Mais enfin! Vous avez pas honte de faire l’éloge d’une vidéo pleine d’erreurs? tapez éthologie sur google, vous allez constater déjà au moins une erreur, spoiler, même si les autres sont beaucoup plus vicieuses, c’est loin d’être la seule. je sais pas qui vous êtes, probablement un employé, et vous avez probablement été missioner pour écrire ce commentaire, donc ma première phrase n’était pas sympa, Je suis juste choqué de l’incompétence épistémologique et logique déployée dans cette vidéo.. c’est grave que cette vidéo soit 25e des tendances francophones..
Merci pour ajouter des sous-titres à tous vos vidéos ! Je ne suis pas francophone, donc parfois j'ai du mal à comprendre ce qu'ils disent, mais grâce aux sous-titres je peux apprécier vos excellentes vidéos. Merci beaucoup.
c'est mon cas aussi :) :) j'aime des chaines de vulgarisation comme celle-ci, j'ameliore mon francais avec chaque video mais pour le moment c'est un peu compliqué
@@perrydimes6915 Felicitations a vous Messieurs, Et sachez qui si vojs en etes a regardez des Videos du Vortex pour ameliorer votre francais comme une langue étrangère, c'est qu'elle ne l'ai plus trop pour vous, d'étrangere!
Salut tout le monde :) Je viens de voir l'épisode et il y a quelques points qu'il me semble important de préciser : - il y a une sorte de confusion entre douleur et souffrance (les deux mots sont utilisés interchangeablement dans la vidéo). En général ces deux concepts sont distingués l'un de l'autre (en tout cas dans le domaine de l'éthologie) : La douleur, qu'on appelle aussi la nociception, est une expérience sensorielle (un des neufs sens), là où la souffrance est une expérience cognitive. La souffrance est en quelque sorte le traitement réflexif de la douleur, une anticipation, une réminiscence. Pour éviter la douleur ça se joue au niveau reflex, pour éviter la souffrance ça nécessite de comprendre ce qui cause la douleur. - "Pour les poissons, on a des soupçons, on ne sait pas encore très bien" Il y a une large littérature au sujet de la douleur et de la souffrance chez les poissons (osseux) qui amène plutôt à établir que ce serait le cas ("serait" parce que vu le nombre d'espèces différentes on ne peut que donner une affirmation claire sur les espèces étudiées, et je fais une généralisation abusive). La chaîne d'éthologie Cervelle d'Oiseau fournit beaucoup de matière sur la question, toujours avec les sources des études expliquées en détail. ruclips.net/user/Cervelledoiseauvideos Plus particulièrement sur les poissons il y a celle-ci ruclips.net/video/P3Mz1b2tu2k/видео.html - Ne pas faire d'anthropomorphisme est important pour être rigoureux, et il faut aussi éviter ce qu'on appelle l'anthropodéni : nier des caractéristiques, des capacités, à d'autres espèces, souvent au prétexte que seule l'espèce humaine en serait capable, malgré une accumulation d'éléments qui font consensus. "L'anthropomorphisme est un grand biais dans l'étude du comportement" on observe plutôt une grande précaution dans les conclusions des études, à base de "self awareness-like", "conciousness-like" etc. Pour ne pas dire que c'est le cas (mais au bout d'un moment, on sent que ça tourne autour du pot vu l'accumulation).
Bonjour ! J’ai l’impression que vous faites également une confusion sémantique ! En médecine nous distinguons généralement : - la nociception qui correspond à votre définition de la douleur - la douleur qui correspond à votre définition de la souffrance - la souffrance qui est un sentiment durable qui peut avoir une origine physique (douleur chronique) ou morale (souffrance psychologique) A moins que ces variations sémantiques soient dépendantes de la discipline exercée par le locuteur ? 🙂
Vidéo intéressante. En effet les animaux de compagnies sont assez protégé, alors que les animaux d'élevage ne le sont pas du tout. On peut couper la queue ou les parties génitales à vif sans que ça ne soit contraire à la loi. Pour les poissons, il y a maintenant pas mal de publi sur leur perception à la douleur. En en effet il ne faut pas faire d'anthropomorphisme, mais d'un autre côté il ne faut pas faire non plus d'anthropocentrisme en pensant que l'on est absolument unique et que les autres animaux n'ont absolument rien à voir avec nous. Pour beaucoup de fonction cognitive, ils ont les mêmes structures cérébrales.
Je ne pense pas que l'on puisse baser notre perception du vivant sur une vision purement scientifique de la chose. Ca voudrait dire qu'un être vivant peut passer de la catégorie "on s'en fout" à "à chouchouter". Tel être vivant ressent la douleur, tel se reconnait dans le miroir, tel est capable de communiquer avec ses congénères, tel a des fonctions cognitives poussées. C'est comme tu le dis extrêmement anthropocentré. En quoi un être vivant qui ressent la douleur a plus le droit de vivre qu'un autre ? En quoi la vie d'une ortie a moins de valeur que celle d'un panda ? Cette vision, je le conçois un peu extrême, m'amène toutefois à une conclusion qui ira certainement à l'encontre de ce que beaucoup pense. Toute vie a une valeur et mérité le respect, la nature dans son ensemble mérite le respect. Je cherche donc à respecter le plus possible toute vie, celle des brins d'herbes, des campagnols, des haras, des lichens et des baleines. Pourtant il faut bien que vive également. Je ne vais pas m'empêcher de manger un radis, une truite, un cèpe ou un poulet en mettant toutes les autres vies au dessus de la mienne. Je choisi donc d'admettre que je suis un être vivant comme les autres qui fait partie de la nature et qui doit subvenir à ses besoins et à la droit, comme tout être vivant, de chercher confort. Je vais donc faire des choix et chercher l'équilibre entre mon état de nature et mon état de culture. Par exemple je m'interdis d'arracher une feuille à un buisson en marchant, mais je vais me permettre de cueillir une fleur, je m'interdis d'écraser une araignée mais je vais me permettre d'écraser un moustique, je m'interdis d'écraser une amanite panthère en marchant mais je vais tolérer l'écrasement de l'herbe. En fait il s'agit tout simplement de ne pas être con et c'est un équilibre qui se fait assez naturellement. A l'état de nature tout être vivant privilégie sa propre vie, sa propre survie, son propre confort. Et c'est normal. L'être humain a le privilège et la fardeau de l'état de culture. Ca ne lui enlève pas le droit de chercher à bénéficier sa propre vie. Par contre ça lui donne le devoir de faire un exercice philosophique (comprendre que toute vie a une valeur et mérite respect) l'amenant à agir avec discernement pour atteindre un objectif (l'équilibre entre sa vie et celles des autres êtres vivants) que les autres êtres vivants atteignent naturellement sans le faire exprès.
C'est justement de l'anthropocentrisme de tout résumer aux structures cérébrales. S'ils ont les mêmes structures cérébrales que nous, alors ils doivent être traités comme nous ? C'est un peu ce que je comprends dans ce commentaire. De plus, je ne suis pas biologiste animal (ma spécialité est la microbiologie) mais ça me semble assez faux d'affirmer ça. Une même structure cérébrale (en terme de fonction et d'origine lors du développement embryonnaire) peu certes être présente chez deux espèces différentes, mais avec des tailles et des formes bien différentes, ce qui altère de façon drastique les fonctions associés et le comportement global de l'animal. Enfin, que dire des animaux très éloignées évolutivement de nous, comme les arthropodes (abeilles, fourmis, araignées...) dont les systèmes nerveux n'ont rien en commun avec les nôtres ? Au final, dans "animal", j'ai l'impression que la plupart des gens a en tête "mammifère qui ressemble un peu par son comportement et sa morphologie à un être humain", ce qui est très réducteur et, pour le coup, un peu anthropocentrique.
@@TamTam-ow1jm "En fait il ne faut pas être con. Regardez comme moi je fais bien les choses ! Soyez comme moi." Bien que je comprenne votre idée dans le fond, et je suis même plutôt d'accord avec, c'est un peu le message qui se dégage de votre commentaire. No offense, mais on s'en fout un peu de votre vie, et ça fait même légèrement arrogant. Le problème avec ce genre de vision, c'est qu'au final, c'est à l'appréciation de chacun de décider de ce qui est juste ou pas, et de décider de son propre mode de conduite, ce qui est incompatible avec un système juridique qui doit s'appliquer à tous sans distinction. Car le sujet de cette vidéo reste quand même le traitement des animaux d'un point de vue *juridique*, ne l'oublions pas. Personnellement, je pense que c'est une bonne chose de penser comme vous, de trouver un équilibre entre vos besoins et ceux des autres, etc.. Malheureusement, ça ne peut pas servir de base pour énoncer une loi, qui doit être énoncée de façon à être applicable par tous sans distinction. Florence l'a dit elle-même dans cette vidéo, si on commence à faire trop de cas particuliers on ne s'en sort plus, il faut rester dans des cas applicables de façon générale. C'est un peu une des bases du droit.
@@TamTam-ow1jm On ne peut pas s'en référer à la nature pour savoir ce qui serait la "bonne" façon de faire. Seule la philosophie doit régner ici. Face à l'absurdité de l'univers, à son non-sens, son absence de but, il ne peut y avoir que des propositions morales plus ou moins rationnelles. La proposition utilitariste "essayons de faire souffrir le moins d'êtres sentients possibles" me semble la plus solide, la plus rationnelle, la plus souhaitable. Inclure les formes de vie non-sentientes dans cette proposition me semble une absurdité. Ensuite, tout le reste n'est plus que disposition d'esprit : se passer de manger un poulet est un petit inconfort, en soi une forme légère de souffrance, mais si tu te mets dans la disposition d'esprit de penser qu'en épargnant la vie de ce poulet, tu as évité de la souffrance, tu as fait une bonne chose, tu peux en retirer un bénéfice moral, un apaisement, qui surpasse (de loin) l'inconfort mentionné. L'humain est un champion pour retourner à l'équilibre, pour normaliser son état de bonheur. Pour ce qui est de ce passer de manger les animaux, ce qui est une privation au début devient rapidement la norme.
Ce que tu dis sur la douleur des animaux me fait penser à une histoire que j'ai vécue étant petite. Dans mon club d'équitation il y avait des chevaux jumeaux. Ils étaient tout le temps ensemble. Un jour l'un d'eux est mort d'une colique (ce qui arrive malheureusement très souvent chez les équidés). Pendant plusieurs mois, le jumeau restant était dans un état dépressif: il ne bougeait pas, ne mangeait presque plus, ne sociabilisait pas avec les autres chevaux de son pré et ne se laissait plus approcher par l'Homme. Tout le monde était sous le choc. Du coup le club a pris le temps qu'il fallait pour le remettre de cette dépression. Cette histoire m'a bien servie de leçon sur la sensibilité des animaux. Sinon c'est une super vidéo comme toujours!
Rien d'extraordinaire, c'est dans le dico. Je m'en sers régulièrement dans les cadres pro et perso. Jaime bien ce mot. Ce qui est marrant c'est qu'il fait toujours un petit effet, à condition de l'utiliser naturellement ^^
@@gerardjulien2118 pas du tout, les pesticides, c'est 4% de la mortalité des abeilles ! Les autres raisons de la disparition des insectes (autres que les abeilles domestiques dont les populations augmentent d'ailleurs) sont: - le changement d'utilisation des sols en général (principalement l'artificialisation des sols pour construire des maisons individuelles) - la pollution nocturne (la nuit noire durant normalement ~8h , ça fait un tiers des insectes : les insectes nocturnes, qui disparaissent) - les politiques sanitaire (élimination des zones humides contre les moustiques.... et ça fait des domages collatéraux) - le réchauffement climatique - l'hygiènisme de nos sociétés : la disparition de merde d'animaux et de décharge à ciel ouvert. Pas de merde, pas de mouches à merde. Rappel, si vous voulez moins de pesticides, réclamez des OGM !
Petite précision quand même, l'exemple de l'animal qui boite n'est pas un bon exemple d'anthropomorphisme : boiter quand on a une blessure, c'est un comportement trahissant une douleur, puisqu'on boite pour l'éviter, et qu'on arrête de boiter quand la plaie est guérie et que le membre redevient fonctionnel. On le sait parce que les humains (et les animaux) qui ne ressentent pas la douleur, par exemple sous forts antalgiques, ne boitent plus pendant la durée d'action du médicament, alors que le tissu est toujours abîmé. Ce n'est donc pas une bête réaction mécanique, c'est bien la douleur qui créer ce comportement. C'est un des comportements d'adaptation à la douleur qui fait qu'on évite de donner de trop grandes doses d'antalgiques aux patients (animaux aussi), pour éviter qu'ils ne se blessent encore plus sans s'en rendre compte, car sans douleur ils tirent ou appuyent sur leur plaie. Pour parler d'anthropomorphisme, on a plein d'autres exemples plus pertinents, par exemple, parler de cruauté pour une mère qui mange un nouveau né, ou parler de l'amour d'un animal puisque l'amour est un terme complexe qui revet des notions morales qu'on ne peut attribuer à un animal (contrairement à l'attachement et l'affection). Mais il y a aussi le comportement inverse, important à mentionner, l'anthropocentrisme, mode de pensée qui a tenté de combattre les découvertes de Darwin, et qui aujourd'hui ne reconnait pas les avancées ethologiques permettant de mettre en évidence les capacités cognitives des autres animaux. Les deux sont des extrêmes qui ne permettent pas d'avoir une interprétation la plus proche de la réalité des animaux étudiés, comme souvent il faut être nuancé :)
Merci, ça m'a fait tiquer aussi. Il est assez rare d'avoir des cas d'anthropomorphisme quand on parle de douleur. A vouloir éviter l'anthropomorphisme à tout prix, on oublie qu'on a aussi beaucoup en commun (et clairement le système nerveux c'est le cas). Comme tu l'as très bien expliqué, cela devient plus problématique sur les "sentiments", parce qu'on sait que les animaux peuvent être triste, joyeux, anxieux etc... mais la façon dont ils le ressentent et ce que ça "signifie" pour eux, est clairement quelque chose de très complexe à définir.
