Bonjour à toutes et tous, Je propose de créer une cagnotte afin d'offrir à notre ami Bruno une trinité d'objets utiles : un pied pour son clavier, un banc pour lui-même et un pupitre pour ses partitions. Rendons lui un peu du bonheur qu'il nous donne ! Ceci étant dit, merci à vous trois pour ce beau moment de musique. J'attends vivement une occasion de passer par Lyon pour venir vous écouter "live". Meilleures pensées et joyeuses Pâques,
J'avais écouté une première fois cette vidéo sans saisir la réponse à une question que je me posais. La réponse est trouvée avec une seconde écoute. Merci pour votre travail, qui dégage de nouveaux horizons pour le chantre tout débutant que je suis.
Quelle explication magnifique entre le contrepoint et la vie, la mort et l'ascension du Christ! Jamais je n'avais compris le sens du déchant comme ça! C'est divin. Et c'est pourquoi le grégorien est si plaisant et paisible à mes oreilles.
Très intéressant !!! La hiérarchie dans le calendrier liturgique et la utilisation de la polyphonie semble très important et intéressant !! Merci encore
Non seulement c'est génial, comme à peu près tout le contenu de cette chaîne, mais en plus on a le droit à un extrait du caprice arabe en jingle. Je suis charmé.
voilà un sans-faute théologique, musicologique et pratique, avec sans doute aussi le doigt pointé sur la suréminente distinction entre le chant claustral et paroissial gradualisant l'évolution du grégorien qui resterait encore à élucider, de toute façon merci pour cette leçon particulière de lucidité et de références (ayant longtemps vécu en Corse, j'ai noté avec bonheur votre affiliation...A Filetta off course)
Merci beaucoup pour la vidéo. C’est trop compliqué pour moi et mon français est moyen. J’apprends encore la musique, le chant et les chants grégoriens plus simples. D’ailleurs, j’ai déjà 53 ans. Je m’entraîne tous les jours et je chante les heures liturgiques, mais je ne pense pas que j’atteindrai un jour votre niveau. Il est également important de chanter simplement pour que plus de gens puissent vous rejoindre
Merci beaucoup pour votre vidéo et votre travail! Pourriez vous nous communiquer les liens en ligne/les références des traités et des exemples que vous citez en début de vidéo? Merci beaucoup !
Bonjour Bruno, super vidéo, très enrichissante ! Une simple question, quand tu parles autour de 11:14 de "1er mode" de quels modes parles tu ? Les 7 modes grecs ? (le premier mode serait Ionien du coup ?) Merci pour tes précisions et continue ton super travail !
Merci ! Je parle du premier des huit modes dits ecclésiastiques, qui correspond au Dorien (Ré-Ré) même s’il comprend le plus souvent un SiB, et que la modalité médiévale est assez différente de ce qu’elle est devenue dans les temps modernes. Je vous conseille le travail de Dom Saulnier à cet égard. À bientôt !
Bravo bravo bravo Moi même j’ai chanté le grégorien pendant des années. Plus les années passent plus je tombe amoureux de cette merveille. Sauriez vous me dire où est ce que je peux trouver des chants justement à deux voix? Pour faire chanter à mon ensemble musical. Merci encore
Je ne suis ni croyante ni familière avec le chant grégorien, par contre vos vidéos sont passionnantes et les extraits de chant me font avoir les larmes aux yeux. Est-ce qu'il est prévu que vous enregistriez un album?
Merci pour votre message qui nous touche beaucoup ! Nous aimerions enregistrer des vêpres d’ici le mois de juillet :) à bientôt, bonne fête de Pâques !
