J'ai envie de rajouter quelque chose, c'est que même quand des sports semblent échapper à l'idée de compétition, comme le skate, l'escalade, le snowboard, le BMX etc, il y a un effort des institutions pour annexer ces pratiques dans l'ordre de la compétition capitaliste. Quand le CIO s'empare de ces sports pour les intégrer au grand raout cocardier des Jeux olympiques, ce qu'il fait, c'est les vider de toute leur substance subversive pour en faire des produits inoffensifs. Les boomers écument de rage depuis que le CIO a décidé d'intégrer le breakdance aux JO en 2024, mais ils devraient être ravis. Ces "jeunes de banlieue" qui les terrorisent tous les soirs à 20h vont maintenant pratiquer leur art et leur sport à essayer de faire jouer la marseillaise, loin de toute forme de contre-culture, de critique sociale etc etc.
La compétition n'est pas nécessairement le marqueur d'une volonté de domination ou d'écrasement, mais peut être aussi celui du dépassement de soi. Le sport n'est pas très différents des autres activités humaines comme l'art, la musique, l'écriture... On s'y entraine, avec le temps et la discipline que ça implique, puis à certains moments, on se "confronte" aux autres : - réception par le publique d'une œuvre (littéraire, picturale, etc...) - spectacle (concert ou autre) - etc... La volonté de dépassement de soi, d'amélioration ou dit plus simplement de "bien faire les choses", est absolument partout dans ce que l'on fait, et l'a toujours été. En partant des activités intellectuelles pour aller jusqu'à n'importe quelle activité physique, qui, lorsqu'elle est pratiqué avec un certain engagement est appelé "sport". Plus qu'un "pur produit" de la société capitaliste, le sport est aussi et avant tout le produit de la massification des loisirs dont il fait partie. Ce qui n'invalide pas la critique des institutions sportives, de l'instrumentalisation du sport et des sportifs. Mais ce genre de critiques est tout aussi valable pour le monde de la musique (par exemple) dans une société capitaliste sans qu'on en arrive à être "contre" la musique...
On peut vouloir se dépassera sans être dans la compétition ( littéralement être meilleur que l’autre), c’est deux trucs différents. Et l’activité physique peut se pratiquer sans volonté de dépassement de soi. Selon moi le dépassement de soi, c’est aussi un truc lié au capitalisme.
@@morganelandreau6973 "On peut vouloir se dépassera sans être dans la compétition ( littéralement être meilleur que l’autre)" C'est une vision très étriqué de la compétition, en particulier dans le cas des sport individuels : la grande majorité des gens n'y vont pas pour gagner (ce qui serait absurde), mais pour se dépasser. "Selon moi le dépassement de soi, c’est aussi un truc lié au capitalisme." C'est absurde. Le dépassement de soi, c'est ce qui pousse individuellement un scientifique à repousser le domaine des connaissances, un musicien à chercher de nouvelles mélodies, de nouveaux accords, un sociologue à trouver des modèle explicatifs de la société, un artisan à perfectionner son art, etc... C'est ce qui nous fait tous avancer dans ce qui nous plait, toi compris. Je pense que tu confond performance (et culte de la performance) et dépassement de soi.
@@jeromedoucet2391 Pour résumer le problème est le dépassement de soi en tant que but et motivation, c'est lié au capitalisme, alors que ça pose moins de problème en tant que conséquence d'une action. Lier le dépassement de soi à la motivation d'une pratique créative, c'est vraiment rien comprendre à l'art.
@@morganelandreau6973 "Lier le dépassement de soi à la motivation d'une pratique créative, c'est vraiment rien comprendre à l'art." Ou pas. En tant que musicien, je confirme que la notion de "dépassement de soi" est l'une des composantes de ma pratique, et de celle de nombreux autres. Dépassement de soi dans le sens où il arrive un moment où l'on sent que la musique que l'on est en train de "produire" n'est pas à la hauteur de celle que notre ressenti nous intime de produire, celle que nous entendons dans notre coeur et qui n'existe que là à cet instant donné. Il nous faut alors creuser davantage en nous-même, perfectionner la maîtrise de notre instrument etc. pour enfin exprimer quelque chose qui soit en parfait accord avec cette musique intérieure. Bref, se dépasser.
@@pw6002 Merci de lire tout mon raisonnement. J’ai pas de problème avec le dépassement de soi dans la pratique artistique, mais avec le fait qu’on pense que c’est universel alors que non, et qu’il soit vu comme le moteur/ le but de notre pratique alors que c’est juste un moyen.
Slavoj Zizek est probablement le plus célèbre Freudo-marxiste de nos jours, et Erich Fromm de l'école de Francfort est considéré comme un des fondateurs de ce courant, si ça t'intéresse
d'ailleurs une vidéo sur l'impacte de la psychanalyse sur la gauche en france pourrait être grave passionnante. J'dis ça en sortant à peine de l'écoute du podcast méta de choc qui démonte un peu la prétention scientifique de la psychanalyse
@@fiburninplanchon8009 elle défonce littéralement la prétention scientifique de la psychanalyse, le problème il est pas seulement à gauche hélas, mais c'est clair que son influence a aussi touché la gauche
Ce que j'en retiens c'est que le problème n'est pas tellement le sport mais plutôt la compétition, et du coup on pourrait étendre la plupart de ces arguments aux compétitions non sportives. Car à l'inverse, le sport dit "loisir" me semble une pratique saine à la fois pour la santé et pour le sentiment d'accomplissement d'avoir réussi un certain nombre d'action, sans comparer cette réussite à celle des autres
Il me semble que la compétition est indissociable du sport dans la définition utilisée dans la vidéo, qui distingue le sport des rituels (façon rites de la Grèce antique) et des jeux collectifs. Ce qui est préconisé à la fin de la vidéo et qu'on pourrait qualifier de "sport loisir" se rapprocherait des jeux collectifs qui mettent en avant la coopération et la dimension ludique
La critique ne porte pas sur la compétition mais sur le rendement (qui comprend la compétition mais va au delà). Si tu fais ton sport tout seul dans ton coin mais que tu es habité par l'idée de "se dépasser soi-même", "faire mieux que la dernière fois", "pouvoir me comparer à d'autres" etc., tu retombes en plein dans tous les travers dénoncés. Si ton activité physique vise uniquement le plaisir gratuit qui ne cherche à repousser aucune limite, je doute que ça tombe dans l'acception commune de "sport" ou même de "sport loisir" (on parlera plutôt de danse, de sexualité, de teuf, etc.)
Pour la critique radicale du sport, ce n'est pas la compétition (même si elle un élément important) qui définit le sport mais la recherche de la performance comme un but en soi. Cette critique s'étend donc aussi aux pratiques sportives non compétitives. Cependant, si "sport professionnel" et "sport amateur" sont renvoyés dos à dos, la notion de "sport loisir" n'apparaît a priori pas dans la critique radicale. On serait tenté de dire que ton "sport loisir" tient plus de la vision défendue par le PCF d'un sport potentiellement émancipateur sous certaines conditions ("l'alter-sport") mais, en l'absence de définition claire du concept, ça reste hasardeux de raccorder ça à telle ou telle théorie sportive.
@@oncela C'est quoi le problème avec la volonté de se dépasser soi-même, voir même de se mesurer à ses pairs ? Tout dépend du domaine. J'en branle pas une au taff, et je me sens pas en compétition avec mes collègues. Par contre quand je joue au foot ou au tennis je suis à fond, j'ai envie de progresser et de gagner le match. Faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
@@vins6814 “par contre quand je joue au foot…” tu ne te rêves pas un peu comme l’étalon-or de la pensée? Ton ressenti es-t’il utile à la compréhension du phénomène? Pour essayer de comprendre “comment nous sommes con”, il n’est inutile de ré-interroger nos évidences. Bref, commencer par lire humblement, lentement, le travail effectué par ceux qui se sont penchés sur la question, essayer de comprendre le sens de la critique radicale.
Merci de me rappeler ce que j'aime dans l'escalade, et merci de me rappeler que je n'ai pas de FSGT dans ma ville :(. (même si la compétition est assez présente depuis les années 80 ça reste un sport ou prévaux le plaisir perso en club, vu que le sport pro est un sport niche d'un sport niche) J'adore aussi le cyclisme et je trouve qu'il y a du mieux dernièrement sur les aspect "compète compète" qui m'ont fait détesté ce sport en club jeune (et je roule tjs pas en club aujourd'hui à cause des mentalités)
C'est ce qu'on appelle le "sport solitaire", ça aurait pu être les seuls exceptions aux défauts que décrit ici cette vidéo : pas de hiérarchie ou de recherche de performances et pas de restriction de lieu : on peut rouler n'importe où et escalader n'importe quels murs. Pas de bol, là aussi, le capitalisme aussi tente de faire main mise. Pour le vélo par exemple, on a le phénomène "tour de France" qu'envie peu la fifa, des équipes gérés par des entraineurs et sponsors, du dopage et en dehors de ça, des règles montrant une envie de prendre le contrôle de cette liberté de terrain de jeu qu'est la route. Et justement, c'est là la différence entre le jeu et le sport : l'un recherche le plaisir et la liberté alors que l'autre recherche la performance et la discipline. Si tu prend plaisir à faire du vélo ou de l'escalade, alors tu ne fait pas un sport, mais un jeu et c'est là une meilleure mentalité ^^
@@Batfly01 Il y a tjs eu de la compétition entre grimpeur, même quand il n'y avait pas de compétition officiel (sur des murs fabriqués assez rapidement). De même en Alpi.
@@PsyX99 Ça dépend ce que tu appelle compétition. Si c'est juste "le premier arrivé qu'a gagné" bon enfant, sans qu'il n'y ait de conséquence ou de hantise d'être le meilleur car sans carotte ou bâton, c'est OK, c'est dans l'optique d'un jeu. Si par contre, c'est entrainement poussé, sponsor et surtout récompense à la clef apportant de l'entrainement "professionnalisation", alors il y a aliénation. Surtout que cette vidéo m'a déçu sur un point : il a beaucoup souligné les sponsors en terme de capitalisme, mais a oublié le point important qui fait que le sport était et est encore une activité rentable : Le pari ! Là où il y a beaucoup de parieurs, le sport prend plus rapidement "de la valeur" et se capitalise.
