Training spé Wings for life - Du plat, du plat et encore du plat

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  • Опубликовано: 19 сен 2024
  • Séance de préparation spécifique du Wings for life.
    40' cool / 20' a 17,5kmh / 3' à 13kmh / 15' 17,5kmh / 2' 13kmh / 10' 17,5kmh / 2' 13kmh / 5x 3' 17,5kmh / 1' 13kmh / 30' kmh
    Plus d’infos :
    Site athlete : www.yoannstuck.com
    Site communautaire : www.town-to-trail.com
    Facebook : Yoann Stuck
    Twitter : @yoannstuck
    Instagram : @yoannstuck
    Avant, j’aimais la vie mais j’étais quelqu’un de mort. Aujourd’hui, je suis vivant.
    En 2010, j’avais une terrible endurance mais dans le lever de coude. Je fumais plus d’un paquet de clopes par jour. Je sortais tous les soirs. Je suis arrivé à dépasser les 90 kilos pour un peu plus d’1 mètre 80. J’alignais plus les mètres de shooters que les kilomètres dans les sentiers. Il m’est arrivé une fois de ne plus savoir où j’avais garé ma voiture. L’alimentation n’était pas importante pour moi, je privilégiais plutôt les pizzas et les pâtes carbo. Le running était alors totalement inconnu pour moi. Je ne connaissais même pas la distance d’un marathon.
    J’ai un parcours atypique concernant le sport et surtout dans le monde de l’endurance. J’ai en effet commencé mes premiers footings en août 2010, quand j’étais à l’époque sur Avignon. Le premier a duré réellement 25 minutes et j’étais complètement sec. La première chose que j’ai faite ensuite a été d’ouvrir une bière en guise de récompense. Une chose que je perpétue toujours aujourd’hui après mes courses. Mon alimentation était également catastrophique. J’avais 2 boulots : l’un la journée et l’autre le soir. Dur de faire du sport et surtout de manger correctement. En plus, mon second job du soir était pizzaïolo.
    Après mon arrivée à Lyon et après une meilleure assimilation de mes footings de façon progressive, j’ai vraiment pris goût à ce sport, mais j’ai tout de suite voulu continuer dans un monde plus nature et sortir de la route. Les environs de Lyon nous le permettent : Monts d’Or, Monts du Lyonnais, le Beaujolais, même les Alpes.
    Même si je n’ai pas l’âme d’un montagnard, le trail est un sport que je trouve hors du commun, où l’on échange et vit des moments inoubliables. Je continue de vouloir être un coureur assez régulier. Je change les terrains de jeu comme la piste, la route ou les chemins. Les distances longues en pleine nature, où l’on se sent tout petit face à la réalité de notre existence, me font encore plus apprécier ces moments. Je rentre dans un phénomène de méditation et cela me permet de me retrouver. Ensuite, j’aime le faire partager.
    Sans me restreindre, j’ai une hygiène de vie qui m’aide à pouvoir encaisser mes charges d’entrainement. Je me fais plaisir, je profite, je fais des écarts et j’aime ça. Les produits techniques nous aident dans les moments difficiles, par contre l’alimentation est quant à elle un élément primordial avant, pendant et après l’effort. Ma vie n’a pas changé, mais c’est plutôt mon mode de vie et ma façon de penser qui ont évolué.
    Comme c’est une histoire assez particulière, je me dois de la partager, d’aider ceux qu’ils le souhaitent. Je me sers beaucoup des réseaux sociaux pour cet échanger : Facebook, Instagram, Twitter. Je joue aussi avec Strava pour partager mes entrainements. J’aime faire cela et en tant qu’ambassadeur de certains partenaires, c’est ce que doit faire un sportif. Je ne suis pas un champion du monde et je ne souhaite pas le devenir. Mon intérêt est de trouver un équilibre entre la compétition et le partage. Je m’investirai à fond pour réussir, pour progresser et pour faire découvrir ce que je vois pour ceux qui me suivent.

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