un grand merci à sylviane agincinsky qui pose parfaitement lesproblématiques de ce sujet. en tant qu'ex enfant non voulu ayant grandi en famille d'accueil, je confirme qu'un enfant n'es pas un droit car non objet. merci
@@slystone7035 Malheureusement c'est déjà là. L'idée d'un débat ne me dérange pas car aujourd'hui les choses qui nous ont toujours paru évidentes ne le sont plus, et le fait de devoir les défendre nous oblige à réfléchir, "conscientiser", intellectualiser ces évidences. Peut-être que si elles sont remises en question, c'est que nous n'avons pas su les défendre justement. Maintenant qu'on en est là, je préfère défendre une conviction que j'ai pris le temps de confronter à une idée contraire. En l'occurrence, je suis contre la PMA sans père pour tout un tas de raisons que je saurais détailler (la confrontation à l'altérité, la représentation pour l'enfant de son engendrement, la connaissance de ses origines qui est un besoin humain fondamental et dont la suppression me semble criminelle, l'importance de l'autorité et l'amour d'un père dans l'éducation et processus de construction d'un enfant, etc. etc.). Cela devrait être défendu comme tel dans le cadre de débats honnêtes, oui, dans un pays où l'on se targue de pouvoir parler de tout. Malheureusement, quasiment 100% des débats ont fait l'objet d'une malhonnêteté intellectuelle sordide sur ce sujet, et cela, je le déplore avec vous.
Une fois de plus sur ces sujets : deux invités favorables aux "évolutions sociétales" face à une invitée contre la PMA! A deux, c'est toujours mieux!!! Je pense avec amusement au jingle de France Culture : "France Culture, l'esprit d'ouverture!" Merci, Mme Agacinski, d'apporter votre éclairage sur ce sujet.
Un débat avec une personne émettant des réserves sur la PMA / GPA et deux personnes pro PMA / GPA, cela crée déjà une asymétrie du débat, un temps de parole accordé au pour et contre non respectueux. Ali Benmakhlouf commence par expliquer qu'un père et un géniteur sont deux personnes potentiellement différentes. Ce qui est valable également pour la mère et la génitrice comme l'avait expliqué Dolto et comme le démontre la GPA. Or, dans la formulation d'Ali BenMakhlouf seule la distinction du mâle est faite, rien sur la femelle. Comme le précise Sylviane Agacinski, la PMA sans père n'est pas une extension de droit. Les humains ne volent pas, ils sont discriminés par rapport aux oiseaux, greffons leur des ailes pour étendre leur droit > Transhumanisme ! Lisa Carayon souhaite distinguer le libéralisme économique du politique, c'est toujours du libéralisme et comme Ali Benmakhlouf, les deux parlent de Centre de reproduction humaine... Libéralisme = Rentabilité et profit, il s'agit d'enfants à naitre et non d'humains à fabriquer en fonction des désidératas permis par la Science ( Choix de la couleur de peau, du sexe, de la couleur des cheveux, de la couleur des yeux, et maintenant du QI avec les IVG sélectifs pour les embryons ne correspondant pas à la commande de "parents"). Les éleveurs de Bovins font la même chose. Aucun temps de parole sur les DROITS DE L'ENFANT et son intérêt supérieur ! Que dit la Cour Européenne des Droits de l'Homme ? La CEDH a approuvé une reconnaissance de paternité biologique pour l'intérêt supérieur de l'enfant en Janvier 2019. Elle a obligé un homme à un examen biologique suite à la demande d'un enfant. Il est également consternant dans cette fabrique du consentement où il n'y a pas de réel débat de ne jamais entendre des enfants à la filiation biologique interdite au profit d'une filiation d'intention, imaginaire ni de communiquer sur les études de surmortalité de ces enfants ! PMA Sans père et le risque avéré : code7h99.blogspot.com/2019/09/pma-pour-toutes-et-le-risque-avere-pour.html PMA / GPA : De l'enfant désir à l'enfant idéal : L'enfant paie le prix fort code7h99.blogspot.com/2019/09/pma-gpa-de-lenfant-desir-lenfant-ideal.html