Intéressant, je suis fan de foot, mais genre vraiment. Et étant de gauche évidemment y a plein de trucs qui m'embêtent dans ce (le) sport. Mais pas évident de mettre des mots dessus quand comme vous le dites tout le monde s'en cogne de réfléchir sur le sport. Quand vous avez parlé de pré fascisme j'ai pensé à la France qui envoie Darmanin en tant que "représentant" à la coupe du monde au Qatar plutôt que la ministre des sports. (On avait déjà envoyé 200 CRS là bas donc c'est la suite logique j'imagine)
il y a des analyses que je partage et que j'avais déjà observé et d'autre analyse que je ne partage pas du tout, mais c'est vrai que ça a le mérite de poser la question et de faire réfléchir, dans notre association on essaie de sortir au maximum des logiques de compétition, à l'exception de certains arts martiaux qu'on apprécie pour leurs philosophie, mais c'est vrai qu'on avais jamais remis en cause le coté performance du sport par ce qu'on partais du fait que c'est un objectif légitime pour son pratiquant, en tout cas voilà de quoi nourrir de prochains débat philosophique, merci pour la vidéo et bon référencement ;)
Le gros défaut de cette analyse, plutôt pertinente sur pas mal d'aspects au demeurant, c'est de prétendre que l'aspect compétitif qu'on trouve dans le sport trouverait sa source dans le capitalisme. Car l'aspect Compétition dans les sociétés humaines est bien antérieur au capitalisme ; on le retrouve déjà dans l'Antiquité (les Jeux Olympiques, l'impérialisme guerrier, les joutes des réthoriciens...) et on pourrait multiplier des occurrences. Il y a donc inversion de la cause et des conséquences. Le capitalisme est le fruit de la culture de compétition profondément ancrée dans les sociétés humaines (post "primitive" tout du moins) et non pas son point de départ.
Magnifique découverte! incroyable! 20 mns ou tout est dit sur le sport (travail de fond énorme). En cette période de questionnements aussi sur le sport et les polémiques à ce sujet, j'ai trouvé le contenu idéal pour me faire mon propre avis. J'ai toutes les autres videos à regarder, quelle chance j'ai! IMMENSE MERCI A VOUS!!!💓💕
Pour le rapport entre nationalisme et sport, il est intéressant de noter que Maurras prend conscience de l'importance d'un nationalisme "défensif" à l'orée du vingtième en étant le correspondant du Mercure de France aux premiers jeux olympiques d'Athènes de 1896.
Je serais curieux (pour de vrai) qu'on me donne des études scientifiques montrant la réalité du concept de catharsis. Sur les enfants, la science a montré que ça n'agissait pas ainsi, en tout cas, mais plutôt en sens inverse, exacerbation des pulsions. Si l'effet catharsis n'existe pas, alors le principe du spectacle sportif pour calmer les passions tombe à l'eau.
Petite point supplémentaire : le sport a été créé par la bourgeoisie car ils trouvaient que les jeunes générations étaient pas assez virils. La sport est aussi un outil de contrôle du corps et un moyen d’imposer une norme. Sa critique peut être enrichie par le prisme du féminisme ( avec des liens avec le décolonialisme ), l’antivalidsime et le mouvement fat liberation.
Non par contre c'est une vraie question : que répondre en quelques mots aux gens qui refusent la "politisation du sport"... quand bien même le sport est déjà ultra-politique et qu'ils ne disent ça que quand ça les arrange.
Merci c'était très intéressant franchement ça ouvre une nouvelle perspective et une réflexion. Voir le sport comme un fait politique c'est le voir differement
Le vrai sujet du boycottage relativement massif de cette année, c'est la goutte d'eau. Pour tous les fans de foot de gauche, c'est ça le sujet : la goutte d'eau qui fait déborder le vase. 2014 le Brésil, 2018 la Russie, on voulait boycotter, on n'a pas réussi, et cette année, c'est trop, là on n'en veut plus. C'est ça le sujet. Et c'est ça qui est intéressant.
Je trouve ça incroyable de critiquer le sport, car en tout état de cause, on connaît les bénéfices de cette pratique sur la santé. Pour autant, vidéo intéressante.
Je suis assez d'accord avec cette critique du sport et je regrette qu'on ait pas développé autre chose pour proposer une alternative. Est-ce que les jeux vidéo pourraient être une vision alternative du sport ? Malheureusement l'E-Sport semble entrer dans le moule qui est présenté ici. Est-ce que les jeux de plein air pourraient être une alternative ? C'est une alternative à inventer.
superbe analyse, un seul point noir selon moi. La critique faite sur l'individualisme dans le foot. C'est pas autant exacerbé que cela. Oui un buteur est important mais l'equipe reste devant. Pour exemple un fan de foot va facilement citer le champion du monde 1998 ou 1994 il est moins certain qu'il y arrive si on lui demande de citer de tête le ballon d'or 1998 ou 1994. Les capacité défensive de l'aquipe de france 2018 ou 1998 ont tout autant été louées que Mbappe ou Zidane. Un néophyte sera incapable de citer le buteur espagnol de la finale 2010 par contre c'est connu de beaucoup de gens ( qui ne s'intéressent pas forcement au foot ) que l'Espagne de 2010 était avant tout un collectif très bien huilé et encore aujourd'hui on considère que c'est CE collectif qui a gagné l'édition 2010 et non telle ou telle individualité
Inscrire son corps dans l'espace en jouant avec les lois de la physique. Mais cette critique est salutaire pour ce qui concerne l'aspect socio-politique. Merci
vidéo très intéressante et brillamment illustrée, j’aimerais m’essayer à supposer, moi aussi, quelques corrélations entre les liens étroits qu’entretiennent le sport et le capitalisme, notamment pour le foot. Comme dit précédemment, le foot, normalement sport collectif est uniquement représenté par des têtes d’affiches qui sont censées être l’unique raison de la réussite ou de l’échec de leur équipe. Le foot masculin prône énormément les individualités tandis que habituellement le foot féminin prône énormément le collectif, quand chez les hommes le jeu avance grâce à une course d’un joueur unique, chez les femmes il avance grâce à la circulation rapide du ballon en équipe. Comme nous le savons les femmes subissent la misogynie et le sexisme quotidiennement, donc le milieu sportif n’est pas épargné, mais je me demande si en plus de tout ça, le foot féminin serait moins mis en avant car il ne prône pas autant les valeurs du capitalisme que le masculin. Quand on sait que même les meilleures joueuses du monde de foot sont obligées de prendre un travail à côté car les revenus du sport ne sont pas suffisants, qu’en moyenne les hommes gagnent en une semaine ce qu’elles gagnent à l’année (soit 52x plus), on peut se poser la question « est ce qu’un plus du sexisme ambiant, le monde du foot féminin souffrirait aussi du capitalisme » Après évidemment je sais que le sexisme et le capitalisme sont étroitement liés, mais même là c’est trop évident, c’est trop gros, je ne vois pas comment ils pourraient "justifier" ça avec uniquement du sexisme. Étant moi même une joueuse amatrice de foot depuis mes 5 ans, je trouve toujours ça autant écœurant
Vous allez peut-être rire, mais j'ai tenu un discours à peu près similaire il y a de ça 2 ans avec un liberal jeune entrepreneur qui essayait de me faire croire que le travail était "apolitique". Je lui avait repondu en gros que ce n'était pas le cas car le travail est conditionné par la société et donc par la politique et que, si il cherchait réellement de "l'apolitisme" il ferait mieux de monter un club de pétanque, en faisant bien gaffe, car même la pratique de la pétanque peut être politisée: 1) sous l'angle "culturelle", la pratique de la pétanque peut servir à la promotion des traditions et du nationalime en France, valeurs ouvertement de droite. Ailleurs, et c'est le cas à New York par exemple, elle sert à une petite élite bourgeoise cosmopolite de se démarquer des prolos, renforçant la hiérarchie sociale, qui est également de droite. 2) sous un angle "sportif", la pétanque peut également servir à faire la promotion du sport en général ainsi que de la compétition, encore des trucs de droite. La pratique peut également faire la promotion du sport pour des raisons de santé voir même d'accomplissement personnel pour certain, ce qui est déjà un peu plus à gauche. 3) enfin, la pétanque peut aussi être envisagée sous un angle "social", c'est à dire comme un prétexte pour rassembler des gens, qui peuvent ou non se côtoyer en dehors de la pétanque, et peuvent ou non décider ensuite de faire autre chose que de la pétanque (bénévolat, militantisme, reflexion...), et là, on va plutôt à gauche.
je crois qu'il faut ajouter que le sport remplit un vide anthropologique et instinctif profond, le fait de se sentir faire corps avec les autres, en fraternité, sans concurrence des individus, sans defense des statuts et des positions, le temps d'un match ou d'une troisième mi temps. Ce faisant il sert a la fois de pansement pour le manque que la société moderne impose a cet instinct de famille élargie qui herite de l'organisation socialisée des hominines depuis des millions d'annees, mais aussi de substitut et de leurre : car il occupe le meme instinct naturel et reflexe anthropologique que celui qu'on attend des gens pour créer du commun socialiste et démocratique libéré de la concurrence et de la hiérarchie. Il est donc l'ennemi vital à abattre car il empeche de transformer ce besoin humain en effort social réel, mais il est surtout le plus ancré, precisement parce que les humains ne peuvent vivre sans ces moments de socialisation menagés au compte goutte dans l'ordre individualiste, compétitif, productiviste et consumeriste.
Cela reste assez scolaire comme approche, par ailleurs la vision que vous semblez avoir de la "masse" se rapproche de la vision qu'en a également la bourgeoisie. Alors qu'il suffit de regarder récemment les révoltes populaires, en Egypte en 2011 ou plus récemment le Hirak algérien, voir le rôle des "Ultras" dans ces mouvements, pour un peu sortir d'une critique trop théorique à mon goût. Après je ne peux que vous rejoindre sur la partie spectacle, capitaliste, etc du sport. Et certes si l'origine (et encore) du sport moderne en tant que compétition se situe dans les écoles de la bourgeoisie, c'est trop oublier ensuite sa récupération par la classe ouvrière notamment. Je trouve que cet épisode essentialise trop le sport alors qu'il s'agit plutôt d'un outil. Et un outil aura différentes utilisations et différentes fins qu'il soit dans la main d'un capitaliste ou dans la main d'un révolutionnaire (si je puis dire).
Argh le mythe de la neutralité de l'outil, dur ^_^ ce mythe a été débunké depuis longtemps : aucun outil n'est neutre (sinon il serait inutile). Chaque outil a été pensé et créé pour accomplir du mieux possible certains objectifs spécifiques et pas d'autres. Tu peux t'amuser à détourner un outil de son usage initial, mais ce sera toujours beaucoup moins efficace comparé à la destination pour laquelle il a été spécialement pensé. Si ton but est de créé de la solidarité, il y a des pratiques 100 fois plus chouettes que le sport pour y parvenir. Le sport ne peut créé de la solidarité que de façon marginale et peu efficace, tout en continuant en même temps à renforcer les mythes de performance et d'autorité opposés à l'objectif de solidarité. L'exemple des ultra revient à dire qu'il existe des militaires chouettes dans l'armée : peut être, il y a toujours des exceptions, mais ça ne change rien à la nocivité de la structure du sport ou de l'armée. Si tu cherches des gens chouettes, tu en trouveras en bien plus grande proportion en dehors de l'armée ou du sport (ce qui ne veut pas dire qu'il n'en existe pas dans l'armée et le sport, juste que c'est pas du tout le contexte idéal pour développer la solidarité qu'on recherche).
Alors déjà c'est pas notre vision, c'est celle de Brohm. Pour lui, la passion des classes populaires pour le sport n'est pas la preuve d'une réappropriation/récupération prolétarienne mais plutôt un des éléments constitutifs de l'emprise de l'idéologie bourgeoise sur les masses. Si tu cherches des thèses défendant l'idée de la réappropriation du sport bourgeois par les masses ou même des réflexions plus positives sur le rôle des groupes de supporters, c'est plutôt du côté des thèses du PCF qu'il faut aller voir.
