LA ZONE D’INTÉRÊT : Critique d'un court métrage !
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- Опубликовано: 1 фев 2024
- Critique du film LA ZONE D’INTÉRÊT de Jonathan Glazer (2023)
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#AnatomieDuneChute #SandraHuller #LaZoneDintérêt 
Кино
Vrai film de cinéma, anti plateforme, avec une radicalité tenue de bout en bout, de vrais parti-pris visuel (répétition, déshumanisation, industrialisation) qui font écho au hors-champ. Cette famille, c’est la métaphore de notre indifférence qui sévit derrière nos murs encore aujourd’hui.
Le réalisateur vient de faire un très beau discours à la remise de l'Oscar du meilleur film étranger, et fait explicitement référence au conflit israélo palestinien.
C'est un film qui parle d'aujourd'hui aussi et comment on s'arrange d'une réalité horrible, violente.
Le rythme du film est particulièrement lent et je comprends tout à fait que ça puisse être source d'ennui, j'ai moi même senti des longueurs. Pour autant j'ai hâte de revoir le film parce qu'en étant plus attentif aux moindres détails et en connaissant déjà le rythme du film, je pense que mon ressenti est susceptible dévoluer à ce niveau là. Pour autant, je trouve que le concept du hors-champ tenu sur tout le film était génial, toute l'horreur de la Shoah ne passe que par le son (les cris, les tirs, les chiens...) et quelques éléments visuels dans le fond du cadre (les fumées, celles des fours et celles des trains de déportation), j'ai trouvé ça extrêmement bien fait. Tout comme la réalisation que je trouve impeccable, la photographie est superbe et les cadrages parfaits. En gros c'est une vraie proposition de cinéma qu'on a avec ce film, c'est bien normal que ça divise. Ce n'est pas un film duquel je suis ressorti emballé à 100%, c'est assez déstabilisant à vrai dire, mais il y a du bon à être déstabilisé, bousculé, interloqué par un film qui ne fonctionne pas de manière classique et habituelle. Je trouve que c'est un vrai tour de force au final et je suis bien content de découvrir ce genre de films au cinéma.
Resalut Merej, voilà un nouveau film sur lequel on ne sera pas forcément d'accord.
Récompensé par le Grand Prix au dernier Festival de Cannes, il faisait partie de mes grosses attentes de ce début d'année...et il ne m'a pas déçu, bien au contraire.
10 ans après son film de S-F expérimental «Under the Skin», le réalisateur britannique Jonathan Glazer nous revient avec cette œuvre sensorielle, déroutante et glaçante, où la vie tutoie la mort au plus près.
S'ouvrant sur une sortie idyllique au bord d'un lac, le film nous plonge dans le quotidien du commandant Rudolf Höss, de sa femme Hedwig et de leurs enfants, habitant dans une maison avec jardin située juste à côté du tristement célèbre camp d'Auschwitz.
Une sorte de théâtre de l'horreur dans lequel deux mondes totalement différents sont séparés par un mur et des barbelés, et où l'un ignore l'autre, même au sein de sa propre maison.
L'horreur quotidienne qui a lieu de l'autre côté du mur, on ne la voit jamais clairement. Elle est hors-champ et lointaine, parfois suggérée au détour d'une petite phrase ("Les Juifs sont de l'autre côté du mur"). Elle est visuelle (ces dents scrutées par l'un des fils dans son lit ; ces ossements qui se déversent dans la rivière voisine ; ces cheminées dont la teinte rougeâtre et sanglante vient illuminer l'obscurité de la nuit), et surtout sonore (des cris autoritaires ou désespérés, des coups de feu, et surtout le son, effrayant et ininterrompu, de ces usines qui tournent inlassablement, 24h/24).
Et ce parti-pris de suggérer uniquement ces atrocités à l'écran, c'est une manière plus que pertinente et intelligente d'illustrer le détachement cruel et l'inhumanité dont faisaient preuve les Nazis face à ce qu'ils étaient en train de commettre.
Et cela, Christian Friedel (Le Ruban Blanc) et Sandra Hüller (Anatomie d'une Chute) le personnifient avec beaucoup de talent : ces images et ces sons quotidiens ne les atteignent pas. Tout ce qui compte, c'est leur vie de famille, leur jardin et l'insouciance de leurs enfants (qui entendent et reproduisent).