Bonjour monsieur, Je vous remercie grandement pour cette vidéo très intéressante, ces explications si claires, ce montage si propre et pédagogique (et même très beau !), et bien sûr, pour ce chant magnifique, et profond. Je regrette également les débats sans charité où l'on échange plus d'invectives que d'arguments... Cependant, il me semble qu'on peut avoir un avis divergent, une opinion différente de la votre, en cette matière si délicate et complexe que l'interprétation du chant grégorien. J'ai écouté plusieurs de vos vidéos, et je ne suis pas convaincue, pour un chant monodique destiné à la liturgie quotidienne chantée en chœur, de la manière dont vous découpez les notes avec comme des "coups" dans la voix, comme des tropes à peine perceptibles (le langage parlé rend difficilement ce que je veux dire... j'espère que vous me comprendrez). Avec cette vidéo, je viens de comprendre d'où cela vient, lorsque vous parlez des chants corses comme modèle initial de votre chant. Ces chants sont absolument magnifiques, aucun débat de ma part à ce sujet. Votre chant à plusieurs voix ici l'est également, et je salue la qualité vocale, la profondeur d'interprétation, dont effectivement peu de chœur peuvent s'enorgueillir. Cependant, lorsqu'il s'agit d'autres vidéos avec votre voix seule sur une pièce liturgique, comme le "Gaudeamus" par exemple, et bien je me trouve dans un léger malaise auditif. Non pas que votre voix perde en qualité, mais je trouve que la pièce perd en unité, en simplicité et donc en force. Je trouve cette manière de chanter en décalage avec la simplicité du grégorien, et je repense aux phrases de la décrétale du Pape Jean XXII "ils brisent ces mélodies à coup de notes courtes" concernant le chant du XIVe siècle. C'est un jugement un peu dur sans doute, mais si on ne discute que sur nos points d'accord, il n'y a aucun progrès possible, d'un côté comme de l'autre. En vous répétant toute ma gratitude pour le contenu de cette vidéo, je vous souhaite une bonne continuation !
Bonjour, merci pour votre message et vos bons mots. Je défends la diversité d’interprétation du grégorien, à travers les régions, les paroisses, et entre les personnes - alors chanter autrement que je le fais, je le salue et j’apprécie chaque fois que je découvre une nouvelle pratique, en France ou ailleurs. Je crois que si ce chant n’est pas revitalisé, il ne fera plus long feu, et en cela je crois m’inscrire dans le sens médiéval du mot « tradition ». À cet égard, la décrétale que vous citez visait explicitement la pratique du hoquet dans la musique polyphonique, qui n’a pas grand chose à voir, je crois, avec ce qui se passe dans l’enregistrement du Gaudeamus Omnes - et d’ailleurs, Benoît XII qui a succédé à Jean XXII s’est entouré d’une chapelle de chantres dont l’audace musicale contrarie justement la décrétale. Ce que je veux dire, c’est que parler de « la simplicité du grégorien », c’est mélanger un jugement esthétique avec un jugement idéologique. En regard de la tradition musicale de l’église latine d’occident depuis deux millénaires, à travers les organums primitifs qui n’étaient pas considérés comme de la polyphonie, le tripudium des hymnes, l’improvisation permanente et les trente notes répétées du graduel Misit Dominus (pour ne citer que celui-là), non, je ne pense pas qu’on puisse parler de « la simplicité du grégorien », à moins qu’on sorte du registre prescriptif et qu’on désigne concrètement la façon dont chantent les moines de Solesmes. Merci pour votre temps, à bientôt.