4 года назад+9
Super vidéo merci :) Je ne sais pas si une nouvelle catégorie est une idée si folle. En philosophie morale, classiquement (si on va avec Kant) on avait "qu'une catégorie" celle des individus qui sont agents et patients moraux (agents, qui peuvent agir et donc qui sont responsables et patients, qui ressentent, et donc qui peuvent souffrir) et puis les autres y comptaient juste pas ! Mais maintenant on a les agents et patients ET les patients (ce qui inclut les enfants, les personnes avec un handicap mental sévère et souvent les animaux). Avec le développement de l'IA qui sait si on aura pas une catégorie avec seulement "agent"(et ça aussi le droit va devoir s'en occuper). Je comprends que rajouter des catégories ça complexifie le droit, mais en même temps c'est pas comme si le monde n'était pas complexe ... en tout cas merci pour ta vidéo, c'est super informatif et super bien fait :)
C'est pas du tout dans l'idée de ce qu'Orwell voulait dire dans ce passage du livre, mais bon ça m'a fait rire de lire ce commentaire, parce que c'est un peu l'idée de cette loi au final
Vraiment très instructif. Décidément, cette chaîne est une vraie réussite et vos interventions dans le domaine du Droit sont celles qui m'impressionnent le plus. C'est clair, pédagogique et efficace. Merci.
Cet épisode me rappelle un ancien épisode du Vortex : "Faut-il être mignon pour survivre ?". Un bon complément pour celui-ci : ruclips.net/video/nUJqRXGwhHI/видео.html.
Oui, mais ça prouve juste juridiquement c'est un meuble. :)) Tu veux toujours ta bière? (Le droit, réponse à tout, y compris contre le sens commun, depuis Hamurabi.)
@@alexisrobert6319 Effectivement, ça m'a tout l'air d'une chose meuble, à partir du moment qu'il peut se mouvoir. Mais ça créé pas un genre de chose hybride entre le meuble ou l'immeuble ? Whatever, j'ai jamais été un privatiste. (Gnagnagna, le droit pénal c'est aussi du public, d'ailleurs j'aime pas cette distinction) J'accepte volontier la bière, venant d'un interlocuteur si poli, comment refuser ?
@@colombinlelapin Il me semble qu'il y a des clauses et des exceptions lié à la difficulté de déplacer certaines choses. Par exemple, certaines grosses machines d'usines qui seraient trop imposantes pour être déplacé peuvent être considéré comme immeubles. Mais le plus important, c'est que d'un point de vu légal on utilise la définition la plus basique du mot. Immeuble signifie tout simplement ce qui ne bouge pas et meuble ce qui bouge. Du coup, j'imagine qu'une maison construite sur roue pourrait être considéré meuble
@@Torlik11 Ma foi, je vous remercie ! Votre réponse m'a permis d'explorer une piste. L'article 531 du code civil dispose comme suit : "Les bateaux, bacs, navires, moulins et bains sur bateaux, et généralement toutes usines non fixées par des piliers, et ne faisant point partie de la maison, sont meubles : la saisie de quelques-uns de ces objets peut cependant, à cause de leur importance, être soumises à des formes particulières, ainsi qu'il sera expliqué dans le code de la procédure civile." Donc un building mouvant pourrait être effectivement considéré comme un bien corporel meuble, mais au vu des ressources économiques importantes étant impliquée, celui-ci peut être soumis à un régime spécial (?). Mais quid des "meubles" au sein de ce building ? Vu que imaginons l'hypothèse que c'est un lieu destiné à un travail, avec employés et une(s) entreprise(s), les biens meubles sont rattachés à un autre bien meuble, qu'est le building ? Il me semble que les biens meubles rattachés à un bâtiment sont en réalité immeuble par destination, nan ? Du coup on fait quoi dans ces cas-là ? Je m'excuse, vous qui n'avez rien demandé, mais il y a trop de questions sans réponses.
Merci d'avoir vulgarisé cette notion de bien meuble / immeuble, d'avoir expliqué que la soit disant "victoire" n'en est pas une du tout, et que ça fait très longtemps qu'il est interdit de maltraité les animaux ! 👏👏👏
sauf que c'est absolument pas vrai.. il y a bien plus de cas de maltraitance légaux que de cas illégaux.. De plus, même quand c'est illégale, la plupart des cas ne sont pas reporté et ne font donc pas de suite judiciaires.. Par exemple, c'est interdit de tuer ou déplacer des hérissons, (ce ne sont pas des meubles apparemment) et pourtant si tu tues un hérisson tu n'auras pas de problèmes (à la limite, t'as une chance sur 500 000), pareillement, si tu prends ton voisin en flag en train de tuer un hérisson et que tu le sauves et donc que tu le déplaces (ce qui est illégal), et bien encore une fois tu n'auras pas de problèmes.. Je suis tellement sûr de ça que je peux avouer en ligne que j'ai déplacer un hérisson après l'avoir sauver d'un voisin qui était en train de le noyer.. Je sais très bien que personne ne portera plainte et que même si quelqu'un le fait, je n'irai pas devant un tribunal pour avoir déplacer cette hérisson. Je peux aussi te dire que le hérisson vit sur notre terrain depuis, qu'il a mangé beaucoup de poussin et d'oeufs mais que maintenant il n'y a plus de poussin ni d'oeufs parcequ'on a vendu le terrain et le nouveau proprio il sait très bien qu'il y a un hérisson mais il s'en bas les couilles, il va faire les travaux qu'il veut faire et va pas faire attention à sauvegarder l'écosystème dont le hérisson a besoin pour vivre.. c'est d'ailleurs probablement déjà le cas, le hérisson est très probablement déjà mort. Il va le tuer ou l'a déjà tué, sans même le savoir, sans que personne n'en sache rien, ni moi, ni aucun magistrat et il n'y aura aucune poursuites..
Eh oui, la loi aussi souffre de dissonnance cognitive : la sensibilité pour les animaux de compagnie ok, ils sont mignons, mais pour les animaux d'élevage ça nous arrange pas vraiment. Pas de chance !
Plutôt que de la dissonance je vois dans cet article de loi un joli tour de passe auquel les associations n'ont vu que du feu puisqu'au final ça ne change rien.
j'ai connu un éleveur de Limousines qui ne pouvait pas assister au départ de ses bêtes pour l'abattoir. Alors certains vont dire qu'il n'avaient qu'à pas les envoyer là-bas, mais c'est son métier. Il aime son cheptel, mais il sait aussi que ce sont des bêtes condamnées, qui n''existeraient pas sans la boucherie… Sans ça, les près seraient vides, et faut bien se mettre dans la tête qu'on a inventé ces espèces… Sans humains, il n'y aurait pas tant de bovins dans nos champs
Très intéressante vidéo, c'est très clair et bien expliqué. Je crois que la notion du droit animal est très mal connue par le grand public. Moi-même, qui suis biologiste et vulgarisateur scientifique, j'ai appris seulement il y a trois jours que la peine de "cruauté envers un animal" n'était applicable qu'envers un animal domestique. La vidéo m'a particulièrement passionné justement au bout de 15 minutes, quand il est clarifié que toutes les questions de droit des animaux actuellement ne portent que sur l'animal domestique. Personne ne peut donc être puni s'il torture un renard, un ragondin ou une corneille. C'est dramatique d'en être là à notre époque. Effectivement le droit a besoin de simplification, là où le monde vivant n'est que complexité. Il faudrait pouvoir distinguer l'animal domestique, l'animal d'élevage et l'animal sauvage. Mais concrètement, il faudrait s'attaquer aux problèmes vraiment importants à mon avis. Le nombre de gens qui torturent un animal sauvage est sûrement bien inférieur aux souffrances infligées par l'industrie alimentaire. Et l'anthropomorphisme est en effet un piège tentant mais à éviter ! Je prépare une vidéo sur le sujet justement.
Super vidéo. Clairement les mentalités change et le droit s'adaptera mais les mentalit;es évoluent lentement on ne peut pas les brusquer. Mais j'aimerais bien que cela évolu plus rapidement. Un des truc qui me dérange c'est que l'on fait toujours une dichotomie entre humain et animaux alors que l'humain est un animal ... On devrait plutôt parler d'animaux non humain pour être précis et rappeler que l'humain est un animal aussi.
oula, mais ça vas pas, rappeler à ces êtres qu'ils ne sont que des animaux qui ne se différencient de ceux qu'ils mangent que par leurs pousses opposables et leur tendance à dominer, domestiquer et détruire tout se qu'ils touchent ça risquerai de les mettre en rogne.
Ou comment rendre le droit clair, vivant, intéressant et concret. Bravo 👏. J'ai aussi beaucoup aimé les apports que sont venu ajouter les autres champs de compétences. Vous êtes au top 👍
Je vous aime de plus en plus, merci pour ce contenu d'ultra turbo qualité, la question de l'antispecisme est très peu ou très mal discuté et ça fait du bien de voir des carnistes s'y intéresser.
On a démontré l’existence de douleur chez les crabes verts (en testant avec leur mémoire pour éliminer de potentiels réflexes). Donc si ce n'est pas une convergence évolutive (caractère apparu plusieurs fois au cours de l'évolution), on peut estimer que la douleur est une caractéristique de tous les animaux bilatériens (donc tous les animaux avec un cerveau): jeb.biologists.org/content/216/3/353.short (étude de Magee & Elwood, 2013)
Vous êtes vraiment intéressants. Non mais.. Vraiment quoi. A Chacune de vos vidéo j'apprends quelque chose et je me pose encore plus de questions. Je sais pas, c'est peut être le fait que chacun d'entre vous soit spécialisé dans un domaine et passionné par ce qu'il fait.. x)
Tout d'abord, merci beaucoup pour la pertinence et la couverture globale du sujet. Par ailleurs, l'évocation de la lenteur du système juridique ou le laxisme du contrôle des conditions d'abatage de masse des animaux dits de "consommation" sont aujourd'hui la plus grande préoccupation des défenseurs des animaux. Je pense que, même si les changements mineurs dans la loi sont repris sur les réseaux par les associations pour faire du buzz, ils sont très loin de se laisser avoir. On parle ici de décisions réfléchies pour l'opinion publique et non pour les professionnelles. Ce qui soulève (de mon point de vue) la question du "Pourquoi". Pourquoi prendre une décision juridique si elle ne concerne que l'opinion des gens non concernés ? Les associations de défense des droits des animaux sont aujourd'hui le seul contre pouvoir en capacité de révélé les failles réels et incontestables de la production d'un des biens de consommation les plus courant et impactant sur la santé publique. Même si certains organismes en charge de cette responsabilité sont en place, L241 (par exemple) nous a prouver, a de très nombreuses reprises, que dans les faits, les lois étaient très loin d'être respecter. Encore merci pour cette vidéo très pertinente.
Valentine : "Attends quand tu parles de sensibilité tu parles de quoi là ?" Florence, gênée : "On sait pas, la loi elle précise pas." Meilleur passage de cette vidéo ! XD Et merci Valentine pour avoir rappelé qu'il faut éviter les anthropomorphismes !
on ne peut pas parler de sensibilité, parce que c'est un concept purement humain, ce qui provoque la hiérarchisation des animaux (certains on peut les manger, d'autres non etc). Mais vous avez raison, arrêtons les anthropomorphisme, car dans ce cas, plus les animaux ressemblent à l'homme plus il est protéger et vice versa, ce qui est stupide
Perso, je vois pas en quoi créer une nouvelle catégorie juridique serait un réel "problème" au final. Le statut de l'animal a changé, le monde à changé, le temps change...Aujourd'hui, les animaux domestiques font partie intégrale de la famille. Ils ne sont pas juste "des animaux" soumit à un régime de "biens" C'est plus que ça. Même si juridiquement, une chaise on la possède, on accorde absolument pas la même importance à un animal. Qui lui, en prime, ressent la douleur, la peur, la joie, l'amour, etc etc...Je trouve ça injuste, même dans un cadre purement "juridique". Les enfants ne sont pas considérés comme des biens, pourtant, au niveau juridique, les parents/tuteurs sont responsables de leurs actes, ils "possèdent" l'enfant, peuvent le déplacer, etc etc...Et pourtant, on les considère pas comme des chaises ! En vérité, je pense qu'il faudrait mettre en place deux statuts pour les animaux. Animaux de rente (espèces : vache, cochon, lapin, mouton, etc etc) et animaux de compagnie (chien/chat/nac). Tous les deux doivent être considérés comme êtres sensibles qui méritent bons traitements, bienveillance, et respect. Mais d'un coté, l'animal de rente est ici pour qu'on profite de "ses fruits", il a un but économique et "vital" à la société, c'est un revenu qu'on a le "droit" de tuer et de l'autre, l'animal de compagnie, le proprio légal, le "tuteur" en est responsable car ça reste un animal, mais celui ci jouit de droits identiques à celui d'un enfant par exemple. Le droit de vivre, bien, longtemps, en bonne santé, auprès de sa famille. Le droit aussi notamment de se défendre. Combiens de chiens finissent à la mort car ils ont osé mordre par peur ou confusion ? Et bien sûr, ça permettrait de mettre en place des punitions exemplaires envers les personnes coupables de maltraitance, quitte à parler d'homicide envers un animal de compagnie. Je répète, ces animaux font partie de la famille aujourd'hui. Voir son animal être tué par un connard, c'est perdre un enfant, un proche, c'est une douleur indéscriptible...et ça n'est pas puni, ou à peine (quelques mois de sursis et interdiction de posséder un animal en général...qu'on ne peut pas vérifier d'ailleurs, vu qu'on a pas de base de donné ni permis ! Au mieux, ils font deux trois fermes, mais ça s'arrête là...). Ça permettrait aussi de mettre fin aux abus type élevages, race hypertypées qui rend malade l'animal dès la naissance (dos trop long, pattes trop courte, face plate, trop grand, trop lourd, consanguinité, etc etc...) et concours grossier type concours de beauté comme on les voit aujourd'hui. Ça empêcherait aussi la vente en animalerie, l'animal de compagnie n'étant plus vu comme un bien pur. Comme j'ai dit, donner les mêmes droits à un animal chien/chat/nac, que ceux donné aux enfants. Pas responsables légalement, soumit à leurs tuteurs qui sont responsables, et jouissant de tout un tas de droits... Et bien sûr, pour protéger un peu plus les animaux, permettre aux animaux de rente de devenir des animaux de compagnie si la demande est faites, l'inverse aussi. Le statut d'animal de compagnie assurant une protection totale et indélébile aux yeux de la loi. Les lapins par exemple, qui sont l'un et l'autre. Une fois que la famille en un, faire simplement la demande et zou, son statut change et il se retrouve totalement protégé. Idem avec n'importe quel animal. Permettre aux familles de voir leur animal de compagnie, protégé, reconnu, et apprécié. Et bien sûr, regrouper tout ce qui a déjà été fait.... Pour moi, les animaux de compagnie sont des enfants. Pas des "biens". Niveau juridique, c'est dépassé. Et moi, ce que je vois, c'est surtout qu'on paye des putains de fainéants qui au lieu de faire leur boulot, préfèrent juste lever ou pas la main en râlant quand ça demande du boulot. Le statut de l'animal doit changer et avoir un statut propre à lui ! Ce n'est pas une chaise, ce n'est pas un meuble, tout comme les enfants ne sont pas une table ou une commode ! Alors OUI, ils restent des animaux, ce ne sont pas des enfants humains. Mais ils ont le droit d'avoir un statut particulier !