Ou comme le formule Hüller sans une once de culpabilité et avec fierté : "C'est notre maison. On vit comme on en a toujours rêvé. C'est ça notre espace vital."
Œuvre immersive et déstabilisante sur ce quotidien qui se répète, voilà un film qui a provoqué chez moi un ressenti un peu similaire à celui que j'ai pu éprouver face à «La Conférence» l'année dernière, un autre film (plus académique, mais très réussi tout de même) sur la banalisation du mal et l'industrialisation de la mort.
Un "film d'horreur" dont les images et surtout les sons devraient vous poursuivre et vous rester en tête pour un bout de temps. Parce qu'on sait pertinemment à quoi ils correspondent, comme viennent l'illustrer ces dernières images issues du musée d'Auschwitz-Birkenau, faisant la jonction entre passé et présent, et le devoir de conservation et de mémoire qui l'accompagne. Parce que détourner le regard, c'est déjà quelque part accepter l'intolérable.
Malgré une fin un petit peu abrupte, cette «Zone d'Intérêt» est sans aucun doute l’œuvre la plus marquante de ce début d'année et à ne pas manquer au cinéma. 8,5/10.
Branlette !
@@castoretpollux6047 le Bois de Boulogne existe pour ce genre d'envies tu sais ;-)
Je suis bien d’accord pour le hors champ, qui est le génie du film.. pour le reste je ne comprends pas. Ça pourrait durer 20min, il ne se passe rien. Aller 20min j’exagère la durée fait son effet mais 45 max quoi. C’est du vide absolue ! Une fois que tu as compris l’ironie de ces gens qui ne réagissent même plus aux hurlements aux coups de fusils etc bah il n’y a rien…
@@maximele10 justement, c'est ce qui fait la force du film à mes yeux, cette répétition du quotidien et cette indifférence totale au fil des jours, des semaines, des mois. Il se passe beaucoup de choses justement, mais au niveau de l'indicible, qui n'ont pas forcément besoin d'être exprimé par des mots. Si ça n'avait été qu'un court-métrage, ça n'aurait pas eu la même force je trouve. D'ailleurs au passage, je te recommande "La Conférence" (que je cite ci-dessus), sorti l'année dernière.
Ce film est d'une puissance exceptionnelle en ce qu'il réveille en nous la conscience du pire que l'humain puisse devenir. La "longueur" est nécessaire, image après image la banalité du mal infuse. Du courage aussi, il en fallait pour nous plonger dans le point de vue de cette famille nazie. Alchimie terrifiante de la beauté et de l'horreur. Il faut toujours garder cette conscience que le mal provient de l'intérieur. Respect Monsieur Glazer.
Le Fils de Saül jouait autrement sur le hors-champ - qui se situait ici à hauteur de l'épaule du personnage principal...
La fin je l'ai interprété de 2 manière. La première c'est cette dissociation du personnel qui est entrain de nettoyer un lieu et des objets qui ont tué des milliers de personnes. La poussière au sol balayé qui fait penser à des cendres etc. Ça renvoi à cette dissociation des personnes principaux.
La deuxième interprétation c'est que par ce petit trou l'humanité à regardé cette homme et l'a jugé, on ne l'oublira pas et il est de notre devoir de ne jamais oublier ce qui c'est passé dans ce lieu.
Salut Merej
Selon moi, J.Glazer n'esthétise pas le camp de concentration puisqu'on n'y rentre pas (contrairement au très beau noir et blanc de la liste de Schindler ) . C'est vrai que c'est "Arty" au niveau du son et au niveau de l'image mais ça se justifie complètement; les images du "bonheur familial" accompagnées de cette musique créent un 'effet de sidération (un peu comme dans le préambule de "funny games" au cours duquel un morceau de grindcore succède à une jolie musique classique); j'ai trouvé la musique hyper flippante.
Les plans sont froids, très rigoureux et d'une netteté parfaite; ils renvoient à l'implacablel rigueur de Höss et plus largement à l'implacable rigueur nazie, qu'on retrouve dans la scène où les responsables des camps de concentration se réunissent pour discuter "efficacité" de la solution finale; cette scène est filmée comme un banal conseil d'administration dans une grosse boîte. Par ailleurs, Merej , toi qui est assez aux taquets sur tout ce qui concerne le son d'un film, étonné que tu ne salues pas l'univers sonore qui a été créé, et que tu balaies l'incroyable boulot effectué par le simple qualificatif "arty"
c'est vrai que la bande-son crée un deuxième film! et combien glaçant!