@@ecolegregorienne3062 Merci beaucoup de votre réponse, Je ne suis pas du tout spécialiste de la question, mais simple catholique bercée depuis l'enfance par les chants grégoriens à la messe, et musicienne de formation (chant choral et instruments) bien que ce ne soit pas mon métier. C'est intéressant ce que vous dites sur le risque de disparition du grégorien... j'admire et salue la volonté de faire revivre cette longue tradition. Mais à vrai dire, je ne pense pas qu'il faille revitaliser le grégorien en tant que tel, mais étendre et approfondir la pratique du grégorien, qui s'est perdue dans l'église post et pro Vatican II, à cause d'un dénigrement systématique de ce chant comme "rétrograde". "Non nova sed nove" en somme. Ceci dit je ne le vois pas du tout disparaître dans la Tradition (même au sens large)... le grégorien y est plutôt vivant ! C'est souvent une cause de conversion (ou une cause supplémentaire qui vient soutenir la conversion) au catholicisme. A titre d'exemple, je travaille actuellement dans une école de religieuses dominicaines, et elles chantent toute la liturgie en grégorien, en ajoutant quelques polyphonies "classiques" à la messe, suivant le Motu Proprio de saint Pie X. C'est vraiment très beau, leur chant est d'une pureté et d'une simplicité sans égale (au sens mélioratif de la simplicité, qui n'a rien à voir avec le simplisme). Presque chaque dimanche de nouvelles personnes (de passage dans notre petit village perdu) découvre cette liturgie, le plus souvent ils en sont extrêmement touchés, parfois ils vont jusqu'au baptême (nous aurons un baptême d'adulte dimanche !) ou reprennent la pratique religieuse. Bref, je partage en partie votre constat : dans certains milieux le grégorien est en risque de perdition, mais je pense que c'est à cause d'une idéologie, celle de l'aggornamiento. Effectivement je me suis renseignée sur la question des "hoquets" et c'est un phénomène différent de ce que je voulais désigner. Je vais tenter d'être plus précise : à 8:06 de votre vidéo sur le Gaudeamus, par exemple, plusieurs fois vous rompez le "legato" du mot ou de la phrase, par de très légères variations de hauteurs, peut être dans un but ornemental comme dans le chant corse, ou les chants orientaux. Toujours est-il qu'il me semble que cela nuit à l'unité et à la clarté tant de la ligne mélodique que du texte, donc à la puissance expressive. Hum... Je devine que vous allez me reprocher de faire un jugement esthétique personnel, couplé un un placage d'idéologie sur une façon différente de chanter. Là aussi, je ne suis pas d'accord. Pour plusieurs raisons : - le jugement esthétique dépend en partie de la sensibilité. En cela je suis d'accord, il y a toujours une part subjective (difficile d'être sensible à la beauté d'un chant ou d'une œuvre quand l'estomac crie famine, que la tête bourdonne, etc...). Mais quand les conditions minimales d'appréciations d'une œuvre sont réunies, l'effet de l’œuvre sur le sujet n'est pas que subjectif, car ce sont les qualités objectives (donc celles de l'objet/œuvre) qui agissent sur le sujet. En l’occurrence le "legato" des mots et de la phrase, tant textuelle que mélodique, produit un effet d'unité (c'est cela que je nomme simplicité) qui me semble tout à fait objectif, tandis qu'une voix entrecoupées de "trope" (je ne suis pas sûre que mon terme soit juste mais bon... vous me corrigerez !) désarticule, il me semble, la mélodie et le texte, et empêche de faire des variations d'intensité suivies, continues, que ce soit dans la puissance ou dans la douceur (Un peu comme le mouvement d'un danseur ou d'un sportif, qui serait sans cesse interrompu puis repris). Ils me semble que ce sont ces qualités objectives du chant qui produisent cet effet, à la fois objectif et subjectif (puisque produit dans le sujet tout en venant de "l'objet") sur mon écoute personnelle. - Un autre aspect me porte à émettre ce jugement, c'est la parenté entre les mouvements des arts. Je m'explique. Parallèlement à mon métier de professeur, je termine un mémoire de master sur un artiste catholique du XXe siècle. Sa lecture de l'histoire de l'art est tout à fait originale, mais plus je l'approfondis, plus elle me semble juste. La voici : Les premiers chrétiens se sont inspirés