Oh bon sang... je me reconnais tellement dans le passage "Mmm, ce truc a l'air de correspondre, mais naaaaan, je suis juste une feignasse pas douée", 10 témoignages plus tard "nan, ok, ça correspond, mais quand même, quelqu'un s'en serait rendu compte si j'avais ça. Non ?" Ben, non, apparemment^^
J'ai beaucoup ri nerveusement quand tu as décrit le chemin typique que les personnes parcourent, surtout quand tu as dit "je suis une personne horrible qui s'accapare les difficultés des personnes handicappées" parce que c'est EXACTEMENT ce que j'ai vécu. Tu as parfaitement décrit toutes les étapes par lesquelles je suis passé. Aujourd'hui, je suis arrivé au bout de la procédure de diagnostique et je suis bien :D Mais c'est vrai que c'est long et difficile.
Merci de ne pas dévaloriser l'auto-diagnostique, c'est trop rare à mon goût. Je me suis auto-diagnostiqué quelques trucs mais j'ose pas en parler à du personnel médical de peur qu'il me dise que je mente ou que j'ai tort. Je ne sais pas comment faire parce que je pense que ça m'aiderait au moins au niveau de mon entourage pour qu'il sache que je cherche pas juste à faire mon intéressante comme ils peuvent le penser.
N'hésitez pas à rechercher des associations en lien avec vos auto-diagnostics et demandez-leur des noms de spécialistes pour un diagnostic. J'ai procédé de la sorte pour l'autisme, le TDAH et la dyspraxie et j'ai toujours été traitée avec respect contrairement aux médecins qui ignoraient tout de ces troubles et me faisaient culpabiliser.
C'est difficile, mais il faut trouver un bon médecin, a l'écoute, conscient de ces limites et qui sera prêt faire les recherches nécessaire pour t'aider. C'est pas facile a trouver, faut en tester plein, pas hésiter a changer et rester ouvert a la discussion malgré tout parce-que y'a peut-être d'autres pistes aux quelle ont a pas pensé et qui peuvent être intéressantes a creuser.
Merci de de nous prendre de la visibilité (nous) = moi qui est diagnostiqué TDAH et retard mental C'est bien d'avoir des soupçon mais c'est quand même grave de auto diagnostiqué
Je me suis auto diagnostiqué il n'y a pas longtemps j'ai sauter le pas et j'en ai parler mais j'ai patienter et bien choisi honnêtement pour le moment les pros ont été à l'écoute et au contraire curieux, administratif de mon auto Diag. Comme quoi.. J'entame le Diag officiel
Je suis exactement dans ce cas. J'ai consulté plein de psys, ça fait des années qu'on me dit dépressif, bipolaire, hypersensible. J'ai toujours senti que tous ces diagnostics étaient l'arbre qui cachent la foret. Je n'ose pas en parler à ma psy.
Je suis autiste d’asperger et j’ai 15 ans, j’ai été diagnostiquée il y a un an. Je suis aussi Haut Potentiel Intellectuel. Depuis petite je savais que je faisais des crises d’autisme (shutdown). Je ne répondait plus et ne savait plus ou j’étais. Cela m’arrivait plusieurs fois par jour. Mes parents n’ont jamais rien suspecté (la preuve, j’ai été diagnostiquée à 14 ans...) et n’ont jamais eu la moindre petite poussière de doute sur le fait que je sois différente des autres enfants. Mais moi, je le savais. J’avais une multitude de symptômes: Crises( shutdown et occasionnellement meltdown) Difficultés de socialisation (je n’interagissait avec personne, J’avais très peu d’amis et je n’imaginais même pas m’en faire d’autres.) Difficultés d’identification d’émotions faciales (C’était un point très important qui aurait du sonner l’alarme. Je ne comprenais pas que mes parents ou professeurs étaient en colère ou autre avant qu’ils s’expriment verbalement. Cela à causé beaucoup de problèmes avec les autres qui 99.9% du temps, pensait que je me moquait d’eux.) Niveau d’empathie très bas (Je n’aimais pas les autres pour ce qu’ils étaient mais pour ce qu’ils faisaient. Cela était également problématique en famille car les parents et frères on longtemps cru que je ne les aimais pas et ma mère a aussi pensé que j’avais des problèmes liés à la psychopathologie... que j’étais folle à cause de mon sang froid et mon indifférence totale) Quotient Intellectuel: (j’avais au dessus de 140, Mais ça ne m’a jamais marqué car je sais que c’est juste un nombre et pas la définition d’une personne. Je réfléchis plus rapidement que la plupart des personnes BIEN SUR quand je suis dans un environnement convenable. Sinon, c’est l’inverse qui se produit, je n’arrive pas du tout à me concentrer et suis très en retard sur les autres.) Tous ses symptômes, je les ai eus depuis ma naissance. Je le sais. Mes parents ne le réalisent même pas encore. Aujourd’hui, j’ai régulièrement des crises Shutdown. J’ai très rarement des Meltdown, heureusement. Mais j’aimerais que mes parents reculent d’un petit mètre et repensent à ma vie et réalisent que je suis autiste depuis ma naissance, que c’est comme ça et que j’ai besoin d’aide puisque je fais toujours des crises plusieurs fois par jour. Voilà pour la petite histoire, merci pour la vidéo, très bien expliquée.
Le narcissisme poussé loin. Ça m'a toujours fais beaucoup rire les gens qui disent "je suis un haut potentiel, je suis asperges...", qu'est ce qu'on s'en fout. Ce qui compte c'est ce que tu fais et pas ce que tu es. Les gens qui se crois supérieur ou important car il sont HP sont assez abruti, car l'intelligence n'est pas un but, mais un moyen.
@@BenzemonstreENTs pourquoi être aussi agressif ? J'ai l'impression que c'est toi qui à un problème narcissique. Tu n'as pas compris ce qu'il/elle essayait de transmettre il me semble. Si tu t'attends à une réponse de sa part, vu ton agressivité et ton manque de flexibilité il/elle risque d'être d'autant plus dans l'incompréhension voir d'adopter ce comportement que tu appelles "narcissique" alors que je remarque juste une profonde détresse et une incompréhension d'être resté dans le flou si longtemps. En tout cas je comprends plus facilement le message de cet individu que le tiens, qui m'horripile vraiment.
Pour illustrer, dans mon cas: Premier diagnostic erroné: 30 mois Suivi + traitement: de 30 mois à 6 ans Abandon du premier diagnostic et du traitement: 6 ans Aménagement (sans diagnostic) pour comorbidité numéro 1: 15 ans Suivi + traitement pour comorbidité numéro 2: de 12 à 19 ans Essai de thérapie, toujours sans diagnostic: de 13 à 15 ans Fausse piste sur tout ce qui tourne autour du HPI: 13 ans Identification par des collègues de tous les traits typiques du diagnostic, mais juste sous l'étiquette "tu es bizzare": 26 ans Première prise de conscience du diagnostic mais rejet de l'idée d'être handicapé exactement comme tu le décris: 28 ans Autodiagnostic + assume l'idée d'être handicapé: 32 ans Consultation d'un psychiatre et diagnostic officiel de TSA: 34 ans La reconnaissance aura pris temps... Encore heureux qu'il y aie l'autodiagnostic même si j'aurai aimé le savoir 10 ans plus tôt.
Hey Désolée je suis aussi en recherche de diagnostic. Je me demandais as tu pris contact avec un psychiatre libéral ? Et est ce que le témoignage de tes parents a été obligatoire ?
J'ai 31 ans et je me suis autodiag un TDAH il a 1 ans. Je suis suivi depuis 6 mois par un psy qui pense que le tdah n'existe pas. On a testé la lamotrigine (traitement de la spasmophilie et de la bipolarité) pendant 6 mois: AUCUN EFFET. Et là je prends conscience que trouver quelqu'un qui puisse m'accompagner dans ma région va sans doute prendre plusieurs mois voir années. Cette vidéo m'aide beaucoup, parce que je ne me sens pas dutout légitime, alors que je rame au quotidien depuis toujours. Merci pour ça :)
J'avais commencé à écrire un énorme pavé mais il était trop confus et épuisant à écrire alors je ne dirais qu'une chose qui vient d'une personne qui travaille sur son autodiagnostic psychologique : Alistair, merci beaucoup pour tes vidéos
Merci sa fais toujours plaisir de se rendre compte que l'on ai pas seule. J'y mis quelque temps a accepter le faite que j'étais peut être autiste. J'en ai parlé longtemps avec m'a psy et j'ai entamer les démarches il y a un an mais je n'ai pas de nouvelles. L'ennuis c que je c pas trop avec qui parler de tous sa. T video me fond du bien et je l'ai attend toujours avec impascience car je sais que j'en serais plus. C fous comme je me reconnais. J'aimerai bien avoir des amies comme moi avec qui je pourrais parler.
C'est une série qui va être très intéressante (et importante) ! On peut aussi prendre en compte l'éloignement géographique des structures médicales qui est un frein énorme pour l'accession à un diag officiel. Chez moi c'est déjà très compliqué pour trouver un.e dentiste, alors j'imagine même pas quand je vais entamer des démarches pour le TDAH...
Totalement, dans mon cas je devrai me déplacer à Brest alors que j'habite à 20 minutes de Nantes, ce type de déplacement est particulièrement stressant et demande des efforts mais bon faut bien le faire.
@@ambt993 Oui ! Et ça demande une sacrée organisation à l'avance qui accroît ce stress. Quand le diag pour lequel tu y vas prend justement en compte tes difficultés d'organisation, c'est un peu un comble 😅
Moi j'ai du faire Paris Lyon 1 fois pour mon diag d'autisme et 5 fois pour mes douleurs chroniques... Ça va que j'ai arrêté les études entre temps et que y a un train direct...
Cette vidéo est tellement parfaite, une bonne ressource pour celleux qui ne comprennent pas l'intérêt de l'autodiag et disent que c'est des effets de mode !
Ca fait plaisir de se sentir soutenue ^^ Ca fait plusieurs années que je côtoie des personnes autistes officiellement diagnostiquées et que je me renseigne en regardant tes vidéos, et je me reconnais à 3000%. J'ai passé un test sur le site d'une asso et j'ai eu des résultats impressionnants. Je suis aveugle aussi et mon entourage a souvent mis mes traits autistiques sur le compte de la cécité, mais je côtoie aussi des personnes aveugles et je remarque bien les différences. J'ai encore aujourd'hui du mal à me sentir légitime en tant qu'autiste autodiagnostiqué, mais j'éprouve les mêmes difficultés dans ma vie quotidienne, et je me sens beaucoup mieux quand je prends des dispositions nécessaires. Pour moi en tout cas il n'y a pas de doutes. Merci en tout cas pour mon travail qui m'aide énormément à en apprendre plus sur moi-même ^^
@@manonliavais Les aveugles ne sont pas démunis face à l'informatique, bien au contraire. Il existe plusieurs logiciels capables de lire ce qui est écrit à l'écran. On laisse tomber la souris et on navigue au clavier. C'est difficile au début mais après cela devient aussi confortable qu'avant de perdre la vue, voire plus par moments ^^
@@manonliavais D'accord, mais le savoir ne m'apporte pas grand-chose ^^'' Ce qui m'intéresse, ce sont ces propos. Dans la vie de tous les jours forcément, je ne prends plus en compte l'apparence des gens. Surtout qu'étant transgenre moi-même, je peux avoir des apparences inhabituelles pour l'extérieur, donc raison de plus ^^ Mais je comprends pourquoi vous avez dit ça, il n'y a aucun souci ^^
Bonjour, merci pour cette chouette video. De par mon expérience, j'ai du mal avec les gens qui ont du mal avec l'autodiagnostic. J'ai personnellement trois auto-diagnostics à mon compte : SED (confirmé par un médecin spécialiste, mais qui ne le serait pas par un centre de référence, car pour mon malheur, je ne coche pas parfaitement toutes les cases : hyperlaxité de certaines articulations et pas d'autres, notamment) Autisme ( quatre ans d'attente dans le public, et encore avec le confinement ça risque d'ajouter six mois...) et... cancer ! Si si... je me suis autodiagnostiqué un cancer en faisant une autopalpation et en constatant un changement de densité sur une zone du sein. Et il s'est avéré que j'avais raison. bizarrement, ça n'a posé aucun problème pour ce 3eme cas. On m'a prise au sérieux. Donc examen, biopsie, diagnostic, traitement. J'avais l'impression d'être un très bon patient d'un coup. les médecins savaient quoi faire, étaient contents et franchement ça m'a beaucoup moins pourri la vie que les deux autres problèmes. Je crois que les gens ne se rendent pas compte de ça. J'ai eu beaucoup de marques et de gestes très fort de soutien pour ce petit cancer, mais pas du tout pour le reste, où en effet durant trente ans, ça été "fais un effort !" et moi qui pensais " bon, je dois être nulle si les autres y arrivent et pas moi"... et depuis, ben oui je suis le mauvais patient qu'on ne peut pas guérir ou améliorer. A ce propos, je viens de me prendre la tête avec mon MT qui a nié en bloc toutes mes difficultés quand je lui ai signalé que je ne supportais pas le masque pour des raisons physiques et psychologiques. "Faites un effort, prenez sur vous !" m'a-t-il lancé. J'ai hurlé (1ere fois avec un médecin que je fais ça) que ça faisait 40 ans que je prenais sur moi et que là non, ça ne passait plus si on m'obligeait à porter un truc qui contribuait à m'épuiser encore plus que je ne le suis ( et qu'en plus, je ne suis pas une inconsciente, je ne m'amuse pas à me balader en métro bondé ou en boite de nuit ! Et que je suis capable de discerner quand vraiment, pour moi ou pour les autres, je dois fournir cet effort qui me fatigue réellement ou éviter les situations au besoin). Bref, l'autodiagnostic est courant, habituel, normal... On le fait tous quand on prend un rdv chez le médecin : quelque chose ne va pas. On le sait. Même un hypocondriaque a ce cheminement. quelque chose ne va pas : son angoisse. qui ne devrait pas être banalisée et rejetée, mais prise en charge, écoutée, soignée comme toute autre pathologie, sans condescendance ou mépris. Le problème qui se pose ce sont les mois, les années, les décennies que demandent certaines maladies ou troubles pour qu'un médecin enfin dise, "oui c'est ça !". et je confirme, se dire handicapé ne tombe pas comme ça du ciel . On est tous pareil sur ce plan : à la base, on se croit et on se veut en bonne santé, jusqu'à ce que de difficultés, en rencontres ; de lectures en prise de conscience, on finisse par se dire "ouais, j'ai un problème" ou encore "je n'y arrive plus".. Ensuite, à force de ne pas être cru, baladé, violenté... on peut finir par fuir le monde médical, c'est certain. Après ma prise de bec avec mon MT, j'avais 17 de tension à chaque nouveau rdv médical tant j'avais peur, mon corps avait peur ( dans ma tête, je savais que je ne risquais rien, mais physiquement, mon corps réagissait) et je dois avoir quelque part une tendance à subir des SPT, ça été en tout cas l'avis d'un psychiatre que je n'avais pas bien compris jusqu'à cette année... Donc les personnes qui se permettent de juger un autodiagnostic font fausse route complètement. Il existe certainement des affabulateurs mais ceux ci sont portion congrue face à tout le reste et ne devraient pas justifier la souffrance des années d'errance médicale... Moi je pars du principe que si quelqu'un dit qu'elle souffre (peu importe de quoi) elle ne ment pas. Elle se trompe peut-être ( exemple de l'hypocondriaque. Et je peux en parler, j'ai fait des crises d'hypocondrie lors de situations très angoissantes et j'en étais consciente), mais elle souffre. à partir de là faut l'écouter et la respecter, même si ce n'est que de l'angoisse, même si ce n'est pas prouvé par un diagnostic. C'est très compliqué à faire comprendre ça aux personnes valides qui partent, de toute bonne foi, du point de vue que les gens vont bien à la base et pensent aussi qu'elles vont rassurer en disant "mais non..." alors que ce qui rassure quand on se sent mal , c'est de savoir pourquoi, pas de se mettre la tête dans le sable comme une autruche. Je me souviens de mes réactions de mes proches sur l'annonce d'un possible cancer. Ceux qui m'ont fait du bien sont ceux qui m'ont dit, "bon ben va falloir faire face, affronter le truc. je serais là si t'as besoin." pas ceux qui ont essayé de me rassurer, très gentiment avec "c'est peut-être autre chose". Et je dis ça parce que le plus dur ça été l'attente des résultats des biopsies pré et post opératoires. De ne pas savoir. Ca a duré 8 et 15 jours et ça été le plus compliqué à gérer. L'opération, les rayons, le traitement, non, parce qu'on agit, on se soigne , on est entouré, pris en charge, reconnu comme malade. ben même chose pour des problèmes plus difficilement diagnosticables. SED, autisme, problèmes psys... Bref, désolé d'avoir été long ! Merci encore !
Je pense que le jugement sur l'autodiagnostique dépend des personnes que tu as croisé. Par exemple j'ai un camarade/ancien amis du lycée, qui je pense avait déjà des problème psy etc... mais qui d'un a refusé tout diagnostique extérieur (ce que vu sa situation à l'époque, je comprenais 100% par ailleurs), et de 2 c'est intéressé à des diagnostique que je trouvais, et trouve de plus en plus problématique à mesure que je me suis renseigné (pour le nommer le diagnostique "haut potentiel" qui a mon avis recouvre de vrai problème qui portent d'autres noms mais aussi des truc inexistant et un brin de charlatanisme parfois). Comme ça lui faisait du bien, j'ai rien dis, surtout que je n'ai jamais eu tout le contexte et seulement certains fragment. Bref, le gros soucis, c'est qu'après coup, son statut lui a servit certes de bouclier pour sa santé mentale, mais aussi d'excuse pour des comportements beaucoup plus problématique... a savoir qu'il a complètement fini par virer incels, et ce malgré son groupe d'ami qui a essayé de le sortir de là, sauf qu'il mettait toujours cet arguments en sa faveur. Et du coup l'auto-diagnostique a tout de suite une moins bonne image pour des personnes qui ne connaitraient que des cas similaire et sans tout le contexte. Je pense que ce sera abordé dans la vidéo suivante, mais je pense qu'il faut considérer ça aussi quand vous croisez quelqu'un d'opposé à l'autodiagnostique. A priori les personnes s'étant auto-diagnostiqué ont plus de chance de croiser des personnes (ou d'être dans la confidence de personnes) ayant suivit la même démarche qu'une personne sans connaissance préalable dessus (comme expliqué dans la vidéo pour les raisons pour lesquelles on est souvent dans le déni, ce sont les même qui poussent à ne pas avoir connaissance du phénomène). Enfin, ça dépend aussi de leur activité. J'ai des membre de ma famille travaillant dans le milieu médical, et assez hostile à l'autodiagnostique car le cas le plus courant qu'ils observent c'est celui pour les maladies ponctuelle et du coup mal soignée car accompagné d'automédication problématique ou avec des demandes excessives de soins (sans nécessairement être de l'hypochondrie, juste une assurance mal placée). Pourtant, lorsque tu discute avec eux, dès que ça concerne des problème plus chroniques, ils vont bien souvent écouter cette démarche d'auto diagnostique car dixit "ça facilite souvent la tâche" : moins le diagnostique posé par la personne qu'ils écoutent, que les symptomes dans lesquels le patient s'est reconnus, mais c'est assez logique, si on leur demande un diagnostique/un guidage officiel c'est pour que justement ils ne se contentent pas d'approuver l'autodiagnostique mais fassent leur boulot et assiste à l'identification du problème/posent un diagnostique en permettant au patient d'identifier beaucoup de problème autrement inaperçu et donc non pris en compte. De mon expérience personnelle, c'est seulement après qu'un proche m'ait parlé de son parcours d'auto-diagnostique que j'ai mieux considéré la pratique. Parce que jusque là les seuls cas que j'avais rencontré étaient surtout de l'autodiagnostique de maladie ponctuelle dont les plus voyante était excessive (et les plus courante complètement invisible puisque participant à la construction normale d'un diagnostique officiel "docteur : j'ai mal à la gorge, je pense que c'est X comme la dernière fois" qui est aussi une forme d'auto-diagnostique).
@@Campanellaa j'avoue ne pas bien comprendee votre propos... Et oui, la personne peut réagir de façon variée, que ce soit à un autodiagnostic ou à un diagnostic d'ailleurs... Quand tu lis les témoignages, c'est très varié. certains sont libérés, d'autres dépriment. Et ça c'est vrai pour toutes les pathologies. Perso, moi de savoir que oui c'était un cancer, de savoir quoi, comment, dans les détails,c e qu'on allait faire m'a soulagé. Pour d'autres personnes, c'est un enfer et elles refusent, sont dans le déni... Donc je trouve le débat mal placé car finalement ce sont juste des réactions individuelles qui touchent autant les gens en auto diagnostic qu'en diagnostic. Je connais une personne qui a très mal réagi à l'annonce d'un cancer de la prostate car le chirurgien ne voulait pas opérer. Il a vraiment fait une dépression alors que c'était une bonne nouvelle ! C'est pas très rationnel et bien controlé ces réactions, donc en vouloir à une personne pour ça, je trouve ça juste injuste et mal placé. On n'est pas à la place d ela personne, avec ses difficultés. Et c'est pas parce que j'ai finalement assez bien vécu mon cancer que les autres personnes le doivent puisque moi j'y arrive... Dans ce que vous dites, c'est la réaction des proches qui me choque, pas celle de la personne qui a le droit de réagir ainsi.
Sinon, sur l'autisme et l'autodiagnostic me concernant, bon il est intervenu en l'espace de deux ans avec les diagnostics de cancer et de sed, ça faisait un peu beaucoup à gérer donc ouais pendant deux ans, je ne suis pas allé plus loin car pas l'énergie. et oui, de l'extérieur on peut peut-être dire que je fais moins d'efforts mais c'est aussi parce que j'en ai tellement fait durant plus de trente ans que j'suis épuisé, que j'ai fait plusieurs dépressions, un burn-out et que... stop ! Je m'écoute ! et tant pis pour ceux que ça dérange... C'est ma vie, mon corps. Je sais à présent qu'il n'a pas les réserves d'énergie de la personne lambda donc oui, je vis différemment de la majorité des gens et cette majorité n'a pas son mot à dire là dessus ( où les proches de la personne dont vous parlez...). Ca n'a peut-être aucun sens pour eux, mais ça en a pour moi. Ca leur ferait du mal, moi ça me fait du bien... Vraiment je suis gêné par votre propos, car je sens du jugement sur ce que devrait faire les gens alors que personne ne peut prédire sa réaction face à ce genre de choses. Personnellement, quand je voyais des personnes ayant eu un cancer, je me pensais incapable de faire face comme elles le faisaient et pourtant... ben si. Donc vraiment, évitez de penser qu'on devrait faire telle ou telle chose quand tel ou tel évènement arrive dans la vie. Vous n'en savez rien... P'tre que ça lui fait du bien à cette personne de couper les ponts ! Pas à vous, mais à elle, oui...