@@lachouettealouest Comme vous concluez avec "opinions baisées", quelques définitions vous permettront de mettre vos connaissances à jour et d'exprimer un avis plus éclairé. ^^ Le libéralisme s'applique aussi à l'enfant et non à l'usage exclusif d'adultes en désir d'enfant : Historiquement, le libéralisme est une doctrine de philosophie politique et morale fondée sur la liberté et la reconnaissance de l'individu. Il s'agit de rationaliser et ordonner les relations sociales. Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer, et prône la liberté d'expression des individus. Ainsi la volonté de femme seule, de couples fertiles ne peut violer le droit fondamental d'un enfant à sa filiation biologique au profit d'une filiation imaginaire et fantasmée. Dans le domaine économique, le libéralisme économique défend notamment l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché et est ainsi congruent avec le capitalisme. Sur le plan social et politique, le libéralisme politique veut limiter les obligations imposées par le pouvoir et plus généralement le système social, telles que la morale, au profit du libre choix et de l'intérêt de chaque individu indépendamment des autres. Il prône des pouvoirs politiques encadrés par une loi librement débattue et défend un État de droit et des contre-pouvoirs. La question de l'articulation entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » reçoit des réponses variées. Comme vous avez pu le lire, le libéralisme exprimée par Lisa Carayon est l'économie de marché donc les profits et pour le libéralisme politique, elle en exclut les enfants au motif d'un caprice. Pour l'eugénisme : « l’ensemble des méthodes et pratiques visant à améliorer le patrimoine génétique de l’espèce humaine ». Il peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État. (Le cas des enfants du Lebensborn par les nazis) Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents, dans une société où primerait la recherche de l’« enfant parfait », ou du moins « indemne de nombreuses affections graves ». La pratique actuelle de la PMA avec le dépistage prénatal et les IVG selectifs concernant des embryons n'ayant pas le bon sexe demandé par des "parents" d'intention, la bonne couleur de cheveux, etc.. Le terme eugenics a été employé pour la première fois en 1883 par le scientifique britannique Francis Galton. En complément : France et les enfants parfaits : Du Lebensborn (les nurseries du 3e reich) aux enfants des PMA / GPA code7h99.blogspot.com/2019/09/france-et-les-enfants-parfaits-du.html Et pour conclure : La PMA n'est pas une victoire féministe ou LGBT mais une victoire de l'industrie de la techno-reproduction usant de la fabrique du consentement théorisée par Edward Bernays code7h99.blogspot.com/2019/10/la-pma-nest-pas-une-victoire-feministe.html
@@lachouettealouest dès qu'on parle argent, le libéralisme pointe son nez puisque le principe du libéralisme est le profit. Si vous ne comprenez pas ça, vous n'avez rien compris
Finesse, culture et précision contre flou et fausses évidences démagogiques. Je ne savais pas que jusqu'en 2005 les femmes devaient reconnaître leur enfant quand elles n'étaient pas mariées, c'est très intéressant. Et merci pour la précision sur "père biologique". En effet être père et être géniteur c'est complètement différent. L'un est une activité sociale et demande beaucoup de temps, d'énergie et d'abnégation quand l'autre prend 2 minutes à beaucoup d'hommes qui se croient père à peu de frais.
Ce qui est sidérant dans cette affaire, c'est qu'on parle toujours du désir d'enfant, jamais du désir de l'enfant. Qui peut dire qu'un enfant désir avoir avoir des parents homosexuels ? Comment réparer les dégâts si, adulte, l'enfant en question souffre de pas avoir des parents normaux ? Tout se passe comme si un enfant est un objet qu'on désir posséder ; exactement comme on désire acquérir une voiture, un ordinateur, un bracelet, etc. Honte aux Etats qui autorisent un esclavagisme de type nouveau. A bien y réfléchir, on ne fait là que rééditer une pratique ancienne, celle qui a fait des esclaves des biens appartenant à leur maître (se reporter au code noir).