@@oncela "Si ton but est de créer de la solidarité , il y a des pratiques 100 fois plus chouette que le sport pour y parvenir" Ça dépend. Je pense notamment aux sports peu ou pas compétitifs. C'est ce genre de dynamique que j'avais aimé dans le parkour, où il n'y a pas de score, pas de règle non-plus, juste des techniques à apprendre et à partager. J'imagine qu'il doit bien y avoir des "Jean-Cémwakélaplugroce" mais, j'en ai pas croisé. Tu vois donc qu'une atmosphère de solidarité et de partage peut se mettre en place au sein d'une communauté sportive Après, il y a les traceurs pro qui font des compétitions, je crois, mais, j'ai pas trop suivi
@@oncela Sauf que les outils ça se change, ils ne sont pas figés. Si les gens veulent faire du sport, ça me semble un peu absurde de leur dire de s'abstenir parce qu'ils se font manipuler par le capital.
@@MrYaYa232 sérieux, réagir 6 mois après, t'es sûr de toi là ? c'est assez relou de se replonger dans une conversation si lointaine, on est censé éviter d'imposer ça aux autres. Et franchement, ta remarque est à côté de la plaque, à venir me faire dire des trucs que j'ai pas dit. Si ça te détend de projeter sur des inconnues des idées chelou avec lesquelles tu n'es pas d'accord, vas y fais toi plaiz, trop la fatigue là
Merci pour cet épisode ! Il donne envie d'un autre épisode qui présenterait les arguments du PCF pour soutenir le sport, et aussi des exemples d'utilisation du sport comme hygiène du dominé qui se tient en forme pour résister voire se révolter face à l'oppression, comme la capoeira ;)
personnellement je suis d'accord avec tous les aspects de la critique, mais pas sur le rôle actif du sport, symptôme plus que causalité, je me méfie d'une surévaluation de l'impact du sport (de la même manière que je suis méfiant concernant le supposé effet subversif et émancipateur de l'Art). Par contre cette logique systémique rend bien compte des dérives liés au monde du sport, des questions organisationnelles aux comportements individuels.
Où est-ce qu'on peut trouver ces revues "quel corps ?" ? Tellement de choses, dans cette video, que j'exprime au quotidien sans arriver à me faire comprendre.
J’avais pas vu le gros parallèle entre le sport et le fordisme, l’image du chronomètre maître est très parlante. Celle avec l’armée également ou l’on peut facilement comparer le coach à un adjudant chef. Comme pour le travail c’est vrai que ça serait quand même plus cool si c’était plus orienté sur le plaisir. C’est pas si moderne que ça le sport en fin de compte
Sans oublier la dimension (post)colonial du sport comme outil de normalisation et de canalisation des corps colonisés, afin d'en un faire un prolétariat stable et "pacifié". C'est même intéressant de voir comment l'enseignement de l'éducation physique se développe dans les colonies belges, françaises et britanniques à partir des années 1940, pour offrir un contre-discours aux mouvements anticoloniaux. Il y a aussi là dedans tout un imaginaire religieux autour du travail du corps comme outil d'élévation des âmes, etc.
@@bestenketsa Alors, je suis peut être matrixé par le système, mais j'ai un peu du mal à voir l’intérêt d'un sport d'opposition où l'on ne met pas en place des règles pour savoir qui gagne, aussi bien en temps que pratiquants qu'en temps que spectateur. Dans 90 % des sports, on pratique et on s'améliore et à un moment on veut tester ce dont on est capable, comment on fait ça sans compétition et sans moyen de gagner? Pratiquer hors club, ok, mais alors ou tu trouve les connaissances avancés, l'expérience et la stimulation nécessaire si tu veut être le meilleur possible dans ce que tu fais ? On repart sur un système de maître ou d'école en dehors de toute organisation? Je ne suis pas contre, mais le nombre d'arnaqueurs vas monter en flèche (et il y en a déjà plein). Pas de compet, ok, mais du coup, tu ne perds pas encore un des intérêt des sports d'opposition ? Tu te balade juste avec ton équipe à la recherche de challengers ? Bref, sans y avoir trop réfléchis, et en étant complètement d'accord que trop de compétition, trop de volonté de performance, trop d'argent et autres tue le sport, ce que tu propose me parait plutôt contre productif, il doit y avoir un juste milieu....
@@nekomiaou mais le souci est déjà là : pourquoi vouloir être le meilleur ? Après, je ne dis pas que ce que je propose est la solution à tout mais il y a moyen de pratiquer une activité physique sans y ajouter de la compétition. Ce que tu m'opposes, est totalement légitime. Ce qui est gênant, c'est de le présenter comme seul objectif possible à la pratique d'un sport. Pas de compétitions n'empêche pas d'être bien encadré par des professionnels reconnus, dans un cadre associatif pour maîtriser un geste technique. Quant aux sports d'équipes, qui n'a pas organisé un match de foot entre potes ? L'équipe qui gagne est contente mais ce ne sera pas la même à la prochaine rencontre et on s'amuse... Après, je n'empêche personne de faire de la compétition. Mais personnellement, je ne comprends pas ce besoin de s'affirmer en prouvant sa supériorité sur les autres.
@@bestenketsa Tu prend un entraînement d'à peu près n'importe quel sports, les gens qui sont là pour être le meilleur possible, il y en as en vrai très peu. Et même être le meilleurs possible ne veut pas forcément dire vouloir/pouvoir être un athlète de niveau mondial. Par contre, ces gens là existent, et être le meilleure du monde suppose dans la plupart des cas une forme de compétition à un moment, leur enlever ça me parait contre productif, et regarder un match de la coupe du monde est effectivement plus intéressant que de regarder un match de D4 dans la majorité des cas. Après, tout les points développé dans la vidéo sont intéressants et véridiques, et il faut changer les choses, mais aller dans l'excès inverse ne me parait pas la solution. En vrai, je n'ai pas de solution, mais ce n'est pas du tout mon milieu, j'imagine que des gens ont réfléchis à de vrai solutions, et j'aimerais bien les connaître...
Jtrouve que les arguments proposés ne sont pas vraiment à la hauteur des thèses qu'ils soutiennent. Si une critique du sport dans le cadre du capitalisme paraît raisonnable je trouve que le rejet en bloc de la pratique sportive reposant souvent principalement sur l'argument de "ça ressemble" un peu fort. Dans le cadre du capitalisme beaucoup d'éléments reflète l'idéologie capitaliste ; l'école peut sur certains points ressembler au capitalisme pourtant ça ne justifie pas le rejet de l'éducation. Je pense que la question mérite d'être posée, je suis prêt à accepter certaines de ces thèses, et je concède même les ressemblances évoquées mais je trouve l'argumentation très légère
Peut-être qu'en lisant les textes développés, et pas juste une vidéo de présentation, alors les argumentations de soutien aux thèses seront peut-être plus développées... Non?
@@sirhill3590 On pourrait s'attendre à ce qu'une vidéo d'introduction présente les points clés de l'argumentation sans rentrer dans les détails et ne se contente pas de citer les ressemblances naïves aussi... Non ? Tu noteras d'ailleurs que je précise que le sujet semble intéressant mais que c'est ce qui est présenté dans la vidéo que je trouve trop superficiel
Les commentaires montrent comment la critique radicale a régressé avec l’emprise propagandiste néolibérale massive. La plupart ne prennent pas le temps d’essayer de comprendre l’approche de « Quel corps » et de Jean Marie Brohm, confondent activité physique et « sport » (confusion entretenue à dessein par la novlangue, et restent persuadés que le « sport est bon à la santé ». Les adeptes des bureaucraties nous parlent des merveilles du « sport populaire ». Bref, il y a du boulot.
Quid des mouvements sportifs ouvriers et soviétiques avant l'avènement du fascisme ? Vous auriez dû dire que le sport à une portée totalitaire plutôt que fasciste.
Bravo! Je me sens moins seul car personnellement je vois le sport comme vous le decrivez dans cette vidéo. Mais apparemment c'est tellement sacré que même vous avez peur de blasphemer. Etre asportif semble etre plus excluant que d'etre anarchiste en Occident ou athee dans le tiers-monde...
C'est surement pertinent si on en fait 50% d'une analyse dialectique, en soi c'est nul mais contrebalancé par un discours pro-sport, pro-prolo, pro-lumpen de gauche bah c'est 100% pertinent. Genre l'existentialisme n'annule pas le déterminisme, Foucault et Deleuze n'annulent pas Bourdieu et Adorno (ni mème Clouscard, justement ils les transcendent, et pour transcender il faut accepter et ingurgiter un premier layer d'analyse structurelle "brute") avoir un smartphone, jouer au foot ou aimer l'e-sport n'annule pas l'anticapitalisme etc.... Le sport c'est aussi l'esprit shonen, et bah le shonen spirit, la vitalité, l'individualité et le collectif, tout ça c'est des valeurs socialistes et libertaires quand elles sont pas accaparées par une classe exploitante. une fois dit ça, alors perso j'ai pas de soucis à entendre ce discours.
Je suis à peu près d'accord avec tout ce qui a été dit, mais je trouve la définition du sport limitée. Pas mal de pratiques sportives ne rentrent pas dans ces catégories, ou sont très peu compétitives
Dommage pour la partie avortée sur le sexisme.. Quand on voit en plus les scandales de pédocriminalité généralisé qui permet de piper les dés, en poussant au crime (Cf la chaine de Romain Molina..) les participants et ainsi permettre une diplomatie parallèle.... Ya de quoi causer non ?
Oui, clairement sur le sexisme la vidéo ne va pas très loin. Les articles concernant la dimension sexiste du sport n'ont finalement constitué qu'une part très limitée des textes qu'on a pu consulter. Certes, la critique radicale du sport a bien produit du contenu sur le sujet (citons notamment le texte synthétique "Quelques réflexions sur le sport féminin" paru dans Quel Corps? n°12/13 ou encore l'article "Vous avez dit sport et femme?" de Corinne Morbier paru dans le même numéro) mais les thématiques liées au sexisme n'ont pas forcement celle qui ont été le plus retenu dans les ouvrages de compilation ultérieures. Est-ce que cela signifie que le sexisme n'a intéressé les tenant de la critique radicale qu'à la marge ou est-ce que le problème vient des compilateurs? (on pencherait plutot pour la 2nde option...) Il nous a aussi semblé (mais on peut se tromper) que les texte de la critique radicale du sport centrés sur la question du sexisme étaient ceux qui avaient peut être le plus mal vieillit car très ancrés dans les débats internes du mouvement féministe des années 1970. Les fortes évolutions du sport féminin depuis cette époque tout comme les importants développement au sein du mouvement féministe font que, très clairement, la critique radicale du sport peut paraître un peu limitée sur ce point (ou tout du moins, qu'une renouvellement et un enrichissement sont nécessaires).
