Pour avoir été en clinique psy.. Non seulement les maltraitances sont courantes mais le patient n est clairement pas acteur du soin. Une journée type 7h réveil petit dej obligatoire en chambre, puis rien jusqu'à ce que le psychiatre passe ou pas, 12h déjeuner en chambre avec aucune adaptation des besoins et pratiques alimentaires du patient (je suis vege et obèse, la clinique est censé être spécialisée dans les tca). Si tu manges ton plateau tu as des commentaires sur ta gloutonnerie sinon que tu dois planquer du chocolat dans ta chambre... Puis rien 18h diner, même bazar. Puis rien. Le tout ponctué toutes les 2 h env jour et nuit d une visite d un infirmier pour voir si tu es vivant. Si tu es débrouillard tu peux essayer de choper un créneau de sport ou d ergo. Voilà ! J ai perdu 25 kg en 3mois et demi... Personne n à tilté. Et puis c est grossophobe. Vérification de la prise des médicaments. Infantilisation. Non respect de l intimité. Les psychiatres m ont dit "non vous n êtes pas autistes car vous avez 38 ans, ça se serait vu avant...". Bilan fait en libéral, je suis autiste et atteinte de bipolarité mineure. Le seul point positif est que cette hospitalisation volontaire m à permis de protéger ma famille et d avoir du temps pour réfléchir. Mais le repos c est impossible quand toutes les 2 h on hurle dans la chambre, les portes qui claquent, l obligation de garder les volets ouverts, les autres patients qui racontent leur propre souffrance.... C est une épreuve dont la balance coût bénéfice est discutable. De plus j étais une favorisée avec une chambre individuelle et jolie à 200 euros par jour. Les cliniques psy sont des machines à faire de l argent.
C'est extrêmement triste a entendre mais jesper quand même que sa va mieux pour vous et que si vous vous aite refair hospitalisé sa c mieux passer, commen pretendre que se sont des lieux de repos si c pour ne lesser aucune intimiter
J'ai eu un passage un peu similaire... J'ai été internée d'urgence après une TS, qui s'est révélé être à final une crise autistique extrêmement violente. Après le Samu, on m'a envoyé en HP, où j'ai axplique entre deux pleurs que j'étais en train d'être diag autiste et j'ai expliqué mes besoins de garder auprès de moi mes objets et vêtements car me retirer de mon environnement est violent. On m'a dit que je ne l'étais pas du tout mais juste suicidaire. La crise a duré 24h avec des pauses car j'avais plus rien : ma trousse avec tous mes objets rassurant ont été retirés, on a empêché mon copain de me voir, on m'a forcé à retirer mes vêtements pour ceux de l'hôpital que je ne supporte pas du tout (étiquette et couture) et il n'ont pas écouté mon poids et mon sur dosé en médicaments, je m'endormais donc toutes les 2h, avec réveille où je me forcait à rester éveillé car je déteste dormir dans une chambre que je connais pas. Je me suis calmée au final en réfléchissant, j'ai parlé de manière posée en leur expliquant que je n'étais pas suicidaire, mais que des envies suicidaires peuvent venir quand j'ai une crise trop violente (ici un changement d'emploi du temps dans mes exzmens bouleversant tout mon emploi du temps mental, 5 jours après mon déménagement donc j'étais en perte de contrôle de mon environnement), et au final ils m'ont laissé sortir. J'ai appris qu'on avait aussi engueulé mon copain pendant 4h afin de le forcer à signer un papier pour m'interner conte mon gré (ce qu'il a refusé). Depuis j'ai été diag autiste, et effectivement dans un environnement pas du tout adapté, je sais que des crises autistiques peuvent s'accompagner d'envie suicidaires temporaires lorsque cela bouleverse trop mon quotidien. Cela reste à ce jour une expérience traumatisante et une peur de fsire des crises autistiques et qu'on me re interne.
Ayant été interné en service psy ado à 12 ans pour un problème physique diagnostiquer quelques années après des choses font écho encore maintenant dans les premiers jours on nous colle une "étiquette" qui est considéré comme la vérité absolue pendant tout le séjour en psy, chaque problème physique était considéré comme psychiatrique et conduisait à des piqûres et des menaces régulière qui n'ont jamais aboutit à rien d'un point de vue médical, la plupart du temps on est livré à nous même dans nos chambres ou les salles commune merci pour cette vidéo
Quand j'ai voulu sortir d'hp après une énième maltraitance, le personnel soignant a appelé ma mère, iels ont fait une réunion avec elle et lui ont dit que j'étais une patiente difficile parce que je demandais beaucoup. Effectivement, j'ai demandé à pratiquer de l'EMDR pour soigner mon C-PTSD et j'ai demandé à passer des tests de QI car on me soupçonnait HPI, les deux m'ont été refusés. Je suis donc une patiente difficile parce que je demande des diagnostics fiables et des soins. De plus, on m'obligeait à participer à des activités avec des inconnu'es où je devait révéler mes traumas, ce qui évidemment était extrêmement trigger, et on me supprimait des autorisations de sorties parce que je ne voulais pas participer à ces activités malgré mes raisons légitimes de ne pas vouloir le faire. Ensuite, j'étais dans une aile avec un patient harceleur, alors même que la majorité des patientes de la même aile avaient été victimes d'abus sexuels. Je me suis plainte du comportement harcelant et dangereux de ce patient, et on m'a rétorqué sur un ton condescendant qu'il était très gentil et que je me faisais des idées. Ensuite, on voyait les psychiatres seulement 10 minutes tous les matins, ils faisaient le tour des chambres, donc on avait clairement aucuns soins de leur part a par un bourrage de médicaments dont ils ne nous expliquaient pas forcément les effets et qu'on nous prescrivait sans nous demander notre accord. On voyait un psychologue une fois par semaine, et c'était ce qui m'aidait le plus, merci a ce psychologue, mais j'aurais eu besoin de beaucoup plus de séances honnêtement, le reste du temps étant consacré à errer sans but dans l'hp. Il était très mal vu de lier des amitiés avec les autres patient'es, et on avait interdiction de revenir les voir en visite après notre départ de l'hp pour "ne pas les perturber", cependant si on ne sociabilisait pas assez, on était réprimandé'es. Souvent, les infirmier'es me disaient que si j'avais besoin je devais passer les voir. Le peu de fois où je l'ai fait ça s'est soldé par des maltraitances. Quelques exemples : - je souffrais de dépression, je me confiais a une infirmière de nuit parce que je souffrais aussi d'insomnie malgré les somnifères. Elle m'a littéralement dit "Mais enfin il faut se bouger, positiver !" Et c'est tout. Je suis rentré'e dans ma chambre toujours aussi mal. - J'ai sollicité une infirmière suite à une crise de panique. Pour me calmer, elle m'a menacé de m'envoyer dans le pire hôpital de la ville, reconnu pour ses maltraitances encore pires que celles que j'ai vécues. Autant dire que ça ne m'a pas aidé du tout. Je n'ai plus fait appel aux infirmier'es après ça et ça m'a fortement été reproché. J'aurais encore beaucoup à dire sur mon internement, mais je pense que ceci montre déjà que ça n'a pas tant changé que ça depuis 1950, et encore j'étais dans un établissement avec bonne réputation. Je suis sortie de là, j'avais juste envie de détruire cette institution. De faire un procès pour maltraitances. Mais qui me croirait ? Après tout, je suis malade mentale hein.
Perso en tant que jeune psychiatre, quelqu'un qui entend des voix sans aucun autre symptôme, c'est... Pas de la schizophrènie, jusqu'à preuve du contraire (si d'autres symptômes apparaissent). Le diagnostic figurant dans le dossier ne sert qu'à coter et n'est pas forcément utile pour les patient.e.s, je passe pas mal de temps à les vérifier et en général ça correspond pas toujours à ce que j'observe, vaut mieux rester simple et descriptif et prendre son temps, et pas hospitaliser juste pour des voix, c'est inutile et barbare. Même dans un hôpital où il n'existerait aucun abus, ça reste très invasif. Et même quand on a pas envie d'être abusif, c'est assez dingue à quel point on s'y habitue très rapidement, c'est affreux d'être vecteur d'oppression alors qu'on en veut pas (double peine quand on est patient et psy). Heureusement que je n'y suis plus. Il faut pas trop désespérer, des mouvements d'empowerment, d'autosupport et de communautarisme commencent à émerger en psychiatrie (enfin ça fait un moment que c'est apparu mais en France ça vient doucement). Tout ça pour vous souhaiter bon courage, et merci pour cette vidéo elle est au top!
Exact, même expérience. Des jeunes soignants qui dénoncent la maltraitance ou l'absence de bien-traitance. Puis qui y participe passivement. Puis au fur et à mesure du temps Légitimisent cette même maltraitance qu'ils dénoncaient autrefois et en viennent même à la justifier. Rien de neuf sous le soleil. Démossion et reconversion pro.
Merci Alistair pour cette vidéo hyper intéressante . J'ai 65 ans et j'ai été diagnostiquée à cause de symptômes de DP DR schizophrène en 5 minutes chrono à l'âge de 18 ans sauf que tellement marquée que poursuivie par ce diagnostique à chaque épisode de stress . Je souffre à nouveau de ce symptôme suite à burn out émotionnel mais tous les médecins et psychologues ont beau me rassurer , les mots de cet homme qui pour la petite histoire s'est suicidé une semaine après le diagnostique résonnent encore en moi et m'empêchent d'avancer .
J’ai été en hp de jour pour jeunes et franchement c’était horrible les pédopsychiatres n’étaient presque jamais présent(e)s, iels cachaient leurs transphobie en disant "Oui mais on peut pas vous appeler par un autre prénom parce que c’est pas votre nom officiel" mais alors dans ce cas pourquoi nous donner des surnoms ? Certains ont littéralement comparé la commu lgbt+ à la zoophilie et comme nous ont était des jeunes et eux des adultes ils nous prenaient jamais au sérieux
Encore merci pour cette video.Moi j'ai simulé pour tester le psy m'a diagnostiqué une bipolarité et une dépression,alors que je voulais juste voir un psychiatre après le décès de ma maman.J'étais triste mais j'ai simulé pour voir jusqu'où allait aller le psy.Je lui ai tout dit à la fin de la séance et il n'était pas content et il m'a dit que si il voulait il pouvait me faire interner ;J'ai calmé le jeu...Il m'a laissé sortir.Donc ils ne savent pas tout et ils peuvent se tromper.
Depuis que je suis diagnostiquée autiste, je ne compte plus les culpabilisations à cause du diagnostic. Une relation sociale est difficile ? C'est normal, tu es autiste, tu as forcément tout interprété de travers et tout fait faux. En gros, on passe de "personne n'est totalement responsable d'un conflit à 2" quand t'es neurotypique à "tu es autiste, tout est de ta faute parce que tu n'appliques pas/est incapable de comprendre les codes sociaux". Dès la première ineptie du genre, je prends mes cliques et mes claques et ils me revoient plus. Et les sur-interprétations de tarés qu'ils peuvent faire. Un moment où je me sentais hyper mal au travail, que je décrochais totalement, j'ai confié que j'étais nulle car je ne savais pas ce que je faisais, j'agissais comme un robot sans comprendre. On m'a sorti que j'étais dédaigneuse envers mes collègues car je les traitais implicitement de débile. Je n'ai nullement mentionné mes collègues et ai juste parlé de moi et mon ressenti, mais comme je suis autiste hein, je comprends pas ce que je dis. 🙈🙉
Je ne sais pas ce qui me fait le plus froid dans le dos : ta vidéo ou les témoignages dans les commentaires 😥 c'est extrêmement flippant car quand on est sur le point de basculer, on aimerait pouvoir se dire que les HP nous aident, j'ai plutôt l'impression qu'ils enfoncent... c'est ce qui fait que je ne suis pas internée je pense, même si je ferai bien un break...
