimum avec :
- un première année sélective avec une réforme qui créée des inégalités
- suivie de 2 années d'études avec contenus théoriques de plus en plus lourds et dématérialisés (économies...) et de moins en moins de stages. L'exploitation débute : stages évidemment non rémunérés, devoir de réalisation de formations (service sanitaire) auprès de l'éducation nationale et j'en passe. Service sanitaire = formations auprès des populations sur des questions de santé que devaient réaliser les professions médicales. Mais pourquoi envoyer un médecin scolaire ou une infirmière qui "couteraient" de l'argent alors qu'il suffit de l'imposer aux étudiants de 3ème année de médecine. Aucune rémunération là encore et des contraintes qui s'accumulent : service sanitaire évalué, qui nécessite de faire un mémoire, qui a lieu à distance du lieu de résidence (1h30 à 2h de route pour une bonne partie de la promo), dédommagement partiel voire inexistant des frais de logement et de transport...
- puis viennent 3 années d'externat avec de plus en plus de stages, rémunérés cette fois ! 65 centimes de l'heure !!! En tant qu'externes des patients vous sont confiés, vous devez effectuer un cota de gardes aux urgences, vous avez de grosses responsabilités et à peine 200€ par mois ! Et puis il y a évidement les cours : les collèges à apprendre pour le concours de l'internat. Et puisqu'une réforme ne suffit pas, , vient maintenant la réforme de l'ECN qui devient EDN pour l'année prochaine. Petit résumé de la réforme : même nombre de collèges soit des dizaines de milliers de pages à ingurgiter non plus en 3 mais 2 ans ! Et puisqu'une évaluation théorique ne suffit pas on rajoute des évaluations pratiques (éval de stages + ECOS) qui poseront des problèmes évident d'inégalités. Un petit chiffre pour enfoncer le clou ? Le gain pour l’État pendant l’externat est de 44 512 € par étudiant. (source : étude Egora)
- enfin 3 (bientôt 4 donc) à 6 (ou plus) années d'internat durant lesquelles l'interne accumule les heures, a d'énormes responsabilités et une charge de travail immense. Un salaire ? bien sûr ! Mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties non plus, un interne reste un étudiant ! 1500€ par mois en moyenne pour un gain pour l’État de 366 587 € lors de la formation d'un médecin spécialiste. Et on souhaite faire encore plus d'économies sur leur dos en leur imposant une 4ème année d'internat en médecine générale qui plus est dans des endroits éloignés de leur vie qu'ils tentent tant bien que mal de construire ? Ignoble
- le saint graal : être médecin à 30-35 ans avec toute sa vie à construire. Et pour peu que l'hôpital public l'intéresse, il devra supporter le manque d'effectif, de matériels, de moyens... Et s'il veut se faire entendre, il pourra faire grève mais devra aller travailler malgré tout parce que son métier est de nécessité publique. Alors réussira-t-il à faire entendre sa voix ? Réussirons-nous à nous faire entendre ?
Vous êtes en train de tuer vos futurs médecins, ceux qui sortiront de ses études seront épuisés mentalement, physiquement et plein d'autres abandonneront. C'est déjà le cas à l'heure actuelle mais on préfère fermer les yeux. Vous êtes en train de créer des robots déshumanisés et éreintés (mais ce sont les cordonniers qui sont les plus mal chaussés n'est ce pas...) Nous ne sommes pas des machines et n'espérez pas faire remonter le nombre de médecins en nous traitant de la sorte. Je me demande moi même chaque jour si le jeu en vaut la chandelle alors que c'était ma vocation. C'est déprimant, dégoutant...
S'il vous plait écoutez-nous, entendez-nous
60% de charges !!!!
Sur une consultation à 25€, il lui en reste 9€. (Hors impôts)
Etant en première année de médecine, et prévoyant de m'installer en milieu rural, je dois dire que ce reportage m'a été très informatif sur la diminution des places en MMOPK malgré la pénurie de médecins. Je ne pense pas, cependant, que le numerus apertus résolve le problème, puisque les places restent très limitées même après ce changement, même proportionnellement au déficit de médecins. Dans ma fac, par exemple, on s'attend à une centaine de places chez les licences avec majeure santé, qui sont autour de 1000 en L1.
Et Led soit disant médecins , les faux aides soignants , les faux administratifs les autos antouentrepreeurs cata.
Tout est penser 🤔
Le soucy et que les jeunes fond tout part effet de mode et non part vocation.
Dans ma FAC, le numéro apertus a augmenté le nombre de personnes prises en 2021 (avec les PACES, PASS et LAS combiné) qui a rediminué en 2022 (numérus des PACES pris en 2021 enlevé et pas remplacé par des places en plus en PASS et LAS, ce qui fait revenir vers des chiffres proches d'avant réforme) car la FAC arrivait pas à gérer le nombre important d'étudiants (a casé dans les stages notamment). Je pense il faut regarder plus large que seulement 2021 avant de vanter les mérites du numérus apertus qui au final, dans ma FAC, ne change pas forcément énormément les choses.
La première année de médecine n'existe pas tu peux par contre comme tu l'as fait dire la première année de MMOPK tout en précisant ce que c'est que ça ne jette pas un flou artistique sur d'autres études comme la maïeutique et la pharmacie 😉
@@-philo Je suppose que ta région manque beaucoup de médecins. Vu que je suis en Ile de France, il en manque moins près de ma fac.