Elles veulent un enfant.. D'accord, pourquoi ? Pouponner ? Avoir une descendance ? Très bien. Mais, un enfant est une personne avec son propre caractère, ses propres désirs.. Et vous risquez de ne pas vous entendre avec cet enfant !! Et une fois adulte, peut vous dire 🖕. L'amour et le désir ne fait pas tout. Ni l'éducation.
laisser faire quoi, si une femme veut un enfant ou est le probleme, elle le porte et l’élève, c'est son choix. A la limite, c'est même un contrat entre adultes, pourquoi je ne pourrais pas être géniteur sans être père et être père sans être géniteur, en quoi la transmission de mon ADN me donne des droits ? Si tout est clair, j'offre mon sperme sans recevoir de droit ni de devoir.
Moi je ne veux plus m'alimenter par la bouche. C'est mon choix. La bouche ça me dégoûte. je veux une loi pour m'alimenter médicalement aux frais de la collectivité.
Sans nos origines, on est rien. Nous avons déjà des d enfants très perturbé de ne pas connaître ses origines. Merchandising sans scrupules et sans en regarder les conséquences sur l'enfant
Je pense que de ce côté là, on peut cessé d'être inquieté 🙂 tout simplement parce que dans le nouveau cas de la nouvelle loi de bioéthique autorise l'enfant à connaître ces origines après 18 ans.
@@Lienard7831 ah ca c'est une TRES bonne chose ! car le plus gros souci dans cette histoire c l'identité de l'enfant . Il est TRES complique de se construire sans connaitre ses veritables origines
@@Lienard7831 oui mais pendant son enfance, où il se construit psychologiquement et a besoin d'un modèle pour les deux sexes, il a tout le temps de souffrir!
Chaque progrès scientifique aboutit à de nouveaux produits car tout est à vendre. L'élargissement de la PMA à d'autres catégories de clients est une aubaine financière pour tous les acteurs de la filière, de même que le remboursement par la sécu. Les femmes qui ont besoin de pouponner mais ne veulent pas se fatiguer à se faire aimer par un homme devraient se tourner vers des activités qui leur permettraient d'assouvir ce besoin sans risque pour autrui, par exemple le sauvetage d'animaux etc.
La généticienne Alexandre Henriom caude ruclips.net/video/c3V6DxmOy8o/видео.html ruclips.net/video/hWouAKFcjUk/видео.html Vaccin.. ruclips.net/video/uL5RYtuFDIQ/видео.html R
Le droit ne peut en aucun cas s'abstraire de l'esprit dans lequel il est formulé, sinon comment donner une quelconque valeur, ne serait-ce que juridique, à une loi. La lettre est indissociable de l'esprit, que le juge choisisse ensuite d'appliquer le droit à la lettre ou non dans l'exercice de sa charge. Le discours de Lisa Carayon est, de ce fait, malhonnête et pervers. Jusqu'à récemment, le droit français était écrit suivant une vision humaniste de la société, soit axée sur le bien de l'être humain et de sa société (l'usage des techniques et technologies étant encadré suivant cet axe), tandis que le projet de loi sur la PMA sans père est axé sur la libéralisation de la pratique d'une technique médicale (P.M.A. ou A.M.P.) dans la société, et sans se soucier, par exemple, de l'intérêt et même des droits naturels de l'enfant. La nouvelle loi va, en outre, à l'encontre des dispositions de la charte européenne des droits fondamentaux (partie intégrante du traité de Lisbonne sur l'Union européenne), ainsi qu'à l'encontre de la convention internationale relative aux droits de l'enfant. Cette loi n'a pu être votée par la seule assemblée nationale (le sénat s'était nettement opposé au texte par une majorité des 2/3 à chacune des 3 lectures) après 3 lectures que grâce au quinquennat (qui apporte la majorité dans l'exécutif et à l'assemblée nationale), à un C.C.N.E. instrumentalisé par l'exécutif (comme le lui permette fort malheureusement fort aisément ses statuts), la confusion politique causée par les polémiques sur la réforme des retraites et l'état d'urgence sanitaire, en particulier avec les restrictions induites par le contexte pandémique du COVID-19, en particulier de distanciation sociale. Au final, le consentement du peuple sur les lois transhumanistes telles que celle-ci ne peut être obtenu que par des artifices politiques, juridiques ou idéologiques, car elle va à l'encontre de son intérêt, de celui de l'être humain en général, à plus ou moins long terme. La manipulation du consentement à laquelle s'est livré le gouvernement pour l'adoption de son projet de loi l'illustre à merveille.