Tout ce que j’ai pu constaté au CRA où je me suis présenté pour une pré évaluation. Ultra pathologisant, moqué, je suis sois disant contradictoire, ils sont étonnés que je n’avais jamais été interné, avec une - je cite - « personnalité particulaliere » parce que j’osais !!!! Dire que je n’étais pas d’accord. Et j’en passe tellement d’absurdités que c’est aberrant. Je refuse d’y retourner tellement c’est cata. J’ai trouvé une psychiatre qui elle ne doute pas de mon autisme et s’est étonné du traitement qui m’a été attribué dans ce CRA. Les psychiatres hospitaliers, connaissant très bien le milieu en interne puisque 18 ans soignant hospitalier, catégorisent très très vite les patients. Tous mes signes clairement autistiques étaient tout de suite mis sur le dos de telle ou telle patho. Hors, contrairement à leurs dires, mon traitement anti dépresseur par exemple ne fait qu’être baissé et je le supporte très bien. Et enfin, je tiens à dire tout de même qu’ils m’ont laissé sur liste d’attente probablement parce que ma psychiatre étant plutôt connue dans le domaine avait posé son avis. Mais ces gens ont été extrêmement nocifs. Je tais volontairement les choses les pires que j’ai pu entendre tellement c’est violent et arrièré. Pour finir il m’a été reproché d’avoir un vocabulaire pro sur le sujet, et le fait que je sois hpi était tout de suite une façon de me ranger tout de suite dans cette case sans regarder le reste.
Ma psy arrête pas de me dire d'aller en CRA mais ça me fait très honnêtement peur, j'ai peur qu'on nie mon autodiag ou qu'au contraire on m'impose un mauvais diag...
Merci Alistair pour cette vidéo super bien vulgarisée et pour les ponts que tu fais avec l'actualité et les témoignages que l'on a vu passer ! C'est malheureusement le cas dans toutes les institutions que j'ai pu fréquenter en tant que future psy même lorsqu'elles ne relèvent pas de la psychiatrie...
J ai ete diagnostiquee schizoaffective. Je pense que j avais un trouble de l attention avec une psychose (pas due a la drogue) mais due a de multiples traumas qui m ont rendu parano. Je viens de trouver un medecin qui est d accord avec mon auto-diagnostique. J ai eu du lithium et des anti psychotiques. Ca m a flinge ma tyroide sans avoir aucun effet sur la psychose. Ils diagnostiquent aussi tous les troubles de personnalité comme de la bipolarité pour pouvoir mediquer les gens. Pour une fille, elle etait textbook borderline, adoptee, suicidaire, une sorte de trouble de l attention mais totalement lie a ses etats emotionels. C etait ds des hopitaux psy suisses du coup, cher (700 la nuit en chambre double) mais cools compares a ce que je lis ici. Ils ne critiquent jamais de front le diagnostique d un collegue et souvent les infirmiers etaient bien plus reveilles que les medecins.
tes vidéos sont toujours passionnantes et on sent que tu fais bien l'effort de bien te renseigner. Je les regardent toutes même si je commente pas souvent mais je voulais le dire ! Merci pour ton travail ! Ca permet de se "remettre en question" en tant que personne NA et de recontextualiser ses échanges avec le mileu psy médical
Le saviez-vous ? En 2022, les dons et achats de ma communauté ont représenté 86% des mes revenus professionnels, c'est grâce à ça que je vis ! Vous pouvez me soutenir en faisant un don mensuel sur Patreon, ce qui vous donne accès à du contenu exclusif, en avance, et des réductions sur ma boutique : www.patreon.com/user?u=91325962 Ou en passant sur ma boutique : alistairh.fr/index.php/boutique/ Merci à toutes les personnes qui me permettent de faire ces vidéos depuis toutes ces années 💕
Merci, c'était super intéressant et ce sujet devrait être tellement plus abordé ! D'ailleurs je pense qu'on peut étendre cette réflexion aux injustices observées dans d'autres sphères comme la justice, l'éducation ou le monde professionnel. Le patron qui passe très peu de temps au contact de ses employé.es, mais qui va saisir toutes les occasions pour renforcer son idée préconçue sur telle ou telle personne selon des critères validistes/racistes/sexistes, des "on dit" ou tout simplement un feeling, par exemple. Je sais que c'est un peu hors-sujet, mais le mécanisme à l'oeuvre est similaire.
On parle aussi d'hospitalisation, mais dans un certain nombre de cas elle est forcée et non consentie donc c'est quand même pas la même chose que d'être hospitalisé pour des soins...
En plus du biais de confirmation qu'ils ont, leurs préjugés préexistants sur la représentation de certaines maladies que ça soit dans les films, séries, romans qu'ils ont lu n'aident en rien aussi ou quand ils ont un patient schizophrène, leur biais que tous les patients de cette maladie etc sont pareil alors que non, n'aide pas non plus!
Video hyper intéressant on m a diagnostiqué a tord d une dyspraxie,ma psy ma sortie que j etait peut-être autiste et quand je suis allée voir une psy spécialisés autisme elle m a dis que je ne l etait pas mais que j etait peut-être borderline. On ma aussi diag a tord d un trouble de l attention.et c est vrai ce que tu dis sur l inutilite des hp genre moi comme j etait pas dans mon hp de secteur on a pas arrêter de me dire pendant 3 semaine "c est l hopital de secteur qui va vous aider"et quand je suis enfin rentrer dans celui ci il m ont fait sortir en 1 semaine donc aide zero
Et donc pour ceux qui ont été diagnostiqué schizophrène alors qu'ils ne le sont pas, ils ont réussi à supprimer ce diag ? Comment ils font pour prouver un truc qui n'existe pas ?
en l'occurence dans cette expérience si j'ai bien compris comme ils se sont fait interner sous de faux noms ça ne les a pas affecté par la suite, mais pour les patient·es "normale" oui certain·es vivent parfois toute leur vie avec de faux diags... j'ai vu récemment un tweet d'une femme états-uniennes qui disait qu'elle venait enfin de faire annuler son diag de trouble borderline après plus de dix ans de batail pendant lesquels les médecins refusaient de la soigner à cause de ce diag...
L’interprétation des psychanalystes freudiens est dangereux , Michel onfray a écrit un très bon livre à ce sujet « le crépuscule d’une idole » où il explique l’arnaque « Freud » , et les danger que cela peut provoquer par les gens qui la pratiquent.
C'était passionnant !!! Merci pour ce partage ! Et au passage, rien à voir avec le sujet, mais cette coupe de cheveux te va vraiment bien! Prend bien soin de toi. 😉
Une base de la psychiatrie que beaucoup semble ignorer ici : un diagnostic sert à référencer un trouble dans une classification connue (les classifications évoluent en permanence et donc se remettent en question). Un diagnostic (et donc un trouble) implique toujours une nuisance significative dans la vie de la personne. Je peux donc etre schizophréne, HPI, TDAH, TSA, Borderline à un moment de ma vie, et ne plus l être à un autre moment. Cela ne signifie pas que les processus ne sont plus présent chez le sujet, mais qu'ils ne lui nuisent pas. Ce serait vraiment bien que le public arrete avec l envie de se coller des étiquettes après avoir lu 2 articles sur internet.
Mmmh oui et non c'est quand même plus compliqué que ça. On sait que dans les faits certains ensemble de symptômes ont des perspectives d'apparition et d'évolutions bien différentes. Et dans tout les cas cela n'a de toute façon aucun rapport avec "l'envie de se coller des étiquettes après avoir lu deux articles sur internet" (en plus du fait que ce scénario soit relativement fictif)
@@HParadoxa On sait ? De qui parlez vous ? Vous voulez peut-être parler des comorbidités et de ce qu on appelle en psychopathologie : l approche transdiagnostique. Auquel cas vous n avez peut-être pas tout à fait compris son sens, même si elle est à mon sens l avenir de la psychiatre. Je n empeche personne de penser ce qu il veut ou même prétendre une expertise et une experience en psychologie supérieur à la majorité des professionnels. En revanche, je m etonne de voir tant de personne en recherche de diagnostics pour eclairer leur fonctionnement, tout en remettant totalement en question ceux qui ont créé et qui utilisent ces diagnostics. Encore une fois, un diagnostic est une classification de trouble destinée à la recherche ou le choix de stratégie thérapeutique validée. Bien entendu, je déplore colle beaucoup ici certaines erreurs de diagnostic dramatiques... Mais plutôt que de chercher des étiquettes (ce que sont réellement les diagnostics, même si cela ne vous plait pas), je recommande à ceux qui cherchent des réponses de se tourner vers la psychologie cognitive (étudiant les processus) et non la psychiatrie/psychopathologie
Non je ne parle pas de comorbidité. Je parle des diagnostics en question. Par exemple l'autisme se constitue d'un ensemble de symptômes qui, de fait, apparaît dans l'enfance / à la naissance et ne disparaît pas. Donc non je ne pense pas qu'il soit juste de dire que ça peut aller et venir.
Et on peut tout à fait reconnaître l'importance de l'identification des symptômes ou des ensembles de symptômes tout en critiquant l'intitutionnpsuchiatrique et ses maltraitance. D'ailleurs, comme je le dis dans la vidéo, il me paraît au contraire plutôt cohérent de simultanément parler de l'importance des connaissances des patients et de leur potentiel autodiagnostique ET de critiquer les incompétences de la psychiatrie.
@@HParadoxa Il y a une différence entre psycho éducation (developper les connaissances du patient envers son trouble, après un diagnostic réalisé sérieusement), ce qui est recommandé dans le traitement de tous les troubles, etl auto-diagnostic qui est purement arbitraire, lié au contexte, dependant de l état d esprit ponctuel de la personne et ne conduit à aucune perspective serieuse de traitement. Pour ce qui est du TSA, il s agit d une trouble categorisé dans les troubles neurodeveloppementaux, conséquences d un retard de maturation du système nerveux. Les symptômes apparaissent durant le developpement et effectivement, on ne sait pas comment traiter la cause de ce trouble. Le TSA est donc differents des trucs "purements psychologiques", qui peuvent disparaître ou apparaître. Le TSA est l exemple type du diagnostic fourre tout qui est très largement contreversé au sein de la psychiatrie. Il est utilisé faute de mieux du fait des connaissances scientifiques actuelles. Il n existe pas de thérapie curative du TSA, mais il en existe pour la dépression ou la schizophrénie. Je suis d ailleurs tout à fait d accord sur le fait qu on peut guérir de la schizophrénie.
Ça me fais bizarre, mon père est passé à l'hp, plusieures fois dans sa vie, et ça l'a aidé, vraiment, notamment grâce à la psychanalyse Je sais que les exemples de violence sont légion, et qu'ils sont très importants à prendre en compte, je suis très attachée à la démarche scientifique et je sais que la psychanalyse n'est pas une science, mais elle aide des gens. Il faut éviter de décrédibiliser les choses (même quand on a raison) quand il n'y a aucune d'alternative. Mon message a été écrit sur le vif, il n'est sûrement pas aussi sage et réfléchi qu'on pourrait le croire ^^'
Je ne suis pas spécialiste de la psychanalyse mais un des choses que j'observe chez mes proches qui y adhèrent ou la pratique, c'est que ce qui marche dedans n'a absolument rien d'exclusif à la psychanalyse, notamment entre autre le fait de prendre en compte le parcours de vie des gens, leurs expériences et leur environnement pour comprendre pourquoi ils en arrive là. Ca c'est pas de la psychanalyse, c'est du bon sens. Le problème c'est que (et c'est une des choses dont je parle dans la vidéo justement) la psychiatrie n'a souvent pas ce bon sens là x) Du coup on se retrouve souvent avec d'un côté la psychiatrie qui ignore beaucoup la vie des gens dans le processus de soin, et la psychanalyse qui le prend en compte mais souvent n'importe comment, et avec des dérives parfois très grave. Et d'ailleurs souvent les gens s'imagine qu'être anti-psychiatrie c'est nécessairement être pro-psychanalyse, et inversement, comme si c'était les deux seules options. Heureusement il existe d'autres psychothérapie et aussi tout ce qui est de l'autosupport (= entraide et soutien entre personnes malades/handicapées) Pour ce qui est des "cachetons" comme tu dis, ça me parait violent, faux et dangereux de dénigrer l'usage des médicaments, ils ne font pas tous, ce n'est pas la bonne solution pour tout le monde mais il n'en sont pas moins des outils qui peuvent être pertinents, utiles et efficace dans un parcours de soin.