@@elouan5092 Pour simplifier mon propos ce que je dis c'est : - Ne soyez pas hostile aux personnes ayant un point négatif sur l'autodiagnostique. Bien souvent, ce sont des personnes qui ont croisé plus de personnes ayant eu des pratiques irresponsables (par exemple, prendre des antibiotique sans ordonance), ou des professionnels de la médecine faisant face à des demandes/exigence de patient qu'ils savent ne pas avoir le problème souligné. Pour faire plus simple, l'expérience d'une majorité de la population qui leur vient en tête lorsque l'autodiagnostique est mentionné, c'est doctissimo ou les anti-vax. Parce que c'est l'expérience qu'ils ont croisé le plus souvent. - Or, le plus souvent, les personnes ayant accomplis un auto diagnostique pour des raisons plus justifié auront justement plutôt croisé (peu avant ou après cet auto diagnostique) d'autres personnes ayant elle même accomplis ces démarches. Donc en bref, attention au biais. Je pointais aussi que pour le premier cas, au final, les personnes qui ont un avis négatif sur l'autodiagnostique sont aussi et souvent des personnes qui ne perçoivent pas des aspects plus "quotidien" de l'auto diagnostique. Ainsi qu'un autre bénéfice qui m'a été pointé par des proches professionnels de la médecine qui n'y sont pas toujours si opposé, car ça peut faciliter leur diagnostique. Et ce sont deux arguments intéressant et parlant pour expliquer au personnes prudente face à l'autodiagnostique en quoi c'est finalement assez courant, et loin d'être majoritairement un syndrome de dunning kruger.
@Lady Madeline c'est un problème aussi oui. Mais a priori il est sensé être formé et professionnel sur le sujet... A priori un médecin saura mieux faire la différence que quelqu'un qui n'a pas été formé à faire la différence. Mais c'est sur que si mon médecin me prescrivait des anti bio au pif, je m'en méfierais (après, attention, il n'y a pas nécessairement besoin de certitude absolue, c'est un équilibre entre probabilité, risque et certitudes justement, équilibre qui est plus facile a déterminer pour un professionnel formé sur le sujet. ça n'empêche effectivement pas les incompétents (et c'est effectivement plus grave du coup, car ça veux aussi dire que le gars soigne mal ses patients en général du coup...)
BONJOUR ALISTAIR,TOUJOURS ENTHOUSIASTE ET SYMPHATIQUE' VOS INFORMATIONS SONT TRÈS CLAIRES, CE QUE J"AI SAISI IL EST IMPORTANT 'DE L'AUTODIAGNOSTIC,QUE L"ON PISE SOI"MÈME, POUR CONNAITRE CE QUE L'ON PERÇOIT 'QUE L"ON A DES FRAGILITÈS ET NE PAS COMPRENDRE POURQUOI" ET ENFIN POUR AVOIR UNE RÈPONSE PRÈCISE POUR SOI'MÈME,ET AUTOUR DE NOUS..'C'EST TOUT AUX PRÈGUGÈS' MERCI TOUJOURS POUR VOTRE EXCELLENT TRAVAIL.
On a eu une chance de ouf ici lorsqu'on a (ENFIN) atteint.e.s la phase "en parler à une personne de confiance"... Elle nous a, au contraire, dit ce qu'il fallait pour terminé (enfin, bordel de merde !!!!) de briser le Mur. Merci Maëva, si tu passe un jour par-là ^-^ Tes quelques mots on été les gouttes qui ont fait s'écrouler le barage Merci Allice ; car si c'est a Maëva que nous avions alors demander...c'est toi qui nous avait aidé à accepté l'idée qu'on avait le droit d'être "imparfait.e.s". Et tu a été d'une grande aide lors de l'Eveille (même si on se souviens plus de grand chose, sauf des screens qu'on a relu par là suite XD) ; en tout cas, c'est toi qui nous a le plus aidé dans l'Acceptation par la suite, à s'out au serveur, etc. 💞 (tiens, en parlant de screen ; on a bien rigolé l'autre jour à en relisant un où tu disait "on le vois bien sur que tu te parle à toi-même, mais que [leserveur] ca dérange pas du tout"... Rigolé car... Ca veux dire du coup que vous l'avez vu avant nous oO) Merci Lune, pour ce serveur magnifique.
Bonsoir Alistaire, Cette vidéo me parle beaucoup parce que après de nombreuses années à avoir des difficultés que j'ai eu de plus en plus mal à affronter, je suis enfin en train de chercher un diagnostique officiel afin de confirmer ce qui est déjà presque une certitude. Mon parcours a commencé quand à l'âge de 15 ans quand j'ai fait des recherches sur ma maladie génétique ( diagnostiquée elle) au niveau psy. A l'époque mes recherches m'avaient fait observé que le TDA était une comorbidité commune de celle-ci (environ 1/2) . Mais d'après mes parents j'étais plus "hypoactive" qu'hyper, donc j'ai continué à essayer de faire des efforts. Je ne vais pas vraiment m'étaler sur les difficultés mais bon elles ne sont pas parties avec mes efforts. A 17 ans, ma sœur m'a envoyé un article sur l'autisme Asperger. Là je me suis beaucoup reconnu ( entre autre pour moi l'aspect de complexité au contact visuel m'a énormément interpellé parce que c'était la première fois que j'avais quelque chose qui parlait de ça) Mais encore une fois je me suis dis que bon, j'étais en train d'essayer de trouver une porte de sortie... Entre mes 17 et mes 24 ans, j'ai continué de luter, lisant ponctuellement des articles sur plein de troubles de la personnalité, mais rien ne collais vraiment... C'est pendant le confinement ou en échangeant avec des personnes autismes sur la manière dont je vivais le monde et sur mes difficultés que celles-ci m'ont conseillé de vraiment creuser cette piste. Mais encore une fois, j'avais de gros doute, j'avais l'impression de grossir mes problèmes. Mais juste par curiosité je suis allé faire une recherche sur ma maladie génétique et l'autisme. Et là petite secousse: il y a une comorbidité estimée entre 11 et 29% de l'autisme avec celle-ci. A la sortie du confinement, j'ai commencé à suivre un groupe de gestion des émotions - en cinq séances - que m'avait recommandé le psychiatre que j'étais allé voir avant le confinement parce que je me sentais à la fois assez bien pour voir quelqu'un ( quand ça va mal j'ai beaucoup plus de mal à aller chercher de l'aide) et assez mal pour avoir peur d'aller trop mal. La psychiatre et la psychologue en charge du groupe m'ont suggéré d'elles même d'essayer de consulter un CRA. J'ai commencé à me dire que j'avais une piste sérieuse et j'ai envisagé en parler avec mes parents. J'avais peur de leur réaction et du coup j'ai attendu de savoir quand le faire. Il y a deux semaines, alors que j'étais chez eux pour fêter mes 25 ans, ils m'ont annoncé qu'ils savaient que j'étais "à risque" depuis mes 3-4 ans ( diagnostique de ma maladie génétique) et étaient quasi sûr que je l'étais depuis mes 11 ans. J'ai l'impression qu'on m'avait enlevé le sol sous les pieds. Tu parles du mur qui s’effondre... j'ai plus eu l'impression qu'il avait disparu par magie. C'était très déconcertant. Je me suis senti sonné, perdu. Je me sens toujours ainsi d'ailleurs. J'ai une partie de moi qui aimerait bien avoir le mur. Une petite partie qui trouve que le mur est très sécurisant et que devoir redécouvrir tant de chose avec cette nouvelles perspective c'est trop. Bref je vais très certainement regarder le prochain épisode de ta série sur le sujet. ( J'avais déjà regardé quelques unes de tes vidéos pendant le confinement mais à la base plus celles sur l'asexualité) . Bon courage à toi et bonne soirée, PS je me suis auto diagnostiqué une appendicite, j'ai été immédiatement pris en charge, je n'ai même pas eu à faire la queue aux urgences...et j'avais raison. Mais ça reste beaucoup plus facile car il y a des signes cliniques évidents et difficile à confondre.
Bon courage. C’est normal d’être déstabilisé, ce n’est pas rien. À ton rythme 🙂 C’est une bonne chose, car il vaut mieux savoir que de subir les désagréments sans en comprendre vraiment l’origine.
Merci beaucoup pour cette vidéo. J'ai beaucoup de problèmes de santé qui sont en auto diag mais j'ai aussi un gros trauma medical, c'est tellement dur de voir les gens ne pas me prendre au sérieux parce que ce n'est pas officiel, alors que psychologiquement je ne peux pas le faire. Je vais être obligé parce que mes problèmes commencent à réellement me pourir la vie et que je n'arrive plus à les gérer seule pour certains d'entre eux. Mais l'auto diag m'a tellement aidée à aller mieux
Merci beaucoup pour cette vidéo! Sérieusement, l'autodiag est souvent notre seule option lorsqu'on vit dans des déserts médicaux où les démarches sont quasi impossibles et les praticiens spécialisés rares ou beaucoup trop chers (parfois non remboursés), il nous reste quoi, sinon ? Petite parenthèse pour citer les raisons selon lesquelles il est impossible que je sois autiste selon les psychiatres que j'ai déjà consulté: 'vous n'êtes pas un garçon, donc non' 'vous n'êtes pas une matheuse' 'vous êtes trop brillante' -quand j'ai dis que j'avais fais prépa L-, et la grosse cerise sur le gâteau: 'vous êtes jolie comme un coeur, vous ne pouvez pas être autiste' (mot pour mot)... comment ne pas se retrancher sur l'autodiag lorsque des 'spécialistes' nous sortent ce genre de choses ? Sans tes vidéos de vulgarisation, je serais perdue, et je ne suis pas la seule. Merci !
Je suis tombée sur cette vidéo un peu par hasard et je m'avoue troublée par le fait que mon endométriose, qui est quelque chose de concret, facilement vérifiable et sans forcément sacrifier son portefeuille, n'ait été diagnostiquée officiellement qu'après un pré-auto-diagnostique de ma part. En clair, il a fallu que j'insiste et que je me batte pour avoir droit à un simple irm (l'échographie prescrite en premier lieu n'avait montré aucun résultat positif). Aujourd'hui, j'ai un traitement et un suivi régulier, mais je ne le dois clairement pas à "l'expertise" médicale. Je te soutiens dans ce que tu dis de l'auto diagnostic. Ce n'est pas le fait de se réveiller un matin en ce disant "aujourd'hui, je déclare que je suis..." en faisant un tir aux dés sur une page aléatoire de doctissimo. L'auto diagnostic, c'est principalement le fait de se sentir seul et incompris avec sa souffrance et ses incapacités. Et avoir peur de se confronter au scepticisme qu'on pourrait rencontrer en chemin. Pour moi, s'auto diagnostiquer, ce n'est pas refuser l'autorité médicale ou nier l'existence de l'expertise médicale, mais au contraire prendre en compte le fait qu'on vit soi même avec soi même, qu'on se connait bien, et que tous les médecins ne sont pas experts dans tous les domaines. Pour moi, un auto diagnostic qui ne peut être critiqué est celui qui vise simplement à se poser les bonnes questions pour frapper à la bonne porte. Et quand on souffre, peu importe combien de portes fermées on croise, c'est la porte ouverte qui va faire du bien. PS : Avant j'étais une chochotte. Maintenant, j'ai une maladie soignée qui ne me fait plus mal du tout ;)
Oui, j'ai l'endométriose aussi et heureusement ma médecin s'y connaissait bien j'ai eu les bons examens tout de suite et j'ai été bien traité après le diag, mais pour beaucoup de personnes c'est très difficile de faire accepter au médecin que les règles ce n'est pas censé être handicapant... Le sexisme à encore du temps devant lui.
J'étais déjà convaincue de la légitimité et l'importance de l'autodiag mais sans trop en connaître la réalité, merci pour cette vidéo ! Je ne suis pas handicapée donc cela me permet de mieux comprendre de quoi il retourne. J'espère que ton public est également constitué de personnes non-concernées directement par ces enjeux car c'est important de s'informer.
Hey ! Pour ma part je me suis autodiagnostiqué Asperger via des test sur le net et j'ai associé ça à une recherche intensive sur le sujet, d'ailleurs c'est comme ça que je suis tombé sur tes vidéos. Pendant quelques mois je me considérais comme Asperger, j'ai commencé à relever des comportements que j'ai habituellemnt qui sont liés à l'autisme (l'isolement, la sensibilité au bruits, et bien d'autres) puis j'ai rencontré une femme qui m'a confirmé mon autodiag, elle connait le sujet par cœur vu qu'elle travaille beaucoup avec des enfants autistes et son fils est autiste de haut niveau. J'ai beaucoup appris sur moi-même grâce à elle, même si j'avais fait un gros travail auparavant. Donc maintenant j'assume pleinement en essayant d'adapter cette différence au monde qui m'entoure et je me sens bien mieux en sachant tout ça. Merci pour tes vidéos et tes vêtements jaunes ! ;)
@Lady Madeline Je suis bien au courant de cette nouvelle classification du DSM-5 qui réunit le syndrome de Kanner, celui d'Asperger et l'autisme de haut niveau sous un seul et même titre: TSA. Je sais également le pourquoi du comment le terme Asperger est devenu tabou. De mon point de vue je trouve que c'est dommage de perdre en précision pour désigner les différentes formes d'autisme en les regroupant toutes de la sorte. Les neurotypiques ne comprendront rien, déjà qu'ils ont du mal à intégrer l'autisme, car au final ces 3 catégories sont surtout faites pour leur donner un indice sur notre handicap. Par exemple on sait qu'un porteur du syndrome de Kanner a une retard mental et est le plus souvent non-verbal, l'autiste léger (Asperger) s'adapte très bien à son envirronnement et passe incognito même s'il a beaucoup de difficultés et enfin l'autiste de haut niveau a des blocages imoortants au niveau social et dans l'apprentissage mais lorsqu'il est dans un milieu qui lui convient c'est un génie. Je sais que je décris des stéréotypes, mais pour les gens normaux c'est grâce à ça qu'ils arrivent à se faire une idée de nos difficultés, alors que maintenant si l'on dit "j'ai des troubles du spectre autistiques" il va falloir tout préciser, si oui ou non il y a sensibilité au bruit, à la lumière, anxiété sociale, etc... ça prendra un temps fou. Je ne dis pas qu'il faut résumer nos particularités, je dis juste qu'il faudrait les catégoriser. Pour moi catégoriser est plus facile que de tout préciser, surtout que les neurotypiques ont du mal à faire la distinction entre les autistes alors si l'on précise tout ça leur fera trop d'informations. Pour le quotient intellectuel personnellement je me fous de connaitre le nombre précis, je sais que j'ai plus de facilité à m'adapter que d'autres ce qui fais que je rentre dans la catégorie "précoce", c'est un fait, comme c'est un fait qu'une personne avec un retard mental aura 80 de QI. Pour moi je trouve cela objectif et factuel, du moment que personne juge personne sur cette valeur tout va bien. A partir du moment où les gens passent ce test juste pour "battre" quelqu'un d'autre, ou alors se donner une certaine légitimité, là c'est un problème. L'humain a besoin de définir les choses, en leur donnant des noms et en faisant des catégories (des boites) pour s'y retrouver et je pense que cette nouvelle classification est un pas vers une plus grande incompréhension de l'autisme. Voilà voilà, j'ai fait long mais bon
Le Syndrôme d'Asperger n'existe plus sous ce nom officiellement dans le DSM 5 mais est encore utilisé dans la pratique à l'oral par les médecins mais sur le diagnostic écrit il est remplacé par autiste sans déficience intellectuelle ( TSA SDI).
@@Omaiel La spécification du terme tout le monde n'est pas obligé de la connaître mais personnellement je préfère l'appellation Troubles du Spectre de l’Autisme Sans Déficience Intellectuelle (TSA SDI) que le nom syndrome d'Asperger car quand on connaît l'histoire de l'autisme Asperger qui fait partie de la grande histoire car beaucoup d'autistes Asperger ou non ont été victimes du génocide à cause de leur handicap lors de la seconde guerre mondiale.
J'ai commencé par avoir un auto-diagnostic d'autisme pour trouver comment lutter contre mon anxiété, ma dépression et la surcharge sensorielle. J'ai monté un dossier de 17 pages à destination du psy qui m'a fait passer mon bilan en lui indiquant pourquoi je pensais être autiste et pourquoi ça ne pouvait pas être autre chose. Au final, j'ai eu raison et ça me permet aujourd'hui d'avoir un suivi médical bien plus adapté que si je m'en étais tenue à mes comorbidités.
Ta video est très interessante, je te remercie pour avoir confirmé en partie ce que je pensais vis a vis de l'autodiag. J'ai parlé a mes psy qui m'ont dis que je n'étais pas autiste car ils travaillent avec des autistes qui n'étaient pas comme moi, j'ai fait plusieurs test et lu beaucoup d'article qui m'ont pourtant poussé a m'autodiag (167/200 de Quotient Autistique) J'ai hate de voir la suite de ta série car ça me rassure
C'est une des vidéos/ressources la plus claire et informative que j'ai pu voir sur le sujet, la vache ! Et médias français et anglais confondus. Merci beaucoup!
je viens de rentrer dans une démarche d'autodiag de tsa avec l'intention de rechercher un diag officiel, c'est fou de tomber sur une vidéo qui répond aussi précisément et exactement à toutes mes questions et inquiétudes, merci pour les travaux
Vraiment pas mal cette vidéo. J'ai été diagnostiquée l'année dernière après un auto-diagnostique lié à ma rencontre avec un autiste qui m'avait beaucoup marquée. J'ai toujours des périodes de doutes sur la véracité du diagnostique (c'est cyclique) et je m'intéresse beaucoup à la pensée critique et la métacognition, donc forcément j'ai l'impression de tombé dans le biais de confirmation quand je pense que j'ai le bon diagnostique (qui explique beaucoup de choses sur ma vie, ce que tous les psychologues que j'ai pu voir avant n'avaient pas su prendre en compte). Mais avec cette vidéo, je relativise. Que mon diagnostique soit le bon ou pas, j'ai la reconnaissance de mon handicap, car après 3 gros burn-out en 7 ans, je suis dans l'incapacité de travailler et je suis donc bel et bien handicapée (que le diagnostique soit exacte ou pas). Bien évidemment, je me reconnais tout à fait dans l'approche vers l'auto-diagnostique décrite dans cette vidéo, mais j'ai peur de l'effet barnum ^^
Merci pour cette vidéo d'utilité publique! J'ai 3 autodiags à mon actif, jamais confirmé par les médecins: _ des plaques de psoriasis diagnostiquées "c'est le stress" par 2 dermatos (... les gars... :/) _ migraineuse depuis enfant diagnostiquées "crises de croissance" (???), on a mis un mot dessus parce que ma mère l'est aussi. _ autiste, grâce à des amies autistes qui m'ont glissé que ça pourrait être le cas, encore plus quand on en a parlé, et surtout grâce à tes vidéos et au travail phénoménal que toi et tous les militants font pour casser les clichés et faire connaître l'autisme.
Le saviez-vous ? En 2022, les dons et achats de ma communauté ont représenté 86% des mes revenus professionnels, c'est grâce à ça que je vis ! Vous pouvez me soutenir en faisant un don mensuel sur Patreon, ce qui vous donne accès à du contenu exclusif, en avance, et des réductions sur ma boutique : www.patreon.com/user?u=91325962 Ou en passant sur ma boutique : alistairh.fr/index.php/boutique/ Merci à toutes les personnes qui me permettent de faire ces vidéos depuis toutes ces années 💕
Merci pour cette vidéo ! En plus de l'utilité de l'autodiagnostique, je trouve qu'Alistair explique bien dans cette vidéo les difficultés à être pris au sérieux quand on a une expérience différente des autres, et pourquoi ça peut être destructeur.
Merci beaucoup pour cette première vidéo, j'ai hâte de voir les suivantes ! C'est fou à quel point nos parcours se ressemblent tous. Personnellement j'ai passé des années avant de mettre un mot sur ma maladie psy et encore plus à faire valider mon auto-diag. Les soins coûtent tellement cher et prennent tellement de temps, c'est hallucinant. Je n'arrête pas de me demander ce qu'aurait été ma vie si on m'avait diagnostiquée et prise en charge à l'adolescence... Bref, encore un grand merci et bravo pour tout le travail que tu fais !
Le cheminement de l'auto diagnostique est exactement le mien 😂( toujours en cours) ça me rassure! Le plus rassurant c'est de pouvoir parler avec des Asperger ... Qui te détectent avant même que tu le saches ... Et pouvoir en parler et prendre conscience des façons de pensée ou mécanismes... Et d'avoir des conseils ... Merci pour tes vidéos
Par rapport à l'autisme et le diagnostic (même si c'est valable pour (beaucoup?) d'autres handicaps) : l'autisme n'a pas de symptomes pathognomoniques (symptomes qui identifient à coup sur, oui j'avais envie de mettre le mot), ce qui rends la demarche d'auto diag ou de diag officiel encore plus compliquée.
Premièrement, merci !! Quelques semaines que j'ai eu la révélation ... Je suis autiste asperger... A 27ans !! Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis ( je me permets de tutoyer, désolé ), bien que depuis l'enfance, je me suis toujours sentie à part en inadaptée au monde et aux autres, me sentant même coupable d'exister. Et malheureusement, une famille toxique, possessive et très loin d'être bienveillantes ne m'a pas aidé. J'ai réussi à m'en défaire depuis seulement un an et depuis, j'ai pu faire une introspection sur moi même et apprendre à m'accepter. Toutefois, il reste que j'ai une vision et un comportement en dehors "des normes" et cela depuis mon enfance. Beaucoup de mes symptômes sont masqués ou dévié par des mécanismes de défense dû à de nombreux traumatismes de l'enfance pourtant ils existent et j'apprends petit à petit à les comprendre. Ce qui est ironique vu que je suis AESH, donc je travaille avec des enfants en situation de handicap... Mais j'ai réalisé aussi il y a peu que j'aimais mon travail parce que je me reconnaissais beaucoup dans certains enfants dont je me suis occupée et que je me sentais utile à leur apporter un soutien même si cela marque leur différence. Mon autodiagnostique est récent et je n'en suis pas sûre totalement ( je suis de nature très anxieuse ) mais grâce à de nombreux sources d'information dont tes vidéos, j'y vois tous les jours plus claire même si j'aimerais un diagnostic officiel pour ne pas angoisser davantage. Encore merci, tes vidéos sont une source d'information positive.
