Spoiler Alert En général, j’aime entendre tes critiques de film. Pour celui ci, j’ai l’impression que tu es passé à côté, c’est un peu dommage. Il s’agit bien du combat entre elle et sa propre image. Je t’invite à regarder les interviews de la réalisatrice. Dans le film, C’est elle-même qui sort de son dos, pas elle plus jeune, pas un autre personnage, donc il est logique qu’elle ne tue pas son propre corps. Pour elle, c’est le seul moment où elle peut encore un peu « profiter de la vie ». Elle n’arrive juste pas à se gérer. Elle se hait, peu importe à quoi elle ressemble, tout simplement. Je peux entendre que certaines choses soient reprises par ci par là. Mais c’est un subtil mélange de plein d’inspirations qui fonctionnent. Bref, J’ai apprécié le film. L’esthétique est dingue, le concept est original, la bande son et les effets sonores sont vraiment bons, les actrices sont incroyables, le message est fort… En plus de savoir que ce n’est pas une production hollywoodienne mais bien française, c’est un grand oui.
Non mais le cliché du mec blasé qui va défoncer un film talentueux, il a pensé que ça lui donnerait des vues.... critique vide, insipide, non argumentée.... degré zéro
Salut Durendal ! Je trouve justement que le concept tient la route car en devant alterner entre les deux « entités », le film exprime l’idée que l’on ne peut pas véritablement échapper à sois-même. Elle donne vie à sa version « jeune », à chaque fois qu’elle décide de tourner le dos à elle-même, qu’elle se heurte au manque d’estime pour elle même. Je pense que la thématiques principale du film c’est la désincarnation, l’idée de vouloir s’oublier « sois »… En souhaitant rajeunir, elle s’imagine pouvoir être « autre » alors que son véritable « sois » est toujours plus meurtri. Dans le concept elles ne font qu’un. C’est par ce qu’elle retrouve le joie de pouvoir réincarner son corps d’avant (// dérive de la chirurgie esthétique), qu’elle supporte de plus en plus mal le siens ! Je crois que cette forme de dualité fait naître ce scénario uniquement dans sa tête, au moment où elle est assise dos au médecin et qu’elle pleure (juste avant que le docteur lui fait prendre connaissance de la « substance » du coup…). Merci pour ta vidéo 🙂
Bien vu ! Je ne comprennais pas le cheminement dans ce sens (vielle vers jeune). Je l'avais par contre compris dans le sens jeune vers vieille, dans le sens où si tu brules la chandelle par les 2 bouts quand tu es jeune, tu vas le payer plus tard quand tu seras vieux
Pour réagir à l’un des points évoqués, caster Demi Moore dans ce rôle est un très bon choix. En effet elle est très belle, même sublime, et ça montre justement l’ironie des standards de beauté et de jeunisme en vigueur. Peu importe qui on est, le physique qu’on a, on sera toujours toutes (je parle des femmes) comparées à un standard impossible à atteindre.
Alors, oui, elle reste très belle. A tel point que la scène du démaquillage m'a parue aussi chiante et stupide que le reste. Mais, paradoxalement, il ne reste rien de naturel dans cette beauté. C'est le risque d'avoir autant utilisé la nudité d'une actrice(peut-être volontairement) on voit toutes les opérations. On devine toute la chirurgie. Les seins, les fesses. Pas un centimètre de peau sur sa tronche semble ne pas avoir été tiré. Son nez, ses lèvres, tout paraît faux. Donc, j'aime beaucoup Demi Moore mais, si le but de son cast était de mettre en avant une actrice restée belle malgré le passage du temps, je suis persuadé qu'il y avait plus pertinent à trouver qu'une poupée de botox. Mais bon, avant l'actrice, il aurait était déjà pertinent de trouver un scénario. Vomir en boucle pendant 6h(temps réel ressenti) des "hommages" au travail d'autrui n'est clairement pas suffisant pour faire un bon film. Il aurait dû les intégrer avec un minimum de cohérence et d'intelligence(deux points que je n'ai pas vu/su voir dans ce truc). Les refs doivent d'abord exister pour servir le film pas l'inverse.
Aussi, Demi Moore a eu aussi des chirurgies esthétiques ratées sur son visage qui ont bcp été mosquées à une époque, qu'elle a pu faire corriger y'a quelques temps (super taf au passage), du coup ça m'étonne pas du tout qu'elle ait été intéressée par ce rôle parce que sa propre carrière peut en partie se refléter dans le personnage d'Élisabeth Super choix, au delà du fait de pas prendre une actrice plus jeune que son personnage (demi moore a 61ans) Le scenario était ecrit bien avant de choisir l'actrice, ça a été proposé à plusieurs si je me souviens bien mais demi moore colle bien en vrai niveau meta et elle a accepté de sortir de sa zone de confort pr passer des heures de poses de prothèses et retrait, alors qu'elle a pas fait de films de ce genre Ça a pas été écrit pour elle mais ça colle bien quoi
Sue n’est pas quelqu’un d’autre, c’est bien Demi Moore qui occupe le corps jeune une semaine sur deux et son propre corps “vieux”. Et c’est pour ça que c’est d’autant plus horrible parce qu’elle se maltraite elle même, quand elle n’est plus “jeune”, elle se déteste, fait des crises de boulimie et finit même par détester Sue (qui est elle). Le seul moment où Sue devient une autre personne c’est à la fin où elles se battent toutes les deux
Ah bah si elle était si sympathique envers "elle", Sue serait pas aussi méchante envers son autre elle, ferait en sorte que ça lui soit profitable pour que tout dure parfaitement plus longtemps possible...et c'est un truc qu'un autre sujet de test dit "est-ce qu'elle a commencé à prendre de vous" en parlant de son corps et de sa vitalité (littéralement). Et les deux confondent à chaque en disant "elle" ou "l'autre" alors qu'effectivement ce sont les mêmes personnes...mais c'est pas assez mis en avant je pense selon moi.
Oui cest bien elle se souviens pas du tout de ce que fait Su.. On le voit quand elle voit son interview à la télévision, c'est la même personne qui a chacun son subconscient
Dudu saches que le fait d'être homosexuel/hétérosexuel n'empêche en rien de pouvoir apprécier la beauté d'une personne de l'autre sexe/du même sexe. Je suis hétéro et j'arrive à trouver des mecs beaux et plein de charme. T'as le droit d'avoir un avis sur la beauté des autres ; )
C'est pas la même chose lol, moi Sue je l'a prend n'importe quand 🤣 Non mais sérieux, y'a des mecs qui ont eu un succès de fou avec les femmes, et j'ai jamais compris pourquoi. (Même si parfois je sais reconnaitre un bel homme, mais 50% du temps)
ça fait du bien d'avoir un avis plus mitigé sur ce film car même si je pense l'avoir apprécié d'avantage que toi, je trouve qu'il est trop encensé de toute part et qu'en effet, même si c'est très loin du mauvais film il est complètement survendu de partout. J'avais vu quelques critiques avant d'aller le voir et j''ai été quand même assez déçu. Pour le moment tu es le seul à oser dire que tu n'as pas aimé ! Quel courage :D
Je suis d'accord avec le fait que le fonctionnement de la substance est bancal du fait que la conscience ne soit pas transférée dans le corps jeune ; mais je l'ai interprété comme le fait qu'en s'empêchant de vivre (volontairement ou à cause de la société) car nous vieillissons, en s'accrochant à une jeunesse passée, on se gâche la vie dans le présent.
Elles sont les 2 mêmes personnes surtout hein. C’est juste qu’elle « s’oublie » une fois dans le corps de Sue. C’est une lutte psychologique avant tout ce film, elle devient Schizophrène en détachant sa personnalité en 2. C’est pourquoi la voix au téléphone le lui rappelle sans cesse qu’il n’y a pas de « elle » car elle sont une et une seule personne. Quand elle croise le vieux dans le café, il lui dit « Toi aussi il a commencé à te prendre ta place ? » car il vit le même dilemme psychologique avec sa version jeune parfaite. J’sais pas si j’ai été clair
@@sebastien3055effectivement, la voix ne cesse de le lui répéter. Et elle essaie en se cognant de parler à son " autre " sans y parvenir. Mais c'est parce qu'au fond d'elle même elle se raccroche à cette expérience.
@@sebastien3055 Eventuellement la seule explication logique que j'ai vu qui pourrait tout expliquer et qui me ferait accepter le fait qu'elle partagent la même conscience. On pourrait alors se dire que quand les 2 sont évéillées c'est que les 2 côtés de sa personnalitée (et conscience) ce sont défitivement scindés. Ca reste très tordu mais c'est bien vu ! sinon comment expliqué que ce soit un transfert de conscience quand les 2 sont éveillées en même temps ?
Alors là Durendal je suis COMPLÈTEMENT en accord avec toi et aussi très surpris du succès populaire et critique assez fulgurant de ce film. Complètement superficiel, avec un message sans aucune profondeur vu et revu mille fois, et un concept qui aurait dû mieux fait de résulter en un short de 30 minutes au lieu d’être étalé pendant plus de deux heures dont 80% sont complètement vides et/ou inutiles… J’ai aussi vraiment eu du mal avec la condescendance visible de la réalisatrice pour son audience (le nombre de cuts pour "te faire comprendre" quelque chose qui est extrêmement évident, comme par exemple la réelle identité de l’homme assis à l’autre table au diner où elle va, c’est pédant au possible). Un film sans fond, avec une forme élégante mais redondante, qui prend son audience pour des cruches, et dans ce cas ça semble avoir parfaitement marché. De la poudre aux yeux.
Je trouve que ton avis résume bien le problème qu'ont les gens avec le film, car ils ne l'ont pas compris. Pour un film supposé "sans profondeur", je trouve étonnant qu'autant de personne passe à côté de son message. Beaucoup se demande quel est l'intérêt de prendre cette substance et pourquoi Elisabeth continue d'en prendre alors que celle-ci est en train de foutre sa vie en l'air, ce qui me semble être une métaphore assez claire de la drogue dans le monde des stars d'Hollywood. Le problème n'est pas qu'Elisabeth prend de la substance pour "devenir une meilleure version d'elle même" (encore une fois, métaphore claire des effets de la drogue sur sa perception de soi) mais qu'elle tombe peu à peu dans une spirale d'addiction et d'autodestruction, aussi bien physique que mentale. Elle a besoin de cette substance pour se sentir belle, pour se sentir exister aux yeux du public. Après, il est vrai que le film reste flou quant à la question des souvenirs partagés entre Elisabeth et Sue (certains passages, comme les différents "rêves" que font les personnages sous-entendent que c'est le cas). Mais je pense que cela est volontaire puisque "elles ne sont qu'une" au final, deux faces d'une même pièce qui se détestent mutuellement et donc se détestent soi-même. Un alcoolique ou un toxicomane ne se demande pas s'il est toujours la même personne après avoir consommé (voir il va rejeter la faute sur celle-ci, comme nos deux personnages ici) il le fait car c'est sa seule échappatoire face à la réalité. Elisabeth est un personnage dépressif et mal dans sa peau, ce qui la rend vulnérable à la tentation de revivre sa gloire passée, et ce au prix de sa propre santé. Merci pour ta vidéo en tout cas, j'espère que mon analyse fera sens pour les gens qui ont vu et apprécié le film comme moi.
Personnellement, je trouve que le film est très peu subtil dans son propos, mais ce n'est que mon avis. Tout le monde ne sera pas d'accord avec mon analyse et il est possible que vous ayez une interprétation totalement différente de l'histoire. Tout l'intérêt de voir des films est de se faire sa propre opinion dessus après tout. Si vous trouvez que le film est raté car vous n'avez pas compris son message, c'est un avis tout à fait valide. Je souhaitais simplement apporter mon point de vue sur le film, que je trouve injustement critiqué pour son manque de profondeur. Ironique en tout cas que les gens préfèrent s'arrêter à la simple esthétique du film, sans chercher à le comprendre. Ce qui est justement ce que dénonce celui-ci, l'obsession pour l'apparence 🙂.
Je ne suis pas d'accord avec ton interprétation, pour moi le film parle clairement plus du diktat de l'apparence et de l'importance de la sexualisation des femmes dans la société actuelle, je trouve que l'interprétation comme quoi ça parle de drogue est fausse
Je ne dis pas que le film ne traite pas de la question de la sexualisation de la femme dans la société de consommation. Je pense simplement qu'il s'agit d'un thème de surface que dénonce le film et celui que je trouve le moins intéressant à aborder. Un film peut avoir plusieurs niveaux de lecture, et ce n'est pas celui contre lequel se bat le personnage principal. Elisabeth est certe victime des standards de beauté imposés par le monde du showbiz, mais elle ne cherche pas à renverser ces valeurs. Elle n'utilise pas la substance comme une arme pour se venger d'une société qui l'a rejetée, mais comme une échappatoire face à sa propre réalité. Cela serait hypocrite de sa part de dénoncer un mode de pensée qui l'a rendu célèbre après tout, elle a probablement commencée sa carrière de la même façon qu'avec Sue et cherche simplement à revivre sa gloire passée à travers celle-ci. Vous pouvez être en désaccord avec mon interprétation du film, mais penser que le film ne traite que d'un seul sujet (alors que les deux thèmes sont complémentaires) et ne possède qu'un seul niveau de lecture me semble un peu réducteur et simpliste.
J'adore vos vidéos. Je pense qu'ici vous ne comprenez pas entièrement le concept du film. Sue et Elizabeth ont la même conscience dans le film. Cela veut dire qu'Elizabeth peut vivre la vie d'une jeune actrice en prenant le corps de Sue, mais il s'agit bien d'une seule personne. Le film souligne que l'expérience des femmes change de manière extrême quand le corps change, si bien que la personnalité change aussi - i.e. la beauté définit la personnalité. C'est central dans le film: Elizabeth devient folle et dépressive quand elle retrouve son corps âgé, et elle a toute confiance en elle quand elle prend le corps de Sue. Elle devient addict à l'expérience de Sue, la menant même à mutiler son corps originel. Ce point dans le film est crucial, et c'est cela qui en fait un très très bon film.
En effet, le film souligne le fait que conscience et apparence sont intimement liées. Le fait d'être beau ou laid nous définit, que cela nous plaise ou non. Le fait d'être jeune ou vieux nous définit également, ne serait-ce par la présence d'hormones qui ont une influence énorme sur nos humeurs. Le comportement des autres à notre égard influe également sur notre personnalité. Ce n'est pas exactement qu'Elizabeth se voit laide, c'est que toute la société le lui hurle à la gueule, et la comparaison avec ce qu'ils font quand elle est Sue ne fait qu'accentuer cette répugnance qu'elle a envers elle-même.
@anitamendelou777 C'est le meilleur commentaire que j'aie pu lire sous cette vidéo. Beaucoup sont passés à côté du concept, du sens même du film. J'ai ri devant la foule de commentaires misogynes ou masculinistes sous les vidéos critiques de The Substance. "C'est caricatural !", "on est pas comme ça !", etc etc Déjà, ils se fichent totalement du message du film concernant le vécu des femmes, totalement défini par leur apparence. Ensuite, ayant vécu plus de 10 ans dans un environnement professionnel très masculin, je valide à 100% le positionnement du film sur le comportement masculin général. Je n'y ai pas vu de caricature, je l'ai vécu exactement de la même manière. Et visiblement ça dérange. C'est aussi pour cela que j'apprécie de rencontrer des hommes bien plus ouverts et conscients des choses, qui nous soutiennent. C'est précieux. Big up à ce film, c'est une pépite.
Je suis assez étonné de certains de tes points car, selon moi, il était évident qu'en effet la conscience du personnage passe d'un corps à l'autre ! Le film le répète d'ailleurs plusieurs fois "n'oubliez pas que vous ne faites qu'un", c'est ça tout le concept du film justement (et ce n'est pas censé être sa version d'elle plus jeune, donc qui lui ressemble, mais juste une version "parfaite"). Et donc, grossièrement, le personnage de Demi Moore devient tellement obsédée par sa vie dans son corps jeune qu'elle refuse de retourner dans son vrai corps et qu'elle le sabote. Ou alors c'est moi qui me trompe et les 2 corps sont 2 "entités" et consciences différentes, mais ça m'étonnerait vraiment énormément et, comme tu le soulèves, le concept et l'intrigue du film n'auraient alors aucun sens. Je comprends donc ton incompréhension face à beaucoup d'éléments du film mais je suis persuadé à 95% que la conscience du personnage passe bien de corps en corps, et cela expliquerait donc tes questionnements. (D'ailleurs le fait que Demi Moore soit une femme magnifique dans la cinquantaine mais que son personnage n'arrive pas à voir sa propre beauté fait justement partie du message du film et est donc un choix volontaire de casting)
J'ai eu des discutions à ce sujet sur Twitter, je t'y renvoie parce que c'est plus facile que de tout répéter/colier-coller ! x.com/CinemaDurendal/status/1855649145186357495
C'est ça qui est impossible à comprendre, car ils disent bien "vous n'êtes qu'une" mais Elisabeth ne se rappelle pas de ce que Sue a dit ou fait. Elisabeth le dit aussi en partie à la fin du film, quand elle parle au corps de Sue en ne s'associant à Sue que par leurs mêmes cellules etc. Mais effectivement si c'est le cas je ne comprends pas le concept du film
Pour moi aussi il est clair que c’est une seule et unique conscience pour les deux corps. J’ai deux exemples qui vont dans ce sens: Elisabeth (Demi Moore) reconnaît le motard que Sue avait invité dans l’appartement et qui a entraîné la première transgression du partage de temps. Si la mémoire n’était pas partagée elle n’aurait pas pu le reconnaître. Ensuite, après la deuxième transgression, Elisabeth parle à son reflet dans le miroir, se demandant à elle-même d’être raisonnable et de ne plus transgresser le partage de temps. Si la conscience n’était pas partagée ce monologue d’autodiscipline n’aurait aucun sens. Je pense que les réactions de Sue et d’Élisabeth sont justement à interpréter dans le sens d’une auto-réprobation, (comme quand on s’en veut quand on a trop bu, trop procrastiné, trop mangé etc). Élisabeth finit par agir de manière impulsive sans s’inquiéter des répercutions pour elle-même, justement parce qu’il devient de plus en plus difficile pour elle de se considérer comme une seule et unique personne face à la différence de traitement radicale qu’elle reçoit de la société selon son apparence.