Il faut juste réaliser la chance de ton père, être content pour lui mais réaliser qu'il a eu un bon "placébo-mental" dans un bon environnement, ça empèche pas de lutter contre. Si on tolère la psychanalyse en dernier recours quand il y a pas d'alternative, on tolère aussi les sectes, le new-age, les pseudo-mèdecines, l'extrème-droite et toutes les autres formes d'échappatoires pour les gens en souffrance psy qui "ont tout essayé" ou ont été rejeté partout avant de tomber la.
La psychiatrie est la seule branche de la médecine qui ne possede ps d examens complémentaire pour confirmer/infirmer un diagnostic. Il ne se base que sur l’anamnèse, l’alliance thérapeutique et la capacité synthétique du médecin. Le rapport (entente) entre le psy et le patient compte bcp aussi. Poser un diagnostic psy est donc un moyen de mieux comprendre et mieux accepter une personne qui est en déséquilibre avec son environnement. C’est aussi une façon de ne PAS stigmatiser justement. En principe🙄
Je pense que vous devriez vous intéressé davantage au sujet avant d exprimer un avis aussi loin de la réalité. La psychiatrie regorge d échelles questionnaires et tests pluridisciplinaires. Ce n'est pas parce que certaines ne les utilisent pas, que la psychiatrie n en a pas
j’ai été hospitalisé 4 fois entre janvier et mai, pour des ts. la derniere fois j etais ete laissé 6 jours aux urgences, la deuxieme fois ils m’ont forcé à quitter le service alors que j’etais en danger dehors, la premiere fois s’est bien passé. le probleme c est la deuxieme : a ce moment j’etais en grosse rechute tca et j etais tres restrictif et il y avait deux autres patientes avec des tca. Sauf que moi j etais la pour une ts et pas pour les tca, et donc ils m’ont laissé me priver. en 10 jours je suis passé de 56 kg à 50.2 kg, j ai fais 3 malaises et je ne mangeais presque pas. je me rappel qu’a un repas, je ne mangeais pas et un infirmier a dit haut et fort devant tout les patients du service (on mangeait tous ensembles) « arrete d’essayer de te rendre interessante (je suis un homme trans mais clairement ils s’ent foutaient), c est pas en copiant tes copines et en arretant de manger que tu vas devenir quelqu’un. » ils ne m’ont pas aidé mais etaient quand meme tres surpris que je revienne deux semaines apres pour avoir encore fais une ts
Autant je trouve ta présentation de l'expérience et des problèmes qu'elle soulève fort pertinente, autant je trouve (encore) dommage ce rejet en bloc de la psychanalyse, alors que (lorsqu'elle n'est pas dévoyée, et je concède volontiers qu'elle l'est, malheureusement, très souvent), elle répond à certaines de ces problématiques, en soulignant justement les dangers qu'il y a à enfermer quelqu'un dans un diagnostic psychiatrique (à fortiori posé après dix minutes d'entrevue), et à analyser les comportements des gens en pathologiques / non pathologiques (l'expérience montre que l'environnement social et culturel - au sens large - joue en très grande partie sur ce qu'on va déterminer comme pathologique). Parce qu'on peut bien allonger autant qu'on veut la liste des pathologies recensées par le DSM, ce n'est pas ça qui donnera des résultats différents à une telle expérience. Je dirais même que ce serait plutôt le contraire : plus on va pathologiser des comportements, et plus on va considérer comme malades psy un grand nombre de personnes. Il n'y a même plus besoin de faire semblant d'avoir des hallucinations et des idées délirantes pour se voir coller un diagnostic de maladie psychique, parler d'un-e proche décédé-e il y a plus de trois mois en pleurant beaucoup ou en exprimant de la culpabilité, ou expliquer qu'on est très énervé-e ou déprimé-e les jours précédant ses menstrues, sont désormais suffisants pour être considéré-e par le DSM comme "souffrant d'un trouble psy". D'ailleurs l'arrivée du DSM 3, du DSM 4 et du DSM 5 n'ont rien changé à la maltraitance en psychiatrie. Lorsque c'est l'institution qui est malade, c'est l'institution qu'il faut soigner (principe qui a été mis en lumière et en pratique par... des psychiatres à orientation psychanalytique).
Je vois pas pourquoi on aurait besoin de la psychanalyse pour dénoncer les catégories psychiatriques et penser le model social du handicap et la neurodiversité.
Je connais cette expérience de Rosenhan, et la première fois que j'en ai entendu parler, j'étais totalement surpris, et pas dans le bon sens, des diagnostics posés parfois sans même que le psychiatre ait rencontré, des privations de droits sociaux et primordiaux. Et dire qu'en France la situation est toujours de plus en plus critique, en partie par manque de moyens ... Par contre les maltraitances médicales, elles ont de tout temps existé, malheureusement, et pas qu'en psychiatrie ...
Moi j'aimerais bien qu'on me dise la vérité sur les sujets hpi, surdoué ou asperger. Je pense qu'on a beaucoup trop diabolisé ces sujets à cause de certains psy concernés comme Mme Siaud Facchin qui prétend connaître les surdoués comme une entomologiste manipule un insecte. La pensée en arboréscence est juste schématiquemeent mal compris par le monde des "neurotypiques". Et elle, est-elle réellement "surdoué" ? N'est-elle pas le secours de parents en détresse qui cherche une élite pour leur enfant prétendument surdoué ? Je trouve que toutes ces inventions, zèbres pour les plus habiles socialement parlant, hpi qui est devenu un terme fourre-tout incluant autant de personnalités que de personnes, avec asperger, allant du génie maudit à un normopensant même pas capable d'écrire correctement son prénom ( j'exagère et je sais bien qu'on parle d'Asperger ). Moi je me retrouve plus dans ces catégories, j'étais à la base asperger puis je suis mtn dans une école hpi avec des personnes au caractère que je ne pensais même pas trouver au sein d'une telle école ( jalousie, hypocrisie etc ), POURQUOI dans ces milieux là c'est incroyable D: Pourquoi ne peut-on pas évaluer simplement les qualités de quelqu'un par l'intuition plutôt qu'un test soi disant scientifique et qui fait entrer des personnes néfastes et narcissique au sein des appellations hpi etc... et maintenant toi, instrumentalisé par le CRA dont on se sert de tes vidéos pour faire comprendre à l'autiste qu'il est blessant, et moi de m'entendre leur dire "je reconnais maintenant avoir engendré l'agacement, le mépris d'une personne qui est légitimement mieux acceptable par sa prestance sociale et son tempérament mieux mis au service d'une société aux rouages bien définis... xD J'aimerais qu'on arrête ce marasme et qu'on fasse un peu plus preuve de sagacité à travers ces regards de "spécialistes" biaisés de la réalité. Désolé pour tous les guillemets mais là sévit mon désarroi que je suis pourtant seul à entendre.. D:
@@HParadoxa ok mais à part ça, comment perçois-tu toutes ces étiquettes, est-ce que tu t'identifies bien, dans quelle mesure vis-à-vis d'un autre aspi? Te considère tu "Hpi" ou juste "Asperger" ? ..
Je ne peux que malheureusement confirmer ce que dis Alistair, pour avoir vécu tout ça. (Mais heureusement, je suis tombé aussi sur de très bons soignants :) ) Par contre, je trouve important de noter deux choses : 1) c'est a priori moins fréquent qu'avant (mais à quel point ?) 2) il faut préciser que la situation de la psychiatrie est du en grande partie au manque d'argent, à l'oubli de ce secteur par les politiques si ce n'est pour les atteindre encore plus, et à la transformation de l'hôpital en entreprise (rentabiliser au maximum, en plus du travail administratif de plus en plus important pour les soignants). Pour les violences institutionnelles (bien plus que la pathologisation qui est en est une aussi) : ce n'est donc pas qu'une histoire de point de vue des médecins les patients, mais aussi par la faute des décisions de l'État. Quand il faut rentabiliser au maximum, il n'y a pas le temps, quand on a pas les moyens, les outils, le bon nombre de soignants... Ça engendre de la violence (et souffrance) par certains soignants, et de certains patients, créant un cercle vicieux. Par ailleurs, la psychanalyse peut aider certaines personnes. C'est un point de vue qui est offert. On peut comprendre des choses. Après je ne pense pas que ça soit un outil pour traiter des pathologies. Ce serait plus un outil complémentaire pour ceux qui le souhaitent.
1) Ca reste à prouver, en tout cas empiriquement dans mon expérience ça se confirme pas forcément. 2) Non, justement, Rosenhan précise bien dans son expérience qu'il a aussi fait des tests dans des hopitaux bien financé et pas en sous-effectifs et que les réultats étaient les mêmes. Il y a plein de pratique maltraitante qui ne sont pas rentable, d'ailleurs. Evidemment le manque de financement peut aggraver les choses mais il ne les cause pas, c'est un problème dans la conceptualisation même de la psychiatrie, pas juste dans sa mise en pratique.
@@HParadoxa 1) je dirais plutôt que ça reste à vérifier. J'ai parler de ''moins fréquent'', pas de ''plus rare'' ;) . Si tu regardes le très bon film ''quand j'avais cinq ans je m'ai tué'' (traitant exactement de ce dont tu parles en un sens), et tiré du livre d'un psychologue, montre qu'à l'époque il y avait de bons soignants comme de moins bon. C'est une question de mesure. Des gens bons et mauvais il y en a toujours eu. Les deux se confirme dans mon expérience de l'hôpital. 2) Oui, Totalement en accord. Mais n'oublie pas que c'était il y a un certain temps ... Ce n'est pas parce qu'on retrouve les mêmes choses en faits aujourd'hui, que les facteurs sont les mêmes ... J'ai 13 ans de psy derrière mois, 13 ans ou je vois les conditions se dégrader. Les urgences psychiatriques notamment, sont de pires en pires surtout à cause de ce dont j'ai parlé. Les soignants ne peuvent plus être professionnel. Même les meilleurs ... qui partent. ... Après je reste d'accord pour dire ce que tu écrit. Mais les choses ont changé, dans l'équilibre (bon soignants/mauvais soignants) , la mentalité, ... Je veux dire par-là que les faits dénoncés de l'expérience sont X moins fois important aujourd'hui du faits de l'évolution des mentalité (mais ce X reste important à voir les témoignages. Seulement, où est l'équilibre des facteurs mentalité/finances-décisions de l'État)
@@HParadoxa D'autant plus que la question n'est pas la rentabilité ou non de la violence institutionnelle. C'est juste que c'est aujourd'hui une conséquence, hors mentalités et biais cognitif, des décisions de réduction budgétaire. La violence exercée est un cercle vicieux, mais est en rien demandé directement à des fins financière. Ce point était pour répondre à ta phrase sur la ''non-rentabilité de la pratique maltraitante'' . Ça on est bien d'accord, c'est bien plus contre-productif qu'autre chose, à tous les points de vue.
