Видео

Peaky blinders c'est extrêmement surcoté pour pas grand chose

merci pour votre travail !

Merci à toute l'équipe pour ce debrief. Cette série me fait préférer cette adaptation du vilain. Je m'ennuie devant n'importe quelle autre série de mafia, même Breaking Bad. Donc, bien qu'elle soit imparfaite, il s'agit aussi de ma série de mafia préférée par défaut. J'ai aimé que l'œuvre ait un propos de fond bien traité. Les quartiers défavorisés sont des terreaux à l'aliénation, et pour s'en sortir il n'y a qu'une seule bonne solution : l'émigration (la copine de Vic). Etant allergique aux flash-backs dans les œuvres, j'ai été soulagé que tout l'arc Arkham soit condensé en un seul épisode, puis que l'hypnose ait servi de prétexte. Je n'adule pas l'épisode 4, au contraire. Je trouve que les scènes d'Arkham et l'hypnose sont les deux éléments qui rabaissaient The Penguin vers le niveau de la série Gotham. Même le coup du gaz en fin d'épisode sonnait comme une résolution de type cartoon. Sur une note plus objective, il manque clairement une mention du Bat quelque part qui exprimerait la raison pour laquelle Oz ne le craint pas ou l'exclut de l'utiliser dans l'un de ses plans. Je sais qu'il s'agit d'un choix avec un objectif et non pas d'un oubli, mais à ce point on croirait presque qu'il y a eu un problème de droits d'auteur, c'est un comble ^^

Salut les batboys et batgirls, Y a t'il des news sur une potentielle sortie de Batman reptilian de Garth Ennis dans une édition black label chez urban comics ? Merci a tous pour votre travail, dans l'attente du prochain podcast 👋

svp mettez vos bat-talk disponible en podcast 🙏

Bonsoir, l'intervenant Siegfried parle d'un article dont il devait mettre le lien dans les commentaires, est il possible de l'avoir . Merci.

Le film a des points forts et des points faibles, comme tous les films et j'ai un avis plutôt positif dessus. Concernant le podcast, je trouve les avis des certains intervenants très agressifs, ça manque beaucoup de relativité : ce n'est qu'un film, le point de vue d'un realisateur sur un personnage de fiction. A en croire certains intervenants, ils sont au bord de l'ulcère depuis le visionnage du film. Mais moi ce qui me sidère, ce n'est pas le film, mais c'est le côté consumériste des spectateurs et le fait d'avoir des attentes sur une œuvre culturelle. Il ne faut pas s'étonner qu'on nous serve des films de plus en plus nuls et à portée commerciale si, comme avec Joker 2, les gens râlent parce qu'ils n'acceptent pas la vision du réalisteur. Donc realisateurs et producteurs ne se mouillent de moins en moins et réalisent / produisent ce que les gens veulent voir : Fast&Furious 25, Transformers avec des explosion toutes les 30sec, ou des DC repris sur le modèle Marvel (donc sans âme). Et c'est tout à fait l'exemple avec Alexandra qui nous a balancé à longueur de podcast "moi je veux", "je veux voir", "j'ai envie de". A ce jour et depuis une grosse dizaine d'années, les gens s'approprient les œuvres comme si elles leur appartenaient et comme s'ils avaient LA vision juste de ce que l'œuvre devrait être ou aurait dû être, sans pour autant avoir le talent et/ou le courage de monter un film pour nous donner leur vision du sujet traité. Sinon je n'ai été choqué par le fait que certaines idées de Joker 1 soient reprises dans le 2, dans la mesure où : - Joker 2 peut être vu et compris sans avoir vu le 1 - le Sheldon Cooper de la team Batman Legend, de podcast en podcast, reformule 5 à 10 fois une phrase pour praphraser et évoquer la même idée sans pour autant l'approfondir ou la développer.

