LA ZONE D'INTÉRÊT : Le premier grand choc de 2024
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- Опубликовано: 28 сен 2024
- #zoneofinterest #jonathanglazer
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Présenté en compétition lors du Festival de Cannes 2023, La Zone d'intérêt s'est imposé comme une énorme claque, repartie à juste titre avec le Grand Prix. Dix ans après le génial Under the Skin, le trop rare Jonathan Glazer est de retour avec un concept aussi osé que glaçant : filmer le quotidien du commandant d'Auschwitz et de sa famille dans leur "maison de rêve" à l'orée du camp de concentration.
Un film essentiel sur l'indicible de la Shoah, dont la richesse et la densité ne cessent de nous hanter. C'est pourquoi Antoine a décidé d'explorer diverses pistes d'interprétation autour de ce chef-d'oeuvre indispensable.
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Merci pour ce commentaire; j'aime bien Jonathan Glazer mais je n'avais jamais pensé à son oeuvre comme vous l'avez fait.
J'ai bien aimée 'La zone d'intérêt'. Il y a un tout petit détail qui est resté avec moi: le comportement des enfants dans la maison. C'est vrai qu'ils sont très jeunes pour comprendre ce qui se passe, mais dans le film Glazer nous montre que la réalité leur arrive quand même, et d'une façon très indirecte: les cauchemars, les insomnies, les jeux d'enfant... très impressionnant. J'ai aussi remarqué l'importance de la visite de la mère dans l'histoire. Elle, qui n'est pas habituée à vivre à côté des horreurs du champ, n'arrive pas à faire semblant que rien ne se passe.
Chef d’œuvre total, je vais avoir besoin de beaucoup de temps pour m’en remettre. Merci pour cette critique vibrante d’émotion !
Je n'ai pas encore vu le film mais ta critique donne envie d'y aller. Ta description m'a immédiatement fait penser à la scène des camps dans "Amen", ce moment glaçant où l'on ne voit rien d'autre qu'une porte, un regard, un bruit lointain. Pour moi une des plus grande scène du cinéma
Un film ou la critique de son historicité est interdite par la loi se résume à un film de propagande
Formidable analyse ! Complètement d'accord ! Ce film est un chef d'œuvre aussi dérangeant qu'extraordinairement créatif, aussi glaçant que fascinant. Quelle prouesse ! Et du courage aussi pour traiter ce sujet sous cet angle qui conduit à se pencher sur des zones sombres de notre humanité.
WoW! Antoine, tu t'es surpassé dans cette video!!! Je me souviens de l'un des meilleurs moments du podcast avec toute la Team "La Réu d'Ecran Large" : épisode du 1er juin sur Cannes 2023 de 12,05min à 21,45min 👌🏾👍🏾👏🏾✨️✨️
WoW! 😱 Totalement hypée par les envolées lyriques de ta Critique accompagnée d'une musique de fond envoûtante : bien joué à Matthias le Monteur (et oui, je fais partie des hardcore fans qui regardent jusqu'au bout les videos😅)👌🏾👍🏾👏🏾✨️✨️
Merci pour cette analyse succincte et en profondeur. Je viens de voir le film pour la seconde fois en une dizaine de jours. Une véritable oeuvre d'art pour toutes les raisons évoquées. Je vais sûrement retourner le voir une fois de plus. A le revoir déjà une seonde fois on s'aperçoit de plus en plus de la maîtrise exercée au plan, visuel, sonique, scénarique, scénique (je pense à la forme du chauffage central par exemple) et directorial.
faut saluer le choix de France télévision d'avoir diffuser ce mardi le film de lanzmann, film qui dure 9h30 faut le rappeller , merci le service public
Oui. Mais moi je remets un peu un cause le hors Champ politique de la diffusion de Shoah. Soutien aux génocidaires sionistes pour moi.
Excellent 👍🏼👍🏼 Merci pour cette vidéo. Très bon travail 👍🏼👍🏼
Super vidéo merci ! 😊
Merci pour tes commentaires. Toujours aussi pertinent et intéressant. Un vrai plaisir
Tous les aspects techniques et artistiques du film sont de haut niveau. Le son, la photographie, la lumiere, les decors, le montage...tout est parfait dans ce film. Cela renforce le contraste glacant entre ce que l'on voit et ce que l'on sait arriver hors champ. Le niveau de maitrise du realisateur est etourdissant. Un tres grand film.
Spoiler final: pour moi c'est la réalité de la shoah qui vient se rappeler à Höss qui pendant tous le film est totalement indifférent/aveugle à ce qu'il se passe de l'autre côté de la clôture! C'est aussi un rappel pour nous spectateurs, la conséquence de ce qu'il se passait hors champs pendant 1h30 revient dans le champs dans la camera, dans celui du spectateur et dans celui du personnage.
Je pense que c'est plus pour souligner le fait que x annees plus tard la femmes de menage lambdas ne vois plus la pile d'horreur sensé glacer le sang comme hoss (et surtout sa femme) n'entendait plus le bruit du camp.
La leçon est un truc comme "ca aurait pu être vous ou moi" le personnage de la mere est malgré tout present pour rappeler que certains savent prendre conscience de cette folie et prendre le recul pour comprendre ce qui se passe.
@@gigngamerÀ quel moment la mère se différencie de ses proches dans le film ? Je viens de le regarder et je n'ai pas remarqué
elle réalise ce qui se passe et se barre@@reyhbrd
SHOAH 👍 j'ai presque peur d'aller voir la "Zone d'intérêt" malgré votre superbe analyse !