15:34 Il me semble que ce qui fait la distinction, en droit (hors les animaux sauvages ou harets, là, j'en ai aucune idée) c'est le statut. Alors que les animaux domestiques sont pas mal protégés, il y a déjà davantage de libertés concernant les animaux de rente qui sont élevés pour fournir un travail, de la viande, bref, des biens ou des services qui peuvent être monnayés. Je suis d'accord, c'est tout aussi arbitraire, mais ça a le mérite d'apporter quelques éclaircissements. x')
15:25 :O oh mon dieu les humains seraient donc des êtres doués d'hypocrisie avec un système de valeurs biaisé selon leurs besoins et désirs égocentrique ??? bah zut alors je l'avais pas vu venir celle-là !
Merci à vous pour cette vidéo, c'est un sujet qui est malheureusement très peu traité, et les réflexions de Florence sur les incohérences de traitement entre animaux domestiques et ruraux sont vraiment chouettes ! J'ai par contre été un peu surprise par les critiques qui ont été émises par Valentine contre les méthodes en éthologie. Je suis moi même ethologue, et j'ai au contraire l'impression que dans notre domaine, l'anthropomorphisme est une bête noire qu'on essaye d'éviter par tous les moyens. On base toutes nos recherches sur le canon de Morgan, par exemple, qui spécifie bien que nous ne pouvons attribuer des capacités "supérieures" aux animaux si elles peuvent être expliquées par des processus "inférieurs". Je m'étais un peu penchée justement sur les concepts de douleurs, en particulier chez les invertébrés, et j'avais trouvé que dans la plupart des études, les chercheurs émettaient justement des réserves prudentes sur leurs résultats qui semblaient pourtant montrer à première vue que les animaux ressentaient la douleur. C'est la même chose en cognition (domaine que je connais mieux), les chercheurs sont pour la plupart très prudents sur leurs conclusions. Ayant l'opportunité de travailler avec des chercheurs d'autres domaines (linguistique et psychologie, notamment) je trouve même que les éthologues sont ultra précautionneux, plus que les chercheurs travaillant chez l'humain, notamment parce qu'on a une peu bleue de faire de l'anthropomorphisme. Publier une étude en éthologie est de plus en plus compliqué, il y a une chasse à l'anthropomorphisme de plus en plus importante qui est menée par les pairs. Je ne dis pas que c'est mal, au contraire, ça évite les malentendus et les conclusions hâtives, mais on est sur une pente telle que certains chercheurs, comme Frans de waal, dénoncent le "anthropodenial", où les ethologues auraient tendance à refuser d'octroyer des capacités cognitives "hautes" aux animaux. À tort ou à raison, je ne me prononcerai pas dessus, mais cela illustre tout de même que l'anthropomorphisme est la hantise de tout éthologue et que le domaine s'auto-controle en permanence. Tout cela pour dire que j'ai été un peu surprise de cette petite touche d'agressivité au milieu de ce propos pourtant si bien construit et pertinent, et j'aimerais bien comprendre ce qui a poussé cette réflexion. C'est avec plaisir que j'en discuterai plus en détail avec vous si cela vous intéresse :) Merci encore pour cette émission !
Questions: les enfants mineurs sont ils considérés comme des personnes, ou bien sont ils un sui generis? Ne peut-on pas considérer les animaux domestiques comme des enfants mineurs?
La vérité c'est que les humains sont face à un biais cognitif qui les emmerde bien sur la question des animaux. Ils reconnaissent moralement leur sensibilité et le respect qui leur est du, mais ils sont quasiment tous spécistes. C'est à dire qu'ils respectent un schéma traditionnel basé sur la négation de leur libre-arbitre, leur exploitation, leur torture et leur meurtre, sans jamais réussir à le remettre fondamentalement en question. Résultat, toutes les dispositions légales autour de la considération des animaux sont le sommet de l'hypocrisie humaine. D'ailleurs Florence tu incarnes dans cette vidéo à merveille ce biais. Je te cite pêle-mêle : "Ca me rend un peu triste de lire tout ça" (à propos de la cruauté animale), "ce qui me gêne [...] c'est qu'on sous-entend que certains animaux sont supérieurs à d'autres", "je ne cherche pas à culpabiliser [...] mais il a été prouvé qu'une vache est un animal très sensible" , "est-ce que ça n'est pas hypocrite de la proclamer douée de sensibilité et de l'envoyer à l'abattoir ensuite ?", etc... Pourtant, tu déclares tout aussi normalement que tu ne veux surtout culpabiliser personne et que tu manges de la viande. Autrement dit, tu participes consciemment à un système qui nie la sensibilité des animaux en les contraignant, les torturant et les assassinant, mais d'un autre côté, tu reconnais cette sensibilité et déclare clairement qu'il faut la respecter. Tu nages donc, comme la grande majorité de tes contemporains, en plein biais cognitif.
Bon, essayons de remettre les points sur les i. Premièrement quelques commentaires sur la forme: Être aussi condescendant(e) envers des inconnus qu'on se permet de tutoyer en plus de ça et se réclamer supérieur(e) à la masse des hommes c'est extrêmement malpoli d'autant plus dans un lieu publique. Ensuite quelques commentaires sur le fond: le principe de la dissonnance cognitive est un argument sur-utilisé dans les milieux vegans & végétariens pour la simple et moyenne raison que ça donne à son utilisateur un sentiment de supériorité et montre à quel point les consommateurs de viande sont de méchants hypocrites, ce qui est en fait loin d'être le cas. En effet, en partant de principe que reconnaître la sensibilité des animaux pour ensuite en consommer est contradictoire, vous supposez qu'il n'y a aucun raisonnement qui validerait ce comportement. Or, et excusez-moi du terme, mais c'est complètement faux. On pourrait donner une infinité d'exemples mais retenons-en deux qui prouvent que la contradiction n'est pas nécessaire. Déjà, si je considère que mes intuitions morales et émotionelles sont la bonne marche à suivre. D'instinct, je suis d'accord avec le fait de manger une vache mais de ne pas manger un chien, certes c'est totalement régis par mon éducation, mais ce sont des intuitions qui existent tout de même. Donc si mon principe de comportement c'est de suivre mes intuitions morales, et bien manger une vache et lui reconnaître une sensibilité ne rentreront plus en conctradiction. Ensuite, si je considère que la sensibilité n'est pas un argument assez important pour contrecarer la possibilité d'une exploitation. À ce moment là, il serait logique de punir les personnes agissant cruellement pour agir cruellement, tandis que ça ne le serait pas pour des actes certes violents mais qui se font dans le but d'une exploitation et donc d'une production. La question n'est pas de savoir si vous trouvez ces comportements bien ou mal, premièrement car il n'y a sûrement pas de réponse à cette question de mon point de vue mais surtour car ça n'est pas la question (sauf erreur), ce qu'on cherche à savoir c'est s'il existe bien des raisonnements qui, en se basant sur des prémisses particulières, aboutissent à ce comportement que vous qualifiez d'incohérent. De plus, en répondant à cette question, ou du moins en essayant, on se rend compte que les sytèmes moraux où ces comportements entrent en contradiction sont en fait plutôt rares, car il n'existe pas de lien nécessaire entre la sensibilité d'un être et le fait que le violenter soit mal.
@@nicolassigwalt2209 Si tu n’arrives pas à comprendre en quoi il existe une contradiction intérieure entre respecter l’intégrité d’un être et valider la négation de ses droits élémentaires dans le même temps, je ne peux rien pour toi. Tout le reste de ton développement est aussi abscons qu’à côté de la plaque. Et oui je te tutoie aussi. Ça n’a rien de condescendant, c’est juste normatif sur Internet.
@@John_Bauer Il n'y a pas de problème à tutoyer tant qu'on est dans un rapport amical, lorsqu'on est aussi aggressif ce n'est pas normatif mais malpoli ^^ . Ensuite, je vous ai expliqué pourquoi la contradiction n'est pas nécessaire, et qualifier un développement d'abscons et à côté de la plaque ne suffit pas à l'invalider. Pour faire simple, reconnaître la sensibilité d'un être vivant ne suffit pas à reconnaître qu'il ne doit pas être l'objet de violence, il n'y a aucun lien nécessaire.
@@nicolassigwalt2209 Déjà je n’ai jamais été agressif. Reprends mes messages, ils ne font qu’un constat factuel et argumenté. A aucun moment il est question d’être rabaissant ou stigmatisant. Quant à ton laïus sur la sensibilité et la violence, je trouve ça totalement déconnecté de la réalité, et même dangereux. Le fait est que ce que la vidéo que je commentais décrit très bien, c’est que la morale des hommes, dont la loi essaye de se faire le prolongement, est basée sur le respect des individus dès lors qu’on leur reconnaît une conscience et une sentience. C’est une règle philosophique élémentaire si on veut vivre en bonne intelligence avec ses contemporains, et qu’on tient un minimum la paix en estime. Dès lors, reconnaître la sensibilité et la conscience d’un être, mais les considérer comme inférieurs et donc s’affranchir du respect qui leur est dû, c’est une discrimination immorale. Tu sais, dans l’Histoire récente de l’humanité, on a un exemple très riche d’apprentissage d’une idéologie qui reconnaissait la sensibilité et la conscience de certains êtres, mais avait décidé de les déconnecter de toute forme de respect, les considérant comme inférieurs. Dès lors, ils pouvaient s’octroyer sur eux toute liberté de violence et d’abus. Ça s’appelle le nazisme.
@@John_Bauer Quand on utilise des termes comme "emmerde" et "meurtre" ou "torture", et qu'on a le ton (avouons-le) moralisateur que vous prennez, c'est tout de même compliqué de se prétendre totalement cordial, et de fait, ces sujets sensibles demandent de prendre une certaine distance avec son interlocuteur pour ne pas l'aggresser (ce qui semble être un but que vous recherchez puisque vous voulez vivre en bonne intelligence avec vos concitoyens). Le problème de votre raisonnement (si on oublie le point Godwin bien que je comprenne ou du moins espère que c'est davantage pour la blague qu'autre chose) c'est que vous partez directement sur l'aspect bon ou mauvais de nos actions, or je n'ai jamais parlé de savoir si penser ainsi était en effet bien ou mauvais, j'avance juste que faire une généralité de cette supposée dissonnance cognitive lorsqu'on ne connaît pas les systèmes moraux des personnes dont on parle, c'est soit de l'erreur, soit du mensonge.
Les critères énoncés pour savoir qui va détenir l'animal pendant un divorce m'ont en partie choqué. On ne prend pas en compte la sensibilité de l'animal ? Dans mon cas, pour mon chat, si on suit les 3 critères énoncés, le juge va très probablement trancher en faveur de ma compagne, or moi et mon chat sommes très fusionnels, elle me suit partout, elle ne me lâche jamais, si je l'appelle elle vient et elle calcule rarement ma compagne. Ma compagne dit que ce chat est un chien, c'est pour dire ... Si on devait me séparer de mon chat, je pense que l'un comme l'autre on ferait une dépression.
Il y a juste un petit truc qui m'échappe avec l'article L214-1 ("Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.") : J'ai fait stériliser mon chat comme beaucoup de gens car c'est vivement conseillé. Pourtant s'il y a bien un truc qui est en contradiction totale avec les impératifs biologiques d'une espèce, c'est bien lui ôter la faculté de reproduction, non ?
C est vrai. Mais un chat a un territoire de 1km2 normalement. Pas entre 30 et 200m2. Et il est seul (ou presque dessus) Et les impératifs de l espèce limite la surpopulation (en théorie) en tuant tous les faibles à la naissance, en empêchant de reproduire ceux qui n arrive pas à avoir des partenaires. Comme on se permet de régenter la vie de notre animal domestique, de sa naissance à sa mort en passant par la nourriture et la maladie, on gère aussi sa reproduction.