Et qu'en est-il de la GPA? On e peut pas comprendre lorsqu'on n'a jamais su ce que signifie le diagnostic de la stérilité et qu'on n'a pas essayé de concevoir un enfant pendant des années. Mon enfant est également né grâce à une mère porteuse dans l'une des cliniques ukrainiennes (Feskov). Je ne comprends pas pourquoi je devrais avoir honte de cela. J'ai beaucoup parlé avec des mères porteuses, il n'est pas question d'exploitation. Chacune d'entre elles est pourvue de tout, elles veulent aider sincèrement les couples infertiles. Et s'il y a aussi une bonne récompense pour cela, pourquoi pas ? Après tout, c'est bien quand tout le monde est heureux !
il s'agit juste d'un échange financier, pour pouvoir créer un enfant qui partage vos gènes (j'imagine qu'il s'agit de vos ovocytes) et celui de la personne de votre choix (j'imagine qu'il s'agit de votre partenaire). Effectivement, cette transaction n'a rein a voire avec le faite d’être mère. Vous désirez un enfant, vous choisissez le moyen qui vous permets de l'avoir, vous le payer, mais effectivement, cela n'a rein a voir avec le fait de l’élever et d’être mère. Apres vous pouvez comprendre que la position refusant la location d'une ventre d’autrui soit aussi valable
Tu dis que tu n'a rien fait de mal mais tu as conscience que tu a privé à l'avance ton enfant du droit d'avoir un père ,ce qui se rapproche le plus de notre nature profonde et donc de notre potentiel bonheur ?
@@pierrevallet6188 c'est la la grosse erreur car au fond ça a tout a voir justement le disir d'être mère est intresequement lié à la possibilité d'être mère
@@satoshinakamoto7688 position intéressante que je ne peux ni infirmer, ni approuver, n’étant pas pas une femme. Du cote masculin, j'estime que le fait d’élever un enfant l'emporte sur le fait de lui donner le moite de ses gènes, donc que etre pere c'est prendre soin de l'enfant et non de procreer
Pourquoi le présentateur n'arrête pas de gesticuler sur son siège.... il est angoissé il a quoi??? c'est penible..par contre il mène bien son débat avec conviction .merci
Bien sûr, on peut être père (papà) sans être le père biologique, surtout lorsque le père biologique est disparu dans la nature. Cependant, aux yeux de l'enfant, les deux ne coïncident pas et il sait très bien qu'un père "psychologique" n'est pas la même chose qu'un père et biologique et psychologique. Peut-être faudrait-il partir de là au lieu de faire recours à des faux universels, souvent utilisés par ceux-mêmes qui se vendent comme modernes et empiriques. Plus globalement, si le droit ne peut pas être entièrement biologique, évacuer complètement la biologie c'est tout aussi absurde.
un grand merci à sylviane agincinsky qui pose parfaitement lesproblématiques de ce sujet. en tant qu'ex enfant non voulu ayant grandi en famille d'accueil, je confirme qu'un enfant n'es pas un droit car non objet. merci
Avec la pma, l'enfant devient un produit d'un labo
Bravo à Sylviane Agacinski. La PMA pose d’énormes problèmes éthiques qu’il est impensable de balayer d’un revers de main.
Oui bravo Sylviane. Heureusement que vous êtes là.
9
C'est la PMA qui mérite d'êtr balayée de la main. Le fait même qu'on puisse en débattre est très inquiétant pour la suite... ça finira par arriver !
@@slystone7035 Malheureusement c'est déjà là. L'idée d'un débat ne me dérange pas car aujourd'hui les choses qui nous ont toujours paru évidentes ne le sont plus, et le fait de devoir les défendre nous oblige à réfléchir, "conscientiser", intellectualiser ces évidences. Peut-être que si elles sont remises en question, c'est que nous n'avons pas su les défendre justement.