Je viens de voir le film et je trouve ton analyse très juste. C'est intelligent. Je te connaissais pas. Je m'abonne!
J’avoue que j’ai eu du mal avec le dispositif du film. On insiste tellement sur le hors champs, sur les effets de styles, que l’on ne se concentre que sur le procédé . J’y ai surtout vu une façon détournée d’esthétiser l’horreur de l’événement. Glazer est tellement fasciné par son propre concept que j’ai eu l’énervante impression qu’il se regardait filmer.
L'impression que le contenant à pris le dessus sur le contenu.
Clairement pareil, des incohérences dans la réalisation à mon sens, pourquoi choisir des camera fixe tres "naturelles" mais dans ce cas mettre une colorimetrie aussi artificielle et orientée ?
je suis d'accord avec toi !!
Excellente analyse. Bravo
C'est aussi a mon avis une métaphore sur le monde occidental et capitaliste moderne: il ne survit que par notre aveuglément et la destruction de vie(s), ailleurs, derrière le mur. Mais au moins on a de beaux jardins, avec pleins de jolies plantes achetées sur Amazon.
Excellent résumé, bravo !
Une critique m'aura rarement autant donné envie de voir un film. Je ne sais pas encore si je dois dire merci
04:23 il existe en fait UN film filmé dans les camps, par les nz eux mêmes : Theresienstadt (1944)
L'histoire de ce film, et l'idée de représenter les prisonniers "comme si de rien était" (on les voit jouer au foot etc) est glaçante
Ca se veut documentaire... mais faux. mis en scene etc. D'un cynisme sans nom.
Jonathan Glazer est ni plus, ni moins, un génie ! On a tout vu sur la Shoa et il a eu le bon goût de la traiter d'une manière originale et percutante. Les plans, le son !!! ... J'ajouterai que le Studio A24 n'a pas son pareil pour produire des films qui sortent des sentiers battus et put... que ça fait du bien, en tant que cinéphile de se sentir respecté ! Je rêve qu'il rafle tout aux Oscars (je mise sur l'Oscar du meilleur film étranger et le montage sonore) ... ce serait, d'une part, mérité et, d'autre part, ferait écho à ce que l'on vit dernièrement ...
Un film très actuel, donc
Merci, c'était interessant :) Est-ce qu'on pourrait remettre "the boys" derrière à l'endroit. Je commençais à devenir Monk.
Je me sens moins seule avec mes tocs LoL 😅... Sans parler du coussin Nicolas Cage qu'il faut Absolument remettre à l'écran 💁🏾♀️😅
Et Pikachu tant qu'on y est (ça me rend dingue moi aussi) 😂
@@farothorma774 Oh noo j'avais pas vu ! ARRRrrrrrgggggg
La représentation des horreurs des camps ou de leurs victimes : sujet épineux si ce n'est tabou. Par contre des films sur l'esclavage (400 ans à traiter des êtres humains comme des bêtes de somme quand même), ça ne pose aucun problème...
Je trouve pour ma part qu'on devrait pouvoir montrer les deux, et les traiter équitablement (et bien sûr intelligemment et respectueusement) au cinéma. Comme évoqué dans la vidéo, cela contribue au devoir de mémoire.
Mais bizarrement, on a choisi de hiérarchiser la souffrance des peuples. Exemple: la quasi annihilation des nations amérindiennes, dont se foutent clairement les usa et qui attend encore son film testament, ou ne serait-ce qu'un héros issu de son peuple, et non pas le trope du "blanc élevé / recueilli chez les indiens."
L'esclavage, ils en font des films comiques : Case départ.
J'ai été physiquement bouleversée par ce film...j'avais déjà vu des images terribles sur la shoa et autres génocides ...mais, je n'ai jamais ressenti autant de mal être ... La bande son est terrible car elle raisonne dans notre corps...elle nous transperce, nous inonde, comme un coeur qui bat...j'ai mis du temps à m'en remettre...et aussi à penser que j'étais moi aussi dans un beau jardin alors que pas très loin de chez moi, à vol d'oiseau, l'horreur fait rage...😢
Ce qui m'a le plus marqué ce sont les lumières rouges et toute cette fumée . En sortant de la salle silence de plomb et un homme bien baraqué en larmes ...
Sur quel plateforme peut ont voir le film ?
Cest quoi la polemique de la fin dont tu évoques ?!
ce n'est pas vraiment une polémique .... comme le reste du film, rien de démonstratif, mais plutôt une question : comment chacun peut interpréter la fin du film qui n'est pas une fin explicative et qui laisse une porte ouverte à la conscience du spectateur (si vous n'avez pas vu le film, voir le post ci-dessus de DODprod qui évoque cette fin de film et comment il l'a ressentie)
J'ai envie de revoir Sandra Hüller après avoir adoré Anatomie d'une chute donc merci pour cette critique, je note ce film dans ma liste "à regarder". 🙂
À propos d'Anatomie d'une chute d'ailleurs, vous n'avez pas fait de vidéo ? Ça ne ferait pas de mal de parler un peu de cinéma français pour autre chose que ses échecs non ? 😅
Under the skin reste l'un de mes films préférés de ces dernières années. Je vais me jeter sur ce dernier Glazer ! D'autant que ta critique me "parle" particulièrement !