je débute les comics batman et c’est un régal de vous écouter merci

C'est une déception mais surtout une frustration car sans même m'en rendre compte j'avais des attentes... Disons qu'à la fin du premier film on nous montre que le Joker est à l'apogée de son potentiel, et donc qu'Arthur Fleck n'existe plus, qu'il a été remplacé par la folie du Joker... Je pensais donc que là où le premier film racontait pourquoi est-il devenu barjot, je pensais que celui-ci raconterait comment cette folie pouvait être contagieuse à travers l'amour et faire sombrer une psychiatre... C'est une chose qui n'a jamais été raconté à l'écran et c'était le film parfait pour raconter comment s'entremêlent la folie et l'amour, hors l'amour ok il y en a mais Arthur Fleck n'est finalement pas fou, ce qui détruit le premier film! Je me souviens du dernier plan du premier film où l'on aperçoit Joker à Arkham qui marche dans un couloir laissant sur le sol planc les empreintes ensanglantées de ses pas, qu'en est-il de cette violence dans le deux ???? Enfin je suis pas fou, on est d'accord que le premier film montrait qu'il n'y avait pas de retour possible ? laissons donc la double identité à Batman mais Joker est fou, c'est l'essence de ce personnage, il est malade oui mais d'une chose incurable, à quel moment le gars switch d'identité ??? Je suis au final extrêmement déçu car le premier film avait réussi une prouesse, me faire apprécier un joker sans son Batman, là il y avait une Harley pour pousser plus loin la narration mais elle est inexistante ... C'est terriblement frustrant quand on voit le talent d'acting de ce duo 😢

Je suis dans l’ensemble plus positif. Bien entendu on est loin de la qualité de l’original et l’animation est décevante mais je ne me suis jamais ennuyé. J’ai trouvé la présentation d’un Bruce glacial voire malade intéressante par exemple

Depuis quand un studio file 200 millions a un réal' sans jeter un œil au scénario !?!? joker fut une anomalie ! la warner n'y croyait pas… pour la suite elle a mis le budget en demandant à todd de déconstruite son arthur fleck symbole d'une contestation sociale malgré lui, ce que le réal' s'est empressé d’exécuter vu qu'il se défend de l'iconisation de son héros… C'est de la politique, il ne faut pas nourrir des velléités envers le systeme ce qu'avait fait Joker, à rappeler que le cinéma est un médium, par cette qualité il est à même de transmettre des normes et valeurs qui s'incrustent dans la psyché du spectateur… la menace Joker (cf gilet jaune) est désormais annihilé dans la tête du spectateur lambda, maintenant on a plus qu'à compter la recette, mission réussi dirait la production ! en somme joker se suffisait à lui même…

Les avis toujours négatifs de Siegfried c'est une ligne éditoriale assumée de sa part ou ce mec est naturellement aigri ?