@@TheMaxeco59 Rien ne dit qu'elle reconnais le motard, il n'y a aucun mot prononcé par Eli, aucun flash brusque sur leur relation (ce qui serait cohérent avec le style du film), en revanche elle a trouvé le post-it le matin au réveil disant que le gars était repassé pour son casque. C'est ça qui la fait réagir au mec, pas qu'elle s'en souvienne. Si leur conscience était partagée, Eli n'aurait PAS à faire un discours d'auto-discipline. Elle n'aurait qu'à faire attention en tant que Sue. Le fait qu'elle doive la discipliner prouve qu'elle ne fait pas ce qu'elle veut, et donc, que ça n'est pas sa conscience dans son corps. Quand à ton explication de fin, tu peux avoir raison ou pas, le film n'est pas assez clair pour le prouver. En revanche, les multiples scènes où elles n'ont clairement aucun souvenir de ce que l'autre a fait prouve bien qu'elles n'ont pas la même conscience.
@@Durendal1 Dans une interview pour Offscreen Central, Coralie Fargeat dit ceci: “l'idée était vraiment de montrer les nombreuses voix différentes que nous avons et qui se parlent à nous-mêmes. Un jour, on va tomber sur le canapé et manger devant la télé, sans aucun contrôle. Et le lendemain, l'autre voix va se détester pour l'avoir fait et c'est exactement ce qui se passe avec Elisabeth et Sue. […] D'une certaine manière, vous pouvez sentir que ce sont presque deux personnes différentes qui vivent en vous et qui peuvent totalement changer la façon dont vous vous sentez avec vous-même.[…] j'ai pensé que c'était la manière la plus puissante de représenter cette bataille.” Se parler à soi-même dans le miroir ne fait pas de sens si l’autre n’a aucun moyen de recevoir ce message. Les scènes de psychoses où Sue se voit des cuisses de poulet lui pousser dans les fesses ne feraient aucun sens non plus puisqu’elle a cette vision pendant son hibernation et pendant qu’Élisabeth se goinfre de volaille. En fait rendu là je pense que c’est presque une question de bienveillance/malveillance envers le propos du film. Une interprétation ne fait aucun sens et rend la métaphore bancale (comme tu l’as relevé) et une autre s’inscrit parfaitement dans la représentation de la haine personnelle que les femmes peuvent ressentir envers elles-même en vieillissant (et qui est confirmé comme étant l’intention de Coralie Fargeat de ses propres mots). On peut discuter longtemps d’à quel point le film est maladroit et rate sa cible, et je serais certainement d’accord avec plein de repproches possibles sur ce point là, mais le message du film porte bel et bien sur une seule et même personne qui se déteste au point de vouloir se tuer elle-même.
J'ai vu plusieurs fois des films avec ce genre de sujet. A chaque fois c'est des sujets qui me touches. L'acceptation de la vieillesse quand on est une femme , le regard des gens sur notre propre regard et notre regard ...Je sais que je suis encore jeune mais quand je vois les reflexions que j'ai déjà eu et que je risque d'avoir... Sue est la version que Elizabeth voudrait être à nouveau, cette version à au final son propre libre arbitre comme si on avait l'occasion de recommencer. Est ce qu'on ne ferait pas pareil que Sue en punissant la nous du passé pour l'oublié . Dans le film Elizabeth commence à avoir des TCA en voyant que elle ne sera plus cette jeune femme, je trouve ça bien que le sujet soit abordé. Je pense que la fin avec tous le sang n'était pas forcément necessaire .
J’ai bien aimé votre avis, même si je ne le partage pas. Je me permets une petite remarque : La Substance ne permet pas de rajeunir mais bien de créer une version « parfaite » de soit. Je ne sais pas si je me trompe, mais il me semble qu’à aucun moment il est question de rajeunir par rapport à la substance. Ensuite, je pense simplement que le personnage principale est tellement mal qu’elle est prête à tout pour se sentir mieux. Elle se fait piéger par un truc qui ne corrige pas son mal être profond. Mal être qui est symbolisé par la haine qu’elle voue à sa version parfaite, puisque justement elle ne peut pas « vivre » sa vie parfaite.
J'étais en plein revisionnage des PJREVAT et je tombe sur la notif. Merci de "m'accompagner" dans cette journée particulièrement noire pour moi, avec tes analyses toujours ultra instructives, ton travail de structuration du propos, ton humour et tous ces petits tics qui font toi ❤ J'ai toujours trouvé que la "proximité" des médias actuels est une vaste blague, mais voilà le seul bon côté, certains comme toi sont devenus des vrais doudous apaisants 😊 (même quand on n'est pas toujours d'accord) ❤
11:50 moi j'ai plutôt constaté au final que ct elle dans l'autre corps sauf qu'elle n'avait aucune discipline une fois qu'elle se ressentait de nouveau jeune, un peu comme les fumeurs ou les gourmands qui remettent au l'endemain l'arrêt de leur addiction (d'où la scène où elle reconnaît le mec avec qui elle a couché en jeune et qui cette fois est désagréable avec elle)
Elles sont les 2 mêmes personnes surtout hein. C’est juste qu’elle « s’oublie » une fois dans le corps de Sue. C’est une lutte psychologique avant tout ce film, elle devient Schizophrène en détachant sa personnalité en 2. C’est pourquoi la voix au téléphone le lui rappelle sans cesse qu’il n’y a pas de « elle » car elle sont une et une seule personne. Quand elle croise le vieux dans le café, il lui dit « Toi aussi il a commencé à te prendre ta place ? » car il vit le même dilemme psychologique avec sa version parfait jeune. De même, c’est pas censé être elle « plus jeune » mais la version parfaite de sa personne. Donc la non-ressemblance physique n’est pas problématique en ces termes et conditions. J’sais pas si j’ai été clair
@ C’est juste la première fois que cela arrive car elle a enfreint presque toute les règle donc ça entraîne une modification du processus. Mais c’est bien la suite logique, les 2 sont choquées et Sue la tue
@@tuxcaster4238 Elle s'est tellement dissociée d'elle-même que cela a provoqué cette anomalie (qui est, selon moi, encore plus monstrueuse que les mutations de son corps)
Je vois peu de gens parler du titre lui-même. Même si c'est réalisé par une française, j'ai quand même d'abord vérifié que le mot substance peut avoir le même sens en anglais. Peut-être les anglo-saxons utiliseraient plus "essence" mais j'imagine qu'il perdrait son aspect organique propre au film. La substance ne parle pas que du produit, mais de ce qui nous constitue. Une substance est ce dont toute chose est formée, c'est aussi l'essentiel du contenu de quelque chose. En philosophie c'est ce qui est permanent (opposé à ce qui change), et aussi ce qui est essentiel (dans un texte, dans une pensée...). C'est ce qui "subsiste" au-delà de l'apparence, l'essentiel de ce que l'on est. Aussi caricaturale soit la scène du restaurant au début, les crevettes ne sont pas choisies pour rien. On les élève et on les tue pour n'en manger qu'un tout petit bout, la “substantifique" moelle comme on dit. Comme le producteur à la fin de la carrière de sa star, on jette quasiment tout pour extraire ce qui nous intéresse et laisser une coquille vide. Ce qu'est devenue l'héroïne à l'horizon de ses 50 ans, matrixée à n'être qu'un corps et perdant son identité propre, au-delà de son enveloppe. Le personnage de Fred croisé dans la rue est le seul à voir encore sa substance intérieure, à voir dans ce corps la femme qu'il a certainement aimé dans sa jeunesse. Et un des tournants du film vient quand elle fait le choix d'exister à travers une substance artificielle, en reniant sa propre substance. Elle y est confrontée une nouvelle fois plus tard en acceptant le rdv avec Fred, en cherchant à exister en tant qu’Elisabeth et ne pas se faire ronger par Sue. Mais elle fait de nouveau le choix de la substance artificielle, Sue étant à la fois le côté qui lui renvoie la misère physique dans laquelle elle vit, et le côté qui veut encore vivre cette vie de lumière (critique de la chirurgie esthétique blablabla...). Ce n'est pas non plus pour rien qu'elle doit se faire une ponction lombaire pour stabiliser son clone. On en revient à la "substantifique" moelle. Elle passe son temps à sacrifier sa substance intérieure pour alimenter une vie artificielle sous les lumières. Et c'est bien pour ça que les scènes avec Sue sont pleines de vide. Elle n'est qu'un corps et un sourire marketé, elle n'a pas de substance. Pour nous c'est incompréhensible qu'Elisabeth sacrifie tant, qu'elle n'arrête pas l'expérience dès le début, qu'elle reste attirée par cette vie sans substance. Mais de son point de vue, Elisabeth n'a pas conscience de pouvoir être chose, de se définir autrement qu'à travers un corps. C'est une crevette vide, qui a perdu sa substance intérieurs (son estime d'elle-même) et qui la comble par une substance artificielle. Je ne reviendrais pas sur le sujet du transfert de conscience entre les deux personnages. J'imagine que pour certaines personnes ayant vécu personnellement (ou via des proches) le dysmorphisme et le rejet de soi (l'âge, la chirurgie, les grossesses, les traumas de l'enfance...), la dualité d’Elisabeth dans son autre corps est tout à fait acceptable et elles n'ont pas besoin d'éléments de scénario ou de réalisation pour l'étayer. Le film étant très métaphorique il ne faut pas non plus chercher plus loin la tangibilité de certaines scènes j'imagine...
Ya quand même une grosse ref à la Mouche: le film huit-clos avec 3 personnages, la détérioration du corps, les ongles les dents l'oreille qui tombent, la créature final façon "brundle pod" (fusion de la mouche et du telepod), l'héroïne vaincue par son obsession. Et bien sûr tout le côté organique dérangeant. C'est clairement du Cronenberg.
Durendal est très fort pour avoir ce détachement vis-à-vis de la hype environnant et justement se poser et pointer les incohérences, là ou d'autres ne verraient que merveille.
Pour répondre à ton questionnement sur Meg Ryan, deux raison derrière son absence de carrière au début de 00s : - sa liaison avec Russel Crow qui a entrainé son divorce avec Dennis Quaid ( coincidence puisqu'il est dans ce film) - son visage méconnaisable après des injections ratées ( autre coincidence regardant le thème ) Dans les deux cas, elle avait reçu un backlash monstre à l'époque. Meg Ryan avait un visage hyper expressif de girl-next-door, et du jour au lendement elle était bouffie, figée et donc méconnaissable. En voulant ralentir son vieillissement, elle a perdu ce qui la rendait unique ( Jennifer Grey et sa rhinoplastie post Dirty Dancing est un autre exemple)
L'un des messages du film c'est de montrer ce que certaines actrices font (ou cèdent à faire) à leur corps, ce que fait la chirurgie globalement (changer son corps nous change, même quand c'est réussi) et notamment les chirurgies ratées, mais même réussies, il y a cet emballement, la perfection n'existant pas (peut-être pour ça que la "jeune" n'est pas si extraordinaire) pousse à toujours aller plus loin, parfois plus catastrophique, mais continuer malgré tout car c'est un d'engrenage impossible à stopper pour certaines... Et c'est d'ailleurs amusant que tu évoques Meg Ryan, qui a effectivement disparu... notamment à cause de chirurgies plastiques ratées... (ainsi que des échecs filmiques, et certaines entrevues télévisées désastreuses) Et je pense que l'autre message, de voir la version rajeunie devenir une autre personne à part entière, est une incarnation du mensonge qu'on se fait à soi-même, aussi bien sur le temps qui passe, sur la vie qu'on pense retrouver, sur son propre physique aussi, notamment lorsque ça ne fonctionne manifestement pas mais que la personne va se persuader que si, ou que "la prochaine opération, c'est la bonne", et ainsi vivre par procuration, sur ses attentes éternellement à venir, sur une jeunesse factice, sur une totale apparence qui cache ce que la vie devrait être en dehors de l'exposition publique esthétique, et qui finalement détruit encore plus que le "mal" sensément réparé par la chirurgie... d'où l'émergence régulière de son "moi d'origine", sa lucidité qui se réveille, ce corps toujours plus martyrisé et même parasité par cette quête impossible à atteinte... l'aphrodisme... Quant au traitement de Dennis Quaid, il est poussé à bloc, mais le message c'est surtout la dénonciation, qui ne date pas d'hier, mais qui reste toujours plus valide, du double standard esthétique, ainsi que le mâle gaze.
Je pense que si la réalisatrice n'avait bombardé son message de refs à d'autres films, le public se serait mieux posé pour entendre cette lecture. (Le male gaze fait partie des théories fondées sur la psychanalyse de Sigmund Freud, faut arrêter avec ça. Si tu veux pointer du doigt un problème dans le monde audiovisuel c'est que ce milieu est un entre-soi de pervers et de drogués tout comme le monde de la mode, et que ce sont uniquement ces deux monstres qui parasitent l'esprit de la société. Alors que le male gaze revient à diaboliser tout ce qui est blanc et hétéro, j'espère que tu comprendras la nuance).
Ouais pour moi il y avait aussi une critique de la chirurgie, le fait que ces femmes n'arrivent plus à s'arrêter une fois qu'elles commencent jusqu'à en perdre le contrôle et finir par se défigurer et donc "bousiller" leur visage. Et puis tu ne peux plus retourner en arrière une fois que tu as en a trop fait. Et le côté additif de la chose, car tu dois te dire que la c'est la dernière fois et que tu dois t'arrêter mais tu continues quand même. Car tu n'es toujours pas assez belle ou tu n'as toujours pas l'air assez jeune...
Месяц назад
Pas été convaincu par le female gaze de la réalisatrice. Ca veut renverser le male gaze mais elle filme les culs comme un vieux mec degeu filmerait des culs, les corps comme des sacs à viande jusqu'à l'overdose de dégoût : toujours le même paradoxe, ça critique le fantasme male gaze en faisant du male gaze, comme les racialistes font du racisme.
J'ai jamais été autant d'accord avec Durendal😅, je ne comprends pas quon puisse qualifier ce film de chef d'oeuvre, ni les sur analyses des gens et les messages véhiculés par le film qui sont des plus basiques à faire sur cette thématique. Tout ce que je peux comprendre de la hype: cest l'esthétisme + choix des musiques electro qui innovent un petit peu dans ce genre de film (c'est dans l'ere du temps), le fait que Demi Moore joue tres bien.. Et quelques trucs intéressants cité par Durendal. Pour le reste j'ai eu l'impression de voir un film un peu boring sur Arte a 2h du matin, cette idée elle aurait pu le faire en livre au pire, ca aurait été sympa a lire 😅
Pas déçu par cette vidéo que j’ai regardé dans l’unique but de voir jusqu’à quel point Durendal n’allait encore rien avoir compris à un film une nouvelle fois. Et une fois de plus il s’est surpassé 😂 Mais quel talent !
Je vois pas trop l'intérêt de ce commentaire à part pour chercher à se moquer, et je ne trouve pas ça très pertinent Pour tous les films que Durendal a possiblement mal compris, y'en a des dizaines que lui a parfaitement compris mais qu'une partie du public n'a pas compris
Mitigé. Esthétiquement c'est intéressant, avec un montage original. Ca manque de subtilité sur le message, mais c'est assumé et cela fait partie du "charme" du film. Là où j'ai eu du mal c'est avec le scénario (donc très surpris par le prix à Cannes). Pour commencer c'est très prévisible, ce qui fait que je me suis fait vraiment chié sur le dernier tiers (d'autant que l'aspect body horror ne m'a pas vraiment touché). Par ailleurs j'ai aussi été gênée par ce qui est expliqué après 11:00. La manière dont j'essaye de le comprendre, c'est que pendant le switch la memoire est transférée avec la conscience et je comprenais le film un peu comme un délire schizophrénique, ce qui rajouterais un degré de complexité intéressant sur la problématique de l'agisme, du regard des hommes sur les corps des femmes, et des aspects psychologiques associés. Mais si c'est le cas c'est mal amené. Ou alors le fou est entretenu de manière volontaire?
Le concept est ton ennemi vient du fond de toi. La voix lui répète "es-tu prête à te retrouver seule" je comprends seule avec toi, et faire face à tes demons
Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu as pu dire. Il y a réellement un problème de script sur la partie qui concerne qui est vraiment la personne et surtout le cerveau qui sort dans le nouveau corps. Au cinéma j'ai malheureusement souffert au niveau auditif. Si l'on fait de la misophonie, c'est l'enfer. Un film un peu trop superficiel malheureusement et mal pensé.
Oui, c'est la musique de Vertigo, puis celle de 2001, l'Odyssée de l'Espace. Cela fait partie des références du film avec : Elephant Man, Carrie (Au Bal du Diable) Lost Highway, La Mouche (la version de Cronenberg) Freaks, The Shining (l'afflux de sang dans les couloirs) etc., etc.
Sinon, statistiquement, vous vous trompez : la carrière d'un acteur est beaucoup plus longue de celle d'une actrice. Encore aujourd'hui. Le nier, c'est vraiment un déni insupportable.
La substance n'est pas là pour te donner le corps de l'époque, mais "la meilleure version de toi-même". Concernant le message du film, c'est le carcan imposé aux femmes pour plaire à des hommes sales et cradingues comme Harvey. Plus les deux personnages s'opposent et cherchent à écraser l'autre pour se tirer vers le haut, plus elles y perdent. Le moment le plus doux et authentique du film c'est quand Elisabeth est au téléphone pour le date
Enfin quelqu'un qui a compris le principe de la substance. A aucun moment c'est dit que c'est une version plus jeune je comprends pas ce qui l'entendent de cette façon.
Il n'empêche, quel est l'intérêt de faire vivre une version améliorée de toi-même à ta place, sans pouvoir jamais partager les expériences vécues par cette nouvelle version de toi, et avec les risques réels de vieillir encore bien plus vite que naturellement ? Tout le postulat de base autour du fonctionnement de la substance ne fait aucun sens.
Pour Cronenberg les références c’est Scanners (la tête du monstre qui explose), La Mouche (gros plan sur une mouche) et je pense un peu de Existenzz avec le fait de « brancher » deux corps ensembles.
Mon Dieu, moi qui pensais que le problème venait peut-être de moi... Mais non, je ne suis pas le seul, je suis tout à fait d'accord avec toi ! J'ai passé tout le film à me dire "oui merci, moi aussi j'ai vu tel ou tel film pour la ref... Et sinon on en fait quoi ?" C'est un catalogue sans démarche propre à lui-même, et qui finalement ne va pas chercher très loin. Ça ressemble à une V1 d'une dissertation de philo au lycée, le truc que tu es censé retravailler avant de passer à la rédaction sur ta copie... Ce n'est pas foncièrement mauvais, mais est-ce intéressant ?
Bonjour Durendal, la conscience est bien passé d'un corps à l'autre à chaque changement. Conscience, mémoire, vécu, tout cela est transféré. C'est dit plusieurs fois dans le film :) Et c'est bien sûr cela qui donne la force au scénario !