J'aurai aimé avoir vos commentaires sur le film Le cercle des neiges qui était également en liste pour le Meilleur Film Etranger.
Antoine a écrit une critique pour le site : www.ecranlarge.com/films/critique/1499434-film-cercle-des-neiges-critique-buffet-froid-netflix
merci !!!! je n'avais pas trouvé@@EcranLargeVideos
Pour ceux qui liraient aussi, je suggère *LTI* de Victor Klemperer.
Pourquoi 13 minutes 23 secondes ???
J'ai regardé les bandes annonces, les commentaires, mais je n'ai pas osé y aller. J'ai eu trop peur de ne pouvoir supporter. Quelques fois les évocations sont pires que les représentations ... Mais j'ai bien aimé votre analyse.
Elle est formidable votre critique!
Je suis sorti de la salle en me disant que c'était le PIRE film que j'ai vu de ma vie : aucun scénario, un ennui profond... A la moitié du film, j'ai sorti mon téléphone pour aller voir les critiques. J'ai attendu péniblement la fin.
Au final, je ne me disais pas que ce film était " nul " mais que je n'étais pas rentré dedans simplement.
A tel point que j'ai continué à écouter et lire des critiques, et puis je suis tombé sur ton analyse.
A présent, j'ai directement compris qu'il s'agissait là finalement d'un chef-d'oeuvre pour toutes les raisons que tu as cité. Si j'avais su dès le début que c'était un film sans trame et sans scénario mais dans l'unique but d'un film expérimental, sans doute l'aurais-je davantage apprécié.
Très belle analyse !
Merci !
Chef d’œuvre total. Mais j'ai pas passé un bon moment. Je ne m'en suis pas encore remis.
Je ne connais pas le critique mais il est top
SPOILERS -- Il y a quelques éléments sur lesquels je voudrais revenir. Ma principale réserve, telle qu'elle est, est que Glazer est un adman de génie et que ce que les admen font brillamment, c'est de réaliser des coups d'éclat concentrés sur une seule imagination. Ce film repose sur UNE chose et une seule, et c'est la frisson. Le décalage glaçant entre CE côté du mur et l'autre. Je me demande si cela va quelque part. La raison pour laquelle je dis cela est que dès que j'ai vu la première piste, j'ai "compris" en un instant. Et lorsque j'ai finalement vu le film, j'ai eu l'impression qu'il n'avait fait que maintenir ce frisson pendant 2 heures, sans vraiment l'enrichir. J'ai aussi eu le léger soupçon que Glazer le savait, et que c'était pour cela qu'il lançait dans le mélange ces moments thermiques surréalistes blanc sur noir -- avec les cornes de l'enfer du Mordor de la musique de désespoir (comme Dune ! !!) juste pour s'assurer que nous savons que nous sommes en présence d'une distorsion morale totale. Cela dit, la frénésie dont le film fait preuve est tout simplement brillante. Le génie de la position fixe de la caméra et de sa "distance" dépassionnée est qu'en supprimant l'intimité, le film supprime également le besoin de dialogue avec un grand D ; à part quelques répliques qui ajoutent au frisson (à la bonne, nous pouvons répandre vos cendres ; à la mère, je parie que mon ancien employeur est de l'autre côté du mur, avec son bolchevisme et sa "judéité"), vous êtes intentionnellement incapable de vous souvenir d'une réplique en particulier - ce qui nous épargne la sentimentalité. Ce qui, à mon avis, a fonctionné. Le frisson - aussi unique qu'il soit - ne vous laisse pas échapper à son emprise. Mais -- historiquement -- je me demande si les "vrais" Allemands, ici, ont jamais été aussi insensibles que cela. Je ne le crois pas. Peut-être une réticence devant les enfants, mais je soupçonne qu'il y avait beaucoup plus d'humour de potence, d'insensibilité manifeste et de mépris haineux - des qualités qui sont plus apparentes dans l'original de Martin Amis. Le jeu de la "Hausfrau" (femme de menage) et de son mari 'Kleinbeamter' (petit bourgeois drone de bureau) semble avoir été quelque peu affiné, pour mieux aiguiser le frisson. Mais bien sûr, le film est plus qu'une simple reconstitution de l'Holocauste ; j'imagine qu'il avait également pour but d'aborder les innombrables autres façons dont nous nous protégeons tous des événements qui se déroulent de l'autre côté du "mur".
C'est LE film que j'attends le plus, après Dune².
Non Merci les hors champ je passe mon chemin; il y a de l'idée mais sans moi!
Je trouve ce type de cinéma extrêmement prétentieux et ma séance fût éprouvante mais ta critique est super
Personnellement se film m'a boulversé, je n'irai pas le revoir car ça serait trop dure psychologiquement. L'environnement sonore fait plus que accompagner le film et les silences sont aussi très importants. J'aurais juste aimée que les enfants soient plus développée.
je viens de le voir et je n’ai pas compris le sens de la représentation de la petite fille pendant la nuit en noir et blanc
Super vidéo, merci ! Perso, ça ne me choque pas qu'on filme l'horreur avec un sens de l'esthétisme. Ça ne choque pas que les films sur l'holocauste génère de l'argent ? Pourquoi devraient-ils être "moches" et ne donner à personne l'envie de les regarder ? ... et d'aller à Auschwitz parce que vivre ça, c'est quelque chose de très fort (d'ailleurs, la visite est interdite aux moins de 10 ou 12 ans) !