Je me suis pas mal reconnu dans ce que tu as dit, non pas pour un handicap pour ma par mais pour ma dépression Je me suis longtemps dit que j'avais juste une vie de merde et que je n'avais pas a me plaindre car il y avais beaucoup de monde qui devais avoir des vie pire que moi et que mon cas était ridicule par rapport a certaine personne... J'ai mis 5 ans à en parler à qui que ce soit et a cacher mon mal être et a faire semblant de sourrir pour pas inquiéter ma famille ce qui fait que quand j'ai commencer a leurs en parler personne ne me prennais au sérieux et tout le monde me disais que ça allais me passer alors que je leurs disais que je voulais mourir... Et le pire c'est que quand j'ai commencer a me rendre compte que ça pourrai être une dépression et que j'en ai parler à mon médecin, celle ci m'a repondu qu'il fallait que j'arrête de me victimiser et de faire semblant d'aller mal pour avoir de l'attention par ce que je cite "Une personne en depression ne peut rien faire, elle ne viendrai pas chez le médecin demander de l'aide et ne passerai pas sa vie a lire" Donc pour elle, je ne pouvais pas être dépressif car je lui en avais parler et que je lisais dans ma journée alors que la vérité c'était que je lisais pour oublier ma vie et échapper à la réalité, je lisais literallement 15 heures par jours, 2 a 3 livre dans la meme journée et pas des livres différents non, javais a tout casser 40 livres a lire en boucles par ce que si je m'arrêter de lire j'avais envie de me trancher les veine avec le couteau qui était sur ma table de nuit. Mais non, comme je lisais je ne pouvais pas être dépressif... Au final j'ai eu la chance d'avoir une voisine ancienne psy qui m'a bloquer dans le couloir pour me parler et m'emmener voir une de ses anciennes collègues pour que je puisse avoir un suivi car elle avais repérer que j'allais pas bien et j'ai enfin eu le droit a voir un diagnostic qui disais que j'étais depressif et qui m'a permis d'avoir des anxiolitique et des anti-dépresseurs, ce qui m'a permis d'aller de l'avant et d'enlever ses idées noir et envie suicidaire de la tête Comme quoi des fois il fait vraiment avoir de la chance pour que quelqu'un finisse par nous écouter
La definition d'une maladie chronique c'est que ça dur plus de trois mois. Donc si t'es en dépression pendant plus de trois mois, tu es malade chronique ^^ Après le terme malade chronique est souvent utilisé pour de maladie plutôt physique, mais ça change rien au fait qu'etre en dépression nécessite des soins et/ou des aménagements et son est une maladie et/ou un handicap.
J'ai plusieurs thread Sur le sujet : twitter.com/hparadoxa/status/1279337899364880384?s=19 twitter.com/hparadoxa/status/1295686210275414021?s=19 twitter.com/hparadoxa/status/1279181515147149321?s=19
shimashima2910 heureusement que ta voisine l’a vu. Effectivement la dépression peut être extrêmement invalidante et fait énormément souffrir (j’ai deux proches qui en sont atteints). Et elle ne revêt pas une seule et unique forme. C’est très moche et tout à fait faux ce qu’a dit ton médecin traitant. De plus j’ai l’impression que beaucoup de gens confondent avec la déprime : « ouin ouin je suis en pleine dépression » alors que c’est juste un coup de mou et donc forcément il faut se secouer 🙄. Un peu comme ceux qui ont un gros rhume et disent « ouin ouin j’ai la grippe » et font des réflexions parce que eux viennent travailler quand même alors que toi tu as pris une semaine de congé... pendant laquelle tu étais hyper mal avec 40 de fièvre. 🤯 Pour moi, dire à un dépressif de se bouger c’est comme dire à quelqu’un de courir avec une jambe cassée, sans plâtre. C’est une vraie maladie qu’on la voit ou non. C’est bien que tu aies pu rencontrer des gens compétents. Pour ma première personne proche j’étais trop jeune, je n’ai pas reconnu (heureusement sans être méchante) puis après je ne savais pas comment aider. Pour la deuxième, je me renseigne à fond. Et par exemple je l’ai accompagnée lors du premier rv avec le médecin traitant puis le premier rv avec le psychiatre (j’ai proposé, ne me suis pas imposée, et c’est à sa demande). Je lui propose des sorties, des activités, mais « pour venir avec moi » sans obligation et au contraire je lui dis sincèrement que c’est bien si elle se respecte et si elle sent qu’elle ne peut pas. Et je trouve que ça marche bien car c’est elle qui parfois me propose de regarder un film ou autre chose. Respecter son rythme. Je doute de plus en plus du côté violent des « il faut bouger ». Est-ce que ça a déjà marché ? 😅 Que quelqu’un dise qu’il a besoin de SE mettre des coups de pied aux fesses, je ne peux pas juger pour lui. Mais pour autrui 🤔 Entre le bâton et la carotte, j’ai vite choisi 😉 Bonne continuation 👍
Merci pour cette vidéos très inspirante. Même chose pour moi : quand j'étais ado , gros problème de fatigue, flemme d'aller au boulot. Je me suis dis que cette flemme et fatigue (mêlé à mon addiction aux jeux vidéos) n'étaient pas normal. Puis ensuite mon autodiagnostique m'a sauvé : je me suis dis qu'il va falloir se bouger et me payer à bouffer si je voulais une vie décente. J'ai franchi la porte de ma chambre (je me cloisonnais et restais alité à cause de mon problème de fatigue), fait des études et par la suite j'ai bossé en faisant du sport à côté. Désormais j'en suis guéri et j'ai acheté ma maison. ll m'a fallu très longtemps avant de me sortir de ce handicap (à peu près 1 ans, juste avant le bac).
Etant sur la fin (je pense) d'une procédure lente et minutieuse d'auto-diag qui dure depuis plus d'un an, je te remercie pour cette vidéo et j'attends les autres sur le sujet avec impatience. Puis merci aussi pour ta chaîne entière que j'ai découverte il y a deux semaine est qui juste une ressource extraordinaire. ^^
Hello! Ça fait à peu près un an que je me pose sérieusement la question de l'autisme. J'ai une liste vraiment très longue de traits autistiques et presque tout semble concorder, mais chaque autiste est tellement différent de ses confrères que c'est difficile de savoir si on est sur la bonne piste ou pas du tout. De plus, je pense avoir une capacité d'adaptation assez grande à force d'imiter les autres, et du coup c'est vraiment difficile à repérer. Mais à force de lister les traits, je finis par me dire que je ne peux pas inventer tout ça.... Cette vidéo est super utile, comme toutes les autres de ta chaîne ! Merci beaucoup !
@@bernardhebant5766 merci beaucoup ! J'ai fait plusieurs tests mais je ne pense pas avoir fait celui-là, je l'essayerai donc ! J'ai fait ceux de Psychomédia pour l'autisme (35 sur 50, à partir de 32, la probabilité d'être diagnostiqué autiste est supérieure à 98%) et pour l'asperger (31 sur 42, les personnes ayant un diagnostic officiel sont autour de 32)! J'essayerai votre proposition de test, merci beaucoup !
Merci 🙏 Si on part du principe qu’on recherche son bien-être et d’où vient son propre problème, dans mon cas ça a clairement mis 5 ans. Il y avait quelques détails qui dans l’enfance auraient pu attirer l’attention mais ce n’était pas assez poussé, j’ai eu la chance d’avoir des parents qui avaient instauré des routines à la maison, le cadre familial était stable. Puis mon père a perdu son travail, ca retombait sur l’ambiance, j’ai commencé les meltdown / shutdown. Mais dès que je suis passée en études supérieures, tout s’est accéléré, tout a changé, et sans routines j’ai commencé à faire de plus en plus de crises. Ce qui m’a menée chez un premier psy, puis un deuxième... à ce moment-là, étudiante, impossible de pouvoir payer plus de sessions... cela a tout retardé jusqu’à mes 22 ans, où d’autres meltdown m’ont menée à me demander si j’étais borderline. Mais désormais, je travaillais et donc j’ai pu aller voir un 3e psy. Il me diagnostique que c’est pas ça. Ok. C’est pas ça, mais j’ai toujours senti que j’avais un décalage. Et là pendant ces 5 ans, j’ai donc eu psychiatre, psychologue, Hypnotherapeute, EMDR, méditation, sophrologie, et pour finir, la neuropsychologue et le neuropsychiatre qui m’ont diagnostiquée. À 27 ans. Et encore, c’est parce que je me posais des questions, que je souffrais de dépressions chroniques, et toujours cette impression que qqch ne tourne pas rond... j’ai eu la chance de tomber sur des personnes autistes qui m’ont mis la puce à l’oreille. De là j’ai creusé et en quelques mois le diagnostic est tombé, mais c’est bel et bien parce que j’ai pu le payer dans un cadre privé. J’ai beaucoup de chance de vivre de ma passion, le dessin, qui m’a permis d’avoir un travail, et donc assez de revenus pour accéder aux soins, parce que si déjà dans mon cas ça a mis 5 ans, j’ose même pas imaginer pour les autres. La culpabilité aussi de poser le mot handicap est grande, vu que les autres te ramènent à la case départ tout le temps. Dernièrement sur les réseaux, une fille m’a dit que « lol t’es pas autiste va falloir arrêter l’autodiag’ ». Mais euh... meuf, je suis diagnostiquée médicalement en fait... on va quand même pas devoir raconter notre vie en détail à la première personne qui arrive sur le web en nous pointant du doigt pour justifier qu’on est handicapé ou autiste non ? Enfin bref, ta vidéo fait du bien à entendre, merci beaucoup.
C’est surtout l’ignorance et les préjugés des gens le plus lourd. En plus, parfois, l’intention n’est même pas malveillante (le « lol... » est irrespectueux donc bof). Mais par exemple, ayant connu une autiste qui ne pouvait pratiquement pas communiquer avec les autres, je pense que certains s’imaginent que tous les autistes sont comme l’image qu’ils en ont. Ou comme le film « Rayman ». Et ça touche beaucoup de handicap. Si je ne me trompe pas dans les chiffres, je crois que 80% des handicaps sont « invisibles » (à l’œil nu). 4% sont en fauteuil roulant, et c’est le pictogramme nous représentant. Donc si on a pas au moins une béquille... faut arrêter hein. Même si on a un diagnostic, des examens objectifs qui prouvent, etc. Je ne sais pas si c’est encourageant, mais ce que je veux dire c’est que tu n’es pas seule, et tu as tout mon soutien car c’est très dur car répétitif. Et effectivement, on n’a à déballer notre dossier médical devant personne, nous ne devrions pas avoir à nous justifier 💕
CAM MIYU d’ailleurs je ne vois plus son commentaire... mais sur internet certains vomissent leurs diarrhées verbales sans retenue. Ils écrivent à chaud, dans la réaction, sans penser à l’être humain à qui il s’adresse. D’autres sont vraiment mauvais, mais bon on en rencontre IRL aussi. Peut-être nombreux sur internet à cause du vide qu’ils créent autour d’eux ? Enfin heureusement il y a les autres 😉
Merci Alistair pour cette magnifique vidéo et de ces belles paroles. Je me reconnais bien dans cette vidéo . La partie sur la culture de déni sur l auto diagnostic de la part de nos pairs et ces conséquences psychologiques que peuvent être victimes les personnes qui font sur les auto-diagnostic étaient intéressant et réaliste 😓Cette partie m a beaucoup touché car j étais victime de ce déni et malgré le fait que je suis diagnostiqué, je suis victime toujours de préjugés et de déni de la part de mes pairs 😓
Merci pour la vidéo Personnellement la première personne qui m'a amené à me pauser des question sur mon autisme (en me parlant d'asperger) j'avais 16 ans (et j'avais déjà fais des teste HPI qui ont été négatif quand j'avais 12 ans) et c'était un ancien camarade de classe et amis avec mes anciens harceleurs, et ma réaction a été de l'insulté assez violemment (parce qu'évidemment on m'avait déjà "insulté" d'autiste) avant que lui même me dise qu'il avait été diag asperger J'ai fini de m'auto-diag a plus de 20 ans Entre temps j'ai du vraiment détruire des barrière pour enfin accepter mon handicap Ca me fais rire les gens qui passe qu'on s'auto-diag rapidement quand j'ai du passer par autant d'étape et que j'ai commencé en insultant un mec qui me disait que je l'étais
Je suis migraineuse (diagnostiqué par ma mère elle aussi migraineuse) diagnostic confirmé. Dépressive diagnostiquée par un médecin et autiste (autodiagnotic) confirmé par la suite. Au total (pour l'instant) trois diagnostics et un seul posé au départ par un médecin.
Je suis ta chaîne depuis peu mais, je me reconnais beaucoup dans tout ce que tu dis dans tes vidéos sur l'autisme et les traits autistiques. Mais jusque-là, je pensais que les problèmes que je rencontrais (surtout au niveau social), c'était à cause d'un trauma que j'ai, genre j'en voulais vraiment à cet "individu" (pour rester polie) parce que j'avais l'impression qu'il avait cassé quelque chose en moi. Sauf que, du plus loin que je m'en souvienne, je les avais déjà plus jeune (en maternelle, primaire etc) mais, je pense que ce qu'il a pu casser, c'est le travail que j'avais fait dessus pendant toutes ces années. Et maintenant, je bloque dans des situations que je pouvais gérer avant mais, ce n'est plus le cas aujourd'hui parce que je n'ai plus les outils que j'avais avant. Je suis suivie par une psychiatre qui m'a fait réaliser que j'avais un degré de phobie sociale sévère malgré mes efforts et que je suis toujours très tendue physiquement (je ne ressens pas le stress, même si mon corps manifestera clairement le stress en me provoquant de forts maux de tête et parfois des tremblements). Et elle soupçonne un TSA ou quelque chose du même genre (surtout pour des soucis d'ordre émotionnel et parce que je me sens "désynchronisée" socialement, en plus d'être inhibée au point de faire du mutisme, des fois, bizarrement toujours quand j'ai envie de recadrer quelqu'un qui me traite injustement... c'est frustrant de bloquer quand je veux m'exprimer) et j'attends de pouvoir passer un test plus précis pour diagnostiquer un autisme potentiel parce que j'ai eu un résultat ni positif ni négatif à celui qu'elle m'avait fait passer. En attendant l'appel pour ce test, je me renseigne sur les autistes. Si ça ne m'aide pas, ça pourra peut-être me permettre d'aider quelqu'un qui l'est, qui sait ? Dans tous les cas, ça ne fait pas de mal d'apprendre ! En tout cas, merci pour tes vidéos et de partager tes expériences :D
Surtout ce n'est pas possible. Une association est à but non lucratif. Si je créais une association je ne pourrais pas me payer avec, c'est tout le principe 😅
Oui c'est clairement comparable ! Et on voit aussi beaucoup de discours comme "je me pose des questions mais j'ai peur de prendre la place des vrai personnes trans" d'ailleurs.
Exactement ! Cette peur de manquer de légitimité qui a créé une relation étrange avec beaucoup de thérapeutes où on va pas leur donner toutes les clés pour nous comprendre et les laisser “recréer le puzzle” ce qui rallonge les périodes avant d’avoir les attestations pour commencer les transitions (pour celleux qui le veulent) Tout ça à cause du fait que personne se dit “je ne me sens pas à l’aise dans mon corps ? Maybe mon expression de genre ne me correspond pas” parce qu’on apprend aux jeunes ados que c’est normal d’être triste durant la puberté
j ai cherché ce qu il se passait pour mon petit garçon d un an et que j insistais bcp auprès des médecins pour un diagnostic médical qui confirmerait celui auquel je pensais ,un an plus tard mon fils était diagnostiqué T.S.A , je l ai accepté de suite car j' ai vite compris qu il faudra faire avec (et pas contre).De là une bonne prise en charge (hormis la MDPH qui me refuse tout ) ça a permis a tous ceux proches de mon fils de le prendre en considération car jusqu'ici on me croyait pas .pas facile de tout concilier mais perso je suis prête à tout pour l aider a devenir celui qu il sera 💖💖
Comme beaucoup de gens ici je me suis vraiment reconnue dans le parcours de l'autodiag. "Non mais ça c'est pareil pour tout le monde de toute façon" combien de fois je me suis dit ça :') Au final, j'en ai parlé à quelques amis - apparemment - neurotypiques, tous m'ont dit la même chose. "Mais non c'est n'importe quoi, j'ai gardé des enfants autistes une fois et t'es pas du tout comme ça/les gens ils se disent autistes pour se sentir spéciaux toi t'es normale/t'es timide c'est tout" 🙄 Sauf mon compagnon qui me soutient dans mes démarches. Et il y a quelques semaines j'ai osé aller voir mon médecin traitant pour lui en parler, parce que j'aimerais avoir un diagnostic officiel. Il a rigolé et m'a demandé si j'avais "besoin d'être dans une case, parce que moi j'ai un ami professeur qui dit que j'ai peut-être le syndrome Asperger mais je m'en fous je veux pas être dans une case, et puis si c'était vraiment le cas on l'aurait vu quand vous étiez enfant..." 🙄 Avec des parents qui ont horreur des psychiatres, pas sûre. Bref il m'a quand même fait une lettre pour voir un psychiatre mais bon ça m'a un peu coupée dans mon début d'élan.
Oui j'attendais tellement ces vidéos ! Merci pour ton travail 🙏💖 Je suis autodiag autiste depuis quelques années, depuis mon enfance c'était pourtant flagrant. Une de mes tantes et mon médecin généraliste : oh mais on dirait pas 😬 Normal : je suis une femme et je masque alors forcément je le montre pas et ça aide pas pour être "reconnue" autiste. Dès que j'ai l'argent je me fais diagnostiquer par une neuro psychologue mais par par pression ou par obligation mais juste pour moi. Ah et deux de mes amis diagnostiqués autiste m'ont dit qu'ils pensaient que j'étais autiste. Ps: ton potichien est trop beau.
Merci pour ta vidéo, toujours très claire et posée. C'est bien d'expliquer ce genre de choses, j'espère que ta vidéo fera son chemin auprès des proches des autodiagnostiqués ☺️
Mon autodiag a commencé avec la lecture de la BD "la différence invisible" de Julie Dachez (qui a aussi une chaîne RUclips) que la bibliothèque où je travaille venait d'acquérir.
Bon bah je suis clairement à l'étape où je vais chercher chez des professionnels de l'aide mais j'ai trop de pistes et pas assez fait de recherche pour savoir quoi. Je savais pas que le diagnostic par des pairs was a thing but well si je dois prendre l'avis de personnes avec des diag officielles ça resserre mes recherches. Jvai devoir puiser l'énergie d'aller voir tout ça, merci beaucoup pour cette vidéo
Vidéo très intéressante... Qui me parle pas mal. Malheureusement, je ne me fais plus confiance du tout dans mes ressentis et mes réflexions, donc je ne pourrai jamais me prendre au sérieux avec un auto-diagnostique, j'aurais besoin d'un diagnostique officiel. Surtout qu'en Belgique, vu les retards que l'on a sur le handicap psychologique, je pense que présenter de simples symptômes ne suffit pas pour recevoir une aide. Je vais avoir 28 ans, je n'ai pas (vraiment) d'amis, je n'ai pas d'emploi, pas fini mes études, et jamais un psy ne m'a dit d'aller voir un(e) assistant(e) social pour faire des démarches d'aide...
Ça vaudrait quand même le coup de vérifier parce qu'en France on est pas plus en avance et c'est le cas, on peut demander des aménagements sans diag normalement
Ok elle est tellement bien cette vidéo olalalalala 💖 Genre t'arrives à être méga divertissant sur une vidéo sur l'autodiag c'est beaucoup trop chouette ❤️✨ (et bien évidemment ça me parle haha ^^ mais mon mur est que fissuré pour le moment donc bon ^^")
Mumumuh Je veux pas trop parler de ma vie mais ça cogite dans ma tête 🤣 le truc c'est que je sens que y'a qq chose qui cloche mais je sais pas quoi, ya bcp trop d'infos, et quand j'en parle à mon psy et médecins, rien n'en sort 🤔 donc je me dis que je me cherche des excuses. Et je finis juste pas dire "nan mais c'est parce que je suis gémeaux" hmmmmmm 🤣. Du coup par ce biai j'ai compris à tort je pense, que le diag était pas important en soi, pas chercher à savoir ce que j'ai, mais le travailler. Avec tes vidéos tu m'ouvres une porte 🤔 travailler oui mais faut savoir quoi ! Merci ❤️😊
Je me reconnais dans beaucoup de propos de cette vidéo. Mais je ne voudrait pas prendre le risque de m'autodiagnostiquer de travers et de passer pour quelqu'un de pas sympa qui exagère en voulant se faire passer pour handicapée alors que je suis juste nulle. On m'a fait comprendre toute ma vie que j'était égoïste et ne faisait aucun effort, que j'était pas plus bête qu'un autre et que je pouvais y arriver. AU finale je vais avoir 24 ans et je vois bien que j'éprouve de plus en plus de difficultés. Mais ça ne m'empêche pas de vivre non plus et c'est rien de visible tant que j'obéis bien à mon entourage. Le truc c'est que je crois bien que je ne veux même plus savoir ce que j'ai. Je sais que ça attirera des ennuis et des tracas alors je préfère ignorer tout ça et essayer de servir au mieux pour pas être juste un boulet. Je dit pas que c'est la meilleur décision mais je n'aurais jamais la force de caractère de faire mieux que ça alors voilà. Mais c'était une vidéo très intéressante.
Je pense que chercher à comprendre comment on fonctionne est important et utile, mais c'est aussi sûr qu'il faut le faire quand on en sent prêt parce que ce n'est pas toujours simple. J'espère que ce moment viendra pour toi en temps voulu ^^
@@HParadoxa Merci beaucoup. J'essaye de me comprendre moi même autant que possible mais ça s'arrête là. J'ai depuis longtemps abandonner l'espoir de me sentir mieux dans ma peau.
Orane pour l’instant. J’espère aussi qu’en ton temps tu pourras poser des mots sur tes maux. Ne serait-ce que ton ressenti. L’entourage peut être nocif, parfois parce qu’il n’est pas bienveillant. Mais le plus souvent c’est la peur, la culpabilité et autres émotions du style. Pas qu’ils te veulent du mal, mais si on part du principe qu’ils t’aiment, ils peuvent nier les évidences car ils ne supportent pas ta souffrance. Ils peuvent se faire du souci inconsciemment car ils veulent pour toi une vie « normale et réussie ». Ils peuvent avoir peur de « t’avoir mal fait » et se sentir responsables. Et ainsi de suite. Il y a malheureusement aussi des parents narcissiques qui veulent des enfants parfaits (quoique là aussi c’est parfois une souffrance qui leur appartient) et des parents maltraitants. Heureusement, la majorité des parents aiment leurs enfants, mais c’est complexe et les comportements sont parfois totalement inadaptés... Bref. Ne baisse jamais les bras complètement. Prends ton temps, même si c’est des années, mais pour avoir travaillé au contact de beaucoup d’enfants, derrière « un manque de volonté » c’est 99,99% du temps autre chose. Et encore, le 0,01% c’est pour le principe 🙂
Je suis handicapé (dyspraxique) et on a mis 9 ans pour me diagnostiqué mon handicap. Pendant 3 ans, j'ai du allé dans un SESSAD (c'est des personnes qui nous aide pour vivre avec notre handicap). Et ensuite, 3 ans dans un Ulis car j'ai du mal avec les cours. Aujourd'hui ça va un peu mieux mais je suis encore choqué que ça a dut mettre 9 ans d'interrogation de mes parents pour savoir ce que j'avais
Normalement la dyspraxie se remarque dès le plus jeune âge à l'école par les ATSEM, les professeurs, le médecin de famille et le médecin scolaire par exemple moi je l'ai su à l'âge de 5-6 ans et du coup après 10 ans de suivi médicaux intensif ( ergothérapie, orthophonie, orthoptie et psychomotricité ect....). La dyspraxie est moins visible qu'avant même si elle est toujours présente. Mais par contre l'autisme j'ai perdu vingt de suivi est l'amélioration de mon état de santé sera moins marquée car prise en charge trop tard à mon goût personnel bien sûr à 22 ans seulement.