Votre reportage est intéressant et très bien réalisé. Il laisse cependant un goût de travail incomplet, même si en 8min37 il n'est pas possible de traiter correctement ce sujet. Compte-tenu de votre très large audience, de votre impact sur la société française et qu'il se dégage une partialité de ce reportage je souhaiterai tout de même vous demander si vous avez la possibilité de clarifier quelques questions (même si je dois admettre qu'il est très fort probable que vous ne voyiez jamais ce commentaire) :
Combien de médecins par habitants sont nécessaires pour dire qu'une zone est suffisamment dotée ? (vous dites que les médecins s'installent plus (+) en zone urbaine et qu'ils devraient aller en zone rurale --> mais est-ce que ces zones urbaines ont suffisamment de médecins actuellement ? car c'est ce que vous sous-entendez)
Quelle répartition entre les différentes spécialités ? (les activités d'un chirurgien plastique et d'un oncologue ne sont pas comparables)
Quelle répartition pour les généralises ?
Qu'en est-il de l'évolution du nombre de médecins étrangers en France ?
Concernant l'évolution de la médecine en générale elle à beaucoup changée et évoluée, avec l'apparition de techniques nécessitant des infrastructures bien plus lourdes et des investissements conséquents.
Prenons l'exemple d'un cabinet de radiologie, 1 IRM ou 1 scanner coute 1 - 1,5 million d'euros par machine, sans compter la maintenance, les manipulateurs radio, les secrétaires, l'infrastructure adaptée... Pour s'installer un radiologue doit donc obligatoirement se tourner soit vers une structure soit vers une association avec d'autres radiologues car il ne peut pas avoir de cabinet seul. Ceci mène forcément à un regroupement de ces spécialistes dans une zone géographique plus restreinte car sinon ils ne peuvent pas travailler et ne seraient même pas en mesures d'acheter leurs outils de travail. Il en va de même pour les médecins nucléaires. Les chirurgiens ont forcément besoin d'infrastructures avec en fonction du type de chirurgie la nécessité d'un service de réanimation en soutien et donc ne peuvent pas travailler partout etc etc
Ceci ne sont que des exemples
J'ai trouvé votre vidéo très intéressante et bien réalisée.
Je voulais juste nuancer sur le fait que vous avez très bien traités les chiffres mais que la réalité du terrain est tout autre avec parfois d'énormes contraintes matériels, financières et structurelles qui façonnent le système.
Ces inégalités de répartitions et ce sous-effectifs ne sont pas liés qu'au "bon-vouloir" des médecins, comme vous pouvez par moment le laisser entendre.
C’est exactement (au mot près) ce que j’ai pensé, franchement la classe merci 🤙🏼
Bonjour
Je déclare mon confit d'intérêt : je suis médecin
Quelques faits non relatés par cette vidéo.
Sur les déserts médicaux :
98 % de la population accède à un médecin généraliste en moins de 10 minutes de transport.
les disparités départementales de peuplement médical sont aujourd’hui d’un niveau semblable - voire légèrement inférieur - à celui des années 1980.
Le nombre de communes équipées d’un médecin généraliste libéral est aujourd’hui plus élevé qu’il n’était dans les années 1980 (9 595 communes équipées aujourd’hui contre 8 843 en 1981).
source : Drees 2017 : Déserts médicaux : comment les définir ? Comment les mesurer ?
Sur les médecins :
Age moyen d'installation de 34 ans
60% des nouveaux médecins sont des femmes
86 % ont un conjoint
La 1er raison motivant le choix du lieu d'installation est la "proximité familiale"
source : Etude sur installations des jeunes médecins ( conseil de l'ordre)
mon interprétation ( là on sort des faits ) : les médecins à l'installation sont généralement en couple avec un conjoint cadre/cadre sup qui ne trouverait pas de travail dans des zones rurales isolées. Obliger cette femme de 34 à aller s'installer dans une zone rurale sous dotée c'est lui demander de se séparer de son conjoint +/- de ses enfants.
Ma génération de médecins, dans les années 80, s'installait avant 30 ans. (moi 28 ans), faisait beaucoup de gardes de nuit et de weekend puisqu'il n'y avait pas de centre 15. Certes les femmes étaient peu nombreuses ou déjà dans des postes salariés.
Et on n'était pas malheureux, surtout ce qui avait une vraie vocation de médecins. Mais c'était une autre génération, une autre éducation...loin de l'individualisme d'aujourd'hui...
C’est vrai que votre analyse quant aux conjoints est interessante. Cette question me rappelle la situation des enseignants que l’on contraint à des postes vacants dans des zones à besoin. La solution qui vise à pousser les médecins à être dans une région plutôt qu’une autre semble aller dans ce même sens mais en moins contraignant quant au choix du village, ville…
Un médecin à moins de 10 minutes, c'est facile. Maintenant, trouvez-nous un généraliste ou pire, un spécialiste avec un rdv en moins de 10 jours. Ces délais aberrants n'existaient pas dans les années 80, comment expliquez-vous cela ?
Moi je ne suis pas médecin, et voilà mon expérience ; 2 fois 65 km pour consulter un cardiologue (arabe), visite facturée 97 euros sans compter l'essence et le temps ; 3 mois d'attente pour une visite chez le dentiste, à condition qu'il accepte de vous recevoir ("nous ne prenons pas de nouveaux patients") ; aucun ophtalmo dans le secteur, dém...-vous. J'ai eu la chance d'arriver à être client d'un généraliste dans mon bled : il est roumain. Voilà la réalité.
@@LB-xq7ux Donc parce que c'est pire pour certaines professions, on a pas le droit d'aspirer à une vie de famille ? Très beau raisonnement où encore une fois le bien être du médecin, on s'en fout parce que le bien être des patients passe avant et que de toute façon il y a pire à côté
Concentration en île de France : concentration à Paris plutôt. J'ai vécu 3 ans dans le 77, bon courage pour trouver des rdv chez certains spécialistes, ou un médecin généraliste qui ne soit pas obligé de faire de l'abattage de rdv et de la surprescription pour ne pas revoir le patient de si tôt.
bon sang que c'est visuellement plaisant comme montage..... souvent un plaisir la chaîne yt du monde pour ceux qui ont besoin de VOIR
Dommage que le contenu soit déplorable d’un point de vue idéologique.
