Bonjour. Je suis Véronique Major. J'ai perdue mes jambes sous un train de marchandises du CN le 28 juin 2010 passé minuit. Je suis une femme et j'avais alors 20 ans. Je n'avais pas de bonne famille biologique rapprochée, mais j'avais beaucoup d'amis et de soutien autour de moi. Je regrette d'avoir ouvert ma porte à Olivier Roy ce soir là. Ce gars inconnu à qui j'avais ouvert ma porte au début de la soirée avait fini par me convaincre d'embarquer sur le train en marche, à force d'insister, j'ai vraiment cru que ça allait être ok. Mais quand je me suis élancée il m'a déconcentrée ce qui m'a fait manquer le barreau de l'échelle avec mon pied. Ma jambe droite a été tranchée nette et est restée sous le train sur la track. Et ma jambe gauche trainait dans mon pantalon jeans. Je croyais qu'on allait me soigner pour me les remettre. J'ai choisi de vivre. Puisque j'ai grandi par des parents et une soeur aînée haineux, ils m'ont accusée comme toujours et je n'ai jamais pu avoir de recours en justice. J'ai vécu sur l'aide sociale jusqu'en 2013, j'ai été forcée de prendre des drogues pour un diagnostic qui n'existerait pas dans un monde où les victimes ne seraient pas tenues responsables de l'accident dont ils écopent des conséquences graves à cause d'actes criminels. Puis, j'ai repris les études avec des prothèses grâce aux prêts étudiants AFE, que j'ai dû rembourser en totalité qqs années plus tard sous prétexte que mes parents multimillionaires de leur carrière en vétérinariat, qui ne m'ont jamais rien apporté de bon, auraient dû payer pour mes études. En 2014, dans un de mes stage en secrétariat à la CNESST, qui était alors la CSST, quelqu'un m'a dit qu'il connaissait le chauffeur du train qui conduisait cette nuit-là, et que celui-ci avait pris une année sabbatique suite à cet accident tragique provoqué par ce jeune et beau garçon de 18 ou 19 ans. Le connaissez-vous ce conducteur M. Taylor? Je suis contente s'il a eu ce dont il avait besoin pour s'en remettre. Pour ma part, je dois encore me battre à 33 ans passé, pour pouvoir vivre avec des droits. Merci pour votre témoignage.
This is not Canada this is Chicago
Bonjour. Je suis Véronique Major. J'ai perdue mes jambes sous un train de marchandises du CN le 28 juin 2010 passé minuit. Je suis une femme et j'avais alors 20 ans. Je n'avais pas de bonne famille biologique rapprochée, mais j'avais beaucoup d'amis et de soutien autour de moi. Je regrette d'avoir ouvert ma porte à Olivier Roy ce soir là. Ce gars inconnu à qui j'avais ouvert ma porte au début de la soirée avait fini par me convaincre d'embarquer sur le train en marche, à force d'insister, j'ai vraiment cru que ça allait être ok. Mais quand je me suis élancée il m'a déconcentrée ce qui m'a fait manquer le barreau de l'échelle avec mon pied. Ma jambe droite a été tranchée nette et est restée sous le train sur la track. Et ma jambe gauche trainait dans mon pantalon jeans. Je croyais qu'on allait me soigner pour me les remettre. J'ai choisi de vivre. Puisque j'ai grandi par des parents et une soeur aînée haineux, ils m'ont accusée comme toujours et je n'ai jamais pu avoir de recours en justice. J'ai vécu sur l'aide sociale jusqu'en 2013, j'ai été forcée de prendre des drogues pour un diagnostic qui n'existerait pas dans un monde où les victimes ne seraient pas tenues responsables de l'accident dont ils écopent des conséquences graves à cause d'actes criminels. Puis, j'ai repris les études avec des prothèses grâce aux prêts étudiants AFE, que j'ai dû rembourser en totalité qqs années plus tard sous prétexte que mes parents multimillionaires de leur carrière en vétérinariat, qui ne m'ont jamais rien apporté de bon, auraient dû payer pour mes études. En 2014, dans un de mes stage en secrétariat à la CNESST, qui était alors la CSST, quelqu'un m'a dit qu'il connaissait le chauffeur du train qui conduisait cette nuit-là, et que celui-ci avait pris une année sabbatique suite à cet accident tragique provoqué par ce jeune et beau garçon de 18 ou 19 ans. Le connaissez-vous ce conducteur M. Taylor? Je suis contente s'il a eu ce dont il avait besoin pour s'en remettre. Pour ma part, je dois encore me battre à 33 ans passé, pour pouvoir vivre avec des droits. Merci pour votre témoignage.