Merci pour ta vidéo ! Elle est claire et m'a appris pas mal de choses. L'article L214 est pas mal, par contre son application... Je suis 100% pour un meilleur traitement des animaux dans les abattoirs mais même en mettant ça de côté, clairement rien qu'au niveau des animaux de compagnie il y a des avancées à faire, notamment informer avant la possession. Beaucoup de gens ne savent pas bien s'occuper de leur animal (le cochon d'inde est un bon exemple) et finissent par raccourcir leur espérance de vie, sans maltraitance volontaire, juste par méconnaissance de leurs besoins. Encore pire : les animaleries. Combien de fois en allant acheter un truc j'ai vu des lapins etc à beaucoup trop dans des cages trop petites, sans parler des oiseaux sur leurs perchoirs alignés comme des livres sur des étagères, sans vraiment de place pour bouger, sans parler de voler. Rien que de l'écrire j'en ai mal au coeur. :(
Oui , les animaux sont dotées de sensibilité !! Réspectez les ils devraient avoir un petit lit pour eux ,de la nourriture , une belle attention 😭🤗🤗. Touts le loisirs de vivre et ils méritent d'avoir la paix☮️ 😭
Merci pour cette vidéo extrêmement intéressante ! Le droit des animaux et complexe et passionnant, merci de le rendre un peu plus accessible aux néophytes du droit ! Et merci pour les animaux !
J'attends le même épisode sur les plantes avec beaucoup d'impatience! Michael Moore a présenté un ficus à des élections dans l'un de ses films, ça vaudrait le coup d'en parler!
19:00 : Les cours obligatoires auprès d'un éducateur canin ont été abolis il y a quelques temps déjà... Par contre, dans les autres lois de protection des animaux en Suisse, citons l'interdiction des bocaux à poisson (on n'a pas le droit de mettre un poisson dedans, seulement des plantes), une luminosité fixée à un maximum pour les rats et souris de labo, et yes, les petits animaux sociaux (rongeurs, lapins, oiseaux) doivent être détenus par 2 minimum.
"Je ne veux pas culpabiliser les mangeurs de viandes [...]." Pourtant regarder la réalité en face et se rendre compte de la portée de leurs actes ne ferait sans doute du mal à personne ( animaux compris ) :/
Alors à 17'30, je souhaite apporter une petite précision. Si nous disposons en effet divers moyens pour demander à un patient son degré de douleur (EVA ou EN par exemple), il y en a d'autres pour nous donner une assez bonne estimation en ce qui concerne les personnes qui ont du mal à communiquer (retard mental, les enfants ou, même, les patients avec un Glasgow bas): ce sont les échelles Algoplus ou Doloplus. Elles ont un retour d'efficacité assez intéressant. Sinon, excellente vidéo.
Vraiment super intéressant, comme chaque fois je ne suis jamais déçu de ce qui sort sur cette chaîne ! Mais une question m'est apparue tout du long : les enfants sont-ils eux aussi un cas à part ? S'ils ne sont manifestement pas des biens (enfin, j'espère), j'imagine mal qu'ils soient considérés comme des personnes au sens légal du terme, n'étant (pour les plus jeunes en tous cas) à priori pas capables du discernement nécessaire pour suivre les devoirs d'une personne légale, voire dans l'incapacité matérielle totale de le faire. N'y aurait-il pas alors une opportunité de simplification, au moins sur certaines lois, à mettre les animaux (au minimum les animaux de compagnie) sur le même plan, voire avec les mêmes statuts, que les enfants ? Après tout, le langage y est bien parvenu, alors pourquoi pas la loi ? … P.S. : "Tu fais super bien le chat" ruclips.net/video/g8YejBFUxks/видео.html :D
On nage en pleine dissonance cognitive : être choqué à l'idée de maltraiter ou tuer un chien et absolument pas quand ça concerne une vache (alors que c'est ce qui arrive au quotidien). C'est bien triste...
Sauf que quand on maltraite un chien ça n'apporte aucune ressource autre que la satisfaction personelle, tandis que quand on abbat une vache on obtient sa chair son sang etc. donc ça se fait dans un but autre que la violence et c'est là la différence. Que vous condériez ça comme bien ou mal ça vous regarde mais on ne peut pas parler d'incohérence.
@@nicolassigwalt2209 sur le plan de la souffrance animale c'est pareil. Que vous trouviez ça ok parce que vous en tirez bénéfices... C'est un autre débat effectivement
@@marine_the_beaver6263 C'est vrai que la souffrance est la même, toutefois on en revient au dicton "la fin justifie les moyens", bien que personellement je sois loin de le considérer comme inattaquable.
Entre un petit chien tout mignon et un moustique agressif, ça ne me choque pas qu'il y ait une différence de traitement. Si on mettait tous les animaux dans une même case, il faudrait aussi défendre les bactéries sur lesquelles on marche. Je ne vois aucun problème à placer une limite à un endroit donné.
La question, c'est : ou placer cette limite. Car si les associations de lutte animale demandent qu'on remette en question les conditions de vie des animaux d'élevages, elles n'ont jamais demandé d'inclure les bactéries ou que sais-je encore dans le droit des animaux. Placer des "limites", oui, mais surtout admettre que les "limites" actuelles ne sont pas placées aux bons endroits et y remédier. C'est ça ce qui est demandé :)
Même si on tue un animal pour le manger il mérite le respect, durant sa vie, et durant sa mort, respecter le produit qu'il est devenu, en le valorisant correctement. Une vie est une vie, mais tant qu'à en prendre une, autant la respecter...
Merci pour la vidéo. Je trouve cependant assez surprenant de présenter uniquement les personnes comme des individus majeurs et en toute possession de leurs moyens mentaux. Déjà, il y a les personnes morales (sociétés, États, etc.), qui ont des obligations et droits, notamment le droit d’agir en justice ou de posséder des biens. Mais on peut posséder ces personnes morales, les vendre, les acheter, etc. Chez les individus (les personnes physiques), il y a les personnes mineures ou celles qui ont un handicap moral grave. Elles ont bien une personnalité juridique, mais ce sont d’autres personnes (morales ou physiques) qui les représentent et défendent leurs intérêts. Quant à la responsabilité de la personne, celle d’un jeune enfant ou de quelqu’un avec un handicap mental grave ne peut pas être engagée. C’est éventuellement une autre personne (physique ou morale) qui doit endosser la responsabilité. Mais parfois pas, et c’est la faute à… personne. Il existe donc déjà dans le droit une grande variété de personnes, ce qui est loin de la simple opposition entre personnes et biens (pour ceux-ci, d’ailleurs, la vidéo montre bien que tous ne sont pas considérés de la même manière, que ce soit un poulet, un verre à pied, ou un labrador). Sauf erreur de ma part, la notion de personne se rapporte à celle de personnalité juridique. Il ne me semblerait donc pas incongru - juridiquement parlant - de créer le statut de personne animale, qui puisse être détenue par une personne morale ou physique (ou sous sa responsabilité), mais qui ait une personnalité juridique, qui fait qu’on puisse agir en justice en son nom. OK, ça complexifie. Mais, là aussi, c’est un argument étrange de la vidéo : le but du droit est-il d’être simple ou d’être pertinent ? Ou d’être juste ? (Ce qui ne pose pas la question de savoir si la personne animale est une chose juste ou pertinente, juste celle du « Oui mais ça va complexifier les choses. ») Pour élargir un peu notre horizon, on peut voir que, selon cet article, l’Inde et la Nouvelle-Zélande ont donné un statut de personnes à des… fleuves, afin de leur donner une personnalité juridique pour qu’il soit possible de saisir la justice en leur nom : www.franceculture.fr/environnement/en-inde-et-en-nouvelle-zelande-le-fleuve-reconnu-comme-un-etre-vivant Est-ce moins incongru que la personnalité juridique des animaux ?…
Merci pour cette vidéo c'est vrai que les animaux sont des êtres a part entière pour lesquels ils ne faut pas négliger leur sensibilité ou les lois qui les concerne. 🐵
Mon animal favoris c'est l'éponge, c'est un annimal très mignon et très sensible c'est vrais cependant qu'il a quelques défauts il est souvent de mauvais humeur, et c'est pas toujours facile de l'aprivoiser mais c'est le compagnon idéale pour s'amuser toute la journée.
Le drame c'est de découvrir la vulgarisation de Florence après avoir découvert ses streams sur Among Us... Désolé !!! Merci pour cette vidéo, j'espère qu'il y en aura plein d'autres :) :) :)
Le passage à 16:00 est très très important 🙏 Merci pour cette vidéo, c'était très intéressant, j'ai appris beaucoup de choses ! Edit: lisez "les paupières des poissons" de Sébastien Moro pour en apprendre plus sur les poissons !
C’est intéressant de voir que cette vidéo ( par un biais vraiment très répandu ce n’est pas réellement un reproche plus une remarque) s’intéresse avant tout aux animaux domestiques de compagnie, et pas aux animaux d’élevage. Pourtant, sans connaître spécifiquement le droit, la vision qu’on a de l’animal est liée à de nombreuses thématiques transversales. Que ce soit la thèse de l’animal machine chez Descartes, ou l’émergence du travail ouvrier rationnalisé et les luttes sociales (les émeutes de Chicago fin 19eme, précisément dans cette ville connues pour ses abattoirs industriels, qui sont réputées comme l’origine de la fête des travailleurs), la question du droit, et plus généralement de la place accordée a l’animal dans notre environnement humain est très riche, et liée à des thématiques que vous abordez dans d’autres vidéos. J’adorerais voir cette question traitée au travers des différents domaines que vous abordez 👍.
Idem pour les lapins en Suisse. Le lapin est aussi un animal grégaire et qui doit vivre la plupart du temps -ou mieux tout son temps- en liberté et non en cage. 🐇🐇🐇
Vidéo d'utilité publique ! Merci Le Vortex et Angle droit (et tous les autres) (oui)
C'est vraiment trop cool d'avoir des programmes de cette qualité !
@@jfdirienzo Es ce possible d'avoir ce programme sr le site d'Arte , pourqoi passé pat RUclips pour ca?
yo les bg je vise les 900 abonner merci si tu maide tes le boss 😀😀😃😃 🤗🤗
Oh ❤️ merci de nous avoir laissé traiter des sujets que l’on voulait, quelle belle expérience !
Mais enfin! Vous avez pas honte de faire l’éloge d’une vidéo pleine d’erreurs?
tapez éthologie sur google, vous allez constater déjà au moins une erreur, spoiler, même si les autres sont beaucoup plus vicieuses, c’est loin d’être la seule.
je sais pas qui vous êtes, probablement un employé, et vous avez probablement été missioner pour écrire ce commentaire, donc ma première phrase n’était pas sympa,
Je suis juste choqué de l’incompétence épistémologique et logique déployée dans cette vidéo.. c’est grave que cette vidéo soit 25e des tendances francophones..
6:02 Procès de la Truie:
- "Alors, Madame la Truie? L'avez vous tué?"
- "Uiiiiiiii !"
COUPABLE! ELLE AVOUE SON MEURTRE LORS DU PROCES! (Une de tous les journaux d'époque)
C'est trop con comme image dans ma tête, j'adore!
🤣 Tu m'as tué, bravo !
Ptdr merci tu m as fais rire 🤣
"La blague est valide"
Il faudrait spécifier le droit des humains appartenant aux animaux. Je suis clairement une propriété de mes chats et corvéable à leur mercis.
Saisissez les prud'hommes pour le droit du travail ;)
@@DerGEV1 Chuuuute! Tu vas éveiller des soupçons chez le syndicat général des chats. (les vidéos de chats, et tout, c'est de la com)
@@leokim862 J'en étais sûr !! Je vais de ce pas signaler toute les vidéos de chat que je croiserais pour propagande !! (Oui j'en ai pour 9 vie ;) )
@@leokim862 PPP
Cro Kawai lolilol clin d'œil
Merci pour ajouter des sous-titres à tous vos vidéos ! Je ne suis pas francophone, donc parfois j'ai du mal à comprendre ce qu'ils disent, mais grâce aux sous-titres je peux apprécier vos excellentes vidéos. Merci beaucoup.
Pas de soucis :)
No problem
Arte étant une chaîne franco allemande, toutes ses vidéos sont sous titrées, ce qui est super 🙂
c'est mon cas aussi :) :) j'aime des chaines de vulgarisation comme celle-ci, j'ameliore mon francais avec chaque video mais pour le moment c'est un peu compliqué
@@perrydimes6915 Felicitations a vous Messieurs,
Et sachez qui si vojs en etes a regardez des Videos du Vortex pour ameliorer votre francais comme une langue étrangère, c'est qu'elle ne l'ai plus trop pour vous, d'étrangere!
Salut tout le monde :)
Je viens de voir l'épisode et il y a quelques points qu'il me semble important de préciser :
- il y a une sorte de confusion entre douleur et souffrance (les deux mots sont utilisés interchangeablement dans la vidéo). En général ces deux concepts sont distingués l'un de l'autre (en tout cas dans le domaine de l'éthologie) : La douleur, qu'on appelle aussi la nociception, est une expérience sensorielle (un des neufs sens), là où la souffrance est une expérience cognitive. La souffrance est en quelque sorte le traitement réflexif de la douleur, une anticipation, une réminiscence. Pour éviter la douleur ça se joue au niveau reflex, pour éviter la souffrance ça nécessite de comprendre ce qui cause la douleur.
- "Pour les poissons, on a des soupçons, on ne sait pas encore très bien" Il y a une large littérature au sujet de la douleur et de la souffrance chez les poissons (osseux) qui amène plutôt à établir que ce serait le cas ("serait" parce que vu le nombre d'espèces différentes on ne peut que donner une affirmation claire sur les espèces étudiées, et je fais une généralisation abusive). La chaîne d'éthologie Cervelle d'Oiseau fournit beaucoup de matière sur la question, toujours avec les sources des études expliquées en détail. ruclips.net/user/Cervelledoiseauvideos Plus particulièrement sur les poissons il y a celle-ci ruclips.net/video/P3Mz1b2tu2k/видео.html
- Ne pas faire d'anthropomorphisme est important pour être rigoureux, et il faut aussi éviter ce qu'on appelle l'anthropodéni : nier des caractéristiques, des capacités, à d'autres espèces, souvent au prétexte que seule l'espèce humaine en serait capable, malgré une accumulation d'éléments qui font consensus. "L'anthropomorphisme est un grand biais dans l'étude du comportement" on observe plutôt une grande précaution dans les conclusions des études, à base de "self awareness-like", "conciousness-like" etc. Pour ne pas dire que c'est le cas (mais au bout d'un moment, on sent que ça tourne autour du pot vu l'accumulation).
