Faut-il interdire l'enseignement de Platon, Diderot et Proust à l'école ?

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  • Опубликовано: 17 окт 2024
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Комментарии • 11

  • @jeanbordes8241
    @jeanbordes8241 5 лет назад +3

    Raphaël Enthoven est un philosophe totalement enthousiasmant. Qu’il parle du Pape François de Platon ou de Diderot il sait admirablement suivre les chemins de la philosophie. Merci Raphaël.

    • @lowieperez7689
      @lowieperez7689 5 лет назад +1

      Il les suit, mais les comprend-il ? Car sa démonstration est à côté de la plaque. La philosophie du genre est moderne, mais il y avait des questionnement chez les classiques. Il n'a pas nommé une seule fois la philosophe Butler qui est une référence pour ses travaux remarquables sur les genres et le genre. Votre enthousiasme n'est donc fondé que sur une flatterie de vos sens mais nullement sur votre raison. Quand la rhétorique usurpe celui de la dialectique, la philosophie devient alors l'art commun des fantaisies individuelles et plus de la vérité. Je vous conseille Gorgias de Platon pour tenter d'apercevoir ce qu'est la rhétorique. Même si je suis en désaccord sur beaucoup de points, Platon reste bien plus soucieux de la recherche de la vérité que Enthoven soucieux de la recherche d'une crédibilité et d'une réputation.

  • @anasislike4007
    @anasislike4007 3 года назад

    Le titre : Non sinon il est facile d’égaré les individus sans savoir, jamais un robot 🤖 n’a encore engendré ou élevé les consciences...

  • @ashleyrichardson3550
    @ashleyrichardson3550 Год назад

    Estrosi n'a visiblement pas écouté Enthoven pour réagir ainsi ! 😑

  • @marcellinedurand4304
    @marcellinedurand4304 6 лет назад +3

    Raphaël Enthoven nous fait une belle envolée pseudo philosophique, malheureusement il est hors sujet. On parle de mettre dans les manuels scolaires que le genre d'une personne ne correspond pas forcément au sexe biologique, que par conséquent un homme peut être une femme et inversement ! C'est non seulement du déni de réalité biologique mais c'est perturbant pour des jeunes enfants de se poser des questions pareilles. Sous prétexte de favoriser la tolérance, on nie la différence. Or la tolérance, c'est justement reconnaître et respecter la différence. Sans compter que contrairement à ce qu'affirme monsieur R. E., L'allégorie Du Banquet de Platon n'a rien à voir avec la théorie du genre! C'est une image au contraire qui souligne la différence et la complémentarité des sexes, et le désir qu'ils ont ainsi l'un de l'autre, différence que nie justement la théorie du genre!

    • @denisfrancois852
      @denisfrancois852 6 лет назад +1

      Excellent commentaire auquel je souscris pleinement.

    • @Ada-oy7vo
      @Ada-oy7vo 5 лет назад +1

      La seconde partie de ton argumentaire repose sur une méconnaissance du mythe des premiers hommes d'aristophane : en effet, ils avaient bien 4 bras, 4 jambes et deux sexes, mais deux sexes qui n'étaient pas nécessairement opposés. Il y avait des humains avec deux sexes males, d'autres avec deux sexes femelles, et d'autres encore l'un et l'autre des sexes. L'attirance que chaque partie ressent pour celle dont il a été séparée n'est donc pas une attirance d'un sexe envers l'autre, mais un désir de reformer la boule originelle avec son âme soeur, peu importe son sexe.

    • @lowieperez7689
      @lowieperez7689 5 лет назад

      Hélas dans votre plaidoirie vous semblez négliger la notion de genre et de sexe. Il n'y a qu'un seul genre biologique, le genre humain, concernant les animaux humains que nous sommes. Le genre renvoyant à une distinction sexuelle induit une classification des êtres par rapport au sexe de l'individu. Or une telle classification se détache de toute science, car il y est apporté une valeur sur le genre imposé à l'individu dès sa naissance. Le sexe ne renvoie qu'à l'appareil génital de l'individu et donc d'un fonctionnement particulier. Nous retrouvons la différence sexuelle dans le stade cellulaire entre des cellules mâles et femelles sans quoi aucune reproduction n'est possible, c'est-à-dire la formation d'une autre cellule. La langue a trouvé comme moyen d'expression de ces deux sexes le titre de masculin et de féminin.
      Or lorsque nous parlons du genre, ce dernier va venir usurper l'appellation accordée aux sexes pour tenter de légitimer un ensemble de règles et de normes sociales qui tendent à être mise en orbite autour de ses sexes. Lorsque nous parlons de genre sexuel, nous parlons sans s'en rendre compte, des codes et des conventions humaines posées sur les sexes. Mais non sur le sexe en lui-même.
      Le sexe d'une personne lui est imposé, elle ne le choisit pas principalement parce qu'il s'agit d'un cheminement complexe naturel qui peut ne pas arriver sur un membre ou des caractéristiques déterminé.es (intersexe). Ainsi le sexe n'a pour fonction que l'attribution des capacités reproductives. Ce qui induit qu'une personne ayant un sexe féminin est capable d'avoir une certaine pilosité sans que cette dernière lui retire sa propriété reproductrice. Or c'est ici où le genre impose sa norme, par exemple, en définissant que les personnes pourvues d'un appareil génital féminin ne peuvent laisser leur pilosité aller à leur bon vouloir, car cette personne doit être conventionnellement une femme. Le genre est une convention relative à la culture qui l'a fait naître. Il est donc social et évolue dans le temps selon les rapports entre les sexes (division du travail). La limite de la convention s'arrête lorsque l’individu est attaqué dans se qui le définit naturellement. Mais même cette définition naturelle ne peut être suffisante pour construire l'identité d'un individu, en effet une personne peut souhaiter un changement de sexe grâce aux progrès techniques de la médecine, son identité ne peut pas se résoudre qu'au sens biologique. Or pour un genre nous parlons d'un comportement social qui est bien plus simple à modifier, mais bien moins à être accepté par la foule qui ne différencie pas le genre et le sexe. Le genre n'établit pas un fait mais le crée socialement, un enfant crédité comme étant un homme va subir un ensemble des contraintes relatives au genre qui lui a été imposé, (vêtements, pratiques sportives, etc...).
      Pour finir, votre interprétation de la complémentarité des sexes est erronée, car ce n'est pas parce que deux personnes sont différentes sexuellement par leur appareil génital que ces dernières vont être amené à avoir des relations sexuelles. Pour Platon, l'amour et le désir sont liés, donc issus d'un manque, il ne donne pour autant pas la nature de ce manque qui pourrait définir une norme dans les relations sexuelles.

  • @crisaldi2240
    @crisaldi2240 8 лет назад

    Bonjour S6 Fra