Pour info, aujourd'hui on fait tous exactement pareil avec les animaux dans les élevage et les abattoirs. (Les camps de la guerre étaient d'ailleurs inspirés des techniques d'abattage à la chaîne des animaux, niveau plans et outils pour tuer). Aujourd'hui, la plupart des cochons sur cette terre passent par des chambres à gaz. Et tout cela a lieu tout près de nous, aux abords des villes, dans des convois de jours et de nuit.
Ça nous semble okay parce qu'on a été éduqués à les considérer comme "inférieurs", "pas humains", "faits pour ça". ...et que ça nous arrange, par intérêt personnel : leur chair, leur peau, leur gelatine, etc. Renoncer à se servir sur leur corps ? Oh non, pas envie de changer mon confort et mes habitudes.
Pourtant on sait qu'ils souffrent, qu'ils ont une famille, qu'ils voudraient vivre, etc.
Le véganisme, c'est un engagement de justice : c'est boycotter tous les produits animaux par esprit de justice universelle, c'est la base pour agir en faveur de leur libération. #libérationanimale #antispécisme
“ Que savent-ils, tous ces érudits, tous ces philosophes, tous les dirigeants de la planète, que savent-ils de quelqu'un comme toi ? Ils se sont persuadés que l’Homme, l'espèce la plus pécheresse entre toutes, est au sommet de la création. Toutes les autres créatures furent créées uniquement pour lui procurer de la nourriture, des peaux, pour être martyrisées, exterminées. Pour ces créatures, tous les humains sont des nazis ; pour les animaux, la vie est un éternel Treblinka. ”
Isaac Bashevis Singer - The Letter Writer
Un jour peut-être il y aura un $zone d'intérêt€ 2 qui racontera ce qui se passe actuellement à Gaza mais avec des images cette fois-ci pas seulement les sons mais tu n'aura jamais le courage de lui faire de la pub.
Diplomatiquement tu peux pas faire un film sur quelque chose qui est en court. Néanmoins le réal de La zone d’intérêt a bien fait le rapprochement avec ce qui se passe à Gaza, pas besoin de refaire un 2eme film quand ça se transpose parfaitement :)
J'ai vu ce film au cinéma, et honnêtement je ne comprends pas dutout pourquoi les gens le trouve si fou.
Je l'ai trouvé plat et ennuyant.
Je le comparerais à un début de phrase sans avoir la suite.
Les bruits de fond sont interpellant pendant les 15-20 premières minutes, mais ensuite plutôt inutiles.
Pour moi, le réalisateur aurait pu faire bien mieux.
Quelqu'un a compris ces passages en négatif ainsi que cet écran rouge qui survient ?
Pour moi les passages en noir et blanc sont paradoxalement les seuls moments vrais du film ou la réalité rattrape le déni.
La jeune fille hongroise employée des Hoss donne des pommes aux juifs déportés, c'est sa façon d'aider, de mettre un peu de vie dans tout ça.
Le côté gris sert à montrer l'horreur de ce qui se passe, la couleur des cendres
Non le cinéma n'est pas "absolument absent au moment où la shoah se produisait"...Les nazis ont filmé l'horreur du Ghetto de Varsovie et on possède d'autres films - atroces - concernant les exactions des Einzatgruppen , les humiliations infligées aux Juifs polonais, ainsi que le "film de Westerbork" montrant le départ d'un train vers " l' Est" pour reprendre la terminologie des bourreaux.
pas besoin de regarder un film pour voir la Shoa qui se passe aujourd'hui même , ou deux millions sont emprisonnés en plein air et déplacés à Gaza, vivent la famine la terreur, qui est le bourreau??? Free Free Palestine
en tout cas , il ne faut pas se leurrer et être naif : ce ne sont pas les films, ni les livres d histoire qui arrêteront le mal humain sur cette terre. y a qu à voir ce qui se passe encore aujourd'hui un peu partout dans le monde
Coluche : l ' horreur est humaine
"Heureusement" qu'il y a eu pour le cinéma la deuxième guerre mondiale... sinon on aurait pas eu droit à tous ces films sur la Shoah... Je ne critique pas ce film en particulier mais franchement ils ont pas d'autres sujets ????
spoiler: je peux pas dire si j'ai adoré le film, je suis encore en PTSD suite a la découverte (a tel point que les bandes annonces du film qui passent au ciné, me mettent encore vraiment mal a l'aise), toute cette montée qui demarre d'une famille en pic nic, pour voir qu'il sont allemand, puis a la voiture on remarque l'epoque, puis la tenue nazi puis le camps, nous plonge dans l'horreur
Mon explication de la fin serait ca : il y a 2 personnages qui personnifient les victimes du camp : d'abord la mere (elle parle de sa patronne qui est certainement dans ce camps, le lendemain on sent qu'elle n'a pas pu supporté cette realité) et Hoss, a la fin lorsqu'il telephone a sa femme et qui lui raconte qu'en voyant tout ces gens dans la soirée qu'il vient de passé, il a commencé a se demander comment ils pourraient bruler avec cette hauteur de plafond, et je trouve que le coup de genie c'est de faire l'espece de flashforeward sur les personnes qui nettoient le lieu qui est devenu un musée, nous mettant nous dans la position de la famille Hoss avec cette idée abstraite de ce que pouvaient etre la shoah, un bruit de fond ... (hormis les personnes ayant eu de la famille dans les camps bien entendu), le retour dans le passé avec Hoss qui nous regarde je l'ai pris en pleine tete comme s'il nous disait "tu vois, ce film est bien la preuve que ca pourrait recommencer" . bref j'etais pas bien du tout a la sortie
Moi aussi je suis en état de stress post-traumatique après ce film.