Bonjour !
J’ai l’impression que vous faites également une confusion sémantique !
En médecine nous distinguons généralement :
- la nociception qui correspond à votre définition de la douleur
- la douleur qui correspond à votre définition de la souffrance
- la souffrance qui est un sentiment durable qui peut avoir une origine physique (douleur chronique) ou morale (souffrance psychologique)
A moins que ces variations sémantiques soient dépendantes de la discipline exercée par le locuteur ?
🙂
Vidéo intéressante. En effet les animaux de compagnies sont assez protégé, alors que les animaux d'élevage ne le sont pas du tout. On peut couper la queue ou les parties génitales à vif sans que ça ne soit contraire à la loi.
Pour les poissons, il y a maintenant pas mal de publi sur leur perception à la douleur. En en effet il ne faut pas faire d'anthropomorphisme, mais d'un autre côté il ne faut pas faire non plus d'anthropocentrisme en pensant que l'on est absolument unique et que les autres animaux n'ont absolument rien à voir avec nous. Pour beaucoup de fonction cognitive, ils ont les mêmes structures cérébrales.
Ah yes, merci pour ton commentaire ! Je me demandais justement ce que l'on pouvait répondre à cet argument de l'anthropomorphisme :)
Je ne pense pas que l'on puisse baser notre perception du vivant sur une vision purement scientifique de la chose. Ca voudrait dire qu'un être vivant peut passer de la catégorie "on s'en fout" à "à chouchouter". Tel être vivant ressent la douleur, tel se reconnait dans le miroir, tel est capable de communiquer avec ses congénères, tel a des fonctions cognitives poussées. C'est comme tu le dis extrêmement anthropocentré. En quoi un être vivant qui ressent la douleur a plus le droit de vivre qu'un autre ? En quoi la vie d'une ortie a moins de valeur que celle d'un panda ?
Cette vision, je le conçois un peu extrême, m'amène toutefois à une conclusion qui ira certainement à l'encontre de ce que beaucoup pense. Toute vie a une valeur et mérité le respect, la nature dans son ensemble mérite le respect. Je cherche donc à respecter le plus possible toute vie, celle des brins d'herbes, des campagnols, des haras, des lichens et des baleines. Pourtant il faut bien que vive également. Je ne vais pas m'empêcher de manger un radis, une truite, un cèpe ou un poulet en mettant toutes les autres vies au dessus de la mienne. Je choisi donc d'admettre que je suis un être vivant comme les autres qui fait partie de la nature et qui doit subvenir à ses besoins et à la droit, comme tout être vivant, de chercher confort. Je vais donc faire des choix et chercher l'équilibre entre mon état de nature et mon état de culture. Par exemple je m'interdis d'arracher une feuille à un buisson en marchant, mais je vais me permettre de cueillir une fleur, je m'interdis d'écraser une araignée mais je vais me permettre d'écraser un moustique, je m'interdis d'écraser une amanite panthère en marchant mais je vais tolérer l'écrasement de l'herbe. En fait il s'agit tout simplement de ne pas être con et c'est un équilibre qui se fait assez naturellement.
A l'état de nature tout être vivant privilégie sa propre vie, sa propre survie, son propre confort. Et c'est normal.
L'être humain a le privilège et la fardeau de l'état de culture. Ca ne lui enlève pas le droit de chercher à bénéficier sa propre vie. Par contre ça lui donne le devoir de faire un exercice philosophique (comprendre que toute vie a une valeur et mérite respect) l'amenant à agir avec discernement pour atteindre un objectif (l'équilibre entre sa vie et celles des autres êtres vivants) que les autres êtres vivants atteignent naturellement sans le faire exprès.
C'est justement de l'anthropocentrisme de tout résumer aux structures cérébrales. S'ils ont les mêmes structures cérébrales que nous, alors ils doivent être traités comme nous ? C'est un peu ce que je comprends dans ce commentaire.
De plus, je ne suis pas biologiste animal (ma spécialité est la microbiologie) mais ça me semble assez faux d'affirmer ça. Une même structure cérébrale (en terme de fonction et d'origine lors du développement embryonnaire) peu certes être présente chez deux espèces différentes, mais avec des tailles et des formes bien différentes, ce qui altère de façon drastique les fonctions associés et le comportement global de l'animal.
Enfin, que dire des animaux très éloignées évolutivement de nous, comme les arthropodes (abeilles, fourmis, araignées...) dont les systèmes nerveux n'ont rien en commun avec les nôtres ? Au final, dans "animal", j'ai l'impression que la plupart des gens a en tête "mammifère qui ressemble un peu par son comportement et sa morphologie à un être humain", ce qui est très réducteur et, pour le coup, un peu anthropocentrique.
@@TamTam-ow1jm "En fait il ne faut pas être con. Regardez comme moi je fais bien les choses ! Soyez comme moi." Bien que je comprenne votre idée dans le fond, et je suis même plutôt d'accord avec, c'est un peu le message qui se dégage de votre commentaire. No offense, mais on s'en fout un peu de votre vie, et ça fait même légèrement arrogant.
Le problème avec ce genre de vision, c'est qu'au final, c'est à l'appréciation de chacun de décider de ce qui est juste ou pas, et de décider de son propre mode de conduite, ce qui est incompatible avec un système juridique qui doit s'appliquer à tous sans distinction. Car le sujet de cette vidéo reste quand même le traitement des animaux d'un point de vue *juridique*, ne l'oublions pas.
Personnellement, je pense que c'est une bonne chose de penser comme vous, de trouver un équilibre entre vos besoins et ceux des autres, etc.. Malheureusement, ça ne peut pas servir de base pour énoncer une loi, qui doit être énoncée de façon à être applicable par tous sans distinction. Florence l'a dit elle-même dans cette vidéo, si on commence à faire trop de cas particuliers on ne s'en sort plus, il faut rester dans des cas applicables de façon générale. C'est un peu une des bases du droit.
@@TamTam-ow1jm On ne peut pas s'en référer à la nature pour savoir ce qui serait la "bonne" façon de faire. Seule la philosophie doit régner ici. Face à l'absurdité de l'univers, à son non-sens, son absence de but, il ne peut y avoir que des propositions morales plus ou moins rationnelles. La proposition utilitariste "essayons de faire souffrir le moins d'êtres sentients possibles" me semble la plus solide, la plus rationnelle, la plus souhaitable. Inclure les formes de vie non-sentientes dans cette proposition me semble une absurdité. Ensuite, tout le reste n'est plus que disposition d'esprit : se passer de manger un poulet est un petit inconfort, en soi une forme légère de souffrance, mais si tu te mets dans la disposition d'esprit de penser qu'en épargnant la vie de ce poulet, tu as évité de la souffrance, tu as fait une bonne chose, tu peux en retirer un bénéfice moral, un apaisement, qui surpasse (de loin) l'inconfort mentionné. L'humain est un champion pour retourner à l'équilibre, pour normaliser son état de bonheur. Pour ce qui est de ce passer de manger les animaux, ce qui est une privation au début devient rapidement la norme.
Peut-être que pour l’instant t’es pas forte à Mario Kart mais t’es super captivante et claire Angle Droit ;) Trop bien ces vidéos
Merci ❤️
Pas très forte en solo mais elle reste derrière pour lancer des carapaces bleu c'est une crewmate 😂
@@leroyaumedelendive Du coup on attend de voir ce dont elle est capable en Impostor !
@@exeterssc5666 Elle arrive avant dernière 🤣
Ce que tu dis sur la douleur des animaux me fait penser à une histoire que j'ai vécue étant petite. Dans mon club d'équitation il y avait des chevaux jumeaux. Ils étaient tout le temps ensemble. Un jour l'un d'eux est mort d'une colique (ce qui arrive malheureusement très souvent chez les équidés). Pendant plusieurs mois, le jumeau restant était dans un état dépressif: il ne bougeait pas, ne mangeait presque plus, ne sociabilisait pas avec les autres chevaux de son pré et ne se laissait plus approcher par l'Homme. Tout le monde était sous le choc. Du coup le club a pris le temps qu'il fallait pour le remettre de cette dépression.
Cette histoire m'a bien servie de leçon sur la sensibilité des animaux.
Sinon c'est une super vidéo comme toujours!
ELLE A PLACÉ NON-OBSTANT, cette vidéo déjà intéressante à pris une autre dimension avec ce mot je trouve ^^
Rien d'extraordinaire, c'est dans le dico. Je m'en sers régulièrement dans les cadres pro et perso. Jaime bien ce mot.
Ce qui est marrant c'est qu'il fait toujours un petit effet, à condition de l'utiliser naturellement ^^
Nonobstant, si je puis me permettre, nonobstant s'écrit sans tiret...
Sauf que l'usage qu'elle en a fait est théoriquement incorrect...
@@catmistigrise clairement oui
C’est un secret, mais les juristes sont obligés de le dire 6 fois par jour, sinon ils sont reniés par leurs pairs.
Si l'article L214 était réellement appliqué, les élevages industriels ne devraient même pas exister...
ou la pêche
Après c'est compliqué, la quasi-totalité des animaux que l'on tue ce sont des insectes avec l'agriculture. Du coup, on peut pas faire grand chose.
Pourquoi seulement industriel ?
Les animaux de compagnie aussi devraient être interdit.
@@gerardjulien2118 pas du tout, les pesticides, c'est 4% de la mortalité des abeilles ! Les autres raisons de la disparition des insectes (autres que les abeilles domestiques dont les populations augmentent d'ailleurs) sont:
- le changement d'utilisation des sols en général (principalement l'artificialisation des sols pour construire des maisons individuelles)
- la pollution nocturne (la nuit noire durant normalement ~8h , ça fait un tiers des insectes : les insectes nocturnes, qui disparaissent)
- les politiques sanitaire (élimination des zones humides contre les moustiques.... et ça fait des domages collatéraux)
- le réchauffement climatique
- l'hygiènisme de nos sociétés : la disparition de merde d'animaux et de décharge à ciel ouvert. Pas de merde, pas de mouches à merde.
Rappel, si vous voulez moins de pesticides, réclamez des OGM !
@@MrHeimdalls Qu'est-ce qui les en empêche?
Petite précision quand même, l'exemple de l'animal qui boite n'est pas un bon exemple d'anthropomorphisme : boiter quand on a une blessure, c'est un comportement trahissant une douleur, puisqu'on boite pour l'éviter, et qu'on arrête de boiter quand la plaie est guérie et que le membre redevient fonctionnel. On le sait parce que les humains (et les animaux) qui ne ressentent pas la douleur, par exemple sous forts antalgiques, ne boitent plus pendant la durée d'action du médicament, alors que le tissu est toujours abîmé. Ce n'est donc pas une bête réaction mécanique, c'est bien la douleur qui créer ce comportement. C'est un des comportements d'adaptation à la douleur qui fait qu'on évite de donner de trop grandes doses d'antalgiques aux patients (animaux aussi), pour éviter qu'ils ne se blessent encore plus sans s'en rendre compte, car sans douleur ils tirent ou appuyent sur leur plaie.
Pour parler d'anthropomorphisme, on a plein d'autres exemples plus pertinents, par exemple, parler de cruauté pour une mère qui mange un nouveau né, ou parler de l'amour d'un animal puisque l'amour est un terme complexe qui revet des notions morales qu'on ne peut attribuer à un animal (contrairement à l'attachement et l'affection). Mais il y a aussi le comportement inverse, important à mentionner, l'anthropocentrisme, mode de pensée qui a tenté de combattre les découvertes de Darwin, et qui aujourd'hui ne reconnait pas les avancées ethologiques permettant de mettre en évidence les capacités cognitives des autres animaux.
Les deux sont des extrêmes qui ne permettent pas d'avoir une interprétation la plus proche de la réalité des animaux étudiés, comme souvent il faut être nuancé :)
Merci, ça m'a fait tiquer aussi. Il est assez rare d'avoir des cas d'anthropomorphisme quand on parle de douleur. A vouloir éviter l'anthropomorphisme à tout prix, on oublie qu'on a aussi beaucoup en commun (et clairement le système nerveux c'est le cas). Comme tu l'as très bien expliqué, cela devient plus problématique sur les "sentiments", parce qu'on sait que les animaux peuvent être triste, joyeux, anxieux etc... mais la façon dont ils le ressentent et ce que ça "signifie" pour eux, est clairement quelque chose de très complexe à définir.
Super vidéo merci :) Je ne sais pas si une nouvelle catégorie est une idée si folle. En philosophie morale, classiquement (si on va avec Kant) on avait "qu'une catégorie" celle des individus qui sont agents et patients moraux (agents, qui peuvent agir et donc qui sont responsables et patients, qui ressentent, et donc qui peuvent souffrir) et puis les autres y comptaient juste pas ! Mais maintenant on a les agents et patients ET les patients (ce qui inclut les enfants, les personnes avec un handicap mental sévère et souvent les animaux). Avec le développement de l'IA qui sait si on aura pas une catégorie avec seulement "agent"(et ça aussi le droit va devoir s'en occuper). Je comprends que rajouter des catégories ça complexifie le droit, mais en même temps c'est pas comme si le monde n'était pas complexe ... en tout cas merci pour ta vidéo, c'est super informatif et super bien fait :)
"Tous les animaux sont égaux, mais certains le sont plus que d'autres"
La ferme des animaux - George Orwell
Sa fé raifléshir 🤔
Je suis fière d'avoir lu ce livre
C'est pas du tout dans l'idée de ce qu'Orwell voulait dire dans ce passage du livre, mais bon ça m'a fait rire de lire ce commentaire, parce que c'est un peu l'idée de cette loi au final
Pas obligé de rajouter d'où la citation provient je pense que tout le monde la connaît 😂
Oui les citations de Orwel, j ai écouter Pouvoir c est savoir ..
Du coup, la cousine de Valentine, c'est un bien meuble?
Maintenant qu'elle est congelée, c'est plus facile de la déplacer en plus 😅
Les tissus congelés ne sont meubles, ils sont plutôt durs même.