Film fantastique (évidemment vu en Vo). Mon seul regret c'est de savoir que le real n'avait pas dès le début le projet de ces deux films tant cette suite complète superbement le premier et le redéfinit. Le premier film proposait des parti-pris intéressants mais qui denotait beaucoup trop de la possible rivalité par la suite entre un Joker et un Batman, du fait principalement de la différence d'âge ainsi que des lacunes psychologiques d'Arthur Fleck qui ne permettaient pas d'en faire un génie du mal stratège et cynique. Ce second film joue avec la déception, élargit le thème de la critique de la société en convoquant la responsabilité cette fois des spectateurs et du narcissime contemporain de la rebellitude. Ce 2nd film et les deux réunis constituent une grosse joke, une blague cruelle, surlignée par la phrase mise en exergue sur l'affiche "la vie est une comedie" qui est bien sûr une manière détournée de dire que la vie est une farce cruelle, autrement dit une tragédie. Cette meme tragédie à l'origine du théâtre, du cinéma ou de nombre d'œuvres d'art et qui traite des mécanismes à l'œuvre dans la création d'histoires individuelles, culturelles et collectives. Ce second film enracine son propos sur la folie, les marges et la manière dont le système, comme les pseudo rebelles symptomatiques de même système, iconisent et instrumentalisent une figure marginalisée, victime et psychopathe irresponsable. De tout ce cocktail contextuel tragique, dramatique et decadent émerge une creature pour le coup plus radicale et pour sa part ostensiblement cruelle. Une forme de "copie" (telle que nos mondes malades savent les créer) démoniaque qui synthétise toutes les perversions des différentes strates de la société dont Artgur Fleck constituait à la fois une victime, puis une icône. Une émergence qui corrige les incohérences d'un premier film, bien conçu, mais dont les parti-pris proposaient au final un discours trop convenu et difficilement rattachable ensuite à la mythologie qui justifie un minimum la création et la raison d'être fictionnelle de ce personnage. A savoir à nouveau...devenir l'ennemi éternel tourmenteur de Batman. Clairement ce second film permet ce raccrochement qui permet de mieux inscrire encore l'univers de Batman dans un contexte de désolation et de sauvagerie où même l'amour (comme souvent dans la vie réelle) est une illusion, basée sur une cristallisation stendhalienne. On se souviendra aussi au passage de la célèbre phrase de Lacan selon laquelle l'amour consiste à donner ce qu'on a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. Cette folie à 2, terme issu de la psychiatrie, n'offre pas le carnage que nombreux sans doute espéraient, telle une redite du Natural Born Killers d'Oliver Stone, ne se limite pas à Arthur et Lee/Harley mais rappelle l'importance du thème de la folie enbtant que telle au sens littéralement pathologique du 1er film. Dimension pathologique du personnage et pathétique au sein des différentes strates de la société, y compris donc jusque concernant la réception du premier film par le public en écho aux émeutiers clownesques de la fin du premier. Cette folie à 2 nous concerne tous. Enfin, chaque réplique, chaque image est pensée. Et l'utilisation des musiques du catalogue de la Warner reflète les thèmes psychologiques et societaux du film dans leurs paroles, tout en rappelant, comme l'intro même du film, que celui-ci s'inscrit dans un héritage du film hollywoodien, ou de la production culturelle de films americains comme usine à fantasmes générateurs de glamour, comme de meurtres en série. Peut-être que ce film joue avec vos déceptions, interroge vos fantasmes. Joke on you Ah Ah Ah

Christian Bale est je pense un excellent Bruce Wayne, probablement le meilleur ... mais je ne pense pas que ce soit le meilleur Batman.

La critique est à côté de la plaque, elle reproche à Philips d'avoir fait un film conservateur, alors que Philips et Phoenix sont des wokes de gauche, bien progressistes, soutien de Kamala Harris et tout le toutim.. moi je pense au contraire que Philips a fait un film contre la droite, et donc un film progressiste de m*rde, comme tout ce que sort Hollywood, Ubisoft, Netflix ou Amazon (Les anneaux de pouvoir en ce moment), sans parler de Disney qui est la cerise sur le gâteau.

Merci pour ce podcast

Je découvre avec plaisir cette chaîne spécialisée. Curieux de savoir ce que vous pensez de The Penguin. Je coupe la vidéo avant les spoilers, même si je n'irais pas en salle. Seul le projet de Joker 2 pouvait me faire visionner une comédie musicale au ciné, en dépit des effets non-immersifs, de l'impression de remplissage, de la VO et des choix de chansons qui me sont imposés. Puisque ce qu'il y a à côté ne tient pas la route, alors je ne sais pas encore si je m'infligerais le film un jour ou l'autre.

le film ne s'attaque pas au gens qui ont aimé le premier film mais ceux qu'il l'ont aimé pour les mauvaise raison, alias les PP joker

chui comme Kevin j'ai adorer le film!!!!! Ptet en point négatif qui a ptet une sik en trop et la fin ma touchée bordel