Impossible d'avoir un RDV chez un dermathologue dans 78 ou 75 pour la dermatologie classique. Il font tous de l'ésthetique, et la, ils sont dispo en semaine pour les piqures de botox ou acide hyaluronique. 300, 500 €. Ca gagne bien ça. Mais ils ne sont pas dispo pour soigner les maladies de peau avant 6 mois. Incroyable !
May the Force be with the Doctor !
🙂
Magnifique vidéo, merci à vous !
J’espère que les mesures seront efficaces et mes meilleurs salutations et respect à tous nos médecins et personnels soignants !
Bonjour, reportage intéressant, merci. En tant que médecin spécialiste, j'ai de nombreux amis qui ont choisi la médecine générale à l'internat. Puis après 2 à 10 ans d'exercice, ont choisi de prendre un emploi salarié (médecin à la SECU, médecin coordinateur, etc) pour fuir à tout prix l'exercice libéral "usine" payé à moins de la moitié de la moyenne européenne (moy=50e) par consultation, croulant sous la paperasse administrative. Pourquoi ne pas aborder également le sujet des abandons de carrière, qui est très loin d'être négligeable, ainsi que le sujet du déconventionnement qui est envisagé par une proportion montante des médecins? Cordialement.
Par ailleurs dans mon entourage, presque tous les généralistes sont des femmes, qui sont mariées à ... des ingénieurs :) Et donc les maris ne trouveront pas de boulot dans les zones rurales... J'ai la solution : il faut forcer les jeunes femmes médecins à se marier avec des agriculteurs !!!
@@mathieuauffret8663 je crois que l'idée cachée derrière la création de facs de médecine en zone rurale c'est qu'elle rencontrent un agriculteur avant d'être diplômées. Je crains que ça ne soit pas aussi simple ;-) Par contre avec le télétravail il y aura peut-être des ingénieurs qui vont migrer en rural. Mais on me souffle à l'oreille que en fait non, ils migrent juste dans des métropoles moyennes.
Wow les animations et les graphiques sont très beaux !
Je suis un étudiant en train de construire une problématique autour de ce sujet pour son mémoire. Vous tombez vraiment à pic, merci beaucoup ! (En plus vos sources sont en desc ! :D )
Cela promet.....
Vous pouvez aussi parler de la souffrance des médecins. Faîtes une garde auprès des médecins à l’hôpital svp.
Clair , simple (sans être faux mathématiquement) et factuel.
Merci pour ce travail Le Monde
Une solution simple: réduire la progressivité de l’impôt. Les jeunes médecins libéraux ont adopté la semaine de 35 heures. A quoi sert de travailler plus si c’est pour payer un max d’impôts.
Enfin quelqu'un de lucide, dans une masse de cornets 👍😅
Contraignons les soignants !!! Ça a tellement bien marché les suspensions, ça a tout résolu non ??! Ceux qui veulent soigner doivent être punis !! Obligeons les à travailler là où personne veut aller ! Signé : un interne de réanimation adepte du second degré... Plus sérieusement, la véritable piste est celle de la mixité sociale au sein des études de médecine. Et la conclusion à tirer de ce marasme est on ne résoud pas instantanément les erreurs accumulées sur des décennies !! Aux responsables politiques de payer la note en attendant. Le "responsables mais pas coupables" ça suffit !!!
Je suis évidemment pour la mixité au sein des études de médecine mais je ne pense pas que ce soit une solution au problème. Les jeunes issus des milieux plus populaires, quelles qu'elles soient, s'en servent principalement pour aller vivre mieux dans des zones attractives, c'est même eux qui partent en premier. Ca peut jouer à la marge, mais pas en masse. Mais la mesure est souhaitable pour elle-même, pour l'égalité et pour ces jeunes qui ont la vocation et les capacités mais ne peuvent la financer
Merci d'avoir fait vos cartes avec les vraies régions, d'avant 2015
Bonne vidéo
Je suis médecin retraité britannique et cette vidéo m’a vraiment intéressé! Au Royaume Uni le nombre d’étudiants de médecine augmente progressivement depuis les années quatre-vingts dix. Cependant il y a toujours une pénurie de médecins. La raison …. Maintenant la plupart d’étudiants est féminine (85%) qui auraient le droit de prendre le congé maternel et ensuite de travailler à temps partiel. De plus, elles ne veulent pas prendre les postes de responsabilité comme directeur d’une service médicale. (Prière d’excuser mon français!)
Elles ont raison moi je suis médecin algérien j'aime pas les postes de responsabilité .
Bravo à l’équipe du motion derrière l’animation c’est vraiment beau!
je me demande quelle appli ils ont utilise
Penser que le problème vient de la répartition des médecins et non pas de le nombre en premier lieu est un parti pris. Même Paris et la côte d'azur sont sous dotés en médecine spécialisée.
Une autre solution en plus de léguer des tâches à d'autres soignants c'est de trouver un moyen pour que les patients arrêtent de mettre des lapins !!
Quel niveau de d’analyse c’est vraiment du professionnalisme merci beaucoup
Un point important n'a pas été abordé, les taxes sur les salaires des médecins.
Je vois les nouvelles générations de médecin faire beaucoup moins d'heures que leurs aînés qui étaient habitués à faire des heures et à être correctement rémunérés pour cela. La nouvelle génération semble avoir bien compris le coût marginal des taxes, cotisations, impôts, forfaits... sur leur travail car ils font le calcul dès le début de leur installation.
Énormément de dentistes ne travaillent plus que 4 jours par semaine, c'est un sujet annexe mais regardez sur doctolib lors de vos prises de rdv, vous verrez.
Ce serait bien de regarder ce point, voir si c'est une impression ou bien si effectivement le temps de travail des soignants a fortement diminué depuis 1981.
