Bat-Talk : Critique du film Joker Folie à Deux

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  • Опубликовано: 13 окт 2024

Комментарии • 14

  • @kurkumai3086
    @kurkumai3086 2 дня назад +1

    Je découvre avec plaisir cette chaîne spécialisée.
    Curieux de savoir ce que vous pensez de The Penguin.
    Je coupe la vidéo avant les spoilers, même si je n'irais pas en salle. Seul le projet de Joker 2 pouvait me faire visionner une comédie musicale au ciné, en dépit des effets non-immersifs, de l'impression de remplissage, de la VO et des choix de chansons qui me sont imposés. Puisque ce qu'il y a à côté ne tient pas la route, alors je ne sais pas encore si je m'infligerais le film un jour ou l'autre.

  • @Ml_ls9
    @Ml_ls9 2 дня назад +1

    Merci pour ce podcast

  • @moyocoyani5879
    @moyocoyani5879 4 дня назад +1

    Quelques compléments à ce que je dis dans le podcast parce que malgré les presque deux heures il était difficile de parler de tout et qu'on a logiquement dû aller régulièrement à l'essentiel :
    - La meilleure partie du film est sans doute le court-métrage initial du formidable Sylvain Chomet (Les Triplettes de Belleville), aux allures de Looney Tunes, même s'il a le tort... d'être dix fois plus riche et plus dense que l'ensemble du film qui le suit.
    - On regrettera que la première représentation au cinéma de la romance entre le Joker et Harley ne sache pas puiser dans trente ans de comics mais recoure au coup de foudre (en échouant presque constamment à nous faire ressentir toute alchimie) faute de savoir écrire une rencontre avec un tant soit peu de finesse, nous donnant encore moins envie d'y croire.
    - Étonnant Phillips qui dit s'inspirer de Network, Serpico et Une Après-midi de chien (Lumet

  • @Glad-y3q
    @Glad-y3q 19 часов назад +1

    Film fantastique (évidemment vu en Vo). Mon seul regret c'est de savoir que le real n'avait pas dès le début le projet de ces deux films tant cette suite complète superbement le premier et le redéfinit.
    Le premier film proposait des parti-pris intéressants mais qui denotait beaucoup trop de la possible rivalité par la suite entre un Joker et un Batman, du fait principalement de la différence d'âge ainsi que des lacunes psychologiques d'Arthur Fleck qui ne permettaient pas d'en faire un génie du mal stratège et cynique.
    Ce second film joue avec la déception, élargit le thème de la critique de la société en convoquant la responsabilité cette fois des spectateurs et du narcissime contemporain de la rebellitude. Ce 2nd film et les deux réunis constituent une grosse joke, une blague cruelle, surlignée par la phrase mise en exergue sur l'affiche "la vie est une comedie" qui est bien sûr une manière détournée de dire que la vie est une farce cruelle, autrement dit une tragédie.
    Cette meme tragédie à l'origine du théâtre, du cinéma ou de nombre d'œuvres d'art et qui traite des mécanismes à l'œuvre dans la création d'histoires individuelles, culturelles et collectives.
    Ce second film enracine son propos sur la folie, les marges et la manière dont le système, comme les pseudo rebelles symptomatiques de même système, iconisent et instrumentalisent une figure marginalisée, victime et psychopathe irresponsable.
    De tout ce cocktail contextuel tragique, dramatique et decadent émerge une creature pour le coup plus radicale et pour sa part ostensiblement cruelle. Une forme de "copie" (telle que nos mondes malades savent les créer) démoniaque qui synthétise toutes les perversions des différentes strates de la société dont Artgur Fleck constituait à la fois une victime, puis une icône. Une émergence qui corrige les incohérences d'un premier film, bien conçu, mais dont les parti-pris proposaient au final un discours trop convenu et difficilement rattachable ensuite à la mythologie qui justifie un minimum la création et la raison d'être fictionnelle de ce personnage. A savoir à nouveau...devenir l'ennemi éternel tourmenteur de Batman.
    Clairement ce second film permet ce raccrochement qui permet de mieux inscrire encore l'univers de Batman dans un contexte de désolation et de sauvagerie où même l'amour (comme souvent dans la vie réelle) est une illusion, basée sur une cristallisation stendhalienne. On se souviendra aussi au passage de la célèbre phrase de Lacan selon laquelle l'amour consiste à donner ce qu'on a pas à quelqu'un qui n'en veut pas.
    Cette folie à 2, terme issu de la psychiatrie, n'offre pas le carnage que nombreux sans doute espéraient, telle une redite du Natural Born Killers d'Oliver Stone, ne se limite pas à Arthur et Lee/Harley mais rappelle l'importance du thème de la folie enbtant que telle au sens littéralement pathologique du 1er film. Dimension pathologique du personnage et pathétique au sein des différentes strates de la société, y compris donc jusque concernant la réception du premier film par le public en écho aux émeutiers clownesques de la fin du premier. Cette folie à 2 nous concerne tous.
    Enfin, chaque réplique, chaque image est pensée. Et l'utilisation des musiques du catalogue de la Warner reflète les thèmes psychologiques et societaux du film dans leurs paroles, tout en rappelant, comme l'intro même du film, que celui-ci s'inscrit dans un héritage du film hollywoodien, ou de la production culturelle de films americains comme usine à fantasmes générateurs de glamour, comme de meurtres en série.
    Peut-être que ce film joue avec vos déceptions, interroge vos fantasmes. Joke on you Ah Ah Ah