Bonjour, Je ne sais pas trop quoi en penser, hm... Je vais un peu raconter ma vie mais voilà, ca fait depuis quelques temps que je regarde tes vidéos sur l'autisme, au départ je regardais pour mon neveu de 9 ans qui est diagnostiqué comme étant autiste, pour savoir comment réagir avec lui et tout ça (j'ai appris notamment qu'il ne faut pas lui dire d'arrêter le flapping), et j'ai pu reconnaître chez mon neveu bon nombre de choses que tu décris pour l'autisme. Mais au fur et à mesure du temps, j'ai également remarqué quelques petites choses que je retrouve chez moi, mais je gardais toujours un peu cette position "oui mais c'est pas possible que je le sois, on m'a jamais diagnostiqué comme tel, et puis ça serait irresponsable de vouloir m'approprier ce diagnostic, ca serait un manque de respect envers les personnes qui doivent faire avec, et une excuse pour des choses sur lesquelles j'ai du mal"... Et dans cette vidéo, tu décris justement cette posture de déni, et le fait que la plupart des gens se considèrent comme absolument dans la "norme" pendant longtemps, sans rien de particulier à signaler... Ce qui me fait me demander "peut être qu'au fond, je suis dans cette situation ?" Je suis un peu partagé car je me reconnais dans certaines choses que l'on peut décrire sur l'autisme, mais pas dans toutes, par exemple la tolérance au bruit, je pense que de mon côté ça va, enfin ça dépend du bruit, le bruit d'une rue complètement bondée de monde je déteste, mais le bruit d'un amphithéâtre où les gens discutent ça va je trouve, mais globalement je tolère plutôt bien le bruit. Mais je vois mon neveu qui lui ne tolère pas trop le bruit, et par exemple à la cantine de son école, il met des boules quies pour manger, car sinon le bruit est trop fort pour lui, mais moi je tolère plutôt bien ce genre de bruit De l'autre coté, j'ai des choses qui me font me poser des questions... Notamment une chose, que je fais depuis... Bah très longtemps, j'ai 25 ans, et je pense faire cette chose depuis minimum mes 7 ans, en fait, j'ai souvent l'habitude de mettre des écouteurs ou un casque, pour écouter par exemple une musique d'un jeu vidéo, d'un film, ou même une chanson (mais parfois je le fais sans même avoir de musique) et de m'imaginer une sorte d'histoire dans ma tête, avec des personnages, comme si j'étais dans un film, et je fais des mouvements en même temps, je me déplace dans la pièce, je cours un peu, bref je m'agite un peu partout. Lorsque je le fais, je ne me rends pas trop compte des mouvements que je fais, sauf si quelque chose d'extérieur vient me sortir de tout ça, et je crois que je gesticule avec mes bras pour imiter certains mouvements que j'imagine dans ma tête. Sinon, je suis complètement immergé dans l'histoire que j'ai en tête, les images que j'ai en tête se superposent complètement à ce que je vois en face de moi. Je n'ai jamais parlé de ça à personne, pas même à mes parents, et je me souviens que quand j'étais petit, puis adolescent, je le faisais à l'abri des regards, en fermant la porte de ma chambre, ou lorsqu'il n'y avait personne à la maison pour me voir, car je me doutais que ça ne serait pas un comportement considéré comme normal par mon entourage. Si quelqu'un rentrait dans ma chambre, je me depechais vite de faire semblant de faire quelque chose d'autre, par exemple être allongé sur mon lit ou de lire un livre, de regarder par la fenêtre, bref quelque chose. J'ai toujours fais ça, plusieurs fois par semaine, et je me souviens même m'être fais plusieurs entorses au pied car je tombais à cause d'un mouvement un peu trop brusque. Heureusement quand ça arrivait, j'étais toujours seul à la maison, donc je faisais croire à mes parents que j'étais tombé en courant pour aller répondre au téléphone, ou que j'étais tombé en glissant sur le chemin pour rentrer de l'école. Je m'en voulais toujours après que ça soit arrivé, et je me disais "plus jamais je ferai ça, je me suis encore cassé le pied !!", mais une fois que mon pied était remis, je recommancais en essayant d'avoir des mouvements plus lents, et ensuite ça recommancait comme avant. Je n'ai jamais trop su pourquoi je faisais ça, pourquoi je m'immergeais comme ça dans ma tête, à m'imaginer des histoires et à les mimiquer (enfin ça ressemble plus à du flapping d'un point de vue extérieur je crois, ce que j'essaie de mimiquer avec mes mains). Je sais juste que j'en ressens le besoin impérieux, et que quand je m'empêchais de le faire, car je me disais que c'était pas normal, je ne me sentais pas trop bien. J'ai toujours continué à le faire, et encore aujourd'hui je le fais régulièrement. Je crois que ça me permet de me défouler et de me détendre, car je me sens bien après l'avoir fait. Je n'ai jamais entendu de témoignage d'une personne qui fait exactement ce que je fais, mais ça ressemble un petit peu à ce que tu décris dans certaines vidéos, alors c'est pour ça que ça m'interrogeait. Ça ressemble aussi un peu à ce que fait mon neveu, mais lui ne s'isole pas pour le faire, mais j'ai quand même l'impression qu'il fait quelque chose de similaire à moi, il s'imagine des histoires dans sa tête et il les mimique avec ses mains, il sautille et il se ballade un peu partout dans la maison. C'est une des choses qui me fait me poser des questions sur moi-même, parmi d'autres, et je ne sais pas trop quoi en penser honnêtement. Je n'en ai jamais parler à quiconque, car j'ai toujours eu peur qu'on se moque de moi, qu'on me regarde avec de grands yeux et qu'on ait des appropris négatifs sur moi. Même là, quand j'écris tout ça, j'ai un peu peur, mais en étant anonyme je me sens plus à l'aise pour en parler En fait je ne sais même pas ce que ça m'apporterait d'avoir un diagnostic, si ça changerait quelque chose à ma vie, sauf peut être pouvoir expliquer certaines choses dans mes façons, et apprendre à mieux gérer les choses peut être, je ne sais pas... Découvrir un peu plus la personne que je suis aussi, des choses de ce genre... Je ne sais pas trop si quelqu'un se reconnaîtra dans le comportement que je décris, si c'est le cas, je serais content de le savoir
C'est pas trop mon cas perosnnel moi j'ai 0 imagination, mais je connais plusieurs personnes autistes qui au contraire ont genre inventé un monde et se projette beaucoup dans des choses imaginaires ! Aussi à titre indicatif, l'autisme est au moins en partie génétique et familial donc le fait que tu aies de la famille autiste augmente les chances que tu le sois ^^
@@HParadoxa Ah c'est bien possible oui, mon frère (et père du neveu dont je parle du coup haha) m'avait dit que quand il était petit, nos parents avaient commencé à faire des tests pour savoir s'il était autiste, mais que ça avait été abandonné en cours de route apparement, pour des raisons que j'ignore En tout cas merci pour tes vidéos 😊
@@Oldstalk Ce que tu décris me fais penser au trouble de la rêverie compulsive (maladaptive daydreaming en anglais), ce trouble n'est pas encore reconnu et des recherches sont en cours, par contre je ne sais pas si ça a un lien avec l'autisme ou pas.
J'aimerais faire des tests (un en particulier) après m'être posé des questions depuis maintenant 2 ans. J'ai une amie qui côtoie des personnes handicapées (elle l'est elle même) et elle m'a fait pare de sa pensé (d'où mon envie de faire 1 test en particulier) j'en est parlé à ma psy et elle m'a donné un professionnel de santé dans se domaine mais ma famille d'accueil a refusé d'appelé et m'a dit que j'avais qu'à appeler moi même (appelé m'angoisse j'appelle jamais et je panique quand on m'appelle). Il y a même une fois où on m'a dit d'arrêter de faire semblant. Du coup je me retrouve avec une envie piétiné... Sa fait mal très mal (j'ai pas osé le dire à ma psy encore)
Oui je comprends, c'est malheureusement un problème très courant les difficultés d'accès au soin parce qu'on peut pas téléphoner. Moi pareil ça fait un an et demi que je dois passer un coup de téléphone pour un test 😭
Coucou, Je pense depuis un bon moment que je suis peut être autiste. Mon copain pense que je ne suis pas "normale" (si tant est qu'être neurotypique c'est être normal hein) sans pour autant être autiste, mais il est prêt à m'accompagner pour me faire diagnostiquer et il valide mes ressentis. La personne de ma famille qui m'est la plus proche trouve que les gens qui s'autodiagnostiquent sont des débiles parce qu'ils ne sont pas médecins, mais même si j'étais officiellement diagnostiquée, elle dira que le médecin s'est trompé, mais paradoxalement, je veux absolument qu'elle soit de mon côté, et ça me fend le cœur de ne pas pouvoir me confier à elle sans être prise de haut. Cela fait littéralement des années que je cherche à comprendre qui je suis et à trouver une explication de ce que j'ai vécu, l'autisme est de loin ce que je trouve correspondre le mieux à mon vécu pour l'instant. Je vis dans la peur de "prendre la place" d'un.e "vrai.e" autiste en allant chez un psy, et je suis terrifiée à l'idée qu'on me dise "non, vous n'êtes pas autiste", car je ne saurais plus où aller, cela me freine énormément. Puis-je avoir quelques conseils s'il vous plaît ? Merci beaucoup. Et merci pour cette vidéo passionnante.
Je sais pas si je peux t'aider mais si tu en ressens le besoin, et c'est le cas, tu ne prends la place de perosnnes en cherchant de l'aide, c'est ton droit.
@@HParadoxa merci de me dire ça ! Je reste quand même dans ce sentiment "d'imposteuse" et j'ai peur de pas trouver ce que j'ai ou ce que je suis :( rien à voir mais c'est vraiment chouette que tu répondes à presque tous les commentaires, ça doit être pas mal de travail (je compatis, j'ai été gérante d'une page fb et je sais le temps immense que ça prends) donc vraiment merci beaucoup de prendre ce temps pour ceux qui en ont besoin.
Laeti la crevette pour ce que ça vaut, je suis d’accord. Consulter parce que tu ne te sens pas bien n’est absolument pas prendre la place de quelqu’un d’autre. Peut-être te renseigner auprès d’une association pour aller voir un psychologue en premier si tu n’es pas à l’aise avec un protocole de diagnostic. Mais de préférence un professionnel qui connaît bien l’autisme. Tu pourrais déjà y parler de tes ressentis. Pour info, je suis malade chronique mais pas autiste. Et pas de problème, fais le quand tu le sens 🙂
Je comprends tout à fait le problème de "si c'est pas ça c'est quoi ?" . Perso je pense avoir des séquelles de la maladie de Lyme, et les médecins me disent que ça existe pas (soit t'es malade, soit tu l'es plus), mais je vois bien par ailleurs que y'a rien d'autre pour expliquer (sauf peut être en partie l'autisme, parce que hypersensibilité à la douleur et fatigue ... bref) Bref, je voulais pas faire un pavé sur moi mais insister sur la légitimité à demander un diagnostique. Je suis en train de remplir le dossier pour le CRA, au final la question c'est "j'ai des soupçons, qu'est ce que vous en pensez ?" et encore heureux qu'on soit légitime à poser cette question sans pouvoir prouver à 99.9% que clairement c'est ça. C'est bien pour ça qu'on demande un avis :) Et puis, je pense que si c'est en fait pas ça, les résultats des tests pourront surement t'aiguiller vers autre chose. Bref, renseignes toi, les "vrai.e.s" autistes ont aussi eu besoin de le faire, et aucun.e t'en voudra si tu apprends que bah non, tu ne l'es pas à priori, par contre tu te trimballes tel ou tel truc pas dans la "norme". Les questions on s'en pose tous :) Perso je suis hqi, ça fait que c'est plus compliqué de savoir si c'est que ça, ou pas, ou si je compense mieux ou si je suis complètement à coté de la plaque parce que les intérêts spécifiques ne me parlent pasvraiment etc... Mais je doute que tu me dises "t'as déjà un truc qui justifie que tu sois pas neurotypique, va pas encombrer les listes d'attentes". Et si ça vaut pour moi, ça vaut pour toi :)
@@Myrgold1977 J'ai réussi à faire la première étape, en parler à mon médecin traitant ! Il m'a dit que ça lui semblait plausible mais que je devais aller voir un psychologue pour être sûre que j'étais autiste et pas "juste" avec des traits autistiques. Merci beaucoup pour ta réponse, ça donne du courage !
Merci pour toutes tes vidéos Alistair ❤ Grâce à ta chaîne, et ton twitter, que je suis depuis deux ans, j'ai pu me lancer petit à petit dans ces démarches d'autodiag. Je suis quasiment sûr.e en ce qui concerne le TDAH, mais je me laisse encore un peu de temps pour le TSA même si j'ai de grosses suspicions dessus également (la grande majorité de mes ami.es le sont, diag officiel ou auto diag, et j'ai réussi à "repérer" plusieurs personnes dans mon entourage qui ont eu la confirmation par diag officiel. Prochain projet : réussir à obtenir l'AAH d'une façon ou d'une autre afin d'être capable de poursuivre mes études (parce qu'à chaque fois que je travaille à côté pour me nourrir et payer mon loyer je finis par faire un burn-out au bout de deux mois et me ruiner la santé -physique et psychique-). Merci encore pour ton travail, je le partage régulièrement autour de moi, notamment aux enseignant.es de ma famille à qui cela donne également des clefs de compréhension pour mettre en place de meilleurs aménagements à leurs élèves concerné.es. Ce que tu fais est important, et je voulais juste témoigner sur un modeste commentaire RUclips pour te dire que c'est utile à beaucoup de gens. Hâte de voir la suite de cette série :)
Le beau-fils de ma cousine a un handicap évident, d'après ce qu'on m'a dit je suspecte au moins un TDAH... Mais les médecins ont "rien trouvé", ont dit qu'il était juste fainéant et qu'il fallait lui mettre un coup de pied au cul... Il a 13 ans, j'aimerais vraiment qu'il puisse faire ses propres recherches, s'auto-diag, trouver des gens qui partagent les mêmes difficultés, et qu'il ne continue pas de grandir en pensant - je vois pas comment il peut en être autrement - qu'il est une sombre merde... Quitte à se battre plus tard pour avoir un diag officiel... J'ai essayé d'en parler à ma cousine, mais elle a pas voulu m'écouter... :(
Ou que je me reconnais dans les 2 premières parties! [TW : mention psychophobie] Depuis quelques temps, j'ai des auto-diagnostiques (aiguillés par mes proches et/ou ma généraliste). Je suis en train de monter un dossier MDPH mais le syndrome de l'imposteur me dit bonjour trop souvent. Justement, toute ma vie, on m'a mis dans le crâne que je suis comme tout le monde, alors je me suis poussé... au point où la la situation devient urgente. Pour un diagnostique posé par un psychiatre, j'adorerais... mais je ne trouve pas de psy! Donc on fait mon dossier MDPH quand même, sans ça, et on verra bien. Je continue à chercher mais bon.. Entre le prix et la psychophobie de certains psy (ou qui nie des difficultés, rient presque de traumas, etc). C'est clairement compliqué actuellement, surtout que je vis chez mes parents qui n'acceptent pas mes difficultés et symptômes comme tels, mais les appellent 's'écouter trop', et j'en passe. Mais j'ai vraiment besoin de ce dossier, d'aide, alors bon.
Merci, je suis autodiag pour l'autisme par manque de moyen et peur d'en parler. Quand je l'ai dis à mes amies elles m'ont limite disputé en disant qu'elles savaient mieux que moi donc depuis je n'oses plus trop en parler^^'
Moi j'ai fais hypersensibilité > asso > bipolaire > cyclothymie > test Internet autisme > vue des vidéos > vu des sites internet parler aspi > j'ai rencontré un psy TCC pour parler cyclothymie elle en est venue elle même à parler d'autisme , j'ai dis que je voulais pas qu'on s'arrête au diag d'hypersensibilité / de hpi. J'ai cru sentir à un moment donné un " pourquoi faire comment t'en es venu à ça ". Mais elle m'écoute et me dit que ce sont Mes questionnements et Mes besoins. Par contre je suis avec ce que tu as énoncé dans une vidéo " cousine autiste " mais pas du tout entouré de personnes en situation de handicap. Ou un seul maintenant mais c'est tout. J'ai toute fois cherché à me rapprocher d'une asso hypersensible pour me sentir entouré et compris. Autodiag aussi pour l'hypersensibilité. Je suis né avec hypothyroïdie congénitale. Du coup dans ta vidéo ep 1 tu dis qu'en général on est entouré. Mais du coup ça veut dire que je me fais quand même vraiment des idées ? J'ai commencé à moi me poser des questions en mais dernier tu en penses quoi de ma situation suite à ton expérience ?
Cette vidéo résonne tellement en moi c'est je crois vraiment ce que je suis en train de vivre depuis un moment j'ai vécu ce moment on lis 123... Article puis ou je me dit non c'est pas ça je suis juste trop fragile trop flemard alors que y il a seulement quelques jours que ma sœur ma apporter sont soutien je réalise peut a peut que les chances que les douleur horrible qui accompagne les règles chaque moi soit simplement normal et très peut probable En même temps j'ai peur, peur de me dire que je suis pas normal que j'ai sûrement un problème et que je vais sûrement devoir faire avec toute ma vie
Il y a ce questionnaire : www.rdos.net/fr/ Évidement ce n’est pas une science exacte, mais il n’est pas très éloigné des outils utilisés dans le diagnostique officiel et peut indiquer si tu es plus ou moins sur la bonne voix ou non. Il faut penser à prendre en compte le masking (par exemple si on demande “vous balancez vous” et que tu ne le fais pas, mais que tu aurais spontanément tendance à le faire, juste tu te retiens, ça compte comme un oui). Je ne pense pas que ce teste soit suffisant en soit, c'est important de prendre le temps de ce renseigner (j'ai beaucoup de vidéo sur l'autisme sur ma chaîne) mais c'est un indicateur.
Dans les raisons pour lesquelles on peut vouloir un diagnostic, j'aurais rajouter pouvoir enfin cesser de culpabiliser. Sachant que j'avais des handicaps (sans aucun lien avec l'autisme et consécutif à une méningite, donc touchant le cerveau), j'ai grandi en sachant que j'avais des handicaps et j'ai vite remarqué que j'avais de grosses difficultés relationnelles, je pensais que j'étais folle, que j'avais le cerveau bousillé (et potentiellement handicapée mentale à cause de mon frère qui me l'a répété toute mon enfance). Sans diagnostic, il est quasiment impossible de trouver des médecins capables d'identifier nos difficultés sans nous faire culpabiliser et de demander des aménagements. Je ne compte pas le nombre de psy qui niait mes difficultés, disant que tout était de ma faute, genre, tu subis du harcèlement scolaire ? Mais tu les provoques, tu vas vers tes camarades les saluer. Dans les traumatismes médicaux, il y a aussi le déni des médecins, les fameux diagnostics fourre-tout "c'est psychosomatique". Maintenant, dès que je suis malade, j'ai une peur panique qu'on me dise que c'est dans ma tête, que je joue la comédie, alors j'ai tendance à faire les auto-diag et à débarquer avec une pléthore d'arguments, mais même comme ça, je me heurte encore à l'illogisme pur et dur du corps médical. Je considère que l'errance diagnostic, donner des médicaments à l'aveugle, refuser d'envoyer le patient chez des spécialistes, malgré des suspicions posées par des médecins urgentistes, c'est de la maltraitance médicale et c'est très traumatisant.
Comme je le disais dans un autre commentaire, Einstein disait "Si on juge un poisson par son habilité à grimper dans un arbre, il passera sa vie entière à croire qu'il est stupide". L'auto-diag permet de trouver un début de piste pour comprendre si on est stupide ou si on est un poisson. Il faut, après, confirmer, ou infirmer, ce diagnostique auprès du professionnel approprié et l'auto-diag permet de trouver le bon professionnel qui saura poser ce diagnostique ou l'infirmer.
Oh bon sang... je me reconnais tellement dans le passage "Mmm, ce truc a l'air de correspondre, mais naaaaan, je suis juste une feignasse pas douée", 10 témoignages plus tard "nan, ok, ça correspond, mais quand même, quelqu'un s'en serait rendu compte si j'avais ça. Non ?" Ben, non, apparemment^^
J'ai beaucoup ri nerveusement quand tu as décrit le chemin typique que les personnes parcourent, surtout quand tu as dit "je suis une personne horrible qui s'accapare les difficultés des personnes handicappées" parce que c'est EXACTEMENT ce que j'ai vécu. Tu as parfaitement décrit toutes les étapes par lesquelles je suis passé.
Aujourd'hui, je suis arrivé au bout de la procédure de diagnostique et je suis bien :D Mais c'est vrai que c'est long et difficile.
Merci de ne pas dévaloriser l'auto-diagnostique, c'est trop rare à mon goût. Je me suis auto-diagnostiqué quelques trucs mais j'ose pas en parler à du personnel médical de peur qu'il me dise que je mente ou que j'ai tort. Je ne sais pas comment faire parce que je pense que ça m'aiderait au moins au niveau de mon entourage pour qu'il sache que je cherche pas juste à faire mon intéressante comme ils peuvent le penser.
N'hésitez pas à rechercher des associations en lien avec vos auto-diagnostics et demandez-leur des noms de spécialistes pour un diagnostic. J'ai procédé de la sorte pour l'autisme, le TDAH et la dyspraxie et j'ai toujours été traitée avec respect contrairement aux médecins qui ignoraient tout de ces troubles et me faisaient culpabiliser.
C'est difficile, mais il faut trouver un bon médecin, a l'écoute, conscient de ces limites et qui sera prêt faire les recherches nécessaire pour t'aider. C'est pas facile a trouver, faut en tester plein, pas hésiter a changer et rester ouvert a la discussion malgré tout parce-que y'a peut-être d'autres pistes aux quelle ont a pas pensé et qui peuvent être intéressantes a creuser.
Merci de de nous prendre de la visibilité
(nous) = moi qui est diagnostiqué TDAH et retard mental
C'est bien d'avoir des soupçon mais c'est quand même grave de auto diagnostiqué
Je me suis auto diagnostiqué il n'y a pas longtemps j'ai sauter le pas et j'en ai parler mais j'ai patienter et bien choisi honnêtement pour le moment les pros ont été à l'écoute et au contraire curieux, administratif de mon auto Diag. Comme quoi.. J'entame le Diag officiel
Je suis exactement dans ce cas.