des grandeurs des civilisations païennes dont ils venaient, mais ils ont opéré une grande "purification" de ces arts (dans les fresques des catacombes on ajoute au soucis de la représentation celui de la signification, quand les persécutions cessent et qu'ils peuvent construire des églises ils ne reprendrons pas le modèle des temples païens mais celui des basiliques romaines, ils débarrassent progressivement le chant des quarts de ton et du chromatisme orientaux , etc...). Puis ces arts se développent, ce qui donne en occident l'art roman puis gothique, le chant grégorien, etc... Mais arrive la Renaissance, avec un retour à l'Antiquité païenne, sans le tamis effectué par les premiers chrétiens (de plus, le modèle de la Renaissance n'est pas la meilleure partie de l'Antiquité... mais une Antiquité pleine de troubles et de décadences) et commence alors une lente décadence, dont nous ne nous sommes pas encore relevés. Et cet artiste, qui a, en plus de son métier de sculpteur, dirigé plusieurs chœurs grégoriens toute sa vie, propose justement une analogie entre cette apogée des arts chrétiens où l'on retrouve un mouvement à la fois vivants, spontané, souple, tout en étant sobre, unifié, puissant... et leur décadence, où la simplicité, la pureté pour ainsi dire, a disparu progressivement, au profit d'une complexité qui ne met en valeur que l'éclat et le génie personnel de l'artiste au détriment de ce qu'il exprime, qui produit des mouvements plus maniérés qu'expressifs. Bien sûr cette décadence est progressive, donc quasi insensible. Et c'est un petit peu de cet excès de complexité que je retrouve, non pas dans votre personne, mais dans cette manière de moduler la voix... Encore une fois, ma "critique" ne vaut que dans le cadre du chant liturgique, car comme dit précédemment, ce type de modulation est tout à fait adaptée aux chants corses ou autre, et ces chants sont sublimes. Mais ce n'est pas parce que c'est beau dans ce contexte que c'est adapté dans un autre. Il me semble. - Là où je vous rejoins par contre, c'est que l'histoire de la liturgie n'est pas un long fleuve tranquille... mais une alternance de développements régionaux et de mouvement de centralisation pour conserver l'unité de la liturgie et son universalité, si chère à l'église. Je viens de me renseigner sur Solesmes pour comprendre ce que vous me disiez, et j'ai trouvé un passage en particulier, qui confirme mon ressenti ainsi que mon jugement "intellectuel" (Si vous avez le temps, c'est cette vidéo, surtout à partir de 13:40 : ruclips.net/video/JdrTYMu_53Y/видео.html). Mais je m'aperçois que j'ai beaucoup trop parlé ! Si vous êtes arrivé jusqu'ici, je vous remercie grandement pour votre patience !! J'espère que rien dans mon propos ne vous aura blessé personnellement, car ce n'est pas le but. Je souhaite simplement un débat de fond, et suis curieuse de savoir quels arguments esthétiques et liturgiques vous pouvez mettre en œuvre pour justifier cette manière de chanter le grégorien. Si vous en avez le temps et la volonté, bien sûr. En vous souhaitant une bonne continuation,
Merci pour votre message. Il m’est avis que l’écrit est peu propice à une discussion comme celle-là…! Alors à l’occasion où vous passerez à Lyon, je serai content d’en discuter avec vous. Merci pour vos bons mots, à bientôt !
Ne dites pas " je dirige un " petit " choeur"... ce que vous faites est grand et réclame du respect, et vous le faites pro Deo, pas pour votre gloriole. Bon travail et bonne Nativité à Vous.
Bonjour Bruno, Quel niveau pour votre âge... Demain je vais chanter à la messe la communion " Pascha nostrum" selon votre interprétation. Très sainte Pâques 🙏🙏🙏💒
Сдушал я и думал: это же как надо было исхитриться, чтобы французский язык звучал так, каким мы его слышым сегодня? Как звучал французский язык 500 лет назад?
Merci beaucoup pour votre travail, c'est très intéressant! Avec plusieurs voix peut-on encore parler de "grégorien" ? N'est-ce pas plutôt un "faux-bourdon" ?
@@musiquesacree8494 Merci de votre réponse. Je pensais plutôt à 2 voix seulement, effectivement. Pour l'avoir essayé, ça sonne "médiéval", mais je ne sais pas si c'est plausible au plan historique... Personnellement, j'aime bien, mais comme on dit, "les goûts et les couleurs"...
