Vous êtes visiblement passés à côté de ce film surtout de son propos. Votre vidéo m'a été suggérée par RUclips, je me suis arrêtée à 20 mn peut-être que la suite rattrape ce que je viens de voir... ? Toujours est-il qu'il y a la lecture très premier degré du film "l'histoire du cheminement d'un homme devenu tueur en série" avec la violence de certaines scènes justifiée non pas par désir de provocation mais pour illustrer la folie de ce tueur. Et puis il y a une autre lecture du film. Plus profonde. Je suis sortie de la projection troublée par tous les les détails, les indices, les références musicales, picturales consciente que j'avais besoin de le digérer pour bien le comprendre. Ce qui est sûr c'est que j'ai été séduite ! Et puis J'ai eu la chance de voir l'analyse de Jean Douchet (sur la chaîne du Festival Independance et Créations) Ce film n'est pas du tout de la masturbation de nombril mais une analyse cynique de ce que notre civilisation peut amener - par sa folie - de destruction, d'horreur. Avec une certaine dose d'autodérision aussi. Et non Lars Van Trier ne fait pas deux doigts d'honneur aux spectateurs au contraire il a fait là un film profond, intelligent mais c'est sûr que si on s'arrête à la lecture premier degré...forcément ... ça peut coincer.
L'analyse de la société à travers ce film qui ne veut rien dire, signe Jean Masturbin. "regardé, kan la blonde ce fé tué, personne ne vient laidé sa denonsse la dossiers individualiste dans laquelle nous some" Putain mais c'est dla merde
Dans ma salle des gens rigolaient beaucoup sur les scènes chocs, j'ai ris jusqu'au deuxième incident et à partir du troisième j'étais juste tellement choqué que ça ne me faisait plus rire. Je comprenais pas pourquoi ça faisait rire les gens et ça m'a sorti du film d'ailleurs, je ne sais pas si son but était de faire rire tout le long ou s'il a juste loupé son intention... Pendant les séquences où il met des extraits de ses films personne n'a réagit dans la salle... En tout cas j'ai adoré , je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. J'ai aimé la réflexion sur les icônes, le bien /le mal, ce qui reste dans l'histoire, la porté d'une œuvre etc.. J'irai le revoir c'est sûr. [spoil] Il voit les gens comme des matériaux donc il ne les aimes pas pour leur personne mais comme des objets utiles à son "art". Pour moi c'est donc normal qu'on ne voit aucun amour pour cette femme, c'est juste un matériau qui l'intéressait particulièrement à ce moment là. peut être même le moment où inconsciemment il sait déjà qu'il va construire sa maison avec autre chose que du bois ou autre ? (Il va utilise un bout de cette femme pour construire un objet si je me rappelle bien) Je pense que tout le monde se doute qu'il va faire sa maison avec les gens qu'il a tué dès le début du film non ? Ce qui était intéressant (pour moi) c'est de savoir comment le personnage allait en arriver là. La construction de sa maison pendant le film me faisait plus penser à une tentative désespéré d'imiter les gens que de toute évidence il ne comprend pas, peu importe ses efforts. Il ne cesse de la détruire parce-que ça ne lui convient jamais vraiment jusqu'à trouver sa propre façon de la construire. Il va détourner l'objet lambda (une maison) en une de ses œuvres. Bon peut être que c'est pas du tout ça l'explication mais bon c'est comme ça que je l'ai vu 😅 Désolé pour les fautes et si c'est un peu brouillon :s
Moi aussi au début jack ma fait beaucoup rigoler surtout le deuxième meurtre ou il est prit de toc a vérifier la scène de crimes plusieurs fois. Puis la [SPOIL] : Après la scène avec les enfants tu te rend compte que en faite il est pas si amusant et qui es vraiment déranger et horribles et plu le film avance plu il devient glauque.
Matt Dillon, un acteur de seconde zone? "Outsiders" et "Rusty James" de F.F. Coppola ,"Drugstore Cowboy" et "Prête à tout" de G. van Sant, "Mary à tout prix" des frères Farrelly, "Factotum" d'après Bukowski,, quand même.