++
On ne peut pas dire à la fois que les Docteurs sont riches (on le fait payer comme ARNAULT) et puis qu'ils doit travailler 60 heures. Le système fiscal français vous incite à travailler moins, plus vous travaillez, plus vous payez cher. Normalement, comme tout jeune doté de bonnes facultés mentales, il calcule l'opportunité (coût-bénéfice), sachant que les facultés et les études de médecine sont les plus dures, les plus chères (pour les parents) et les plus longues.
Il aurait fallu donner la courbe de l'augmentation du personnel bureaucratique dans les ARS et les hôpitaux, chaque poste de personnel soignant supprimé pour faire des économies a été remplacé par encore plus de postes administratifs.
Avant les réformes mangériales commencées sous Simone Weil pour supprimer l'internat, le directeur d'un service était le médecin chef du service qui était aussi le professeur, l'administration d'un service hospitalier était réduite à un secrétaire comptable qui passait les commandes et faisait payer les factures, sans avoir aucun pouvoir d'organisation et de décision. C'est cet ancien système qui avait fait que notre sytème médical était le meilleur du monde et un des moins coûteux, comme pour EdF il fallait le conserver.
Je suis de la première promotion qui a affronté le concours en fin de première année de médecine, c’était en 1972 ! Cela n’est donc pas lié à vos arguments pétroliers. Du jour au lendemain, le nombre d’étudiants admis à passer en deuxième année a été divisé par trois puis les technocrates n’ont fait qu’aggraver le numerus clausus ! Les coupables étaient les hommes politiques, la Sécurité Sociale, le Conseil de l’ordre des médecins mais aussi les médecins en place qui ne voulaient pas partager leur galette avec les plus jeunes ! Ensuite, n’importe quel médecin ayant suivi une formation dans un pays étranger, à commencer par la Belgique mais aussi des pays de l’Est ou d’autres pays…, ont été autorisés à venir travailler en France, souvent avec des contrats qui les payaient au rabais. Ce numérus clausus n’a été que la première fissure dès la destruction du système de santé dont s’enorgueillissait la France…
Super vidéo !
Très intéressante et pertinente. Merci 💋💋
les zones comme paris ne sont pas en surcharges. Les médecins manquent partout !!!
transférer les médecins dans les déserts médicaux va empirer la situations actuelles des hôpitaux déjà débordé.
Lumineux la présentation de cette vidéo sous forme de "dossier médical" ! Bravo pour le graphisme et pour la pédagogie des explications.
Même dans une ville comme Nantes...bon courage pour trouver un médecin traitant !!! Merci a nos chère politicien qui font de la politique de M....
Je vous félicite pour ce reportage il est vraiment synthétique puisque montre le problème de manière concrète.
Sauf que vous oubliez une chose.
Je ne reviendrai pas sur tous les autres commentaires qui décrivaient déjà en quoi votre raisonnement est faux (pas assez de médecins partout, déshabiller Paul pour habiller Pierre etc etc).
Il y a quelque chose dont pas grand monde ne parle, c’est que la médecine générale n’est plus attractive, les médecins peinent à s’installer parce que trop de contraintes administratives, trop de charges et une consultation à 25€ ne suivant pas l’inflation et la hausse des charges, donc au final les médecins généralistes préfèrent aller se salarier, partir dans un autre pays (en Europe la moyenne des consultations est à 47€), ou alors se re-orienter et faire autre chose.
Alors c’est bien beau de dire « allez vous installer là ou on a besoin de médecins », il vaudrait mieux revaloriser le métier
C’est la même problématique pour la plupart des jobs.
@J W n’importe quel job répond à une problématique économique. Bienvenu dans le monde capitaliste
@J W oui je suis d’accord la santé n’a pas de prix. Mais après suffit de voir la politique de l’hôpital public, c’est géré comme une usine de voiture. Donc le reste suit la même logique
La différence c’est qu’en tant que médecin généraliste conventionné, on a pas la liberté d’augmenter le prix de la consultation pour coller à l’inflation. Je ne connais pas beaucoup d’autres jobs ou c’est le cas.
Et il y a autre chose, c’est qu’il faut comprendre qu’un médecin généraliste arrive à tenir son activité avec des consultations à 25€ en passant en moyenne 15 à 20 minutes par patient, mais cela comporte des consultations longues pour des patients nécessitant du temps, compensé par des consultations plus courtes pour des patients ne consultant pas pour des motifs complexes. Or, comme dit dans la vidéo, on « faire gagner du temps médical » en délégant ces consultations « plus simples » à d’autres métiers. Tout cela sans revaloriser le prix de la consultation médicale. Autant dire que la majorité des médecins généralistes déplaqueront
Non on essai de faire des économies sur la santé alors que c'est sur le système politique et les salaires des politiciens qu'il faut taper.
Avoir des citoyens en bonne santé c'est une priorité. Avoir des politiciens payé 5000€ par mois ce n'est pas une nécessité.
L' état a différent compte et essai de nous faire croire que c'est le compte santé qui déstabilise la bonne tenue de sa comptabilité.
La vidéo montre parfaitement l'incompétence de nos politiciens qui sont incapables d'anticiper.
Ils ont les données mais attendent que ce soit problématique pour prendre des décisions prévisibles.
435 députés aux Etats-Uni pour 331,9 millions d'hab contre 577 en France pour 47 millions d'hab, il n'y a pas comme une problème ailleurs que dans la santé.
La répartition des budgets est légèrement déséquilibrés, non !!!
Il serait intéressant de comparer la durée de vie moyenne dans les régions à forte densité et à faible densité de médecins et voir si dans les régions manquant de médecins la durée de vie est plus courte.
Malheureusement c’est une grandeur qui serait très complexe à analyser car énormement de facteurs de variabilité notamment liés à la prévalence de certaines pathologies réparties différemment, un type de population différent, etc.