Il y a une autre façon de voir les choses : quand on est jeune et en bonne santé on a rarement les moyens de pratiquer un sport individuel à fond, il faut souvent sacrifier sa passion pour privilégier sa carrière. Une fois qu'on a une voiture et un budget décent on est trop vieux, tous nos amis ont arrêté le sport parce qu'ils ont des enfants, etc. Un bon régime communiste est un régime où tous les jeunes pourraient se consacrer entièrement à une pratique sportive hors de prix comme le ski !
Tout pareil que le commentaire au dessus, cette conférence est très chouette et complètement dans la suite de cette vidéo, merci de la recommandation !
catastrophe cette vidéo. une list de point négatifs érigés en systeme, sans qu'elle face système. la phrase : toute chose doit etre analysée dans son environnement est trompeuse. ici il n'y a que parti de lenvironnemejnt qui est analysé,pas la chose elle même. ni ses rapports de classe, ni ses contradictions.
Donc ça veut dire que dans une société communiste le sport n'existerait plus ? J'ai envie de croire que la compétition lorsqu'elle est limitée à certains secteurs de la société et qu'elle se pratique entre personnes consentantes n'est pas intrinsèquement néfaste. Un monde débarrassé de la compétition économique, de certaines formes de compétitions sociales, devrait-il pour autant supprimer la compétition sportive ? J'espère que non, mais j'ai bien conscience que c'est sans doute de l'idéalisme.
Le sport étant intrinsèquement lié au capitalisme, une société communiste devrait en effet en principe, pour les tenants de la critique radicale (qui se qualifient eux même de "courant antisportif"), conduire à la disparition de la pratique sportive au profit de nouvelles pratique corporelles. On rappellera évidement que cette critique radicale est loin de faire l'unanimité, même à l'extrême gauche.
"Poutine est à la démocratie ce que l'ananas est à la pizza" Minutes Rouge est au journalisme ce que l'ananas est à la pizza !" Après 1.10 minute j'ai déjà envie de quitter cette chaine que je ne connaissais pas. Allez bye !
Cette vidéo c'est vraiment n'importe quoi. Vous auriez dû commencer par la fin et le rôle du sport pendant le front populaire comme émancipation des masses contre le fascisme et fondement de la citoyenneté républicaine par l'apprentissage de l'arbitraire des règles (et donc la possibilité de les changer) et du collectif par la ruse du ludique, ce que le PCF avaient en effet à l'époque bien compris. Je vous conseille d'ailleurs "Les fonctions sociales du sport" de Michel Clouscard qui montre bien à l'inverse la porté progressiste du sport tout en balayant ce qui viendra par la suite, soit tout ces délires freudo marxistes (Le freudo marxisme étant un antimarxisme comme il le démontre dans son livre Néofascisme et idéologie du désir). Vous omettez bien sûr de parler du sport dans les pays du socialistes réel et notamment en URSS mais vous n'étiez en effet plus à ça prêt dans votre vision tronquée. Mais si c'est pour rompre définitivement avec les masses continuez...
@@contrelecourant Plutôt d'accord avec Bestiale en fait. La critique radicale du sport part du principe que le sport est capitaliste au lieu de faire la nuance que le sport est utilisé par le capitalisme. C'est comme dire que la peinture c'est capitaliste du coup faut arrêter de peindre. Pas étonnant que cette réflexion ait été extrêmement minoritaire et rejetée par la majorité des communistes. Je trouve qu'une vidéo sur l'analyse marxiste du rôle bienfaiteur du sport dans la lutte aurait été le bienvenu au lieu de faire de la propagande pour l'idée inverse...
Il y a des idées intéressantes, mais d'autres assez bancales. La critique du côté hiérarchique des fédérations sportives, on peut faire exactement la même pour les syndicats. Si tu veux t'organiser à un niveau national, t'es plus ou moins obligé de faire comme ça, même les bolcheviks faisaient comme ça. Ça me fait aussi penser que les assos sportives, au niveau local, on souvent été crées et animées par des militants communistes. Sinon, pour ce qui est du rapport au corps, et de la question "Est-ce que le sport c'est de droite?", Dani Caligula a fait une vidéo assez intéressante sur le sujet il y a pas longtemps
Vous noterez que les thèses sont porté par des personnes proches du troskysme, donc anti-staliniste. Les mandats au sein des structures syndicales sont majoritairement impératifs et révocables. J'ai jamais entendu de mandat impératifs et révocables en fédération sportive. La vidéo de minutes rouge montre très bien qu'il y a deux lignes sur la question du sport : la ligne de la FSGT (pcf) plutôt "sport populaire sport pour tous" et la ligne critique radical (CIO / LCR) "sport produits de l'idéologie bourgeoise a tendance fascinante". Il est utile de rappeler que les différents partis troskistes condamnaient fermement l'autoritarisme et le nationalisme stalinien présent en URSS ainsi que dans les PC de la 3 ème international (dont le PCF était trèèès marqué)
C'est un peu facile le "ce ne sont pas nos idées" à la fin. Apportez des arguments ou assumez que c'est incontestable. En suisse Ils assument, le ministère qui s'occupe des sports est le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports. 🤔
Canaliser l'énergie de la jeunesse je pense pas qur ce soit nécessairement mauvais (facilement reliable à des problématiques feministes oar exemple). À doser. Sur les valeurs nécessairement capitalistes (compétition, répétition etc), outre le fait qu'on peut étendre ça à d'autres loisirs (jeux vidéos, jeux de sociétés qui me viennent comme ça), le sport peut aussi être collaboratof et contemplatif (randonnées, vélo, escalade en montagne etc) et même pour, mettons le foot, il suffit de ne pas compter les points et faire tourner les équipes au cours de la partie pour bien réduire l'aspect compétitif. Le sport comme refoulement sexuel, vraiment ? On trouve pourtant facilement des gens s'adonnant au sport pour séduire, quand bien même ce serait aliénation, je ne vois pas bien comment le sport comme moyen de séduction peut empêcher le sexe ? Les autres arguments concernent surtout les institutions sportives et pas le sport en soi du coup je passe. Celadit ça pose questions sur les institutions, même amateur. Et les comportements qu'on y trouve classiquement (dopage, competition, rendement etc), et sur ce deuxième point je ne sais oas si le sport est essentiellement caoitaliste ou si le capitalisme (et avant lui le militarisme, le virilisme et cie) ne l'aurait pas perverti.
C'est marrant avant j'avais plutôt cette approche dite radicale du sport, mais maintenant je sais pas, tout en restant conscient de tout ces enjeux je me sent moins à l'aise de tout jeter avec l'eau du bain, par exemple j'execre toujours le "sport" avachis dans un canapé et tout ce qui tourne autour, mais je me vois mal cracher sur des jeunes jouant entre potes en bas de chez moi, ou un petit club amateur bon enfant ...
J'suis d'accord. Est ce qu'on va se priver de peindre parce que la peinture a d'abord été un loisir de nobles et qu'aujourd'hui les institutions d'art sont capitalistes et que la plupart des tableaux servent l'idéologie dominante? ....sérieusement
Dernierement, on entend de plus en plus la critique que le sport est grossophobe, sexiste, validisme surtout l'injection à en pratiquer. La video rejoint un peu mon expérience personnelle en tant que Handi toujours dernier en sport car dsypraxique et pratiqueent aucune performance . L'impression qu'on me court littéralement dessus aux bout de quelques secondes
Merci ! J'ai toujours détesté le sport tel qu'on nous l'inflige partout ! Cependant, je n'ai rien contre la culture physique individuelle, quand le but est juste de rester en forme sans aucune visée compétitive.
Tu liras Eduardo Galleano . A mon avis tu manques complètement la dimension révolutionnaire du sport populaire. Je vais prendre le foot en exemple parce que c'est le sport qui est le plus connu. Oui ce sont les bourgeois qui l'ont inventé mais ce sont bien les ouvriers qui l'ont professionnalisé et qui ont inventé la passe la où les bourgeois ne faisaient que dribbler ( c'était un déshonneur que de se séparer du ballon) . Si tu concède que la lutte des classes existe alors il n'y a aucune raison que la dialectique qu'elle met en oeuvre n'existe pas au sein du sport. Ça a commencé dans les hippodromes de Byzance avec les rouges (populaires ) contre les bleus ( gentiles) et a a finit en 2011 avec le président Mubarak qui a finit par être condamné à cause d'un match de foot a Al Hila qui a mal tourné
J'ai envie de rajouter quelque chose, c'est que même quand des sports semblent échapper à l'idée de compétition, comme le skate, l'escalade, le snowboard, le BMX etc, il y a un effort des institutions pour annexer ces pratiques dans l'ordre de la compétition capitaliste. Quand le CIO s'empare de ces sports pour les intégrer au grand raout cocardier des Jeux olympiques, ce qu'il fait, c'est les vider de toute leur substance subversive pour en faire des produits inoffensifs.
Les boomers écument de rage depuis que le CIO a décidé d'intégrer le breakdance aux JO en 2024, mais ils devraient être ravis. Ces "jeunes de banlieue" qui les terrorisent tous les soirs à 20h vont maintenant pratiquer leur art et leur sport à essayer de faire jouer la marseillaise, loin de toute forme de contre-culture, de critique sociale etc etc.
La critique sociale du lumpenprolétariat s'est toujours résumée à quelque chose du genre: "nous aussi on en veut". Rien de subversif dans là dedans.
La compétition n'est pas nécessairement le marqueur d'une volonté de domination ou d'écrasement, mais peut être aussi celui du dépassement de soi.
Le sport n'est pas très différents des autres activités humaines comme l'art, la musique, l'écriture... On s'y entraine, avec le temps et la discipline que ça implique, puis à certains moments, on se "confronte" aux autres :
- réception par le publique d'une œuvre (littéraire, picturale, etc...)
- spectacle (concert ou autre)
- etc...
La volonté de dépassement de soi, d'amélioration ou dit plus simplement de "bien faire les choses", est absolument partout dans ce que l'on fait, et l'a toujours été. En partant des activités intellectuelles pour aller jusqu'à n'importe quelle activité physique, qui, lorsqu'elle est pratiqué avec un certain engagement est appelé "sport".
Plus qu'un "pur produit" de la société capitaliste, le sport est aussi et avant tout le produit de la massification des loisirs dont il fait partie.
Ce qui n'invalide pas la critique des institutions sportives, de l'instrumentalisation du sport et des sportifs. Mais ce genre de critiques est tout aussi valable pour le monde de la musique (par exemple) dans une société capitaliste sans qu'on en arrive à être "contre" la musique...
On peut vouloir se dépassera sans être dans la compétition ( littéralement être meilleur que l’autre), c’est deux trucs différents. Et l’activité physique peut se pratiquer sans volonté de dépassement de soi. Selon moi le dépassement de soi, c’est aussi un truc lié au capitalisme.
@@morganelandreau6973
"On peut vouloir se dépassera sans être dans la compétition ( littéralement être meilleur que l’autre)"
C'est une vision très étriqué de la compétition, en particulier dans le cas des sport individuels : la grande majorité des gens n'y vont pas pour gagner (ce qui serait absurde), mais pour se dépasser.