J'ai consulté plein de psys, ça fait des années qu'on me dit dépressif, bipolaire, hypersensible.
J'ai toujours senti que tous ces diagnostics étaient l'arbre qui cachent la foret.
Je n'ose pas en parler à ma psy.
Je suis autiste d’asperger et j’ai 15 ans, j’ai été diagnostiquée il y a un an. Je suis aussi Haut Potentiel Intellectuel. Depuis petite je savais que je faisais des crises d’autisme (shutdown). Je ne répondait plus et ne savait plus ou j’étais. Cela m’arrivait plusieurs fois par jour. Mes parents n’ont jamais rien suspecté (la preuve, j’ai été diagnostiquée à 14 ans...) et n’ont jamais eu la moindre petite poussière de doute sur le fait que je sois différente des autres enfants. Mais moi, je le savais. J’avais une multitude de symptômes: Crises( shutdown et occasionnellement meltdown) Difficultés de socialisation (je n’interagissait avec personne, J’avais très peu d’amis et je n’imaginais même pas m’en faire d’autres.) Difficultés d’identification d’émotions faciales (C’était un point très important qui aurait du sonner l’alarme. Je ne comprenais pas que mes parents ou professeurs étaient en colère ou autre avant qu’ils s’expriment verbalement. Cela à causé beaucoup de problèmes avec les autres qui 99.9% du temps, pensait que je me moquait d’eux.) Niveau d’empathie très bas (Je n’aimais pas les autres pour ce qu’ils étaient mais pour ce qu’ils faisaient. Cela était également problématique en famille car les parents et frères on longtemps cru que je ne les aimais pas et ma mère a aussi pensé que j’avais des problèmes liés à la psychopathologie... que j’étais folle à cause de mon sang froid et mon indifférence totale) Quotient Intellectuel: (j’avais au dessus de 140, Mais ça ne m’a jamais marqué car je sais que c’est juste un nombre et pas la définition d’une personne. Je réfléchis plus rapidement que la plupart des personnes BIEN SUR quand je suis dans un environnement convenable. Sinon, c’est l’inverse qui se produit, je n’arrive pas du tout à me concentrer et suis très en retard sur les autres.) Tous ses symptômes, je les ai eus depuis ma naissance. Je le sais. Mes parents ne le réalisent même pas encore. Aujourd’hui, j’ai régulièrement des crises Shutdown. J’ai très rarement des Meltdown, heureusement. Mais j’aimerais que mes parents reculent d’un petit mètre et repensent à ma vie et réalisent que je suis autiste depuis ma naissance, que c’est comme ça et que j’ai besoin d’aide puisque je fais toujours des crises plusieurs fois par jour. Voilà pour la petite histoire, merci pour la vidéo, très bien expliquée.
Le narcissisme poussé loin. Ça m'a toujours fais beaucoup rire les gens qui disent "je suis un haut potentiel, je suis asperges...", qu'est ce qu'on s'en fout. Ce qui compte c'est ce que tu fais et pas ce que tu es. Les gens qui se crois supérieur ou important car il sont HP sont assez abruti, car l'intelligence n'est pas un but, mais un moyen.
@@BenzemonstreENTs pourquoi être aussi agressif ? J'ai l'impression que c'est toi qui à un problème narcissique. Tu n'as pas compris ce qu'il/elle essayait de transmettre il me semble. Si tu t'attends à une réponse de sa part, vu ton agressivité et ton manque de flexibilité il/elle risque d'être d'autant plus dans l'incompréhension voir d'adopter ce comportement que tu appelles "narcissique" alors que je remarque juste une profonde détresse et une incompréhension d'être resté dans le flou si longtemps. En tout cas je comprends plus facilement le message de cet individu que le tiens, qui m'horripile vraiment.
Cette description du vécu, de la construction du déni et du parcours d'autodiag est si exacte o__o. Merci yet again :).
Pour illustrer, dans mon cas:
Premier diagnostic erroné: 30 mois
Suivi + traitement: de 30 mois à 6 ans
Abandon du premier diagnostic et du traitement: 6 ans
Aménagement (sans diagnostic) pour comorbidité numéro 1: 15 ans
Suivi + traitement pour comorbidité numéro 2: de 12 à 19 ans
Essai de thérapie, toujours sans diagnostic: de 13 à 15 ans
Fausse piste sur tout ce qui tourne autour du HPI: 13 ans
Identification par des collègues de tous les traits typiques du diagnostic, mais juste sous l'étiquette "tu es bizzare": 26 ans
Première prise de conscience du diagnostic mais rejet de l'idée d'être handicapé exactement comme tu le décris: 28 ans
Autodiagnostic + assume l'idée d'être handicapé: 32 ans
Consultation d'un psychiatre et diagnostic officiel de TSA: 34 ans
La reconnaissance aura pris temps...
Encore heureux qu'il y aie l'autodiagnostic même si j'aurai aimé le savoir 10 ans plus tôt.
ou 20 ans, pour viser la période collège
Hey
Désolée je suis aussi en recherche de diagnostic. Je me demandais as tu pris contact avec un psychiatre libéral ? Et est ce que le témoignage de tes parents a été obligatoire ?
J'ai 31 ans et je me suis autodiag un TDAH il a 1 ans. Je suis suivi depuis 6 mois par un psy qui pense que le tdah n'existe pas. On a testé la lamotrigine (traitement de la spasmophilie et de la bipolarité) pendant 6 mois: AUCUN EFFET. Et là je prends conscience que trouver quelqu'un qui puisse m'accompagner dans ma région va sans doute prendre plusieurs mois voir années. Cette vidéo m'aide beaucoup, parce que je ne me sens pas dutout légitime, alors que je rame au quotidien depuis toujours.
Merci pour ça :)
Merci, ça fait du bien de voir quelqu'un aborder le sujet.
J'avais commencé à écrire un énorme pavé mais il était trop confus et épuisant à écrire alors je ne dirais qu'une chose qui vient d'une personne qui travaille sur son autodiagnostic psychologique : Alistair, merci beaucoup pour tes vidéos
Merci sa fais toujours plaisir de se rendre compte que l'on ai pas seule. J'y mis quelque temps a accepter le faite que j'étais peut être autiste. J'en ai parlé longtemps avec m'a psy et j'ai entamer les démarches il y a un an mais je n'ai pas de nouvelles. L'ennuis c que je c pas trop avec qui parler de tous sa. T video me fond du bien et je l'ai attend toujours avec impascience car je sais que j'en serais plus. C fous comme je me reconnais. J'aimerai bien avoir des amies comme moi avec qui je pourrais parler.
C'est une série qui va être très intéressante (et importante) !
On peut aussi prendre en compte l'éloignement géographique des structures médicales qui est un frein énorme pour l'accession à un diag officiel. Chez moi c'est déjà très compliqué pour trouver un.e dentiste, alors j'imagine même pas quand je vais entamer des démarches pour le TDAH...
Effectivement je n'y ai pas pensé mais c'est hyper important !
Totalement, dans mon cas je devrai me déplacer à Brest alors que j'habite à 20 minutes de Nantes, ce type de déplacement est particulièrement stressant et demande des efforts mais bon faut bien le faire.
@@ambt993 Oui ! Et ça demande une sacrée organisation à l'avance qui accroît ce stress. Quand le diag pour lequel tu y vas prend justement en compte tes difficultés d'organisation, c'est un peu un comble 😅
@@HParadoxa Et malheureusement ce problème se renforce de plus en plus...
Moi j'ai du faire Paris Lyon 1 fois pour mon diag d'autisme et 5 fois pour mes douleurs chroniques... Ça va que j'ai arrêté les études entre temps et que y a un train direct...
Cette vidéo est tellement parfaite, une bonne ressource pour celleux qui ne comprennent pas l'intérêt de l'autodiag et disent que c'est des effets de mode !
Ca fait plaisir de se sentir soutenue ^^
Ca fait plusieurs années que je côtoie des personnes autistes officiellement diagnostiquées et que je me renseigne en regardant tes vidéos, et je me reconnais à 3000%. J'ai passé un test sur le site d'une asso et j'ai eu des résultats impressionnants. Je suis aveugle aussi et mon entourage a souvent mis mes traits autistiques sur le compte de la cécité, mais je côtoie aussi des personnes aveugles et je remarque bien les différences.
J'ai encore aujourd'hui du mal à me sentir légitime en tant qu'autiste autodiagnostiqué, mais j'éprouve les mêmes difficultés dans ma vie quotidienne, et je me sens beaucoup mieux quand je prends des dispositions nécessaires. Pour moi en tout cas il n'y a pas de doutes.
Merci en tout cas pour mon travail qui m'aide énormément à en apprendre plus sur moi-même ^^
@@manonliavais Les aveugles ne sont pas démunis face à l'informatique, bien au contraire. Il existe plusieurs logiciels capables de lire ce qui est écrit à l'écran. On laisse tomber la souris et on navigue au clavier. C'est difficile au début mais après cela devient aussi confortable qu'avant de perdre la vue, voire plus par moments ^^
@@manonliavais Non un classique, je connais la disposition des touches par coeur ^^
@@manonliavais D'accord, mais le savoir ne m'apporte pas grand-chose ^^''
Ce qui m'intéresse, ce sont ces propos. Dans la vie de tous les jours forcément, je ne prends plus en compte l'apparence des gens. Surtout qu'étant transgenre moi-même, je peux avoir des apparences inhabituelles pour l'extérieur, donc raison de plus ^^
Mais je comprends pourquoi vous avez dit ça, il n'y a aucun souci ^^
Bonjour, merci pour cette chouette video.
De par mon expérience, j'ai du mal avec les gens qui ont du mal avec l'autodiagnostic. J'ai personnellement trois auto-diagnostics à mon compte : SED (confirmé par un médecin spécialiste, mais qui ne le serait pas par un centre de référence, car pour mon malheur, je ne coche pas parfaitement toutes les cases : hyperlaxité de certaines articulations et pas d'autres, notamment) Autisme ( quatre ans d'attente dans le public, et encore avec le confinement ça risque d'ajouter six mois...) et... cancer ! Si si... je me suis autodiagnostiqué un cancer en faisant une autopalpation et en constatant un changement de densité sur une zone du sein. Et il s'est avéré que j'avais raison.
bizarrement, ça n'a posé aucun problème pour ce 3eme cas. On m'a prise au sérieux. Donc examen, biopsie, diagnostic, traitement. J'avais l'impression d'être un très bon patient d'un coup. les médecins savaient quoi faire, étaient contents et franchement ça m'a beaucoup moins pourri la vie que les deux autres problèmes. Je crois que les gens ne se rendent pas compte de ça. J'ai eu beaucoup de marques et de gestes très fort de soutien pour ce petit cancer, mais pas du tout pour le reste, où en effet durant trente ans, ça été "fais un effort !" et moi qui pensais " bon, je dois être nulle si les autres y arrivent et pas moi"... et depuis, ben oui je suis le mauvais patient qu'on ne peut pas guérir ou améliorer.
A ce propos, je viens de me prendre la tête avec mon MT qui a nié en bloc toutes mes difficultés quand je lui ai signalé que je ne supportais pas le masque pour des raisons physiques et psychologiques. "Faites un effort, prenez sur vous !" m'a-t-il lancé. J'ai hurlé (1ere fois avec un médecin que je fais ça) que ça faisait 40 ans que je prenais sur moi et que là non, ça ne passait plus si on m'obligeait à porter un truc qui contribuait à m'épuiser encore plus que je ne le suis ( et qu'en plus, je ne suis pas une inconsciente, je ne m'amuse pas à me balader en métro bondé ou en boite de nuit ! Et que je suis capable de discerner quand vraiment, pour moi ou pour les autres, je dois fournir cet effort qui me fatigue réellement ou éviter les situations au besoin).
Bref, l'autodiagnostic est courant, habituel, normal... On le fait tous quand on prend un rdv chez le médecin : quelque chose ne va pas. On le sait. Même un hypocondriaque a ce cheminement. quelque chose ne va pas : son angoisse. qui ne devrait pas être banalisée et rejetée, mais prise en charge, écoutée, soignée comme toute autre pathologie, sans condescendance ou mépris. Le problème qui se pose ce sont les mois, les années, les décennies que demandent certaines maladies ou troubles pour qu'un médecin enfin dise, "oui c'est ça !". et je confirme, se dire handicapé ne tombe pas comme ça du ciel . On est tous pareil sur ce plan : à la base, on se croit et on se veut en bonne santé, jusqu'à ce que de difficultés, en rencontres ; de lectures en prise de conscience, on finisse par se dire "ouais, j'ai un problème" ou encore "je n'y arrive plus"..
Ensuite, à force de ne pas être cru, baladé, violenté... on peut finir par fuir le monde médical, c'est certain. Après ma prise de bec avec mon MT, j'avais 17 de tension à chaque nouveau rdv médical tant j'avais peur, mon corps avait peur ( dans ma tête, je savais que je ne risquais rien, mais physiquement, mon corps réagissait) et je dois avoir quelque part une tendance à subir des SPT, ça été en tout cas l'avis d'un psychiatre que je n'avais pas bien compris jusqu'à cette année...
Donc les personnes qui se permettent de juger un autodiagnostic font fausse route complètement. Il existe certainement des affabulateurs mais ceux ci sont portion congrue face à tout le reste et ne devraient pas justifier la souffrance des années d'errance médicale... Moi je pars du principe que si quelqu'un dit qu'elle souffre (peu importe de quoi) elle ne ment pas. Elle se trompe peut-être ( exemple de l'hypocondriaque. Et je peux en parler, j'ai fait des crises d'hypocondrie lors de situations très angoissantes et j'en étais consciente), mais elle souffre. à partir de là faut l'écouter et la respecter, même si ce n'est que de l'angoisse, même si ce n'est pas prouvé par un diagnostic. C'est très compliqué à faire comprendre ça aux personnes valides qui partent, de toute bonne foi, du point de vue que les gens vont bien à la base et pensent aussi qu'elles vont rassurer en disant "mais non..." alors que ce qui rassure quand on se sent mal , c'est de savoir pourquoi, pas de se mettre la tête dans le sable comme une autruche. Je me souviens de mes réactions de mes proches sur l'annonce d'un possible cancer. Ceux qui m'ont fait du bien sont ceux qui m'ont dit, "bon ben va falloir faire face, affronter le truc. je serais là si t'as besoin." pas ceux qui ont essayé de me rassurer, très gentiment avec "c'est peut-être autre chose". Et je dis ça parce que le plus dur ça été l'attente des résultats des biopsies pré et post opératoires. De ne pas savoir. Ca a duré 8 et 15 jours et ça été le plus compliqué à gérer. L'opération, les rayons, le traitement, non, parce qu'on agit, on se soigne , on est entouré, pris en charge, reconnu comme malade. ben même chose pour des problèmes plus difficilement diagnosticables. SED, autisme, problèmes psys...
Bref, désolé d'avoir été long ! Merci encore !
Je pense que le jugement sur l'autodiagnostique dépend des personnes que tu as croisé.
Par exemple j'ai un camarade/ancien amis du lycée, qui je pense avait déjà des problème psy etc... mais qui d'un a refusé tout diagnostique extérieur (ce que vu sa situation à l'époque, je comprenais 100% par ailleurs), et de 2 c'est intéressé à des diagnostique que je trouvais, et trouve de plus en plus problématique à mesure que je me suis renseigné (pour le nommer le diagnostique "haut potentiel" qui a mon avis recouvre de vrai problème qui portent d'autres noms mais aussi des truc inexistant et un brin de charlatanisme parfois). Comme ça lui faisait du bien, j'ai rien dis, surtout que je n'ai jamais eu tout le contexte et seulement certains fragment. Bref, le gros soucis, c'est qu'après coup, son statut lui a servit certes de bouclier pour sa santé mentale, mais aussi d'excuse pour des comportements beaucoup plus problématique... a savoir qu'il a complètement fini par virer incels, et ce malgré son groupe d'ami qui a essayé de le sortir de là, sauf qu'il mettait toujours cet arguments en sa faveur. Et du coup l'auto-diagnostique a tout de suite une moins bonne image pour des personnes qui ne connaitraient que des cas similaire et sans tout le contexte.
Je pense que ce sera abordé dans la vidéo suivante, mais je pense qu'il faut considérer ça aussi quand vous croisez quelqu'un d'opposé à l'autodiagnostique. A priori les personnes s'étant auto-diagnostiqué ont plus de chance de croiser des personnes (ou d'être dans la confidence de personnes) ayant suivit la même démarche qu'une personne sans connaissance préalable dessus (comme expliqué dans la vidéo pour les raisons pour lesquelles on est souvent dans le déni, ce sont les même qui poussent à ne pas avoir connaissance du phénomène).
Enfin, ça dépend aussi de leur activité. J'ai des membre de ma famille travaillant dans le milieu médical, et assez hostile à l'autodiagnostique car le cas le plus courant qu'ils observent c'est celui pour les maladies ponctuelle et du coup mal soignée car accompagné d'automédication problématique ou avec des demandes excessives de soins (sans nécessairement être de l'hypochondrie, juste une assurance mal placée). Pourtant, lorsque tu discute avec eux, dès que ça concerne des problème plus chroniques, ils vont bien souvent écouter cette démarche d'auto diagnostique car dixit "ça facilite souvent la tâche" : moins le diagnostique posé par la personne qu'ils écoutent, que les symptomes dans lesquels le patient s'est reconnus, mais c'est assez logique, si on leur demande un diagnostique/un guidage officiel c'est pour que justement ils ne se contentent pas d'approuver l'autodiagnostique mais fassent leur boulot et assiste à l'identification du problème/posent un diagnostique en permettant au patient d'identifier beaucoup de problème autrement inaperçu et donc non pris en compte.
De mon expérience personnelle, c'est seulement après qu'un proche m'ait parlé de son parcours d'auto-diagnostique que j'ai mieux considéré la pratique. Parce que jusque là les seuls cas que j'avais rencontré étaient surtout de l'autodiagnostique de maladie ponctuelle dont les plus voyante était excessive (et les plus courante complètement invisible puisque participant à la construction normale d'un diagnostique officiel "docteur : j'ai mal à la gorge, je pense que c'est X comme la dernière fois" qui est aussi une forme d'auto-diagnostique).
@@Campanellaa j'avoue ne pas bien comprendee votre propos... Et oui, la personne peut réagir de façon variée, que ce soit à un autodiagnostic ou à un diagnostic d'ailleurs... Quand tu lis les témoignages, c'est très varié. certains sont libérés, d'autres dépriment. Et ça c'est vrai pour toutes les pathologies. Perso, moi de savoir que oui c'était un cancer, de savoir quoi, comment, dans les détails,c e qu'on allait faire m'a soulagé. Pour d'autres personnes, c'est un enfer et elles refusent, sont dans le déni...
Donc je trouve le débat mal placé car finalement ce sont juste des réactions individuelles qui touchent autant les gens en auto diagnostic qu'en diagnostic. Je connais une personne qui a très mal réagi à l'annonce d'un cancer de la prostate car le chirurgien ne voulait pas opérer. Il a vraiment fait une dépression alors que c'était une bonne nouvelle ! C'est pas très rationnel et bien controlé ces réactions, donc en vouloir à une personne pour ça, je trouve ça juste injuste et mal placé. On n'est pas à la place d ela personne, avec ses difficultés. Et c'est pas parce que j'ai finalement assez bien vécu mon cancer que les autres personnes le doivent puisque moi j'y arrive...
Dans ce que vous dites, c'est la réaction des proches qui me choque, pas celle de la personne qui a le droit de réagir ainsi.
Sinon, sur l'autisme et l'autodiagnostic me concernant, bon il est intervenu en l'espace de deux ans avec les diagnostics de cancer et de sed, ça faisait un peu beaucoup à gérer donc ouais pendant deux ans, je ne suis pas allé plus loin car pas l'énergie. et oui, de l'extérieur on peut peut-être dire que je fais moins d'efforts mais c'est aussi parce que j'en ai tellement fait durant plus de trente ans que j'suis épuisé, que j'ai fait plusieurs dépressions, un burn-out et que... stop ! Je m'écoute ! et tant pis pour ceux que ça dérange... C'est ma vie, mon corps. Je sais à présent qu'il n'a pas les réserves d'énergie de la personne lambda donc oui, je vis différemment de la majorité des gens et cette majorité n'a pas son mot à dire là dessus ( où les proches de la personne dont vous parlez...). Ca n'a peut-être aucun sens pour eux, mais ça en a pour moi. Ca leur ferait du mal, moi ça me fait du bien...
Vraiment je suis gêné par votre propos, car je sens du jugement sur ce que devrait faire les gens alors que personne ne peut prédire sa réaction face à ce genre de choses. Personnellement, quand je voyais des personnes ayant eu un cancer, je me pensais incapable de faire face comme elles le faisaient et pourtant... ben si. Donc vraiment, évitez de penser qu'on devrait faire telle ou telle chose quand tel ou tel évènement arrive dans la vie. Vous n'en savez rien... P'tre que ça lui fait du bien à cette personne de couper les ponts ! Pas à vous, mais à elle, oui...
@@elouan5092 Pour simplifier mon propos ce que je dis c'est :
- Ne soyez pas hostile aux personnes ayant un point négatif sur l'autodiagnostique. Bien souvent, ce sont des personnes qui ont croisé plus de personnes ayant eu des pratiques irresponsables (par exemple, prendre des antibiotique sans ordonance), ou des professionnels de la médecine faisant face à des demandes/exigence de patient qu'ils savent ne pas avoir le problème souligné. Pour faire plus simple, l'expérience d'une majorité de la population qui leur vient en tête lorsque l'autodiagnostique est mentionné, c'est doctissimo ou les anti-vax. Parce que c'est l'expérience qu'ils ont croisé le plus souvent.
- Or, le plus souvent, les personnes ayant accomplis un auto diagnostique pour des raisons plus justifié auront justement plutôt croisé (peu avant ou après cet auto diagnostique) d'autres personnes ayant elle même accomplis ces démarches.
Donc en bref, attention au biais.
Je pointais aussi que pour le premier cas, au final, les personnes qui ont un avis négatif sur l'autodiagnostique sont aussi et souvent des personnes qui ne perçoivent pas des aspects plus "quotidien" de l'auto diagnostique. Ainsi qu'un autre bénéfice qui m'a été pointé par des proches professionnels de la médecine qui n'y sont pas toujours si opposé, car ça peut faciliter leur diagnostique. Et ce sont deux arguments intéressant et parlant pour expliquer au personnes prudente face à l'autodiagnostique en quoi c'est finalement assez courant, et loin d'être majoritairement un syndrome de dunning kruger.
@Lady Madeline c'est un problème aussi oui. Mais a priori il est sensé être formé et professionnel sur le sujet... A priori un médecin saura mieux faire la différence que quelqu'un qui n'a pas été formé à faire la différence.