Quelques compléments à ce que je dis dans le podcast parce que malgré les presque deux heures il était difficile de parler de tout et qu'on a logiquement dû aller régulièrement à l'essentiel : - La meilleure partie du film est sans doute le court-métrage initial du formidable Sylvain Chomet (Les Triplettes de Belleville), aux allures de Looney Tunes, même s'il a le tort... d'être dix fois plus riche et plus dense que l'ensemble du film qui le suit. - On regrettera que la première représentation au cinéma de la romance entre le Joker et Harley ne sache pas puiser dans trente ans de comics mais recoure au coup de foudre (en échouant presque constamment à nous faire ressentir toute alchimie) faute de savoir écrire une rencontre avec un tant soit peu de finesse, nous donnant encore moins envie d'y croire. - Étonnant Phillips qui dit s'inspirer de Network, Serpico et Une Après-midi de chien (Lumet <3) pour un film montrant la corruption, notamment celle des médias qui n'hésitent pas à donner la parole à un criminel, à glamouriser les psychopathes, tout préoccupés qu'ils sont par l'audience. Oui, on a déjà entendu ça mille fois au cinéma, oui c'était même déjà présent et très clair dans le premier Joker, oui Phillips a tellement peur qu'on ne le comprenne pas qu'il nous le balance à la figure à chaque minute de l'interview par Coogan... sans parvenir à faire revenir ce thème (alors même que nous montrer autant le procès par retransmissions télévisées se serait bien prêté à poursuivre le sujet plus longtemps que sur une scène mineure et courte). - Au fond, Joker emprunte à quantité de genres, multiplie les clichés dans chacun et échoue dans tous : c'est un mauvais film de prison (les relations entre prisonniers sont inexistantes, celles avec les gardiens sont superficielles et abandonnées dès qu'on peut raconter autre chose), une mauvaise comédie musicale, une mauvaise romance et un très mauvais film de procès (les enjeux sont quasi inexistants parce qu'en tant que public, on se fiche un peu de savoir si Arthur doit être enfermé dans un asile ou une prison, les situations et dialogues sont complètement convenu.e.s, on saute quantité d'interventions...). Et le problème c'est qu'on supporte chaque partie en se disant que sa médiocrité est volontaire pour nous préparer à une explosion soudaine donnant son sens à cet ennui programmé avant le grand réveil. Créer une déception finale aurait été malin si le film avait suivi une pente intéressante, mais nous décevoir après nous avoir ennuyé.e.s pendant deux heures, forcément ça ne passe pas. - Dommage qu'on n'en sache jamais plus sur le fameux téléfilm du Joker. C'est mineur évidemment, mais n'y aurait-il pas à ce sujet des scènes coupées ? J'aime l'idée qu'on suggère un univers dense en évoquant des choses que l'on ne montre pas. Sauf qu'on parle vraiment souvent de ce téléfilm, donc ce côté effet de réel ne fonctionne pas faute de subtilité. Et on se demande forcément si le téléfilm est le premier film Joker, ou quelque chose de complètement différent... On se pose des questions, qui ne sont pas de la curiosité pour l'univers créé, juste des questions. On se souvient que la série Watchmen évoquait beaucoup une sous-série Minutemen, ce qui nous intriguait, nous dévoilant juste assez d'extraits pour qu'on comprenne son importance dans cet univers et que l'on identifie à peu près ce que c'est. À croire que Phillips s'est dit que c'était une bonne idée, mais comme toujours n'a pas du tout su qu'en faire... - J'évoque ma critique du premier Joker, on la trouvera ici : comicspowercom.wordpress.com/2019/10/22/review-film-joker-avec-spoils/. J'insistais de façon plus détaillée sur l'absence de discours de Phillips qui aboutir à un contenu plus conservateur voir réactionnaire que progressiste, malgré ce que beaucoup ont voulu y lire (et je comprends pourquoi).