Il y a la longévité, il y a aussi la santé quotidienne. On peut vivre en souffrant très longtemps...
@@carosuede réel bien dit ça char 👍🏻
Merci encore pour ces vidéos courtes et efficaces ..
NUMERUS CLAUSUS : limitation du nombre de médecins afin de maintenir un haut niveau de revenus.
En 1972, j'avais défilé contre le numerus clausus. Les meneurs prédisaient une pénurie de médecins ... dans 50 ans !
On y est.
Les médecins sont payés au même prix partout (25 euros la consult). Il n’y a aucune notion "d’offre et de demande" dans les tarifs médicaux.
Comme d'habitude, très clair et très bien documenté. Merci !
Mon médecin traitant est parti à la retraite, et depuis je n'ai plus de médecin généraliste, ni aucune possibilité d'en avoir car ils refusent tous les nouveaux patients.
Du coup, depuis plusieurs années déjà, je passe par la visio-consultation... pas terrible, mais ça permet d'avoir des médicaments.
Je croise les doigts pour ne jamais avoir de problème grave.
Une vidéo que beaucoup de personnes devraient voir pour mieux comprendre notre société.
Je félicite l'équipe de l'infographie qui synchronise le rapport écrit avec l'image
Cela donne une explication très fluide
Merci le monde
J'adore les journalistes que non seulement ils parlent des problème, mais aussi des cause et plus important des solution pour évité finir la vidéo complètement déprimer et impuissant, merci beaucoup ^^
@J W Je ne prend plus au sérieux des commentaire depuit Covid...j'ai déjà perdu espoir a l'Humanité.
Eh bien, c'est simple. Si on devait nous donner les solutions des journalistes qui sont bons en tout. Laissons les journalistes soigner nos maladies, ils sont très bien formés et couvrent un large éventail de domaines. Ils sont très dynamiques et toujours pleins de solutions. Avec une bonne Animation nous traitons 90% des souffrances.. Bonne chance.
@@acusicacupronica Wow, t'es bête.
Vidéo très intéressante ! Il manque cependant une donne cruciale : les médecins partant à la retraite étaient pour la plupart totalement dévoués à leur art, 70h de consultations/semaine ce qui est énorme ! Les nouvelles générations de médecins ne veulent plus travailler autant, elles souhaitent prendre du temps avec leur famille et profiter (et c’est tout à leur honneur) et donc ne travaille que 30 à 35h/semaine.
En faisant simple, un médecin qui part à la retraite en vaut deux, en terme de quantité de travail…
Ils partent tardivement à la retraite car leur retraite est petite alors que leur salaire est à 5 chiffres, ce n'est pas par générosité et aussi parce que c'est un travail de bureau, ils ne font aucun acte technique, ce sont des passe-plats..
La plupart des médecins de l'ancien temps étaient des hommes et ne s'occupaient pas de leurs foyers. Leurs femmes le faisaient à leur place. Donc c'est plus "facile".
Quelle bonne vidéo, mais quelle bonne vidéo !! Bravo et merci Le Monde !
Il y a aussi le fait qu ’ aujourd'hui un médecin doit être plus fort en informatique qu ’ en médecine ,!
Bof! Les « Fronçais » payent ~25 ans pour les études d’un médecin?
Ces privilégiés de la nation ne lui doivent pas quelques années ?
Vos vidéos sont d'une qualité et d'une clarté rare
Dommage, c’est pas le cas du fond.
Vidéo très bien faite, très claire, agréable à suivre
les 35 heures ont aussi changé les mentalités , quand un vieux médecin part et faisait 60 h par semaine , un jeune débarque et ne veut faire que 35 h et il a bien raison , d'autre part le métier c'est féminisé et donc la plupart ne veulent faire que des mi temps c'est à dire 25 hmax et pas travailler le weekend et les gardes de nuit .En attendant le nombre de médecins n'augmentera pas car on n'en forme pas plus !!car même si on ne parle plus de numérus clausus , le nombre de place est toujours très limité ( ça reste donc un concours hyper select) et les facultés bondéesen première année pour peu d'élus .....on préfère investir dans des rond points au lieu de construire des universités et des logements étudiants
Et puis pouquoi aller bosser dans la cambrousse ou il n'y a plus aucun services publics , que vont faire les conjoints de femmes bardées de diplomes bac plus 12 ? boulangers ? agriculteurs ? que nini , elles restent en ville pour avoir tout le confort , des magasins , des spectacles , des services , des écoles etc ... elles ne sont pas débiles !! y'a que macron qui croit au père noël !
Non… Macron ne croit qu’au père Macron
Temps de travail moyen des generalistes 53h semaine, vous avez malheureusement inversé le 5 et le 3 dans votre texte 😊
j’habite dans le sud ouest et je n’ai jamais eu à me plaindre de l’attente ou de manque de médecins et j’en remercie grandement 🤲🏻
Une vidéo similaire pour l'éducation nationale svp!
Bjr ! Bonne vidéo et belle explications 👍 tout est dit avec éclaircissements !
Une autre problématique qui n'est pas assez mise en avant est la manière dont s'effectue les études en médecine comparativement à d'autres études paramédicales, notamment aux soins infirmiers.
En effet, les études de médecine sont regroupées dans les plus grandes villes de France, tandis que les IFSI se trouvent répartis sur le territoire.
N'oublions pas également que ces études de médecine se font principalement et quasiment exclusivement en réalité dans des CHU, et peu dans des hôpitaux périphériques.
La médecine de ville elle, est très peu mise en avant lors du cursus.
Enfin, ces études sont longues, et se font à un âge plus avancé que les autres professions paramédicales.
En effet, à 22 ans quand on finit ses études, on peut partir s'installer où on souhaite sans être contraint le plus souvent.