Je n'ai pas l'impressipn que c'est dit ou montré assez explicitement dans le film, tout simplement car des tonnes de gens sont de l'avis inverses de vous et précise que cet élément de scénario n'est pas assez explicité
Hello Durendal et hello à tous 👋 Comme toi, je trouve que le film ne tient pas vu le concept de base. Le fait de ne pas partager clairement la même conscience et d'avoir comme un black-out sur les sept jours de l'autre version (exemple quand Sue est surprise et choquée de trouver les restes de cuisine dans le salon), ça m'a fait sortir du film alors que l'intro semblait prometteuse. Quelques autres points : - le personnage d'Elizabeth est peu profond. À part son taf, son ego focalisé sur sa jeunesse et son appart... - doubler les organes et un corps tout entier et sortir par le dos, en terme de place dans un seul corps, c'est un peu dur à accepter pour moi mais ça reste un moindre détail - Coralie Fargeat a dit en interview que "le cœur émotionnel du film" est la scène du démaquillage, donc lorsqu'elle est prête à voir si elle peut être à la hauteur, si elle peut être assez pour un date avec l'ancien camarade de classe. En partant de là, n'aurait-ce pas été un axe des plus intéressants à explorer ? Elizabeth reprenant confiance en elle, une semaine sur deux, dans une romance débutante où elle se dirait qu'elle est peut-être"assez" en tant que femme mûre pour être aimée. Avec de plus en plus de doutes concernant les permutations avec Sue et le dilemme final d'en finir avec elle ou non pour vivre l'amour amoureux à plus de cinquante ans. Le personnage de Demi Moore aurait gagné en épaisseur - je te rejoins sur l'ennui pendant la séance. Les passages avec Sue sont fades. Un paradoxe pour une version plus jeune, plus tonique d'elle même. Plus de deux heures de film, c'est long - le coup de genou et le front kick qui font valdinguer Elizabeth dans l'appartement m'ont encore plus sorti du film, cependant c'était voulu par Coralie Fargeat d'instaurer une dimension "grand guignol" dans le projet Au global, la satyre aurait pu marcher pour moi sans ce côté bancal et sans filmer le corps féminin et Harvey de façon aussi "in your face" comme tu le dis. Le positif à mon sens reste l'expérience visuelle et sonore et l'envie de proposer un scénario audacieux. - Matt
6:36 Ça Dudu c'est probablement parce que tu n'es pas intéressé par la gente féminine 😅 Il faut savoir que ce genre de passage nous renvoie très clairement au soft porn qui s'intensifie de plus en plus sur les réseaux et dans les médias en général, on en a partout, sans arrêt, aucun moyen d'y échapper et ça finit par dégoûter, ce type de séquence qui est sensé nous aguicher on en a envie de vomir tellement on sature d'en être gavé et c'est là, toujours plus clinquant pour attirer nos regards, toujours plus sexualisé, toujours plus jeune à un point que ça met mal à l'aise quand on passe une certaine décennie de voir des minettes si jeunes qui nous font nous sentir comme un voyeur à la limite de la pédophilie. Je trouve cette séquence très psychologique en fait, on est face à une horreur intérieure très intime
Bonjour Durendal. À propos du problème dans le concept, je pensais pareil que toi... et j'ai repensé à la phrase martelée pendant tout le film "You are one". Et mon interprétation, c'est qu'elle n'a qu'une seule conscience tout le long. Mais quand elle est jeune, elle en vient à "en vouloir" à la partir agée d'elle même et à la répugner... elle en vient à vouloir lui prendre des jours pour "elle", quitte à casser les règles. Et le propos devient plus nuancé... on aimerait rajeunir mais quand on redevient jeune, on oublie les leçons qu'on avait apprises. Que cette opportunité lui fait perdre la tête. C'est comme si j'avais une conscience écolo et que je l'oubliais d'un coup si je gagnais au loto et que je me mettais à voyager en jet tout le temps. Je trouve que le film marche mieux comme ça... car effectivement, si elle avait deux consciences, le film ne marcherait pas et je te rejoindrais sur ce point. Merci pour les vidéos, toujours un plaisir 👍
Mais oui ! Il n'y a qu'une conscience, mais la jeunesse grise le personnage et elle oublie toute retenue et toute prudence. C'est d'ailleurs l'apanage de la jeunesse de vivre le moment présent et de ne pas penser à l'avenir. De plus, Sue, par sa jeunesse et sa beauté, cristalise la haine qu'Elizabeth ressent pour son corps âgé. C'est la même conscience, mais pas le même cerveau ni les mêmes hormones. Sue a un cerveau de jeune, irréfléchie, égocentrique, alors qu'Elizabeth a un cerveau mûr et est ménopausée. Ce qui a pour résultat que même si la conscience est pareille et les souvenirs sont partagés, le personnage finit par avoir l'impression d'être deux, tellement les corps sont différents. Et lorsqu'elle administre le sérum "d'euthanasie", ce dédoublement de la personnalité se complète.
@@tuxcaster4238La vérité à mon avis c'est que même Coralie Fargeat n'en sait rien alors c'est pas nous pauvres spectateurs qui pouvont savoir pour les créateurs
@@tuxcaster4238 Mais je le dis à la fin de mon commentaire : c'est uniquement vers la fin du film qu'il y a deux conscience, lorsqu'Elizabeth administre le sérum d'euthanasie. Avant cela, il n'y avait qu'une seule conscience.
Merci pour ce nouveau vlog… que j’espérais déjà en sortant de la séance hier… j’ai bien aimé les deux premier tiers mais le dernier… je suis ressortie de là avec plus de questions que de réponses, principalement au niveau message transmis par le film 🤔. Plus proche d’Elizabeth que de Sue niveau âge, certaines de ses réactions me sont apparues comme peu crédibles. La première étant de continuer l’expérience au lieu de l’arrêter très tôt car elle n’en retire, au final, absolument rien: elle ne semble pas se souvenir de ce qu’elle fait lorsqu’elle est dans le corps de Sue, donc pourquoi s’embarquer là-dedans? Vivement ta prochaine vidéo et merci encore 😊
Bonjour. Je pense qu'il y a en effet un problème concernant le film parce qu'il n'explique vraiment pas bien cette partie. Sue et Elizabeth SONT la même personne. Elizabeth se souvient de certaines choses, mais Sue est tellement différente de sa version âgée qu'elle la voit comme une autre personne. Et Sue déteste Elizabeth car Elizabeth se déteste elle-même. C'est aussi pour cela que Sue ne veut absolument pas revenir dans le corps d'Elizabeth, car elle se dégoûte au plus au point. Ceci explique aussi pourquoi elle continue l'expérience. Elizabeth se sent revivre via Sue et déteste son corps âgé, ce pourquoi elle ne peut pas arrêter.
la conscience est bien transférée à chaque switch, c'est pour ça que c'est répété plusieurs fois dans le film. je pense que le côté schizofrénique dénonce justemment la haine de sois-même ou de ce que la société impose comme critères de beauté aux femmes qui les oblige à souffrir ou se détester.
Le double (et les conséquences qu'il aura sur son corps original) je le vois comme une manière de filer la métaphore du "Passer sa vie à vouloir maintenir une apparence de jeunesse plutôt que de s'accepter soi-même, c'est voué à l'échec, et c'est justement ça qui fait vieillir prématurément". Pas très fin, hein, mais voilà.
Merci pour ta critique! J'ai vrmt bien aimé, et les multiples références m'ont plus amusé qu'agacé perso. Apres je reconnais qu'il y a un flou un peu genant sur le concept du double. Je pense quelles ont qd mm une expérience partagée à un certain niveau. Par exemple (spoiler) quand elle croise le motard que Sue a pécho le jour d'avant, Elizabeth le reconnaît, et elle est choquée/blessée par son attitude. Mais il y a un vrai split à un certain niveau de conscience et de libre arbitre. La raison pour laquelle elle arrête pas, c'est qu'elle a peur de se retrouver seule et plus aimée. Et la scène avec le maquillage m'a qd mm touché, parce que c'est le seul moment où elle a une bouée de sauvetage, le mec qui l'a reconnu et la trouve tjrs géniale. Mais elle est confrontée a l'affiche de Sue, et c'est son insécurité qui finit par prendre le dessus. Je trouve que parmi les références on pourrait aussi parler de Julia Ducourneau, et de sa maniere de presenter le concept de féminité de manière monstrueuse (dans son court métrage Junior et dans Titane) pour montrer son artificialité.
@didacoco161 ah oui c'est possible aussi. Mais c'est vraiment l'aspect du film sur lequel elle s'est autorisée bcp de souplesse je trouve, et ça laisse des doutes sur la cohérence scénaristique à certains moments, comme les choix des personnages comme le dit Durendal dans la vidéo.
4:25 Si tu n'as pas vu une référence (ou un sillon scénaristique) assez parallèle (mais discret) à "La Mouche" de Cronenberg par "la Mutation" (ou la Mue), par paliers, du personnage principal... L'atmosphère Brian Yuzna est aussi bien senti, un peu "Society"..., la série "Nip Tuck" et "Faux Sembant" (Cronenberg) par le domaine de la Chirurgie et du Double sont convoqués aussi...
Il y a des points où je suis en désaccord avec toi Les films en général finiront toujours par se ressembler (même au niveau du point de vue). Ce n'est pas un problème si un film partage le même point de vue qu'un autre, tant que l'exécution est bonne. Et elle peut s'inspirer de ce qu'elle veut tant que ça a du sens avec le ton et le message du film, tout les réalisateurs le font (Les films de Kubrick ou Aronofsky ne sont pas tous fait par des idées 100% original, il s'inspirent eux aussi de films ou d'histoires preexistantes). Alien ça ressemble à quasiment tout les slashers des année 70 et ça reste un chef œuvre Sinon spoiler: C'est pas tant le public en général qu'elle critique. Si tu regarde bien quand elle revoit son ami d'enfance il lui dit très clairement qu'elle est belle et magnifique du coup le film est parfaitement conscient que le public (en tout cas une partie) n'a aucun problème avec ça. C'est plus les médias et le standart de beauté qu'elle critique, eux qui ne jurent la beauté physique et qui l'attaquent ou la rejetent dès qu'elle se transforme en quelque chose d'autre. Meme si oui, des gens idiots il y en aura toujours Ton commentaire sur la critique des riches m'étonne un peu aussi parce qu'il y a quasiment la même dans Aliens, Avatar et Don't Look Up que tu aime bien (et que j'aime bien aussi c'est pas la question) Ton commentaire sur l'aspect horrifique du film m'étonne aussi, Tu dirait que La Mouche n'est pas un film d'horreur non plus ? Et oui, en tant qu'hetero je peux le dire. Margaret Qualley est très belle et attirante. Demi Moore aussi mais c'est le but du film
Heu, pardon, mais Alien ça vient AVANT les slashers, qui ont été lancés par Halloween en 1978 et Vendredi 13 en 1980 (Alien = 1979). Et c'est pas su slasher, qui met en scène un tueur, là où alien est plus dans le survival et le film de monstre classique. Et c'était, JUSTEMENT, fait de façon assez révolutionnaire, d'où le succès. Je suis le premier à défendre que rien n'est vraiment neuf, mais Substance rend clairement hommage à des tas de choses (le couloir orange avec la moquette à motifs et les chiottes de Shining, par exemple) et pour moi ne dépasse pas ses inspirations. Elle critique bien le public. Rien ne défini les spectateurs à la fin comme particulièrement plus idiots que les autres, tu inventes un peu beaucoup là. Éventuellement, le gars qui la trouve toujours attirante peut représenter des individus (justement SÉPARÉS d'une notion de foule), et il faut pas oublier que c'était pas juste un spectateur, c'est un mec qui la connait personnellement. Donc il incarnerait plus une sorte de "vraie vie" éloignée des projecteurs et de la célébrité après la quelle elle cour. Je crois que t'as pas écouté mon commentaire "sur les riches" (qui était un commentaire sur Parasite spécifiquement) parce que je dis justement que mon problème c'est pas le commentaire lui-même, mais le fait de le faire de façon basique, et sans rien autour. C'est quand même spécifiquement pour dire àa que j'ai abordé cet aparté, si tu comprends l'inverse c'est qu'il y a un soucis d'attention... Qualley est attirante, je dis pas l'inverse, mais elle est censée être une version parfaite de Moore, et je trouve Moore infiniment plus captivante que Qualley.
@@Durendal1 Durendal a raison , elle fait des citations en cascades et le film n'avance pas a cause de ça , 2H20 pour ça c'est 1heure de trop ! Et pour info le premier Slasher c'est Black Christmas en 74 et Alien n'est pas un Slasher c'est un film Gothiue a la Hammer .
@Durendal1 D'après internet ça a été lancé par Black Christmas en 1974. Après je me suis peut être mal exprimé. Ce que je veux dire par la c'est que ce n'est pas l'histoire qui en terme de concept est la plus originale du monde. Même avant les slashers les personnages principaux qui doivent échapper ou se débarrasser d'un monstre (ou d'une personne) ça a été inventé bien avant Alien (La Nuit du Chasseur, M le maudit etc... ). Et oui, comme tu dis c'est fait avec sa propre identité et c'est pour ça que c'est un chef œuvre. "pour moi ne dépasse pas ses inspirations" C'est ton droit de penser ça, après tu es d'accord pour dire que The Substance et Shining n'ont pas le même message ou les mêmes thèmes? J'avoue avoir peut être mal répondu sur ce point, si c'est le cas désolé. En vrai je vois pas la scène finale comme une punition du public comme tu l'a décrit. Je pense que c'est surtout la conséquence du standard de beauté idiot imposé par les médias qui a transformé ce qui devait être de base une soirée festive et magnifique en un carnage gore et dégueulasse. Après qui a créé ce standart de beauté entre le public et les médias ? Ca c'est comme dit Scorsese le problème de l'œuf et de la poule (pour parler de la médiocrité du cinéma américain grand public actuel). Le film a l'air dans ce qu'il montre à l'écran de décrire vachement plus les producteurs et les médias comme les fautifs (via la mise en scène comme tu l'as dit). Meme si encore une fois ce qu´il traite surtout c´est le standart de beauté et elle qui n´arrive pas a s´accepter a cause de ca Alors ce que je dit c'est que dans ces films (surtout dans Don't Look Up) les riches ne sont pas particulièrement traité avec plus de nuances ou de subtilité. Après si le reste de ces films son tellement bon que ça te fait tolérer cet aspect il n'y a pas de soucis Même si j'aime bien Parasite je suis d'accord avec toi pour dire que sa caractérisation des riches est trop simpliste "je trouve Moore infiniment plus captivante que Qualley" Bon après on va pas réinventer la subjectivité. Je les trouve aussi belle l'une que l'autre perso
@@hc.117 C'est ce que je t'ai dit Black christmas , mais t'essaies de te convaincre que the substance a un message et est tres subtil , alors que non pas du tout c'est une putain de série Z,. Apres moi aussi j'aime les nanars .
Déjà bravo pour ton travail, je partage ton décrochage en début de deuxième partie. j'ai ensuite passé mon temps entre rire et dépit. Je n'en attendais rien, j'étais curieux. Mais alors je me suis ennuyé, tellement ennuyé, je ne comprends pas l'engouement autour de ce film. J'espère pouvoir rapidement l'oublier
@martinben848 juste un remerciement général pour son travail de décryptage, je ne commente pas chacune de ses videos. Je n'ai pas senti de démolition et je partage son point de vue. Aucune volonté de détruire qui que ce soit selon moi
Salut Dudu, je suis à 100% d'accord avec toi. Le concept de base de la substance est raté et ne fonctionne pas. Si lors des transferts, la conscience de la personne était aussi transférée dans le corps qui sera actif, oui là ça aurait été plus cohérent et plus intéressant. Bisous
C'est compliqué de prendre au sérieux cette critique quand, dès les premières secondes, tu écorches les noms de la réalisatrice et de Margaret Qualley (qui n'en est pourtant pas à son premier film), admet ne pas avoir vu Revenge et explique que la substance sert à "rajeunir"... Et après ça se pense en mesure de juger de la "superficialité" des autres ?
Le film fait aussi beaucoup référence à Elephant Man à la fin. Par ailleurs, il métaphorise pas mal la descente aux enfers de la drogue (alternance entre états euphoriques et descentes dépressives, accoutumance, destruction progressive du corps, dissociation...)
Fallait bien que ça arrive après tant d'années, 100% d'accord avec Durendal (hormis le casting de Demie Moore qui est pour le coup plus que pertinent).
@@isabella4670 je suis d'accord avec toi sur ce point mais Durendal explique sur son vlog que le fait que Demie Moore soit toujours une belle femme à 50 ans pose problème narrativement, et je pense au contraire que ça participe à "l'injustice " vécue par le personnage. Et l'histoire perso de l'actrice apporte un plus je trouve.
17:10 Dans le genre référence musicale un peu subtile je suis pas certain, mais il me semble avoir reconnu au début du film en fond une musique "D'anywhere at the end of time" de The Caretaker. Ce qui pourrait faire sens, dans la mesure où cet album se penche sur la persistance de la mémoire et comment nos souvenirs s'étiolent et nous appartiennent de moins en moins. C'est peut-être une extrapolation de ma part mais je me suis dit que si c'était le cas c'était bien joué !!
Perso mon gros coup de cœur et je m'attendais pas à tant le kiffer c'est pas the substance mais c'est l'amour ouf je sais pas si toi tu l'as vu dudu 😁👍
Sue et Elisabeth sont la même personne, le truc c'est que Sue prend son indépendance au fur et à mesure, et c'est là que le problème se pose pendant le film. Elle sont pas séparées dès le début, enfin après c'est ce que j'ai compris 🤔 Parce qu'à un moment elle revoit le type de l'hôpital et il lui dit "toi aussi elle a commencé à te bouffer ?" Ou un truc comme ça, donc ça veut peut-être dire que la séparation se fait après plusieurs switch ?
Si beaucoup, dans les commentaires, te corrigent sur la métaphore du film, là ou moi je suis d'accord avec toi, c'est sur le côté très cliché et basique du film. Le traitement du personnage d'Harvey, et même de tous les autres mecs du film, en est la preuve. Quand des films, faits par des réalisateurs, ont des personnages féminins très basiques et clichés, tout le monde gueule en disant que c'est pas possible qu'encore aujourd'hui on puisse peindre des personnages féminins comme ça! Cependant, quand une réalisatrice fait de même avec ses personnages masculins, c'est bien! Moi, c'est ce qui m'a le plus gavé dans le film! Surtout (et t'en fait un petit commentaire), que beaucoup d'hommes n'ont pas ses exigences esthétiques dans le monde réelle, et que souvent, les femmes sont beaucoup plus impitoyables entres elles sur ce sujet! J'ai très rarement entendu des hommes critiquer l'aspect visuel d'une femme, cependant, j'ai souvent entendu des femmes le faire! Donc déjà là, je trouve que le film n'est pas plus intelligent que le pré-ado qui connait pas grand chose à la vie! Après, la ou tout le monde s'excite à dire que le film y va a fond... bah j'ai pas ressenti du tout c'est extremisme visuel... je le trouve assez "lisse". A part le petit moment ou la version jeune enlève ses dents et oreilles (classique), je n'ai pas senti vraiment de dégout ou de choque, au niveau du gore... du coup, je pense que moi aussi je vais l'oublier très vite (un peu comme j'ai oublié Climax de Gaspard Noé, ou pareil, tout le monde exaltait le choque visuel du film!)