Maintenant qu'on en est là, je préfère défendre une conviction que j'ai pris le temps de confronter à une idée contraire. En l'occurrence, je suis contre la PMA sans père pour tout un tas de raisons que je saurais détailler (la confrontation à l'altérité, la représentation pour l'enfant de son engendrement, la connaissance de ses origines qui est un besoin humain fondamental et dont la suppression me semble criminelle, l'importance de l'autorité et l'amour d'un père dans l'éducation et processus de construction d'un enfant, etc. etc.). Cela devrait être défendu comme tel dans le cadre de débats honnêtes, oui, dans un pays où l'on se targue de pouvoir parler de tout. Malheureusement, quasiment 100% des débats ont fait l'objet d'une malhonnêteté intellectuelle sordide sur ce sujet, et cela, je le déplore avec vous.
Une fois de plus sur ces sujets : deux invités favorables aux "évolutions sociétales" face à une invitée contre la PMA! A deux, c'est toujours mieux!!! Je pense avec amusement au jingle de France Culture : "France Culture, l'esprit d'ouverture!" Merci, Mme Agacinski, d'apporter votre éclairage sur ce sujet.
Aime -t-on les réellement enfants quant on décide volontairement de les priver de père ?.
Souvenez vous du jugement de Salomon.
Oui, éliminer le père c'est comme couper l'enfant en deux...
Un débat avec une personne émettant des réserves sur la PMA / GPA et deux personnes pro PMA / GPA, cela crée déjà une asymétrie du débat, un temps de parole accordé au pour et contre non respectueux.
Ali Benmakhlouf commence par expliquer qu'un père et un géniteur sont deux personnes potentiellement différentes. Ce qui est valable également pour la mère et la génitrice comme l'avait expliqué Dolto et comme le démontre la GPA. Or, dans la formulation d'Ali BenMakhlouf seule la distinction du mâle est faite, rien sur la femelle.
Comme le précise Sylviane Agacinski, la PMA sans père n'est pas une extension de droit. Les humains ne volent pas, ils sont discriminés par rapport aux oiseaux, greffons leur des ailes pour étendre leur droit > Transhumanisme !
Lisa Carayon souhaite distinguer le libéralisme économique du politique, c'est toujours du libéralisme et comme Ali Benmakhlouf, les deux parlent de Centre de reproduction humaine... Libéralisme = Rentabilité et profit, il s'agit d'enfants à naitre et non d'humains à fabriquer en fonction des désidératas permis par la Science ( Choix de la couleur de peau, du sexe, de la couleur des cheveux, de la couleur des yeux, et maintenant du QI avec les IVG sélectifs pour les embryons ne correspondant pas à la commande de "parents").
Les éleveurs de Bovins font la même chose.
Aucun temps de parole sur les DROITS DE L'ENFANT et son intérêt supérieur !
Que dit la Cour Européenne des Droits de l'Homme ?
La CEDH a approuvé une reconnaissance de paternité biologique pour l'intérêt supérieur de l'enfant en Janvier 2019. Elle a obligé un homme à un examen biologique suite à la demande d'un enfant.
Il est également consternant dans cette fabrique du consentement où il n'y a pas de réel débat de ne jamais entendre des enfants à la filiation biologique interdite au profit d'une filiation d'intention, imaginaire ni de communiquer sur les études de surmortalité de ces enfants !
PMA Sans père et le risque avéré : code7h99.blogspot.com/2019/09/pma-pour-toutes-et-le-risque-avere-pour.html
PMA / GPA : De l'enfant désir à l'enfant idéal : L'enfant paie le prix fort code7h99.blogspot.com/2019/09/pma-gpa-de-lenfant-desir-lenfant-ideal.html
@@lachouettealouest Comme vous concluez avec "opinions baisées", quelques définitions vous permettront de mettre vos connaissances à jour et d'exprimer un avis plus éclairé. ^^
Le libéralisme s'applique aussi à l'enfant et non à l'usage exclusif d'adultes en désir d'enfant :
Historiquement, le libéralisme est une doctrine de philosophie politique et morale fondée sur la liberté et la reconnaissance de l'individu. Il s'agit de rationaliser et ordonner les relations sociales. Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédant toute association, et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer, et prône la liberté d'expression des individus. Ainsi la volonté de femme seule, de couples fertiles ne peut violer le droit fondamental d'un enfant à sa filiation biologique au profit d'une filiation imaginaire et fantasmée.