J'ai regardé la semaine dernière ce film et c'est mon premier de ce réalisateur, et personnellement j'ai adoré, les références à l'enfer de Dante, tout les meurtres de jack qui aboutissent à la maison de chair dont la seul utilité et de l'emmener droit dans les enfers. Peut être le regret de voir passer à la trappe les champs élyséen qui lui rappel sans doute les seuls bons souvenirs de l'innocence de quand il était enfant ou il communiait avec la nature. ( d'ailleurs très belle scène au passage) L'humour noir est assez réussi, la mise en scène aussi, les cuts la caméra tremblante sert le propos pour nous montrer un peu l'État de la psychologie de jack. La façon dont le réalisateur arrive à nous donner de la compassion pour un tueur en série, c'est vraiment excellent. Et puis toute les thématiques sur l'art, les icones j'ai trouvé ça vraiment intéressant. Par contre j'ai vu qu'il y avait aussi un niveau de lecture ou Lars van trier parle de lui même, je ne l'ai pas saisi vu que c'est mon premier Lars von trier et j'ai l'impression qu'il y a encore du gras à rogner quand je le re-regarderais. Le seul petit défaut, c'est que je trouve qu'il y a peut être quelques longueurs. En gros je suis pas d'accord avec vous, c'est mon premier Lars von trier et je ne suis absolument pas déçus et ça m'a même donné envie de voir le reste, les plus connus surtout.
je suis pas vraiment d'accord, déjà lorsque tu abordes le chapitrage tu le dis avec dégout comme lassé parce qu'il l'utilise souvent, mais faut pas oublier que c'est un film à part entière j'ai l'impression que vous le comparez beaucoup trop à sa filmographie, ensuite oui les métaphores sont simples, surtout avec le tigre et l'agneau, mais d'autres comme celle sur la chasse par exemple est intéressante je trouve. (spoilers) je trouve que le film n'est pas aussi insipide que vous le décrivez, et j'ai vraiment aimé la fin, avec la lumiere rouge des enfers devenant blanche, avec la métaphore qui va avec expliqué plus tot dans le film dans le sens inverse.. Vous dites aussi que Jack et Verge parlent dans le vide, ne s'écoutent pas, mais vu le "job" de Verge, on ne doit s'attendre à rien, il écoute comme il en à écouté des millions d'autres. Et enfin la comédie, noire à souhait, est nécessaire je pense pour souffler et je ne trouve pas que ca fasse sortir du film comme la scène où il y a le cadavre à 2 mêtre et que Jack provoque le policier, on rit mais on est conscient du danger que ca tourne mal..
J'ai beaucoup aimé ce film, je ne me suis pas ennuyé une seconde, j'y vois surtout une critique de l'abrutissement des masses... Avec une maestria qui n'est plus à démontrer. Je l'ai trouvé aussi très drôle, apparemment c'est pas normal, mais j'assume. Je trouve ce film drôle par sa mise en scène et dérangeant par son message.
Un jour, j'ai dit d'un youtubeur, sans le taguer, juste dans une conversation avec un ami sur Twitter, que je ne l'aimais pas parce que j'avais l'impression qu'il m'imposait son avis sans me laisser la place de pouvoir éprouver autre chose que ce qu'il disait, comme si je n'avais pas le droit de ne pas être d'accord parce que sa vérité était LA vérité. J'aurais certainement dû dire ça en message privé, c'était dans une conversation spontanée qui parlait d'autre chose à la base et je n'aurais pas du tout imaginé qu'il l'aurait lu, surtout que je n'avais et n'ai toujours pas beaucoup de followers, quelque chose comme 90 à tout casser (je sais qu'il l'a lu parce qu'il y a réagi d'abord sur Twitter). Pourquoi je dis ça? Parce que dans la vidéo suivante de ce youtubeur, il y avait une allusion directe immanquable à la chose dans laquelle il faisait une sorte de mini-"argumentaire" sur "je donne mon avis, tu donnes ton avis, on a chacun notre avis, je ne t'impose pas le mien". Le message était clair. Et le manque d'arguments ne m'a pas fait changer d'avis sur la manière dont il m'imposait le sien ;-p. Eh bien, j'ai l'impression que Von Trier a fait pile poil exactement la même chose ici. Ce film m'a semblé être une sorte d'auto-parodie de ce qu'il fait mettant volontairement en exergue les choses qu'on a pu lui reprocher (les personnages féminins ridicules, les constructions, la caméra qui tremble, les propos douteux, la lenteur, l'anecdotique, les visions politiques un peu scabreuses, etc.) et qui, via les dialogues avec monsieur Verge (aller, quand même, monsieur Bite, c'est aussi une manière de se moquer - mais je ne sais pas si c'est de lui-même ou de ses détracteurs, qui est monsieur Bite?), explique que c'est "juste du cinéma", de l'art, qu'il ne faut pas prendre ça au sérieux, au point que lui-même se condamne, pour montrer qu'il ne soutient pas ses personnages démoniaques. Ce qui n'aurait pas été mal si fait autrement, mais est juste ridicule et même risible ici. Parce que comme ce youtubeur, il n'argumente pas, il jette juste sa vérité à notre figure en essayant de ridiculiser les points de vue de ses détracteurs mais sans donner de quoi réellement les contredire. Comme le "on m'a reproché d'écrire des femmes vaines et ridicules, du coup je les fais encore plus stupides et je parle de la manière dont je peux les faire stupides directement dans le film". Maintenant, je surinterprète sûrement ;-p. Mais ce film (soporifique soit dit en passant) m'a semblé être une immense caricature volontaire du cinéma du réalisateur avec pour but de montrer que c'est "juste du cinéma" et non une analyse socio-politique reflétant ses convictions. Mouai, je ne sais pas si ça a convaincu quelqu'un...