La Dernière Tentation du Cuistre. 2019 était une année terminale pour les œuvres cinématographiques, beaucoup de Sagas ciné et TV finissant sur une note mi spectaculaire, mi intimiste/amère - tout ça avant le grand reboot post Pandémie. « Joker » en faisait partie, sans faire néanmoins partie d’une saga… Todd Phillips arrivait à créer un film de monstre dérangeant, quoique assez doux (on y attend toujours les moments de violence affreuses, et on ne sait jamais quand ils vont vraiment surgir), faussement didactique et politisé, qui déconstruisait le personnage pour mieux le reconstruire dans la foulée. Réussissant là où Alan Moore s’était cassé les dents avec son comic book Killing Joke, échouant à enlever une part de baroque à une icône bd, échouant à la mettre au même niveau qu’un humain moyen (une grande marotte de l’auteur)… la faute à la présence de Batman dans son histoire. Il suffisait juste d’enlever cette némésis de l’équation, en gardant juste des équivalents indirects (quelques passes d’arme avec Thomas Wayne et un petit Bruce)… En ayant l’énergie cartoonesque du personnage des comics (il bouge comme une liane, il cavale comme un dératé, il se prend des tas de torgnoles et ses blagues sont aussi féroces que décalées)… Et de remplacer la chute dans un bain chimique « magique » par des abus sur mineur (lequel reste de parents inconnus). « Joker » oui, dans l’esprit. Mais pas LE Joker. Et beaucoup ne l’ont pas compris, n’ont pas eu envie d’y croire, ce qui est plus confortable subjectivement parlant. Encore plus avec une promo et un succès qui ont plus handicapé ce film que ça ne l’a servi. Ça n’allait pas du tout, il fallait résoudre ce problème. Et ils l’ont fait, radicalement. Trop !! Une suite de film à succès, normalement ça reprend les mêmes trucs qui ont fonctionné dans le précédent, et ça en rajoute, au pire… Ça les emmène dans une autre direction intéressante, au mieux… Ou ça crée une Antithèse - plus risqué. Todd Phillips a déjà fait les trois à la fois dans ses suites de « Very Bad Trip », qui reprenaient l’histoire originelle à l’identique, pour mieux critiquer ses personnages - la satire des amitiés viriles ou de la masculinité étant la thématique principale de sa filmographie (à quelques exceptions près, ce ne sont pas des comédies où on rit très fort). Voilà qu’il s’y met aussi pour ce « Joker : Folie à deux », dont l’entame peut faire penser à « Glass » (2019 donc), film qui faisait mine de renier ses prédécesseurs, pour finalement faire intervenir comme antagonistes les Ultra Conservateurs. Et donc, si le premier « Joker » se passait beaucoup en extérieur, arpentait la ville grouillante de Gotham dans toute sa saleté, sa maladie… l’autre ne sera que huis clos, en hôpital psychiatrique puis en cour de tribunal - sans compter le fait que son esprit est lui-même enfermé dans ses psychoses, ses fantasmes. Si le premier film racontait qu’on négligeait bien trop Machin Fleck et ses troubles… l’autre promet que les institutions vont faire cette fois leur travail, brutalisant à peine les prisonniers mais leur proposant des ateliers artistiques, tentant de rationaliser des actes criminels, de montrer leur impact dramatique (touchante scène avec Leigh Gill/Gary Puddles), lors d’un procès qui ne tourne pas assez à la farce grotesque. Le personnage n’ayant plus beaucoup de jus, il semble qu’on ait réussi à lui faire prendre conscience de ses actes, et il se refuse continuellement à raconter des blagues à ses gardiens. Ce qui est une métaphore de tout ce film. Car c’est bien là que le bât blesse : l’Antithèse arrive à un point extrême où le film s’interdit toute excitation, toute catharsis comme il y en avait dans le premier. Ne ménageant même pas dans son scénario une analyse de l’origine de la violence sociale et de sa propagation. En comparaison « Magnum Force », qui montrait quelles étaient les limites véritables de l’Inspecteur Harry, c’était pas mou : Vous vouliez plus d’action et de meurtres sanguinaires ? Du racoleur ? Un vilain populiste triomphant, aussi fascinant que détestable ? Il n’y aura rien de ça, Joaquin Phoenix jouant de la laideur flippante de façon de plus en plus automatique, moins furieuse, avec des clopes au kilomètre. Et aucune vengeance contre les quelques personnages qui tourmentent ou critiquent Arthur Flasque - tous