@@maximekosmala8449 justement, un cadavre tout mou c'est très pénible à déplacer!
Le seul truc meuble ici c'est le terrain dans lequel on va l'enterrer
Nope. Les cadavres humains c'est un domaine particulier. Il a encore des droits.
Vraiment très instructif. Décidément, cette chaîne est une vraie réussite et vos interventions dans le domaine du Droit sont celles qui m'impressionnent le plus. C'est clair, pédagogique et efficace. Merci.
Cet épisode me rappelle un ancien épisode du Vortex : "Faut-il être mignon pour survivre ?". Un bon complément pour celui-ci : ruclips.net/video/nUJqRXGwhHI/видео.html.
J'y pensais également.
"On ne peut pas déplacer des immeubles au contraire des meubles".
Hold my beer, lawyer !
ruclips.net/video/pSeg4--b5vI/видео.html
Oui, mais ça prouve juste juridiquement c'est un meuble. :)) Tu veux toujours ta bière? (Le droit, réponse à tout, y compris contre le sens commun, depuis Hamurabi.)
@@alexisrobert6319
Effectivement, ça m'a tout l'air d'une chose meuble, à partir du moment qu'il peut se mouvoir.
Mais ça créé pas un genre de chose hybride entre le meuble ou l'immeuble ?
Whatever, j'ai jamais été un privatiste.
(Gnagnagna, le droit pénal c'est aussi du public, d'ailleurs j'aime pas cette distinction)
J'accepte volontier la bière, venant d'un interlocuteur si poli, comment refuser ?
@@alexisrobert6319 Merci pour la référence à Hammurabi !
(Réf que je n'avais pas)
@@colombinlelapin Il me semble qu'il y a des clauses et des exceptions lié à la difficulté de déplacer certaines choses. Par exemple, certaines grosses machines d'usines qui seraient trop imposantes pour être déplacé peuvent être considéré comme immeubles.
Mais le plus important, c'est que d'un point de vu légal on utilise la définition la plus basique du mot. Immeuble signifie tout simplement ce qui ne bouge pas et meuble ce qui bouge. Du coup, j'imagine qu'une maison construite sur roue pourrait être considéré meuble
@@Torlik11 Ma foi, je vous remercie !
Votre réponse m'a permis d'explorer une piste.
L'article 531 du code civil dispose comme suit :
"Les bateaux, bacs, navires, moulins et bains sur bateaux, et généralement toutes usines non fixées par des piliers, et ne faisant point partie de la maison, sont meubles : la saisie de quelques-uns de ces objets peut cependant, à cause de leur importance, être soumises à des formes particulières, ainsi qu'il sera expliqué dans le code de la procédure civile."
Donc un building mouvant pourrait être effectivement considéré comme un bien corporel meuble, mais au vu des ressources économiques importantes étant impliquée, celui-ci peut être soumis à un régime spécial (?).
Mais quid des "meubles" au sein de ce building ?
Vu que imaginons l'hypothèse que c'est un lieu destiné à un travail, avec employés et une(s) entreprise(s), les biens meubles sont rattachés à un autre bien meuble, qu'est le building ?
Il me semble que les biens meubles rattachés à un bâtiment sont en réalité immeuble par destination, nan ? Du coup on fait quoi dans ces cas-là ?
Je m'excuse, vous qui n'avez rien demandé, mais il y a trop de questions sans réponses.
Merci d'avoir vulgarisé cette notion de bien meuble / immeuble, d'avoir expliqué que la soit disant "victoire" n'en est pas une du tout, et que ça fait très longtemps qu'il est interdit de maltraité les animaux ! 👏👏👏
sauf que c'est absolument pas vrai..
il y a bien plus de cas de maltraitance légaux que de cas illégaux..
De plus, même quand c'est illégale, la plupart des cas ne sont pas reporté et ne font donc pas de suite judiciaires..
Par exemple, c'est interdit de tuer ou déplacer des hérissons, (ce ne sont pas des meubles apparemment) et pourtant si tu tues un hérisson tu n'auras pas de problèmes (à la limite, t'as une chance sur 500 000), pareillement, si tu prends ton voisin en flag en train de tuer un hérisson et que tu le sauves et donc que tu le déplaces (ce qui est illégal), et bien encore une fois tu n'auras pas de problèmes..
Je suis tellement sûr de ça que je peux avouer en ligne que j'ai déplacer un hérisson après l'avoir sauver d'un voisin qui était en train de le noyer..
Je sais très bien que personne ne portera plainte et que même si quelqu'un le fait, je n'irai pas devant un tribunal pour avoir déplacer cette hérisson.
Je peux aussi te dire que le hérisson vit sur notre terrain depuis, qu'il a mangé beaucoup de poussin et d'oeufs mais que maintenant il n'y a plus de poussin ni d'oeufs parcequ'on a vendu le terrain et le nouveau proprio il sait très bien qu'il y a un hérisson mais il s'en bas les couilles, il va faire les travaux qu'il veut faire et va pas faire attention à sauvegarder l'écosystème dont le hérisson a besoin pour vivre.. c'est d'ailleurs probablement déjà le cas, le hérisson est très probablement déjà mort.
Il va le tuer ou l'a déjà tué, sans même le savoir, sans que personne n'en sache rien, ni moi, ni aucun magistrat et il n'y aura aucune poursuites..
Attend une seconde.... si on dit immeuble, c’est parce qu’on ne peut pas le déplacer... ma vision du monde viens de changer 😯
Et oui :D j’ai vécu le même mindblown en première année de droit !
Immeuble = immobile.
Ah ... Il y en a un qui vient de comprendre le principe du préfixe.
@@smoker_joe ça doit piquer les neurones.
Pareil pourquoi on me la jamais appris ça😯
On sent bien que le "nonobstant" fut plaisant à placer ! ;)
Eh oui, la loi aussi souffre de dissonnance cognitive : la sensibilité pour les animaux de compagnie ok, ils sont mignons, mais pour les animaux d'élevage ça nous arrange pas vraiment. Pas de chance !
Plutôt que de la dissonance je vois dans cet article de loi un joli tour de passe auquel les associations n'ont vu que du feu puisqu'au final ça ne change rien.
excellent épisode! merci très clair et instructif
Très juste dans les propos ! Merci pour cette vidéo, encore une fois, très instructive =)
Même si le droit n'est pas ma tasse de thé, force m'est de reconnaître que c'était très intéressant. Merci.
j'ai connu un éleveur de Limousines qui ne pouvait pas assister au départ de ses bêtes pour l'abattoir. Alors certains vont dire qu'il n'avaient qu'à pas les envoyer là-bas, mais c'est son métier. Il aime son cheptel, mais il sait aussi que ce sont des bêtes condamnées, qui n''existeraient pas sans la boucherie… Sans ça, les près seraient vides, et faut bien se mettre dans la tête qu'on a inventé ces espèces… Sans humains, il n'y aurait pas tant de bovins dans nos champs
Très intéressante vidéo, c'est très clair et bien expliqué.
Je crois que la notion du droit animal est très mal connue par le grand public. Moi-même, qui suis biologiste et vulgarisateur scientifique, j'ai appris seulement il y a trois jours que la peine de "cruauté envers un animal" n'était applicable qu'envers un animal domestique.
La vidéo m'a particulièrement passionné justement au bout de 15 minutes, quand il est clarifié que toutes les questions de droit des animaux actuellement ne portent que sur l'animal domestique. Personne ne peut donc être puni s'il torture un renard, un ragondin ou une corneille. C'est dramatique d'en être là à notre époque.
Effectivement le droit a besoin de simplification, là où le monde vivant n'est que complexité. Il faudrait pouvoir distinguer l'animal domestique, l'animal d'élevage et l'animal sauvage. Mais concrètement, il faudrait s'attaquer aux problèmes vraiment importants à mon avis. Le nombre de gens qui torturent un animal sauvage est sûrement bien inférieur aux souffrances infligées par l'industrie alimentaire.
Et l'anthropomorphisme est en effet un piège tentant mais à éviter ! Je prépare une vidéo sur le sujet justement.
J'ai tellement l'impression qu'angle Droit se fait chier quand les autres interviennent XD
Normal c'est elle la Big Boss.
C'était vraiment très intéressant et bien fait ! 😍
Super vidéo.
Clairement les mentalités change et le droit s'adaptera mais les mentalit;es évoluent lentement on ne peut pas les brusquer. Mais j'aimerais bien que cela évolu plus rapidement.
Un des truc qui me dérange c'est que l'on fait toujours une dichotomie entre humain et animaux alors que l'humain est un animal ... On devrait plutôt parler d'animaux non humain pour être précis et rappeler que l'humain est un animal aussi.
oula, mais ça vas pas, rappeler à ces êtres qu'ils ne sont que des animaux qui ne se différencient de ceux qu'ils mangent que par leurs pousses opposables et leur tendance à dominer, domestiquer et détruire tout se qu'ils touchent ça risquerai de les mettre en rogne.
Ou comment rendre le droit clair, vivant, intéressant et concret. Bravo 👏.
J'ai aussi beaucoup aimé les apports que sont venu ajouter les autres champs de compétences.
Vous êtes au top 👍
Cette chaine c'est réellement une pépite
Je vous aime de plus en plus, merci pour ce contenu d'ultra turbo qualité, la question de l'antispecisme est très peu ou très mal discuté et ça fait du bien de voir des carnistes s'y intéresser.
On a démontré l’existence de douleur chez les crabes verts (en testant avec leur mémoire pour éliminer de potentiels réflexes). Donc si ce n'est pas une convergence évolutive (caractère apparu plusieurs fois au cours de l'évolution), on peut estimer que la douleur est une caractéristique de tous les animaux bilatériens (donc tous les animaux avec un cerveau): jeb.biologists.org/content/216/3/353.short (étude de Magee & Elwood, 2013)
Fortement intéressé par cette vidéo. Vos interactions enrichissent vraiment le contenu
Super vidéos, comme à chaque fois, merci beaucoup !
Vous êtes vraiment intéressants.
Non mais.. Vraiment quoi.
A Chacune de vos vidéo j'apprends quelque chose et je me pose encore plus de questions.
Je sais pas, c'est peut être le fait que chacun d'entre vous soit spécialisé dans un domaine et passionné par ce qu'il fait.. x)
Tout d'abord, merci beaucoup pour la pertinence et la couverture globale du sujet.
Par ailleurs, l'évocation de la lenteur du système juridique ou le laxisme du contrôle des conditions d'abatage de masse des animaux dits de "consommation" sont aujourd'hui la plus grande préoccupation des défenseurs des animaux. Je pense que, même si les changements mineurs dans la loi sont repris sur les réseaux par les associations pour faire du buzz, ils sont très loin de se laisser avoir. On parle ici de décisions réfléchies pour l'opinion publique et non pour les professionnelles. Ce qui soulève (de mon point de vue) la question du "Pourquoi". Pourquoi prendre une décision juridique si elle ne concerne que l'opinion des gens non concernés ?
Les associations de défense des droits des animaux sont aujourd'hui le seul contre pouvoir en capacité de révélé les failles réels et incontestables de la production d'un des biens de consommation les plus courant et impactant sur la santé publique. Même si certains organismes en charge de cette responsabilité sont en place, L241 (par exemple) nous a prouver, a de très nombreuses reprises, que dans les faits, les lois étaient très loin d'être respecter.
Encore merci pour cette vidéo très pertinente.
Eh oui il y abeaucoup d'argent en jeu et les lobbies ne sont jamais loin dans ce genre de situation
Super cette vidéo sur la dissonance cognitive!
Valentine : "Attends quand tu parles de sensibilité tu parles de quoi là ?"
Florence, gênée : "On sait pas, la loi elle précise pas."
Meilleur passage de cette vidéo ! XD
Et merci Valentine pour avoir rappelé qu'il faut éviter les anthropomorphismes !
on ne peut pas parler de sensibilité, parce que c'est un concept purement humain, ce qui provoque la hiérarchisation des animaux (certains on peut les manger, d'autres non etc). Mais vous avez raison, arrêtons les anthropomorphisme, car dans ce cas, plus les animaux ressemblent à l'homme plus il est protéger et vice versa, ce qui est stupide
Perso, je vois pas en quoi créer une nouvelle catégorie juridique serait un réel "problème" au final.
Le statut de l'animal a changé, le monde à changé, le temps change...Aujourd'hui, les animaux domestiques font partie intégrale de la famille. Ils ne sont pas juste "des animaux" soumit à un régime de "biens"
C'est plus que ça.
Même si juridiquement, une chaise on la possède, on accorde absolument pas la même importance à un animal. Qui lui, en prime, ressent la douleur, la peur, la joie, l'amour, etc etc...Je trouve ça injuste, même dans un cadre purement "juridique". Les enfants ne sont pas considérés comme des biens, pourtant, au niveau juridique, les parents/tuteurs sont responsables de leurs actes, ils "possèdent" l'enfant, peuvent le déplacer, etc etc...Et pourtant, on les considère pas comme des chaises !
En vérité, je pense qu'il faudrait mettre en place deux statuts pour les animaux.
Animaux de rente (espèces : vache, cochon, lapin, mouton, etc etc) et animaux de compagnie (chien/chat/nac). Tous les deux doivent être considérés comme êtres sensibles qui méritent bons traitements, bienveillance, et respect. Mais d'un coté, l'animal de rente est ici pour qu'on profite de "ses fruits", il a un but économique et "vital" à la société, c'est un revenu qu'on a le "droit" de tuer et de l'autre, l'animal de compagnie, le proprio légal, le "tuteur" en est responsable car ça reste un animal, mais celui ci jouit de droits identiques à celui d'un enfant par exemple. Le droit de vivre, bien, longtemps, en bonne santé, auprès de sa famille. Le droit aussi notamment de se défendre. Combiens de chiens finissent à la mort car ils ont osé mordre par peur ou confusion ? Et bien sûr, ça permettrait de mettre en place des punitions exemplaires envers les personnes coupables de maltraitance, quitte à parler d'homicide envers un animal de compagnie. Je répète, ces animaux font partie de la famille aujourd'hui. Voir son animal être tué par un connard, c'est perdre un enfant, un proche, c'est une douleur indéscriptible...et ça n'est pas puni, ou à peine (quelques mois de sursis et interdiction de posséder un animal en général...qu'on ne peut pas vérifier d'ailleurs, vu qu'on a pas de base de donné ni permis ! Au mieux, ils font deux trois fermes, mais ça s'arrête là...). Ça permettrait aussi de mettre fin aux abus type élevages, race hypertypées qui rend malade l'animal dès la naissance (dos trop long, pattes trop courte, face plate, trop grand, trop lourd, consanguinité, etc etc...) et concours grossier type concours de beauté comme on les voit aujourd'hui. Ça empêcherait aussi la vente en animalerie, l'animal de compagnie n'étant plus vu comme un bien pur.