Mais c'est sur que si mon médecin me prescrivait des anti bio au pif, je m'en méfierais (après, attention, il n'y a pas nécessairement besoin de certitude absolue, c'est un équilibre entre probabilité, risque et certitudes justement, équilibre qui est plus facile a déterminer pour un professionnel formé sur le sujet. ça n'empêche effectivement pas les incompétents (et c'est effectivement plus grave du coup, car ça veux aussi dire que le gars soigne mal ses patients en général du coup...)
BONJOUR ALISTAIR,TOUJOURS ENTHOUSIASTE ET SYMPHATIQUE'
VOS INFORMATIONS SONT TRÈS CLAIRES,
CE QUE J"AI SAISI IL EST IMPORTANT 'DE L'AUTODIAGNOSTIC,QUE L"ON PISE SOI"MÈME,
POUR CONNAITRE CE QUE L'ON PERÇOIT 'QUE L"ON A DES FRAGILITÈS ET NE PAS COMPRENDRE POURQUOI"
ET ENFIN POUR AVOIR UNE RÈPONSE PRÈCISE POUR SOI'MÈME,ET AUTOUR DE NOUS..'C'EST TOUT AUX PRÈGUGÈS'
MERCI TOUJOURS POUR VOTRE EXCELLENT TRAVAIL.
On a eu une chance de ouf ici lorsqu'on a (ENFIN) atteint.e.s la phase "en parler à une personne de confiance"... Elle nous a, au contraire, dit ce qu'il fallait pour terminé (enfin, bordel de merde !!!!) de briser le Mur.
Merci Maëva, si tu passe un jour par-là ^-^ Tes quelques mots on été les gouttes qui ont fait s'écrouler le barage
Merci Allice ; car si c'est a Maëva que nous avions alors demander...c'est toi qui nous avait aidé à accepté l'idée qu'on avait le droit d'être "imparfait.e.s". Et tu a été d'une grande aide lors de l'Eveille (même si on se souviens plus de grand chose, sauf des screens qu'on a relu par là suite XD) ; en tout cas, c'est toi qui nous a le plus aidé dans l'Acceptation par la suite, à s'out au serveur, etc. 💞
(tiens, en parlant de screen ; on a bien rigolé l'autre jour à en relisant un où tu disait "on le vois bien sur que tu te parle à toi-même, mais que [leserveur] ca dérange pas du tout"... Rigolé car... Ca veux dire du coup que vous l'avez vu avant nous oO)
Merci Lune, pour ce serveur magnifique.
Bonsoir Alistaire,
Cette vidéo me parle beaucoup parce que après de nombreuses années à avoir des difficultés que j'ai eu de plus en plus mal à affronter, je suis enfin en train de chercher un diagnostique officiel afin de confirmer ce qui est déjà presque une certitude.
Mon parcours a commencé quand à l'âge de 15 ans quand j'ai fait des recherches sur ma maladie génétique ( diagnostiquée elle) au niveau psy. A l'époque mes recherches m'avaient fait observé que le TDA était une comorbidité commune de celle-ci (environ 1/2) .
Mais d'après mes parents j'étais plus "hypoactive" qu'hyper, donc j'ai continué à essayer de faire des efforts.
Je ne vais pas vraiment m'étaler sur les difficultés mais bon elles ne sont pas parties avec mes efforts.
A 17 ans, ma sœur m'a envoyé un article sur l'autisme Asperger. Là je me suis beaucoup reconnu ( entre autre pour moi l'aspect de complexité au contact visuel m'a énormément interpellé parce que c'était la première fois que j'avais quelque chose qui parlait de ça) Mais encore une fois je me suis dis que bon, j'étais en train d'essayer de trouver une porte de sortie...
Entre mes 17 et mes 24 ans, j'ai continué de luter, lisant ponctuellement des articles sur plein de troubles de la personnalité, mais rien ne collais vraiment... C'est pendant le confinement ou en échangeant avec des personnes autismes sur la manière dont je vivais le monde et sur mes difficultés que celles-ci m'ont conseillé de vraiment creuser cette piste. Mais encore une fois, j'avais de gros doute, j'avais l'impression de grossir mes problèmes. Mais juste par curiosité je suis allé faire une recherche sur ma maladie génétique et l'autisme.
Et là petite secousse: il y a une comorbidité estimée entre 11 et 29% de l'autisme avec celle-ci.
A la sortie du confinement, j'ai commencé à suivre un groupe de gestion des émotions - en cinq séances - que m'avait recommandé le psychiatre que j'étais allé voir avant le confinement parce que je me sentais à la fois assez bien pour voir quelqu'un ( quand ça va mal j'ai beaucoup plus de mal à aller chercher de l'aide) et assez mal pour avoir peur d'aller trop mal. La psychiatre et la psychologue en charge du groupe m'ont suggéré d'elles même d'essayer de consulter un CRA.
J'ai commencé à me dire que j'avais une piste sérieuse et j'ai envisagé en parler avec mes parents. J'avais peur de leur réaction et du coup j'ai attendu de savoir quand le faire.
Il y a deux semaines, alors que j'étais chez eux pour fêter mes 25 ans, ils m'ont annoncé qu'ils savaient que j'étais "à risque" depuis mes 3-4 ans ( diagnostique de ma maladie génétique) et étaient quasi sûr que je l'étais depuis mes 11 ans.
J'ai l'impression qu'on m'avait enlevé le sol sous les pieds. Tu parles du mur qui s’effondre... j'ai plus eu l'impression qu'il avait disparu par magie. C'était très déconcertant. Je me suis senti sonné, perdu.
Je me sens toujours ainsi d'ailleurs.
J'ai une partie de moi qui aimerait bien avoir le mur. Une petite partie qui trouve que le mur est très sécurisant et que devoir redécouvrir tant de chose avec cette nouvelles perspective c'est trop.
Bref je vais très certainement regarder le prochain épisode de ta série sur le sujet.
( J'avais déjà regardé quelques unes de tes vidéos pendant le confinement mais à la base plus celles sur l'asexualité) .
Bon courage à toi et bonne soirée,
PS je me suis auto diagnostiqué une appendicite, j'ai été immédiatement pris en charge, je n'ai même pas eu à faire la queue aux urgences...et j'avais raison. Mais ça reste beaucoup plus facile car il y a des signes cliniques évidents et difficile à confondre.
Bon courage. C’est normal d’être déstabilisé, ce n’est pas rien. À ton rythme 🙂
C’est une bonne chose, car il vaut mieux savoir que de subir les désagréments sans en comprendre vraiment l’origine.
Merci beaucoup pour cette vidéo. J'ai beaucoup de problèmes de santé qui sont en auto diag mais j'ai aussi un gros trauma medical, c'est tellement dur de voir les gens ne pas me prendre au sérieux parce que ce n'est pas officiel, alors que psychologiquement je ne peux pas le faire. Je vais être obligé parce que mes problèmes commencent à réellement me pourir la vie et que je n'arrive plus à les gérer seule pour certains d'entre eux. Mais l'auto diag m'a tellement aidée à aller mieux
Merci beaucoup pour cette vidéo! Sérieusement, l'autodiag est souvent notre seule option lorsqu'on vit dans des déserts médicaux où les démarches sont quasi impossibles et les praticiens spécialisés rares ou beaucoup trop chers (parfois non remboursés), il nous reste quoi, sinon ?
Petite parenthèse pour citer les raisons selon lesquelles il est impossible que je sois autiste selon les psychiatres que j'ai déjà consulté: 'vous n'êtes pas un garçon, donc non' 'vous n'êtes pas une matheuse' 'vous êtes trop brillante' -quand j'ai dis que j'avais fais prépa L-, et la grosse cerise sur le gâteau: 'vous êtes jolie comme un coeur, vous ne pouvez pas être autiste' (mot pour mot)... comment ne pas se retrancher sur l'autodiag lorsque des 'spécialistes' nous sortent ce genre de choses ? Sans tes vidéos de vulgarisation, je serais perdue, et je ne suis pas la seule. Merci !
Je suis tombée sur cette vidéo un peu par hasard et je m'avoue troublée par le fait que mon endométriose, qui est quelque chose de concret, facilement vérifiable et sans forcément sacrifier son portefeuille, n'ait été diagnostiquée officiellement qu'après un pré-auto-diagnostique de ma part. En clair, il a fallu que j'insiste et que je me batte pour avoir droit à un simple irm (l'échographie prescrite en premier lieu n'avait montré aucun résultat positif). Aujourd'hui, j'ai un traitement et un suivi régulier, mais je ne le dois clairement pas à "l'expertise" médicale. Je te soutiens dans ce que tu dis de l'auto diagnostic. Ce n'est pas le fait de se réveiller un matin en ce disant "aujourd'hui, je déclare que je suis..." en faisant un tir aux dés sur une page aléatoire de doctissimo. L'auto diagnostic, c'est principalement le fait de se sentir seul et incompris avec sa souffrance et ses incapacités. Et avoir peur de se confronter au scepticisme qu'on pourrait rencontrer en chemin. Pour moi, s'auto diagnostiquer, ce n'est pas refuser l'autorité médicale ou nier l'existence de l'expertise médicale, mais au contraire prendre en compte le fait qu'on vit soi même avec soi même, qu'on se connait bien, et que tous les médecins ne sont pas experts dans tous les domaines. Pour moi, un auto diagnostic qui ne peut être critiqué est celui qui vise simplement à se poser les bonnes questions pour frapper à la bonne porte. Et quand on souffre, peu importe combien de portes fermées on croise, c'est la porte ouverte qui va faire du bien.
PS : Avant j'étais une chochotte. Maintenant, j'ai une maladie soignée qui ne me fait plus mal du tout ;)
Oui, j'ai l'endométriose aussi et heureusement ma médecin s'y connaissait bien j'ai eu les bons examens tout de suite et j'ai été bien traité après le diag, mais pour beaucoup de personnes c'est très difficile de faire accepter au médecin que les règles ce n'est pas censé être handicapant... Le sexisme à encore du temps devant lui.
J'étais déjà convaincue de la légitimité et l'importance de l'autodiag mais sans trop en connaître la réalité, merci pour cette vidéo ! Je ne suis pas handicapée donc cela me permet de mieux comprendre de quoi il retourne. J'espère que ton public est également constitué de personnes non-concernées directement par ces enjeux car c'est important de s'informer.
Hey !
Pour ma part je me suis autodiagnostiqué Asperger via des test sur le net et j'ai associé ça à une recherche intensive sur le sujet, d'ailleurs c'est comme ça que je suis tombé sur tes vidéos. Pendant quelques mois je me considérais comme Asperger, j'ai commencé à relever des comportements que j'ai habituellemnt qui sont liés à l'autisme (l'isolement, la sensibilité au bruits, et bien d'autres) puis j'ai rencontré une femme qui m'a confirmé mon autodiag, elle connait le sujet par cœur vu qu'elle travaille beaucoup avec des enfants autistes et son fils est autiste de haut niveau.
J'ai beaucoup appris sur moi-même grâce à elle, même si j'avais fait un gros travail auparavant. Donc maintenant j'assume pleinement en essayant d'adapter cette différence au monde qui m'entoure et je me sens bien mieux en sachant tout ça.
Merci pour tes vidéos et tes vêtements jaunes ! ;)
@Lady Madeline Je suis bien au courant de cette nouvelle classification du DSM-5 qui réunit le syndrome de Kanner, celui d'Asperger et l'autisme de haut niveau sous un seul et même titre: TSA.
Je sais également le pourquoi du comment le terme Asperger est devenu tabou.
De mon point de vue je trouve que c'est dommage de perdre en précision pour désigner les différentes formes d'autisme en les regroupant toutes de la sorte. Les neurotypiques ne comprendront rien, déjà qu'ils ont du mal à intégrer l'autisme, car au final ces 3 catégories sont surtout faites pour leur donner un indice sur notre handicap. Par exemple on sait qu'un porteur du syndrome de Kanner a une retard mental et est le plus souvent non-verbal, l'autiste léger (Asperger) s'adapte très bien à son envirronnement et passe incognito même s'il a beaucoup de difficultés et enfin l'autiste de haut niveau a des blocages imoortants au niveau social et dans l'apprentissage mais lorsqu'il est dans un milieu qui lui convient c'est un génie. Je sais que je décris des stéréotypes, mais pour les gens normaux c'est grâce à ça qu'ils arrivent à se faire une idée de nos difficultés, alors que maintenant si l'on dit "j'ai des troubles du spectre autistiques" il va falloir tout préciser, si oui ou non il y a sensibilité au bruit, à la lumière, anxiété sociale, etc... ça prendra un temps fou.
Je ne dis pas qu'il faut résumer nos particularités, je dis juste qu'il faudrait les catégoriser. Pour moi catégoriser est plus facile que de tout préciser, surtout que les neurotypiques ont du mal à faire la distinction entre les autistes alors si l'on précise tout ça leur fera trop d'informations.
Pour le quotient intellectuel personnellement je me fous de connaitre le nombre précis, je sais que j'ai plus de facilité à m'adapter que d'autres ce qui fais que je rentre dans la catégorie "précoce", c'est un fait, comme c'est un fait qu'une personne avec un retard mental aura 80 de QI. Pour moi je trouve cela objectif et factuel, du moment que personne juge personne sur cette valeur tout va bien. A partir du moment où les gens passent ce test juste pour "battre" quelqu'un d'autre, ou alors se donner une certaine légitimité, là c'est un problème.
L'humain a besoin de définir les choses, en leur donnant des noms et en faisant des catégories (des boites) pour s'y retrouver et je pense que cette nouvelle classification est un pas vers une plus grande incompréhension de l'autisme.
Voilà voilà, j'ai fait long mais bon
Le Syndrôme d'Asperger n'existe plus sous ce nom officiellement dans le DSM 5 mais est encore utilisé dans la pratique à l'oral par les médecins mais sur le diagnostic écrit il est remplacé par autiste sans déficience intellectuelle ( TSA SDI).
@@clarisseputanier3598 oh d'accord, je ne savais pas qu'il y avait une spécification. Je pensais que qu'ils auraient juste écrit "autisme" ou "TSA"
@@Omaiel La spécification du terme tout le monde n'est pas obligé de la connaître mais personnellement je préfère l'appellation Troubles du Spectre de l’Autisme Sans Déficience Intellectuelle (TSA SDI) que le nom syndrome d'Asperger car quand on connaît l'histoire de l'autisme Asperger qui fait partie de la grande histoire car beaucoup d'autistes Asperger ou non ont été victimes du génocide à cause de leur handicap lors de la seconde guerre mondiale.
J'ai commencé par avoir un auto-diagnostic d'autisme pour trouver comment lutter contre mon anxiété, ma dépression et la surcharge sensorielle. J'ai monté un dossier de 17 pages à destination du psy qui m'a fait passer mon bilan en lui indiquant pourquoi je pensais être autiste et pourquoi ça ne pouvait pas être autre chose. Au final, j'ai eu raison et ça me permet aujourd'hui d'avoir un suivi médical bien plus adapté que si je m'en étais tenue à mes comorbidités.
Des mots si justes. Merci infiniment. Il est très difficile d'effacer les violences et les mots subis par l'errance diagnostique.
Ta video est très interessante, je te remercie pour avoir confirmé en partie ce que je pensais vis a vis de l'autodiag.
J'ai parlé a mes psy qui m'ont dis que je n'étais pas autiste car ils travaillent avec des autistes qui n'étaient pas comme moi, j'ai fait plusieurs test et lu beaucoup d'article qui m'ont pourtant poussé a m'autodiag (167/200 de Quotient Autistique)
J'ai hate de voir la suite de ta série car ça me rassure
C'est une des vidéos/ressources la plus claire et informative que j'ai pu voir sur le sujet, la vache ! Et médias français et anglais confondus. Merci beaucoup!
je viens de rentrer dans une démarche d'autodiag de tsa avec l'intention de rechercher un diag officiel, c'est fou de tomber sur une vidéo qui répond aussi précisément et exactement à toutes mes questions et inquiétudes, merci pour les travaux
Vraiment pas mal cette vidéo. J'ai été diagnostiquée l'année dernière après un auto-diagnostique lié à ma rencontre avec un autiste qui m'avait beaucoup marquée. J'ai toujours des périodes de doutes sur la véracité du diagnostique (c'est cyclique) et je m'intéresse beaucoup à la pensée critique et la métacognition, donc forcément j'ai l'impression de tombé dans le biais de confirmation quand je pense que j'ai le bon diagnostique (qui explique beaucoup de choses sur ma vie, ce que tous les psychologues que j'ai pu voir avant n'avaient pas su prendre en compte). Mais avec cette vidéo, je relativise. Que mon diagnostique soit le bon ou pas, j'ai la reconnaissance de mon handicap, car après 3 gros burn-out en 7 ans, je suis dans l'incapacité de travailler et je suis donc bel et bien handicapée (que le diagnostique soit exacte ou pas). Bien évidemment, je me reconnais tout à fait dans l'approche vers l'auto-diagnostique décrite dans cette vidéo, mais j'ai peur de l'effet barnum ^^
Merci pour cette vidéo d'utilité publique!
J'ai 3 autodiags à mon actif, jamais confirmé par les médecins:
_ des plaques de psoriasis diagnostiquées "c'est le stress" par 2 dermatos (... les gars... :/)
_ migraineuse depuis enfant diagnostiquées "crises de croissance" (???), on a mis un mot dessus parce que ma mère l'est aussi.
_ autiste, grâce à des amies autistes qui m'ont glissé que ça pourrait être le cas, encore plus quand on en a parlé, et surtout grâce à tes vidéos et au travail phénoménal que toi et tous les militants font pour casser les clichés et faire connaître l'autisme.
Le saviez-vous ?
En 2022, les dons et achats de ma communauté ont représenté 86% des mes revenus professionnels, c'est grâce à ça que je vis !
Vous pouvez me soutenir en faisant un don mensuel sur Patreon, ce qui vous donne accès à du contenu exclusif, en avance, et des réductions sur ma boutique : www.patreon.com/user?u=91325962
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Merci à toutes les personnes qui me permettent de faire ces vidéos depuis toutes ces années 💕
Merci pour cette vidéo ! En plus de l'utilité de l'autodiagnostique, je trouve qu'Alistair explique bien dans cette vidéo les difficultés à être pris au sérieux quand on a une expérience différente des autres, et pourquoi ça peut être destructeur.
Merci beaucoup pour cette première vidéo, j'ai hâte de voir les suivantes !
C'est fou à quel point nos parcours se ressemblent tous. Personnellement j'ai passé des années avant de mettre un mot sur ma maladie psy et encore plus à faire valider mon auto-diag. Les soins coûtent tellement cher et prennent tellement de temps, c'est hallucinant. Je n'arrête pas de me demander ce qu'aurait été ma vie si on m'avait diagnostiquée et prise en charge à l'adolescence...
Bref, encore un grand merci et bravo pour tout le travail que tu fais !
Le cheminement de l'auto diagnostique est exactement le mien 😂( toujours en cours) ça me rassure!
Le plus rassurant c'est de pouvoir parler avec des Asperger ... Qui te détectent avant même que tu le saches ... Et pouvoir en parler et prendre conscience des façons de pensée ou mécanismes... Et d'avoir des conseils ... Merci pour tes vidéos
Par rapport à l'autisme et le diagnostic (même si c'est valable pour (beaucoup?) d'autres handicaps) : l'autisme n'a pas de symptomes pathognomoniques (symptomes qui identifient à coup sur, oui j'avais envie de mettre le mot), ce qui rends la demarche d'auto diag ou de diag officiel encore plus compliquée.
J'en parle dans le deuxième épisode !
Merci... Je pleure à la fois de douleur, de joie et de reconnaissance
Premièrement, merci !!
Quelques semaines que j'ai eu la révélation ... Je suis autiste asperger... A 27ans !!
Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis ( je me permets de tutoyer, désolé ), bien que depuis l'enfance, je me suis toujours sentie à part en inadaptée au monde et aux autres, me sentant même coupable d'exister. Et malheureusement, une famille toxique, possessive et très loin d'être bienveillantes ne m'a pas aidé. J'ai réussi à m'en défaire depuis seulement un an et depuis, j'ai pu faire une introspection sur moi même et apprendre à m'accepter. Toutefois, il reste que j'ai une vision et un comportement en dehors "des normes" et cela depuis mon enfance. Beaucoup de mes symptômes sont masqués ou dévié par des mécanismes de défense dû à de nombreux traumatismes de l'enfance pourtant ils existent et j'apprends petit à petit à les comprendre.
Ce qui est ironique vu que je suis AESH, donc je travaille avec des enfants en situation de handicap...
Mais j'ai réalisé aussi il y a peu que j'aimais mon travail parce que je me reconnaissais beaucoup dans certains enfants dont je me suis occupée et que je me sentais utile à leur apporter un soutien même si cela marque leur différence. Mon autodiagnostique est récent et je n'en suis pas sûre totalement ( je suis de nature très anxieuse ) mais grâce à de nombreux sources d'information dont tes vidéos, j'y vois tous les jours plus claire même si j'aimerais un diagnostic officiel pour ne pas angoisser davantage.
Encore merci, tes vidéos sont une source d'information positive.
Merci pour tes vidéos. Et un gros merci pour ce que t'as mentionné dans la description et à partir de 8:43. 🙏
Je me suis pas mal reconnu dans ce que tu as dit, non pas pour un handicap pour ma par mais pour ma dépression
Je me suis longtemps dit que j'avais juste une vie de merde et que je n'avais pas a me plaindre car il y avais beaucoup de monde qui devais avoir des vie pire que moi et que mon cas était ridicule par rapport a certaine personne...
J'ai mis 5 ans à en parler à qui que ce soit et a cacher mon mal être et a faire semblant de sourrir pour pas inquiéter ma famille ce qui fait que quand j'ai commencer a leurs en parler personne ne me prennais au sérieux et tout le monde me disais que ça allais me passer alors que je leurs disais que je voulais mourir... Et le pire c'est que quand j'ai commencer a me rendre compte que ça pourrai être une dépression et que j'en ai parler à mon médecin, celle ci m'a repondu qu'il fallait que j'arrête de me victimiser et de faire semblant d'aller mal pour avoir de l'attention par ce que je cite "Une personne en depression ne peut rien faire, elle ne viendrai pas chez le médecin demander de l'aide et ne passerai pas sa vie a lire"
Donc pour elle, je ne pouvais pas être dépressif car je lui en avais parler et que je lisais dans ma journée alors que la vérité c'était que je lisais pour oublier ma vie et échapper à la réalité, je lisais literallement 15 heures par jours, 2 a 3 livre dans la meme journée et pas des livres différents non, javais a tout casser 40 livres a lire en boucles par ce que si je m'arrêter de lire j'avais envie de me trancher les veine avec le couteau qui était sur ma table de nuit. Mais non, comme je lisais je ne pouvais pas être dépressif...
Au final j'ai eu la chance d'avoir une voisine ancienne psy qui m'a bloquer dans le couloir pour me parler et m'emmener voir une de ses anciennes collègues pour que je puisse avoir un suivi car elle avais repérer que j'allais pas bien et j'ai enfin eu le droit a voir un diagnostic qui disais que j'étais depressif et qui m'a permis d'avoir des anxiolitique et des anti-dépresseurs, ce qui m'a permis d'aller de l'avant et d'enlever ses idées noir et envie suicidaire de la tête
Comme quoi des fois il fait vraiment avoir de la chance pour que quelqu'un finisse par nous écouter
La dépression est handicap et/ou une maladie chronique 😅
@@HParadoxa sérieusement ? Je ne le savais même pas...