"N'oubliez pas, vous êtes la même personne." Tout repose sur cette phrase. Ce film m'a fait l'effet d'une fable grand guignol. Donc oui c'est in your face, mais comme n'importe quel conte. Je comprend qu'on n'y soit pas sensible. Perso j'ai kiffé le spectacle x) Pour le reste comme j'ai vu l'aspect conte d'emblée, la morale basique, le message frontal etc ... ça passe. Par contre la notion de "perfection" c'est la perfection selon un standard Hollywoodien. Sue est "la nouvelle fiancée de l'Amérique" . Elle rempli le cahier des charges. Et avoir cast Demi Moore qui est magnifique, ça permet de mettre à distance le regard qu'ont les marketeux. Cette actrice est magnifique mais l'industrie veut te la faire passer pour laide (genre comme l'ensemble des méchantes reines de Blanche Neige ces 30 dernières années). Et que le personnage y croit car c'est la majorité reçu par son entourage pro, c'est la pire malédiction. Pour le côté crado et mue avec une substance verdâtre fluo, j'y ai vu un clin d'oeil au Re-animator et à Lovecraft en général. Où le corps est finalement un vaisseau de chaire pour l'esprit et faut en prendre soin (ou pas) et en subir les conséquences. C'est efficace je trouve.
Je l'ai vu en stream sans savoir ce que j'allais regarder... Ben WOW! J'ai adoré ! Photographie, musique, horreur surprise chez Barbie.. Nan mais juste WOW :)
Merci à toi pout ton amour malgré mes goûts de néophytes. J'adore ce que tu fais et ton contenu. Malgré tes efforts de dé-noobification, j'ai encore du chemin^^ T'es génial, touche à rien !
Merci pour cette vidéo. Ayant vu énormément de films d'horreur, je suis d'accord avec toi ET j'ai quand même aimé le film. Les références que j'ai reconnu pendant le visionnage : La Mouche, Scanner, Re-Animator (le liquide jaune phosporescent) Requiem for a Dream (l'aiguille de la seringue dans la plaie purulente), Carrie, 2001 Space Odysse (le moment du transfert), Shining, Society, The Thing, Body Double (pour la forme du salon avec la baie vitrée),
Je n'ai pas vu le film mais le concept d'une autre version de toi qui alterne avec ton propre corps, c'est le concept de la BD génialissime de Timothé Le Boucher, Ces jours qui disparaissent (2017) ! Je ne sais pas si la réalisatrice a pu s'en inspirer
merci pour cette critique honnête, que je partage en grande partie. J'ai trouvé ça très mauvais, pas subtil du tout, trop froid au niveau des plans, de l'ambiance. Je ne suis pas rentré dedans car ce n'est pas crédible du coup, au niveau des interactions entre les personnages et des situations. Hallucinant ce concert de louages que l'on voit... Ce film sera oublié, la hype passée. Et quand on me compare ça à du Verhoeven... allez revoir La Mouche svp
moi je me demande comment elle a su qui fallait faire un prélévement dans le dos , qui n'a pas étais préciser dans la video de présentation ni dans le colis de la substance il me semble !
Je suis allée voir le film vendredi soir, j'étais vraiment agréablement surprise, même si la dernière partie m'a moins séduite. Je trouve le symbolisme omniprésent de Coralie Fargeat très intéressant, c'est une forme cinématographique passionnante et qui laisse autant de place au message de la réalisatrice qu'à l'interprétation de son public. J'attendais ta vidéo avec impatience, j'étais certaine que tu parlerais de ce film. Merci pour ton travail ! Je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis dans ta critique, je trouve notamment que la question du cliché est justement ce qui permet de relativiser le message. Le cliché est évidemment exacerbé, tout est poussé à l'extrême, et c'est ce qui permet de ne pas passer du genre horrifique au genre psychologique; je dirais que le but de ce style extrême est justement de jouer avec les attentes, avec la réalité et avec le public. Une vision plus terre à terre aurait fait rentrer le film dans un genre plus psychologique, au sens où on ne serait pas dans la caricature mais dans la réalité crue et cruelle. Bien sûr, la réalisatrice montre tout de même une certaine réalité qu'on peut tous voir au quotidien, mais la caricature rend le tout digeste, et permet une forme de relativisation, même si évidemment l'objectification des corps et tout ce qui l'accompagne est abominable. Après, c'est sûr que le côté très cliché donne aussi l'impression d'une critique sans mesure de la société, et notamment des hommes. Mais je ne pense pas que ce soit à prendre à la lettre. Toutefois, le film n'est pas parfait, et on peut toujours discuter de ce qui aurait pu le rendre meilleur, même si le cliché sert une caricature de notre monde. La caricature n'est pas toujours le mode d'expression à privilégier. C'est pour ça que je suis intéressée par ton point de vue dans la vidéo, ça m'a permis de donner de la consistance à la critique que j'avais amorcée dans ma tête en regardant le film sans réussir à la formuler.
J'ai eu un ressenti similaire. Vues le critiques dythirambiques, je m'attendais à un film incroyable. Et dès les premières minutes, je n'avais pas l'impression d'être devant un grand film. C'est une résussite visuelle, mais le rythme est mal maîtrisé, les dialogues peu intéressants et surout, il n'y a pas de fond. Le message est très superficielle. Un calvaire à regarder.
pour moi, au début elle ne sait pas ce qu'il va se passer. comme nous. Puis comme le dit le vieux .. elle ne se sent plus assez bien pour exister. c'est la raison, .. quand elle veut voir son ancien camarade de classe. Elle se force au début car elle se dit qu'elle mérite de vivre encore, et qu'elle est encore belle ..; mais elle voit sa nouvelle version, elle se compare et en fait petit à petit, elle ne se sent plus à l'aise. et c'est pour ca qu'elle n'arrive pas à arrêter. Jusqu'a ce que ca aille trop loin. Maintenant ce que j'ai trouvé etrange, c'est qu'à aucun moment justement elle n'a été entourée, elle est toujours seule et personne ne s'inquiete de ne pas la voir
Je ne partage pas entièrement ton avis mais ton analyse est ultra pertinente. Perso je trouve que Demi Moore est un excellent choix car c'est une beauté qui a longtemps été iconisée. Ça donne du sens au propos. Il y a certaines idées de mise en scène qui m'ont bluffé. Chapeau bas à la réalisatrice sur ce point🇨🇵👏🏻 Mais le concept en lui-même et le dernier tiers du film, ( hormis le plan final ) pour moi c'est raté. En revanche j'ai beaucoup lu que c'était un film anti patriarcal, mais j'ai beaucoup plus vu une critique contre Hollywood et ses producteurs. Culotté et bien joué !
Métaphore d une chirurgie esthétique qui derive fatalement vers un dédoublement de personnalité ? Un corps mutilé jusqu'à l inhumanité et un individu qui se persuade du contraire ? Autre piste, c est le theme de la maternité, la fille sort physiquement de la mere et en est une version plus jeune ?
Hey Durendal! 11:11 je pense que tu passes a coté d'un élément clé répété a plusieurs reprise dans le film. Elles ne sont qu'un. Sue n'est pas quelqu'un d'autres. Elle est Elisabeth qui a rajeuni, et il y a une autre Elisabeth qui est resté vieille. Il n'y a donc pas erreur sur la proposition. La version jeune ne peut subsister que si la version vieille existe ce qui approfondie encore plus lien qui les unis. Dois y avoir une espèces de symbolique de parents qui donne naissance, mais dans ce cas de figure l'émancipation de "l'enfant" est impossible
Concernant le passage sur [Spoiler] Les doubles, sans avoir vu le film et basé uniquement sur le vlog, je pense que c'est justement l'angle de la métaphore : la substance ne lui apporte rien à elle, elle le fait pour avoir un corps parfait à présenter aux autres, pas parce qu'elle veut un corps parfait mais par obligation, sa vraie vie est obligée d'être mise en sommeil pour présenter une jeune éternelle aux autres après pour la logique intra-diégétique, j'imagine qu'à partir du moment où tu dois gérer un double en vivant par intermittence par prélèvement de liquide dans le dos, d'autres problèmes s'imposent que d'être remboursé
Non dans le film, elle a l'occasion d'avoir un date avec un mec qui la trouve magnifique. Mais elle n'y va pas car elle ne supporte pas sa propre image.
Sauf qu'on ne sait rien d'elle, vie sociale famille amis. Une pauvre créature égocentrique n'ayant visiblement pas anticipé le moment où elle serait écartée. Son boss fait du business et la beauté, la jeunesse ont toujours attiré l'envie les regards. Ce qui n'a pas de sens pour moi c'est qu'elle se convient jusqu'au moment où il lui dit on va prendre une jeune. On ne passe pas je me trouve belle à je ne vaut plus rien parce que t'on te met sur la touche. Si on l'avait vu éprouver cette perte de jeunesse dans son intimité avec un homme, par rapport à sa fille au faîte de la jeunesse, mais non rien. Elle vit dans un appart atroce et n'est en relation avec quiconque
Merci pour l'analyse ! Par contre je pense que tu devrais mettre la section SPOILERS dès 10:00 car tu parles de l'effet de la Substance et par exemple pour ma part je n'avais rien vu en trailer ou en spoil et ça m'a beaucoup surpris le moment où elle fait enfin l'injection. Cette scène est selon moi une des meilleures du film et je pense que je n'aurais pas eu le même avis si j'avais été spoilé
hello tout le monde, j’ai envie de voir le film mais j’aime pas spécialement le gore. Je suis pas flippé non plus, mais j’ai pas envie de voir un truc genre terrifier avec des boyaux partout quoi… peut-être que je me gourre complètement car je ne me suis pas trop renseigné (volontairement) sur le film. Je voulais savoir si ça passe quand même ?
C'est exactement la réflexion que je me suis faite, elle vit pas du tout le truc! Elle vit pas le bonheur de pouvoir profiter à nouveau de se jeunesse. Le gars du téléphone a beau nous rebattre les oreilles qu'elles sont la même, elle pionce pendant que l'autre profite de son corps parfait! Elle pourrait en avoir le souvenir comme si elle l'avait vécu (ce qui serait logique, vu qu'elles ne sont qu'une!), mais a priori non, parceque la jeune n'est pas au courant que l'autre se fait des crises de boulimie, elle est au courant qd elle découvre toute la bouffe, donc elles n'ont pas les souvenirs de ce que l'autre a fait. Donc, non, elle ne vit pas du tout le truc promis! Revivre sa jeunesse, reprofiter de son jeune corps et tout! La frustration!
perso j'ai beaucoup aimé, j'ai trouvé que le personnage était incroyable et je pense qu'il y a eu de véritables investigation en psychologie pour le rôle principal, et que c'est justement de voir comment Elizabeth refuse d'accepter que c'est elle même qui a poussé le bouchon trop loin en accusant "Sue", et comment elle va finir par vraiment dédoubler sa personnalité qui est fascinant dans ce film, j'ai eu beaucoup de mal avec le gore, mon estomac a décidé de danser la samba durant le film, mais j'ai trouvé que l'histoire et le côté psychologique du personnage étaient très bien développé.
Franchement j'ai l'impression que tu ne peux pas comprendre le propos. Et ce n'est pas du déjà vu. Pas pour beaucoup d'éléments. Tu te focus sur les ressemblances avec d'autres films et pas sur les différences
Tu dois être le seul qui en m'expliquant pourquoi un film n'est pas bien/ou ne casse pas des briques, me donne envie de le voir ^^ parce que tu donnes quand même envie. Ça m'avait fait ça avec la vidéo sur Kubrick déjà..
Par contre, je trouve que c'est un reflet de notre époque assez bien réalisé. Le fait de sentir le vide quand on n'est pas exposé sur les réseaux et aimé par les autres.
Ah ! Je me suis pas ma mal ennuyée aussi par contre, cette scène ou elle se prépare plusieurs fois pour son rdv au restaurant m’a pas mal parlée. Elle se trouve pourtant jolie quand elle est prête la première fois mais... ça ne va jamais à cause de son double. Et cette scène m'a rendue particulièrement triste sûrement parce que j'arrive à comprendre le cheminement. Je crois que c'est la scène qui m'a le plus rendue triste, cette quête de la perfection qu'elle fini par foutre en l'air en sabotant son maquillage. Et la fin ! Je l'ai trouvé très drôle, caricaturale et pas vraiment gore au final. J'ai été très surprise du flou entretenu quant au fait qu'elle n'ait aucun souvenir des 7 jours avant ses retours. A un moment elle se tape la tête en se disant " respecte les règles " alors que juste avant elle crit que Sue ne respecte rien. Le doute est là et c'est pas très agréable puisque ça n'a plus trop d'intérêt, je suis bien d'accord.
Juste pour la blague, ce film a le même niveau de dénonciation de l'âgisme que le chef d'œuvre avec Halle Berry des années 200, j'ai nommé Catwoman. Non ? ^_^
Je n'ai pas grand chose à dire mais je le dis quand même pour ton référencement :D La miniature est excellente ! pour le reste, tu confirmes ce à quoi je m'attendais et qui fait que je n'irai pas voir le film. Merci pour la vidéo.
Je me conforte dans l’idée que ce film ne me plaira pas, quand bien même Dennis QUAID et Demi MOORE sont des acteurs que j’aime beaucoup. Next ! Merci Dudu pour ce vlog ❤
Il est peut-être nécessaire de voir plusieurs fois ce film pour en saisir la portée, la grandeur et le message philosophique.Pour cela il suffit juste de présenter sa carte bleue autant de fois à l'entrée des salles de cinéma,oublier cela, aller s'asseoir et surtout se laisser porter.
Salut Durendal 😊 Merci beaucoup pour ta critique 😊 J'ai adoré ce film un des chocs de cette année une mise rn scène époustouflante et une vraie réflexion sur le vieillissement et le corps des femmes Une pépite
Perso j'ai pris "l'inversion" comme un transfert de CONSCIENCE jusqu'à la toute fin où les deux sont alors conscientes (et qu'elles tentent de s'auto-annihiler). Pendant tout le film on a bien la version "jeune" (avec une psyché de jeune) contre la version plus âgée (et sa psyché) qui n'arrivent pas à cohabiter et à s'entendre (un peu comme mon fils qui a 16 ans ne s'entend pas avec moi qui en ai 46).La jeune cherche à profiter au maximum de la vie, quelles que soient les conséquences (conséquences que son corps vieux va subir), un peu comme lorsqu'à 20 ans on fait la fête, on fait des excès, on ne prend pas soin de son corps et que l'on en paye le prix à partir de 40 ou de 45... Mais ce n'est que ma compréhension personnelle de ce film... Merci pour ta vidéo Dudu , toujours un plaisir de suivre ton travail
En tant que femme , j'ai beaucoup aimé le film je me suis retrouvée dans les personnages, l'histoire. Je trouve que les effets spéciaux sont magnifiques. La façon dont les personnage sont filmés c'est vraiment cool
Salut ! Quand la notif' est apparue, j'étais justement en train d'écouter la critique du film par l'équipe de Capture mag et vos analyses vont dans le même sens... Merci à toi pour la vidéo ! Et au passage : comment ça se passe avec ton projet de déménagement ?
Spoiler Alert
En général, j’aime entendre tes critiques de film. Pour celui ci, j’ai l’impression que tu es passé à côté, c’est un peu dommage. Il s’agit bien du combat entre elle et sa propre image. Je t’invite à regarder les interviews de la réalisatrice.
Dans le film, C’est elle-même qui sort de son dos, pas elle plus jeune, pas un autre personnage, donc il est logique qu’elle ne tue pas son propre corps. Pour elle, c’est le seul moment où elle peut encore un peu « profiter de la vie ». Elle n’arrive juste pas à se gérer. Elle se hait, peu importe à quoi elle ressemble, tout simplement.
Je peux entendre que certaines choses soient reprises par ci par là. Mais c’est un subtil mélange de plein d’inspirations qui fonctionnent.
Bref, J’ai apprécié le film. L’esthétique est dingue, le concept est original, la bande son et les effets sonores sont vraiment bons, les actrices sont incroyables, le message est fort… En plus de savoir que ce n’est pas une production hollywoodienne mais bien française, c’est un grand oui.
J'ai vu le film et suis complètement du même avis que vous.
Totalement d'accord . Ma claque 2024 !
il est sorti du film dés que le booty shake" à foison est apparu ^^
perso personne ne prévient quand vous spoiler les films ?
Non mais le cliché du mec blasé qui va défoncer un film talentueux, il a pensé que ça lui donnerait des vues.... critique vide, insipide, non argumentée.... degré zéro
Salut Durendal ! Je trouve justement que le concept tient la route car en devant alterner entre les deux « entités », le film exprime l’idée que l’on ne peut pas véritablement échapper à sois-même. Elle donne vie à sa version « jeune », à chaque fois qu’elle décide de tourner le dos à elle-même, qu’elle se heurte au manque d’estime pour elle même. Je pense que la thématiques principale du film c’est la désincarnation, l’idée de vouloir s’oublier « sois »… En souhaitant rajeunir, elle s’imagine pouvoir être « autre » alors que son véritable « sois » est toujours plus meurtri. Dans le concept elles ne font qu’un. C’est par ce qu’elle retrouve le joie de pouvoir réincarner son corps d’avant (// dérive de la chirurgie esthétique), qu’elle supporte de plus en plus mal le siens ! Je crois que cette forme de dualité fait naître ce scénario uniquement dans sa tête, au moment où elle est assise dos au médecin et qu’elle pleure (juste avant que le docteur lui fait prendre connaissance de la « substance » du coup…). Merci pour ta vidéo 🙂
Bien vu ! Je ne comprennais pas le cheminement dans ce sens (vielle vers jeune). Je l'avais par contre compris dans le sens jeune vers vieille, dans le sens où si tu brules la chandelle par les 2 bouts quand tu es jeune, tu vas le payer plus tard quand tu seras vieux
Pour réagir à l’un des points évoqués, caster Demi Moore dans ce rôle est un très bon choix. En effet elle est très belle, même sublime, et ça montre justement l’ironie des standards de beauté et de jeunisme en vigueur. Peu importe qui on est, le physique qu’on a, on sera toujours toutes (je parle des femmes) comparées à un standard impossible à atteindre.
