Hermines 2018. Herve ar Beg

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  • Опубликовано: 15 сен 2024
  • Les Colliers de l'Hermine sont remis tous les ans par l'Institut Culturel de Bretagne à quatre personnalités qui ont œuvré pour le rayonnement de la Bretagne, de sa culture, de ses langues, de son économie... A l'occasion de la Cérémonie des Hermines qui a lieu tous les ans à l'automne, des portraits des herminés sont tournés.
    Tombé dès son enfance dans la marmite de la langue bretonne, la vie d’Herve ar Beg n’est qu’une longue suite d’actions en faveur de la défense et promotion de sa langue : enseignant bénévole alors qu’il n’est encore qu’adolescent, puis à l’Université, il est aussi de tous les combats universitaires des années 70 pour obtenir licence et deug de breton. Sa profession d’enseignant d’anglais sera vite laissée de côté au profit du breton : bénévole à Evit ar brezhoneg (1976) puis salarié.
    Mais tout progrès dans la reconnaissance des droits linguistiques élémentaires ne pouvant s’obtenir que par la confrontation et l’agitation au pays autoproclamé des Droits de l’Homme, Herve s’engage aussi dans le combat politique (soutien aux prisonniers FLB en 1981, création et participation à Emgann, 1982-2000) et ses talents picturaux en signalétique ne furent pas toujours compris à la juste valeur de leurs enjeux !
    Puis, dans la foulée de la lutte pour la création des radios libres, il va tout naturellement participer à ce nouveau challenge (Radio Kreiz Breizh, 1984-2000, puis Arvorig FM, 2003-2018).
    Comme la culture est un tout, Herve s’engage aussi dans le domaine de l’animation culturelle locale (création du Centre de culture bretonne Digor, à Guingamp dont il sera le président pendant 20 ans), et dans les instances représentatives du Mouvement breton, tels le Conseil Culturel de Bretagne initié par la Charte culturelle de 1978 puis Kevre Breizh). Une vie dédiée à la langue bretonne !
    Étant né en milieu bretonnant, Hervé Le Beg a défendu et fait avancer le combat pour la langue sur différents terrains : professeur bénévole quand il était adolescent, et à l’université plus tard. Dans les années 70 il prit part au combat pour la création de la licence et du DEUG de breton.
    Il laissa de côté son métier de professeur d’anglais pour se consacrer au breton en travaillant pour la revue Evit ar Brezhoneg, en 1976, d’abord bénévolement et comme salarié ensuite. Il combattit sur le terrain politique également pour que soient respectés les droits fondamentaux dans un pays qui se présente comme étant celui des droits de l’Homme (en soutenant les prisonniers du FLB en 1981, en créant et en prenant part au groupe Emgann entre 1982 et 2000). Les peintures sur les panneaux routiers n’étaient pas toujours comprises, ni d’ailleurs combien cette lutte était importante !
    Il continua par la lutte pour obtenir la libération des ondes et la naissance des radios libres (Radio Kreizh Breizh entre 1984 et 2000 et Arvorig FM ensuite entre 2003 et 2018).
    Comme la culture est une matière diverse, Hervé a pris part à la vie culturelle locale (création Digor, centre culturel breton de Guingamp, dont il a été président pendant 20 ans) et les institutions de l’Emsav, comme le Conseil Culturel de Bretagne, germé d’après la charte culturelle de 1978, et Kevre Breizh. Une vie entière consacrée au breton !

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