Comme j'ai dit, donner les mêmes droits à un animal chien/chat/nac, que ceux donné aux enfants. Pas responsables légalement, soumit à leurs tuteurs qui sont responsables, et jouissant de tout un tas de droits...
Et bien sûr, pour protéger un peu plus les animaux, permettre aux animaux de rente de devenir des animaux de compagnie si la demande est faites, l'inverse aussi. Le statut d'animal de compagnie assurant une protection totale et indélébile aux yeux de la loi. Les lapins par exemple, qui sont l'un et l'autre. Une fois que la famille en un, faire simplement la demande et zou, son statut change et il se retrouve totalement protégé. Idem avec n'importe quel animal.
Permettre aux familles de voir leur animal de compagnie, protégé, reconnu, et apprécié.
Et bien sûr, regrouper tout ce qui a déjà été fait....
Pour moi, les animaux de compagnie sont des enfants. Pas des "biens". Niveau juridique, c'est dépassé.
Et moi, ce que je vois, c'est surtout qu'on paye des putains de fainéants qui au lieu de faire leur boulot, préfèrent juste lever ou pas la main en râlant quand ça demande du boulot.
Le statut de l'animal doit changer et avoir un statut propre à lui !
Ce n'est pas une chaise, ce n'est pas un meuble, tout comme les enfants ne sont pas une table ou une commode !
Alors OUI, ils restent des animaux, ce ne sont pas des enfants humains. Mais ils ont le droit d'avoir un statut particulier !
Purée c'est vraiment bien fait, j'attendais le moment éthique avec patience et tu en parles bien ! Merci Angle droit !
Merci. Bonne vidéo. Bonne idée de vous associer entre youtubeurs, après une ligne directrice / une façon d'expliquer similaire.
J'ai cette image du lapin à la fois comme animal domestique et d'un aliment :'(
C'est ultra intéressant !
C'est assez compliqué de données un avis là dessus 😱
15:34 Il me semble que ce qui fait la distinction, en droit (hors les animaux sauvages ou harets, là, j'en ai aucune idée) c'est le statut. Alors que les animaux domestiques sont pas mal protégés, il y a déjà davantage de libertés concernant les animaux de rente qui sont élevés pour fournir un travail, de la viande, bref, des biens ou des services qui peuvent être monnayés.
Je suis d'accord, c'est tout aussi arbitraire, mais ça a le mérite d'apporter quelques éclaircissements. x')
C'est remarquablement clair et bien expliqué! Merci beaucoup
15:25 :O oh mon dieu les humains seraient donc des êtres doués d'hypocrisie avec un système de valeurs biaisé selon leurs besoins et désirs égocentrique ???
bah zut alors je l'avais pas vu venir celle-là !
Merci à vous pour cette vidéo, c'est un sujet qui est malheureusement très peu traité, et les réflexions de Florence sur les incohérences de traitement entre animaux domestiques et ruraux sont vraiment chouettes !
J'ai par contre été un peu surprise par les critiques qui ont été émises par Valentine contre les méthodes en éthologie. Je suis moi même ethologue, et j'ai au contraire l'impression que dans notre domaine, l'anthropomorphisme est une bête noire qu'on essaye d'éviter par tous les moyens. On base toutes nos recherches sur le canon de Morgan, par exemple, qui spécifie bien que nous ne pouvons attribuer des capacités "supérieures" aux animaux si elles peuvent être expliquées par des processus "inférieurs". Je m'étais un peu penchée justement sur les concepts de douleurs, en particulier chez les invertébrés, et j'avais trouvé que dans la plupart des études, les chercheurs émettaient justement des réserves prudentes sur leurs résultats qui semblaient pourtant montrer à première vue que les animaux ressentaient la douleur. C'est la même chose en cognition (domaine que je connais mieux), les chercheurs sont pour la plupart très prudents sur leurs conclusions. Ayant l'opportunité de travailler avec des chercheurs d'autres domaines (linguistique et psychologie, notamment) je trouve même que les éthologues sont ultra précautionneux, plus que les chercheurs travaillant chez l'humain, notamment parce qu'on a une peu bleue de faire de l'anthropomorphisme. Publier une étude en éthologie est de plus en plus compliqué, il y a une chasse à l'anthropomorphisme de plus en plus importante qui est menée par les pairs. Je ne dis pas que c'est mal, au contraire, ça évite les malentendus et les conclusions hâtives, mais on est sur une pente telle que certains chercheurs, comme Frans de waal, dénoncent le "anthropodenial", où les ethologues auraient tendance à refuser d'octroyer des capacités cognitives "hautes" aux animaux. À tort ou à raison, je ne me prononcerai pas dessus, mais cela illustre tout de même que l'anthropomorphisme est la hantise de tout éthologue et que le domaine s'auto-controle en permanence.
Tout cela pour dire que j'ai été un peu surprise de cette petite touche d'agressivité au milieu de ce propos pourtant si bien construit et pertinent, et j'aimerais bien comprendre ce qui a poussé cette réflexion. C'est avec plaisir que j'en discuterai plus en détail avec vous si cela vous intéresse :)
Merci encore pour cette émission !
Merci ! Cool vidéo ! Nonobstant et Guéridon, c'était un pari ? :p
Questions: les enfants mineurs sont ils considérés comme des personnes, ou bien sont ils un sui generis? Ne peut-on pas considérer les animaux domestiques comme des enfants mineurs?
Passionnante video. Merci.
Cette coloc traite des sujets plus profonds que les précédentes coloc je trouve. Et c'est bien
La vérité c'est que les humains sont face à un biais cognitif qui les emmerde bien sur la question des animaux.
Ils reconnaissent moralement leur sensibilité et le respect qui leur est du, mais ils sont quasiment tous spécistes. C'est à dire qu'ils respectent un schéma traditionnel basé sur la négation de leur libre-arbitre, leur exploitation, leur torture et leur meurtre, sans jamais réussir à le remettre fondamentalement en question. Résultat, toutes les dispositions légales autour de la considération des animaux sont le sommet de l'hypocrisie humaine.
D'ailleurs Florence tu incarnes dans cette vidéo à merveille ce biais. Je te cite pêle-mêle : "Ca me rend un peu triste de lire tout ça" (à propos de la cruauté animale), "ce qui me gêne [...] c'est qu'on sous-entend que certains animaux sont supérieurs à d'autres", "je ne cherche pas à culpabiliser [...] mais il a été prouvé qu'une vache est un animal très sensible" , "est-ce que ça n'est pas hypocrite de la proclamer douée de sensibilité et de l'envoyer à l'abattoir ensuite ?", etc...
Pourtant, tu déclares tout aussi normalement que tu ne veux surtout culpabiliser personne et que tu manges de la viande. Autrement dit, tu participes consciemment à un système qui nie la sensibilité des animaux en les contraignant, les torturant et les assassinant, mais d'un autre côté, tu reconnais cette sensibilité et déclare clairement qu'il faut la respecter. Tu nages donc, comme la grande majorité de tes contemporains, en plein biais cognitif.
Bon, essayons de remettre les points sur les i.
Premièrement quelques commentaires sur la forme: Être aussi condescendant(e) envers des inconnus qu'on se permet de tutoyer en plus de ça et se réclamer supérieur(e) à la masse des hommes c'est extrêmement malpoli d'autant plus dans un lieu publique.
Ensuite quelques commentaires sur le fond: le principe de la dissonnance cognitive est un argument sur-utilisé dans les milieux vegans & végétariens pour la simple et moyenne raison que ça donne à son utilisateur un sentiment de supériorité et montre à quel point les consommateurs de viande sont de méchants hypocrites, ce qui est en fait loin d'être le cas.
En effet, en partant de principe que reconnaître la sensibilité des animaux pour ensuite en consommer est contradictoire, vous supposez qu'il n'y a aucun raisonnement qui validerait ce comportement. Or, et excusez-moi du terme, mais c'est complètement faux. On pourrait donner une infinité d'exemples mais retenons-en deux qui prouvent que la contradiction n'est pas nécessaire.
Déjà, si je considère que mes intuitions morales et émotionelles sont la bonne marche à suivre. D'instinct, je suis d'accord avec le fait de manger une vache mais de ne pas manger un chien, certes c'est totalement régis par mon éducation, mais ce sont des intuitions qui existent tout de même. Donc si mon principe de comportement c'est de suivre mes intuitions morales, et bien manger une vache et lui reconnaître une sensibilité ne rentreront plus en conctradiction.
Ensuite, si je considère que la sensibilité n'est pas un argument assez important pour contrecarer la possibilité d'une exploitation. À ce moment là, il serait logique de punir les personnes agissant cruellement pour agir cruellement, tandis que ça ne le serait pas pour des actes certes violents mais qui se font dans le but d'une exploitation et donc d'une production.
La question n'est pas de savoir si vous trouvez ces comportements bien ou mal, premièrement car il n'y a sûrement pas de réponse à cette question de mon point de vue mais surtour car ça n'est pas la question (sauf erreur), ce qu'on cherche à savoir c'est s'il existe bien des raisonnements qui, en se basant sur des prémisses particulières, aboutissent à ce comportement que vous qualifiez d'incohérent.
De plus, en répondant à cette question, ou du moins en essayant, on se rend compte que les sytèmes moraux où ces comportements entrent en contradiction sont en fait plutôt rares, car il n'existe pas de lien nécessaire entre la sensibilité d'un être et le fait que le violenter soit mal.
@@nicolassigwalt2209 Si tu n’arrives pas à comprendre en quoi il existe une contradiction intérieure entre respecter l’intégrité d’un être et valider la négation de ses droits élémentaires dans le même temps, je ne peux rien pour toi.
Tout le reste de ton développement est aussi abscons qu’à côté de la plaque.
Et oui je te tutoie aussi. Ça n’a rien de condescendant, c’est juste normatif sur Internet.
@@John_Bauer Il n'y a pas de problème à tutoyer tant qu'on est dans un rapport amical, lorsqu'on est aussi aggressif ce n'est pas normatif mais malpoli ^^ .
Ensuite, je vous ai expliqué pourquoi la contradiction n'est pas nécessaire, et qualifier un développement d'abscons et à côté de la plaque ne suffit pas à l'invalider.
Pour faire simple, reconnaître la sensibilité d'un être vivant ne suffit pas à reconnaître qu'il ne doit pas être l'objet de violence, il n'y a aucun lien nécessaire.
@@nicolassigwalt2209 Déjà je n’ai jamais été agressif. Reprends mes messages, ils ne font qu’un constat factuel et argumenté. A aucun moment il est question d’être rabaissant ou stigmatisant.
Quant à ton laïus sur la sensibilité et la violence, je trouve ça totalement déconnecté de la réalité, et même dangereux.
Le fait est que ce que la vidéo que je commentais décrit très bien, c’est que la morale des hommes, dont la loi essaye de se faire le prolongement, est basée sur le respect des individus dès lors qu’on leur reconnaît une conscience et une sentience.
C’est une règle philosophique élémentaire si on veut vivre en bonne intelligence avec ses contemporains, et qu’on tient un minimum la paix en estime.
Dès lors, reconnaître la sensibilité et la conscience d’un être, mais les considérer comme inférieurs et donc s’affranchir du respect qui leur est dû, c’est une discrimination immorale.
Tu sais, dans l’Histoire récente de l’humanité, on a un exemple très riche d’apprentissage d’une idéologie qui reconnaissait la sensibilité et la conscience de certains êtres, mais avait décidé de les déconnecter de toute forme de respect, les considérant comme inférieurs. Dès lors, ils pouvaient s’octroyer sur eux toute liberté de violence et d’abus.
Ça s’appelle le nazisme.
@@John_Bauer Quand on utilise des termes comme "emmerde" et "meurtre" ou "torture", et qu'on a le ton (avouons-le) moralisateur que vous prennez, c'est tout de même compliqué de se prétendre totalement cordial, et de fait, ces sujets sensibles demandent de prendre une certaine distance avec son interlocuteur pour ne pas l'aggresser (ce qui semble être un but que vous recherchez puisque vous voulez vivre en bonne intelligence avec vos concitoyens).
Le problème de votre raisonnement (si on oublie le point Godwin bien que je comprenne ou du moins espère que c'est davantage pour la blague qu'autre chose) c'est que vous partez directement sur l'aspect bon ou mauvais de nos actions, or je n'ai jamais parlé de savoir si penser ainsi était en effet bien ou mauvais, j'avance juste que faire une généralité de cette supposée dissonnance cognitive lorsqu'on ne connaît pas les systèmes moraux des personnes dont on parle, c'est soit de l'erreur, soit du mensonge.
Merci pour cette vidéo très intéressante!
Il est temps d'ouvrir les yeux sur le statut des animaux.
Bonne continuation et prenez soin de vous.
BROYAGE DE POUSSINS....best nom de grindcore band EVER! Danke.