Alors, oui, elle reste très belle. A tel point que la scène du démaquillage m'a parue aussi chiante et stupide que le reste. Mais, paradoxalement, il ne reste rien de naturel dans cette beauté. C'est le risque d'avoir autant utilisé la nudité d'une actrice(peut-être volontairement) on voit toutes les opérations. On devine toute la chirurgie. Les seins, les fesses. Pas un centimètre de peau sur sa tronche semble ne pas avoir été tiré. Son nez, ses lèvres, tout paraît faux. Donc, j'aime beaucoup Demi Moore mais, si le but de son cast était de mettre en avant une actrice restée belle malgré le passage du temps, je suis persuadé qu'il y avait plus pertinent à trouver qu'une poupée de botox. Mais bon, avant l'actrice, il aurait était déjà pertinent de trouver un scénario. Vomir en boucle pendant 6h(temps réel ressenti) des "hommages" au travail d'autrui n'est clairement pas suffisant pour faire un bon film. Il aurait dû les intégrer avec un minimum de cohérence et d'intelligence(deux points que je n'ai pas vu/su voir dans ce truc). Les refs doivent d'abord exister pour servir le film pas l'inverse.
Aussi, Demi Moore a eu aussi des chirurgies esthétiques ratées sur son visage qui ont bcp été mosquées à une époque, qu'elle a pu faire corriger y'a quelques temps (super taf au passage), du coup ça m'étonne pas du tout qu'elle ait été intéressée par ce rôle parce que sa propre carrière peut en partie se refléter dans le personnage d'Élisabeth
Super choix, au delà du fait de pas prendre une actrice plus jeune que son personnage (demi moore a 61ans)
Le scenario était ecrit bien avant de choisir l'actrice, ça a été proposé à plusieurs si je me souviens bien mais demi moore colle bien en vrai niveau meta et elle a accepté de sortir de sa zone de confort pr passer des heures de poses de prothèses et retrait, alors qu'elle a pas fait de films de ce genre
Ça a pas été écrit pour elle mais ça colle bien quoi
Sue n’est pas quelqu’un d’autre, c’est bien Demi Moore qui occupe le corps jeune une semaine sur deux et son propre corps “vieux”. Et c’est pour ça que c’est d’autant plus horrible parce qu’elle se maltraite elle même, quand elle n’est plus “jeune”, elle se déteste, fait des crises de boulimie et finit même par détester Sue (qui est elle). Le seul moment où Sue devient une autre personne c’est à la fin où elles se battent toutes les deux
Ah bah si elle était si sympathique envers "elle", Sue serait pas aussi méchante envers son autre elle, ferait en sorte que ça lui soit profitable pour que tout dure parfaitement plus longtemps possible...et c'est un truc qu'un autre sujet de test dit "est-ce qu'elle a commencé à prendre de vous" en parlant de son corps et de sa vitalité (littéralement).
Et les deux confondent à chaque en disant "elle" ou "l'autre" alors qu'effectivement ce sont les mêmes personnes...mais c'est pas assez mis en avant je pense selon moi.
Oui cest bien elle se souviens pas du tout de ce que fait Su.. On le voit quand elle voit son interview à la télévision, c'est la même personne qui a chacun son subconscient
Il le martèle pourtant dans le film "vous n'êtes qu'une même personne".
@@lolilola1486 et si chacun à son subconscient.. malheureusement chacun veut sa part du gâteau ou de la rançon de la gloire sans concession..
@@gagapa76 mais Sue n'en a pas grand chose à faire 😅 Elisabeth elle par contre essaie de faire les choses bien mettant un planning par exemple
Dudu saches que le fait d'être homosexuel/hétérosexuel n'empêche en rien de pouvoir apprécier la beauté d'une personne de l'autre sexe/du même sexe. Je suis hétéro et j'arrive à trouver des mecs beaux et plein de charme. T'as le droit d'avoir un avis sur la beauté des autres ; )
Toi t'es un bonhomme mon gars!
Il faut avoir une paire de burne pour avouer ce que tu dis à l'heure qu'il est 😉
Respect 🫱🏻🫲🏻... 🤝🏻
@@Le-casse-couilleur-fril dit rien de fou mdrrr
Tout à fait d'accord :) ❤
Un homme qui n'a pas peur de dire ce genre de chose bravo
C'est pas la même chose lol, moi Sue je l'a prend n'importe quand 🤣 Non mais sérieux, y'a des mecs qui ont eu un succès de fou avec les femmes, et j'ai jamais compris pourquoi. (Même si parfois je sais reconnaitre un bel homme, mais 50% du temps)
ça fait du bien d'avoir un avis plus mitigé sur ce film car même si je pense l'avoir apprécié d'avantage que toi, je trouve qu'il est trop encensé de toute part et qu'en effet, même si c'est très loin du mauvais film il est complètement survendu de partout. J'avais vu quelques critiques avant d'aller le voir et j''ai été quand même assez déçu. Pour le moment tu es le seul à oser dire que tu n'as pas aimé ! Quel courage :D
Je suis d'accord avec le fait que le fonctionnement de la substance est bancal du fait que la conscience ne soit pas transférée dans le corps jeune ; mais je l'ai interprété comme le fait qu'en s'empêchant de vivre (volontairement ou à cause de la société) car nous vieillissons, en s'accrochant à une jeunesse passée, on se gâche la vie dans le présent.
Elles sont les 2 mêmes personnes surtout hein.
C’est juste qu’elle « s’oublie » une fois dans le corps de Sue.
C’est une lutte psychologique avant tout ce film, elle devient Schizophrène en détachant sa personnalité en 2.
C’est pourquoi la voix au téléphone le lui rappelle sans cesse qu’il n’y a pas de « elle » car elle sont une et une seule personne.
Quand elle croise le vieux dans le café, il lui dit « Toi aussi il a commencé à te prendre ta place ? » car il vit le même dilemme psychologique avec sa version jeune parfaite.
J’sais pas si j’ai été clair
T’as rien pigé en effet.
@@sebastien3055effectivement, la voix ne cesse de le lui répéter. Et elle essaie en se cognant de parler à son " autre " sans y parvenir. Mais c'est parce qu'au fond d'elle même elle se raccroche à cette expérience.
@@ANTIGOLEMS moi ?
@@sebastien3055 Eventuellement la seule explication logique que j'ai vu qui pourrait tout expliquer et qui me ferait accepter le fait qu'elle partagent la même conscience. On pourrait alors se dire que quand les 2 sont évéillées c'est que les 2 côtés de sa personnalitée (et conscience) ce sont défitivement scindés. Ca reste très tordu mais c'est bien vu ! sinon comment expliqué que ce soit un transfert de conscience quand les 2 sont éveillées en même temps ?
Alors là Durendal je suis COMPLÈTEMENT en accord avec toi et aussi très surpris du succès populaire et critique assez fulgurant de ce film. Complètement superficiel, avec un message sans aucune profondeur vu et revu mille fois, et un concept qui aurait dû mieux fait de résulter en un short de 30 minutes au lieu d’être étalé pendant plus de deux heures dont 80% sont complètement vides et/ou inutiles… J’ai aussi vraiment eu du mal avec la condescendance visible de la réalisatrice pour son audience (le nombre de cuts pour "te faire comprendre" quelque chose qui est extrêmement évident, comme par exemple la réelle identité de l’homme assis à l’autre table au diner où elle va, c’est pédant au possible). Un film sans fond, avec une forme élégante mais redondante, qui prend son audience pour des cruches, et dans ce cas ça semble avoir parfaitement marché. De la poudre aux yeux.
La dernière demi heure du film était épouvantable. Dommage car la première partie était très bien rythmée et originale
Je trouve que ton avis résume bien le problème qu'ont les gens avec le film, car ils ne l'ont pas compris. Pour un film supposé "sans profondeur", je trouve étonnant qu'autant de personne passe à côté de son message. Beaucoup se demande quel est l'intérêt de prendre cette substance et pourquoi Elisabeth continue d'en prendre alors que celle-ci est en train de foutre sa vie en l'air, ce qui me semble être une métaphore assez claire de la drogue dans le monde des stars d'Hollywood. Le problème n'est pas qu'Elisabeth prend de la substance pour "devenir une meilleure version d'elle même" (encore une fois, métaphore claire des effets de la drogue sur sa perception de soi) mais qu'elle tombe peu à peu dans une spirale d'addiction et d'autodestruction, aussi bien physique que mentale. Elle a besoin de cette substance pour se sentir belle, pour se sentir exister aux yeux du public.
Après, il est vrai que le film reste flou quant à la question des souvenirs partagés entre Elisabeth et Sue (certains passages, comme les différents "rêves" que font les personnages sous-entendent que c'est le cas). Mais je pense que cela est volontaire puisque "elles ne sont qu'une" au final, deux faces d'une même pièce qui se détestent mutuellement et donc se détestent soi-même. Un alcoolique ou un toxicomane ne se demande pas s'il est toujours la même personne après avoir consommé (voir il va rejeter la faute sur celle-ci, comme nos deux personnages ici) il le fait car c'est sa seule échappatoire face à la réalité. Elisabeth est un personnage dépressif et mal dans sa peau, ce qui la rend vulnérable à la tentation de revivre sa gloire passée, et ce au prix de sa propre santé.
Merci pour ta vidéo en tout cas, j'espère que mon analyse fera sens pour les gens qui ont vu et apprécié le film comme moi.
Si on passe à côté du message, c'est qu'il est mal exprimé, donc que le film rate son coup.
Personnellement, je trouve que le film est très peu subtil dans son propos, mais ce n'est que mon avis. Tout le monde ne sera pas d'accord avec mon analyse et il est possible que vous ayez une interprétation totalement différente de l'histoire.
Tout l'intérêt de voir des films est de se faire sa propre opinion dessus après tout. Si vous trouvez que le film est raté car vous n'avez pas compris son message, c'est un avis tout à fait valide.
Je souhaitais simplement apporter mon point de vue sur le film, que je trouve injustement critiqué pour son manque de profondeur. Ironique en tout cas que les gens préfèrent s'arrêter à la simple esthétique du film, sans chercher à le comprendre. Ce qui est justement ce que dénonce celui-ci, l'obsession pour l'apparence 🙂.
Je ne suis pas d'accord avec ton interprétation, pour moi le film parle clairement plus du diktat de l'apparence et de l'importance de la sexualisation des femmes dans la société actuelle, je trouve que l'interprétation comme quoi ça parle de drogue est fausse
Je ne dis pas que le film ne traite pas de la question de la sexualisation de la femme dans la société de consommation. Je pense simplement qu'il s'agit d'un thème de surface que dénonce le film et celui que je trouve le moins intéressant à aborder.
Un film peut avoir plusieurs niveaux de lecture, et ce n'est pas celui contre lequel se bat le personnage principal. Elisabeth est certe victime des standards de beauté imposés par le monde du showbiz, mais elle ne cherche pas à renverser ces valeurs. Elle n'utilise pas la substance comme une arme pour se venger d'une société qui l'a rejetée, mais comme une échappatoire face à sa propre réalité. Cela serait hypocrite de sa part de dénoncer un mode de pensée qui l'a rendu célèbre après tout, elle a probablement commencée sa carrière de la même façon qu'avec Sue et cherche simplement à revivre sa gloire passée à travers celle-ci.
Vous pouvez être en désaccord avec mon interprétation du film, mais penser que le film ne traite que d'un seul sujet (alors que les deux thèmes sont complémentaires) et ne possède qu'un seul niveau de lecture me semble un peu réducteur et simpliste.
@@MrDizzy889Je suis assez d’accord, il y a plusieurs niveaux de lecture dont un sur l’addiction et les références à Requiem For a Dream le confirment
J'adore vos vidéos. Je pense qu'ici vous ne comprenez pas entièrement le concept du film. Sue et Elizabeth ont la même conscience dans le film. Cela veut dire qu'Elizabeth peut vivre la vie d'une jeune actrice en prenant le corps de Sue, mais il s'agit bien d'une seule personne. Le film souligne que l'expérience des femmes change de manière extrême quand le corps change, si bien que la personnalité change aussi - i.e. la beauté définit la personnalité. C'est central dans le film: Elizabeth devient folle et dépressive quand elle retrouve son corps âgé, et elle a toute confiance en elle quand elle prend le corps de Sue. Elle devient addict à l'expérience de Sue, la menant même à mutiler son corps originel. Ce point dans le film est crucial, et c'est cela qui en fait un très très bon film.
En effet, le film souligne le fait que conscience et apparence sont intimement liées. Le fait d'être beau ou laid nous définit, que cela nous plaise ou non. Le fait d'être jeune ou vieux nous définit également, ne serait-ce par la présence d'hormones qui ont une influence énorme sur nos humeurs.
Le comportement des autres à notre égard influe également sur notre personnalité. Ce n'est pas exactement qu'Elizabeth se voit laide, c'est que toute la société le lui hurle à la gueule, et la comparaison avec ce qu'ils font quand elle est Sue ne fait qu'accentuer cette répugnance qu'elle a envers elle-même.
Si Sue avait autant confiance en elle elle ne sentirait pas le besoin de dénigrer Elisabeth
Vous vous contredisez, Sue n'est pas Elisabeth c'est un autre personnage, ils ne partagent rien en commun.
@anitamendelou777 C'est le meilleur commentaire que j'aie pu lire sous cette vidéo. Beaucoup sont passés à côté du concept, du sens même du film.
J'ai ri devant la foule de commentaires misogynes ou masculinistes sous les vidéos critiques de The Substance.
"C'est caricatural !", "on est pas comme ça !", etc etc
Déjà, ils se fichent totalement du message du film concernant le vécu des femmes, totalement défini par leur apparence.
Ensuite, ayant vécu plus de 10 ans dans un environnement professionnel très masculin, je valide à 100% le positionnement du film sur le comportement masculin général. Je n'y ai pas vu de caricature, je l'ai vécu exactement de la même manière. Et visiblement ça dérange.
C'est aussi pour cela que j'apprécie de rencontrer des hommes bien plus ouverts et conscients des choses, qui nous soutiennent. C'est précieux.
Big up à ce film, c'est une pépite.
@mamzellematcha3807 merci :)
Duduuuuuuuu t'as l'air bien reposé ca fait plaisir , merciiiiii pour la vidéo surprise ^o^
Je suis assez étonné de certains de tes points car, selon moi, il était évident qu'en effet la conscience du personnage passe d'un corps à l'autre ! Le film le répète d'ailleurs plusieurs fois "n'oubliez pas que vous ne faites qu'un", c'est ça tout le concept du film justement (et ce n'est pas censé être sa version d'elle plus jeune, donc qui lui ressemble, mais juste une version "parfaite").
Et donc, grossièrement, le personnage de Demi Moore devient tellement obsédée par sa vie dans son corps jeune qu'elle refuse de retourner dans son vrai corps et qu'elle le sabote.
Ou alors c'est moi qui me trompe et les 2 corps sont 2 "entités" et consciences différentes, mais ça m'étonnerait vraiment énormément et, comme tu le soulèves, le concept et l'intrigue du film n'auraient alors aucun sens.
Je comprends donc ton incompréhension face à beaucoup d'éléments du film mais je suis persuadé à 95% que la conscience du personnage passe bien de corps en corps, et cela expliquerait donc tes questionnements.
(D'ailleurs le fait que Demi Moore soit une femme magnifique dans la cinquantaine mais que son personnage n'arrive pas à voir sa propre beauté fait justement partie du message du film et est donc un choix volontaire de casting)
J'ai eu des discutions à ce sujet sur Twitter, je t'y renvoie parce que c'est plus facile que de tout répéter/colier-coller !
x.com/CinemaDurendal/status/1855649145186357495
C'est ça qui est impossible à comprendre, car ils disent bien "vous n'êtes qu'une" mais Elisabeth ne se rappelle pas de ce que Sue a dit ou fait. Elisabeth le dit aussi en partie à la fin du film, quand elle parle au corps de Sue en ne s'associant à Sue que par leurs mêmes cellules etc. Mais effectivement si c'est le cas je ne comprends pas le concept du film
Pour moi aussi il est clair que c’est une seule et unique conscience pour les deux corps. J’ai deux exemples qui vont dans ce sens: Elisabeth (Demi Moore) reconnaît le motard que Sue avait invité dans l’appartement et qui a entraîné la première transgression du partage de temps. Si la mémoire n’était pas partagée elle n’aurait pas pu le reconnaître. Ensuite, après la deuxième transgression, Elisabeth parle à son reflet dans le miroir, se demandant à elle-même d’être raisonnable et de ne plus transgresser le partage de temps. Si la conscience n’était pas partagée ce monologue d’autodiscipline n’aurait aucun sens.
Je pense que les réactions de Sue et d’Élisabeth sont justement à interpréter dans le sens d’une auto-réprobation, (comme quand on s’en veut quand on a trop bu, trop procrastiné, trop mangé etc). Élisabeth finit par agir de manière impulsive sans s’inquiéter des répercutions pour elle-même, justement parce qu’il devient de plus en plus difficile pour elle de se considérer comme une seule et unique personne face à la différence de traitement radicale qu’elle reçoit de la société selon son apparence.
@@TheMaxeco59 Rien ne dit qu'elle reconnais le motard, il n'y a aucun mot prononcé par Eli, aucun flash brusque sur leur relation (ce qui serait cohérent avec le style du film), en revanche elle a trouvé le post-it le matin au réveil disant que le gars était repassé pour son casque. C'est ça qui la fait réagir au mec, pas qu'elle s'en souvienne.
Si leur conscience était partagée, Eli n'aurait PAS à faire un discours d'auto-discipline. Elle n'aurait qu'à faire attention en tant que Sue. Le fait qu'elle doive la discipliner prouve qu'elle ne fait pas ce qu'elle veut, et donc, que ça n'est pas sa conscience dans son corps.
Quand à ton explication de fin, tu peux avoir raison ou pas, le film n'est pas assez clair pour le prouver. En revanche, les multiples scènes où elles n'ont clairement aucun souvenir de ce que l'autre a fait prouve bien qu'elles n'ont pas la même conscience.
@@Durendal1 Dans une interview pour Offscreen Central, Coralie Fargeat dit ceci: “l'idée était vraiment de montrer les nombreuses voix différentes que nous avons et qui se parlent à nous-mêmes. Un jour, on va tomber sur le canapé et manger devant la télé, sans aucun contrôle. Et le lendemain, l'autre voix va se détester pour l'avoir fait et c'est exactement ce qui se passe avec Elisabeth et Sue. […] D'une certaine manière, vous pouvez sentir que ce sont presque deux personnes différentes qui vivent en vous et qui peuvent totalement changer la façon dont vous vous sentez avec vous-même.[…] j'ai pensé que c'était la manière la plus puissante de représenter cette bataille.”