Rarement un film n'interpelle de ses premières secondes (perturbantes au point on l'on se demande si des spectateurs se sont déjà autant regardés, perplexes et intrigués par le terrifiant tunnel dans lequel Glazer nous conduit vers son film) à son générique de fin aussi glaçant qu'un ongle frottant une ardoise. L'intelligence avec laquelle l'environnement sonore est géré est l'un des nombreux éléments qui rendent, effectivement, ce film aussi unique qu'important.
Un film ou la critique de son historicité est interdite par la loi se résume à un film de propagande
Pour moi c'est la scène du manteau de fourrure qui m'a fait rentrer dans le film, c'est la lettre d'intention pour tous ce qui va suivre ensuite.
Hello Antoine, je comprends ton enthousiasme pour ce film mais personnellement je reste dubitative quant au message délivré. S'il s'agit d'évoquer la banalisation du mal en présentant une famille nazie "ordinaire" d'accord, mais si le propos est de dénoncer l'horreur de la Shoah, je suis réservée sur la manière de faire. Réduire cette barbarie absolue à des sons, des indices visuels, des détails semés ça et là me paraît davantage tenir de l'affectation d'un réalisateur qui veut se démarquer en mode "vous allez voir ce que vous n'allez pas voir" que du désir d'un cinéaste à dénoncer l'ignominie de la solution finale. Les images tellement éprouvantes du film documentaire d'Alain Resnais Nuit et Brouillard ont été amplement suffisantes, non? Le risque est, comme le disait Claude Lanzmann à propos de La Liste de Schindler, de "trivialiser l'Holocauste" en édulcorant la terrible réalité sous prétexte que les spectateurs combleront les trous. Ben non, les trous de mémoire existent et il y a même des négationnistes. L'horreur doit s'exposer sans fard et non être dissimulée derrière un tas d'artifices conceptuo-intello-lourdingues. C'est juste mon avis évidemment!
Plutôt d'accord avec vous ; la question reste donc la représentation de l'horreur ou de l'indicible. L'image animée, et donc le cinéma, est-elle le meilleur médium pour tenter d'expliquer ou de dénoncer la chose , au risque d'être insoutenable ? Personnellement, quitte à devoir être confronté à l'horreur, je préfère l'écrit et la relation journalistique. Dans le cinéma il est très difficile d'échapper à une dimension esthétisante car c'est une invention créée à la base pour divertir.
@@emmanueldacunha3211 Le documentaire de Resnais dont je parlais échappe à cette dimension esthétisante (il le lui a d'ailleurs été reproché) avec ce commentaire dit par Michel Bouquet d'une voix froide et impersonnelle évoquant justement la description journalistique à laquelle vous faites référence. Les images en ont alors davantage de portée, au risque certes d'être insoutenables. Les mots, vous avez raison, peuvent parfois être plus percutants que les images sauf s'il s'agit d'indicible auquel cas seules les images peuvent tenter de le traduire.
Je trouve que ce film est un des plus glaçant sur la thématique de l'holocauste. On dépeint tjs les Nazis comme des monstres inhumains, on se dit qu'on serait incapable de faire ça nous-même, etc. Là, on se rend bien compte que sous prétexte d'élévation sociale et de tout faire pour y rester, bah si on en serait capable en fait. On préfererait rester dans notre confort, dans ce qui représente un cadre idyllique pour nous que de tout perdre.
Qui plus est, je me suis rendue compte, en regardant le film, que je ne m'étais jamais projetée sur le côté sonore d'Auschwitz (et j'y suis déjà allée). Entendre ce bruit permanent des crématoires, ça donne une toute autre dimension à ce lieu.
Je trouve donc que ce film remet l'holocauste à sa vraie place : un outil absolu du capitalisme (utilisation des corps jusqu'après la mort, rentabilité au maximum) et un outil d'élévation sociale pour bon nombre d'Allemands. Quelque chose qui pourrait, en somme, se refaire actuellement si on ne fait que se dire que les camps étaient quelque chose de barbare. Cela va plus loin que de la simple barbarie et ce film nous le montre bien.
@@rubyr01 Il me semble que le film met en place l'idéologie fanatique nazie et le fait que beaucoup d'Allemands y trouvaient leur compte effectivement. Mon propos visait, comme l'exprime très bien le commentaire précédent, cette esthétisation cinématographique de l'horreur. Au-delà de ça, je comprends tout à fait votre point de vue et j'y souscris. Cependant, les camps existent toujours malheureusement. Les monstres inhumains sont encore là avec le même fanatisme. Et dans notre confort occidental, nous savons bien que la "simple" barbarie continue. Nous préférons regarder ce qui s'est fait dans le passé en se disant "si ça se trouve, on aurait fermer les yeux nous aussi". Mais c'est ce que l'on fait non?