Dans le domaine économique, le libéralisme économique défend notamment l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché et est ainsi congruent avec le capitalisme. Sur le plan social et politique, le libéralisme politique veut limiter les obligations imposées par le pouvoir et plus généralement le système social, telles que la morale, au profit du libre choix et de l'intérêt de chaque individu indépendamment des autres. Il prône des pouvoirs politiques encadrés par une loi librement débattue et défend un État de droit et des contre-pouvoirs. La question de l'articulation entre « libéralisme économique » et « libéralisme politique » reçoit des réponses variées.
Comme vous avez pu le lire, le libéralisme exprimée par Lisa Carayon est l'économie de marché donc les profits et pour le libéralisme politique, elle en exclut les enfants au motif d'un caprice.
Pour l'eugénisme : « l’ensemble des méthodes et pratiques visant à améliorer le patrimoine génétique de l’espèce humaine ». Il peut être le fruit d’une politique délibérément menée par un État. (Le cas des enfants du Lebensborn par les nazis) Il peut aussi être le résultat collectif d’une somme de décisions individuelles convergentes prises par les futurs parents, dans une société où primerait la recherche de l’« enfant parfait », ou du moins « indemne de nombreuses affections graves ». La pratique actuelle de la PMA avec le dépistage prénatal et les IVG selectifs concernant des embryons n'ayant pas le bon sexe demandé par des "parents" d'intention, la bonne couleur de cheveux, etc.. Le terme eugenics a été employé pour la première fois en 1883 par le scientifique britannique Francis Galton.
En complément : France et les enfants parfaits : Du Lebensborn (les nurseries du 3e reich) aux enfants des PMA / GPA code7h99.blogspot.com/2019/09/france-et-les-enfants-parfaits-du.html
Et pour conclure : La PMA n'est pas une victoire féministe ou LGBT mais une victoire de l'industrie de la techno-reproduction usant de la fabrique du consentement théorisée par Edward Bernays
code7h99.blogspot.com/2019/10/la-pma-nest-pas-une-victoire-feministe.html
@@lachouettealouest dès qu'on parle argent, le libéralisme pointe son nez puisque le principe du libéralisme est le profit. Si vous ne comprenez pas ça, vous n'avez rien compris
Finesse, culture et précision contre flou et fausses évidences démagogiques.
Je ne savais pas que jusqu'en 2005 les femmes devaient reconnaître leur enfant quand elles n'étaient pas mariées, c'est très intéressant.
Et merci pour la précision sur "père biologique". En effet être père et être géniteur c'est complètement différent. L'un est une activité sociale et demande beaucoup de temps, d'énergie et d'abnégation quand l'autre prend 2 minutes à beaucoup d'hommes qui se croient père à peu de frais.
Ce qui est sidérant dans cette affaire, c'est qu'on parle toujours du désir d'enfant, jamais du désir de l'enfant. Qui peut dire qu'un enfant désir avoir avoir des parents homosexuels ? Comment réparer les dégâts si, adulte, l'enfant en question souffre de pas avoir des parents normaux ? Tout se passe comme si un enfant est un objet qu'on désir posséder ; exactement comme on désire acquérir une voiture, un ordinateur, un bracelet, etc. Honte aux Etats qui autorisent un esclavagisme de type nouveau. A bien y réfléchir, on ne fait là que rééditer une pratique ancienne, celle qui a fait des esclaves des biens appartenant à leur maître (se reporter au code noir).
On traite nos bébés comme des animaux. On dirait qu'on va adopter à la spa.
exactement nous sommes dans l'égo...