Bonjour, merci pour votre message et votre question. De mon point de vue, il y a erreur de catégorie : le terme « faux-bourdon », déjà polysémique en lui-même, renvoie vers une certaine pratique de chant, de même que « organum », « plain-chant » ou « déchant » ; en revanche, le terme « chant grégorien » désigne un espace culturel de musique traditionnelle sacrée qui se répand en Europe à partir du 8e siècle, selon des caractéristiques mélodiques, rythmiques et modales. Autrement dit, quand Léonin improvise un organum à Notre-Dame au 13e siècle, il ne se dit pas « est-ce que je fais du chant grégorien ? », mais : « pour l’Alleluia, j’improvise ». C’était justement l’objectif de cette vidéo, de montrer que le terme « chant grégorien » est un hyperonyme et peut recouvrir un certain nombre de pratiques concrètes, qui ne sont pas toutes monodiques. Bon dimanche de Pâques !
Bonjour Merci beaucoup pour votre travail de pédagogie qui m'intéresse beaucoup en tant que chantre. J'aime beaucoup votre façon de chanter mais il y a juste une chose que je ne comprends pas. Pourquoi faire le choix d'attaquer systématiquement les notes par en-dessous ?
Bonjour, merci pour votre message. Ce n’est pas tellement un choix, plutôt une longue habitude vocale. À vrai dire, c’est avant tout au conservatoire que les enseignants insistent sur l’entrée directe sur la note ; mais tout ce qui s’assimile au port de voix s’entend dans l’écrasante majorité des traditions vocales que je connais. À bientôt !
Je chante dans une petite chorale paroissiale et je n’y connais rien au solfège et encore moins au grégorien, en tout cas cette seconde voix me fait fort penser aux chants polyphoniques corses.
Bonjour ! En effet, les chants polyphoniques corses qu’on entend aujourd’hui sont issus (si je ne me trompe pas) de la tradition franciscaine des 17-18e siècles, laquelle se fonde sur une compréhension médiévale de l’harmonie. Mais ce ne sont pas les seuls - le chant polyphonique géorgien, par exemple, de l’autre côté de la Méditerranée, privilégie aussi ces consonances, ces modes et ces mouvements contraires. Le Moyen-âge est encore parmi nous :)
C'est vraiment passionnant, je m'intéresse beaucoup aux similarités musicales dans tous le bassin méditerranéen.. Et il s'avère que je suis une grande amatrice de chants polyphoniques corses, ainsi que... De chants géorgiens ! Si vous en avez le temps et l'envie, je serai très enchantée d'en apprendre un peu plus sur ces points communs en terme de de modalité, de type de secondes voix ressemblantes etc.. Bravo encore pour la qualité de votre travail !
Vous faites un travail remarquable. Tant au plan liturgique que musical. Loin du robinet d'eau tiède du chant dit grégorien à la mode de Solesmes. Remettre des voix supplémentaires, (ne pas oublier le bourdon non plus) aux portées à une ligne de cantus firmus que voilà un enchantement, un nouvel éclat apporté à ces hymnes anciennes ! Et pourquoi pas restituer aussi la prononciation française du latin. Laquelle a été en usage durant des siècles et bêtement bannie en 1904 par le pape Pie X. Au profit d'une variante à l'italienne artificieuse.
Bonjour à toutes et tous,
Je propose de créer une cagnotte afin d'offrir à notre ami Bruno une trinité d'objets utiles : un pied pour son clavier, un banc pour lui-même et un pupitre pour ses partitions.
Rendons lui un peu du bonheur qu'il nous donne !
Ceci étant dit, merci à vous trois pour ce beau moment de musique. J'attends vivement une occasion de passer par Lyon pour venir vous écouter "live". Meilleures pensées et joyeuses Pâques,
Bravo, j’ai beaucoup ri !
J'avais écouté une première fois cette vidéo sans saisir la réponse à une question que je me posais.
La réponse est trouvée avec une seconde écoute. Merci pour votre travail, qui dégage de nouveaux horizons pour le chantre tout débutant que je suis.