Ils ont rien fait de mal cette famille.. unie, enfants vifs et une grande maison... ca donne envie
Vu que 3 films depuis le début de l'année, j'ai commencé par La Zone d'Intérêt et depuis je n'arrive plus ni à regarder (apprécier) les autres films ni la vie de la même manière, ce film à modifié ma façon de voir les choses (a-t-il réveillé un traumatisme enfui au fond de nous) la perte d'une partie de notre humanité ? et pourtant les deux autres films ne sont pas n'importe lesquels : A Man de Kei Ishikawa et Sans Jamais Nous Connaitre d'Andrew Haigh, impossible de rentrer dans ces films comme avant La Zone d'Intérêt que je classifie plutôt comme une expérience sensorielle (les personnes sensibles peuvent ressentir les effets du film longtemps après, des acouphènes du fond sonore...)
Une question survole ces trois films il me semble : Qui sommes nous ?
J'aimerai être Antoine: voir un chef-d'oeuvre à chaque fois que je vais au cinéma.
ca fait rire
J'ai fait Bordeaux - Lille en train pour pouvoir assister à l'AVP... Et totalement d'accord avec vous, un chef-d'œuvre. Au point de créer une chaîne RUclips pour en poster une critique vidéo 😅
Je doute que le film sera bien distribué au vu de son propos, mais ce genre de proposition doit être soutenue en salles, merci d'en faire autant la promotion !
Ca evoque tout autant ce qui ce passe en Cis Jordanie et à Gaza en ce moment...
C'est exactement ça. Est ce que les gens se rendent compte que pendant des decennies les palestiniens de Gaza et Cisjordanie souffrent et galerent pendant que les israeliens, dans leur grande majorité, vivent leur vie dans leur tour d'ivoire.
Malheureusement certains ne transposent pas alors que l'Histoire est un eternel recommencement.
@@fattoummihoubi1171 le pire c'est qu'on sait exactement ce qui se passe, mais c'est plus loin .....
Actuellement le film de Claude Lanzman est visible sur france tv.
Courage , allez y voir.
oui ça mérite d'être vu , je confirme.
Merci d'avoir mis des mots sur ce que je ressens sur ce film !
Sans doute mon expérience la plus forte de l'année derrière
Merci pour la video vous faites du tres bon taff
Il est bon Antoine!!!👍👍👍
Dommage de ne pas avoir cité la scène de la douche dans La Liste de Schindler au début de la vidéo. Ça avait dérangé pas mal de monde à l'époque, cet effet de mise en scène 'à la Spielberg' . Si il y avait eu l'internet à l'époque ça aurait fait scandale.
Très bonne vidéo ça me rappelle que je dois revoir ce film.
Je suis d'accord, Glazer est un des cineastes les plus talentueux de ce début de siècle.
Je pense que si la Shoah est au centre du film, le vrai thème est la banalité du mal ou plus précisément de l'inhumain.
Les personnages sont plus montrés comme une famille lambda en quête de réussite sociale que comme suivant une quelconque idéologie.
Le hors-champs c'est celui d'un système entier où la réussite des uns se nourrit de l'échec des autres dans une forme d'indifférence terrifiante de normalité.
Cette fameuse fin (que je ne spoilerais pas) termine d'achever cette démonstration et de renvoyer le spectateur à sa propre indifférence.
Le film agit comme un documentaire comme tu l'as souligné, représentant une humanité incapable d'empathie, simplement guidée par ses instincts à être dans les meilleures conditions pour se développer.
Sur ce point le film rejoint Under the Skin mais s'inscrit également dans la veine du travail d'Alain Resnais (un autre grand cinéaste de la Shoah et de la mémoire) nottament le film Mon Oncle d'Amérique.
Un constat glaçant sur l'inhumanité de nos gestes quotidiens, où le cadre de la Shoah et du nazisme servent de paraboles à la violence de nos indifférences passées, présentes et futures.
Vu hier. Je suis encore bouleversé.
Et il va falloir également comprendre beaucoup de sequences très mystérieuses et incomprehensibles.
Complètement d’accord avec les propos d’Antoine. Super vidéo, bravo.
Merci pour la vidéo. Le cote vis ma vie de geolier de camp nazi tu l'avais aussi (avec moins de talent) dans Les Leçons persanes" (2020). Je me souviens que ca avait raler avec : comment vous pouvez montrer des bourreaux qui se datent / parlent de vacances etc dans un camp. et bien c'était justement le principe, pour certain.e.s d'entre eux c'était juste un job, et parlaient de la même chose que nous au boulot le matin ..
On est pas sur le même niveau de qualité de film mais je le conseille, pour ca, le quotidien d'un camp et pour l'intrigue en elle même qui a le mérite d'être originale
Bonjour. J'arrive à la bourre, le film est sorti depuis deux mois... et je sors de la salle à l'instant. Et me précipite sur mon clavier pour voir ce qu'en ont dit les critiques jusque-là... Ce qui me permet de découvrir Écran large ! Il peut m'arriver de verser quelques larmes au cinéma, mais c'est PENDANT le film, là, les larmes me sont venues en sortant... Je pensais profiter du Prtintemps du cinéma pour aller voir d'autres films en ce beau dimanche. Ça ne va pas être possible... il me faudra plusieurs jours de digestion. Quelle claque ! Ce film est un pur et authentique chef d'œuvre. Il n'y en a pas eu de tel depuis bien longtemps. Anatomie d'une chute est un film remarquable, mais dans 15 ans, on ne s'en souviendra plus, tandis que La zone d'intérêt fera encore l'objet d'étude. Il aurait mérité TOUS les honneurs...................
j'aime beaucoup ce que vous dites, mais pas du tout la façon dont vous le dites... trop mécanique, haché, emprunté...artificiel... Essayez de gagner en souplesse, en nuances... essayez de nous séduire , mais pas d'asséner votre analyse.