C’est sur c’est pas un film netflix , enfin de l’audace
Oui "l'Audace" qui lèche bien les producteurs installés... à Hollywood, à Paris, Londres, Berlin... "L'Audace" qui léchouille scrupuleusement les lubies de la Haute bourgeoisie... Moi, j'appelle ça le Conformisme. Spielberg avait déjà dit et fait beaucoup. L'Audace serait d'adapter "L'Industrie de l'Holocauste" de Norman Finkelstein qui décrit les nombreux escrocs (et non-escrocs, vraies victimes) à la Shoah qui réclamèrent de l'argent (beaucoup) à des fonds américains, à des banques suisses, etc. Un livre passionnant disponible chez "La Fabrique" Eric Hazan, l'extrême-gauche burnée (que j'ai obtenu par Kontre Kulture (!!!).
De plus, rappelons que certains rescapés étaient traités comme des merdes en Israel (vérifiez mes dires...) : ils vivaient dans la misère, comme des Palestiniens, mis de côté par la société et les hautes bourgeoisies toxiques israéliennes qui veulent la domination... Décrire leur traitement serait réellement "de l'Audace"...
Je sort à peine de la projection.
Visuellement c’est aussi beau que terrifiant. Cette vie de famille quasiment lambda dans ce petit paradis, mitoyen au plus terrifiant des enfers, c’est glaçant !
Pour moi, le film amène à questionner chacun sur ce qu’il est capable de commettre, l’horreur ou d’accepter passivement sa mise en œuvre du moment qu’il le fait dans un confort de vie totale.
Parvenir à faire abstraction de l’horizon composé du panache de fumée des trains et de tous les rejets de cendres dans l’air, la terre et les rivières de cette industrie de la mort comme le personnage de Sandra Huller ou bien de ne plus le supporter et partir comme le personnage de sa mère.
Le film, passé sa première moitié à l’air de ne plus savoir où aller et nous fait sortir par moment de la zone pour développer l’arc narratif du commandant. Ça brise un peu le concept.
C’est vrai que le film aurait pu durer moins longtemps, certains plans aurait pus être raccourcis: le pic-nic au début, ils se baignent puis ils marchent dans la forêt, ils rentrent en voiture…10 secondes par segment auraient parfaitement suffit. Sans parler de l’intro musicale sur fond noir, interminable au possible !
C’est une expérience assez déroutante qui, non, n’est pas ennuyeuse mais qui aurait pu s’éviter l’onanisme passager d’une mise en scène pourtant maîtrisée.
Très beau film. Il n'y a rien d'esthétique en réalité, tout est froid. Le film n'est pas long, il se passe toujours quelque chose. Ma scène préférée est celle de la "grand-mère" qui est levée la nuit alors que c'est littéralement l'enfer au dehors. Serait-ce le début d'une prise de conscience ? Un excellent film.
Je suis tellement d’accord avec toi Merej sur toute la ligne, merci de l’avoir relevé ! Un concept incroyable mais qui s'essouffle vite en effet …
Un biopic sur la fille d'Himler serait un bon sujet de film dans le genre.
Merci Merej 😉
Excellent film, à tout points de vue. Le procédé fonctionne. Le film n’est pas très long, et offre des respirations qui n’en sont pas vraiment avec les épisodes de nuit. Etonnant comme une scène qui devrait faire peur (une gamine, seule la nuit, qui se faufile entre les gardes) devient une bouteille d’oxygène redonnant fois en l’humanité. J’aime beaucoup le hors champ prolongé, et une chose que vous ne signalez pas estla succession des micro indices visuels en bordure du cadre (la fumée d’un train, la cheminée, etc). La fin dans le musée d’Auschwitz est poignante.
Merci Merej
Critique intéressante que je ne partage pas mais c'est subjectif. Si esthétique il y a, elle est froide voire glaçante laissant place à la suggestion et l'imagination. Le procédé en fait un film original sur la Shoah à voir en complément des autres. Au travers de cette critique, je ressens néanmoins une certaine minimisation voire même un certain négationnisme diffus et inconscient qui émerge dans le propos final sur les "chaussures des survivants". Sérieux ? Lapsus ?
Joli le dérapage contrôlé dans le titre de la miniature ! Merej, cinéphile et roi de la glisse 😅
Y’avait une faute d’orthographe à low coast c’est peut être pour ça. Ou alors il a instantanément reçu des menaces de mort crédibles
c’était quoi le titre avant changement ?