@@HParadoxa ça me surprend même pas.sur mes compte rendu d hospitalisation il était marqué " suivi par une psy et une psychiatre pour unsyndrome anxio depressif"et a la fin du du compte rendu que j etais en dépression sévère...alors que quand mes parent avait demandé à ma psychiatre si j etait dépressive elle avait répondu "mais non elle est juste très stressée "
Alors, je precise tout d'abord que j'ai apprecie cette video dans l'ensemble, et que je trouve qu'elle parle d'un theme important. Mais le moment ou tu dis "c'est aussi a ce moment que la psychiatrie commence a couper les ponts avec la psychanalyse" disons que... deja ça arrive a deux minutes de la fin, sans contextualisation (tu n'en parles pas du tout avant, meme pour dire un truc un peu general) et le sujet des rapports entre psychanalyse et psychiatrie est assez enorme... je me demande ce que quelqu'un qui n'a pas connaissance des rapports psychanalyse/psychiatrie comprendrais de ce passage rapide... a priori pas grand chose. Il y a par ailleurs un bon travail de philosophie des sciences recent, le livre de Steeves Demazeux "L'eclipse du symptome. L'observation clinique en psychiatrie 1800-1950" qui montre que la notion problematique de "symptome" qui a cours en medecine puis en psychiatrie est ensuite repris par la psychanalyse, et pose aussi des problemes a l'interieur de ce champ, meme s'il y a un deplacement des questions (en gros, ça pose probleme en psycha, mais parce que ça posait deja probleme avant, dans le champ psychiatrique justement) Par ailleurs, le mouvement dit de "psychotherapie institutionnelle" initie par des psychiatres-psychanalystes (tels François Tosquelles et Jean Oury, entre autre) et qui repondait a une maltraitance des patients dans l'institution psychiatrique, proprose justement a rebours, une possibilite de sortie de l'institution et une reorganisation hospitaliere pour eviter au maximum les effets iatrogenes de cet emprisonnement ne disant pas son nom (ne serait-ce que sortir pour aller chercher a manger avec les patients dans les fermes environnantes. Fin seconde guerre mondiale, les dits fous n'etaient pas exactement une priorite...) enfin, tout cela pose beaucoup de questions et represente une page de l'histoire vaste et tres dense evidemment
La partie final de la vidéo a juste pour bute d'ouvrir un peu les perspectives et de placer cette expérience dans l'histoire de la psychiatrie, évidemment c'est un sujet qui pourrait mériter plusieurs vidéo voir même une chaîne entière ! Mais en l'occurrence l'objectif n'était pas de donner un cours d'histoire, juste quelque point de repère pour les personnes que ça intéressent et qu'on peut garder en tête pour faire du lien avec d'autres contenus sur le sujet.
Merci pour la vidéo Pouvez-vous m'aider Mon fils a cinq ans. Je veux qu'il utilise le dialogue avec les autres Mon fils connaît beaucoup de mots et il compte jusqu'à 100,et il comprend bien. Mais jusqu'à maintenant il n'entre pas en dialogue avec l'autre Ne me dites pas qu'il doit y avoir un spécialiste, pace qu' il est au Canada ... Il y a beaucoup de spécialistes autour de lui qui essaient avec lui Je veux votre expérience parce que vous parlez couramment Merci
Est-ce qu'il a envie de dialoguer avec les autres ? Perosnnellement je connais des personnes autistes qui racontent qu'enfant elles étaient contente de pouvoir jouer toutes seules et ça leur allait de ne pas forcément avoir beaucoup de dialogue.
@@HParadoxa Merci pour la réponse Oui, il a envie de dialoguer, mais j'ai remarqué qu'il utilise des phrases a appris à partir les dessins animés mais il l'utilise dans le bon sens. Quand son frère jette les jouets.... Par ex : il lui dit à son frère, ne jette pas les joués par terre , ce n'est pas gentil. C'est pourquoi je voulais prendre votre avis sur la façon de le stimuler à s'exprimer Quand je t'ai trouvé parler avec éloquence Alors tu es génial ...on touche le bois. Et dieu vous bénisse.
J"aime beaucoup ton travail et je suis anti-psy. Mais attention : il y a différentes formes de soin et curatelle et tutelle ne sont pas des privations de droits mais des injonctions à la prise en charge. Dans un monde d'argent, un psychotique qui ne paye ses factures et son loyer, qui est un·e majeur·e isolé·es dont personne ne veut s'occuper parce que reconnaissons-le, iels ne sont pas faciles, est en danger d'être mis·e à la rue. Curatelle et tutelle représentent une protection légale pour la personne psychotique isolée, qui ne se retrouvera pas à la rue, et/ou un soulagement pour les familles ( parfois précarisée et qui n'ont que le temps de s'occuper de leur propre peau. Ces réalités économiques existent aussi (foireuses certes en terme de gestion de ce qui importe, absurde comme la gestion psy qui est à l'image de ce monde) sont à ne pas négliger et affirmer l'une et l'autre comme une privation de droit est un raccourci pas forcément heureux. L'absence de curatelle ou de tutelle signifient parfois plus de souffrance et je connais 2 SDF dans ce cas, un voisin qui lui est protégées et plusieurs familles qui galèrent avec leur proches... :/ Je trouve cette vidéo en dessous de la qualité d'autres, en termes d'exigence intellectuelle idem, l'exemple hypothétique avec l'épilation, c'est limite en terme d'exigence) . J'espère que tu prendras en compte mon retour, parce qu'on est bien d'accord, les privations de droits, sous des prétextes bidons c'est grave! Alors dénonçons-les précisément et de manière ciblée et indiscutable, sans faire des généralités ---- ce qui est le propre des totalitarisme du RN à la Manif pour tous. Ce qui est généralisable, ce sont les biais interprétatif... ;)
@@HParadoxa Ben fait, de quoi parle-t-on ? Le droit de payer son loyer et ses factures ? parce que ça, ce à quoi on a droit, c'est plutôt à un logement décent et à la trêve hivernale : ça ce sont des droits ! :) Le terme " privation de droit" c' est un sanction juridique décrite dans le code pénal français ( exemple : le droit de vote, éligibilité ... ) d'où l'attention à ne pas créer de confusion. Politiquement, c'est important de savoir quels sont nos droits ? En somme il faut distinguer entre la déchéance des droits de citoyenneté, et le droit à la dignité : une tutelle ou une curatelle, ou une injonction de soin sous contraintes peuvent avoir cours de façon à indigne, et c'est cela qu'il faut attaquer. Mais quand quelqu'un&e envisage de brûler un immeuble, de tuer quelqu'un·e ou elleux-mêmes à cause d'une bouffée délirante psychotique, a peut être sympa de les protéger. Merci pour le point d'interrogation : je me suis permise de rebondir, même si je comprends l'affirmation. Je crois que politiquement, commencer à réclamer le droit à toustes de payer elleux-mêmes leur loyer ou autres, ce serait pas l'idée du siècle stratégiquement.
C'est juste important de se rappeler que même si quelque chose est parfois notre meilleur option elle a ses défauts et est une atteinte à certains droits en fait. Et puis c'est comme comme si ces mesures étaient uniquement utilisée à bonne escient en fait...
@@HParadoxa Nous sommes d'accord, d'où mon appel à toi, à la tempérance dans les propos. Rarement les choses sont tranchées. C'est l'usage et les intentions qui tranchent : va-t-on se priver de tous les marteaux parce que un jour une personne s'en est servi comme d'une arme ? Si le but de ta chaîne c'est "éduquer", transmettre des connaissances à partir de ton vécu ou de ce que tu étudies, aider, tu dois bien savoir que la façon dont tu raisonnes fait exemple ? Vu le soin que tu prends dans tes tournures de phrases, j'imagine que oui ? Or, faire des raccourcis, des non-raisonnements, sous couvert qu'on sait mieux que les autres ( peu importe la source du dit-savoir), c'est exactement ce que font certains psy : ce à mauvais escient. Ce sont les schémas de domination qui plombent les sociétés... c'est donc pas stratégique.CE qui est important de rappeler, c'est justement le à bon ou à mauvais escient. Et donc en quelques mots , c'est faisable. Je t’enjoins à ne pas oublier ces mots-là car eux aussi sont importants... Tu fais du bon travail en terme de pride et de vulgarisation, d'aide : reste exigent s'il-te-plaît (déso pour la charge mais c'est aussi du feed-back, et surtout des encouragements). J'espère que tu trouveras l'énergie à avoir ce soin là parce que souvent, les raccourcis font du mal : je pense que tu le sais bien (je pense à ta vidéo sur les trolls).... Bref : je pense qu'on s'est compris·es... :)
@@SainteAliaDesFourchettes y a une différence entre un outils qui est globalement utile et parfois dangereux comme un marteau et un outils qui est globalement dangereux et parfois utile comme retirer des droits à des gens...
Attention quand même avec ce genre de discours. La psychiatrie n'est pas une science exacte, mais tes propos peuvent faire beaucoup de mal, sans mauvaise intention
@@HParadoxa elb a sans doute jeté un membre de sa famille qui le gênait à l'asile et cherche à se donner bonne conscience, généralement chez les défenseurs de cette monstruosité qu'est la psychiatrie on trouve toujours des actes ignobles de ce genre. Je pourrais citer notamment de nombreux hommes violents ayant fait interner leurs femmes en les faisant passer pour folles, qui hélas n'ont pas survécu aux assassinats perpétrés sur elles à coups de neuroleptiques et autres.
Pour avoir été en clinique psy.. Non seulement les maltraitances sont courantes mais le patient n est clairement pas acteur du soin. Une journée type 7h réveil petit dej obligatoire en chambre, puis rien jusqu'à ce que le psychiatre passe ou pas, 12h déjeuner en chambre avec aucune adaptation des besoins et pratiques alimentaires du patient (je suis vege et obèse, la clinique est censé être spécialisée dans les tca). Si tu manges ton plateau tu as des commentaires sur ta gloutonnerie sinon que tu dois planquer du chocolat dans ta chambre... Puis rien 18h diner, même bazar. Puis rien.
Le tout ponctué toutes les 2 h env jour et nuit d une visite d un infirmier pour voir si tu es vivant.
Si tu es débrouillard tu peux essayer de choper un créneau de sport ou d ergo. Voilà !
J ai perdu 25 kg en 3mois et demi... Personne n à tilté. Et puis c est grossophobe.
Vérification de la prise des médicaments. Infantilisation.
Non respect de l intimité.
Les psychiatres m ont dit "non vous n êtes pas autistes car vous avez 38 ans, ça se serait vu avant...". Bilan fait en libéral, je suis autiste et atteinte de bipolarité mineure.
Le seul point positif est que cette hospitalisation volontaire m à permis de protéger ma famille et d avoir du temps pour réfléchir. Mais le repos c est impossible quand toutes les 2 h on hurle dans la chambre, les portes qui claquent, l obligation de garder les volets ouverts, les autres patients qui racontent leur propre souffrance....
C est une épreuve dont la balance coût bénéfice est discutable.
De plus j étais une favorisée avec une chambre individuelle et jolie à 200 euros par jour.
Les cliniques psy sont des machines à faire de l argent.
Merci pour ton témoignage
C'est extrêmement triste a entendre mais jesper quand même que sa va mieux pour vous et que si vous vous aite refair hospitalisé sa c mieux passer, commen pretendre que se sont des lieux de repos si c pour ne lesser aucune intimiter
J'ai eu un passage un peu similaire...
J'ai été internée d'urgence après une TS, qui s'est révélé être à final une crise autistique extrêmement violente.