Sur tes conseils j’ai été voir le film et non content de m’être pris une petite claque, je suis encore hanté par cette bande son cauchemardesque. Car oui, parfois ne rien voir est presque pire. Je comprends maintenant les détracteurs de la liste de Schindler (qui reste un grand film pour moi)
Super critique, bravo!
Pour ma part j'ai aimé ... mais sans plus. Je trouve que le dispositif est trop visible au final et qu'il prend trop le dessus sur ce qu'il raconte. Au final, après 30 minutes j'ai à peu près compris l'idée et j'ai trouvé que le film tournait un peu en rond. Certes, j'ai bien compris que c'était censé montrer la banalité du mal d'une manière inédite, mais bon une fois qu'on a compris...
J'ai trouvé la musique incroyable par contre : clairement pas celle que j'écouterai en boucle le soir pour m'endormir, mais en parfaite adéquation avec le sujet. Idem pour les deux acteurs principaux Sandra Hüller bien sûr, mais Christian Friedel aussi, glaçant!
Pour le coup, j'ai trouvé la scène finale parfaite. Je me suis demandé s'il n'aurait pas fallu insérer des images des déportés, je vous pose ça là, peut-être que ça aurait été trop appuyé.
Ca reste un film important, c'est sûr. Par contre j'entendais une itw de Glazer qui disait - avec respect - trouver la Liste de Schindler un peu problématique pour son côté "populaire" (ce que je comprends tout à fait). Au final, je dirais que le sien l'est aussi, mais au contraire pour son côté trop "arty".
Parfois la redac sort une vidéo à part avec des arguments pertinents et une superbe documentation. Il y a juste à dire merci, vu que je suis déjà abonné, donc : merci
Je n’ai jamais pu oublier les bruits de fond et senti un malaise profond durant les 1h45 du film!! Avais hâte de,sortir de la,salle de projection 😮😮
Y'a une erreur, Höss n'était pas le commandant d'uniquement Auschwitz Birkenau dit aissi Auschwitz II le camp d'extermination, mais de l'ensemble du complexe, la maison des Höss était à côté d'Auschwitz I, qui n'était donc pas le camp d'extermination.
Cependant ils étaient à côté du four crematoire du camp, l'endroit idéal pour construire leur maison :/
J'ai adoré ce film et l'analyse est super!
Spoiler:
Pour moi le comportement des employés d'Auschwitz est respectueux et non indifférent comme beaucoup de gens le disent.
D'expérience quand les clients/visiteurs ne sont pas là les souris dansent! Je veux dire que les employés se racontent leur week-end, parle de leur famille, du dernier épisode de la série à la mode, mettent de la musique et dansent et chantent, personne fait le ménage dans un tel silence!
À part bien sûr dans l'un des plus grand cimetière du monde, je pense que je ne pourrais pas, moi non plus, critiquer mon ex en lavant les fours crématoires, les photos des victimes ou les vitres derrière lesquels sont entreposé les affaires volés aux victimes.
Tout les critiques cinéma qui y voit un comportement froid et indifférent n'ont clairement jamais fait de ménages ou travaillé en grandz surface
vous donnez envie de voir ce film,merci !
Merci Antoine et bravo pour l’enthousiasme. J’avoue m’être profondément ennuyé par la relative absence d’émotion. Le message et la perspective sont très intéressants, mais cela ne m’a, sauf rebond dans les prochains jours, rien apporté (de neuf). Mais je suis peut-être blasé ;)
Merci beaucoup,
Hâte de le voir
Magnifique analyse. Tu m’a donné envie de voir le film. Merci
Pour confirmer qu'il s'agit bien de l'un des cinéastes les plus talentueux au monde, on parle du gars qui a réalisé le clip "Virtual Insanity" de Jamiroquai. Donc oui, indéniablement😁
Viens de le voir aussi. Belle claque en effet! De manière generale j essaye de découvrir les films A24 car il y a toujours (ou presque) de bonnes surprises! Et ça se vérifie ici!
Spoil.
Une scene m' a marqué: le banquet dans cette immense salle. J'en suis venu a douter des bruits de fond autour. Est ce moi qui m imagine des cris derrière le brouhaha des invités ou sont ils bien là et je les avais oublié? Ce petit doute fait un peu echo a ce que vous évoquez sur les bruits de fonds au long du film je trouve.
enfaite ce film est super , ce film est une peinture , une grande peinture, ce film est la zone d’intérêt , ce point de vue qui nous fait presque vomir mais et c'est pour cela pour moi qu'il n'a pas gagné la palme il est incroyablement élitiste !
Je n’ai absolument rien trouvé de tout ce que vous dites, ce fameux hors-champ est totalement inabouti, et ce film est juste ennuyeux. Et c’est vraiment dommage! Décidément je ne comprends pas ces critiques dithyrambiques…
Votre Conclusion est un peu trop binaire . Il n’est pas obligé que soit on adore soit on déteste parce qu’on est dérangé…on peut tout simplement s’être partiellement ennuyé ( comme plusieurs personnes avec qui je suis allé le voir) une fois passé le procédé narratif et visuel.