Elles veulent un enfant.. D'accord, pourquoi ? Pouponner ? Avoir une descendance ? Très bien. Mais, un enfant est une personne avec son propre caractère, ses propres désirs.. Et vous risquez de ne pas vous entendre avec cet enfant !! Et une fois adulte, peut vous dire 🖕. L'amour et le désir ne fait pas tout. Ni l'éducation.
Les hommes vous allez laisser faire ?! Ça va maintenant être un droit que l'ont va vous accorder d'avoir un rôle à jouer dans nos familles ?
laisser faire quoi, si une femme veut un enfant ou est le probleme, elle le porte et l’élève, c'est son choix. A la limite, c'est même un contrat entre adultes, pourquoi je ne pourrais pas être géniteur sans être père et être père sans être géniteur, en quoi la transmission de mon ADN me donne des droits ? Si tout est clair, j'offre mon sperme sans recevoir de droit ni de devoir.
Moi je ne veux plus m'alimenter par la bouche. C'est mon choix. La bouche ça me dégoûte. je veux une loi pour m'alimenter médicalement aux frais de la collectivité.
Vous avez raison dans le fond
Sans nos origines, on est rien.
Nous avons déjà des d enfants très perturbé de ne pas connaître ses origines. Merchandising sans scrupules et sans en regarder les conséquences sur l'enfant
Je pense que de ce côté là, on peut cessé d'être inquieté 🙂 tout simplement parce que dans le nouveau cas de la nouvelle loi de bioéthique autorise l'enfant à connaître ces origines après 18 ans.
@@Lienard7831 ah ca c'est une TRES bonne chose ! car le plus gros souci dans cette histoire c l'identité de l'enfant . Il est TRES complique de se construire sans connaitre ses veritables origines
@@Lienard7831 oui mais pendant son enfance, où il se construit psychologiquement et a besoin d'un modèle pour les deux sexes, il a tout le temps de souffrir!
Chaque progrès scientifique aboutit à de nouveaux produits car tout est à vendre. L'élargissement de la PMA à d'autres catégories de clients est une aubaine financière pour tous les acteurs de la filière, de même que le remboursement par la sécu.
Les femmes qui ont besoin de pouponner mais ne veulent pas se fatiguer à se faire aimer par un homme devraient se tourner vers des activités qui leur permettraient d'assouvir ce besoin sans risque pour autrui, par exemple le sauvetage d'animaux etc.
Et puis bientôt, y aura le père 1,le père 2,le père 3, 4...pareil pour la mère.
Merci Mme Agacinski, honte à vous benmakhlouf. Il s'agit bien en l'occurrence de rupture anthropologique.
madame Agacinski . merci ; )
La généticienne Alexandre Henriom caude
ruclips.net/video/c3V6DxmOy8o/видео.html
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Vaccin..
ruclips.net/video/uL5RYtuFDIQ/видео.html
R
Quelle époque formidable
Merci à Lisa Carayon de mettre si pédagogiquement en exergue les dérives autour du sujet et de resituer le débat dans un cadre pertinent !
Le droit ne peut en aucun cas s'abstraire de l'esprit dans lequel il est formulé, sinon comment donner une quelconque valeur, ne serait-ce que juridique, à une loi. La lettre est indissociable de l'esprit, que le juge choisisse ensuite d'appliquer le droit à la lettre ou non dans l'exercice de sa charge.
Le discours de Lisa Carayon est, de ce fait, malhonnête et pervers.
Jusqu'à récemment, le droit français était écrit suivant une vision humaniste de la société, soit axée sur le bien de l'être humain et de sa société (l'usage des techniques et technologies étant encadré suivant cet axe), tandis que le projet de loi sur la PMA sans père est axé sur la libéralisation de la pratique d'une technique médicale (P.M.A. ou A.M.P.) dans la société, et sans se soucier, par exemple, de l'intérêt et même des droits naturels de l'enfant.
La nouvelle loi va, en outre, à l'encontre des dispositions de la charte européenne des droits fondamentaux (partie intégrante du traité de Lisbonne sur l'Union européenne), ainsi qu'à l'encontre de la convention internationale relative aux droits de l'enfant.