À 28 comme c'est le cas pour de nombreux médecins, il y a en général une famille qui commence à se créer. Qui de décent accepterait d'imposer à son conjoint un changement de mode de vie, c'est à dire de passer de la ville où il y a la formation pour devenir médecin, à la campagne, quand son compagnon travaille également en ville.
Ces précisions pour comprendre les choix des médecins de rester en ville sont, je le pense, importantes à prendre en compte, et pas uniquement le fait que "ce sont des ingrats".
C’est un choix, on peut pas avoir une famille et un bon travail. Faut faire des concessions dans la vie.
@@wolfwhite7606
Il faut aussi faire le choix de vivre à la campagne alors qu'on sait qu'il n'y a pas de médecin et qu'en vieillissant cela posera problème.
@@AntElliess on ne choisit pas l’endroit on l’on vie généralement.. on prend ce qu’il est possible.
On ne fait jamais comme on veut dans la vie, on fait comme on peut.
@@wolfwhite7606 Eh bien en l'occurrence les médecins ont la possibilité de choisir justement...
@@AntElliess si tu en est certain tant mieux pour toi.. c’est sans évoquer qu’en France on va de plus en plus vers une sélection. Un pays de caste.
Quand j’entend oui mais on a fait 10 ans d’études.. bah personne t’a forcé, le mérite sa n’existe pas. Tu fait des étude dans une branche qui ne rapporte pas, bah tempis pour toi.
Il on encore beaucoup de privilèges les médecins je trouve personnellement.
On tend vers la dictature en france va falloir si faire.
Le serment d’hippocrate en médecine il a pratiquement disparu.
Toujours au top avec les explications et des vidéos très, très bien fait. J'ai appris beaucoup de choses et la vidéo me donner l'information pour parler plus précisément avec certaines autres personnes sur ce sujet. Merci
Merci pour cette vidéo très intéressante ! Il pourrait être intéressant de se pencher aussi sur le nombre de places de formation non occupées dans certaines filières de santé hors médecine, ce qui pose des problèmes derrière avec un manque de professionnel(le)s formé(e)s, et ce malgré le très grand nombre d'étudiants en 1ère année d'études de santé... Cela semble aussi variable selon les régions. Pour les sages femmes, toutes les places sont occupées à Angers mais ce ne serait le cas que de la moitié à Nice ...
Bravo à l'équipe pour cette vidéo de très claire et de très bonne qualité comme d'habitude :)
Merci pour cette étude très détaillée. Cela dit, deux paramètres me semblent oubliés. D'une part le mode de vie d'aujourd'hui n'est plus rural mais urbain. Si on veut profiter des facilités de la vie moderne (internet, mobilités douces, soft city, services numériques, etc.) il faut habiter en ville et pas à la campagne. Et donc quand on a fait médecine, on veut rester en ville plutôt que d'aller s'enterrer à la campagne.
D'autre part, la profession est très fortement féminisée (un médecin généraliste sur deux est une femme et six spécialistes sur dix sont des femmes... et ce n'est pas près de s'arrêter puisqu'aujourd'hui le taux de féminisation en études de médecine est bien supérieur à 50 %)... or, c'est un fait avéré, entre trente et cinquante ans , la vie des femmes est très différente de celle des hommes (enfants, mode de vie, etc.). On constate qu'un assez grand nombre de femmes ayant fait des études de médecine n'exercent pas leur métier. Donc il y a une forte déperdition entre le nombre de médecins diplômés (thèses soutenues) et le nombre de médecins installés.
Cela dit, on peut également ajouter un dernier facteur : alors que jusque dans les années 2000 (environ), la plupart des médecins (en particulier les généralistes) s'installaient à leur compte, aujourd'hui, une grande partie des jeunes médecins préfère rester dans le secteur hostpitalier ou s'orienter vers des formes alternatives de pratiques (médecins conseil, médecins du travail, médecins salariés dans des ehpads, etc). Et ce paramètre influe également sur le nombre de médecins restant disponibles pour aller s'installer dans la brousse !
Voilà voilà. À bientôt. François
Tout dépend ce que qualité de vie représente aux yeux des gens. Incivilités, pression fiscale, pollutions sonores et respiratoires, accès à la nature, mobilité etc. Voilà des maux qui irritent bon nombre de praticiens qui ne se retrouvent pas dans l'exercice de leur fonctions en zone urbaine.
Le GREENMOOD a le vent en poupe dans la nouvelle génération.
Tout à fait d’accord, mais je pense que beaucoup ne s’installent pas parce trop de contraintes pour des avantages pas si importants, ça décourage beaucoup de monde malheureusement
Oui, enfin "très fortement" féminisée qu'une personne sur deux soit une femme c'est pas fortement féminisé, c'est juste une répartition égale. Et 6 spécialistes sur 10 ce n'est pas non plus "fortement féminisé"
@@ulyssejohnson5302 je pense qu’il parlait par rapport à avant, pour expliquer les difficultés actuelles par rapport à quand on avait pas de difficultés à trouver un médecin
Mais la médecine du travail c’est une spé à part entière, tout comme la cardiologie ou la chirurgie viscérale …
De même, si certains deviennent médecin en EHPAD, c’est que des postes sont ouverts, donc qu’il y a besoin de médecins la bas aussi : la population devenant vieillissante, et les personnes âgées (notamment en situation de vulnérabilité comme celles qui sont institutionnalisées) ont le besoin (et le droit !) d’être soignées elles aussi …
Par ailleurs actuellement les femmes comme les hommes médecins ont tendance à « moins » travailler qu’avant, mais comment reprocher à des professionnels de santé, qui déjà s’investissent pour les autres, de vouloir travailler « seulement » 45h/semaine, là où la société prône de plus en plus l’oisiveté et le français moyen (pardonnez moi l’expression peu élégante, j’entends par là la grande majorité des salariés) se plaint d’en travailler 35 ? Alors oui, certains disent que « c’était mieux avant »… À cela on pourrait y rétorquer des dizaines d’arguments, qui ont déjà été évoqués maintes et maintes fois (difficulté des études, travail au service des autres, exploitation par l’état durant l’internat, patients parfois irrespectueux, et j’en passe), pour ma part je soulèverai seulement un point : la société change, les valeurs changent, les mœurs changent ; dans un monde évoluant vers une tendance au mieux-être mental et à la vie « pour soi », il serait abusif et insensé d’exiger des médecins d’être parmi les seuls à résister à ce changement…
Superbe vidéo ! J'aimerais beaucoup voir ce même format avec la pénurie de professeur
Merci pour cette vidéo, car en effet, le manque de médecins devient dramatique. Il manque néanmoins une information plutôt d'ordre sociologique : l' époque du médecin qui ouvrait son cabinet de neuf heures à 20 heures en semaine et réservait son samedi matin aux visites à domicile est révolue. La profession n'est plus perçue comme un sacerdoce. Aujourd'hui, le médecin est souvent une jeune femme ( 70% d'entre eux, environ) qui a envie d'avoir une vie de famille, et qui arrange son emploi du temps en conséquence. D'où le nombre croissant de cabinets qui ne reçoivent plus que sur rendez-vous, et pas tous les jours.