sous-utilisés, alors que ce sont de grands talents (Brendan Gleeson, Catherine Keener, Steve Coogan pour 5 minutes)… Le premier volet évitait de multiplier les méchants guests inutiles (hein « The Batman » ?) ? Celui-là nous case un Harvey Dent immaculé, et une Harley Quinn dont on ne traitera pas la relation toxique avec le Joker, la contamination par la folie - toutefois le partage de la psychose, désignée en français dans le titre, est bel et bien présente… Ce n’est pas seulement parce que la version de Margot Robbie l’avait déjà (mal) fait. Mais pour mieux renverser cette relation au bénéfice du personnage de Quinn, qu’on ne peut plus représenter aujourd’hui comme une gourde, une gamine impressionnable. Lady Gaga, avec un visage presque jumeau de celui de Phoenix et un regard vénéneux, fait régulièrement son effet. Bien que la présence de l’actrice ait l’air trop évidente (Gaga/Folle, Bradley Cooper est un pote à elle et Todd Phillips)… Le premier volet avait de (faux twists), et ça lui donnait surtout une aura mystérieuse, insaisissable ? Le deuxième est bien simple, et n’essaiera même pas de faire semblant. Les séquences musicales où Phoenix et Gaga susurrent des standards bien trop connus, ce sont juste des visions oniriques mais non circonscrites à tout un univers. Car Phillips a bien précisé que ce n’était Pas une comédie musicale… Était-ce une raison pour ne pas créer de numéros virtuoses ? Déjà que la sphère geek ne va pas y aller à cause de ce genre cinématographique, parce que pas question d’être vu en train de regarder « ça »… Voilà que ceux qui n’ont aucun problème avec ce style narratif ne vont pas du tout être satisfaits. Parce que l’ensemble du long-métrage, parlé et chanté, est assez lent, décompressé et sans suspense. Même un prologue animé par Sylvain Chomet, censé être une référence aux Looney Tunes, n’en a pas la qualité hyper véloce. On parlait du premier en le réduisant bêtement à une copie des films de Scorsese - que les geeks ne regardent pas tous - et c’était absolument pas pertinent… On ne peut même pas trouver que celui-ci lorgne sur « New-York, New-York », ou « Coup de cœur » de Francis Ford Coppola (il y a une scène de danse sous ciel bleu nuit à un moment donné)… Pourquoi citer ce dernier ? Peut-être à cause de la sortie proche de cette suite avec le dernier film de Coppola, lui-même une proposition artistique hors norme et hors sol, auto-centrée, mais finalement banale dans son propos et son exécution. Sauf que ce « Joker » a un budget 3 ou 4 fois plus grand que celui de 2019 (dû à l’inflation mais pas que), pas du tout personnel car ça vient de la Warner… alors que ça n’est pas un blockbuster bardé de plans truqués, sous licence, malgré la marque DC comics (trop peu populaire). C’est juste un thriller dramatique lambda, avec une seule grosse scène explosive et qui arrive bien trop tard. Et c’est aussi une espèce d’épilogue, qui aurait tout aussi bien pû tenir en 10 minutes à la fin du premier. Beaucoup commencent déjà à se dire que c’est un film « jokerisé », imprévisible par rapport au précédent, ou quasi autonome à force d’y décrire et citer les évènements passés. Et qui prend à rebrousse-poil les fans dans un geste suicidaire, jusqu’à véritablement se renier, sans retour (contrairement à un autre film de Scorsese sur une icône célèbre)… Une façon de ne pas croire qu’on a assisté à un raté, fait avec un manque de motivation et de compétences… Voir même qu’il y a un ras le bol général : par rapport à Joaquin Phoenix et son image d’acteur à performance (un nouveau sabotage en vue ?)… et par rapport au premier film, pour lequel on en aurait offert trop de louanges. Philips et son équipe tendent le batarang pour se faire battre. Et même, donnent ainsi raison à ceux qui détestent celui de 2019 - soit, « vous voyez bien que c’était nul ! »… soit, « ben en comparaison le premier paraît moins nul ! » Les autres se diront forcément : « Quoi? C’est tout ? » Au détour d’un passage de relais dans une scène, en arrière-plan (flou), on pense forcément au Joker de Heath Ledger - mais ce n’est pas un prequel. Lui qui se vantait qu’avec seulement quelques bidons d’essence et des allumettes, il a retourné entièrement une ville… Avant de brûler le gros tas d’argent qu’on vient de lui filer, n’en faisant qu’à sa tête. Les Caprices d’un clown.