"Selon moi le dépassement de soi, c’est aussi un truc lié au capitalisme."
C'est absurde. Le dépassement de soi, c'est ce qui pousse individuellement un scientifique à repousser le domaine des connaissances, un musicien à chercher de nouvelles mélodies, de nouveaux accords, un sociologue à trouver des modèle explicatifs de la société, un artisan à perfectionner son art, etc...
C'est ce qui nous fait tous avancer dans ce qui nous plait, toi compris. Je pense que tu confond performance (et culte de la performance) et dépassement de soi.
@@jeromedoucet2391 Pour résumer le problème est le dépassement de soi en tant que but et motivation, c'est lié au capitalisme, alors que ça pose moins de problème en tant que conséquence d'une action. Lier le dépassement de soi à la motivation d'une pratique créative, c'est vraiment rien comprendre à l'art.
@@morganelandreau6973
"Lier le dépassement de soi à la motivation d'une pratique créative, c'est vraiment rien comprendre à l'art."
Ou pas.
En tant que musicien, je confirme que la notion de "dépassement de soi" est l'une des composantes de ma pratique, et de celle de nombreux autres. Dépassement de soi dans le sens où il arrive un moment où l'on sent que la musique que l'on est en train de "produire" n'est pas à la hauteur de celle que notre ressenti nous intime de produire, celle que nous entendons dans notre coeur et qui n'existe que là à cet instant donné. Il nous faut alors creuser davantage en nous-même, perfectionner la maîtrise de notre instrument etc. pour enfin exprimer quelque chose qui soit en parfait accord avec cette musique intérieure.
Bref, se dépasser.
@@pw6002 Merci de lire tout mon raisonnement. J’ai pas de problème avec le dépassement de soi dans la pratique artistique, mais avec le fait qu’on pense que c’est universel alors que non, et qu’il soit vu comme le moteur/ le but de notre pratique alors que c’est juste un moyen.
En ces temps d idolâtrie sportive,une critique étayée non dénuée d humour est la bienvenue.👍
Rien que pour la découverte qu'il a existé un freudo-marxisme, j'ai mis un pouce bleu c'est trop improbable
Slavoj Zizek est probablement le plus célèbre Freudo-marxiste de nos jours, et Erich Fromm de l'école de Francfort est considéré comme un des fondateurs de ce courant, si ça t'intéresse
d'ailleurs une vidéo sur l'impacte de la psychanalyse sur la gauche en france pourrait être grave passionnante. J'dis ça en sortant à peine de l'écoute du podcast méta de choc qui démonte un peu la prétention scientifique de la psychanalyse
@@fiburninplanchon8009 elle défonce littéralement la prétention scientifique de la psychanalyse, le problème il est pas seulement à gauche hélas, mais c'est clair que son influence a aussi touché la gauche
@@popsab25 Freud lui-même n'avait-il pas supposément un héritage marxien ?
Le plus connu je pense est Marcuse, auteur important
Ce que j'en retiens c'est que le problème n'est pas tellement le sport mais plutôt la compétition, et du coup on pourrait étendre la plupart de ces arguments aux compétitions non sportives.
Car à l'inverse, le sport dit "loisir" me semble une pratique saine à la fois pour la santé et pour le sentiment d'accomplissement d'avoir réussi un certain nombre d'action, sans comparer cette réussite à celle des autres
Il me semble que la compétition est indissociable du sport dans la définition utilisée dans la vidéo, qui distingue le sport des rituels (façon rites de la Grèce antique) et des jeux collectifs. Ce qui est préconisé à la fin de la vidéo et qu'on pourrait qualifier de "sport loisir" se rapprocherait des jeux collectifs qui mettent en avant la coopération et la dimension ludique
La critique ne porte pas sur la compétition mais sur le rendement (qui comprend la compétition mais va au delà). Si tu fais ton sport tout seul dans ton coin mais que tu es habité par l'idée de "se dépasser soi-même", "faire mieux que la dernière fois", "pouvoir me comparer à d'autres" etc., tu retombes en plein dans tous les travers dénoncés. Si ton activité physique vise uniquement le plaisir gratuit qui ne cherche à repousser aucune limite, je doute que ça tombe dans l'acception commune de "sport" ou même de "sport loisir" (on parlera plutôt de danse, de sexualité, de teuf, etc.)
Pour la critique radicale du sport, ce n'est pas la compétition (même si elle un élément important) qui définit le sport mais la recherche de la performance comme un but en soi. Cette critique s'étend donc aussi aux pratiques sportives non compétitives.
Cependant, si "sport professionnel" et "sport amateur" sont renvoyés dos à dos, la notion de "sport loisir" n'apparaît a priori pas dans la critique radicale. On serait tenté de dire que ton "sport loisir" tient plus de la vision défendue par le PCF d'un sport potentiellement émancipateur sous certaines conditions ("l'alter-sport") mais, en l'absence de définition claire du concept, ça reste hasardeux de raccorder ça à telle ou telle théorie sportive.
@@oncela C'est quoi le problème avec la volonté de se dépasser soi-même, voir même de se mesurer à ses pairs ?
Tout dépend du domaine. J'en branle pas une au taff, et je me sens pas en compétition avec mes collègues.
Par contre quand je joue au foot ou au tennis je suis à fond, j'ai envie de progresser et de gagner le match.
Faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
@@vins6814 “par contre quand je joue au foot…” tu ne te rêves pas un peu comme l’étalon-or de la pensée?
Ton ressenti es-t’il utile à la compréhension du phénomène?
Pour essayer de comprendre “comment nous sommes con”, il n’est inutile de ré-interroger nos évidences. Bref, commencer par lire humblement, lentement, le travail effectué par ceux qui se sont penchés sur la question, essayer de comprendre le sens de la critique radicale.
Rendez nous Marie-George !
Bravo les minutes rouges pour cet épisode aussi inattendu que succulent 👏
Merci de me rappeler ce que j'aime dans l'escalade, et merci de me rappeler que je n'ai pas de FSGT dans ma ville :(.
(même si la compétition est assez présente depuis les années 80 ça reste un sport ou prévaux le plaisir perso en club, vu que le sport pro est un sport niche d'un sport niche)
J'adore aussi le cyclisme et je trouve qu'il y a du mieux dernièrement sur les aspect "compète compète" qui m'ont fait détesté ce sport en club jeune (et je roule tjs pas en club aujourd'hui à cause des mentalités)
Moi, moi et moi…
C'est ce qu'on appelle le "sport solitaire", ça aurait pu être les seuls exceptions aux défauts que décrit ici cette vidéo : pas de hiérarchie ou de recherche de performances et pas de restriction de lieu : on peut rouler n'importe où et escalader n'importe quels murs.
Pas de bol, là aussi, le capitalisme aussi tente de faire main mise. Pour le vélo par exemple, on a le phénomène "tour de France" qu'envie peu la fifa, des équipes gérés par des entraineurs et sponsors, du dopage et en dehors de ça, des règles montrant une envie de prendre le contrôle de cette liberté de terrain de jeu qu'est la route.
Et justement, c'est là la différence entre le jeu et le sport : l'un recherche le plaisir et la liberté alors que l'autre recherche la performance et la discipline.
Si tu prend plaisir à faire du vélo ou de l'escalade, alors tu ne fait pas un sport, mais un jeu et c'est là une meilleure mentalité ^^
@@Batfly01 Il y a tjs eu de la compétition entre grimpeur, même quand il n'y avait pas de compétition officiel (sur des murs fabriqués assez rapidement). De même en Alpi.
@@PsyX99 Ça dépend ce que tu appelle compétition. Si c'est juste "le premier arrivé qu'a gagné" bon enfant, sans qu'il n'y ait de conséquence ou de hantise d'être le meilleur car sans carotte ou bâton, c'est OK, c'est dans l'optique d'un jeu.
Si par contre, c'est entrainement poussé, sponsor et surtout récompense à la clef apportant de l'entrainement "professionnalisation", alors il y a aliénation.
Surtout que cette vidéo m'a déçu sur un point : il a beaucoup souligné les sponsors en terme de capitalisme, mais a oublié le point important qui fait que le sport était et est encore une activité rentable : Le pari ! Là où il y a beaucoup de parieurs, le sport prend plus rapidement "de la valeur" et se capitalise.
Intéressant, je suis fan de foot, mais genre vraiment. Et étant de gauche évidemment y a plein de trucs qui m'embêtent dans ce (le) sport. Mais pas évident de mettre des mots dessus quand comme vous le dites tout le monde s'en cogne de réfléchir sur le sport. Quand vous avez parlé de pré fascisme j'ai pensé à la France qui envoie Darmanin en tant que "représentant" à la coupe du monde au Qatar plutôt que la ministre des sports. (On avait déjà envoyé 200 CRS là bas donc c'est la suite logique j'imagine)
"le sport tue le jeu", ça me parle ça.
il y a des analyses que je partage et que j'avais déjà observé et d'autre analyse que je ne partage pas du tout, mais c'est vrai que ça a le mérite de poser la question et de faire réfléchir, dans notre association on essaie de sortir au maximum des logiques de compétition, à l'exception de certains arts martiaux qu'on apprécie pour leurs philosophie, mais c'est vrai qu'on avais jamais remis en cause le coté performance du sport par ce qu'on partais du fait que c'est un objectif légitime pour son pratiquant, en tout cas voilà de quoi nourrir de prochains débat philosophique, merci pour la vidéo et bon référencement ;)
rechargement d'arguments du turfu pour les débats entre pote...... merci camarades
Le gros défaut de cette analyse, plutôt pertinente sur pas mal d'aspects au demeurant, c'est de prétendre que l'aspect compétitif qu'on trouve dans le sport trouverait sa source dans le capitalisme.
Car l'aspect Compétition dans les sociétés humaines est bien antérieur au capitalisme ; on le retrouve déjà dans l'Antiquité (les Jeux Olympiques, l'impérialisme guerrier, les joutes des réthoriciens...) et on pourrait multiplier des occurrences.
Il y a donc inversion de la cause et des conséquences.
Le capitalisme est le fruit de la culture de compétition profondément ancrée dans les sociétés humaines (post "primitive" tout du moins) et non pas son point de départ.
Je l'ai trouvé et acheté en brocante pour moins d'un euro le "culture, sport et répression", incroyable que vous en parliez
Magnifique découverte! incroyable! 20 mns ou tout est dit sur le sport (travail de fond énorme). En cette période de questionnements aussi sur le sport et les polémiques à ce sujet, j'ai trouvé le contenu idéal pour me faire mon propre avis. J'ai toutes les autres videos à regarder, quelle chance j'ai! IMMENSE MERCI A VOUS!!!💓💕
J'ai jamais aimé l'EPS, donc j'ai été naturellement immunisé contre cette propagande préfasciste :3
Pour le rapport entre nationalisme et sport, il est intéressant de noter que Maurras prend conscience de l'importance d'un nationalisme "défensif" à l'orée du vingtième en étant le correspondant du Mercure de France aux premiers jeux olympiques d'Athènes de 1896.