@@mysteryannou1573 un jeu de mots vaseux.
Je pense que ce film va être une épreuve pour moi. Evidemment par rapport au sujet et aux émotions extrêmes mais également parce que le travail sonore semble avoir une grande importance et ça je sais que ça va beaucoup m'impressionner et me toucher . C'est très difficile d'en parler sans l'avoir vu donc à suivre pour moi.
Tu me diras.
Un film qui sort du lot et m à fait pleurer
Sujet passionnant, le materai ! Par ailleurs, j'aime beaucoup ta miniature !
Très franchement à un moment j'étais persuadé que ça devait être un grand film et en fait on y repensant je trouve le processus de jouer comme ça avec le spectateur et avec le fait qu'on va être attentif aux sons ou pas ou à des trucs dans l'image, assez malsain. C'est peut être un grand film, mais étiré sur un long, cet "mise en scène" est pour moi des plus discutables.
Une erreur historique : les baraques n'étaient pas en pierre, alignées les unes à côté des autres à la limite de belles bâtisses mais en bois complètement pourries.
D'autre part, à la fin on aurait pu préciser que le commandant Hoss a été pendu là ou il a vécu.
Déçue aussi par ce film
Merci pour ta vidéo ! Personnellement j'ai bien aimé. Atmosphère pesante. Horreur présente. Je ne me suis pas du tout ennuyé. Les cènes en négatif sont appuyées avec une musique lourde.
C'était excellent.
Vous avez raison, ce film n'est probablement pas fait pour les cinéphiles avertis dont les procédés du réalisateur sautent aux yeux. En revanche, pour un public standard, on fait appel à beaucoup de représentations imaginaires qui adaptent le ressenti au monde intérieur de chacun.
Mais justement, l'ambiance sonore est faite pour qu'on s'habitue pour représenter la banalité de l'horreur et du mal qui pourrait arriver à tout à chacun.
Mais on comprend ça au bout de 5 minutes
@@merej6401 la longueur et la répétition des scènes sont volontaires et font partie intégrante du parti-pris de mise en scène. Sans cela le film n'aurait pas la même force. Sinon désolé mais le fait de s'ennuyer ne peut constituer un argument critique. Si vous vous êtes ennuyé, ce n'est pas la faute du film mais bien la vôtre. ;)
je l'ai pris vraiment comme un genre expérimental sans plus !! un peu comme le film Vivarium, mais sans vraiment de profondeur, malgré l'horreur qui se produisait !
C'est assez déroutant !
L'holocauste lol cost ❤t'es fort ❤😂😂
Pas un mot sur le livre d'origine du grand Martin Amis(rip)que je recommande dont le film est adapté,que je n'ai pas encore vu. 8:25
tu l'as lu ? c pas trop long ?
@@audreykarelitaOui. En terme de pages,il est plutôt moyen
Super analyse bien vue Merej
❤ Oui la meilleure critique à
❤ Oui la meilleure critique à
❤ Oui la meilleure critique à
Ça va que c'est au cinéma, sinon jamais je ne regarderai ça. on reste sur notre faim c'est sûr, on est trop habitué à les voir recevoir le retour de flamme. C'est le genre de film que tu vas voir avec ton professeur d'histoire ou de français pour ensuite en faire une analyse poussée.
" L art content pour rien " ... ahah c est exactement ça... le thème à été des centaines et des centaines de fois utilisé... perso je suis gavé de cette période et de ces événements... je comprends qu il faut rendre hommage conserver les mémoires expliquer sensibiliser etc etc... mais plus envie... si en plus un réal nous film ça a la sauce " Arte " de la nuit non merci...
Surtout qu il existe historiquement tellement de sujets non abordés...
"l'art COMPTANT pour rien" ... bisous.
@@mysteryannou1573 oui aussi chacun y voit son sens :)
Pour moi c'est content pour rien.
@@merej6401 lol.
bin ça fait envie, bien que le thème m'emmerde un peu, je n'ai pas vu la liste de Schindler tellement on m'as saoulé avec ce flim, mais ça à l'air très beau et rien que pour la performance technique et le concept je le regarderai.