Je parle bien sûr des médecins qui ont leur cabinet. Et je rajoute qu'il ne s'agit pas de les accuser de quoi que ce soit, c'est juste une constatation.
le problème est beaucoup plus complexe que 2 paramètres (nombre et répartition)
une baisse de 328 à 318 représente 3.2%, ceci n'explique pas tout même si le non renouvellement des partants à la retraite devient crucial (la vidéo explique bien que nos élites ont choisi de diminuer l'offre médicale, moins de médecins donc moins de dépenses, sans se soucier de l'évolution de la demande par le vieillissement de la population mais aussi l'évolution des techniques)
La charge administrative devenue très lourde (car trop complexe et un moyen de déporter des dépenses administratives sur les médecins dont le véritable temps médical diminue), la féminisation de la profession ( avec une augmentation des temps partiels), le changement des mentalités et pratiques (refus de travailler 80H/sem pour un statut qui a bien évolué), la surconsommation des patients pour des actes pas toujours justifiés (il faut en tous cas faire des choix en temps de déficit) les RDV non honorés...
Ce n'est pas en choisissant de déporter certains actes médicaux sur des profession déjà surchargées et non formées pour cela que ça ira mieux (on considère donc que le nombre d'années de formations d'un praticien ne sert à rien pour certains actes? la vision globale d'un patient n'existe pas? le diagnostic réorienté par les connaissances du praticiens n'existe pas? la bonne prescription d'examens complémentaires non plus?)
Dégager du temps médecin c'est alléger son temps administratif pas lui soustraire certains actes (qui ne seront donc plus "médicaux" par définition)
Mieux former nos praticiens à la clinique (une bonne clinique c'est 80% du diagnostic et 1 CS de dépense) et aux indications d'examens complémentaires, probablement également les former à résister à la pression de consommation médicale de certains patients
Quant à l'obligation d'installation (ou la contrainte financière), les commentaires précédents y répondent
Superbe emission! Le travail didactique sur les densites et la distribution des medecins est excellent. Les visuels sont tres clairs avec de bonnes explications et references a divers etapes cles.
Attention cependant : la densité de médecins peut induire en erreur. Exemple théorique inventé : il n'y a rien de choquant à ce qu'il y ait 400 médecins pour soigner l'Ile-de-France (13 millions d'habitants) et seulement 30 pour soigner le Centre - Val de Loire (2,5 millions d'habitants). Il faut bien rapporter la densité de médecins au nombre d'habitants. Il faut aussi prendre en compte les personnes âgées : beaucoup vivent à la campagne et ont besoin de très régulières consultations. Moins de personnes âgées vivent en ville.
@@MaxIsOnTheRoad Tres juste, mais la densite est par definition le stock divise par la taille de population. C'est pour cela qu'a 3:40 la repartition est bien presentee en densite: 354 medecin pour 100,000 habitants en Ile de France vs 241 pour 100,000 habitant dans le centre. Autrement dit (exprime en nombre de patient par medecin): en Ile de France un medecin s'occupe en moyenne de 282 patients, alors que dans le centre un medecin s'occupe de 415 patients.
@@mathieuboniol7249 Ça demeure une situation problématique d'avoir si peu de médecins à la campagne. Mais ça c'est la conséquence des gens d'aller chercher du travail en ville car plus d'opportunités. La désertion des campagnes est une catastrophe.
Les chiffres de la caisse de retraite des médecins français, qui gère les cotisants et les retraités, sont très différents. La lecture est différente, car le numerus clausus a engendré une féminisation massive de la médecine générale ( plus de 60% dans la tranche d’âge 40/50 ans). Les soucis familiaux, les contraintes, la famille , la scolarité des enfants amènent inéluctablement à la désertification de la province par les femmes médecins. À cet égard le rétablissement de la parité homme/femme au concours classant national , est essentiel ; avec une autre raison encore plus grave, celle qui concernes les spécialités chirurgicales et de l’anesthésie-réanimation
Les spécialités chirurgicales, la réanimation , l’obstétrique sont abandonnées depuis plus de 30 ans. En grande partie à cause de cette féminisation. Aujourd’hui dans ces trois spécialités, la CARMF donne un âge moyen de 63 ans. Dans 5 ans, la courbe de Gauss va voir avancer vers la retraite, la moitié de ces spécialités fondamentales, et aussi de l’urgence. Et puis aujourd’hui 70% de la chirurgie en France se fait en clinique, car l’hôpital public est devenu un repoussoir épouvantable pour les spécialistes, pour une multitude de raisons. Le naufrage est en réalité plus grave, car il est profond et donc difficilement récupérable , quand on se contente de prospectives simplistes. La population médicale actuelle, et les hôpitaux d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec la situation des années 70. Les technocrates et les politiques de tous bords ont démoli notre santé public avec une constance admirable pendant 40 ans. On peut douter que les mêmes corrigent leurs erreurs plus vite.