Très, très intéressant. Merci les camarades :)
Je serais curieux (pour de vrai) qu'on me donne des études scientifiques montrant la réalité du concept de catharsis.
Sur les enfants, la science a montré que ça n'agissait pas ainsi, en tout cas, mais plutôt en sens inverse, exacerbation des pulsions.
Si l'effet catharsis n'existe pas, alors le principe du spectacle sportif pour calmer les passions tombe à l'eau.
Petite point supplémentaire : le sport a été créé par la bourgeoisie car ils trouvaient que les jeunes générations étaient pas assez virils. La sport est aussi un outil de contrôle du corps et un moyen d’imposer une norme. Sa critique peut être enrichie par le prisme du féminisme ( avec des liens avec le décolonialisme ), l’antivalidsime et le mouvement fat liberation.
Non mais cherchez pas : le chef il a dit qu'il ne fallait pas politiser le sport ... Circulez, y a rien a voir ! 🙄
Non par contre c'est une vraie question : que répondre en quelques mots aux gens qui refusent la "politisation du sport"... quand bien même le sport est déjà ultra-politique et qu'ils ne disent ça que quand ça les arrange.
Très intéressant, merci !
Merci c'était très intéressant franchement ça ouvre une nouvelle perspective et une réflexion. Voir le sport comme un fait politique c'est le voir differement
Le vrai sujet du boycottage relativement massif de cette année, c'est la goutte d'eau. Pour tous les fans de foot de gauche, c'est ça le sujet : la goutte d'eau qui fait déborder le vase. 2014 le Brésil, 2018 la Russie, on voulait boycotter, on n'a pas réussi, et cette année, c'est trop, là on n'en veut plus. C'est ça le sujet. Et c'est ça qui est intéressant.
Je trouve ça incroyable de critiquer le sport, car en tout état de cause, on connaît les bénéfices de cette pratique sur la santé.
Pour autant, vidéo intéressante.
Hâte de voir votre présentation
de l'aliénation dans la continuité de l'exploitation et du marxisme déjà abordé ✨👀>>>
Je suis assez d'accord avec cette critique du sport et je regrette qu'on ait pas développé autre chose pour proposer une alternative.
Est-ce que les jeux vidéo pourraient être une vision alternative du sport ? Malheureusement l'E-Sport semble entrer dans le moule qui est présenté ici.
Est-ce que les jeux de plein air pourraient être une alternative ? C'est une alternative à inventer.
superbe analyse,
un seul point noir selon moi. La critique faite sur l'individualisme dans le foot. C'est pas autant exacerbé que cela. Oui un buteur est important mais l'equipe reste devant. Pour exemple un fan de foot va facilement citer le champion du monde 1998 ou 1994 il est moins certain qu'il y arrive si on lui demande de citer de tête le ballon d'or 1998 ou 1994.
Les capacité défensive de l'aquipe de france 2018 ou 1998 ont tout autant été louées que Mbappe ou Zidane.
Un néophyte sera incapable de citer le buteur espagnol de la finale 2010 par contre c'est connu de beaucoup de gens ( qui ne s'intéressent pas forcement au foot ) que l'Espagne de 2010 était avant tout un collectif très bien huilé et encore aujourd'hui on considère que c'est CE collectif qui a gagné l'édition 2010 et non telle ou telle individualité
Super épisode, ça fait réfléchir sur un aspect assez répandu de nos vies !
Bon boulot. 🌟
Inscrire son corps dans l'espace en jouant avec les lois de la physique. Mais cette critique est salutaire pour ce qui concerne l'aspect socio-politique. Merci
vidéo très intéressante et brillamment illustrée, j’aimerais m’essayer à supposer, moi aussi, quelques corrélations entre les liens étroits qu’entretiennent le sport et le capitalisme, notamment pour le foot.
Comme dit précédemment, le foot, normalement sport collectif est uniquement représenté par des têtes d’affiches qui sont censées être l’unique raison de la réussite ou de l’échec de leur équipe.
Le foot masculin prône énormément les individualités tandis que habituellement le foot féminin prône énormément le collectif, quand chez les hommes le jeu avance grâce à une course d’un joueur unique, chez les femmes il avance grâce à la circulation rapide du ballon en équipe.
Comme nous le savons les femmes subissent la misogynie et le sexisme quotidiennement, donc le milieu sportif n’est pas épargné, mais je me demande si en plus de tout ça, le foot féminin serait moins mis en avant car il ne prône pas autant les valeurs du capitalisme que le masculin.
Quand on sait que même les meilleures joueuses du monde de foot sont obligées de prendre un travail à côté car les revenus du sport ne sont pas suffisants, qu’en moyenne les hommes gagnent en une semaine ce qu’elles gagnent à l’année (soit 52x plus), on peut se poser la question « est ce qu’un plus du sexisme ambiant, le monde du foot féminin souffrirait aussi du capitalisme »
Après évidemment je sais que le sexisme et le capitalisme sont étroitement liés, mais même là c’est trop évident, c’est trop gros, je ne vois pas comment ils pourraient "justifier" ça avec uniquement du sexisme.
Étant moi même une joueuse amatrice de foot depuis mes 5 ans, je trouve toujours ça autant écœurant
Vous allez peut-être rire, mais j'ai tenu un discours à peu près similaire il y a de ça 2 ans avec un liberal jeune entrepreneur qui essayait de me faire croire que le travail était "apolitique".
Je lui avait repondu en gros que ce n'était pas le cas car le travail est conditionné par la société et donc par la politique et que, si il cherchait réellement de "l'apolitisme" il ferait mieux de monter un club de pétanque, en faisant bien gaffe, car même la pratique de la pétanque peut être politisée:
1) sous l'angle "culturelle", la pratique de la pétanque peut servir à la promotion des traditions et du nationalime en France, valeurs ouvertement de droite.
Ailleurs, et c'est le cas à New York par exemple, elle sert à une petite élite bourgeoise cosmopolite de se démarquer des prolos, renforçant la hiérarchie sociale, qui est également de droite.
2) sous un angle "sportif", la pétanque peut également servir à faire la promotion du sport en général ainsi que de la compétition, encore des trucs de droite.
La pratique peut également faire la promotion du sport pour des raisons de santé voir même d'accomplissement personnel pour certain, ce qui est déjà un peu plus à gauche.
3) enfin, la pétanque peut aussi être envisagée sous un angle "social", c'est à dire comme un prétexte pour rassembler des gens, qui peuvent ou non se côtoyer en dehors de la pétanque, et peuvent ou non décider ensuite de faire autre chose que de la pétanque (bénévolat, militantisme, reflexion...), et là, on va plutôt à gauche.
je crois qu'il faut ajouter que le sport remplit un vide anthropologique et instinctif profond, le fait de se sentir faire corps avec les autres, en fraternité, sans concurrence des individus, sans defense des statuts et des positions, le temps d'un match ou d'une troisième mi temps. Ce faisant il sert a la fois de pansement pour le manque que la société moderne impose a cet instinct de famille élargie qui herite de l'organisation socialisée des hominines depuis des millions d'annees, mais aussi de substitut et de leurre : car il occupe le meme instinct naturel et reflexe anthropologique que celui qu'on attend des gens pour créer du commun socialiste et démocratique libéré de la concurrence et de la hiérarchie. Il est donc l'ennemi vital à abattre car il empeche de transformer ce besoin humain en effort social réel, mais il est surtout le plus ancré, precisement parce que les humains ne peuvent vivre sans ces moments de socialisation menagés au compte goutte dans l'ordre individualiste, compétitif, productiviste et consumeriste.
Cela reste assez scolaire comme approche, par ailleurs la vision que vous semblez avoir de la "masse" se rapproche de la vision qu'en a également la bourgeoisie. Alors qu'il suffit de regarder récemment les révoltes populaires, en Egypte en 2011 ou plus récemment le Hirak algérien, voir le rôle des "Ultras" dans ces mouvements, pour un peu sortir d'une critique trop théorique à mon goût. Après je ne peux que vous rejoindre sur la partie spectacle, capitaliste, etc du sport. Et certes si l'origine (et encore) du sport moderne en tant que compétition se situe dans les écoles de la bourgeoisie, c'est trop oublier ensuite sa récupération par la classe ouvrière notamment. Je trouve que cet épisode essentialise trop le sport alors qu'il s'agit plutôt d'un outil. Et un outil aura différentes utilisations et différentes fins qu'il soit dans la main d'un capitaliste ou dans la main d'un révolutionnaire (si je puis dire).
Argh le mythe de la neutralité de l'outil, dur ^_^ ce mythe a été débunké depuis longtemps : aucun outil n'est neutre (sinon il serait inutile). Chaque outil a été pensé et créé pour accomplir du mieux possible certains objectifs spécifiques et pas d'autres. Tu peux t'amuser à détourner un outil de son usage initial, mais ce sera toujours beaucoup moins efficace comparé à la destination pour laquelle il a été spécialement pensé. Si ton but est de créé de la solidarité, il y a des pratiques 100 fois plus chouettes que le sport pour y parvenir. Le sport ne peut créé de la solidarité que de façon marginale et peu efficace, tout en continuant en même temps à renforcer les mythes de performance et d'autorité opposés à l'objectif de solidarité. L'exemple des ultra revient à dire qu'il existe des militaires chouettes dans l'armée : peut être, il y a toujours des exceptions, mais ça ne change rien à la nocivité de la structure du sport ou de l'armée. Si tu cherches des gens chouettes, tu en trouveras en bien plus grande proportion en dehors de l'armée ou du sport (ce qui ne veut pas dire qu'il n'en existe pas dans l'armée et le sport, juste que c'est pas du tout le contexte idéal pour développer la solidarité qu'on recherche).
Alors déjà c'est pas notre vision, c'est celle de Brohm. Pour lui, la passion des classes populaires pour le sport n'est pas la preuve d'une réappropriation/récupération prolétarienne mais plutôt un des éléments constitutifs de l'emprise de l'idéologie bourgeoise sur les masses.
Si tu cherches des thèses défendant l'idée de la réappropriation du sport bourgeois par les masses ou même des réflexions plus positives sur le rôle des groupes de supporters, c'est plutôt du côté des thèses du PCF qu'il faut aller voir.
@@oncela "Si ton but est de créer de la solidarité , il y a des pratiques 100 fois plus chouette que le sport pour y parvenir"
Ça dépend. Je pense notamment aux sports peu ou pas compétitifs. C'est ce genre de dynamique que j'avais aimé dans le parkour, où il n'y a pas de score, pas de règle non-plus, juste des techniques à apprendre et à partager. J'imagine qu'il doit bien y avoir des "Jean-Cémwakélaplugroce" mais, j'en ai pas croisé. Tu vois donc qu'une atmosphère de solidarité et de partage peut se mettre en place au sein d'une communauté sportive
Après, il y a les traceurs pro qui font des compétitions, je crois, mais, j'ai pas trop suivi
@@oncela Sauf que les outils ça se change, ils ne sont pas figés. Si les gens veulent faire du sport, ça me semble un peu absurde de leur dire de s'abstenir parce qu'ils se font manipuler par le capital.