C'est dommage, la liste de Schindler est vraiment un très beau film, très poignant.
la liste de schindler c'est un chef-d'oeuvre meilleur rôle de liam neeson
Merci pour ton travail, tout à fait d’accord avec tes propos, après 30 min ça donne une envie de vomir, très intéressant et visuellement étrange, et le son flippant… oui lourd! 🙏🇧🇪
Ps, au tout début j’ai pensé au visuel de J.tati dans mon oncle…
Re ps, tu as boosté ton générique ?
Ptn mais cette miniature mérite un oscar
Eh oui, j'ai vu le film au cinéma, salle quasi pleine à la grande surprise, beaucoup de gens paraissaient très intéressés par le sujet (passionnant) mais eux comme moi commençaient à soupirer et bailler après 20 min.... j'ai été réveillé par les séquences nocturnes. Film à concept, qui aurait fait un bon court métrage. J'ai préféré de loin Under the skin
Je pense que le côté glaçant va bien marcher sur moi. Quel dommage que le réal n’ait pas la notion du temps de son œuvre si ça s’étire trop!
C'est effectivement une allégorie où NOUS sommes le couple, et à coté c'est GAZA.
Absolument
J’ai plutôt hâte de voir le film malgré les quelques réserves entendu ces derniers jours. Et Glazer n’est pas dans la tendance lourde de ces derniers temps pour faire des films de plus de 2 hrs, je crois que ça va aller pour moi. Oui, peut-être aurait-il été mieux de faire un court ou moyen métrage mais j’ai l’impression que le prolongement est pour mettre le spectateur encore plus dans un état passif comme tu le soulignes bien. Vrai que le monde est fou quand on sort de chez-soi mais il y a une certaine impuissance envers les évènements extérieurs. (On peut d’ailleurs constater cette impuissance de M et Mme tout le monde face à la guerre en Ukraine.) P.S. : J’ai vu par hasard le «Under the skin» de Glazer le mois dernier, film étrange mais j’ai apprécié que le réal ne donne pas toutes les réponses. On est loin de Marvel, donc un choix de rôle audacieux de la part de S.Johansson !
l'affiche est puissante
Oui. Très belle.
🖖🖖🖖
Regarde Phantom de 2023, un film coréen. Une tuerie... 😉
Il faut que je me refasse une deuxième fois perso, pcq je suis entre le bon et moins bon
La Shoah est "esthétisée" depuis Nuit & Brouillard. Donc c'est pas nouveau.
En quoi Nuit et Brouillard esthétise quoi que ce soit ? C'est grave d'écrire cela. Même sur RUclips.
@@tommasopincio7658 Grave carrément.. À partir du moment où tu poses une caméra sur quelque chose tu l'esthétise. Re regarde le tu verras qu'il y a une mise en scène au sein même du camp.
@@tommasopincio7658 le noir et blanc de la liste de Schindler avec le rouge de la petite fille c'est quoi si ce n'est une forme esthétisante..? Tu vas appeler Spielberg pour lui dire que c'est grave ?
@@AdriVecchio1 Nuit et Brouillard est un film documentaire réalisé par Alain Resnais dans les années 50 à partir d'images d'archives tournées à la libération des camps d'extermination. Ce n'est pas un film de fiction comme La liste de Schindler... Si tu ne vois pas la différence entre ces deux œuvres, oui, c'est grave.
@@tommasopincio7658 ah ok tu l'as pas vu.
Je pense alors que ce film doit être bien noté. Ah oui, c'est le cas...
Vidéo disclaimer, je comprends que tu sois plus à l'aise avec le cinéma coréen
L'art "content pour rien" Mdr excellent
Ce titre... Ptn tu as vraiment le sens de la formule 😂😂😂
On fait ce qu'on peut lol
Je suis tout à fait d'accord avec toi, le procédé etait génial au debut puis s'éternisait. Ce qui est étrange c'est que le réalisateur par ce procédé veut déshumaniser la famille Hoss alors que comme tu l'as dit cette famille est d'autant plus humaine qu'elle accepte l'horreur comme nos familles contemporaines.
si un algérien faisait le même film sur une célèbre villa ou furent torture et mis a mort tant de gens dans une Algérie française totalement indiffèrent sauf quand ils furent touché par des attentats le film aurait il autant de succès
La fin est peut-être pas pertinente, à voir, ça aurait peut être du rester dans le même domaine. Même si plutôt surprenante.
AHAHAHA, fallait oser ce titre.
J'ai changé. Ça commençait à gueuler sur Twitter.