La definition d'une maladie chronique c'est que ça dur plus de trois mois. Donc si t'es en dépression pendant plus de trois mois, tu es malade chronique ^^
Après le terme malade chronique est souvent utilisé pour de maladie plutôt physique, mais ça change rien au fait qu'etre en dépression nécessite des soins et/ou des aménagements et son est une maladie et/ou un handicap.
J'ai plusieurs thread Sur le sujet :
twitter.com/hparadoxa/status/1279337899364880384?s=19
twitter.com/hparadoxa/status/1295686210275414021?s=19
twitter.com/hparadoxa/status/1279181515147149321?s=19
shimashima2910 heureusement que ta voisine l’a vu.
Effectivement la dépression peut être extrêmement invalidante et fait énormément souffrir (j’ai deux proches qui en sont atteints).
Et elle ne revêt pas une seule et unique forme. C’est très moche et tout à fait faux ce qu’a dit ton médecin traitant.
De plus j’ai l’impression que beaucoup de gens confondent avec la déprime : « ouin ouin je suis en pleine dépression » alors que c’est juste un coup de mou et donc forcément il faut se secouer 🙄.
Un peu comme ceux qui ont un gros rhume et disent « ouin ouin j’ai la grippe » et font des réflexions parce que eux viennent travailler quand même alors que toi tu as pris une semaine de congé... pendant laquelle tu étais hyper mal avec 40 de fièvre. 🤯
Pour moi, dire à un dépressif de se bouger c’est comme dire à quelqu’un de courir avec une jambe cassée, sans plâtre.
C’est une vraie maladie qu’on la voit ou non.
C’est bien que tu aies pu rencontrer des gens compétents.
Pour ma première personne proche j’étais trop jeune, je n’ai pas reconnu (heureusement sans être méchante) puis après je ne savais pas comment aider.
Pour la deuxième, je me renseigne à fond.
Et par exemple je l’ai accompagnée lors du premier rv avec le médecin traitant puis le premier rv avec le psychiatre (j’ai proposé, ne me suis pas imposée, et c’est à sa demande).
Je lui propose des sorties, des activités, mais « pour venir avec moi » sans obligation et au contraire je lui dis sincèrement que c’est bien si elle se respecte et si elle sent qu’elle ne peut pas. Et je trouve que ça marche bien car c’est elle qui parfois me propose de regarder un film ou autre chose.
Respecter son rythme.
Je doute de plus en plus du côté violent des « il faut bouger ». Est-ce que ça a déjà marché ? 😅
Que quelqu’un dise qu’il a besoin de SE mettre des coups de pied aux fesses, je ne peux pas juger pour lui. Mais pour autrui 🤔
Entre le bâton et la carotte, j’ai vite choisi 😉
Bonne continuation 👍
Merci pour cette vidéos très inspirante. Même chose pour moi : quand j'étais ado , gros problème de fatigue, flemme d'aller au boulot. Je me suis dis que cette flemme et fatigue (mêlé à mon addiction aux jeux vidéos) n'étaient pas normal. Puis ensuite mon autodiagnostique m'a sauvé : je me suis dis qu'il va falloir se bouger et me payer à bouffer si je voulais une vie décente. J'ai franchi la porte de ma chambre (je me cloisonnais et restais alité à cause de mon problème de fatigue), fait des études et par la suite j'ai bossé en faisant du sport à côté. Désormais j'en suis guéri et j'ai acheté ma maison. ll m'a fallu très longtemps avant de me sortir de ce handicap (à peu près 1 ans, juste avant le bac).
Etant sur la fin (je pense) d'une procédure lente et minutieuse d'auto-diag qui dure depuis plus d'un an, je te remercie pour cette vidéo et j'attends les autres sur le sujet avec impatience. Puis merci aussi pour ta chaîne entière que j'ai découverte il y a deux semaine est qui juste une ressource extraordinaire. ^^
On m’a partagé cette vidéo et ça m’a énormément aider merci beaucoup
Hello! Ça fait à peu près un an que je me pose sérieusement la question de l'autisme. J'ai une liste vraiment très longue de traits autistiques et presque tout semble concorder, mais chaque autiste est tellement différent de ses confrères que c'est difficile de savoir si on est sur la bonne piste ou pas du tout.
De plus, je pense avoir une capacité d'adaptation assez grande à force d'imiter les autres, et du coup c'est vraiment difficile à repérer. Mais à force de lister les traits, je finis par me dire que je ne peux pas inventer tout ça....
Cette vidéo est super utile, comme toutes les autres de ta chaîne ! Merci beaucoup !
As tu fait l'auto diagnostic autisme ? Aspiquiz
Il est bien fait
@@bernardhebant5766 merci beaucoup ! J'ai fait plusieurs tests mais je ne pense pas avoir fait celui-là, je l'essayerai donc !
J'ai fait ceux de Psychomédia pour l'autisme (35 sur 50, à partir de 32, la probabilité d'être diagnostiqué autiste est supérieure à 98%) et pour l'asperger (31 sur 42, les personnes ayant un diagnostic officiel sont autour de 32)!
J'essayerai votre proposition de test, merci beaucoup !
Merci 🙏
Si on part du principe qu’on recherche son bien-être et d’où vient son propre problème, dans mon cas ça a clairement mis 5 ans. Il y avait quelques détails qui dans l’enfance auraient pu attirer l’attention mais ce n’était pas assez poussé, j’ai eu la chance d’avoir des parents qui avaient instauré des routines à la maison, le cadre familial était stable. Puis mon père a perdu son travail, ca retombait sur l’ambiance, j’ai commencé les meltdown / shutdown. Mais dès que je suis passée en études supérieures, tout s’est accéléré, tout a changé, et sans routines j’ai commencé à faire de plus en plus de crises. Ce qui m’a menée chez un premier psy, puis un deuxième... à ce moment-là, étudiante, impossible de pouvoir payer plus de sessions... cela a tout retardé jusqu’à mes 22 ans, où d’autres meltdown m’ont menée à me demander si j’étais borderline. Mais désormais, je travaillais et donc j’ai pu aller voir un 3e psy. Il me diagnostique que c’est pas ça. Ok. C’est pas ça, mais j’ai toujours senti que j’avais un décalage. Et là pendant ces 5 ans, j’ai donc eu psychiatre, psychologue, Hypnotherapeute, EMDR, méditation, sophrologie, et pour finir, la neuropsychologue et le neuropsychiatre qui m’ont diagnostiquée. À 27 ans. Et encore, c’est parce que je me posais des questions, que je souffrais de dépressions chroniques, et toujours cette impression que qqch ne tourne pas rond... j’ai eu la chance de tomber sur des personnes autistes qui m’ont mis la puce à l’oreille. De là j’ai creusé et en quelques mois le diagnostic est tombé, mais c’est bel et bien parce que j’ai pu le payer dans un cadre privé.
J’ai beaucoup de chance de vivre de ma passion, le dessin, qui m’a permis d’avoir un travail, et donc assez de revenus pour accéder aux soins, parce que si déjà dans mon cas ça a mis 5 ans, j’ose même pas imaginer pour les autres. La culpabilité aussi de poser le mot handicap est grande, vu que les autres te ramènent à la case départ tout le temps. Dernièrement sur les réseaux, une fille m’a dit que « lol t’es pas autiste va falloir arrêter l’autodiag’ ». Mais euh... meuf, je suis diagnostiquée médicalement en fait... on va quand même pas devoir raconter notre vie en détail à la première personne qui arrive sur le web en nous pointant du doigt pour justifier qu’on est handicapé ou autiste non ? Enfin bref, ta vidéo fait du bien à entendre, merci beaucoup.
C’est surtout l’ignorance et les préjugés des gens le plus lourd. En plus, parfois, l’intention n’est même pas malveillante (le « lol... » est irrespectueux donc bof).
Mais par exemple, ayant connu une autiste qui ne pouvait pratiquement pas communiquer avec les autres, je pense que certains s’imaginent que tous les autistes sont comme l’image qu’ils en ont. Ou comme le film « Rayman ».
Et ça touche beaucoup de handicap.
Si je ne me trompe pas dans les chiffres, je crois que 80% des handicaps sont « invisibles » (à l’œil nu). 4% sont en fauteuil roulant, et c’est le pictogramme nous représentant. Donc si on a pas au moins une béquille... faut arrêter hein.
Même si on a un diagnostic, des examens objectifs qui prouvent, etc.
Je ne sais pas si c’est encourageant, mais ce que je veux dire c’est que tu n’es pas seule, et tu as tout mon soutien car c’est très dur car répétitif.
Et effectivement, on n’a à déballer notre dossier médical devant personne, nous ne devrions pas avoir à nous justifier 💕
Myrgold, elle a mis LOL dans son commentaire quand elle m’avait attaquée, donc oui j’ai été profondément blessée à raison.
CAM MIYU d’ailleurs je ne vois plus son commentaire... mais sur internet certains vomissent leurs diarrhées verbales sans retenue. Ils écrivent à chaud, dans la réaction, sans penser à l’être humain à qui il s’adresse. D’autres sont vraiment mauvais, mais bon on en rencontre IRL aussi. Peut-être nombreux sur internet à cause du vide qu’ils créent autour d’eux ?
Enfin heureusement il y a les autres 😉
Je.. merci, vraiment merci. Je me suis à pleurer, ça me touche beaucoup
Merci pour tes vidéos , ça permet de simplifier qd on veut débattre, c’est rassurant, intéressant
Merci Alistair pour cette vidéo. Il faut vraiment sensibiliser le milieu médical cette vidéo peut aider
Vous êtes bien à l'expression oral, brillante, vous savez bien vous défendre c'est bien ça, et surtout vous êtes autonome c'est super !!
Je suis un homme par contre, et aussi je ne pense pas qu'il soit possible de déterminer à quel point je suis autonome ou pas basé sur cette vidéo 😅
Merci Alistair pour cette magnifique vidéo et de ces belles paroles. Je me reconnais bien dans cette vidéo .
La partie sur la culture de déni sur l auto diagnostic de la part de nos pairs et ces conséquences psychologiques que peuvent être victimes les personnes qui font sur les auto-diagnostic étaient intéressant et réaliste 😓Cette partie m a beaucoup touché car j étais victime de ce déni et malgré le fait que je suis diagnostiqué, je suis victime toujours de préjugés et de déni de la part de mes pairs 😓
Merci pour la vidéo
Personnellement la première personne qui m'a amené à me pauser des question sur mon autisme (en me parlant d'asperger) j'avais 16 ans (et j'avais déjà fais des teste HPI qui ont été négatif quand j'avais 12 ans) et c'était un ancien camarade de classe et amis avec mes anciens harceleurs, et ma réaction a été de l'insulté assez violemment (parce qu'évidemment on m'avait déjà "insulté" d'autiste) avant que lui même me dise qu'il avait été diag asperger
J'ai fini de m'auto-diag a plus de 20 ans
Entre temps j'ai du vraiment détruire des barrière pour enfin accepter mon handicap
Ca me fais rire les gens qui passe qu'on s'auto-diag rapidement quand j'ai du passer par autant d'étape et que j'ai commencé en insultant un mec qui me disait que je l'étais
Mais oui on ne s'auto diagnostic pas pour le plaisir un matin comme ça au réveil !
Je suis migraineuse (diagnostiqué par ma mère elle aussi migraineuse) diagnostic confirmé.
Dépressive diagnostiquée par un médecin et autiste (autodiagnotic) confirmé par la suite. Au total (pour l'instant) trois diagnostics et un seul posé au départ par un médecin.
Merci pour la vidéo, très intéressante et bien construite. Je suis très curieux de découvrir la suite de la série!
Je suis ta chaîne depuis peu mais, je me reconnais beaucoup dans tout ce que tu dis dans tes vidéos sur l'autisme et les traits autistiques. Mais jusque-là, je pensais que les problèmes que je rencontrais (surtout au niveau social), c'était à cause d'un trauma que j'ai, genre j'en voulais vraiment à cet "individu" (pour rester polie) parce que j'avais l'impression qu'il avait cassé quelque chose en moi. Sauf que, du plus loin que je m'en souvienne, je les avais déjà plus jeune (en maternelle, primaire etc) mais, je pense que ce qu'il a pu casser, c'est le travail que j'avais fait dessus pendant toutes ces années. Et maintenant, je bloque dans des situations que je pouvais gérer avant mais, ce n'est plus le cas aujourd'hui parce que je n'ai plus les outils que j'avais avant.
Je suis suivie par une psychiatre qui m'a fait réaliser que j'avais un degré de phobie sociale sévère malgré mes efforts et que je suis toujours très tendue physiquement (je ne ressens pas le stress, même si mon corps manifestera clairement le stress en me provoquant de forts maux de tête et parfois des tremblements). Et elle soupçonne un TSA ou quelque chose du même genre (surtout pour des soucis d'ordre émotionnel et parce que je me sens "désynchronisée" socialement, en plus d'être inhibée au point de faire du mutisme, des fois, bizarrement toujours quand j'ai envie de recadrer quelqu'un qui me traite injustement... c'est frustrant de bloquer quand je veux m'exprimer) et j'attends de pouvoir passer un test plus précis pour diagnostiquer un autisme potentiel parce que j'ai eu un résultat ni positif ni négatif à celui qu'elle m'avait fait passer.
En attendant l'appel pour ce test, je me renseigne sur les autistes. Si ça ne m'aide pas, ça pourra peut-être me permettre d'aider quelqu'un qui l'est, qui sait ? Dans tous les cas, ça ne fait pas de mal d'apprendre !
En tout cas, merci pour tes vidéos et de partager tes expériences :D
Une vidéo franchement nécessaire et pédagogique, bravo !
Merci de nous accompagner avec tes merveilleuses vidéos 😘
Excellente vidéo, merci !!!!
D'utilité publique même ! (Est-ce que nos dons seront déduits des impôts ?! Ça devrait !)
Malheureusement je ne suis pas une association d'intérêt public haha
Oui c'est dommage ! Faut trouver un bon stock de cuillères pour en créer une !!!
Surtout ce n'est pas possible. Une association est à but non lucratif. Si je créais une association je ne pourrais pas me payer avec, c'est tout le principe 😅
C’est très intéressant cette image du mur du déni car j’ai eu exactement la même sensation avec ma transidentité
Oui c'est clairement comparable !
Et on voit aussi beaucoup de discours comme "je me pose des questions mais j'ai peur de prendre la place des vrai personnes trans" d'ailleurs.
Exactement ! Cette peur de manquer de légitimité qui a créé une relation étrange avec beaucoup de thérapeutes où on va pas leur donner toutes les clés pour nous comprendre et les laisser “recréer le puzzle” ce qui rallonge les périodes avant d’avoir les attestations pour commencer les transitions (pour celleux qui le veulent)
Tout ça à cause du fait que personne se dit “je ne me sens pas à l’aise dans mon corps ? Maybe mon expression de genre ne me correspond pas” parce qu’on apprend aux jeunes ados que c’est normal d’être triste durant la puberté
j ai cherché ce qu il se passait pour mon petit garçon d un an et que j insistais bcp auprès des médecins pour un diagnostic médical qui confirmerait celui auquel je pensais ,un an plus tard mon fils était diagnostiqué T.S.A , je l ai accepté de suite car j' ai vite compris qu il faudra faire avec (et pas contre).De là une bonne prise en charge (hormis la MDPH qui me refuse tout ) ça a permis a tous ceux proches de mon fils de le prendre en considération car jusqu'ici on me croyait pas .pas facile de tout concilier mais perso je suis prête à tout pour l aider a devenir celui qu il sera 💖💖
Merci pour cette vidéo extrêmement bien verbalisée
Merci beaucoup pour cette vidéo !
Comme beaucoup de gens ici je me suis vraiment reconnue dans le parcours de l'autodiag. "Non mais ça c'est pareil pour tout le monde de toute façon" combien de fois je me suis dit ça :')
Au final, j'en ai parlé à quelques amis - apparemment - neurotypiques, tous m'ont dit la même chose. "Mais non c'est n'importe quoi, j'ai gardé des enfants autistes une fois et t'es pas du tout comme ça/les gens ils se disent autistes pour se sentir spéciaux toi t'es normale/t'es timide c'est tout" 🙄
Sauf mon compagnon qui me soutient dans mes démarches. Et il y a quelques semaines j'ai osé aller voir mon médecin traitant pour lui en parler, parce que j'aimerais avoir un diagnostic officiel. Il a rigolé et m'a demandé si j'avais "besoin d'être dans une case, parce que moi j'ai un ami professeur qui dit que j'ai peut-être le syndrome Asperger mais je m'en fous je veux pas être dans une case, et puis si c'était vraiment le cas on l'aurait vu quand vous étiez enfant..." 🙄
Avec des parents qui ont horreur des psychiatres, pas sûre.
Bref il m'a quand même fait une lettre pour voir un psychiatre mais bon ça m'a un peu coupée dans mon début d'élan.
J'ai trouvé ta vidéo bien faite et très instructive, merci beaucoup pour ton travail.
Tout ça résonne si fort en moi que j’en suis perturbée ... merci pour ta vidéo, et toutes les autres
Oui j'attendais tellement ces vidéos ! Merci pour ton travail 🙏💖
Je suis autodiag autiste depuis quelques années, depuis mon enfance c'était pourtant flagrant. Une de mes tantes et mon médecin généraliste : oh mais on dirait pas 😬
Normal : je suis une femme et je masque alors forcément je le montre pas et ça aide pas pour être "reconnue" autiste.
Dès que j'ai l'argent je me fais diagnostiquer par une neuro psychologue mais par par pression ou par obligation mais juste pour moi.
Ah et deux de mes amis diagnostiqués autiste m'ont dit qu'ils pensaient que j'étais autiste.
Ps: ton potichien est trop beau.
Bravo et merci pour cette vidéo que je trouve très bien réalisée et très pertinente je trouve 🙏👏
Commentaire pour le référencement, et piti message d'amour parce que ça m'a fait un bien fou de voir cette vidéo
Dans le parcours le deuxième point, 'je cherche a m'approprier le vécus"
Je me sens si call out... Je suis encore un peu dans cet état la
Super merci pour tout ce travail que tu fournis
Merci pour ta vidéo, toujours très claire et posée. C'est bien d'expliquer ce genre de choses, j'espère que ta vidéo fera son chemin auprès des proches des autodiagnostiqués ☺️
vidéo très intéressante et encourageante.
et aussi, c'est fou la facilité avec laquelle tu utilises l'écriture inclusive de manière verbale.
Bah c'est surtout que je lis un texte haha
Mon autodiag a commencé avec la lecture de la BD "la différence invisible" de Julie Dachez (qui a aussi une chaîne RUclips) que la bibliothèque où je travaille venait d'acquérir.
Bon bah je suis clairement à l'étape où je vais chercher chez des professionnels de l'aide mais j'ai trop de pistes et pas assez fait de recherche pour savoir quoi.
Je savais pas que le diagnostic par des pairs was a thing but well si je dois prendre l'avis de personnes avec des diag officielles ça resserre mes recherches.
Jvai devoir puiser l'énergie d'aller voir tout ça, merci beaucoup pour cette vidéo
Merci pour ton travail toujours très pertinent
Vidéo très intéressante... Qui me parle pas mal. Malheureusement, je ne me fais plus confiance du tout dans mes ressentis et mes réflexions, donc je ne pourrai jamais me prendre au sérieux avec un auto-diagnostique, j'aurais besoin d'un diagnostique officiel. Surtout qu'en Belgique, vu les retards que l'on a sur le handicap psychologique, je pense que présenter de simples symptômes ne suffit pas pour recevoir une aide. Je vais avoir 28 ans, je n'ai pas (vraiment) d'amis, je n'ai pas d'emploi, pas fini mes études, et jamais un psy ne m'a dit d'aller voir un(e) assistant(e) social pour faire des démarches d'aide...
Ça vaudrait quand même le coup de vérifier parce qu'en France on est pas plus en avance et c'est le cas, on peut demander des aménagements sans diag normalement
Ok elle est tellement bien cette vidéo olalalalala 💖 Genre t'arrives à être méga divertissant sur une vidéo sur l'autodiag c'est beaucoup trop chouette ❤️✨ (et bien évidemment ça me parle haha ^^ mais mon mur est que fissuré pour le moment donc bon ^^")
On commence tous par des fissures !
@@HParadoxa ❤️
Tu ma beaucoup aidé pour mon fils🙏🙏
Super vidéo. Hâte de voir les autres épisodes ! Merci de faire ce taf 😊💙
Merci infiniment pour ta vidéo.
Est-ce que tu pourras faire une vidéo sur la déconstruction post diagnostic ?
Mumumuh
Je veux pas trop parler de ma vie mais ça cogite dans ma tête 🤣 le truc c'est que je sens que y'a qq chose qui cloche mais je sais pas quoi, ya bcp trop d'infos, et quand j'en parle à mon psy et médecins, rien n'en sort 🤔 donc je me dis que je me cherche des excuses. Et je finis juste pas dire "nan mais c'est parce que je suis gémeaux" hmmmmmm 🤣.
Du coup par ce biai j'ai compris à tort je pense, que le diag était pas important en soi, pas chercher à savoir ce que j'ai, mais le travailler.
Avec tes vidéos tu m'ouvres une porte 🤔 travailler oui mais faut savoir quoi !
Merci ❤️😊
Je joues à retrouver les mini extrait que tu avais mis sur Twitter ahah
Sinon je suis super content que cette série commence !
Je me reconnais dans beaucoup de propos de cette vidéo. Mais je ne voudrait pas prendre le risque de m'autodiagnostiquer de travers et de passer pour quelqu'un de pas sympa qui exagère en voulant se faire passer pour handicapée alors que je suis juste nulle. On m'a fait comprendre toute ma vie que j'était égoïste et ne faisait aucun effort, que j'était pas plus bête qu'un autre et que je pouvais y arriver. AU finale je vais avoir 24 ans et je vois bien que j'éprouve de plus en plus de difficultés. Mais ça ne m'empêche pas de vivre non plus et c'est rien de visible tant que j'obéis bien à mon entourage. Le truc c'est que je crois bien que je ne veux même plus savoir ce que j'ai. Je sais que ça attirera des ennuis et des tracas alors je préfère ignorer tout ça et essayer de servir au mieux pour pas être juste un boulet. Je dit pas que c'est la meilleur décision mais je n'aurais jamais la force de caractère de faire mieux que ça alors voilà. Mais c'était une vidéo très intéressante.
Je pense que chercher à comprendre comment on fonctionne est important et utile, mais c'est aussi sûr qu'il faut le faire quand on en sent prêt parce que ce n'est pas toujours simple. J'espère que ce moment viendra pour toi en temps voulu ^^
@@HParadoxa Merci beaucoup. J'essaye de me comprendre moi même autant que possible mais ça s'arrête là. J'ai depuis longtemps abandonner l'espoir de me sentir mieux dans ma peau.