Se parler à soi-même dans le miroir ne fait pas de sens si l’autre n’a aucun moyen de recevoir ce message. Les scènes de psychoses où Sue se voit des cuisses de poulet lui pousser dans les fesses ne feraient aucun sens non plus puisqu’elle a cette vision pendant son hibernation et pendant qu’Élisabeth se goinfre de volaille. En fait rendu là je pense que c’est presque une question de bienveillance/malveillance envers le propos du film. Une interprétation ne fait aucun sens et rend la métaphore bancale (comme tu l’as relevé) et une autre s’inscrit parfaitement dans la représentation de la haine personnelle que les femmes peuvent ressentir envers elles-même en vieillissant (et qui est confirmé comme étant l’intention de Coralie Fargeat de ses propres mots). On peut discuter longtemps d’à quel point le film est maladroit et rate sa cible, et je serais certainement d’accord avec plein de repproches possibles sur ce point là, mais le message du film porte bel et bien sur une seule et même personne qui se déteste au point de vouloir se tuer elle-même.
Dimanche midi = vidéo de durendal à regarder.
Très réussi la miniature.
J'ai vu plusieurs fois des films avec ce genre de sujet. A chaque fois c'est des sujets qui me touches. L'acceptation de la vieillesse quand on est une femme , le regard des gens sur notre propre regard et notre regard ...Je sais que je suis encore jeune mais quand je vois les reflexions que j'ai déjà eu et que je risque d'avoir... Sue est la version que Elizabeth voudrait être à nouveau, cette version à au final son propre libre arbitre comme si on avait l'occasion de recommencer. Est ce qu'on ne ferait pas pareil que Sue en punissant la nous du passé pour l'oublié . Dans le film Elizabeth commence à avoir des TCA en voyant que elle ne sera plus cette jeune femme, je trouve ça bien que le sujet soit abordé. Je pense que la fin avec tous le sang n'était pas forcément necessaire .
J’ai bien aimé votre avis, même si je ne le partage pas.
Je me permets une petite remarque : La Substance ne permet pas de rajeunir mais bien de créer une version « parfaite » de soit. Je ne sais pas si je me trompe, mais il me semble qu’à aucun moment il est question de rajeunir par rapport à la substance.
Ensuite, je pense simplement que le personnage principale est tellement mal qu’elle est prête à tout pour se sentir mieux. Elle se fait piéger par un truc qui ne corrige pas son mal être profond. Mal être qui est symbolisé par la haine qu’elle voue à sa version parfaite, puisque justement elle ne peut pas « vivre » sa vie parfaite.
J'étais en plein revisionnage des PJREVAT et je tombe sur la notif. Merci de "m'accompagner" dans cette journée particulièrement noire pour moi, avec tes analyses toujours ultra instructives, ton travail de structuration du propos, ton humour et tous ces petits tics qui font toi ❤ J'ai toujours trouvé que la "proximité" des médias actuels est une vaste blague, mais voilà le seul bon côté, certains comme toi sont devenus des vrais doudous apaisants 😊 (même quand on n'est pas toujours d'accord) ❤
Désolé pour ce qui t'afflige en ce moment, j'espère que ça passera vite !
11:50 moi j'ai plutôt constaté au final que ct elle dans l'autre corps sauf qu'elle n'avait aucune discipline une fois qu'elle se ressentait de nouveau jeune, un peu comme les fumeurs ou les gourmands qui remettent au l'endemain l'arrêt de leur addiction (d'où la scène où elle reconnaît le mec avec qui elle a couché en jeune et qui cette fois est désagréable avec elle)
Elles sont les 2 mêmes personnes surtout hein.
C’est juste qu’elle « s’oublie » une fois dans le corps de Sue.
C’est une lutte psychologique avant tout ce film, elle devient Schizophrène en détachant sa personnalité en 2.
C’est pourquoi la voix au téléphone le lui rappelle sans cesse qu’il n’y a pas de « elle » car elle sont une et une seule personne.
Quand elle croise le vieux dans le café, il lui dit « Toi aussi il a commencé à te prendre ta place ? » car il vit le même dilemme psychologique avec sa version parfait jeune.
De même, c’est pas censé être elle « plus jeune » mais la version parfaite de sa personne.
Donc la non-ressemblance physique n’est pas problématique en ces termes et conditions.
J’sais pas si j’ai été clair
rappel : vers la fin les deux versions sont conscientes en meme temps....donc 2 consciences, 2 corps
@ C’est juste la première fois que cela arrive car elle a enfreint presque toute les règle donc ça entraîne une modification du processus. Mais c’est bien la suite logique, les 2 sont choquées et Sue la tue
Ptite clarification de relou mais la schizophrénie n'est pas le trouble dissociatif de la personnalité. Voili voilou
@@Bourgit C'est triste qu'on soit obligé.e de s'excuser d'être relou.e pour dire des vérités, quand même...
@@tuxcaster4238 Elle s'est tellement dissociée d'elle-même que cela a provoqué cette anomalie (qui est, selon moi, encore plus monstrueuse que les mutations de son corps)
Je vois peu de gens parler du titre lui-même. Même si c'est réalisé par une française, j'ai quand même d'abord vérifié que le mot substance peut avoir le même sens en anglais. Peut-être les anglo-saxons utiliseraient plus "essence" mais j'imagine qu'il perdrait son aspect organique propre au film.
La substance ne parle pas que du produit, mais de ce qui nous constitue. Une substance est ce dont toute chose est formée, c'est aussi l'essentiel du contenu de quelque chose. En philosophie c'est ce qui est permanent (opposé à ce qui change), et aussi ce qui est essentiel (dans un texte, dans une pensée...). C'est ce qui "subsiste" au-delà de l'apparence, l'essentiel de ce que l'on est.
Aussi caricaturale soit la scène du restaurant au début, les crevettes ne sont pas choisies pour rien. On les élève et on les tue pour n'en manger qu'un tout petit bout, la “substantifique" moelle comme on dit. Comme le producteur à la fin de la carrière de sa star, on jette quasiment tout pour extraire ce qui nous intéresse et laisser une coquille vide. Ce qu'est devenue l'héroïne à l'horizon de ses 50 ans, matrixée à n'être qu'un corps et perdant son identité propre, au-delà de son enveloppe.
Le personnage de Fred croisé dans la rue est le seul à voir encore sa substance intérieure, à voir dans ce corps la femme qu'il a certainement aimé dans sa jeunesse. Et un des tournants du film vient quand elle fait le choix d'exister à travers une substance artificielle, en reniant sa propre substance. Elle y est confrontée une nouvelle fois plus tard en acceptant le rdv avec Fred, en cherchant à exister en tant qu’Elisabeth et ne pas se faire ronger par Sue. Mais elle fait de nouveau le choix de la substance artificielle, Sue étant à la fois le côté qui lui renvoie la misère physique dans laquelle elle vit, et le côté qui veut encore vivre cette vie de lumière (critique de la chirurgie esthétique blablabla...).
Ce n'est pas non plus pour rien qu'elle doit se faire une ponction lombaire pour stabiliser son clone. On en revient à la "substantifique" moelle. Elle passe son temps à sacrifier sa substance intérieure pour alimenter une vie artificielle sous les lumières. Et c'est bien pour ça que les scènes avec Sue sont pleines de vide. Elle n'est qu'un corps et un sourire marketé, elle n'a pas de substance.
Pour nous c'est incompréhensible qu'Elisabeth sacrifie tant, qu'elle n'arrête pas l'expérience dès le début, qu'elle reste attirée par cette vie sans substance. Mais de son point de vue, Elisabeth n'a pas conscience de pouvoir être chose, de se définir autrement qu'à travers un corps. C'est une crevette vide, qui a perdu sa substance intérieurs (son estime d'elle-même) et qui la comble par une substance artificielle.
Je ne reviendrais pas sur le sujet du transfert de conscience entre les deux personnages. J'imagine que pour certaines personnes ayant vécu personnellement (ou via des proches) le dysmorphisme et le rejet de soi (l'âge, la chirurgie, les grossesses, les traumas de l'enfance...), la dualité d’Elisabeth dans son autre corps est tout à fait acceptable et elles n'ont pas besoin d'éléments de scénario ou de réalisation pour l'étayer. Le film étant très métaphorique il ne faut pas non plus chercher plus loin la tangibilité de certaines scènes j'imagine...
Le meilleur film que j’ai vu cette année ! Un bon moment au cinéma hier.
J'en sors, et j'ai rarement été aussi peu d'accord avec une critique de ta part. Mais bon, c'est le jeu.
Ya quand même une grosse ref à la Mouche: le film huit-clos avec 3 personnages, la détérioration du corps, les ongles les dents l'oreille qui tombent, la créature final façon "brundle pod" (fusion de la mouche et du telepod), l'héroïne vaincue par son obsession. Et bien sûr tout le côté organique dérangeant. C'est clairement du Cronenberg.
Toujours aussi EXELLENT 😊 Merci pour tes vidéos 😊
Le bonheur intense quand tu t'es souvenu de Joker... ça fait du bien quand notre mémoire nous aide pour une fois !
Durendal est très fort pour avoir ce détachement vis-à-vis de la hype environnant et justement se poser et pointer les incohérences, là ou d'autres ne verraient que merveille.
Pour répondre à ton questionnement sur Meg Ryan, deux raison derrière son absence de carrière au début de 00s :
- sa liaison avec Russel Crow qui a entrainé son divorce avec Dennis Quaid ( coincidence puisqu'il est dans ce film)
- son visage méconnaisable après des injections ratées ( autre coincidence regardant le thème )
Dans les deux cas, elle avait reçu un backlash monstre à l'époque. Meg Ryan avait un visage hyper expressif de girl-next-door, et du jour au lendement elle était bouffie, figée et donc méconnaissable. En voulant ralentir son vieillissement, elle a perdu ce qui la rendait unique ( Jennifer Grey et sa rhinoplastie post Dirty Dancing est un autre exemple)
L'un des messages du film c'est de montrer ce que certaines actrices font (ou cèdent à faire) à leur corps, ce que fait la chirurgie globalement (changer son corps nous change, même quand c'est réussi) et notamment les chirurgies ratées, mais même réussies, il y a cet emballement, la perfection n'existant pas (peut-être pour ça que la "jeune" n'est pas si extraordinaire) pousse à toujours aller plus loin, parfois plus catastrophique, mais continuer malgré tout car c'est un d'engrenage impossible à stopper pour certaines...
Et c'est d'ailleurs amusant que tu évoques Meg Ryan, qui a effectivement disparu... notamment à cause de chirurgies plastiques ratées... (ainsi que des échecs filmiques, et certaines entrevues télévisées désastreuses)
Et je pense que l'autre message, de voir la version rajeunie devenir une autre personne à part entière, est une incarnation du mensonge qu'on se fait à soi-même, aussi bien sur le temps qui passe, sur la vie qu'on pense retrouver, sur son propre physique aussi, notamment lorsque ça ne fonctionne manifestement pas mais que la personne va se persuader que si, ou que "la prochaine opération, c'est la bonne", et ainsi vivre par procuration, sur ses attentes éternellement à venir, sur une jeunesse factice, sur une totale apparence qui cache ce que la vie devrait être en dehors de l'exposition publique esthétique, et qui finalement détruit encore plus que le "mal" sensément réparé par la chirurgie... d'où l'émergence régulière de son "moi d'origine", sa lucidité qui se réveille, ce corps toujours plus martyrisé et même parasité par cette quête impossible à atteinte... l'aphrodisme...
Quant au traitement de Dennis Quaid, il est poussé à bloc, mais le message c'est surtout la dénonciation, qui ne date pas d'hier, mais qui reste toujours plus valide, du double standard esthétique, ainsi que le mâle gaze.
Je recommande au sujet du male gaze notamment le visionnage de la série Ways of Seeing de 1972. (4 x 30 minutes)
Je pense que si la réalisatrice n'avait bombardé son message de refs à d'autres films, le public se serait mieux posé pour entendre cette lecture.
(Le male gaze fait partie des théories fondées sur la psychanalyse de Sigmund Freud, faut arrêter avec ça. Si tu veux pointer du doigt un problème dans le monde audiovisuel c'est que ce milieu est un entre-soi de pervers et de drogués tout comme le monde de la mode, et que ce sont uniquement ces deux monstres qui parasitent l'esprit de la société. Alors que le male gaze revient à diaboliser tout ce qui est blanc et hétéro, j'espère que tu comprendras la nuance).
Ouais pour moi il y avait aussi une critique de la chirurgie, le fait que ces femmes n'arrivent plus à s'arrêter une fois qu'elles commencent jusqu'à en perdre le contrôle et finir par se défigurer et donc "bousiller" leur visage. Et puis tu ne peux plus retourner en arrière une fois que tu as en a trop fait.
Et le côté additif de la chose, car tu dois te dire que la c'est la dernière fois et que tu dois t'arrêter mais tu continues quand même. Car tu n'es toujours pas assez belle ou tu n'as toujours pas l'air assez jeune...
Pas été convaincu par le female gaze de la réalisatrice. Ca veut renverser le male gaze mais elle filme les culs comme un vieux mec degeu filmerait des culs, les corps comme des sacs à viande jusqu'à l'overdose de dégoût : toujours le même paradoxe, ça critique le fantasme male gaze en faisant du male gaze, comme les racialistes font du racisme.
J'ai jamais été autant d'accord avec Durendal😅, je ne comprends pas quon puisse qualifier ce film de chef d'oeuvre, ni les sur analyses des gens et les messages véhiculés par le film qui sont des plus basiques à faire sur cette thématique. Tout ce que je peux comprendre de la hype: cest l'esthétisme + choix des musiques electro qui innovent un petit peu dans ce genre de film (c'est dans l'ere du temps), le fait que Demi Moore joue tres bien..
Et quelques trucs intéressants cité par Durendal. Pour le reste j'ai eu l'impression de voir un film un peu boring sur Arte a 2h du matin, cette idée elle aurait pu le faire en livre au pire, ca aurait été sympa a lire 😅
Pas déçu par cette vidéo que j’ai regardé dans l’unique but de voir jusqu’à quel point Durendal n’allait encore rien avoir compris à un film une nouvelle fois.
Et une fois de plus il s’est surpassé 😂
Mais quel talent !
MDRRRRRR
😂😂😂😂
Je vois pas trop l'intérêt de ce commentaire à part pour chercher à se moquer, et je ne trouve pas ça très pertinent
Pour tous les films que Durendal a possiblement mal compris, y'en a des dizaines que lui a parfaitement compris mais qu'une partie du public n'a pas compris
Mitigé. Esthétiquement c'est intéressant, avec un montage original. Ca manque de subtilité sur le message, mais c'est assumé et cela fait partie du "charme" du film. Là où j'ai eu du mal c'est avec le scénario (donc très surpris par le prix à Cannes). Pour commencer c'est très prévisible, ce qui fait que je me suis fait vraiment chié sur le dernier tiers (d'autant que l'aspect body horror ne m'a pas vraiment touché). Par ailleurs j'ai aussi été gênée par ce qui est expliqué après 11:00. La manière dont j'essaye de le comprendre, c'est que pendant le switch la memoire est transférée avec la conscience et je comprenais le film un peu comme un délire schizophrénique, ce qui rajouterais un degré de complexité intéressant sur la problématique de l'agisme, du regard des hommes sur les corps des femmes, et des aspects psychologiques associés. Mais si c'est le cas c'est mal amené. Ou alors le fou est entretenu de manière volontaire?
🥰toujours heureuse de découvrir tes avis sur les films 👍merci pour ton travail 🙏
Le concept est ton ennemi vient du fond de toi.
La voix lui répète "es-tu prête à te retrouver seule" je comprends seule avec toi, et faire face à tes demons
Je suis entièrement d'accord avec tout ce que tu as pu dire. Il y a réellement un problème de script sur la partie qui concerne qui est vraiment la personne et surtout le cerveau qui sort dans le nouveau corps.
Au cinéma j'ai malheureusement souffert au niveau auditif. Si l'on fait de la misophonie, c'est l'enfer.
Un film un peu trop superficiel malheureusement et mal pensé.
Moi c'est la scène de fin, trop fort le son pendant trop longtemps ça m'a éclaté les tympans
Oui, c'est la musique de Vertigo, puis celle de 2001, l'Odyssée de l'Espace. Cela fait partie des références du film avec : Elephant Man, Carrie (Au Bal du Diable) Lost Highway, La Mouche (la version de Cronenberg) Freaks, The Shining (l'afflux de sang dans les couloirs) etc., etc.
Sinon, statistiquement, vous vous trompez : la carrière d'un acteur est beaucoup plus longue de celle d'une actrice. Encore aujourd'hui. Le nier, c'est vraiment un déni insupportable.
Très bon vlog, comme d'hab !
On pourrait dire que "the Substance" manque de substance ?
La substance n'est pas là pour te donner le corps de l'époque, mais "la meilleure version de toi-même". Concernant le message du film, c'est le carcan imposé aux femmes pour plaire à des hommes sales et cradingues comme Harvey. Plus les deux personnages s'opposent et cherchent à écraser l'autre pour se tirer vers le haut, plus elles y perdent. Le moment le plus doux et authentique du film c'est quand Elisabeth est au téléphone pour le date
Enfin quelqu'un qui a compris le principe de la substance. A aucun moment c'est dit que c'est une version plus jeune je comprends pas ce qui l'entendent de cette façon.
@@84babygirl16 Si c'est dit , une version plus jeune donc meilleur , pas la peine de pinailler sur les mots !
Il n'empêche, quel est l'intérêt de faire vivre une version améliorée de toi-même à ta place, sans pouvoir jamais partager les expériences vécues par cette nouvelle version de toi, et avec les risques réels de vieillir encore bien plus vite que naturellement ?
Tout le postulat de base autour du fonctionnement de la substance ne fait aucun sens.
@@pw6002 C'est clair ca n'a aucun putain de sens ! pour le reste c'est du Body-horror pour ménageres de 50 et adolescentes .
@@kip9608Un commentaire arrogant comme on les aimes
Pour Cronenberg les références c’est Scanners (la tête du monstre qui explose), La Mouche (gros plan sur une mouche) et je pense un peu de Existenzz avec le fait de « brancher » deux corps ensembles.
Mon Dieu, moi qui pensais que le problème venait peut-être de moi... Mais non, je ne suis pas le seul, je suis tout à fait d'accord avec toi ! J'ai passé tout le film à me dire "oui merci, moi aussi j'ai vu tel ou tel film pour la ref... Et sinon on en fait quoi ?" C'est un catalogue sans démarche propre à lui-même, et qui finalement ne va pas chercher très loin. Ça ressemble à une V1 d'une dissertation de philo au lycée, le truc que tu es censé retravailler avant de passer à la rédaction sur ta copie...