Après le Samu, on m'a envoyé en HP, où j'ai axplique entre deux pleurs que j'étais en train d'être diag autiste et j'ai expliqué mes besoins de garder auprès de moi mes objets et vêtements car me retirer de mon environnement est violent. On m'a dit que je ne l'étais pas du tout mais juste suicidaire. La crise a duré 24h avec des pauses car j'avais plus rien : ma trousse avec tous mes objets rassurant ont été retirés, on a empêché mon copain de me voir, on m'a forcé à retirer mes vêtements pour ceux de l'hôpital que je ne supporte pas du tout (étiquette et couture) et il n'ont pas écouté mon poids et mon sur dosé en médicaments, je m'endormais donc toutes les 2h, avec réveille où je me forcait à rester éveillé car je déteste dormir dans une chambre que je connais pas.
Je me suis calmée au final en réfléchissant, j'ai parlé de manière posée en leur expliquant que je n'étais pas suicidaire, mais que des envies suicidaires peuvent venir quand j'ai une crise trop violente (ici un changement d'emploi du temps dans mes exzmens bouleversant tout mon emploi du temps mental, 5 jours après mon déménagement donc j'étais en perte de contrôle de mon environnement), et au final ils m'ont laissé sortir.
J'ai appris qu'on avait aussi engueulé mon copain pendant 4h afin de le forcer à signer un papier pour m'interner conte mon gré (ce qu'il a refusé).
Depuis j'ai été diag autiste, et effectivement dans un environnement pas du tout adapté, je sais que des crises autistiques peuvent s'accompagner d'envie suicidaires temporaires lorsque cela bouleverse trop mon quotidien.
Cela reste à ce jour une expérience traumatisante et une peur de fsire des crises autistiques et qu'on me re interne.
Ayant été interné en service psy ado à 12 ans pour un problème physique diagnostiquer quelques années après des choses font écho encore maintenant dans les premiers jours on nous colle une "étiquette" qui est considéré comme la vérité absolue pendant tout le séjour en psy, chaque problème physique était considéré comme psychiatrique et conduisait à des piqûres et des menaces régulière qui n'ont jamais aboutit à rien d'un point de vue médical, la plupart du temps on est livré à nous même dans nos chambres ou les salles commune merci pour cette vidéo
Merci pour ton témoignage
Quand j'ai voulu sortir d'hp après une énième maltraitance, le personnel soignant a appelé ma mère, iels ont fait une réunion avec elle et lui ont dit que j'étais une patiente difficile parce que je demandais beaucoup. Effectivement, j'ai demandé à pratiquer de l'EMDR pour soigner mon C-PTSD et j'ai demandé à passer des tests de QI car on me soupçonnait HPI, les deux m'ont été refusés.
Je suis donc une patiente difficile parce que je demande des diagnostics fiables et des soins.
De plus, on m'obligeait à participer à des activités avec des inconnu'es où je devait révéler mes traumas, ce qui évidemment était extrêmement trigger, et on me supprimait des autorisations de sorties parce que je ne voulais pas participer à ces activités malgré mes raisons légitimes de ne pas vouloir le faire.
Ensuite, j'étais dans une aile avec un patient harceleur, alors même que la majorité des patientes de la même aile avaient été victimes d'abus sexuels. Je me suis plainte du comportement harcelant et dangereux de ce patient, et on m'a rétorqué sur un ton condescendant qu'il était très gentil et que je me faisais des idées.
Ensuite, on voyait les psychiatres seulement 10 minutes tous les matins, ils faisaient le tour des chambres, donc on avait clairement aucuns soins de leur part a par un bourrage de médicaments dont ils ne nous expliquaient pas forcément les effets et qu'on nous prescrivait sans nous demander notre accord.
On voyait un psychologue une fois par semaine, et c'était ce qui m'aidait le plus, merci a ce psychologue, mais j'aurais eu besoin de beaucoup plus de séances honnêtement, le reste du temps étant consacré à errer sans but dans l'hp.
Il était très mal vu de lier des amitiés avec les autres patient'es, et on avait interdiction de revenir les voir en visite après notre départ de l'hp pour "ne pas les perturber", cependant si on ne sociabilisait pas assez, on était réprimandé'es.
Souvent, les infirmier'es me disaient que si j'avais besoin je devais passer les voir. Le peu de fois où je l'ai fait ça s'est soldé par des maltraitances. Quelques exemples :
- je souffrais de dépression, je me confiais a une infirmière de nuit parce que je souffrais aussi d'insomnie malgré les somnifères. Elle m'a littéralement dit "Mais enfin il faut se bouger, positiver !" Et c'est tout. Je suis rentré'e dans ma chambre toujours aussi mal.
- J'ai sollicité une infirmière suite à une crise de panique. Pour me calmer, elle m'a menacé de m'envoyer dans le pire hôpital de la ville, reconnu pour ses maltraitances encore pires que celles que j'ai vécues. Autant dire que ça ne m'a pas aidé du tout.
Je n'ai plus fait appel aux infirmier'es après ça et ça m'a fortement été reproché.
J'aurais encore beaucoup à dire sur mon internement, mais je pense que ceci montre déjà que ça n'a pas tant changé que ça depuis 1950, et encore j'étais dans un établissement avec bonne réputation.
Je suis sortie de là, j'avais juste envie de détruire cette institution. De faire un procès pour maltraitances. Mais qui me croirait ? Après tout, je suis malade mentale hein.
Merci pour ton témoignage
Perso en tant que jeune psychiatre, quelqu'un qui entend des voix sans aucun autre symptôme, c'est... Pas de la schizophrènie, jusqu'à preuve du contraire (si d'autres symptômes apparaissent). Le diagnostic figurant dans le dossier ne sert qu'à coter et n'est pas forcément utile pour les patient.e.s, je passe pas mal de temps à les vérifier et en général ça correspond pas toujours à ce que j'observe, vaut mieux rester simple et descriptif et prendre son temps, et pas hospitaliser juste pour des voix, c'est inutile et barbare. Même dans un hôpital où il n'existerait aucun abus, ça reste très invasif. Et même quand on a pas envie d'être abusif, c'est assez dingue à quel point on s'y habitue très rapidement, c'est affreux d'être vecteur d'oppression alors qu'on en veut pas (double peine quand on est patient et psy). Heureusement que je n'y suis plus. Il faut pas trop désespérer, des mouvements d'empowerment, d'autosupport et de communautarisme commencent à émerger en psychiatrie (enfin ça fait un moment que c'est apparu mais en France ça vient doucement). Tout ça pour vous souhaiter bon courage, et merci pour cette vidéo elle est au top!
Exact, même expérience.
Des jeunes soignants qui dénoncent la maltraitance ou l'absence de bien-traitance.
Puis qui y participe passivement.
Puis au fur et à mesure du temps
Légitimisent cette même maltraitance qu'ils dénoncaient autrefois et en viennent même à la justifier.
Rien de neuf sous le soleil.
Démossion et reconversion pro.
Merci Alistair pour cette vidéo hyper intéressante . J'ai 65 ans et j'ai été diagnostiquée à cause de symptômes de DP DR schizophrène en 5 minutes chrono à l'âge de 18 ans sauf que tellement marquée que poursuivie par ce diagnostique à chaque épisode de stress . Je souffre à nouveau de ce symptôme suite à burn out émotionnel mais tous les médecins et psychologues ont beau me rassurer , les mots de cet homme qui pour la petite histoire s'est suicidé une semaine après le diagnostique résonnent encore en moi et m'empêchent d'avancer .
La psychanalyse en France a malheureusement encore de beaux jours devant elle
novice ici.. C'est quoi les problèmes avec la psychanalyse ?
@@Lislilium Ils sont multiples. La Tronche en Biais a fait plusieurs vidéos sur le sujet.
J’ai été en hp de jour pour jeunes et franchement c’était horrible les pédopsychiatres n’étaient presque jamais présent(e)s, iels cachaient leurs transphobie en disant "Oui mais on peut pas vous appeler par un autre prénom parce que c’est pas votre nom officiel" mais alors dans ce cas pourquoi nous donner des surnoms ? Certains ont littéralement comparé la commu lgbt+ à la zoophilie et comme nous ont était des jeunes et eux des adultes ils nous prenaient jamais au sérieux
Encore merci pour cette video.Moi j'ai simulé pour tester le psy m'a diagnostiqué une bipolarité et une dépression,alors que je voulais juste voir un psychiatre après le décès de ma maman.J'étais triste mais j'ai simulé pour voir jusqu'où allait aller le psy.Je lui ai tout dit à la fin de la séance et il n'était pas content et il m'a dit que si il voulait il pouvait me faire interner ;J'ai calmé le jeu...Il m'a laissé sortir.Donc ils ne savent pas tout et ils peuvent se tromper.
Depuis que je suis diagnostiquée autiste, je ne compte plus les culpabilisations à cause du diagnostic. Une relation sociale est difficile ? C'est normal, tu es autiste, tu as forcément tout interprété de travers et tout fait faux. En gros, on passe de "personne n'est totalement responsable d'un conflit à 2" quand t'es neurotypique à "tu es autiste, tout est de ta faute parce que tu n'appliques pas/est incapable de comprendre les codes sociaux". Dès la première ineptie du genre, je prends mes cliques et mes claques et ils me revoient plus. Et les sur-interprétations de tarés qu'ils peuvent faire. Un moment où je me sentais hyper mal au travail, que je décrochais totalement, j'ai confié que j'étais nulle car je ne savais pas ce que je faisais, j'agissais comme un robot sans comprendre. On m'a sorti que j'étais dédaigneuse envers mes collègues car je les traitais implicitement de débile. Je n'ai nullement mentionné mes collègues et ai juste parlé de moi et mon ressenti, mais comme je suis autiste hein, je comprends pas ce que je dis. 🙈🙉
Tellement intéressant il est vrai que lorsque j'ai été en dépression on me disait que cetait psychologique (j'ai fini en fauteuil roulant...)
Tu peut faire le vidéo sur la psychiatrie et le genre stp merci beaucoup tu explique trop bien 😚 😚
Je ne sais pas ce qui me fait le plus froid dans le dos : ta vidéo ou les témoignages dans les commentaires 😥 c'est extrêmement flippant car quand on est sur le point de basculer, on aimerait pouvoir se dire que les HP nous aident, j'ai plutôt l'impression qu'ils enfoncent... c'est ce qui fait que je ne suis pas internée je pense, même si je ferai bien un break...
Je n'avais jamais entendu parler de cette expérience, merci pour toutes ces informations, c'est vraiment intéressant !
Tout ce que j’ai pu constaté au CRA où je me suis présenté pour une pré évaluation. Ultra pathologisant, moqué, je suis sois disant contradictoire, ils sont étonnés que je n’avais jamais été interné, avec une - je cite - « personnalité particulaliere » parce que j’osais !!!! Dire que je n’étais pas d’accord. Et j’en passe tellement d’absurdités que c’est aberrant.
Je refuse d’y retourner tellement c’est cata.
J’ai trouvé une psychiatre qui elle ne doute pas de mon autisme et s’est étonné du traitement qui m’a été attribué dans ce CRA. Les psychiatres hospitaliers, connaissant très bien le milieu en interne puisque 18 ans soignant hospitalier, catégorisent très très vite les patients. Tous mes signes clairement autistiques étaient tout de suite mis sur le dos de telle ou telle patho. Hors, contrairement à leurs dires, mon traitement anti dépresseur par exemple ne fait qu’être baissé et je le supporte très bien.
Et enfin, je tiens à dire tout de même qu’ils m’ont laissé sur liste d’attente probablement parce que ma psychiatre étant plutôt connue dans le domaine avait posé son avis.
Mais ces gens ont été extrêmement nocifs. Je tais volontairement les choses les pires que j’ai pu entendre tellement c’est violent et arrièré.