Salut, quelle déception ce film après c’est sûr qu’on voit l’état d’esprit du joker à travers les musiques mais franchement je m’attendais à mieux et je me parle même pas de Harley Quinn car pour moi ça a rien à voir

Super podcast 👍🏼 vivement le prochain,et merci pour l'alerte Siegfried

Merci pour les avis! J'ai un problème avec T. King, je n'ai pas du tout aimé ses récits, je ne comprends pas pourquoi il est si mis en avant et aimé. Chacun son truc et il en faut pour tout le monde, mais je suis à contre courant ... Mister Miracle, Human Target, Supergirl : woman of Tomorrow, ... J'en ai essayé beaucoup mais je n'y arrive pas. Cette voix off qui rend le récit beaucoup trop mou, ces insultes à décrypter à chaque case, les dialogues discontinus, ... J'avais envie d'aller sur le Pingouin mais le nom de King sur un comics commence à me rebuter ..

Chapitre 1 : l’animation. C’est juste tellement feignant cette animation Warner depuis quelques temps, les fond fait sur illustrator en 5 min, les mains qui se lèvent comme un spectacle d’ombre chinois, quand on voit ce que Netflix est capable de faire avec terminator zero, y a un faussé de qualité aberrant et vraiment foutage de gueule. Chapitre 2 : la musique. La musique est complètement anecdotique, y en a pas une seule dont on se souvient a part peut être le générique parce que c’est toutes des musiques d’ascenseur qui ne subliment a aucun moment les scènes, dans la série de 92 on se souvient de chaque musique affiliée à un antagoniste. Là c’est complément plat, parfois même elle est en continue à des moment où on voudrait un peu de silence pour apprécier le dialogue. Chapitre 3 : les voix. C’est pas juste Batman (moi j’ai vu en anglais mais paraît que c’est pire en français) y a aucune émotions dans le personnage. Tremblante, colérique, soulagée, déterminées… voilà tant d’adjectifs qu’on ne peut pas donner aux voix de cette série tout simplement et ne vient de l’apprendre : les voix ont été enregistrés avant l’animation, les doubleurs ont bosser à l’aveugle, et ça s’entend ! Chapitre 4 : le scénario. Faut rejouer à telltale saison 1 pour voir comment on peut réinventer des personnages et leur donner les traumas qui vont en faire les antagonistes épiques. Notamment pour two-face et penguin. Là ce qu’ils ont tenté avec ces deux là et harley… c’est que de la surface, y a aucune profondeur. Chapitre 5 : Paul Dini et Bruce Timm. Bah quand on lis les comics Batman animated series écrit par Dini, les jeux Arkham également… on voit qui faisais le taf finalement ! Bruce Timm et Paul Dini, c’est Bob Kane et Bill Finger… l’un dans la gloire l’autre dans l’ombre… Chapitre 6 : les changement ethniques et de sexe. Pour quoi faire ? Nan mais pour quoi faire, moi je veux bien si ça raconte quelque chose mais ça raconte rien ! C’est comme si Warner cochait des cases “Diversity” en se disant “ah regardez on a bien mis tout le monde !” Mais ça raconte quoi ?? Ça apporte quoi ?? Ils ont toujours pas fait de film static shock et il font du ethnic swap dans Batman… Qu’ils fassent un Batman Ninja ou Batman Samurai japonais, un Batman Égypte ancienne black, un batviking blond, ce qu’ils veulent mais du moment que ça raconte quelque chose… là c’est juste du comité DEI…

Globalement déçu, 2-3 bons épisodes, le reste est plat/inutile. Cette saison 1 n'est pas à la hauteur du projet. On verra comment cela va évoluer…

Merci pour la vidéo. Excellent concept d'avoir des retours différents sur un même album.Toujours un plaisir à écouter.

Toujours un plaisir d'avoir vos avis !

La collection été c'est en dématérialisation uniquement pour info sur le récit Joker

Sigfried.... Ne parle pas plus vite que ta bouche est capable..... Détends toi, tu as tout ton temps !

Et il y aura une suite à dkos, centrée sur deathstoke

Après, le fait de s'intéresser au peuple pour une histoire de moyen âge, heu, c'est un choix, c'est comme pour un récit de guerre, on choisit les soldats, les habitants ou les dirigeants dans l'ombre

J'ai trouvé siegfrid très dur sur dark knigjt of steel, perso, j'ai trouvé ça très bon, les personnages, désolée, mais ils aisément reconnaissables et l'histoire se tient bien sur les 2 tomes.