Ce n'est pas foncièrement mauvais, mais est-ce intéressant ?
Bonjour Durendal, la conscience est bien passé d'un corps à l'autre à chaque changement. Conscience, mémoire, vécu, tout cela est transféré. C'est dit plusieurs fois dans le film :) Et c'est bien sûr cela qui donne la force au scénario !
Je n'ai pas l'impressipn que c'est dit ou montré assez explicitement dans le film, tout simplement car des tonnes de gens sont de l'avis inverses de vous et précise que cet élément de scénario n'est pas assez explicité
Hello Durendal et hello à tous 👋
Comme toi, je trouve que le film ne tient pas vu le concept de base.
Le fait de ne pas partager clairement la même conscience et d'avoir comme un black-out sur les sept jours de l'autre version (exemple quand Sue est surprise et choquée de trouver les restes de cuisine dans le salon), ça m'a fait sortir du film alors que l'intro semblait prometteuse.
Quelques autres points :
- le personnage d'Elizabeth est peu profond. À part son taf, son ego focalisé sur sa jeunesse et son appart...
- doubler les organes et un corps tout entier et sortir par le dos, en terme de place dans un seul corps, c'est un peu dur à accepter pour moi mais ça reste un moindre détail
- Coralie Fargeat a dit en interview que "le cœur émotionnel du film" est la scène du démaquillage, donc lorsqu'elle est prête à voir si elle peut être à la hauteur, si elle peut être assez pour un date avec l'ancien camarade de classe. En partant de là, n'aurait-ce pas été un axe des plus intéressants à explorer ? Elizabeth reprenant confiance en elle, une semaine sur deux, dans une romance débutante où elle se dirait qu'elle est peut-être"assez" en tant que femme mûre pour être aimée. Avec de plus en plus de doutes concernant les permutations avec Sue et le dilemme final d'en finir avec elle ou non pour vivre l'amour amoureux à plus de cinquante ans. Le personnage de Demi Moore aurait gagné en épaisseur
- je te rejoins sur l'ennui pendant la séance. Les passages avec Sue sont fades. Un paradoxe pour une version plus jeune, plus tonique d'elle même. Plus de deux heures de film, c'est long
- le coup de genou et le front kick qui font valdinguer Elizabeth dans l'appartement m'ont encore plus sorti du film, cependant c'était voulu par Coralie Fargeat d'instaurer une dimension "grand guignol" dans le projet
Au global, la satyre aurait pu marcher pour moi sans ce côté bancal et sans filmer le corps féminin et Harvey de façon aussi "in your face" comme tu le dis.
Le positif à mon sens reste l'expérience visuelle et sonore et l'envie de proposer un scénario audacieux.
- Matt
Après tellement d'années, je me réjouis toujours de la notification de Durendal !
6:36 Ça Dudu c'est probablement parce que tu n'es pas intéressé par la gente féminine 😅 Il faut savoir que ce genre de passage nous renvoie très clairement au soft porn qui s'intensifie de plus en plus sur les réseaux et dans les médias en général, on en a partout, sans arrêt, aucun moyen d'y échapper et ça finit par dégoûter, ce type de séquence qui est sensé nous aguicher on en a envie de vomir tellement on sature d'en être gavé et c'est là, toujours plus clinquant pour attirer nos regards, toujours plus sexualisé, toujours plus jeune à un point que ça met mal à l'aise quand on passe une certaine décennie de voir des minettes si jeunes qui nous font nous sentir comme un voyeur à la limite de la pédophilie. Je trouve cette séquence très psychologique en fait, on est face à une horreur intérieure très intime
Bonjour Durendal. À propos du problème dans le concept, je pensais pareil que toi... et j'ai repensé à la phrase martelée pendant tout le film "You are one". Et mon interprétation, c'est qu'elle n'a qu'une seule conscience tout le long. Mais quand elle est jeune, elle en vient à "en vouloir" à la partir agée d'elle même et à la répugner... elle en vient à vouloir lui prendre des jours pour "elle", quitte à casser les règles. Et le propos devient plus nuancé... on aimerait rajeunir mais quand on redevient jeune, on oublie les leçons qu'on avait apprises. Que cette opportunité lui fait perdre la tête. C'est comme si j'avais une conscience écolo et que je l'oubliais d'un coup si je gagnais au loto et que je me mettais à voyager en jet tout le temps. Je trouve que le film marche mieux comme ça... car effectivement, si elle avait deux consciences, le film ne marcherait pas et je te rejoindrais sur ce point.
Merci pour les vidéos, toujours un plaisir 👍
Mais oui ! Il n'y a qu'une conscience, mais la jeunesse grise le personnage et elle oublie toute retenue et toute prudence. C'est d'ailleurs l'apanage de la jeunesse de vivre le moment présent et de ne pas penser à l'avenir. De plus, Sue, par sa jeunesse et sa beauté, cristalise la haine qu'Elizabeth ressent pour son corps âgé.
C'est la même conscience, mais pas le même cerveau ni les mêmes hormones. Sue a un cerveau de jeune, irréfléchie, égocentrique, alors qu'Elizabeth a un cerveau mûr et est ménopausée. Ce qui a pour résultat que même si la conscience est pareille et les souvenirs sont partagés, le personnage finit par avoir l'impression d'être deux, tellement les corps sont différents. Et lorsqu'elle administre le sérum "d'euthanasie", ce dédoublement de la personnalité se complète.
@@Eowynn23 Mais non ! il y a 2 consciences....vers la fin les deux versions sont conscientes en meme temps.
@@tuxcaster4238La vérité à mon avis c'est que même Coralie Fargeat n'en sait rien alors c'est pas nous pauvres spectateurs qui pouvont savoir pour les créateurs
@@tuxcaster4238 Mais je le dis à la fin de mon commentaire : c'est uniquement vers la fin du film qu'il y a deux conscience, lorsqu'Elizabeth administre le sérum d'euthanasie. Avant cela, il n'y avait qu'une seule conscience.
@@Eowynn23 Et c'est par quelle miracle qu'on passe de une conscience à 2 ?
Merci pour ce nouveau vlog… que j’espérais déjà en sortant de la séance hier… j’ai bien aimé les deux premier tiers mais le dernier… je suis ressortie de là avec plus de questions que de réponses, principalement au niveau message transmis par le film 🤔.
Plus proche d’Elizabeth que de Sue niveau âge, certaines de ses réactions me sont apparues comme peu crédibles. La première étant de continuer l’expérience au lieu de l’arrêter très tôt car elle n’en retire, au final, absolument rien: elle ne semble pas se souvenir de ce qu’elle fait lorsqu’elle est dans le corps de Sue, donc pourquoi s’embarquer là-dedans?
Vivement ta prochaine vidéo et merci encore 😊
Bonjour. Je pense qu'il y a en effet un problème concernant le film parce qu'il n'explique vraiment pas bien cette partie. Sue et Elizabeth SONT la même personne. Elizabeth se souvient de certaines choses, mais Sue est tellement différente de sa version âgée qu'elle la voit comme une autre personne. Et Sue déteste Elizabeth car Elizabeth se déteste elle-même. C'est aussi pour cela que Sue ne veut absolument pas revenir dans le corps d'Elizabeth, car elle se dégoûte au plus au point.
Ceci explique aussi pourquoi elle continue l'expérience. Elizabeth se sent revivre via Sue et déteste son corps âgé, ce pourquoi elle ne peut pas arrêter.
je l'ai vu aujourd'hui sans rien me spoiler j'avais vu juste le teaser / bande annonce . Perso j'ai adoré
la conscience est bien transférée à chaque switch, c'est pour ça que c'est répété plusieurs fois dans le film. je pense que le côté schizofrénique dénonce justemment la haine de sois-même ou de ce que la société impose comme critères de beauté aux femmes qui les oblige à souffrir ou se détester.
Le double (et les conséquences qu'il aura sur son corps original) je le vois comme une manière de filer la métaphore du "Passer sa vie à vouloir maintenir une apparence de jeunesse plutôt que de s'accepter soi-même, c'est voué à l'échec, et c'est justement ça qui fait vieillir prématurément".
Pas très fin, hein, mais voilà.
Merci pour ta critique! J'ai vrmt bien aimé, et les multiples références m'ont plus amusé qu'agacé perso. Apres je reconnais qu'il y a un flou un peu genant sur le concept du double. Je pense quelles ont qd mm une expérience partagée à un certain niveau. Par exemple (spoiler) quand elle croise le motard que Sue a pécho le jour d'avant, Elizabeth le reconnaît, et elle est choquée/blessée par son attitude. Mais il y a un vrai split à un certain niveau de conscience et de libre arbitre. La raison pour laquelle elle arrête pas, c'est qu'elle a peur de se retrouver seule et plus aimée. Et la scène avec le maquillage m'a qd mm touché, parce que c'est le seul moment où elle a une bouée de sauvetage, le mec qui l'a reconnu et la trouve tjrs géniale. Mais elle est confrontée a l'affiche de Sue, et c'est son insécurité qui finit par prendre le dessus. Je trouve que parmi les références on pourrait aussi parler de Julia Ducourneau, et de sa maniere de presenter le concept de féminité de manière monstrueuse (dans son court métrage Junior et dans Titane) pour montrer son artificialité.
Pas sûre, elle beugue beaucoup sur le casque quelle reconnaît
@didacoco161 ah oui c'est possible aussi. Mais c'est vraiment l'aspect du film sur lequel elle s'est autorisée bcp de souplesse je trouve, et ça laisse des doutes sur la cohérence scénaristique à certains moments, comme les choix des personnages comme le dit Durendal dans la vidéo.
4:25 Si tu n'as pas vu une référence (ou un sillon scénaristique) assez parallèle (mais discret) à "La Mouche" de Cronenberg par "la Mutation" (ou la Mue), par paliers, du personnage principal...
L'atmosphère Brian Yuzna est aussi bien senti, un peu "Society"..., la série "Nip Tuck" et "Faux Sembant" (Cronenberg) par le domaine de la Chirurgie et du Double sont convoqués aussi...
Il y a des points où je suis en désaccord avec toi
Les films en général finiront toujours par se ressembler (même au niveau du point de vue). Ce n'est pas un problème si un film partage le même point de vue qu'un autre, tant que l'exécution est bonne. Et elle peut s'inspirer de ce qu'elle veut tant que ça a du sens avec le ton et le message du film, tout les réalisateurs le font (Les films de Kubrick ou Aronofsky ne sont pas tous fait par des idées 100% original, il s'inspirent eux aussi de films ou d'histoires preexistantes). Alien ça ressemble à quasiment tout les slashers des année 70 et ça reste un chef œuvre
Sinon spoiler:
C'est pas tant le public en général qu'elle critique. Si tu regarde bien quand elle revoit son ami d'enfance il lui dit très clairement qu'elle est belle et magnifique du coup le film est parfaitement conscient que le public (en tout cas une partie) n'a aucun problème avec ça. C'est plus les médias et le standart de beauté qu'elle critique, eux qui ne jurent la beauté physique et qui l'attaquent ou la rejetent dès qu'elle se transforme en quelque chose d'autre. Meme si oui, des gens idiots il y en aura toujours
Ton commentaire sur la critique des riches m'étonne un peu aussi parce qu'il y a quasiment la même dans Aliens, Avatar et Don't Look Up que tu aime bien (et que j'aime bien aussi c'est pas la question)
Ton commentaire sur l'aspect horrifique du film m'étonne aussi, Tu dirait que La Mouche n'est pas un film d'horreur non plus ?
Et oui, en tant qu'hetero je peux le dire. Margaret Qualley est très belle et attirante. Demi Moore aussi mais c'est le but du film
T'es passé a coter du film on dirait ...
Heu, pardon, mais Alien ça vient AVANT les slashers, qui ont été lancés par Halloween en 1978 et Vendredi 13 en 1980 (Alien = 1979). Et c'est pas su slasher, qui met en scène un tueur, là où alien est plus dans le survival et le film de monstre classique. Et c'était, JUSTEMENT, fait de façon assez révolutionnaire, d'où le succès.
Je suis le premier à défendre que rien n'est vraiment neuf, mais Substance rend clairement hommage à des tas de choses (le couloir orange avec la moquette à motifs et les chiottes de Shining, par exemple) et pour moi ne dépasse pas ses inspirations.
Elle critique bien le public. Rien ne défini les spectateurs à la fin comme particulièrement plus idiots que les autres, tu inventes un peu beaucoup là. Éventuellement, le gars qui la trouve toujours attirante peut représenter des individus (justement SÉPARÉS d'une notion de foule), et il faut pas oublier que c'était pas juste un spectateur, c'est un mec qui la connait personnellement. Donc il incarnerait plus une sorte de "vraie vie" éloignée des projecteurs et de la célébrité après la quelle elle cour.
Je crois que t'as pas écouté mon commentaire "sur les riches" (qui était un commentaire sur Parasite spécifiquement) parce que je dis justement que mon problème c'est pas le commentaire lui-même, mais le fait de le faire de façon basique, et sans rien autour. C'est quand même spécifiquement pour dire àa que j'ai abordé cet aparté, si tu comprends l'inverse c'est qu'il y a un soucis d'attention...
Qualley est attirante, je dis pas l'inverse, mais elle est censée être une version parfaite de Moore, et je trouve Moore infiniment plus captivante que Qualley.
@@Durendal1 Durendal a raison , elle fait des citations en cascades et le film n'avance pas a cause de ça , 2H20 pour ça c'est 1heure de trop ! Et pour info le premier Slasher c'est Black Christmas en 74 et Alien n'est pas un Slasher c'est un film Gothiue a la Hammer .
@Durendal1
D'après internet ça a été lancé par Black Christmas en 1974. Après je me suis peut être mal exprimé. Ce que je veux dire par la c'est que ce n'est pas l'histoire qui en terme de concept est la plus originale du monde. Même avant les slashers les personnages principaux qui doivent échapper ou se débarrasser d'un monstre (ou d'une personne) ça a été inventé bien avant Alien (La Nuit du Chasseur, M le maudit etc... ). Et oui, comme tu dis c'est fait avec sa propre identité et c'est pour ça que c'est un chef œuvre.
"pour moi ne dépasse pas ses inspirations"
C'est ton droit de penser ça, après tu es d'accord pour dire que The Substance et Shining n'ont pas le même message ou les mêmes thèmes?
J'avoue avoir peut être mal répondu sur ce point, si c'est le cas désolé. En vrai je vois pas la scène finale comme une punition du public comme tu l'a décrit. Je pense que c'est surtout la conséquence du standard de beauté idiot imposé par les médias qui a transformé ce qui devait être de base une soirée festive et magnifique en un carnage gore et dégueulasse. Après qui a créé ce standart de beauté entre le public et les médias ? Ca c'est comme dit Scorsese le problème de l'œuf et de la poule (pour parler de la médiocrité du cinéma américain grand public actuel). Le film a l'air dans ce qu'il montre à l'écran de décrire vachement plus les producteurs et les médias comme les fautifs (via la mise en scène comme tu l'as dit). Meme si encore une fois ce qu´il traite surtout c´est le standart de beauté et elle qui n´arrive pas a s´accepter a cause de ca
Alors ce que je dit c'est que dans ces films (surtout dans Don't Look Up) les riches ne sont pas particulièrement traité avec plus de nuances ou de subtilité. Après si le reste de ces films son tellement bon que ça te fait tolérer cet aspect il n'y a pas de soucis
Même si j'aime bien Parasite je suis d'accord avec toi pour dire que sa caractérisation des riches est trop simpliste
"je trouve Moore infiniment plus captivante que Qualley"
Bon après on va pas réinventer la subjectivité. Je les trouve aussi belle l'une que l'autre perso
@@hc.117 C'est ce que je t'ai dit Black christmas , mais t'essaies de te convaincre que the substance a un message et est tres subtil , alors que non pas du tout c'est une putain de série Z,. Apres moi aussi j'aime les nanars .
je pense que l'apothéose de sa carrière est son passage dans cette émission du nouvel an. c'est sa reconnaissance
Déjà bravo pour ton travail, je partage ton décrochage en début de deuxième partie. j'ai ensuite passé mon temps entre rire et dépit. Je n'en attendais rien, j'étais curieux. Mais alors je me suis ennuyé, tellement ennuyé, je ne comprends pas l'engouement autour de ce film. J'espère pouvoir rapidement l'oublier
@martinben848 juste un remerciement général pour son travail de décryptage, je ne commente pas chacune de ses videos. Je n'ai pas senti de démolition et je partage son point de vue. Aucune volonté de détruire qui que ce soit selon moi
10:53 c'est sûrement pour faire comprendre qu'au lieu de te rapprocher de toi-même, se focaliser sur ton apparence t'éloigne de toi?
Salut Dudu, je suis à 100% d'accord avec toi.
Le concept de base de la substance est raté et ne fonctionne pas.
Si lors des transferts, la conscience de la personne était aussi transférée dans le corps qui sera actif, oui là ça aurait été plus cohérent et plus intéressant.
Bisous
C'est compliqué de prendre au sérieux cette critique quand, dès les premières secondes, tu écorches les noms de la réalisatrice et de Margaret Qualley (qui n'en est pourtant pas à son premier film), admet ne pas avoir vu Revenge et explique que la substance sert à "rajeunir"... Et après ça se pense en mesure de juger de la "superficialité" des autres ?
Durendal est revenu alleluiaaaaaaa air connu 😊😊😊😊
Le film fait aussi beaucoup référence à Elephant Man à la fin.
Par ailleurs, il métaphorise pas mal la descente aux enfers de la drogue (alternance entre états euphoriques et descentes dépressives, accoutumance, destruction progressive du corps, dissociation...)
Fallait bien que ça arrive après tant d'années, 100% d'accord avec Durendal (hormis le casting de Demie Moore qui est pour le coup plus que pertinent).
Elle ou une autre pour moi aucune interprétation car pratiquement aucun dialogue
@@isabella4670 je suis d'accord avec toi sur ce point mais Durendal explique sur son vlog que le fait que Demie Moore soit toujours une belle femme à 50 ans pose problème narrativement, et je pense au contraire que ça participe à "l'injustice " vécue par le personnage.
Et l'histoire perso de l'actrice apporte un plus je trouve.
La secte Durendal !!!
Super analyse ! Je viens de voir le film et je suis encore obsédé ! Je lui ai d'ailleurs consacré une critique (en anglais) si ça te branche :)
17:10 Dans le genre référence musicale un peu subtile je suis pas certain, mais il me semble avoir reconnu au début du film en fond une musique "D'anywhere at the end of time" de The Caretaker. Ce qui pourrait faire sens, dans la mesure où cet album se penche sur la persistance de la mémoire et comment nos souvenirs s'étiolent et nous appartiennent de moins en moins. C'est peut-être une extrapolation de ma part mais je me suis dit que si c'était le cas c'était bien joué !!