Anna : Je viendrai écouter votre critique quand je l'aurai vu (je ne veux pas trop en savoir haha), je suis impatiente de le voir (même si d'après le début de votre critique ça pue ! xD) j'aime beaucoup ce réalisateur, et je le déteste également parfois dans les messages qu'il veut transmettre dans ses oeuvres. Patience ! :)
Vous êtes visiblement passés à côté de ce film surtout de son propos. Votre vidéo m'a été suggérée par RUclips, je me suis arrêtée à 20 mn peut-être que la suite rattrape ce que je viens de voir... ?
Toujours est-il qu'il y a la lecture très premier degré du film "l'histoire du cheminement d'un homme devenu tueur en série" avec la violence de certaines scènes justifiée non pas par désir de provocation mais pour illustrer la folie de ce tueur. Et puis il y a une autre lecture du film. Plus profonde. Je suis sortie de la projection troublée par tous les les détails, les indices, les références musicales, picturales consciente que j'avais besoin de le digérer pour bien le comprendre. Ce qui est sûr c'est que j'ai été séduite !
Et puis J'ai eu la chance de voir l'analyse de Jean Douchet (sur la chaîne du Festival Independance et Créations) Ce film n'est pas du tout de la masturbation de nombril mais une analyse cynique de ce que notre civilisation peut amener - par sa folie - de destruction, d'horreur.
Avec une certaine dose d'autodérision aussi.
Et non Lars Van Trier ne fait pas deux doigts d'honneur aux spectateurs au contraire il a fait là un film profond, intelligent mais
c'est sûr que si on s'arrête à la lecture premier degré...forcément ... ça peut coincer.
L'analyse de la société à travers ce film qui ne veut rien dire, signe Jean Masturbin.
"regardé, kan la blonde ce fé tué, personne ne vient laidé sa denonsse la dossiers individualiste dans laquelle nous some"
Putain mais c'est dla merde
Tu devrais revoir la filmographie de Matt Dillon avant de dire que c'est un acteur de seconde zone.
c'est sûr que de le cantonner à "Sexcrimes" et "Mary à tout prix" c'est un peu léger pour juger de sa carrière ^^!
Dans ma salle des gens rigolaient beaucoup sur les scènes chocs, j'ai ris jusqu'au deuxième incident et à partir du troisième j'étais juste tellement choqué que ça ne me faisait plus rire. Je comprenais pas pourquoi ça faisait rire les gens et ça m'a sorti du film d'ailleurs, je ne sais pas si son but était de faire rire tout le long ou s'il a juste loupé son intention...
Pendant les séquences où il met des extraits de ses films personne n'a réagit dans la salle...
En tout cas j'ai adoré , je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. J'ai aimé la réflexion sur les icônes, le bien /le mal, ce qui reste dans l'histoire, la porté d'une œuvre etc..
J'irai le revoir c'est sûr.