  • @endgameathenaevolution7519
    @endgameathenaevolution7519 15 часов назад +1

    Ils auraient dû appeler le film jolie a d'eux 😂😂😂😂😂❤

  • @flo6176
    @flo6176 4 дня назад +1

    La Dernière Tentation du Cuistre.
    2019 était une année terminale pour les œuvres cinématographiques, beaucoup de Sagas ciné et TV finissant sur une note mi spectaculaire, mi intimiste/amère - tout ça avant le grand reboot post Pandémie.
    « Joker » en faisait partie, sans faire néanmoins partie d’une saga… Todd Phillips arrivait à créer un film de monstre dérangeant, quoique assez doux (on y attend toujours les moments de violence affreuses, et on ne sait jamais quand ils vont vraiment surgir), faussement didactique et politisé, qui déconstruisait le personnage pour mieux le reconstruire dans la foulée.
    Réussissant là où Alan Moore s’était cassé les dents avec son comic book Killing Joke, échouant à enlever une part de baroque à une icône bd, échouant à la mettre au même niveau qu’un humain moyen (une grande marotte de l’auteur)… la faute à la présence de Batman dans son histoire.
    Il suffisait juste d’enlever cette némésis de l’équation, en gardant juste des équivalents indirects (quelques passes d’arme avec Thomas Wayne et un petit Bruce)…
    En ayant l’énergie cartoonesque du personnage des comics (il bouge comme une liane, il cavale comme un dératé, il se prend des tas de torgnoles et ses blagues sont aussi féroces que décalées)…
    Et de remplacer la chute dans un bain chimique « magique » par des abus sur mineur (lequel reste de parents inconnus).
    « Joker » oui, dans l’esprit. Mais pas LE Joker.
    Et beaucoup ne l’ont pas compris, n’ont pas eu envie d’y croire, ce qui est plus confortable subjectivement parlant. Encore plus avec une promo et un succès qui ont plus handicapé ce film que ça ne l’a servi.
    Ça n’allait pas du tout, il fallait résoudre ce problème.
    Et ils l’ont fait, radicalement.
    Trop !!
    Une suite de film à succès, normalement ça reprend les mêmes trucs qui ont fonctionné dans le précédent, et ça en rajoute, au pire…
    Ça les emmène dans une autre direction intéressante, au mieux…
    Ou ça crée une Antithèse - plus risqué.
    Todd Phillips a déjà fait les trois à la fois dans ses suites de « Very Bad Trip », qui reprenaient l’histoire originelle à l’identique, pour mieux critiquer ses personnages - la satire des amitiés viriles ou de la masculinité étant la thématique principale de sa filmographie (à quelques exceptions près, ce ne sont pas des comédies où on rit très fort).
    Voilà qu’il s’y met aussi pour ce « Joker : Folie à deux », dont l’entame peut faire penser à « Glass » (2019 donc), film qui faisait mine de renier ses prédécesseurs, pour finalement faire intervenir comme antagonistes les Ultra Conservateurs.
    Et donc, si le premier « Joker » se passait beaucoup en extérieur, arpentait la ville grouillante de Gotham dans toute sa saleté, sa maladie… l’autre ne sera que huis clos, en hôpital psychiatrique puis en cour de tribunal - sans compter le fait que son esprit est lui-même enfermé dans ses psychoses, ses fantasmes.
    Si le premier film racontait qu’on négligeait bien trop Machin Fleck et ses troubles… l’autre promet que les institutions vont faire cette fois leur travail, brutalisant à peine les prisonniers mais leur proposant des ateliers artistiques, tentant de rationaliser des actes criminels, de montrer leur impact dramatique (touchante scène avec Leigh Gill/Gary Puddles), lors d’un procès qui ne tourne pas assez à la farce grotesque.
    Le personnage n’ayant plus beaucoup de jus, il semble qu’on ait réussi à lui faire prendre conscience de ses actes, et il se refuse continuellement à raconter des blagues à ses gardiens. Ce qui est une métaphore de tout ce film.
    Car c’est bien là que le bât blesse : l’Antithèse arrive à un point extrême où le film s’interdit toute excitation, toute catharsis comme il y en avait dans le premier. Ne ménageant même pas dans son scénario une analyse de l’origine de la violence sociale et de sa propagation. En comparaison « Magnum Force », qui montrait quelles étaient les limites véritables de l’Inspecteur Harry, c’était pas mou :
    Vous vouliez plus d’action et de meurtres sanguinaires ? Du racoleur ? Un vilain populiste triomphant, aussi fascinant que détestable ?