Cette loi n'a pu être votée par la seule assemblée nationale (le sénat s'était nettement opposé au texte par une majorité des 2/3 à chacune des 3 lectures) après 3 lectures que grâce au quinquennat (qui apporte la majorité dans l'exécutif et à l'assemblée nationale), à un C.C.N.E. instrumentalisé par l'exécutif (comme le lui permette fort malheureusement fort aisément ses statuts), la confusion politique causée par les polémiques sur la réforme des retraites et l'état d'urgence sanitaire, en particulier avec les restrictions induites par le contexte pandémique du COVID-19, en particulier de distanciation sociale.
Au final, le consentement du peuple sur les lois transhumanistes telles que celle-ci ne peut être obtenu que par des artifices politiques, juridiques ou idéologiques, car elle va à l'encontre de son intérêt, de celui de l'être humain en général, à plus ou moins long terme. La manipulation du consentement à laquelle s'est livré le gouvernement pour l'adoption de son projet de loi l'illustre à merveille.
Et qu'en est-il de la GPA? On e peut pas comprendre lorsqu'on n'a jamais su ce que signifie le diagnostic de la stérilité et qu'on n'a pas essayé de concevoir un enfant pendant des années. Mon enfant est également né grâce à une mère porteuse dans l'une des cliniques ukrainiennes (Feskov). Je ne comprends pas pourquoi je devrais avoir honte de cela. J'ai beaucoup parlé avec des mères porteuses, il n'est pas question d'exploitation. Chacune d'entre elles est pourvue de tout, elles veulent aider sincèrement les couples infertiles. Et s'il y a aussi une bonne récompense pour cela, pourquoi pas ? Après tout, c'est bien quand tout le monde est heureux !
il s'agit juste d'un échange financier, pour pouvoir créer un enfant qui partage vos gènes (j'imagine qu'il s'agit de vos ovocytes) et celui de la personne de votre choix (j'imagine qu'il s'agit de votre partenaire). Effectivement, cette transaction n'a rein a voire avec le faite d’être mère. Vous désirez un enfant, vous choisissez le moyen qui vous permets de l'avoir, vous le payer, mais effectivement, cela n'a rein a voir avec le fait de l’élever et d’être mère. Apres vous pouvez comprendre que la position refusant la location d'une ventre d’autrui soit aussi valable
Tu dis que tu n'a rien fait de mal mais tu as conscience que tu a privé à l'avance ton enfant du droit d'avoir un père ,ce qui se rapproche le plus de notre nature profonde et donc de notre potentiel bonheur ?
@@pierrevallet6188 c'est la la grosse erreur car au fond ça a tout a voir justement le disir d'être mère est intresequement lié à la possibilité d'être mère
@@satoshinakamoto7688 position intéressante que je ne peux ni infirmer, ni approuver, n’étant pas pas une femme. Du cote masculin, j'estime que le fait d’élever un enfant l'emporte sur le fait de lui donner le moite de ses gènes, donc que etre pere c'est prendre soin de l'enfant et non de procreer
Madame Agacinski 👏👏👏
Pourquoi le présentateur n'arrête pas de gesticuler sur son siège.... il est angoissé il a quoi??? c'est penible..par contre il mène bien son débat avec conviction .merci
Vivement qu'il y ait un autre président et qui supprime toutes ces lois pourri
J'espère qu'il n'y aura aucun donneur question d'éthique sa minimiser les dégâts contre lhumanite
Bien sûr, on peut être père (papà) sans être le père biologique, surtout lorsque le père biologique est disparu dans la nature. Cependant, aux yeux de l'enfant, les deux ne coïncident pas et il sait très bien qu'un père "psychologique" n'est pas la même chose qu'un père et biologique et psychologique. Peut-être faudrait-il partir de là au lieu de faire recours à des faux universels, souvent utilisés par ceux-mêmes qui se vendent comme modernes et empiriques. Plus globalement, si le droit ne peut pas être entièrement biologique, évacuer complètement la biologie c'est tout aussi absurde.
Je salue la finesse d’analyse de Lisa Carayon ! Merci à elle
Je suis bien d'accord avec vous
21:00
Les couples hétéro l'utilise déjà depuis 1992....