[spoil]
Il voit les gens comme des matériaux donc il ne les aimes pas pour leur personne mais comme des objets utiles à son "art". Pour moi c'est donc normal qu'on ne voit aucun amour pour cette femme, c'est juste un matériau qui l'intéressait particulièrement à ce moment là. peut être même le moment où inconsciemment il sait déjà qu'il va construire sa maison avec autre chose que du bois ou autre ? (Il va utilise un bout de cette femme pour construire un objet si je me rappelle bien)
Je pense que tout le monde se doute qu'il va faire sa maison avec les gens qu'il a tué dès le début du film non ? Ce qui était intéressant (pour moi) c'est de savoir comment le personnage allait en arriver là.
La construction de sa maison pendant le film me faisait plus penser à une tentative désespéré d'imiter les gens que de toute évidence il ne comprend pas, peu importe ses efforts. Il ne cesse de la détruire parce-que ça ne lui convient jamais vraiment jusqu'à trouver sa propre façon de la construire. Il va détourner l'objet lambda (une maison) en une de ses œuvres.
Bon peut être que c'est pas du tout ça l'explication mais bon c'est comme ça que je l'ai vu 😅
Désolé pour les fautes et si c'est un peu brouillon :s
Moi aussi au début jack ma fait beaucoup rigoler surtout le deuxième meurtre ou il est prit de toc a vérifier la scène de crimes plusieurs fois.
Puis la [SPOIL] :
Après la scène avec les enfants tu te rend compte que en faite il est pas si amusant et qui es vraiment déranger et horribles et plu le film avance plu il devient glauque.
Les gens rigolaient sûrement parce que c'est totalement absurde comme film, il n'y a rien à en retenir.
Matt Dillon, un acteur de seconde zone? "Outsiders" et "Rusty James" de F.F. Coppola ,"Drugstore Cowboy" et "Prête à tout" de G. van Sant, "Mary à tout prix" des frères Farrelly, "Factotum" d'après Bukowski,, quand même.
Et maintenant The House that Jack Built
J'ai regardé la semaine dernière ce film et c'est mon premier de ce réalisateur, et personnellement j'ai adoré, les références à l'enfer de Dante, tout les meurtres de jack qui aboutissent à la maison de chair dont la seul utilité et de l'emmener droit dans les enfers. Peut être le regret de voir passer à la trappe les champs élyséen qui lui rappel sans doute les seuls bons souvenirs de l'innocence de quand il était enfant ou il communiait avec la nature. ( d'ailleurs très belle scène au passage)
L'humour noir est assez réussi, la mise en scène aussi, les cuts la caméra tremblante sert le propos pour nous montrer un peu l'État de la psychologie de jack.
La façon dont le réalisateur arrive à nous donner de la compassion pour un tueur en série, c'est vraiment excellent. Et puis toute les thématiques sur l'art, les icones j'ai trouvé ça vraiment intéressant.
Par contre j'ai vu qu'il y avait aussi un niveau de lecture ou Lars van trier parle de lui même, je ne l'ai pas saisi vu que c'est mon premier Lars von trier et j'ai l'impression qu'il y a encore du gras à rogner quand je le re-regarderais.
Le seul petit défaut, c'est que je trouve qu'il y a peut être quelques longueurs.
En gros je suis pas d'accord avec vous, c'est mon premier Lars von trier et je ne suis absolument pas déçus et ça m'a même donné envie de voir le reste, les plus connus surtout.
Valentin j'en reviens toujours pas de ce chef-d'oeuvre ! extrêmement glauque et poisseux c'est un peu le nouveau HENRY portrait d'un serial killer
je suis pas vraiment d'accord, déjà lorsque tu abordes le chapitrage tu le dis avec dégout comme lassé parce qu'il l'utilise souvent, mais faut pas oublier que c'est un film à part entière j'ai l'impression que vous le comparez beaucoup trop à sa filmographie, ensuite oui les métaphores sont simples, surtout avec le tigre et l'agneau, mais d'autres comme celle sur la chasse par exemple est intéressante je trouve. (spoilers) je trouve que le film n'est pas aussi insipide que vous le décrivez, et j'ai vraiment aimé la fin, avec la lumiere rouge des enfers devenant blanche, avec la métaphore qui va avec expliqué plus tot dans le film dans le sens inverse..