@@MrYaYa232 sérieux, réagir 6 mois après, t'es sûr de toi là ? c'est assez relou de se replonger dans une conversation si lointaine, on est censé éviter d'imposer ça aux autres. Et franchement, ta remarque est à côté de la plaque, à venir me faire dire des trucs que j'ai pas dit. Si ça te détend de projeter sur des inconnues des idées chelou avec lesquelles tu n'es pas d'accord, vas y fais toi plaiz, trop la fatigue là
Merci pour cet épisode ! Il donne envie d'un autre épisode qui présenterait les arguments du PCF pour soutenir le sport, et aussi des exemples d'utilisation du sport comme hygiène du dominé qui se tient en forme pour résister voire se révolter face à l'oppression, comme la capoeira ;)
"La Russie est à la démocratie, ce que l'ananas est à la pizza"
Là je ne suis pas d'accord ! C'est super bon une pizza poulet/ananas 😋
personnellement je suis d'accord avec tous les aspects de la critique, mais pas sur le rôle actif du sport, symptôme plus que causalité, je me méfie d'une surévaluation de l'impact du sport (de la même manière que je suis méfiant concernant le supposé effet subversif et émancipateur de l'Art). Par contre cette logique systémique rend bien compte des dérives liés au monde du sport, des questions organisationnelles aux comportements individuels.
Où est-ce qu'on peut trouver ces revues "quel corps ?" ?
Tellement de choses, dans cette video, que j'exprime au quotidien sans arriver à me faire comprendre.
J’avais pas vu le gros parallèle entre le sport et le fordisme, l’image du chronomètre maître est très parlante. Celle avec l’armée également ou l’on peut facilement comparer le coach à un adjudant chef.
Comme pour le travail c’est vrai que ça serait quand même plus cool si c’était plus orienté sur le plaisir.
C’est pas si moderne que ça le sport en fin de compte
Sans oublier la dimension (post)colonial du sport comme outil de normalisation et de canalisation des corps colonisés, afin d'en un faire un prolétariat stable et "pacifié". C'est même intéressant de voir comment l'enseignement de l'éducation physique se développe dans les colonies belges, françaises et britanniques à partir des années 1940, pour offrir un contre-discours aux mouvements anticoloniaux. Il y a aussi là dedans tout un imaginaire religieux autour du travail du corps comme outil d'élévation des âmes, etc.
Comment on fait du foot, du volley, du hand, du tennis, des arts martiaux, tout les types de courses, etc, sans compétition ?
Ils vont tout nous prendre les salauds, c'est dur d'être de gauche.
Il suffit de ne pas compter les points, de pratiquer hors club ou même de ne pas organiser de compétitions....
@@bestenketsa Alors, je suis peut être matrixé par le système, mais j'ai un peu du mal à voir l’intérêt d'un sport d'opposition où l'on ne met pas en place des règles pour savoir qui gagne, aussi bien en temps que pratiquants qu'en temps que spectateur. Dans 90 % des sports, on pratique et on s'améliore et à un moment on veut tester ce dont on est capable, comment on fait ça sans compétition et sans moyen de gagner?
Pratiquer hors club, ok, mais alors ou tu trouve les connaissances avancés, l'expérience et la stimulation nécessaire si tu veut être le meilleur possible dans ce que tu fais ? On repart sur un système de maître ou d'école en dehors de toute organisation? Je ne suis pas contre, mais le nombre d'arnaqueurs vas monter en flèche (et il y en a déjà plein).
Pas de compet, ok, mais du coup, tu ne perds pas encore un des intérêt des sports d'opposition ? Tu te balade juste avec ton équipe à la recherche de challengers ?
Bref, sans y avoir trop réfléchis, et en étant complètement d'accord que trop de compétition, trop de volonté de performance, trop d'argent et autres tue le sport, ce que tu propose me parait plutôt contre productif, il doit y avoir un juste milieu....
@@nekomiaou mais le souci est déjà là : pourquoi vouloir être le meilleur ? Après, je ne dis pas que ce que je propose est la solution à tout mais il y a moyen de pratiquer une activité physique sans y ajouter de la compétition. Ce que tu m'opposes, est totalement légitime. Ce qui est gênant, c'est de le présenter comme seul objectif possible à la pratique d'un sport. Pas de compétitions n'empêche pas d'être bien encadré par des professionnels reconnus, dans un cadre associatif pour maîtriser un geste technique. Quant aux sports d'équipes, qui n'a pas organisé un match de foot entre potes ? L'équipe qui gagne est contente mais ce ne sera pas la même à la prochaine rencontre et on s'amuse...
Après, je n'empêche personne de faire de la compétition. Mais personnellement, je ne comprends pas ce besoin de s'affirmer en prouvant sa supériorité sur les autres.
@@bestenketsa Tu prend un entraînement d'à peu près n'importe quel sports, les gens qui sont là pour être le meilleur possible, il y en as en vrai très peu. Et même être le meilleurs possible ne veut pas forcément dire vouloir/pouvoir être un athlète de niveau mondial. Par contre, ces gens là existent, et être le meilleure du monde suppose dans la plupart des cas une forme de compétition à un moment, leur enlever ça me parait contre productif, et regarder un match de la coupe du monde est effectivement plus intéressant que de regarder un match de D4 dans la majorité des cas.
Après, tout les points développé dans la vidéo sont intéressants et véridiques, et il faut changer les choses, mais aller dans l'excès inverse ne me parait pas la solution.
En vrai, je n'ai pas de solution, mais ce n'est pas du tout mon milieu, j'imagine que des gens ont réfléchis à de vrai solutions, et j'aimerais bien les connaître...
Jtrouve que les arguments proposés ne sont pas vraiment à la hauteur des thèses qu'ils soutiennent. Si une critique du sport dans le cadre du capitalisme paraît raisonnable je trouve que le rejet en bloc de la pratique sportive reposant souvent principalement sur l'argument de "ça ressemble" un peu fort. Dans le cadre du capitalisme beaucoup d'éléments reflète l'idéologie capitaliste ; l'école peut sur certains points ressembler au capitalisme pourtant ça ne justifie pas le rejet de l'éducation. Je pense que la question mérite d'être posée, je suis prêt à accepter certaines de ces thèses, et je concède même les ressemblances évoquées mais je trouve l'argumentation très légère
Peut-être qu'en lisant les textes développés, et pas juste une vidéo de présentation, alors les argumentations de soutien aux thèses seront peut-être plus développées... Non?
@@sirhill3590 On pourrait s'attendre à ce qu'une vidéo d'introduction présente les points clés de l'argumentation sans rentrer dans les détails et ne se contente pas de citer les ressemblances naïves aussi... Non ? Tu noteras d'ailleurs que je précise que le sujet semble intéressant mais que c'est ce qui est présenté dans la vidéo que je trouve trop superficiel
chaque minute rouge avec une polandball est une bonne minute rouge
y'a une théorie à faire
Lire "une histoire populaire du football" de Mikaël Correia
Les commentaires montrent comment la critique radicale a régressé avec l’emprise propagandiste néolibérale massive.
La plupart ne prennent pas le temps d’essayer de comprendre l’approche de « Quel corps » et de Jean Marie Brohm, confondent activité physique et « sport » (confusion entretenue à dessein par la novlangue, et restent persuadés que le « sport est bon à la santé ».
Les adeptes des bureaucraties nous parlent des merveilles du « sport populaire ».
Bref, il y a du boulot.
En tout cas, ça prouve que De Gaulle était le meilleur président de la Vème République.
Quid des mouvements sportifs ouvriers et soviétiques avant l'avènement du fascisme ? Vous auriez dû dire que le sport à une portée totalitaire plutôt que fasciste.
tous peut se voir avec cette angle de vue
pour un marteau, tous devient clou
Excellent ! Cependant j'apporte une petite précision : les bourgeois savent ce qui est bon pour eux. Jouez au golf ! 😜
Ce serait cool une minute rouge sur Ho Chi Minh
C'est marrant quand on étend la critique à l'eSport aussi (même s'il y a des différences) :)
Tellement merci!....
Bravo! Je me sens moins seul car personnellement je vois le sport comme vous le decrivez dans cette vidéo. Mais apparemment c'est tellement sacré que même vous avez peur de blasphemer. Etre asportif semble etre plus excluant que d'etre anarchiste en Occident ou athee dans le tiers-monde...
C'est pour l'amour du sport !
ouiiiiiii oui oui oui oui oui.
C'est surement pertinent si on en fait 50% d'une analyse dialectique, en soi c'est nul mais contrebalancé par un discours pro-sport, pro-prolo, pro-lumpen de gauche bah c'est 100% pertinent.
Genre l'existentialisme n'annule pas le déterminisme, Foucault et Deleuze n'annulent pas Bourdieu et Adorno (ni mème Clouscard, justement ils les transcendent, et pour transcender il faut accepter et ingurgiter un premier layer d'analyse structurelle "brute") avoir un smartphone, jouer au foot ou aimer l'e-sport n'annule pas l'anticapitalisme etc....
Le sport c'est aussi l'esprit shonen, et bah le shonen spirit, la vitalité, l'individualité et le collectif, tout ça c'est des valeurs socialistes et libertaires quand elles sont pas accaparées par une classe exploitante.
une fois dit ça, alors perso j'ai pas de soucis à entendre ce discours.
Je suis à peu près d'accord avec tout ce qui a été dit, mais je trouve la définition du sport limitée. Pas mal de pratiques sportives ne rentrent pas dans ces catégories, ou sont très peu compétitives
J'ai vu un caca coco j'ai cliqué ❤
Coucou
Dommage pour la partie avortée sur le sexisme.. Quand on voit en plus les scandales de pédocriminalité généralisé qui permet de piper les dés, en poussant au crime (Cf la chaine de Romain Molina..) les participants et ainsi permettre une diplomatie parallèle.... Ya de quoi causer non ?
Oui, clairement sur le sexisme la vidéo ne va pas très loin. Les articles concernant la dimension sexiste du sport n'ont finalement constitué qu'une part très limitée des textes qu'on a pu consulter. Certes, la critique radicale du sport a bien produit du contenu sur le sujet (citons notamment le texte synthétique "Quelques réflexions sur le sport féminin" paru dans Quel Corps? n°12/13 ou encore l'article "Vous avez dit sport et femme?" de Corinne Morbier paru dans le même numéro) mais les thématiques liées au sexisme n'ont pas forcement celle qui ont été le plus retenu dans les ouvrages de compilation ultérieures. Est-ce que cela signifie que le sexisme n'a intéressé les tenant de la critique radicale qu'à la marge ou est-ce que le problème vient des compilateurs? (on pencherait plutot pour la 2nde option...)
Il nous a aussi semblé (mais on peut se tromper) que les texte de la critique radicale du sport centrés sur la question du sexisme étaient ceux qui avaient peut être le plus mal vieillit car très ancrés dans les débats internes du mouvement féministe des années 1970. Les fortes évolutions du sport féminin depuis cette époque tout comme les importants développement au sein du mouvement féministe font que, très clairement, la critique radicale du sport peut paraître un peu limitée sur ce point (ou tout du moins, qu'une renouvellement et un enrichissement sont nécessaires).