Perso mon gros coup de cœur et je m'attendais pas à tant le kiffer c'est pas the substance mais c'est l'amour ouf je sais pas si toi tu l'as vu dudu 😁👍
Sue et Elisabeth sont la même personne, le truc c'est que Sue prend son indépendance au fur et à mesure, et c'est là que le problème se pose pendant le film. Elle sont pas séparées dès le début, enfin après c'est ce que j'ai compris 🤔
Parce qu'à un moment elle revoit le type de l'hôpital et il lui dit "toi aussi elle a commencé à te bouffer ?" Ou un truc comme ça, donc ça veut peut-être dire que la séparation se fait après plusieurs switch ?
Merci pour le vlog. Je comprends ton point de vu il faudrait que je le vois pour me faire mon avis. Bon courage pour la suite.
Si beaucoup, dans les commentaires, te corrigent sur la métaphore du film, là ou moi je suis d'accord avec toi, c'est sur le côté très cliché et basique du film. Le traitement du personnage d'Harvey, et même de tous les autres mecs du film, en est la preuve. Quand des films, faits par des réalisateurs, ont des personnages féminins très basiques et clichés, tout le monde gueule en disant que c'est pas possible qu'encore aujourd'hui on puisse peindre des personnages féminins comme ça! Cependant, quand une réalisatrice fait de même avec ses personnages masculins, c'est bien! Moi, c'est ce qui m'a le plus gavé dans le film! Surtout (et t'en fait un petit commentaire), que beaucoup d'hommes n'ont pas ses exigences esthétiques dans le monde réelle, et que souvent, les femmes sont beaucoup plus impitoyables entres elles sur ce sujet! J'ai très rarement entendu des hommes critiquer l'aspect visuel d'une femme, cependant, j'ai souvent entendu des femmes le faire! Donc déjà là, je trouve que le film n'est pas plus intelligent que le pré-ado qui connait pas grand chose à la vie!
Après, la ou tout le monde s'excite à dire que le film y va a fond... bah j'ai pas ressenti du tout c'est extremisme visuel... je le trouve assez "lisse". A part le petit moment ou la version jeune enlève ses dents et oreilles (classique), je n'ai pas senti vraiment de dégout ou de choque, au niveau du gore... du coup, je pense que moi aussi je vais l'oublier très vite (un peu comme j'ai oublié Climax de Gaspard Noé, ou pareil, tout le monde exaltait le choque visuel du film!)
Je me sens moins seul quand je lis des critiques comme ca
"N'oubliez pas, vous êtes la même personne."
Tout repose sur cette phrase.
Ce film m'a fait l'effet d'une fable grand guignol. Donc oui c'est in your face, mais comme n'importe quel conte.
Je comprend qu'on n'y soit pas sensible.
Perso j'ai kiffé le spectacle x) Pour le reste comme j'ai vu l'aspect conte d'emblée, la morale basique, le message frontal etc ... ça passe.
Par contre la notion de "perfection" c'est la perfection selon un standard Hollywoodien. Sue est "la nouvelle fiancée de l'Amérique" . Elle rempli le cahier des charges.
Et avoir cast Demi Moore qui est magnifique, ça permet de mettre à distance le regard qu'ont les marketeux. Cette actrice est magnifique mais l'industrie veut te la faire passer pour laide (genre comme l'ensemble des méchantes reines de Blanche Neige ces 30 dernières années). Et que le personnage y croit car c'est la majorité reçu par son entourage pro, c'est la pire malédiction.
Pour le côté crado et mue avec une substance verdâtre fluo, j'y ai vu un clin d'oeil au Re-animator et à Lovecraft en général. Où le corps est finalement un vaisseau de chaire pour l'esprit et faut en prendre soin (ou pas) et en subir les conséquences. C'est efficace je trouve.
Je l'ai vu en stream sans savoir ce que j'allais regarder... Ben WOW! J'ai adoré ! Photographie, musique, horreur surprise chez Barbie.. Nan mais juste WOW :)
Merci à toi pout ton amour malgré mes goûts de néophytes. J'adore ce que tu fais et ton contenu. Malgré tes efforts de dé-noobification, j'ai encore du chemin^^ T'es génial, touche à rien !
@@laurentlarose5687 Haha, de rien ! Si tu dis pas n'importe quoi pour le défendre, et si tu l'as aimé, je suis heureux qu'un film t'ai plu !
Merci pour cette vidéo. Ayant vu énormément de films d'horreur, je suis d'accord avec toi ET j'ai quand même aimé le film. Les références que j'ai reconnu pendant le visionnage : La Mouche, Scanner, Re-Animator (le liquide jaune phosporescent) Requiem for a Dream (l'aiguille de la seringue dans la plaie purulente), Carrie, 2001 Space Odysse (le moment du transfert), Shining, Society, The Thing, Body Double (pour la forme du salon avec la baie vitrée),
Je n'ai pas vu le film mais le concept d'une autre version de toi qui alterne avec ton propre corps, c'est le concept de la BD génialissime de Timothé Le Boucher, Ces jours qui disparaissent (2017) ! Je ne sais pas si la réalisatrice a pu s'en inspirer
merci pour cette critique honnête, que je partage en grande partie. J'ai trouvé ça très mauvais, pas subtil du tout, trop froid au niveau des plans, de l'ambiance. Je ne suis pas rentré dedans car ce n'est pas crédible du coup, au niveau des interactions entre les personnages et des situations. Hallucinant ce concert de louages que l'on voit... Ce film sera oublié, la hype passée. Et quand on me compare ça à du Verhoeven... allez revoir La Mouche svp
moi je me demande comment elle a su qui fallait faire un prélévement dans le dos , qui n'a pas étais préciser dans la video de présentation ni dans le colis de la substance il me semble !
Mdr tout le long je me suis dit mais elle est vachement douée Elisabeth , elle casse des murs, elle fait des prélèvements etc etc 😂
Est-ce que du coup le principe de la substance n'est pas une arnaque complète ? 😉
Je suis allée voir le film vendredi soir, j'étais vraiment agréablement surprise, même si la dernière partie m'a moins séduite. Je trouve le symbolisme omniprésent de Coralie Fargeat très intéressant, c'est une forme cinématographique passionnante et qui laisse autant de place au message de la réalisatrice qu'à l'interprétation de son public. J'attendais ta vidéo avec impatience, j'étais certaine que tu parlerais de ce film. Merci pour ton travail !
Je ne suis pas d'accord avec tout ce que tu dis dans ta critique, je trouve notamment que la question du cliché est justement ce qui permet de relativiser le message. Le cliché est évidemment exacerbé, tout est poussé à l'extrême, et c'est ce qui permet de ne pas passer du genre horrifique au genre psychologique; je dirais que le but de ce style extrême est justement de jouer avec les attentes, avec la réalité et avec le public. Une vision plus terre à terre aurait fait rentrer le film dans un genre plus psychologique, au sens où on ne serait pas dans la caricature mais dans la réalité crue et cruelle. Bien sûr, la réalisatrice montre tout de même une certaine réalité qu'on peut tous voir au quotidien, mais la caricature rend le tout digeste, et permet une forme de relativisation, même si évidemment l'objectification des corps et tout ce qui l'accompagne est abominable.
Après, c'est sûr que le côté très cliché donne aussi l'impression d'une critique sans mesure de la société, et notamment des hommes. Mais je ne pense pas que ce soit à prendre à la lettre. Toutefois, le film n'est pas parfait, et on peut toujours discuter de ce qui aurait pu le rendre meilleur, même si le cliché sert une caricature de notre monde. La caricature n'est pas toujours le mode d'expression à privilégier.
C'est pour ça que je suis intéressée par ton point de vue dans la vidéo, ça m'a permis de donner de la consistance à la critique que j'avais amorcée dans ma tête en regardant le film sans réussir à la formuler.
J'ai eu un ressenti similaire. Vues le critiques dythirambiques, je m'attendais à un film incroyable. Et dès les premières minutes, je n'avais pas l'impression d'être devant un grand film. C'est une résussite visuelle, mais le rythme est mal maîtrisé, les dialogues peu intéressants et surout, il n'y a pas de fond. Le message est très superficielle. Un calvaire à regarder.
pour moi, au début elle ne sait pas ce qu'il va se passer. comme nous. Puis comme le dit le vieux .. elle ne se sent plus assez bien pour exister. c'est la raison, .. quand elle veut voir son ancien camarade de classe. Elle se force au début car elle se dit qu'elle mérite de vivre encore, et qu'elle est encore belle ..; mais elle voit sa nouvelle version, elle se compare et en fait petit à petit, elle ne se sent plus à l'aise. et c'est pour ca qu'elle n'arrive pas à arrêter. Jusqu'a ce que ca aille trop loin. Maintenant ce que j'ai trouvé etrange, c'est qu'à aucun moment justement elle n'a été entourée, elle est toujours seule et personne ne s'inquiete de ne pas la voir
Je ne partage pas entièrement ton avis mais ton analyse est ultra pertinente. Perso je trouve que Demi Moore est un excellent choix car c'est une beauté qui a longtemps été iconisée. Ça donne du sens au propos. Il y a certaines idées de mise en scène qui m'ont bluffé. Chapeau bas à la réalisatrice sur ce point🇨🇵👏🏻 Mais le concept en lui-même et le dernier tiers du film, ( hormis le plan final ) pour moi c'est raté. En revanche j'ai beaucoup lu que c'était un film anti patriarcal, mais j'ai beaucoup plus vu une critique contre Hollywood et ses producteurs. Culotté et bien joué !
Métaphore d une chirurgie esthétique qui derive fatalement vers un dédoublement de personnalité ? Un corps mutilé jusqu'à l inhumanité et un individu qui se persuade du contraire ?
Autre piste, c est le theme de la maternité, la fille sort physiquement de la mere et en est une version plus jeune ?
Hey Durendal! 11:11 je pense que tu passes a coté d'un élément clé répété a plusieurs reprise dans le film. Elles ne sont qu'un. Sue n'est pas quelqu'un d'autres. Elle est Elisabeth qui a rajeuni, et il y a une autre Elisabeth qui est resté vieille. Il n'y a donc pas erreur sur la proposition. La version jeune ne peut subsister que si la version vieille existe ce qui approfondie encore plus lien qui les unis. Dois y avoir une espèces de symbolique de parents qui donne naissance, mais dans ce cas de figure l'émancipation de "l'enfant" est impossible
Concernant le passage sur [Spoiler]
Les doubles, sans avoir vu le film et basé uniquement sur le vlog, je pense que c'est justement l'angle de la métaphore : la substance ne lui apporte rien à elle, elle le fait pour avoir un corps parfait à présenter aux autres, pas parce qu'elle veut un corps parfait mais par obligation, sa vraie vie est obligée d'être mise en sommeil pour présenter une jeune éternelle aux autres
après pour la logique intra-diégétique, j'imagine qu'à partir du moment où tu dois gérer un double en vivant par intermittence par prélèvement de liquide dans le dos, d'autres problèmes s'imposent que d'être remboursé
Non dans le film, elle a l'occasion d'avoir un date avec un mec qui la trouve magnifique. Mais elle n'y va pas car elle ne supporte pas sa propre image.
Comme dit j'essayais de répondre en me basant uniquement sur le vlog, d'autres qui ont vu le film ont répondu d'autres choses plus en détail ^^
Sauf qu'on ne sait rien d'elle, vie sociale famille amis. Une pauvre créature égocentrique n'ayant visiblement pas anticipé le moment où elle serait écartée.
Son boss fait du business et la beauté, la jeunesse ont toujours attiré l'envie les regards. Ce qui n'a pas de sens pour moi c'est qu'elle se convient jusqu'au moment où il lui dit on va prendre une jeune.
On ne passe pas je me trouve belle à je ne vaut plus rien parce que t'on te met sur la touche.
Si on l'avait vu éprouver cette perte de jeunesse dans son intimité avec un homme, par rapport à sa fille au faîte de la jeunesse, mais non rien.
Elle vit dans un appart atroce et n'est en relation avec quiconque
Enfin une critique qui rejoint ce que je pense, je commençais à me sentir seul. Merci!😊
Merci pour l'analyse ! Par contre je pense que tu devrais mettre la section SPOILERS dès 10:00 car tu parles de l'effet de la Substance et par exemple pour ma part je n'avais rien vu en trailer ou en spoil et ça m'a beaucoup surpris le moment où elle fait enfin l'injection.
Cette scène est selon moi une des meilleures du film et je pense que je n'aurais pas eu le même avis si j'avais été spoilé
hello tout le monde, j’ai envie de voir le film mais j’aime pas spécialement le gore. Je suis pas flippé non plus, mais j’ai pas envie de voir un truc genre terrifier avec des boyaux partout quoi… peut-être que je me gourre complètement car je ne me suis pas trop renseigné (volontairement) sur le film.
Je voulais savoir si ça passe quand même ?
C'est exactement la réflexion que je me suis faite, elle vit pas du tout le truc! Elle vit pas le bonheur de pouvoir profiter à nouveau de se jeunesse. Le gars du téléphone a beau nous rebattre les oreilles qu'elles sont la même, elle pionce pendant que l'autre profite de son corps parfait! Elle pourrait en avoir le souvenir comme si elle l'avait vécu (ce qui serait logique, vu qu'elles ne sont qu'une!), mais a priori non, parceque la jeune n'est pas au courant que l'autre se fait des crises de boulimie, elle est au courant qd elle découvre toute la bouffe, donc elles n'ont pas les souvenirs de ce que l'autre a fait. Donc, non, elle ne vit pas du tout le truc promis! Revivre sa jeunesse, reprofiter de son jeune corps et tout! La frustration!
perso j'ai beaucoup aimé, j'ai trouvé que le personnage était incroyable et je pense qu'il y a eu de véritables investigation en psychologie pour le rôle principal, et que c'est justement de voir comment Elizabeth refuse d'accepter que c'est elle même qui a poussé le bouchon trop loin en accusant "Sue", et comment elle va finir par vraiment dédoubler sa personnalité qui est fascinant dans ce film, j'ai eu beaucoup de mal avec le gore, mon estomac a décidé de danser la samba durant le film, mais j'ai trouvé que l'histoire et le côté psychologique du personnage étaient très bien développé.
Franchement j'ai l'impression que tu ne peux pas comprendre le propos. Et ce n'est pas du déjà vu. Pas pour beaucoup d'éléments. Tu te focus sur les ressemblances avec d'autres films et pas sur les différences
Tu dois être le seul qui en m'expliquant pourquoi un film n'est pas bien/ou ne casse pas des briques, me donne envie de le voir ^^ parce que tu donnes quand même envie. Ça m'avait fait ça avec la vidéo sur Kubrick déjà..
Par contre, je trouve que c'est un reflet de notre époque assez bien réalisé. Le fait de sentir le vide quand on n'est pas exposé sur les réseaux et aimé par les autres.
PUTIN MERCI !!!! JE T'AIME DURENDAL; Je comprenais pas l'extase sur ce film. Et pk les gens etaient tellement a fond. Je pensais que ca venait de moi
Ah ! Je me suis pas ma mal ennuyée aussi par contre, cette scène ou elle se prépare plusieurs fois pour son rdv au restaurant m’a pas mal parlée. Elle se trouve pourtant jolie quand elle est prête la première fois mais... ça ne va jamais à cause de son double. Et cette scène m'a rendue particulièrement triste sûrement parce que j'arrive à comprendre le cheminement. Je crois que c'est la scène qui m'a le plus rendue triste, cette quête de la perfection qu'elle fini par foutre en l'air en sabotant son maquillage. Et la fin ! Je l'ai trouvé très drôle, caricaturale et pas vraiment gore au final. J'ai été très surprise du flou entretenu quant au fait qu'elle n'ait aucun souvenir des 7 jours avant ses retours. A un moment elle se tape la tête en se disant " respecte les règles " alors que juste avant elle crit que Sue ne respecte rien. Le doute est là et c'est pas très agréable puisque ça n'a plus trop d'intérêt, je suis bien d'accord.
Juste pour la blague, ce film a le même niveau de dénonciation de l'âgisme que le chef d'œuvre avec Halle Berry des années 200, j'ai nommé Catwoman. Non ? ^_^
Je n'ai pas grand chose à dire mais je le dis quand même pour ton référencement :D La miniature est excellente ! pour le reste, tu confirmes ce à quoi je m'attendais et qui fait que je n'irai pas voir le film.
Merci pour la vidéo.
Intelligent de prendre qu'une demi-moore quand tu dois utiliser 2 actrices pour un seul personnage...😊
Je me conforte dans l’idée que ce film ne me plaira pas, quand bien même Dennis QUAID et Demi MOORE sont des acteurs que j’aime beaucoup. Next ! Merci Dudu pour ce vlog ❤
Merci pour cette excellente vidéo comme toujours. 😍
Il est peut-être nécessaire de voir plusieurs fois ce film pour en saisir la portée, la grandeur et le message philosophique.Pour cela il suffit juste de présenter sa carte bleue autant de fois à l'entrée des salles de cinéma,oublier cela, aller s'asseoir et surtout se laisser porter.
Salut Durendal 😊
Merci beaucoup pour ta critique 😊
J'ai adoré ce film un des chocs de cette année une mise rn scène époustouflante et une vraie réflexion sur le vieillissement et le corps des femmes
Une pépite
Coucou film sympa ça change de ce qu'ont peux voir d a habitude. Merci pour la video 💜
Perso j'ai pris "l'inversion" comme un transfert de CONSCIENCE jusqu'à la toute fin où les deux sont alors conscientes (et qu'elles tentent de s'auto-annihiler). Pendant tout le film on a bien la version "jeune" (avec une psyché de jeune) contre la version plus âgée (et sa psyché) qui n'arrivent pas à cohabiter et à s'entendre (un peu comme mon fils qui a 16 ans ne s'entend pas avec moi qui en ai 46).La jeune cherche à profiter au maximum de la vie, quelles que soient les conséquences (conséquences que son corps vieux va subir), un peu comme lorsqu'à 20 ans on fait la fête, on fait des excès, on ne prend pas soin de son corps et que l'on en paye le prix à partir de 40 ou de 45...
Mais ce n'est que ma compréhension personnelle de ce film... Merci pour ta vidéo Dudu , toujours un plaisir de suivre ton travail
En tant que femme , j'ai beaucoup aimé le film je me suis retrouvée dans les personnages, l'histoire. Je trouve que les effets spéciaux sont magnifiques. La façon dont les personnage sont filmés c'est vraiment cool
Salut ! Quand la notif' est apparue, j'étais justement en train d'écouter la critique du film par l'équipe de Capture mag et vos analyses vont dans le même sens... Merci à toi pour la vidéo ! Et au passage : comment ça se passe avec ton projet de déménagement ?