En plus condensé , du type moyen métrage, cela aurait été plus fort émotionnellement pour moi.
la fin forte et inattendue résonne encore après le film.
perso je ne comprend pas pourquoi c est toujours sur le même sujet que l on fait référence a l horreur humaine durant la guerre alors que il y en as tant d autre avant et après ,ses évènements,,,,,, encore de nos jours
Bravo pour votre vidéo et merci pour la suggestion du 2ème film de Jonathan Glazer, Birth, que j'ai vu aussitôt ! Très fort en effet.
Une famille heureuse, des beaux enfants pleine de vie et une grande maison.. ca donne envie !
Critique très intéressante, et bien écrite merci pour ce travail.
BRAVO! Comment donner l’envie …!
Intéressante la critique même si j'avoue que j'ai eu plus l'impression d'être spoil pendant une partie de celle-ci que d'effleurer les tentatives de son réalisateur de construire un récit. J'irais probablement voir le film mais dans longtemps quand tous les petits spoils, les surlectures n'empêcheront pas de ressentir comme j'aimerais le film.
P.S: C'est à mon sens le défaut de ce type de critique qui en voulant bien faire, rationalise trop son propre ressenti (comme expliqué en début de vidéo) pour inciter les gens à le voir et qui finalement nous "enferme" dans un carcan, une pré-lecture qui ne nous quittera pas pendant notre visionnage.
Merci pour la vidéo malgré tout, qu'il est agréable d'entendre des gens vouloir partager ce qui les touche.
En effet c'est pour ça qu'il faut toujours regardé une critique après avoir vu le film
formidable
Champion du monde des haussements de sourcils et des roulements d'yeux. On est dans l’expressionnisme.
Ecran large parle de travail de mémoire mais la zone d'intérêt existe toujours au 21 siècle : c'est Gaza.
Pas du tout. Cela n'a rien à voir.
Je l'ai vu hier et j'en suis encore retournée. La dichotomie entre la vie "idyllique" des Höss et l'horreur de ce qui se passe derrière le mur (suggéré uniquement par le bruit et les plans sur les bâtiments) crée une sensation de malaise.
Il y a juste qqch que je n'ai pas compris *spoiler* : qu'est-ce qui est représenté dans l'espèce d" anime" en surexposition (je ne connais pas le terme) ? C'est une jeune Polonaise qui va cacher des pommes pour les prisonniers ? Merci !
Quant aux vomissements de la fin, je m'étais demandé s'ils n'étaient pas les symptômes d'une maladie vénérienne contractée lors de ses aventures extra-conjugales (on n'en a vu qu'une, mais il y en a certainement eu d'autres)...
Excellente critique en tout cas !
Je crois que c'est plutôt l'une des filles de Höss, puisqu'on la voit jouer au piano la partition trouvée dans le tas de pelles, mais je ne suis pas sûre. Je me demande aussi quelle est la signification de cette scène et pourquoi elle est filmée ainsi.
@@odilevicatdelavernhe7687 je n'ai plus le souvenir de la fille qui joue au piano la partition trouvée dans le tas de pelles... Il me SEMBLE (mais ma mémoire me fait défaut, depuis 5J) que la maison dans laquelle rentre cette fille â la fin n'est pas la mm que celle de Höss, en plus la femme qui l'accueille (et qui dépend le linge quand le vent souffle) ne ressemble ni à Edwige ni à une des domestiques... J'aimerais bien avoir l'explication de cette partie du film !
Autant pour moi, ce n'est en effet pas la fille de Höss mais une jeune fille polonaise
J'ai trouvé plus d'explication sur cette jeune fille dans cette vidéo à 8:31 ruclips.net/video/cgQXxvZH578/видео.htmlsi=cJbwuzI0fFB5OEiV
@@odilevicatdelavernhe7687 oh merci, je vais aller voir cela très vite !
Si on veut savoir à quoi ressemble la banalité du mal aujourd’hui, on peut mater des soldats de Tsahal qui font des danses sur TikTok…
Ou les vidéos des soldats du Hamas en train de tuer, violer, démembrer, kidnapper ;)
@@leonardorafael7975
Les actes du Hamas dont tu parles sont atroces et personne ne dit le contraire. Mais ils ne reflètent pas l’aspect banal du mal.
Et le Hamas, malgré les horreurs qu’il commet, ne pratique pas actuellement un génocide après avoir parqué une partie de la population dans un ghetto (Gaza).
L’extrême-droite israélienne, si.
Chez les Palestiniens, c’est par dizaines de milliers que les morts se comptent, hommes, femmes, enfants, bébés, etc.
Pendant que les soldats de Tsahal ne montrent aucun remord, aucun doute, font la fête et dansent dans les vidéos de propagande. C’est ça, la banalité du mal, quand il devient « normal » de pratiquer un génocide et qu’on peut danser en le faisant.
Et le camp d'en face qui a utilisé et utilise les réseaux de la même façon. Et qui a son fan club.
@@iziah4051
Le camp d'en face commet des atrocités, on est d'accord, mais pas le génocide planifié et méthodique de toute une population.
Et le monde qui s'en accommode sans sourciller
SPOIL : Le final peut aussi être vu comme un souvenir du futur qui renverrait à un autre roman sur plus ou moins le même sujet de Martin Amis, la Flêche du Temps (où un personnage vit sa vie à l'envers jusqu'à arriver enfin à ses 25 ans comme médecin à Auschwitz et comprendre le mal être qu'il avait enfouit au plus profond de son être).