    Il n’y aura rien de ça, Joaquin Phoenix jouant de la laideur flippante de façon de plus en plus automatique, moins furieuse, avec des clopes au kilomètre. Et aucune vengeance contre les quelques personnages qui tourmentent ou critiquent Arthur Flasque - tous sous-utilisés, alors que ce sont de grands talents (Brendan Gleeson, Catherine Keener, Steve Coogan pour 5 minutes)…
    Le premier volet évitait de multiplier les méchants guests inutiles (hein « The Batman » ?) ?
    Celui-là nous case un Harvey Dent immaculé, et une Harley Quinn dont on ne traitera pas la relation toxique avec le Joker, la contamination par la folie - toutefois le partage de la psychose, désignée en français dans le titre, est bel et bien présente…
    Ce n’est pas seulement parce que la version de Margot Robbie l’avait déjà (mal) fait. Mais pour mieux renverser cette relation au bénéfice du personnage de Quinn, qu’on ne peut plus représenter aujourd’hui comme une gourde, une gamine impressionnable.
    Lady Gaga, avec un visage presque jumeau de celui de Phoenix et un regard vénéneux, fait régulièrement son effet. Bien que la présence de l’actrice ait l’air trop évidente (Gaga/Folle, Bradley Cooper est un pote à elle et Todd Phillips)…
    Le premier volet avait de (faux twists), et ça lui donnait surtout une aura mystérieuse, insaisissable ?
    Le deuxième est bien simple, et n’essaiera même pas de faire semblant. Les séquences musicales où Phoenix et Gaga susurrent des standards bien trop connus, ce sont juste des visions oniriques mais non circonscrites à tout un univers. Car Phillips a bien précisé que ce n’était Pas une comédie musicale…
    Était-ce une raison pour ne pas créer de numéros virtuoses ? Déjà que la sphère geek ne va pas y aller à cause de ce genre cinématographique, parce que pas question d’être vu en train de regarder « ça »… Voilà que ceux qui n’ont aucun problème avec ce style narratif ne vont pas du tout être satisfaits.
    Parce que l’ensemble du long-métrage, parlé et chanté, est assez lent, décompressé et sans suspense. Même un prologue animé par Sylvain Chomet, censé être une référence aux Looney Tunes, n’en a pas la qualité hyper véloce.
    On parlait du premier en le réduisant bêtement à une copie des films de Scorsese - que les geeks ne regardent pas tous - et c’était absolument pas pertinent… On ne peut même pas trouver que celui-ci lorgne sur « New-York, New-York », ou « Coup de cœur » de Francis Ford Coppola (il y a une scène de danse sous ciel bleu nuit à un moment donné)…
    Pourquoi citer ce dernier ? Peut-être à cause de la sortie proche de cette suite avec le dernier film de Coppola, lui-même une proposition artistique hors norme et hors sol, auto-centrée, mais finalement banale dans son propos et son exécution.
    Sauf que ce « Joker » a un budget 3 ou 4 fois plus grand que celui de 2019 (dû à l’inflation mais pas que), pas du tout personnel car ça vient de la Warner… alors que ça n’est pas un blockbuster bardé de plans truqués, sous licence, malgré la marque DC comics (trop peu populaire).
    C’est juste un thriller dramatique lambda, avec une seule grosse scène explosive et qui arrive bien trop tard.
    Et c’est aussi une espèce d’épilogue, qui aurait tout aussi bien pû tenir en 10 minutes à la fin du premier.
    Beaucoup commencent déjà à se dire que c’est un film « jokerisé », imprévisible par rapport au précédent, ou quasi autonome à force d’y décrire et citer les évènements passés.
    Et qui prend à rebrousse-poil les fans dans un geste suicidaire, jusqu’à véritablement se renier, sans retour (contrairement à un autre film de Scorsese sur une icône célèbre)…
    Une façon de ne pas croire qu’on a assisté à un raté, fait avec un manque de motivation et de compétences… Voir même qu’il y a un ras le bol général : par rapport à Joaquin Phoenix et son image d’acteur à performance (un nouveau sabotage en vue ?)… et par rapport au premier film, pour lequel on en aurait offert trop de louanges.
    Philips et son équipe tendent le batarang pour se faire battre. Et même, donnent ainsi raison à ceux qui détestent celui de 2019 - soit, « vous voyez bien que c’était nul ! »… soit, « ben en comparaison le premier paraît moins nul ! »
    Les autres se diront forcément : « Quoi? C’est tout ? »
    Au détour d’un passage de relais dans une scène, en arrière-plan (flou), on pense forcément au Joker de Heath Ledger - mais ce n’est pas un prequel.
    Lui qui se vantait qu’avec seulement quelques bidons d’essence et des allumettes, il a retourné entièrement une ville…
    Avant de brûler le gros tas d’argent qu’on vient de lui filer, n’en faisant qu’à sa tête.
    Les Caprices d’un clown.