Vous dites aussi que Jack et Verge parlent dans le vide, ne s'écoutent pas, mais vu le "job" de Verge, on ne doit s'attendre à rien, il écoute comme il en à écouté des millions d'autres. Et enfin la comédie, noire à souhait, est nécessaire je pense pour souffler et je ne trouve pas que ca fasse sortir du film comme la scène où il y a le cadavre à 2 mêtre et que Jack provoque le policier, on rit mais on est conscient du danger que ca tourne mal..
J'ai beaucoup aimé ce film, je ne me suis pas ennuyé une seconde, j'y vois surtout une critique de l'abrutissement des masses...
Avec une maestria qui n'est plus à démontrer.
Je l'ai trouvé aussi très drôle, apparemment c'est pas normal, mais j'assume. Je trouve ce film drôle par sa mise en scène et dérangeant par son message.
Un jour, j'ai dit d'un youtubeur, sans le taguer, juste dans une conversation avec un ami sur Twitter, que je ne l'aimais pas parce que j'avais l'impression qu'il m'imposait son avis sans me laisser la place de pouvoir éprouver autre chose que ce qu'il disait, comme si je n'avais pas le droit de ne pas être d'accord parce que sa vérité était LA vérité. J'aurais certainement dû dire ça en message privé, c'était dans une conversation spontanée qui parlait d'autre chose à la base et je n'aurais pas du tout imaginé qu'il l'aurait lu, surtout que je n'avais et n'ai toujours pas beaucoup de followers, quelque chose comme 90 à tout casser (je sais qu'il l'a lu parce qu'il y a réagi d'abord sur Twitter). Pourquoi je dis ça? Parce que dans la vidéo suivante de ce youtubeur, il y avait une allusion directe immanquable à la chose dans laquelle il faisait une sorte de mini-"argumentaire" sur "je donne mon avis, tu donnes ton avis, on a chacun notre avis, je ne t'impose pas le mien". Le message était clair. Et le manque d'arguments ne m'a pas fait changer d'avis sur la manière dont il m'imposait le sien ;-p. Eh bien, j'ai l'impression que Von Trier a fait pile poil exactement la même chose ici. Ce film m'a semblé être une sorte d'auto-parodie de ce qu'il fait mettant volontairement en exergue les choses qu'on a pu lui reprocher (les personnages féminins ridicules, les constructions, la caméra qui tremble, les propos douteux, la lenteur, l'anecdotique, les visions politiques un peu scabreuses, etc.) et qui, via les dialogues avec monsieur Verge (aller, quand même, monsieur Bite, c'est aussi une manière de se moquer - mais je ne sais pas si c'est de lui-même ou de ses détracteurs, qui est monsieur Bite?), explique que c'est "juste du cinéma", de l'art, qu'il ne faut pas prendre ça au sérieux, au point que lui-même se condamne, pour montrer qu'il ne soutient pas ses personnages démoniaques. Ce qui n'aurait pas été mal si fait autrement, mais est juste ridicule et même risible ici. Parce que comme ce youtubeur, il n'argumente pas, il jette juste sa vérité à notre figure en essayant de ridiculiser les points de vue de ses détracteurs mais sans donner de quoi réellement les contredire. Comme le "on m'a reproché d'écrire des femmes vaines et ridicules, du coup je les fais encore plus stupides et je parle de la manière dont je peux les faire stupides directement dans le film". Maintenant, je surinterprète sûrement ;-p. Mais ce film (soporifique soit dit en passant) m'a semblé être une immense caricature volontaire du cinéma du réalisateur avec pour but de montrer que c'est "juste du cinéma" et non une analyse socio-politique reflétant ses convictions. Mouai, je ne sais pas si ça a convaincu quelqu'un...
Verge comme un "ptit nom" à Virgile, qui accompagne Dante au fin fond de l'Enfer y rencontrer Lucifer, dans "La Divine Comédie" de Dante Alighieri.
... à la manière d'Alex, qui appelait Beethoven "Ludwig van", dans Orange Mécanique...
Bien entendu, mais avec un double sens quand même pas négligeable et très certainement voulu. ;-p
@@zooeyf4052 ça c'était pas le double sens, c'était le premier. ..
Anna : Je viendrai écouter votre critique quand je l'aurai vu (je ne veux pas trop en savoir haha), je suis impatiente de le voir (même si d'après le début de votre critique ça pue ! xD) j'aime beaucoup ce réalisateur, et je le déteste également parfois dans les messages qu'il veut transmettre dans ses oeuvres. Patience ! :)