De par mon métier,je connaissais mais j'ai trouvé l'explication tellement bien faite et claire. Je partage avec plaisir
C'était dingue cet épisode ! Beaucoup trop sérieux pour un Vortex mais ça change 😆 je vais bien dormir maintenant
Les critères énoncés pour savoir qui va détenir l'animal pendant un divorce m'ont en partie choqué. On ne prend pas en compte la sensibilité de l'animal ? Dans mon cas, pour mon chat, si on suit les 3 critères énoncés, le juge va très probablement trancher en faveur de ma compagne, or moi et mon chat sommes très fusionnels, elle me suit partout, elle ne me lâche jamais, si je l'appelle elle vient et elle calcule rarement ma compagne. Ma compagne dit que ce chat est un chien, c'est pour dire ... Si on devait me séparer de mon chat, je pense que l'un comme l'autre on ferait une dépression.
Il y a juste un petit truc qui m'échappe avec l'article L214-1 ("Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.") : J'ai fait stériliser mon chat comme beaucoup de gens car c'est vivement conseillé.
Pourtant s'il y a bien un truc qui est en contradiction totale avec les impératifs biologiques d'une espèce, c'est bien lui ôter la faculté de reproduction, non ?
L'article L-214 n'est effectivement pas du tout respecté 😅. Sinon les élevages en batterie, voire l'élevage tout cours n'existerait plus.
C est vrai. Mais un chat a un territoire de 1km2 normalement. Pas entre 30 et 200m2. Et il est seul (ou presque dessus)
Et les impératifs de l espèce limite la surpopulation (en théorie) en tuant tous les faibles à la naissance, en empêchant de reproduire ceux qui n arrive pas à avoir des partenaires.
Comme on se permet de régenter la vie de notre animal domestique, de sa naissance à sa mort en passant par la nourriture et la maladie, on gère aussi sa reproduction.
Merci pour ta vidéo ! Elle est claire et m'a appris pas mal de choses.
L'article L214 est pas mal, par contre son application... Je suis 100% pour un meilleur traitement des animaux dans les abattoirs mais même en mettant ça de côté, clairement rien qu'au niveau des animaux de compagnie il y a des avancées à faire, notamment informer avant la possession. Beaucoup de gens ne savent pas bien s'occuper de leur animal (le cochon d'inde est un bon exemple) et finissent par raccourcir leur espérance de vie, sans maltraitance volontaire, juste par méconnaissance de leurs besoins.
Encore pire : les animaleries.
Combien de fois en allant acheter un truc j'ai vu des lapins etc à beaucoup trop dans des cages trop petites, sans parler des oiseaux sur leurs perchoirs alignés comme des livres sur des étagères, sans vraiment de place pour bouger, sans parler de voler. Rien que de l'écrire j'en ai mal au coeur. :(
2 chiens, 1 chat et 1 lapin ont disliké cette vidéo géniale sans regarder.
3 chevaux, 2 autres chiens et 1 autre chat les ont rejoints.
Donc maintenant tu donnes le droit de vote aux animaux ? Je crois bien qu'il y a une autre personne ici qui n'a pas vu la vidéo
@@Cerealae faisons une minute de silence pour l'humour parti trop tôt.
@@Champa_Flemi Oh ça va
moi je suis un taureau et j'ai disliké, c'est de la merde cette vidéo..
juste parcequ'on peut me déplacer ne justifie pas qu'on me qualifie de meuble
Trop d'infos ahah mais super qualité je trouve. Continuer comme ça 😁
Super vidéo, vraiment très intéressante merci beaucoup !
Oui , les animaux sont dotées de sensibilité !! Réspectez les ils devraient avoir un petit lit pour eux ,de la nourriture , une belle attention 😭🤗🤗. Touts le loisirs de vivre et ils méritent d'avoir la paix☮️ 😭
C'est vraiment excellent le Vortex. Quand est ce que ce sera diffusé à la télé !?
Merci pour cette vidéo extrêmement intéressante ! Le droit des animaux et complexe et passionnant, merci de le rendre un peu plus accessible aux néophytes du droit !
Et merci pour les animaux !
"Les animaux sont des êtres doués de sensibilité"
Pendant ce temps, les éponges.
T'es une éponge pour tes rejetons et tes amis , tu vas les surprotéger à l'extrême , pour quelle raison ?
J'attends le même épisode sur les plantes avec beaucoup d'impatience! Michael Moore a présenté un ficus à des élections dans l'un de ses films, ça vaudrait le coup d'en parler!
Vos vidéos sont vraiment intéressantes, facile à comprendre!
19:00 : Les cours obligatoires auprès d'un éducateur canin ont été abolis il y a quelques temps déjà...
Par contre, dans les autres lois de protection des animaux en Suisse, citons l'interdiction des bocaux à poisson (on n'a pas le droit de mettre un poisson dedans, seulement des plantes), une luminosité fixée à un maximum pour les rats et souris de labo, et yes, les petits animaux sociaux (rongeurs, lapins, oiseaux) doivent être détenus par 2 minimum.
"Je ne veux pas culpabiliser les mangeurs de viandes [...]."
Pourtant regarder la réalité en face et se rendre compte de la portée de leurs actes ne ferait sans doute du mal à personne ( animaux compris ) :/
Une des meilleures vidéos vues depuis longtemps
Alors à 17'30, je souhaite apporter une petite précision. Si nous disposons en effet divers moyens pour demander à un patient son degré de douleur (EVA ou EN par exemple), il y en a d'autres pour nous donner une assez bonne estimation en ce qui concerne les personnes qui ont du mal à communiquer (retard mental, les enfants ou, même, les patients avec un Glasgow bas): ce sont les échelles Algoplus ou Doloplus. Elles ont un retour d'efficacité assez intéressant.
Sinon, excellente vidéo.
Vraiment super intéressant, comme chaque fois je ne suis jamais déçu de ce qui sort sur cette chaîne !
Mais une question m'est apparue tout du long : les enfants sont-ils eux aussi un cas à part ? S'ils ne sont manifestement pas des biens (enfin, j'espère), j'imagine mal qu'ils soient considérés comme des personnes au sens légal du terme, n'étant (pour les plus jeunes en tous cas) à priori pas capables du discernement nécessaire pour suivre les devoirs d'une personne légale, voire dans l'incapacité matérielle totale de le faire. N'y aurait-il pas alors une opportunité de simplification, au moins sur certaines lois, à mettre les animaux (au minimum les animaux de compagnie) sur le même plan, voire avec les mêmes statuts, que les enfants ? Après tout, le langage y est bien parvenu, alors pourquoi pas la loi ?
…
P.S. : "Tu fais super bien le chat"
ruclips.net/video/g8YejBFUxks/видео.html
:D
Je crois que le moment est venu 16:11
« Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres »
Orwell, la ferme des animaux
Oui mais la ferme des animaux faisait référence au COMMUNISME ET PAS AU ANIMAUX DONC NON HS
@@sharamark3735 C'est pas plutôt rapport au régime communiste soviétique ?
(Plus sûr pour la nomenclature)
@@Cronosanti voilà rectifier c'est vrai que sa ne parle pas que du marxisme
La cousine de Valentine est toujours morte de rire... 😂 et pourtant elle ne rigole plus............ ☠️🤷
On nage en pleine dissonance cognitive : être choqué à l'idée de maltraiter ou tuer un chien et absolument pas quand ça concerne une vache (alors que c'est ce qui arrive au quotidien). C'est bien triste...
Sauf que quand on maltraite un chien ça n'apporte aucune ressource autre que la satisfaction personelle, tandis que quand on abbat une vache on obtient sa chair son sang etc. donc ça se fait dans un but autre que la violence et c'est là la différence.
Que vous condériez ça comme bien ou mal ça vous regarde mais on ne peut pas parler d'incohérence.
@@nicolassigwalt2209 sur le plan de la souffrance animale c'est pareil. Que vous trouviez ça ok parce que vous en tirez bénéfices... C'est un autre débat effectivement
@@marine_the_beaver6263 C'est vrai que la souffrance est la même, toutefois on en revient au dicton "la fin justifie les moyens", bien que personellement je sois loin de le considérer comme inattaquable.
Super vidéo, merci Florence !
Entre un petit chien tout mignon et un moustique agressif, ça ne me choque pas qu'il y ait une différence de traitement.
Si on mettait tous les animaux dans une même case, il faudrait aussi défendre les bactéries sur lesquelles on marche. Je ne vois aucun problème à placer une limite à un endroit donné.
Ok, mais il faut qu'elle soit claire !
La question, c'est : ou placer cette limite. Car si les associations de lutte animale demandent qu'on remette en question les conditions de vie des animaux d'élevages, elles n'ont jamais demandé d'inclure les bactéries ou que sais-je encore dans le droit des animaux. Placer des "limites", oui, mais surtout admettre que les "limites" actuelles ne sont pas placées aux bons endroits et y remédier. C'est ça ce qui est demandé :)
Même si on tue un animal pour le manger il mérite le respect, durant sa vie, et durant sa mort, respecter le produit qu'il est devenu, en le valorisant correctement.
Une vie est une vie, mais tant qu'à en prendre une, autant la respecter...
Intéressant, clair et instructif.
Merci.
ah c'est pas mal de rajouter des références biblio qu'on peut se procurer merci :) toujours aussi bien vos vidéos
Merci pour la vidéo.
Je trouve cependant assez surprenant de présenter uniquement les personnes comme des individus majeurs et en toute possession de leurs moyens mentaux.
Déjà, il y a les personnes morales (sociétés, États, etc.), qui ont des obligations et droits, notamment le droit d’agir en justice ou de posséder des biens. Mais on peut posséder ces personnes morales, les vendre, les acheter, etc.
Chez les individus (les personnes physiques), il y a les personnes mineures ou celles qui ont un handicap moral grave. Elles ont bien une personnalité juridique, mais ce sont d’autres personnes (morales ou physiques) qui les représentent et défendent leurs intérêts. Quant à la responsabilité de la personne, celle d’un jeune enfant ou de quelqu’un avec un handicap mental grave ne peut pas être engagée. C’est éventuellement une autre personne (physique ou morale) qui doit endosser la responsabilité. Mais parfois pas, et c’est la faute à… personne.
Il existe donc déjà dans le droit une grande variété de personnes, ce qui est loin de la simple opposition entre personnes et biens (pour ceux-ci, d’ailleurs, la vidéo montre bien que tous ne sont pas considérés de la même manière, que ce soit un poulet, un verre à pied, ou un labrador).
Sauf erreur de ma part, la notion de personne se rapporte à celle de personnalité juridique. Il ne me semblerait donc pas incongru - juridiquement parlant - de créer le statut de personne animale, qui puisse être détenue par une personne morale ou physique (ou sous sa responsabilité), mais qui ait une personnalité juridique, qui fait qu’on puisse agir en justice en son nom.
OK, ça complexifie. Mais, là aussi, c’est un argument étrange de la vidéo : le but du droit est-il d’être simple ou d’être pertinent ? Ou d’être juste ? (Ce qui ne pose pas la question de savoir si la personne animale est une chose juste ou pertinente, juste celle du « Oui mais ça va complexifier les choses. »)
Pour élargir un peu notre horizon, on peut voir que, selon cet article, l’Inde et la Nouvelle-Zélande ont donné un statut de personnes à des… fleuves, afin de leur donner une personnalité juridique pour qu’il soit possible de saisir la justice en leur nom : www.franceculture.fr/environnement/en-inde-et-en-nouvelle-zelande-le-fleuve-reconnu-comme-un-etre-vivant
Est-ce moins incongru que la personnalité juridique des animaux ?…
Très intéressante vidéo, beau travail.
Super angle droit 😍
Dire « revenons à nos moutons » apres la digression sur le clonage, pas mal.
Merci pour cette belle source de connaissance. Merci de nous aider à nous poser de nouvelles questions
Super vidéo, merci de traiter ce sujet !
Merci pour cette vidéo c'est vrai que les animaux sont des êtres a part entière pour lesquels ils ne faut pas négliger leur sensibilité ou les lois qui les concerne. 🐵
C'est vraiment intéressant, merci.
Mon animal favoris c'est l'éponge, c'est un annimal très mignon et très sensible c'est vrais cependant qu'il a quelques défauts il est souvent de mauvais humeur, et c'est pas toujours facile de l'aprivoiser mais c'est le compagnon idéale pour s'amuser toute la journée.
Ce serait super de voir une vidéo sur le droit en ce qui concerne RUclips. Je pose ça là.
Vidéo partagée avec plaisir !
J’ai eu peur en voyant le titre x)
Très intéressant, merci !
Hyper clair, merci beaucoup pour cette vidéo !
Le drame c'est de découvrir la vulgarisation de Florence après avoir découvert ses streams sur Among Us... Désolé !!!
Merci pour cette vidéo, j'espère qu'il y en aura plein d'autres :) :) :)
Vidéo super intéressante. Par contre les sirènes de police dans une des musiques c'est vraiment angoissant...
Le passage à 16:00 est très très important 🙏
Merci pour cette vidéo, c'était très intéressant, j'ai appris beaucoup de choses !
Edit: lisez "les paupières des poissons" de Sébastien Moro pour en apprendre plus sur les poissons !
C’est intéressant de voir que cette vidéo ( par un biais vraiment très répandu ce n’est pas réellement un reproche plus une remarque) s’intéresse avant tout aux animaux domestiques de compagnie, et pas aux animaux d’élevage. Pourtant, sans connaître spécifiquement le droit, la vision qu’on a de l’animal est liée à de nombreuses thématiques transversales. Que ce soit la thèse de l’animal machine chez Descartes, ou l’émergence du travail ouvrier rationnalisé et les luttes sociales (les émeutes de Chicago fin 19eme, précisément dans cette ville connues pour ses abattoirs industriels, qui sont réputées comme l’origine de la fête des travailleurs), la question du droit, et plus généralement de la place accordée a l’animal dans notre environnement humain est très riche, et liée à des thématiques que vous abordez dans d’autres vidéos. J’adorerais voir cette question traitée au travers des différents domaines que vous abordez 👍.
Idem pour les lapins en Suisse. Le lapin est aussi un animal grégaire et qui doit vivre la plupart du temps -ou mieux tout son temps- en liberté et non en cage. 🐇🐇🐇
Excellente vidéo, merci!