Orane pour l’instant. J’espère aussi qu’en ton temps tu pourras poser des mots sur tes maux.
Ne serait-ce que ton ressenti.
L’entourage peut être nocif, parfois parce qu’il n’est pas bienveillant. Mais le plus souvent c’est la peur, la culpabilité et autres émotions du style.
Pas qu’ils te veulent du mal, mais si on part du principe qu’ils t’aiment, ils peuvent nier les évidences car ils ne supportent pas ta souffrance. Ils peuvent se faire du souci inconsciemment car ils veulent pour toi une vie « normale et réussie ». Ils peuvent avoir peur de « t’avoir mal fait » et se sentir responsables. Et ainsi de suite.
Il y a malheureusement aussi des parents narcissiques qui veulent des enfants parfaits (quoique là aussi c’est parfois une souffrance qui leur appartient) et des parents maltraitants.
Heureusement, la majorité des parents aiment leurs enfants, mais c’est complexe et les comportements sont parfois totalement inadaptés...
Bref. Ne baisse jamais les bras complètement. Prends ton temps, même si c’est des années, mais pour avoir travaillé au contact de beaucoup d’enfants, derrière « un manque de volonté » c’est 99,99% du temps autre chose. Et encore, le 0,01% c’est pour le principe 🙂
d'utilité public cette vidéo, merci 💙
Je pourrais faire un pavé...mais je dirais seulement : une vidéo salvatrice !
Je suis handicapé (dyspraxique) et on a mis 9 ans pour me diagnostiqué mon handicap. Pendant 3 ans, j'ai du allé dans un SESSAD (c'est des personnes qui nous aide pour vivre avec notre handicap). Et ensuite, 3 ans dans un Ulis car j'ai du mal avec les cours.
Aujourd'hui ça va un peu mieux mais je suis encore choqué que ça a dut mettre 9 ans d'interrogation de mes parents pour savoir ce que j'avais
Normalement la dyspraxie se remarque dès le plus jeune âge à l'école par les ATSEM, les professeurs, le médecin de famille et le médecin scolaire par exemple moi je l'ai su à l'âge de 5-6 ans et du coup après 10 ans de suivi médicaux intensif ( ergothérapie, orthophonie, orthoptie et psychomotricité ect....).
La dyspraxie est moins visible qu'avant même si elle est toujours présente.
Mais par contre l'autisme j'ai perdu vingt de suivi est l'amélioration de mon état de santé sera moins marquée car prise en charge trop tard à mon goût personnel bien sûr à 22 ans seulement.
Merci pour cette vidéo ♥
Bonjour,
Je ne sais pas trop quoi en penser, hm... Je vais un peu raconter ma vie mais voilà, ca fait depuis quelques temps que je regarde tes vidéos sur l'autisme, au départ je regardais pour mon neveu de 9 ans qui est diagnostiqué comme étant autiste, pour savoir comment réagir avec lui et tout ça (j'ai appris notamment qu'il ne faut pas lui dire d'arrêter le flapping), et j'ai pu reconnaître chez mon neveu bon nombre de choses que tu décris pour l'autisme. Mais au fur et à mesure du temps, j'ai également remarqué quelques petites choses que je retrouve chez moi, mais je gardais toujours un peu cette position "oui mais c'est pas possible que je le sois, on m'a jamais diagnostiqué comme tel, et puis ça serait irresponsable de vouloir m'approprier ce diagnostic, ca serait un manque de respect envers les personnes qui doivent faire avec, et une excuse pour des choses sur lesquelles j'ai du mal"... Et dans cette vidéo, tu décris justement cette posture de déni, et le fait que la plupart des gens se considèrent comme absolument dans la "norme" pendant longtemps, sans rien de particulier à signaler... Ce qui me fait me demander "peut être qu'au fond, je suis dans cette situation ?"
Je suis un peu partagé car je me reconnais dans certaines choses que l'on peut décrire sur l'autisme, mais pas dans toutes, par exemple la tolérance au bruit, je pense que de mon côté ça va, enfin ça dépend du bruit, le bruit d'une rue complètement bondée de monde je déteste, mais le bruit d'un amphithéâtre où les gens discutent ça va je trouve, mais globalement je tolère plutôt bien le bruit. Mais je vois mon neveu qui lui ne tolère pas trop le bruit, et par exemple à la cantine de son école, il met des boules quies pour manger, car sinon le bruit est trop fort pour lui, mais moi je tolère plutôt bien ce genre de bruit
De l'autre coté, j'ai des choses qui me font me poser des questions... Notamment une chose, que je fais depuis... Bah très longtemps, j'ai 25 ans, et je pense faire cette chose depuis minimum mes 7 ans, en fait, j'ai souvent l'habitude de mettre des écouteurs ou un casque, pour écouter par exemple une musique d'un jeu vidéo, d'un film, ou même une chanson (mais parfois je le fais sans même avoir de musique) et de m'imaginer une sorte d'histoire dans ma tête, avec des personnages, comme si j'étais dans un film, et je fais des mouvements en même temps, je me déplace dans la pièce, je cours un peu, bref je m'agite un peu partout. Lorsque je le fais, je ne me rends pas trop compte des mouvements que je fais, sauf si quelque chose d'extérieur vient me sortir de tout ça, et je crois que je gesticule avec mes bras pour imiter certains mouvements que j'imagine dans ma tête. Sinon, je suis complètement immergé dans l'histoire que j'ai en tête, les images que j'ai en tête se superposent complètement à ce que je vois en face de moi. Je n'ai jamais parlé de ça à personne, pas même à mes parents, et je me souviens que quand j'étais petit, puis adolescent, je le faisais à l'abri des regards, en fermant la porte de ma chambre, ou lorsqu'il n'y avait personne à la maison pour me voir, car je me doutais que ça ne serait pas un comportement considéré comme normal par mon entourage. Si quelqu'un rentrait dans ma chambre, je me depechais vite de faire semblant de faire quelque chose d'autre, par exemple être allongé sur mon lit ou de lire un livre, de regarder par la fenêtre, bref quelque chose. J'ai toujours fais ça, plusieurs fois par semaine, et je me souviens même m'être fais plusieurs entorses au pied car je tombais à cause d'un mouvement un peu trop brusque. Heureusement quand ça arrivait, j'étais toujours seul à la maison, donc je faisais croire à mes parents que j'étais tombé en courant pour aller répondre au téléphone, ou que j'étais tombé en glissant sur le chemin pour rentrer de l'école. Je m'en voulais toujours après que ça soit arrivé, et je me disais "plus jamais je ferai ça, je me suis encore cassé le pied !!", mais une fois que mon pied était remis, je recommancais en essayant d'avoir des mouvements plus lents, et ensuite ça recommancait comme avant. Je n'ai jamais trop su pourquoi je faisais ça, pourquoi je m'immergeais comme ça dans ma tête, à m'imaginer des histoires et à les mimiquer (enfin ça ressemble plus à du flapping d'un point de vue extérieur je crois, ce que j'essaie de mimiquer avec mes mains). Je sais juste que j'en ressens le besoin impérieux, et que quand je m'empêchais de le faire, car je me disais que c'était pas normal, je ne me sentais pas trop bien. J'ai toujours continué à le faire, et encore aujourd'hui je le fais régulièrement. Je crois que ça me permet de me défouler et de me détendre, car je me sens bien après l'avoir fait. Je n'ai jamais entendu de témoignage d'une personne qui fait exactement ce que je fais, mais ça ressemble un petit peu à ce que tu décris dans certaines vidéos, alors c'est pour ça que ça m'interrogeait. Ça ressemble aussi un peu à ce que fait mon neveu, mais lui ne s'isole pas pour le faire, mais j'ai quand même l'impression qu'il fait quelque chose de similaire à moi, il s'imagine des histoires dans sa tête et il les mimique avec ses mains, il sautille et il se ballade un peu partout dans la maison.
C'est une des choses qui me fait me poser des questions sur moi-même, parmi d'autres, et je ne sais pas trop quoi en penser honnêtement. Je n'en ai jamais parler à quiconque, car j'ai toujours eu peur qu'on se moque de moi, qu'on me regarde avec de grands yeux et qu'on ait des appropris négatifs sur moi. Même là, quand j'écris tout ça, j'ai un peu peur, mais en étant anonyme je me sens plus à l'aise pour en parler
En fait je ne sais même pas ce que ça m'apporterait d'avoir un diagnostic, si ça changerait quelque chose à ma vie, sauf peut être pouvoir expliquer certaines choses dans mes façons, et apprendre à mieux gérer les choses peut être, je ne sais pas... Découvrir un peu plus la personne que je suis aussi, des choses de ce genre...
Je ne sais pas trop si quelqu'un se reconnaîtra dans le comportement que je décris, si c'est le cas, je serais content de le savoir
C'est pas trop mon cas perosnnel moi j'ai 0 imagination, mais je connais plusieurs personnes autistes qui au contraire ont genre inventé un monde et se projette beaucoup dans des choses imaginaires !
Aussi à titre indicatif, l'autisme est au moins en partie génétique et familial donc le fait que tu aies de la famille autiste augmente les chances que tu le sois ^^
@@HParadoxa Ah c'est bien possible oui, mon frère (et père du neveu dont je parle du coup haha) m'avait dit que quand il était petit, nos parents avaient commencé à faire des tests pour savoir s'il était autiste, mais que ça avait été abandonné en cours de route apparement, pour des raisons que j'ignore
En tout cas merci pour tes vidéos 😊
@@Oldstalk Ce que tu décris me fais penser au trouble de la rêverie compulsive (maladaptive daydreaming en anglais), ce trouble n'est pas encore reconnu et des recherches sont en cours, par contre je ne sais pas si ça a un lien avec l'autisme ou pas.
Merci beaucoup beaucoup beaucoup 💕
Franchement. Félicitations pour l'explication.
J'aimerais faire des tests (un en particulier) après m'être posé des questions depuis maintenant 2 ans. J'ai une amie qui côtoie des personnes handicapées (elle l'est elle même) et elle m'a fait pare de sa pensé (d'où mon envie de faire 1 test en particulier) j'en est parlé à ma psy et elle m'a donné un professionnel de santé dans se domaine mais ma famille d'accueil a refusé d'appelé et m'a dit que j'avais qu'à appeler moi même (appelé m'angoisse j'appelle jamais et je panique quand on m'appelle). Il y a même une fois où on m'a dit d'arrêter de faire semblant.
Du coup je me retrouve avec une envie piétiné...
Sa fait mal très mal (j'ai pas osé le dire à ma psy encore)
Oui je comprends, c'est malheureusement un problème très courant les difficultés d'accès au soin parce qu'on peut pas téléphoner. Moi pareil ça fait un an et demi que je dois passer un coup de téléphone pour un test 😭
Coucou,
Je pense depuis un bon moment que je suis peut être autiste. Mon copain pense que je ne suis pas "normale" (si tant est qu'être neurotypique c'est être normal hein) sans pour autant être autiste, mais il est prêt à m'accompagner pour me faire diagnostiquer et il valide mes ressentis. La personne de ma famille qui m'est la plus proche trouve que les gens qui s'autodiagnostiquent sont des débiles parce qu'ils ne sont pas médecins, mais même si j'étais officiellement diagnostiquée, elle dira que le médecin s'est trompé, mais paradoxalement, je veux absolument qu'elle soit de mon côté, et ça me fend le cœur de ne pas pouvoir me confier à elle sans être prise de haut. Cela fait littéralement des années que je cherche à comprendre qui je suis et à trouver une explication de ce que j'ai vécu, l'autisme est de loin ce que je trouve correspondre le mieux à mon vécu pour l'instant. Je vis dans la peur de "prendre la place" d'un.e "vrai.e" autiste en allant chez un psy, et je suis terrifiée à l'idée qu'on me dise "non, vous n'êtes pas autiste", car je ne saurais plus où aller, cela me freine énormément.
Puis-je avoir quelques conseils s'il vous plaît ?
Merci beaucoup.
Et merci pour cette vidéo passionnante.
Je sais pas si je peux t'aider mais si tu en ressens le besoin, et c'est le cas, tu ne prends la place de perosnnes en cherchant de l'aide, c'est ton droit.
@@HParadoxa merci de me dire ça ! Je reste quand même dans ce sentiment "d'imposteuse" et j'ai peur de pas trouver ce que j'ai ou ce que je suis :( rien à voir mais c'est vraiment chouette que tu répondes à presque tous les commentaires, ça doit être pas mal de travail (je compatis, j'ai été gérante d'une page fb et je sais le temps immense que ça prends) donc vraiment merci beaucoup de prendre ce temps pour ceux qui en ont besoin.
Laeti la crevette pour ce que ça vaut, je suis d’accord. Consulter parce que tu ne te sens pas bien n’est absolument pas prendre la place de quelqu’un d’autre.
Peut-être te renseigner auprès d’une association pour aller voir un psychologue en premier si tu n’es pas à l’aise avec un protocole de diagnostic. Mais de préférence un professionnel qui connaît bien l’autisme.
Tu pourrais déjà y parler de tes ressentis.
Pour info, je suis malade chronique mais pas autiste.
Et pas de problème, fais le quand tu le sens 🙂
Je comprends tout à fait le problème de "si c'est pas ça c'est quoi ?" . Perso je pense avoir des séquelles de la maladie de Lyme, et les médecins me disent que ça existe pas (soit t'es malade, soit tu l'es plus), mais je vois bien par ailleurs que y'a rien d'autre pour expliquer (sauf peut être en partie l'autisme, parce que hypersensibilité à la douleur et fatigue ... bref)
Bref, je voulais pas faire un pavé sur moi mais insister sur la légitimité à demander un diagnostique. Je suis en train de remplir le dossier pour le CRA, au final la question c'est "j'ai des soupçons, qu'est ce que vous en pensez ?" et encore heureux qu'on soit légitime à poser cette question sans pouvoir prouver à 99.9% que clairement c'est ça. C'est bien pour ça qu'on demande un avis :) Et puis, je pense que si c'est en fait pas ça, les résultats des tests pourront surement t'aiguiller vers autre chose. Bref, renseignes toi, les "vrai.e.s" autistes ont aussi eu besoin de le faire, et aucun.e t'en voudra si tu apprends que bah non, tu ne l'es pas à priori, par contre tu te trimballes tel ou tel truc pas dans la "norme". Les questions on s'en pose tous :) Perso je suis hqi, ça fait que c'est plus compliqué de savoir si c'est que ça, ou pas, ou si je compense mieux ou si je suis complètement à coté de la plaque parce que les intérêts spécifiques ne me parlent pasvraiment etc... Mais je doute que tu me dises "t'as déjà un truc qui justifie que tu sois pas neurotypique, va pas encombrer les listes d'attentes". Et si ça vaut pour moi, ça vaut pour toi :)
@@Myrgold1977 J'ai réussi à faire la première étape, en parler à mon médecin traitant ! Il m'a dit que ça lui semblait plausible mais que je devais aller voir un psychologue pour être sûre que j'étais autiste et pas "juste" avec des traits autistiques. Merci beaucoup pour ta réponse, ça donne du courage !
Merci pour toutes tes vidéos Alistair ❤ Grâce à ta chaîne, et ton twitter, que je suis depuis deux ans, j'ai pu me lancer petit à petit dans ces démarches d'autodiag. Je suis quasiment sûr.e en ce qui concerne le TDAH, mais je me laisse encore un peu de temps pour le TSA même si j'ai de grosses suspicions dessus également (la grande majorité de mes ami.es le sont, diag officiel ou auto diag, et j'ai réussi à "repérer" plusieurs personnes dans mon entourage qui ont eu la confirmation par diag officiel. Prochain projet : réussir à obtenir l'AAH d'une façon ou d'une autre afin d'être capable de poursuivre mes études (parce qu'à chaque fois que je travaille à côté pour me nourrir et payer mon loyer je finis par faire un burn-out au bout de deux mois et me ruiner la santé -physique et psychique-).
Merci encore pour ton travail, je le partage régulièrement autour de moi, notamment aux enseignant.es de ma famille à qui cela donne également des clefs de compréhension pour mettre en place de meilleurs aménagements à leurs élèves concerné.es.
Ce que tu fais est important, et je voulais juste témoigner sur un modeste commentaire RUclips pour te dire que c'est utile à beaucoup de gens.
Hâte de voir la suite de cette série :)
Le beau-fils de ma cousine a un handicap évident, d'après ce qu'on m'a dit je suspecte au moins un TDAH... Mais les médecins ont "rien trouvé", ont dit qu'il était juste fainéant et qu'il fallait lui mettre un coup de pied au cul... Il a 13 ans, j'aimerais vraiment qu'il puisse faire ses propres recherches, s'auto-diag, trouver des gens qui partagent les mêmes difficultés, et qu'il ne continue pas de grandir en pensant - je vois pas comment il peut en être autrement - qu'il est une sombre merde... Quitte à se battre plus tard pour avoir un diag officiel...
J'ai essayé d'en parler à ma cousine, mais elle a pas voulu m'écouter... :(
C'était parfait, merci
Ou que je me reconnais dans les 2 premières parties!
[TW : mention psychophobie]
Depuis quelques temps, j'ai des auto-diagnostiques (aiguillés par mes proches et/ou ma généraliste).
Je suis en train de monter un dossier MDPH mais le syndrome de l'imposteur me dit bonjour trop souvent. Justement, toute ma vie, on m'a mis dans le crâne que je suis comme tout le monde, alors je me suis poussé... au point où la la situation devient urgente.
Pour un diagnostique posé par un psychiatre, j'adorerais... mais je ne trouve pas de psy! Donc on fait mon dossier MDPH quand même, sans ça, et on verra bien. Je continue à chercher mais bon.. Entre le prix et la psychophobie de certains psy (ou qui nie des difficultés, rient presque de traumas, etc).
C'est clairement compliqué actuellement, surtout que je vis chez mes parents qui n'acceptent pas mes difficultés et symptômes comme tels, mais les appellent 's'écouter trop', et j'en passe.
Mais j'ai vraiment besoin de ce dossier, d'aide, alors bon.
Merci, je suis autodiag pour l'autisme par manque de moyen et peur d'en parler. Quand je l'ai dis à mes amies elles m'ont limite disputé en disant qu'elles savaient mieux que moi donc depuis je n'oses plus trop en parler^^'
Moi j'ai fais hypersensibilité > asso > bipolaire > cyclothymie > test Internet autisme > vue des vidéos > vu des sites internet parler aspi > j'ai rencontré un psy TCC pour parler cyclothymie elle en est venue elle même à parler d'autisme , j'ai dis que je voulais pas qu'on s'arrête au diag d'hypersensibilité / de hpi. J'ai cru sentir à un moment donné un " pourquoi faire comment t'en es venu à ça ". Mais elle m'écoute et me dit que ce sont Mes questionnements et Mes besoins. Par contre je suis avec ce que tu as énoncé dans une vidéo " cousine autiste " mais pas du tout entouré de personnes en situation de handicap. Ou un seul maintenant mais c'est tout. J'ai toute fois cherché à me rapprocher d'une asso hypersensible pour me sentir entouré et compris. Autodiag aussi pour l'hypersensibilité. Je suis né avec hypothyroïdie congénitale. Du coup dans ta vidéo ep 1 tu dis qu'en général on est entouré. Mais du coup ça veut dire que je me fais quand même vraiment des idées ? J'ai commencé à moi me poser des questions en mais dernier tu en penses quoi de ma situation suite à ton expérience ?
Cette vidéo résonne tellement en moi c'est je crois vraiment ce que je suis en train de vivre depuis un moment j'ai vécu ce moment on lis 123... Article puis ou je me dit non c'est pas ça je suis juste trop fragile trop flemard alors que y il a seulement quelques jours que ma sœur ma apporter sont soutien je réalise peut a peut que les chances que les douleur horrible qui accompagne les règles chaque moi soit simplement normal et très peut probable
En même temps j'ai peur, peur de me dire que je suis pas normal que j'ai sûrement un problème et que je vais sûrement devoir faire avec toute ma vie
Merci pour la vidéo. Il y a une page web avec un test pour faire l'auto-diagnostic?
L'autodiagnostic de quoi ?
@@HParadoxa L'autisme
Il y a ce questionnaire : www.rdos.net/fr/
Évidement ce n’est pas une science exacte, mais il n’est pas très éloigné des outils utilisés dans le diagnostique officiel et peut indiquer si tu es plus ou moins sur la bonne voix ou non. Il faut penser à prendre en compte le masking (par exemple si on demande “vous balancez vous” et que tu ne le fais pas, mais que tu aurais spontanément tendance à le faire, juste tu te retiens, ça compte comme un oui).
Je ne pense pas que ce teste soit suffisant en soit, c'est important de prendre le temps de ce renseigner (j'ai beaucoup de vidéo sur l'autisme sur ma chaîne) mais c'est un indicateur.
@@HParadoxa Merci!!!!
Dans les raisons pour lesquelles on peut vouloir un diagnostic, j'aurais rajouter pouvoir enfin cesser de culpabiliser. Sachant que j'avais des handicaps (sans aucun lien avec l'autisme et consécutif à une méningite, donc touchant le cerveau), j'ai grandi en sachant que j'avais des handicaps et j'ai vite remarqué que j'avais de grosses difficultés relationnelles, je pensais que j'étais folle, que j'avais le cerveau bousillé (et potentiellement handicapée mentale à cause de mon frère qui me l'a répété toute mon enfance). Sans diagnostic, il est quasiment impossible de trouver des médecins capables d'identifier nos difficultés sans nous faire culpabiliser et de demander des aménagements. Je ne compte pas le nombre de psy qui niait mes difficultés, disant que tout était de ma faute, genre, tu subis du harcèlement scolaire ? Mais tu les provoques, tu vas vers tes camarades les saluer.
Dans les traumatismes médicaux, il y a aussi le déni des médecins, les fameux diagnostics fourre-tout "c'est psychosomatique". Maintenant, dès que je suis malade, j'ai une peur panique qu'on me dise que c'est dans ma tête, que je joue la comédie, alors j'ai tendance à faire les auto-diag et à débarquer avec une pléthore d'arguments, mais même comme ça, je me heurte encore à l'illogisme pur et dur du corps médical. Je considère que l'errance diagnostic, donner des médicaments à l'aveugle, refuser d'envoyer le patient chez des spécialistes, malgré des suspicions posées par des médecins urgentistes, c'est de la maltraitance médicale et c'est très traumatisant.
Comme je le disais dans un autre commentaire, Einstein disait "Si on juge un poisson par son habilité à grimper dans un arbre, il passera sa vie entière à croire qu'il est stupide". L'auto-diag permet de trouver un début de piste pour comprendre si on est stupide ou si on est un poisson. Il faut, après, confirmer, ou infirmer, ce diagnostique auprès du professionnel approprié et l'auto-diag permet de trouver le bon professionnel qui saura poser ce diagnostique ou l'infirmer.