Très intéressant mais c'est un peu frustrant que la vidéo s'arrête avant de proposer d'autres pistes pour résoudre le problème des déserts médicaux.
J'ai eu cette même impression d'inachevé, de vidéo qui s'arrête en plein milieu !
Des représentants du collectif Ouest, de la Grande-Bretagne et des États-Unis ont beaucoup parlé d'une éventuelle crise alimentaire. Ils en ont accusé la Russie. De nombreux slogans sont criés. Sous prétexte d'aider les pays dans le besoin, les États-Unis et l'UE ont conclu un accord sur les céréales. Dans le cadre de cet accord, le grain ukrainien devait être exporté par voie maritime.
En fait, l'Occident et les États-Unis ne font que crier et voler le grain destiné aux pauvres.
Seule la Russie a proposé de fournir gratuitement des céréales et des engrais aux pays pauvres. Et la Russie le fait sans exclamations ni publicités inutiles. C'est vraiment noble. La Russie a montré le style d'un grand pays !
Déjà des grands penseurs, à l'époque : s'il y a moins de médecins, il y aura moins de malades... .
Vous oubliez de mentionner que pour encore longtemps la fin de la liberté d'installation ne résoudra rien, étant donné que 90% du territoire est un désert médical même dans les zones les plus densément peuplées en médecins
Un point mentionné est le temps passé par le médecin a faire de l administratif qui augmente depuis des années. C est pour cette raison aussi qu il semble y avoir moins de temps medical disponible . Un médecin continue de travailler facilement 1h après la fin de ses consultations!
Temps travaillé hors consult 3h par jour , 1h lectures des courriers 1h appels des patients en acte gratuit (1peu moins depuis teleconsult) 1 h paperasse sans aucun interet medical = certif pour assurance , commussions , mdph=handicap etc
@@sophies6834 je partage totalement. Il y en effet du temps le soir après les consults et du temps en journée... Autre point les appels vers les spécialistes pour trouver des rdv urgents... Vu que les spécialistes sont saturés, les médecins généralistes doivent négocier des créneaux !
Explication claire et précise.
Je suis dubitatif sur le deuxième argument de l'ordre à propos de l'inégalité de répartition ( 7.43 ')
Si on oblige ... cela pourrait provoquer .. "un effet dissuasif sur les vocations" :
2 min plus tôt , on nous dit spontanément " ils privilégient le sud de la France, les grandes villes, la Bretagne , accès aux services publics, loisirs,.... la qualité de vie .."
Et juste avant on parle d'origine socioculturelle des étudiants comme possible explication du choix de l'installation"
....
🙃
Bonjour, pouvez vous préciser votre pensée svp ?
5:18 Mouai en même temps personne n'est fils/fille d'agriculteur. Et si on prends les professions intermédiaires/employé/ouvrier on arrive aussi à 39% tout comme les enfant de cadre supérieur donc 39% d'enfant de cadre et un peu de 39% d'enfant de non cadre enfaite.
Certes les cadres vivent en majorité à Paris c'est indéniable mais pour le reste non ils sont répartis un peu partout.
Ce qui veut dire que les choses ne sont pas aussi binaire que "enfant d'agriculteur et enfant de cadre" et il est bien plus pertinent de prendre en exemple les enfants d'employé et le reste plutôt que les enfants d'agriculteur qui ne sont qu'une minorité de médecin.
Et donc la vérité c'est que les nouveaux médecins (fils de ou pas) fuient ce qu'on appelle "la zone vide".
Merci pour ces explications claires.
Est-ce qu'on pourrait pas créer des supers bonnes écoles de médecine en zone rural, si on part du constat que "la probabilité de s'installer en zone rurale est deux à trois fois plus élevé si le médecin y a été scolarisé" ?
Nos politiques s'attachent à détruire l'hôpital pour répondre aux velléités de Bruxelles, ils ne vont pas faire des écoles, ça j'en doute
Et pourquoi pas des écoles de voyances aussi pendant qu'on y est😄 car la médecine ne fait pas de miracles surtout quand on voit toutes ces personés très âgées, 65 ans et plus, exercer la médecine. “L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit.”
clair net précis et concis encore une excellente vidéo
Le point n°1 sur les effectifs ne prend pas compte un élément majeur du sujet. Les médecins généralistes actuels ne travaillent que 3 ou 4 jours par semaine, et non plus 5 comme la génération qui part à la retraite. Il faut donc deux médecins pour en remplacer un, ce qui aggrave considérablement le manque. La vidéo est par ailleurs excellente merci à vous.
Sans oublier les femmes-médecins qui - et on le comprend bien - travaillent plutôt à mi-temps pour se consacrer à leur famille : elles intègrent ainsi le numerus clausus, mais pour une part entière.
Peut être pas 2 pour 1 mais peut être 4 pour 3 en temps effectif. Mais le fond est juste et n’est pas pris en compte aussi dans la vidéo par rapport à la pénurie de « temps médical global disponible pour les patients »
Le point 1 est à rapporter au fait que les médecins de l'ancienne génération travaillaient souvent pour 2, étant dans le pic de la vague et acceptaient toutes les consultations, même les plus inutiles. Ils se déplaçaient pour fidéliser leur patientèle (et ce sont leurs mots, pas les miens). A l'époque, tu pouvais demander une visite à domicile pour une gastro à 30 ans ça passait, aujourd'hui le premier qui ose ça il repart avec son dossier médical.