Il y a une autre façon de voir les choses : quand on est jeune et en bonne santé on a rarement les moyens de pratiquer un sport individuel à fond, il faut souvent sacrifier sa passion pour privilégier sa carrière. Une fois qu'on a une voiture et un budget décent on est trop vieux, tous nos amis ont arrêté le sport parce qu'ils ont des enfants, etc. Un bon régime communiste est un régime où tous les jeunes pourraient se consacrer entièrement à une pratique sportive hors de prix comme le ski !
Pour ceux que ça intéresse je conseille le visionnage de la conférence gesticulée de Valentin Sansonetti : Capitalisme et sport
Merci pour la reco, je ne connaissais pas cette conférence gesticulée, super interessant en lien avec la video de MRouges!
Tout pareil que le commentaire au dessus, cette conférence est très chouette et complètement dans la suite de cette vidéo, merci de la recommandation !
catastrophe cette vidéo. une list de point négatifs érigés en systeme, sans qu'elle face système. la phrase : toute chose doit etre analysée dans son environnement est trompeuse. ici il n'y a que parti de lenvironnemejnt qui est analysé,pas la chose elle même. ni ses rapports de classe, ni ses contradictions.
Merci les minutes. 😘
A quand une critique radicale de l'art ?
Vous êtes les meilleurs
Donc ça veut dire que dans une société communiste le sport n'existerait plus ?
J'ai envie de croire que la compétition lorsqu'elle est limitée à certains secteurs de la société et qu'elle se pratique entre personnes consentantes n'est pas intrinsèquement néfaste.
Un monde débarrassé de la compétition économique, de certaines formes de compétitions sociales, devrait-il pour autant supprimer la compétition sportive ?
J'espère que non, mais j'ai bien conscience que c'est sans doute de l'idéalisme.
Le sport étant intrinsèquement lié au capitalisme, une société communiste devrait en effet en principe, pour les tenants de la critique radicale (qui se qualifient eux même de "courant antisportif"), conduire à la disparition de la pratique sportive au profit de nouvelles pratique corporelles.
On rappellera évidement que cette critique radicale est loin de faire l'unanimité, même à l'extrême gauche.
Très Intéressant
"Poutine est à la démocratie ce que l'ananas est à la pizza"
Minutes Rouge est au journalisme ce que l'ananas est à la pizza !" Après 1.10 minute j'ai déjà envie de quitter cette chaine que je ne connaissais pas. Allez bye !
Ptdr fragile
(merci pour le référencement cependant)
Cette vidéo c'est vraiment n'importe quoi. Vous auriez dû commencer par la fin et le rôle du sport pendant le front populaire comme émancipation des masses contre le fascisme et fondement de la citoyenneté républicaine par l'apprentissage de l'arbitraire des règles (et donc la possibilité de les changer) et du collectif par la ruse du ludique, ce que le PCF avaient en effet à l'époque bien compris.
Je vous conseille d'ailleurs "Les fonctions sociales du sport" de Michel Clouscard qui montre bien à l'inverse la porté progressiste du sport tout en balayant ce qui viendra par la suite, soit tout ces délires freudo marxistes (Le freudo marxisme étant un antimarxisme comme il le démontre dans son livre Néofascisme et idéologie du désir).
Vous omettez bien sûr de parler du sport dans les pays du socialistes réel et notamment en URSS mais vous n'étiez en effet plus à ça prêt dans votre vision tronquée. Mais si c'est pour rompre définitivement avec les masses continuez...
J’observe que vous n’apportez aucun argument contre l’analyse développée ici.
Oubliez un peu Staline et mettez-vous à réfléchir…
Donc en gros, dans une vidéo qui a pour sujet la critique radicale du sport, tu aurais souhaité que nous ne parlions pas de cette critique radicale...
@@contrelecourant Plutôt d'accord avec Bestiale en fait. La critique radicale du sport part du principe que le sport est capitaliste au lieu de faire la nuance que le sport est utilisé par le capitalisme. C'est comme dire que la peinture c'est capitaliste du coup faut arrêter de peindre. Pas étonnant que cette réflexion ait été extrêmement minoritaire et rejetée par la majorité des communistes.
Je trouve qu'une vidéo sur l'analyse marxiste du rôle bienfaiteur du sport dans la lutte aurait été le bienvenu au lieu de faire de la propagande pour l'idée inverse...
Merci !
Ouxcilente, bravo
Ohhhhh merci l'algo de me ramener sur une critique des JO
Il y a des idées intéressantes, mais d'autres assez bancales. La critique du côté hiérarchique des fédérations sportives, on peut faire exactement la même pour les syndicats. Si tu veux t'organiser à un niveau national, t'es plus ou moins obligé de faire comme ça, même les bolcheviks faisaient comme ça. Ça me fait aussi penser que les assos sportives, au niveau local, on souvent été crées et animées par des militants communistes.
Sinon, pour ce qui est du rapport au corps, et de la question "Est-ce que le sport c'est de droite?", Dani Caligula a fait une vidéo assez intéressante sur le sujet il y a pas longtemps
Vous noterez que les thèses sont porté par des personnes proches du troskysme, donc anti-staliniste. Les mandats au sein des structures syndicales sont majoritairement impératifs et révocables. J'ai jamais entendu de mandat impératifs et révocables en fédération sportive. La vidéo de minutes rouge montre très bien qu'il y a deux lignes sur la question du sport : la ligne de la FSGT (pcf) plutôt "sport populaire sport pour tous" et la ligne critique radical (CIO / LCR) "sport produits de l'idéologie bourgeoise a tendance fascinante". Il est utile de rappeler que les différents partis troskistes condamnaient fermement l'autoritarisme et le nationalisme stalinien présent en URSS ainsi que dans les PC de la 3 ème international (dont le PCF était trèèès marqué)
C'EST QUOI CETTE ATTAQUE EN REGLE DE L'ANANAS PIZZA LA??? Azy, 15 h, parking du Mammouth!
si vous etiez né à paris ou marseille... quel aurait été votre point vue ? ^^
C'est un peu facile le "ce ne sont pas nos idées" à la fin. Apportez des arguments ou assumez que c'est incontestable. En suisse Ils assument, le ministère qui s'occupe des sports est le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports. 🤔
Mais que penser du MFC Ménilmontant ?
c'était la musique du tambour à la 13e minute, nan?
c'est donc pour ça que je n'aimais pas le sport
Canaliser l'énergie de la jeunesse je pense pas qur ce soit nécessairement mauvais (facilement reliable à des problématiques feministes oar exemple). À doser.
Sur les valeurs nécessairement capitalistes (compétition, répétition etc), outre le fait qu'on peut étendre ça à d'autres loisirs (jeux vidéos, jeux de sociétés qui me viennent comme ça), le sport peut aussi être collaboratof et contemplatif (randonnées, vélo, escalade en montagne etc) et même pour, mettons le foot, il suffit de ne pas compter les points et faire tourner les équipes au cours de la partie pour bien réduire l'aspect compétitif.
Le sport comme refoulement sexuel, vraiment ? On trouve pourtant facilement des gens s'adonnant au sport pour séduire, quand bien même ce serait aliénation, je ne vois pas bien comment le sport comme moyen de séduction peut empêcher le sexe ?
Les autres arguments concernent surtout les institutions sportives et pas le sport en soi du coup je passe.
Celadit ça pose questions sur les institutions, même amateur. Et les comportements qu'on y trouve classiquement (dopage, competition, rendement etc), et sur ce deuxième point je ne sais oas si le sport est essentiellement caoitaliste ou si le capitalisme (et avant lui le militarisme, le virilisme et cie) ne l'aurait pas perverti.
Comme quoi, le capitalisme est un jeu (qui a dit Anno 1800 ?).
Il est juste anormal qu'un jeu dont nous sommes les PNJ régit nos vies.
C'est marrant avant j'avais plutôt cette approche dite radicale du sport, mais maintenant je sais pas, tout en restant conscient de tout ces enjeux je me sent moins à l'aise de tout jeter avec l'eau du bain, par exemple j'execre toujours le "sport" avachis dans un canapé et tout ce qui tourne autour, mais je me vois mal cracher sur des jeunes jouant entre potes en bas de chez moi, ou un petit club amateur bon enfant ...
J'suis d'accord. Est ce qu'on va se priver de peindre parce que la peinture a d'abord été un loisir de nobles et qu'aujourd'hui les institutions d'art sont capitalistes et que la plupart des tableaux servent l'idéologie dominante? ....sérieusement
J'espère que c'est du troll... J'espère vraiment que c'est du troll...
En tout cas j'ai bien ri 😆
Dernierement, on entend de plus en plus la critique que le sport est grossophobe, sexiste, validisme surtout l'injection à en pratiquer. La video rejoint un peu mon expérience personnelle en tant que Handi toujours dernier en sport car dsypraxique et pratiqueent aucune performance . L'impression qu'on me court littéralement dessus aux bout de quelques secondes
merci !!
nooooooooon j'aime la pizza à l'ananas ! je suis donc pro-Poutine 😱
merci
Jamais compris l'engouement autour du foot perso
Extraordinari.
Comme on dis "UEFA/FIFA MAFIA"
17:39 Selon le sens et l'intensité que tu donnes au terme "d'adversaire", c'est un très mauvais conseil 😁
Je comprends mieux que j'aime pas le sport, moi qui suis né un drapeau rouge dans le la main ✋ (gauche) 😅🤣
Non, t'as juste probablement un niveau de testostérone au ras des paquerettes🙃
A partager sans modération en ces temps de jeux olympiques moribonds
Ah ouais 15:00 le LO de base en plus ptdr mais peut-être réfléchis jsp ?
3:35 Stupeflip ☠
Alors comme ça, Minutes Rouges est pro-Poutine ?
C'est très bon la pizza à l'ananas.
Et sinon l'origine du rugby à XIII vs rugby à XV?? Ok je sors 🙃🙃🙃
Merci ! J'ai toujours détesté le sport tel qu'on nous l'inflige partout !
Cependant, je n'ai rien contre la culture physique individuelle, quand le but est juste de rester en forme sans aucune visée compétitive.
c'est dommage ce regard blanc occidentale du sport. Mais le nombre d'iniatiative anarchiste ds le sport est sous coté
Tu liras Eduardo Galleano . A mon avis tu manques complètement la dimension révolutionnaire du sport populaire. Je vais prendre le foot en exemple parce que c'est le sport qui est le plus connu. Oui ce sont les bourgeois qui l'ont inventé mais ce sont bien les ouvriers qui l'ont professionnalisé et qui ont inventé la passe la où les bourgeois ne faisaient que dribbler ( c'était un déshonneur que de se séparer du ballon) .
Si tu concède que la lutte des classes existe alors il n'y a aucune raison que la dialectique qu'elle met en oeuvre n'existe pas au sein du sport.
Ça a commencé dans les hippodromes de Byzance avec les rouges (populaires ) contre les bleus ( gentiles) et a a finit en 2011 avec le président Mubarak qui a finit par être condamné à cause d'un match de foot a Al Hila qui a mal tourné
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