Quelle explication magnifique entre le contrepoint et la vie, la mort et l'ascension du Christ! Jamais je n'avais compris le sens du déchant comme ça! C'est divin. Et c'est pourquoi le grégorien est si plaisant et paisible à mes oreilles.
Oui, la musique était censée nous « faire voir » ! Comme le reste de l’art médiéval. Merci, bonne fête de Pâques !
Vraiment, un énorme merci. J'ai découvert votre chaîne sur le forum catholique et c'est un régal. Merci encore. De Saintes fêtes pascales à vous.
Ah ! C’est que ça circule…! Bon. Merci, bonne fête de Pâques !
Le chant grégorien est une prière. Et votre travail met en valeur cette prière. C'est vraiment très beau. Cela élève l'âme.
Merci et bravo pour votre travail. C'est très instructif.
Très intéressant !!! La hiérarchie dans le calendrier liturgique et la utilisation de la polyphonie semble très important et intéressant !! Merci encore
Merci pour vos bons mots à chaque fois !
Non seulement c'est génial, comme à peu près tout le contenu de cette chaîne, mais en plus on a le droit à un extrait du caprice arabe en jingle.
Je suis charmé.
Merci ! Ça me fait bien plaisir.
Vous faites un travail formidable. Bravo !
Merci beaucoup !
Très intèressant et magnifique en même temps merci de votre travail
Grand merci.
voilà un sans-faute théologique, musicologique et pratique, avec sans doute aussi le doigt pointé sur la suréminente distinction entre le chant claustral et paroissial gradualisant l'évolution du grégorien qui resterait encore à élucider, de toute façon merci pour cette leçon particulière de lucidité et de références (ayant longtemps vécu en Corse, j'ai noté avec bonheur votre affiliation...A Filetta off course)
Bravo et merci pour ce magnifique exposé.
Avec plaisir.
Merci beaucoup pour la vidéo. C’est trop compliqué pour moi et mon français est moyen. J’apprends encore la musique, le chant et les chants grégoriens plus simples. D’ailleurs, j’ai déjà 53 ans. Je m’entraîne tous les jours et je chante les heures liturgiques, mais je ne pense pas que j’atteindrai un jour votre niveau. Il est également important de chanter simplement pour que plus de gens puissent vous rejoindre
Je ne suis pas croyant mais votre approche musicale est très sympathique. Merci pour ces partages 😌🙏
Merci Bruno pour ces enseignements 🙂
I have no idea of what you're saying, but I'm happy to see someone singing with the correct metric and using organum
Merci beaucoup pour votre vidéo et votre travail! Pourriez vous nous communiquer les liens en ligne/les références des traités et des exemples que vous citez en début de vidéo? Merci beaucoup !
Oui, je vais les ajouter en description ! Merci pour votre message.
Bonjour Bruno, super vidéo, très enrichissante !
Une simple question, quand tu parles autour de 11:14 de "1er mode" de quels modes parles tu ? Les 7 modes grecs ? (le premier mode serait Ionien du coup ?)
Merci pour tes précisions et continue ton super travail !
Merci ! Je parle du premier des huit modes dits ecclésiastiques, qui correspond au Dorien (Ré-Ré) même s’il comprend le plus souvent un SiB, et que la modalité médiévale est assez différente de ce qu’elle est devenue dans les temps modernes. Je vous conseille le travail de Dom Saulnier à cet égard. À bientôt !
Bravo bravo bravo
Moi même j’ai chanté le grégorien pendant des années.
Plus les années passent plus je tombe amoureux de cette merveille.
Sauriez vous me dire où est ce que je peux trouver des chants justement à deux voix? Pour faire chanter à mon ensemble musical.
Merci encore
Merci ! Je vous conseille les organums de Notre-Dame, dont nous avons publié quelques enregistrements !
Je ne suis ni croyante ni familière avec le chant grégorien, par contre vos vidéos sont passionnantes et les extraits de chant me font avoir les larmes aux yeux. Est-ce qu'il est prévu que vous enregistriez un album?