Pour finir il m’a été reproché d’avoir un vocabulaire pro sur le sujet, et le fait que je sois hpi était tout de suite une façon de me ranger tout de suite dans cette case sans regarder le reste.
Ma psy arrête pas de me dire d'aller en CRA mais ça me fait très honnêtement peur, j'ai peur qu'on nie mon autodiag ou qu'au contraire on m'impose un mauvais diag...
Merci Alistair pour cette vidéo super bien vulgarisée et pour les ponts que tu fais avec l'actualité et les témoignages que l'on a vu passer ! C'est malheureusement le cas dans toutes les institutions que j'ai pu fréquenter en tant que future psy même lorsqu'elles ne relèvent pas de la psychiatrie...
C'est la première vidéo de cette chaîne que je regarde, eh bah c'était vachement bien.
Merci !
J ai ete diagnostiquee schizoaffective. Je pense que j avais un trouble de l attention avec une psychose (pas due a la drogue) mais due a de multiples traumas qui m ont rendu parano. Je viens de trouver un medecin qui est d accord avec mon auto-diagnostique. J ai eu du lithium et des anti psychotiques. Ca m a flinge ma tyroide sans avoir aucun effet sur la psychose. Ils diagnostiquent aussi tous les troubles de personnalité comme de la bipolarité pour pouvoir mediquer les gens. Pour une fille, elle etait textbook borderline, adoptee, suicidaire, une sorte de trouble de l attention mais totalement lie a ses etats emotionels. C etait ds des hopitaux psy suisses du coup, cher (700 la nuit en chambre double) mais cools compares a ce que je lis ici. Ils ne critiquent jamais de front le diagnostique d un collegue et souvent les infirmiers etaient bien plus reveilles que les medecins.
J ai pris une taffe d un bedo a 16 ans et j ai ete psychotique a 30 ans, c est comme ca que j ose pretendre que la drogue n est pas en cause.
tes vidéos sont toujours passionnantes et on sent que tu fais bien l'effort de bien te renseigner. Je les regardent toutes même si je commente pas souvent mais je voulais le dire ! Merci pour ton travail ! Ca permet de se "remettre en question" en tant que personne NA et de recontextualiser ses échanges avec le mileu psy médical
Le saviez-vous ?
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Merci à toutes les personnes qui me permettent de faire ces vidéos depuis toutes ces années 💕
D'ailleurs les diagnostics psychiatriques ont été remis en cause par d'autres études, comme celle de l'Université de Liverpool.
Elle était super clair et informative, merci beaucoup pour cette vidéo et pour ton super taff ^^
Merci, c'était super intéressant et ce sujet devrait être tellement plus abordé ! D'ailleurs je pense qu'on peut étendre cette réflexion aux injustices observées dans d'autres sphères comme la justice, l'éducation ou le monde professionnel. Le patron qui passe très peu de temps au contact de ses employé.es, mais qui va saisir toutes les occasions pour renforcer son idée préconçue sur telle ou telle personne selon des critères validistes/racistes/sexistes, des "on dit" ou tout simplement un feeling, par exemple. Je sais que c'est un peu hors-sujet, mais le mécanisme à l'oeuvre est similaire.
C'était super intéressant merci beaucoup pour votre travail ! 😊
Hyper intéressant, merci !!
Pourquoi on parle d'internement et pas d'hospitalisation quand il s'agit de psychiatrie ?
On parle aussi d'hospitalisation, mais dans un certain nombre de cas elle est forcée et non consentie donc c'est quand même pas la même chose que d'être hospitalisé pour des soins...
Vidéo très instructive. Merci pour ton travail .
Waouh très intéressant votre vidéo, ça fait réfléchir tout de même surtout en ce moment , merci 👌🌞
Toujours très instructif et bien construit, merci
Je connaissais cette expérience mais merci car c'est bien plus étoffé que ce que j'avais pu lire ou voir jusqu'à maintenant !
En plus du biais de confirmation qu'ils ont, leurs préjugés préexistants sur la représentation de certaines maladies que ça soit dans les films, séries, romans qu'ils ont lu n'aident en rien aussi ou quand ils ont un patient schizophrène, leur biais que tous les patients de cette maladie etc sont pareil alors que non, n'aide pas non plus!
Wow j'ai pas fini d'être choquée par tout ce qui se passe dans ce domaine ! 😨
Video hyper intéressant on m a diagnostiqué a tord d une dyspraxie,ma psy ma sortie que j etait peut-être autiste et quand je suis allée voir une psy spécialisés autisme elle m a dis que je ne l etait pas mais que j etait peut-être borderline. On ma aussi diag a tord d un trouble de l attention.et c est vrai ce que tu dis sur l inutilite des hp genre moi comme j etait pas dans mon hp de secteur on a pas arrêter de me dire pendant 3 semaine "c est l hopital de secteur qui va vous aider"et quand je suis enfin rentrer dans celui ci il m ont fait sortir en 1 semaine donc aide zero
J'avais déjà lu des articles sur cette expérience. Merci pour ta vidéo et ton travail.
Encore une vidéo d'utilité publique :)
Bonjour et merci tant et tant.
Et donc pour ceux qui ont été diagnostiqué schizophrène alors qu'ils ne le sont pas, ils ont réussi à supprimer ce diag ? Comment ils font pour prouver un truc qui n'existe pas ?
en l'occurence dans cette expérience si j'ai bien compris comme ils se sont fait interner sous de faux noms ça ne les a pas affecté par la suite, mais pour les patient·es "normale" oui certain·es vivent parfois toute leur vie avec de faux diags... j'ai vu récemment un tweet d'une femme états-uniennes qui disait qu'elle venait enfin de faire annuler son diag de trouble borderline après plus de dix ans de batail pendant lesquels les médecins refusaient de la soigner à cause de ce diag...
L’interprétation des psychanalystes freudiens est dangereux , Michel onfray a écrit un très bon livre à ce sujet « le crépuscule d’une idole » où il explique l’arnaque « Freud » , et les danger que cela peut provoquer par les gens qui la pratiquent.
Même si la pédopsychiatrie était orientée psychanalise, c'était le paradis comparé à l'HP adultes
Excellente vidéo
Très instructif, et ta "partie préférée" est si savoureuse oui oui oui. L'entraide entre pair-e-s :3
Excellente vidéo !
C'était passionnant !!! Merci pour ce partage ! Et au passage, rien à voir avec le sujet, mais cette coupe de cheveux te va vraiment bien! Prend bien soin de toi. 😉
Intéressant merci
Une base de la psychiatrie que beaucoup semble ignorer ici : un diagnostic sert à référencer un trouble dans une classification connue (les classifications évoluent en permanence et donc se remettent en question). Un diagnostic (et donc un trouble) implique toujours une nuisance significative dans la vie de la personne. Je peux donc etre schizophréne, HPI, TDAH, TSA, Borderline à un moment de ma vie, et ne plus l être à un autre moment. Cela ne signifie pas que les processus ne sont plus présent chez le sujet, mais qu'ils ne lui nuisent pas. Ce serait vraiment bien que le public arrete avec l envie de se coller des étiquettes après avoir lu 2 articles sur internet.
Mmmh oui et non c'est quand même plus compliqué que ça. On sait que dans les faits certains ensemble de symptômes ont des perspectives d'apparition et d'évolutions bien différentes. Et dans tout les cas cela n'a de toute façon aucun rapport avec "l'envie de se coller des étiquettes après avoir lu deux articles sur internet" (en plus du fait que ce scénario soit relativement fictif)
@@HParadoxa On sait ? De qui parlez vous ? Vous voulez peut-être parler des comorbidités et de ce qu on appelle en psychopathologie : l approche transdiagnostique. Auquel cas vous n avez peut-être pas tout à fait compris son sens, même si elle est à mon sens l avenir de la psychiatre.
Je n empeche personne de penser ce qu il veut ou même prétendre une expertise et une experience en psychologie supérieur à la majorité des professionnels. En revanche, je m etonne de voir tant de personne en recherche de diagnostics pour eclairer leur fonctionnement, tout en remettant totalement en question ceux qui ont créé et qui utilisent ces diagnostics.
Encore une fois, un diagnostic est une classification de trouble destinée à la recherche ou le choix de stratégie thérapeutique validée. Bien entendu, je déplore colle beaucoup ici certaines erreurs de diagnostic dramatiques...
Mais plutôt que de chercher des étiquettes (ce que sont réellement les diagnostics, même si cela ne vous plait pas), je recommande à ceux qui cherchent des réponses de se tourner vers la psychologie cognitive (étudiant les processus) et non la psychiatrie/psychopathologie
Non je ne parle pas de comorbidité. Je parle des diagnostics en question. Par exemple l'autisme se constitue d'un ensemble de symptômes qui, de fait, apparaît dans l'enfance / à la naissance et ne disparaît pas. Donc non je ne pense pas qu'il soit juste de dire que ça peut aller et venir.
Et on peut tout à fait reconnaître l'importance de l'identification des symptômes ou des ensembles de symptômes tout en critiquant l'intitutionnpsuchiatrique et ses maltraitance. D'ailleurs, comme je le dis dans la vidéo, il me paraît au contraire plutôt cohérent de simultanément parler de l'importance des connaissances des patients et de leur potentiel autodiagnostique ET de critiquer les incompétences de la psychiatrie.
@@HParadoxa Il y a une différence entre psycho éducation (developper les connaissances du patient envers son trouble, après un diagnostic réalisé sérieusement), ce qui est recommandé dans le traitement de tous les troubles, etl auto-diagnostic qui est purement arbitraire, lié au contexte, dependant de l état d esprit ponctuel de la personne et ne conduit à aucune perspective serieuse de traitement.
Pour ce qui est du TSA, il s agit d une trouble categorisé dans les troubles neurodeveloppementaux, conséquences d un retard de maturation du système nerveux. Les symptômes apparaissent durant le developpement et effectivement, on ne sait pas comment traiter la cause de ce trouble. Le TSA est donc differents des trucs "purements psychologiques", qui peuvent disparaître ou apparaître.
Le TSA est l exemple type du diagnostic fourre tout qui est très largement contreversé au sein de la psychiatrie. Il est utilisé faute de mieux du fait des connaissances scientifiques actuelles. Il n existe pas de thérapie curative du TSA, mais il en existe pour la dépression ou la schizophrénie.
Je suis d ailleurs tout à fait d accord sur le fait qu on peut guérir de la schizophrénie.
Merci pour cette vidéo hyper intéressante :)
Ça me fais bizarre, mon père est passé à l'hp, plusieures fois dans sa vie, et ça l'a aidé, vraiment, notamment grâce à la psychanalyse
Je sais que les exemples de violence sont légion, et qu'ils sont très importants à prendre en compte, je suis très attachée à la démarche scientifique et je sais que la psychanalyse n'est pas une science, mais elle aide des gens.
Il faut éviter de décrédibiliser les choses (même quand on a raison) quand il n'y a aucune d'alternative.