@@merej6401antisemite ! Tu rappelles les zeures les plus sombres de notre histoire ! Prosterne toi goy !
@@merej6401 T'es trop fort! La liberté d'expression c'est important.
@@merej6401 parce que "chleuh" ça passe crème ?
C était pas une cam infrarouge sur la petite polonaise ?
Non
Un film qu'on shoot sans la tronche des acteurs qui parlent en gros plan...👌
Magnifique mais lourd
A tu vu badland hunters la dernière demi heure est ouf
Le début m'a saoulé
Dommage la fin est impressionnante , niveau baston et shootgun au pompe😄
Je suis pris entre deux feux. J'ai trouvé le film très intéressant mais certains effets de style (le négatif) et le dénouement m'ont laissé perplexe. Pour le deuxième, je pense que ça pose la question de la transformation d'Auschwitz en musée. À force de se souvenir, on fait les vitres comme 'ailleurs'.
L'eau low cost.
Chef d'œuvre
Une merveille
Je trouve le film beaucoup trop Esthétisé pour que son propos fonctionne. Le film tente de nous plonger dans la banalité du mal mais l'estétisation rend l'expérience beaucoup Trop Atypique pour ressentir une quelques banalité, tout le long du film on oublie jamais l'horreur alors que le propos du film est de nous faire oublier l'horreur pour mieux nous la remettre en face.
J'avais extrêmement envie de d'aimer ce film Aussi, surtout que visuellement c'est un "Bonbon".
Je regarde ta critique venant de voir le film, c'était une grosse attente apres avoir vu passer pleins d'avis dithyrambiques, et quelle déception. Complètement d'accord avec ta critique, c'est très beau, le travail sur le son est intéressant mais en dehors de ça, quel ennui.
J'ai trouvé au contraire que la durée du film en faisait aussi sa force. L'émotion que véhicule le film n'aurait pas fonctionné en court-métrage et il n'aurait été qu'un pur exercice de style pour le coup. Le personnage féminin assez dominateur, n'en fait-il pas également un film Woke ?
On se comporte de la même façon que les personnages face à ce qu'il se passe à Gaza, mais avec nos smartphones. Film intéressant mais un peu vain, selon moi.
J’ai rarement été autant d’accord avec toi, un film de 30 min c’était chef d’œuvre ! Là je ne comprends pas du tout le procédé . Une fois qu’on a compris c’est hyper répétitif
Dommage !
Oui merci Merej de dire que c'est bien esthétisme. Certains ne veulent pas ladmettre alors que Glazer utilise bien les codes du huit clos horrifique ce que je trouve moi assez indécent. Comme toi je suis sorti du truc après vingt minutes. Après ça tourne en rond, limite c'est creux
Malheureusement, je suis saturée des dizaines de reportages par an sur la shoa à la télévision. Sur hitler, les camps, la seconde guerre mondiale..j'ai lu des dizaines de livres qui décrivent cette tragédie depuis mon adolescence, visionné des centaines de film (fiction/docu). ce UN de plus ne sera pas pour moi. J'ai peur qu'à force de trop tirer sur la corde, cela finisse par anesthésier mes émotions.
Ayez confiance en vous 😊
Tellement hâte de voir ce film !
Je suis hype de dingue !!!
Dommage que tu es changé le titre de ta vidéo (under pressure?)
Ça commencer à hurler sur Twitter. Je n'ai plus envie de me battre.
Je suis venu ,j'ai vu ,j'ai aimé la banalité de l'horreur sous l'angle de la famille Hoss dans son périmètre de confort .
Je ne suis pas d'accord à propos du hors champ, Funny Games de Haneke est un bon contre exemple qui montre qu'on peut faire un film glaçant sans rien montrer...
Pas le temps de s'ennuyer, la banalité du mal suffit.
Ca fait quarante que j'entend parler du retour des heures les plus sombres.
Alors bon.
Quarante minutes, ça va, c'est supportable... 😅
like obligatoire avant même une seconde de vidéo juste pour le titre de la miniature, t'es un bon mon merejounet
Ce n’est pas qu’un film de procédé
Les sujets sont multiples dans ce film :
- la place de cette femme qui réussie grâce à son mari alors qu’elle est vraiment bas du front
- les enfants qui sont en galère psy car ils ressentent tout ce qu’il se passe en dehors de la propriété
- la place de l’animal (seul refuge du SS capable seulement d’empathie envers un cheval un chien …)
- le jardin entretenu comme les plantes qu’on dépose dans les cimetières
Et d’autres effets de mise en scène sont présents : volonté de symétrie des plans pour appuyer la rigueur de la solution finale notamment…
Merci Merej pour ton point de vue ;)
Dommage que tu naies pas vu la force de ce film.