Super podcast comme d'hab, j'ai lu le génération jokers je suis d'accord avec l'équipe il est bien mais sans plus très dispensable, Siegfried m'a convaincu je vais prendre le chronicles l'histoire sur les gueule d'argile et anarchie ma vraiment hypé

Excellent podcast. Une petite info qui est peut-être arrivé après le podcast: Batman Caped Crusader est annoncé pour le 1er août

Super podcast comme d'hab, déçu d'Alexandra vive les kevin 😂

Le problème, c'est qu'il n'y a pas de hype ... The Batman était une déception suite à l'interprétation ratée d'un Bruce Wayne complètement débile.

Force à tout les Kévin🫡

"Je suis Kévin" 😀

C'est normal que dans Dark City tome 3, Batman soit sec avec son entourage qui suit Catwoman. Parce que c'est le plan le plus pourri que j'ai lu dans un comics, je crois. Elle veut former les voleurs a être de meilleurs voleurs et combattants pour mieux voler, mais attention, en volant les riches. C'est complètement débile. Comment on peut penser que ça va bien tourner ? En plus qui est le riche le plus connu de Gotham ? Le problème, c'est les acolytes de Batman qui sont d'accord avec ce plan éclaté.

Pour ma part j'ai vu les 3 premières saisons de gotham et j'ai hate de voir les saisons 4 et 5 et me faire mon propre avis

Merci pour les reviews bien argumentées. Bonne continuation

« Hyper sexualisation de la gente féminine très gênante » 🤔 (Batman & Catwoman) Ça, c’est purement subjectif. Perso j’ai adoré les dessins et à aucun moment je n’ai trouvé que ça allait trop loin. Au contraire. J’aurais bien aimé entendre l’avis des autres personnes sur le « plateau ». Catwoman ou Selina Kyle est par défaut un personnage sexy Siegfried. 😊

Merci Siegfried pour ton argumentaire sur Batman Dark City 3. Il faut vraiment avoir peu de connaissance sur le personnage et son passé pour adhérer à ce récit. Cette histoire est complètement OUT OF CHARACTER !!! Cela va à l'encontre du personnage de Jason, de Catwoman et même de Batman (pour ce qu'il a fait à Jason). Remplacer le crime par une nouvelle criminalité est d'une bêtise incroyable. NUL, à jeter à la poubelle sans modération.

Bravo pour le podcast ! Ça change de d'habitude mais c'est un sujet très intéressant

Merci pour vos reviews toujours de qualité 👍

perso Batman ne me lasse pas malgré mes très nombreuses lectures sur ce personnage. D'ailleurs, je ne lis que du Batman 😂 Enfaite les gens veulent voir du renouveau, ce que je comprends mais Batman est ce qu'il est. Les scénarios sont toujours ressemblant car c'est l'univers du personnage qui est comme ça. Si quelqu'un veut voir autre chose il faut se diriger sur d'autres lectures, d'autres personnages ! Gotham c'est sombre, toujours plus sombre, encore plus sombre, etc... Les ennemis sont toujours les même, leur quête, leur objectif, toujours identique. Mais c'est normal, c'est Batman ! j'aime comme il est présenté, j'aime quand on modifie un peu la continuité, etc.. Mais Batman est et restera toujours la petite chauves souris de Gotham qui combat une ville toujours plus pourrie que la veille ! Enfaite c'est le principe de Batman tout simplement ! 😁 Juste mon avis !

Merci pour la vidéo, toujours un plaisir d'écouter vos retours pertinents. Un petit détail, pas une critique mais un constat, au sujet du nombre de 'du coup'. Cela gâche un peu mon confort d'écoute mais bon, je suis d'une génération plus vieille et je suppose qu'il faille donc s'adapter aux tics de langage de la nouvelle génération. Fini les 'de base' ou encore 'genre', place aux 'du coup' et 'pour le coup'. Bonne continuation.

Salut, Pouvez vous mettre vos podcasts sur Apple Podcasts à l'avenir s'il vous plait ? Merci d'avance

Merci pour tous ces conseils cette année et bonnes fêtes à vous! Wilfried m'aura fait économiser toute l'année (que j'ai dépensé sur d'autres genres ou héros)! Et je rejoins Benoit, l'épisode Phantom stranger est un coup de coeur!