Mon message a été écrit sur le vif, il n'est sûrement pas aussi sage et réfléchi qu'on pourrait le croire ^^'
Sauf qu'il y a des alternatives, en fait. Tu crois que les autres pays font comment ? mdr
@@Pandanas666 Je parlais de la France
Et les cachetons seuls ne sont pas une alternative
Je ne suis pas spécialiste de la psychanalyse mais un des choses que j'observe chez mes proches qui y adhèrent ou la pratique, c'est que ce qui marche dedans n'a absolument rien d'exclusif à la psychanalyse, notamment entre autre le fait de prendre en compte le parcours de vie des gens, leurs expériences et leur environnement pour comprendre pourquoi ils en arrive là. Ca c'est pas de la psychanalyse, c'est du bon sens. Le problème c'est que (et c'est une des choses dont je parle dans la vidéo justement) la psychiatrie n'a souvent pas ce bon sens là x) Du coup on se retrouve souvent avec d'un côté la psychiatrie qui ignore beaucoup la vie des gens dans le processus de soin, et la psychanalyse qui le prend en compte mais souvent n'importe comment, et avec des dérives parfois très grave. Et d'ailleurs souvent les gens s'imagine qu'être anti-psychiatrie c'est nécessairement être pro-psychanalyse, et inversement, comme si c'était les deux seules options. Heureusement il existe d'autres psychothérapie et aussi tout ce qui est de l'autosupport (= entraide et soutien entre personnes malades/handicapées)
Pour ce qui est des "cachetons" comme tu dis, ça me parait violent, faux et dangereux de dénigrer l'usage des médicaments, ils ne font pas tous, ce n'est pas la bonne solution pour tout le monde mais il n'en sont pas moins des outils qui peuvent être pertinents, utiles et efficace dans un parcours de soin.
Il faut juste réaliser la chance de ton père, être content pour lui mais réaliser qu'il a eu un bon "placébo-mental" dans un bon environnement, ça empèche pas de lutter contre. Si on tolère la psychanalyse en dernier recours quand il y a pas d'alternative, on tolère aussi les sectes, le new-age, les pseudo-mèdecines, l'extrème-droite et toutes les autres formes d'échappatoires pour les gens en souffrance psy qui "ont tout essayé" ou ont été rejeté partout avant de tomber la.
Très cool merci
La psychiatrie est la seule branche de la médecine qui ne possede ps d examens complémentaire pour confirmer/infirmer un diagnostic. Il ne se base que sur l’anamnèse, l’alliance thérapeutique et la capacité synthétique du médecin. Le rapport (entente) entre le psy et le patient compte bcp aussi. Poser un diagnostic psy est donc un moyen de mieux comprendre et mieux accepter une personne qui est en déséquilibre avec son environnement. C’est aussi une façon de ne PAS stigmatiser justement. En principe🙄
Je pense que vous devriez vous intéressé davantage au sujet avant d exprimer un avis aussi loin de la réalité. La psychiatrie regorge d échelles questionnaires et tests pluridisciplinaires. Ce n'est pas parce que certaines ne les utilisent pas, que la psychiatrie n en a pas
C super interessant
Pas compris avant l'intro de pourquoi😅 help ?
un petit mot 👌🏾pour le référencement
j’ai été hospitalisé 4 fois entre janvier et mai, pour des ts. la derniere fois j etais ete laissé 6 jours aux urgences, la deuxieme fois ils m’ont forcé à quitter le service alors que j’etais en danger dehors, la premiere fois s’est bien passé.
le probleme c est la deuxieme : a ce moment j’etais en grosse rechute tca et j etais tres restrictif et il y avait deux autres patientes avec des tca. Sauf que moi j etais la pour une ts et pas pour les tca, et donc ils m’ont laissé me priver. en 10 jours je suis passé de 56 kg à 50.2 kg, j ai fais 3 malaises et je ne mangeais presque pas.
je me rappel qu’a un repas, je ne mangeais pas et un infirmier a dit haut et fort devant tout les patients du service (on mangeait tous ensembles) « arrete d’essayer de te rendre interessante (je suis un homme trans mais clairement ils s’ent foutaient), c est pas en copiant tes copines et en arretant de manger que tu vas devenir quelqu’un. »
ils ne m’ont pas aidé mais etaient quand meme tres surpris que je revienne deux semaines apres pour avoir encore fais une ts
Autant je trouve ta présentation de l'expérience et des problèmes qu'elle soulève fort pertinente, autant je trouve (encore) dommage ce rejet en bloc de la psychanalyse, alors que (lorsqu'elle n'est pas dévoyée, et je concède volontiers qu'elle l'est, malheureusement, très souvent), elle répond à certaines de ces problématiques, en soulignant justement les dangers qu'il y a à enfermer quelqu'un dans un diagnostic psychiatrique (à fortiori posé après dix minutes d'entrevue), et à analyser les comportements des gens en pathologiques / non pathologiques (l'expérience montre que l'environnement social et culturel - au sens large - joue en très grande partie sur ce qu'on va déterminer comme pathologique).
Parce qu'on peut bien allonger autant qu'on veut la liste des pathologies recensées par le DSM, ce n'est pas ça qui donnera des résultats différents à une telle expérience. Je dirais même que ce serait plutôt le contraire : plus on va pathologiser des comportements, et plus on va considérer comme malades psy un grand nombre de personnes. Il n'y a même plus besoin de faire semblant d'avoir des hallucinations et des idées délirantes pour se voir coller un diagnostic de maladie psychique, parler d'un-e proche décédé-e il y a plus de trois mois en pleurant beaucoup ou en exprimant de la culpabilité, ou expliquer qu'on est très énervé-e ou déprimé-e les jours précédant ses menstrues, sont désormais suffisants pour être considéré-e par le DSM comme "souffrant d'un trouble psy".
D'ailleurs l'arrivée du DSM 3, du DSM 4 et du DSM 5 n'ont rien changé à la maltraitance en psychiatrie. Lorsque c'est l'institution qui est malade, c'est l'institution qu'il faut soigner (principe qui a été mis en lumière et en pratique par... des psychiatres à orientation psychanalytique).
Je vois pas pourquoi on aurait besoin de la psychanalyse pour dénoncer les catégories psychiatriques et penser le model social du handicap et la neurodiversité.
Isolement* pas isolation 😭 mais wow quelle video ! Super bon phrasé et belle image ! Merci pour votre contenu 👌
Justr avant je regardais une vidéo sur Mengele :(
C'est excellent ta vidéo j'adore ta chaine ! par contre si tu peux parler moins vite sur tes prochaines vidéos cest cool ahah mon cerveau suit pas
J'essaie 😭 dans les options en bas à droite tu peux activer les sous-titres et/ou changer la vitesse de la vidéo, ça peut aider !
Je connais cette expérience de Rosenhan, et la première fois que j'en ai entendu parler, j'étais totalement surpris, et pas dans le bon sens, des diagnostics posés parfois sans même que le psychiatre ait rencontré, des privations de droits sociaux et primordiaux. Et dire qu'en France la situation est toujours de plus en plus critique, en partie par manque de moyens ... Par contre les maltraitances médicales, elles ont de tout temps existé, malheureusement, et pas qu'en psychiatrie ...
Au sujet des maltraitance en HP, la chaîne de Yamina’s Life en parle .
Oui c'est pour ça que j'ai mis le lien en description d'ailleurs 😉
Moi j'aimerais bien qu'on me dise la vérité sur les sujets hpi, surdoué ou asperger. Je pense qu'on a beaucoup trop diabolisé ces sujets à cause de certains psy concernés comme Mme Siaud Facchin qui prétend connaître les surdoués comme une entomologiste manipule un insecte. La pensée en arboréscence est juste schématiquemeent mal compris par le monde des "neurotypiques". Et elle, est-elle réellement "surdoué" ? N'est-elle pas le secours de parents en détresse qui cherche une élite pour leur enfant prétendument surdoué ? Je trouve que toutes ces inventions, zèbres pour les plus habiles socialement parlant, hpi qui est devenu un terme fourre-tout incluant autant de personnalités que de personnes, avec asperger, allant du génie maudit à un normopensant même pas capable d'écrire correctement son prénom ( j'exagère et je sais bien qu'on parle d'Asperger ). Moi je me retrouve plus dans ces catégories, j'étais à la base asperger puis je suis mtn dans une école hpi avec des personnes au caractère que je ne pensais même pas trouver au sein d'une telle école ( jalousie, hypocrisie etc ), POURQUOI dans ces milieux là c'est incroyable D: Pourquoi ne peut-on pas évaluer simplement les qualités de quelqu'un par l'intuition plutôt qu'un test soi disant scientifique et qui fait entrer des personnes néfastes et narcissique au sein des appellations hpi etc... et maintenant toi, instrumentalisé par le CRA dont on se sert de tes vidéos pour faire comprendre à l'autiste qu'il est blessant, et moi de m'entendre leur dire "je reconnais maintenant avoir engendré l'agacement, le mépris d'une personne qui est légitimement mieux acceptable par sa prestance sociale et son tempérament mieux mis au service d'une société aux rouages bien définis... xD J'aimerais qu'on arrête ce marasme et qu'on fasse un peu plus preuve de sagacité à travers ces regards de "spécialistes" biaisés de la réalité.
Désolé pour tous les guillemets mais là sévit mon désarroi que je suis pourtant seul à entendre.. D:
Tout le monde pense en arborescence en fait, c'est justement une des arnaques du diag hpi
@@HParadoxa ok mais à part ça, comment perçois-tu toutes ces étiquettes, est-ce que tu t'identifies bien, dans quelle mesure vis-à-vis d'un autre aspi? Te considère tu "Hpi" ou juste "Asperger" ? ..
Je ne peux que malheureusement confirmer ce que dis Alistair, pour avoir vécu tout ça. (Mais heureusement, je suis tombé aussi sur de très bons soignants :) )
Par contre, je trouve important de noter deux choses : 1) c'est a priori moins fréquent qu'avant (mais à quel point ?)
2) il faut préciser que la situation de la psychiatrie est du en grande partie au manque d'argent, à l'oubli de ce secteur par les politiques si ce n'est pour les atteindre encore plus, et à la transformation de l'hôpital en entreprise (rentabiliser au maximum, en plus du travail administratif de plus en plus important pour les soignants).
Pour les violences institutionnelles (bien plus que la pathologisation qui est en est une aussi) : ce n'est donc pas qu'une histoire de point de vue des médecins les patients, mais aussi par la faute des décisions de l'État. Quand il faut rentabiliser au maximum, il n'y a pas le temps, quand on a pas les moyens, les outils, le bon nombre de soignants... Ça engendre de la violence (et souffrance) par certains soignants, et de certains patients, créant un cercle vicieux.
Par ailleurs, la psychanalyse peut aider certaines personnes. C'est un point de vue qui est offert. On peut comprendre des choses. Après je ne pense pas que ça soit un outil pour traiter des pathologies. Ce serait plus un outil complémentaire pour ceux qui le souhaitent.
1) Ca reste à prouver, en tout cas empiriquement dans mon expérience ça se confirme pas forcément.
2) Non, justement, Rosenhan précise bien dans son expérience qu'il a aussi fait des tests dans des hopitaux bien financé et pas en sous-effectifs et que les réultats étaient les mêmes. Il y a plein de pratique maltraitante qui ne sont pas rentable, d'ailleurs. Evidemment le manque de financement peut aggraver les choses mais il ne les cause pas, c'est un problème dans la conceptualisation même de la psychiatrie, pas juste dans sa mise en pratique.
@@HParadoxa
1) je dirais plutôt que ça reste à vérifier. J'ai parler de ''moins fréquent'', pas de ''plus rare'' ;) . Si tu regardes le très bon film ''quand j'avais cinq ans je m'ai tué'' (traitant exactement de ce dont tu parles en un sens), et tiré du livre d'un psychologue, montre qu'à l'époque il y avait de bons soignants comme de moins bon. C'est une question de mesure. Des gens bons et mauvais il y en a toujours eu. Les deux se confirme dans mon expérience de l'hôpital.
2) Oui, Totalement en accord. Mais n'oublie pas que c'était il y a un certain temps ... Ce n'est pas parce qu'on retrouve les mêmes choses en faits aujourd'hui, que les facteurs sont les mêmes ...
J'ai 13 ans de psy derrière mois, 13 ans ou je vois les conditions se dégrader. Les urgences psychiatriques notamment, sont de pires en pires surtout à cause de ce dont j'ai parlé. Les soignants ne peuvent plus être professionnel. Même les meilleurs ... qui partent. ...