Merci pour votre message qui nous touche beaucoup ! Nous aimerions enregistrer des vêpres d’ici le mois de juillet :) à bientôt, bonne fête de Pâques !
Bonjour monsieur,
Je vous remercie grandement pour cette vidéo très intéressante, ces explications si claires, ce montage si propre et pédagogique (et même très beau !), et bien sûr, pour ce chant magnifique, et profond.
Je regrette également les débats sans charité où l'on échange plus d'invectives que d'arguments... Cependant, il me semble qu'on peut avoir un avis divergent, une opinion différente de la votre, en cette matière si délicate et complexe que l'interprétation du chant grégorien. J'ai écouté plusieurs de vos vidéos, et je ne suis pas convaincue, pour un chant monodique destiné à la liturgie quotidienne chantée en chœur, de la manière dont vous découpez les notes avec comme des "coups" dans la voix, comme des tropes à peine perceptibles (le langage parlé rend difficilement ce que je veux dire... j'espère que vous me comprendrez). Avec cette vidéo, je viens de comprendre d'où cela vient, lorsque vous parlez des chants corses comme modèle initial de votre chant. Ces chants sont absolument magnifiques, aucun débat de ma part à ce sujet. Votre chant à plusieurs voix ici l'est également, et je salue la qualité vocale, la profondeur d'interprétation, dont effectivement peu de chœur peuvent s'enorgueillir.
Cependant, lorsqu'il s'agit d'autres vidéos avec votre voix seule sur une pièce liturgique, comme le "Gaudeamus" par exemple, et bien je me trouve dans un léger malaise auditif. Non pas que votre voix perde en qualité, mais je trouve que la pièce perd en unité, en simplicité et donc en force. Je trouve cette manière de chanter en décalage avec la simplicité du grégorien, et je repense aux phrases de la décrétale du Pape Jean XXII "ils brisent ces mélodies à coup de notes courtes" concernant le chant du XIVe siècle. C'est un jugement un peu dur sans doute, mais si on ne discute que sur nos points d'accord, il n'y a aucun progrès possible, d'un côté comme de l'autre.
En vous répétant toute ma gratitude pour le contenu de cette vidéo, je vous souhaite une bonne continuation !
Bonjour, merci pour votre message et vos bons mots. Je défends la diversité d’interprétation du grégorien, à travers les régions, les paroisses, et entre les personnes - alors chanter autrement que je le fais, je le salue et j’apprécie chaque fois que je découvre une nouvelle pratique, en France ou ailleurs. Je crois que si ce chant n’est pas revitalisé, il ne fera plus long feu, et en cela je crois m’inscrire dans le sens médiéval du mot « tradition ». À cet égard, la décrétale que vous citez visait explicitement la pratique du hoquet dans la musique polyphonique, qui n’a pas grand chose à voir, je crois, avec ce qui se passe dans l’enregistrement du Gaudeamus Omnes - et d’ailleurs, Benoît XII qui a succédé à Jean XXII s’est entouré d’une chapelle de chantres dont l’audace musicale contrarie justement la décrétale.
Ce que je veux dire, c’est que parler de « la simplicité du grégorien », c’est mélanger un jugement esthétique avec un jugement idéologique. En regard de la tradition musicale de l’église latine d’occident depuis deux millénaires, à travers les organums primitifs qui n’étaient pas considérés comme de la polyphonie, le tripudium des hymnes, l’improvisation permanente et les trente notes répétées du graduel Misit Dominus (pour ne citer que celui-là), non, je ne pense pas qu’on puisse parler de « la simplicité du grégorien », à moins qu’on sorte du registre prescriptif et qu’on désigne concrètement la façon dont chantent les moines de Solesmes.
Merci pour votre temps, à bientôt.
@@ecolegregorienne3062 Merci beaucoup de votre réponse,
Je ne suis pas du tout spécialiste de la question, mais simple catholique bercée depuis l'enfance par les chants grégoriens à la messe, et musicienne de formation (chant choral et instruments) bien que ce ne soit pas mon métier.