Merej did nothing wrong!
J'en peut plus de tous ces films ou vous nous dites "allez y pour vous faire une idée "😢
Ca vrut simplement dire que ce sont des films intéressants. Qu'on aime ou pas. Qu'il faut voir.
Je suis enfin en phase avec une critique de ce film, qui retranscrit exactement mon ressenti lors de la projection de ce film. Pourtant sur le papier, ce film avait tout pour m’embarquer et finalement je me suis peu à peu ennuyé ferme durant au moins 1h30 de film.
ça me fait tellement plaisir je pensais être un des seuls à être passé à côté du film, l'avoir trouvé trop expérimental. Il arrive à me stimuler un tantinet intellectuellement mais jamais émotionnellement et oui comme toi j'ai trouvé qu'il se passait pas grand chose.
Alors je ne dis bien sûr pas que ce sujet ne devrait être traité mais je trouve qu'on a eu largement mieux sur le sujet
Ok, diversité et représentation oblige: les acteurs qui jouent les Nazis sont-ils Nazis? Parce que, sinon, j'ai du mal à m'identifier aux personnages ?
Sont-ils seulement allemands?
Parce que sinon, on a pris du travail à des Allemands qui auraient pu faire le travail... Et j'aurais pu m'identifier plus facilement.
🤣😅
Chleuh étant un mot d’argot qui définissez les combattants berbère avant d’être réutilisé contre l’ennemi allemand
❤ Gaza et Auschwitz !! Oui tout cela est actuel.... Excellente critique bravo
Comme la merde à la place de ton cerveau
J’ai beau essayer de bloquer cette chaîne, je suis souvent soumis à une proposition de l’algo YT.
Cette vignette immonde, franchement, ce type derrière cette chaîne est vraiment la lie du YT ciné.
C’est pas un énorme spoil cette video ?
Y'a rien à spoiler
Sans parler d'ennui, j'ai le même ressenti concernant le début très malaisant, et un concept qui se dilue à force d'être appuyé.
Le pire étant les séquences avec la petite fille et ses effets de mise en scènes assez vain finalement.
La fin par contre, plus j'y pense et plus je la trouve pertinente. Elle a au moins l'intelligence de nous interroger sur ce qu'on vient de voir.
Palme d'or de la prétention?
Zone of interest est un film poignant qui montre avec brillot la deshumination pour ceci rien a lui reprocher. Mais mon dieu que c'est loooooong ! J'aurais jamais dû aller le voir en 4dx 😢
ptdr genre y a eu des séances en 4dx pour ce genre de film
@ bien vu yavait pas c'est pour voir si ça suivait lol
"mode humour noir on" t'es antisémite ?
Rege a kiffé à mort
Bon, j'espère que tu vas faire un second épisode de cet avis, après y avoir un peu plus réfléchit.
Le film est lourd a digéré, il faut reconnaitre.
Perso, j'ai trouvé cela excellent.
Même si c'est pour faire une vignette de 2 minutes du style : "bon bah non, j'y ai bien réfléchi et NON, je me suis fait chié et ce film m'a laissé indifférent " :)
Mais je maintiens qu'un second avis, un peu plus tard serai intéressant de ta part.
Bonjoir 🖖Merej souvent les films de canne s’est nul 👎 c’est pour lés bobo je passe mieux revoir La liste de SCHINDLER 👍👍 bon week-end 🖖
La démarche artistique est intéressante
Perso j'ai trouvé que ce film de canne était du sucre.
sinon, y a la bande annonce sur youtube du film d'Harmony Korine qui sort la semaine prochaine et qui est entièrement tourné en infrarouge: aggro dr1ft, ça doit valoir le coup d’œil (chuis fan d'Harmony Korine)
ça sort que dans les strips-clubs aux states
Je peux regarder ce film il ma l’air ennuyant et aucun rythme
Le garçon au pyjama rayé avait plus de sentiments.
Le monde , gaza..
Le film est pourri c est tout
La zone d'intérêt existe toujours au 21 siècle : c'est Gaza.