Après je reste d'accord pour dire ce que tu écrit. Mais les choses ont changé, dans l'équilibre (bon soignants/mauvais soignants) , la mentalité, ... Je veux dire par-là que les faits dénoncés de l'expérience sont X moins fois important aujourd'hui du faits de l'évolution des mentalité (mais ce X reste important à voir les témoignages. Seulement, où est l'équilibre des facteurs mentalité/finances-décisions de l'État)
@@HParadoxa D'autant plus que la question n'est pas la rentabilité ou non de la violence institutionnelle. C'est juste que c'est aujourd'hui une conséquence, hors mentalités et biais cognitif, des décisions de réduction budgétaire. La violence exercée est un cercle vicieux, mais est en rien demandé directement à des fins financière. Ce point était pour répondre à ta phrase sur la ''non-rentabilité de la pratique maltraitante'' . Ça on est bien d'accord, c'est bien plus contre-productif qu'autre chose, à tous les points de vue.
A quand une colab avec le Psylab ?
C'est pas eux qui ont dis dans une vidéo "nan mais des fois faut cacher leur diagnostic au patient" mdr ?
@@HParadoxa ça me surprend même pas.sur mes compte rendu d hospitalisation il était marqué " suivi par une psy et une psychiatre pour unsyndrome anxio depressif"et a la fin du du compte rendu que j etais en dépression sévère...alors que quand mes parent avait demandé à ma psychiatre si j etait dépressive elle avait répondu "mais non elle est juste très stressée "
"C'est grâce à vous que je mange" Mouai, mouai, mouai... Y'aurais pas une obsession à la bouffe là? (OK je sort :-D )
Alors, je precise tout d'abord que j'ai apprecie cette video dans l'ensemble, et que je trouve qu'elle parle d'un theme important. Mais le moment ou tu dis "c'est aussi a ce moment que la psychiatrie commence a couper les ponts avec la psychanalyse" disons que... deja ça arrive a deux minutes de la fin, sans contextualisation (tu n'en parles pas du tout avant, meme pour dire un truc un peu general) et le sujet des rapports entre psychanalyse et psychiatrie est assez enorme... je me demande ce que quelqu'un qui n'a pas connaissance des rapports psychanalyse/psychiatrie comprendrais de ce passage rapide... a priori pas grand chose. Il y a par ailleurs un bon travail de philosophie des sciences recent, le livre de Steeves Demazeux "L'eclipse du symptome. L'observation clinique en psychiatrie 1800-1950" qui montre que la notion problematique de "symptome" qui a cours en medecine puis en psychiatrie est ensuite repris par la psychanalyse, et pose aussi des problemes a l'interieur de ce champ, meme s'il y a un deplacement des questions (en gros, ça pose probleme en psycha, mais parce que ça posait deja probleme avant, dans le champ psychiatrique justement) Par ailleurs, le mouvement dit de "psychotherapie institutionnelle" initie par des psychiatres-psychanalystes (tels François Tosquelles et Jean Oury, entre autre) et qui repondait a une maltraitance des patients dans l'institution psychiatrique, proprose justement a rebours, une possibilite de sortie de l'institution et une reorganisation hospitaliere pour eviter au maximum les effets iatrogenes de cet emprisonnement ne disant pas son nom (ne serait-ce que sortir pour aller chercher a manger avec les patients dans les fermes environnantes. Fin seconde guerre mondiale, les dits fous n'etaient pas exactement une priorite...) enfin, tout cela pose beaucoup de questions et represente une page de l'histoire vaste et tres dense evidemment
La partie final de la vidéo a juste pour bute d'ouvrir un peu les perspectives et de placer cette expérience dans l'histoire de la psychiatrie, évidemment c'est un sujet qui pourrait mériter plusieurs vidéo voir même une chaîne entière ! Mais en l'occurrence l'objectif n'était pas de donner un cours d'histoire, juste quelque point de repère pour les personnes que ça intéressent et qu'on peut garder en tête pour faire du lien avec d'autres contenus sur le sujet.
@@HParadoxa Ha! du coup ça me donne envie d'ouvrir une chaine youtube^^ Merci a toi!
Merci pour la vidéo
Pouvez-vous m'aider
Mon fils a cinq ans. Je veux qu'il utilise le dialogue avec les autres
Mon fils connaît beaucoup de mots et il compte jusqu'à 100,et il comprend bien.
Mais jusqu'à maintenant il n'entre pas en dialogue avec l'autre
Ne me dites pas qu'il doit y avoir un spécialiste, pace qu' il est au Canada ... Il y a beaucoup de spécialistes autour de lui qui essaient avec lui
Je veux votre expérience parce que vous parlez couramment
Merci
Est-ce qu'il a envie de dialoguer avec les autres ? Perosnnellement je connais des personnes autistes qui racontent qu'enfant elles étaient contente de pouvoir jouer toutes seules et ça leur allait de ne pas forcément avoir beaucoup de dialogue.
@@HParadoxa Merci pour la réponse
Oui, il a envie de dialoguer, mais j'ai remarqué qu'il utilise des phrases a appris à partir les dessins animés mais il l'utilise dans le bon sens.
Quand son frère jette les jouets....
Par ex : il lui dit à son frère, ne jette pas les joués par terre , ce n'est pas gentil.
C'est pourquoi je voulais prendre votre avis sur la façon de le stimuler à s'exprimer
Quand je t'ai trouvé parler avec éloquence
Alors tu es génial ...on touche le bois.
Et dieu vous bénisse.
Conclusion : pair diag>>>pro diag ! XD
Oui !
Erreur de lien dans mon commentaire précédent, que je n'arrive pas à modifier: www.theguardian.com/books/2020/jan/10/great-pretender-susannah-cahalan
👀
Shock Corridor
l'exéprience ? 🤪
La dysorthographie mdr
Aie aie aie !
On attend ! On attend ! on nathan !
Super intéressant. J’ai peur d’aller au CRA maintenant.
J"aime beaucoup ton travail et je suis anti-psy. Mais attention : il y a différentes formes de soin et curatelle et tutelle ne sont pas des privations de droits mais des injonctions à la prise en charge. Dans un monde d'argent, un psychotique qui ne paye ses factures et son loyer, qui est un·e majeur·e isolé·es dont personne ne veut s'occuper parce que reconnaissons-le, iels ne sont pas faciles, est en danger d'être mis·e à la rue.
Curatelle et tutelle représentent une protection légale pour la personne psychotique isolée, qui ne se retrouvera pas à la rue, et/ou un soulagement pour les familles ( parfois précarisée et qui n'ont que le temps de s'occuper de leur propre peau. Ces réalités économiques existent aussi (foireuses certes en terme de gestion de ce qui importe, absurde comme la gestion psy qui est à l'image de ce monde) sont à ne pas négliger et affirmer l'une et l'autre comme une privation de droit est un raccourci pas forcément heureux. L'absence de curatelle ou de tutelle signifient parfois plus de souffrance et je connais 2 SDF dans ce cas, un voisin qui lui est protégées et plusieurs familles qui galèrent avec leur proches... :/
Je trouve cette vidéo en dessous de la qualité d'autres, en termes d'exigence intellectuelle idem, l'exemple hypothétique avec l'épilation, c'est limite en terme d'exigence) . J'espère que tu prendras en compte mon retour, parce qu'on est bien d'accord, les privations de droits, sous des prétextes bidons c'est grave! Alors dénonçons-les précisément et de manière ciblée et indiscutable, sans faire des généralités ---- ce qui est le propre des totalitarisme du RN à la Manif pour tous.
Ce qui est généralisable, ce sont les biais interprétatif... ;)
C'est pas parce que ça peut être utile dans certains cas que c'est pas une privation de droits ?
@@HParadoxa Ben fait, de quoi parle-t-on ? Le droit de payer son loyer et ses factures ? parce que ça, ce à quoi on a droit, c'est plutôt à un logement décent et à la trêve hivernale : ça ce sont des droits ! :)
Le terme " privation de droit" c' est un sanction juridique décrite dans le code pénal français ( exemple : le droit de vote, éligibilité ... ) d'où l'attention à ne pas créer de confusion. Politiquement, c'est important de savoir quels sont nos droits ?
En somme il faut distinguer entre la déchéance des droits de citoyenneté, et le droit à la dignité : une tutelle ou une curatelle, ou une injonction de soin sous contraintes peuvent avoir cours de façon à indigne, et c'est cela qu'il faut attaquer.
Mais quand quelqu'un&e envisage de brûler un immeuble, de tuer quelqu'un·e ou elleux-mêmes à cause d'une bouffée délirante psychotique, a peut être sympa de les protéger.
Merci pour le point d'interrogation : je me suis permise de rebondir, même si je comprends l'affirmation.
Je crois que politiquement, commencer à réclamer le droit à toustes de payer elleux-mêmes leur loyer ou autres, ce serait pas l'idée du siècle stratégiquement.
C'est juste important de se rappeler que même si quelque chose est parfois notre meilleur option elle a ses défauts et est une atteinte à certains droits en fait. Et puis c'est comme comme si ces mesures étaient uniquement utilisée à bonne escient en fait...
@@HParadoxa Nous sommes d'accord, d'où mon appel à toi, à la tempérance dans les propos. Rarement les choses sont tranchées. C'est l'usage et les intentions qui tranchent : va-t-on se priver de tous les marteaux parce que un jour une personne s'en est servi comme d'une arme ?
Si le but de ta chaîne c'est "éduquer", transmettre des connaissances à partir de ton vécu ou de ce que tu étudies, aider, tu dois bien savoir que la façon dont tu raisonnes fait exemple ? Vu le soin que tu prends dans tes tournures de phrases, j'imagine que oui ? Or, faire des raccourcis, des non-raisonnements, sous couvert qu'on sait mieux que les autres ( peu importe la source du dit-savoir), c'est exactement ce que font certains psy : ce à mauvais escient.
Ce sont les schémas de domination qui plombent les sociétés... c'est donc pas stratégique.CE qui est important de rappeler, c'est justement le à bon ou à mauvais escient. Et donc en quelques mots , c'est faisable.
Je t’enjoins à ne pas oublier ces mots-là car eux aussi sont importants...
Tu fais du bon travail en terme de pride et de vulgarisation, d'aide : reste exigent s'il-te-plaît (déso pour la charge mais c'est aussi du feed-back, et surtout des encouragements). J'espère que tu trouveras l'énergie à avoir ce soin là parce que souvent, les raccourcis font du mal : je pense que tu le sais bien (je pense à ta vidéo sur les trolls).... Bref : je pense qu'on s'est compris·es... :)
@@SainteAliaDesFourchettes y a une différence entre un outils qui est globalement utile et parfois dangereux comme un marteau et un outils qui est globalement dangereux et parfois utile comme retirer des droits à des gens...
Tu parles bizarrement, ça m'empêche de suivre.
Je suis autiste
Attention quand même avec ce genre de discours.
La psychiatrie n'est pas une science exacte, mais tes propos peuvent faire beaucoup de mal, sans mauvaise intention
C'est-à-dire ?
@@HParadoxa elb a sans doute jeté un membre de sa famille qui le gênait à l'asile et cherche à se donner bonne conscience, généralement chez les défenseurs de cette monstruosité qu'est la psychiatrie on trouve toujours des actes ignobles de ce genre. Je pourrais citer notamment de nombreux hommes violents ayant fait interner leurs femmes en les faisant passer pour folles, qui hélas n'ont pas survécu aux assassinats perpétrés sur elles à coups de neuroleptiques et autres.
Le seul problème que je vois c'est que ça risquerait de décourager les personnes malades de faire appel à des médecins (dont psychiatres)
Excellente vidéo merci !!!!