  • @misterlode0
    @misterlode0 3 дня назад +1

    le film ne s'attaque pas au gens qui ont aimé le premier film mais ceux qu'il l'ont aimé pour les mauvaise raison, alias les PP joker

    • @Ml_ls9
      @Ml_ls9 2 дня назад

      Bah c’est encore plus con d’avoir fait ça. Pour une minorité tu fais un film pour les attaquer ? Bah qu’ils pleurent pas du flop de leur film alors

  • @honfu64
    @honfu64 4 дня назад +1

    Salut, quelle déception ce film après c’est sûr qu’on voit l’état d’esprit du joker à travers les musiques mais franchement je m’attendais à mieux et je me parle même pas de Harley Quinn car pour moi ça a rien à voir

  • @egyptarianeemperor7011
    @egyptarianeemperor7011 3 дня назад +2

    chui comme Kevin j'ai adorer le film!!!!! Ptet en point négatif qui a ptet une sik en trop et la fin ma touchée bordel

    • @superknightcomics
      @superknightcomics 2 дня назад +1

      Ah je me sentais seul 😂 merci

    • @Glad-y3q
      @Glad-y3q 8 часов назад +1

      Alexandra est choquée concernant le personnage d'Harley Quin...
      De même que le film Joker n'est pas sur le Joker que nous connaissons, celui-ci n'est pas sur la Harley Quin telle que l'univers DC la présente d'habitude.
      Sachant qu'on parle d'un perso récent, issu de la série animée des années 90.
      Plutôt que de proposer du multivers, Phillips nous offre du film méta d'une histoire parallèle dans laquelle le personnage (récent dans la mythologie de Batman) d'Harley Quin remplit une autre fonction que celle que nous lui connaissons habituellement puisqu'elle s'inscrit dans une histoire dans laquelle "Joker" n'est deja depuis le premier pas celui que nous connaissons du fait de l'ensemble de ses fragilités.
      Maintenant on peut aussi voir les choses différemment si on veut vraiment trouver de la coherence à cette Lee Quinzel...à la fin Fleck se fait assassiner alors qu'il reçoit de la visite. Mais de qui? Nous ne saurons pas a priori mais on pourrait imaginer (si on a vraiment tant besoin de l'identifier à du connu) qu'elle a monté le plan de l'assassinat avec le véritable Joker en devenir qui attaque Fleck, ce qui supposerait que nous n'avons vu ici que l'origine d'un personnage qui n'a pas fini de se développer auprès d'un Joker réellement meurtrier.