C'est intéressant ce que vous dites sur le risque de disparition du grégorien... j'admire et salue la volonté de faire revivre cette longue tradition. Mais à vrai dire, je ne pense pas qu'il faille revitaliser le grégorien en tant que tel, mais étendre et approfondir la pratique du grégorien, qui s'est perdue dans l'église post et pro Vatican II, à cause d'un dénigrement systématique de ce chant comme "rétrograde". "Non nova sed nove" en somme. Ceci dit je ne le vois pas du tout disparaître dans la Tradition (même au sens large)... le grégorien y est plutôt vivant ! C'est souvent une cause de conversion (ou une cause supplémentaire qui vient soutenir la conversion) au catholicisme. A titre d'exemple, je travaille actuellement dans une école de religieuses dominicaines, et elles chantent toute la liturgie en grégorien, en ajoutant quelques polyphonies "classiques" à la messe, suivant le Motu Proprio de saint Pie X. C'est vraiment très beau, leur chant est d'une pureté et d'une simplicité sans égale (au sens mélioratif de la simplicité, qui n'a rien à voir avec le simplisme). Presque chaque dimanche de nouvelles personnes (de passage dans notre petit village perdu) découvre cette liturgie, le plus souvent ils en sont extrêmement touchés, parfois ils vont jusqu'au baptême (nous aurons un baptême d'adulte dimanche !) ou reprennent la pratique religieuse. Bref, je partage en partie votre constat : dans certains milieux le grégorien est en risque de perdition, mais je pense que c'est à cause d'une idéologie, celle de l'aggornamiento.
Effectivement je me suis renseignée sur la question des "hoquets" et c'est un phénomène différent de ce que je voulais désigner. Je vais tenter d'être plus précise : à 8:06 de votre vidéo sur le Gaudeamus, par exemple, plusieurs fois vous rompez le "legato" du mot ou de la phrase, par de très légères variations de hauteurs, peut être dans un but ornemental comme dans le chant corse, ou les chants orientaux. Toujours est-il qu'il me semble que cela nuit à l'unité et à la clarté tant de la ligne mélodique que du texte, donc à la puissance expressive.
Hum... Je devine que vous allez me reprocher de faire un jugement esthétique personnel, couplé un un placage d'idéologie sur une façon différente de chanter. Là aussi, je ne suis pas d'accord. Pour plusieurs raisons :
- le jugement esthétique dépend en partie de la sensibilité. En cela je suis d'accord, il y a toujours une part subjective (difficile d'être sensible à la beauté d'un chant ou d'une œuvre quand l'estomac crie famine, que la tête bourdonne, etc...). Mais quand les conditions minimales d'appréciations d'une œuvre sont réunies, l'effet de l’œuvre sur le sujet n'est pas que subjectif, car ce sont les qualités objectives (donc celles de l'objet/œuvre) qui agissent sur le sujet. En l’occurrence le "legato" des mots et de la phrase, tant textuelle que mélodique, produit un effet d'unité (c'est cela que je nomme simplicité) qui me semble tout à fait objectif, tandis qu'une voix entrecoupées de "trope" (je ne suis pas sûre que mon terme soit juste mais bon... vous me corrigerez !) désarticule, il me semble, la mélodie et le texte, et empêche de faire des variations d'intensité suivies, continues, que ce soit dans la puissance ou dans la douceur (Un peu comme le mouvement d'un danseur ou d'un sportif, qui serait sans cesse interrompu puis repris). Ils me semble que ce sont ces qualités objectives du chant qui produisent cet effet, à la fois objectif et subjectif (puisque produit dans le sujet tout en venant de "l'objet") sur mon écoute personnelle.
- Un autre aspect me porte à émettre ce jugement, c'est la parenté entre les mouvements des arts. Je m'explique. Parallèlement à mon métier de professeur, je termine un mémoire de master sur un artiste catholique du XXe siècle. Sa lecture de l'histoire de l'art est tout à fait originale, mais plus je l'approfondis, plus elle me semble juste. La voici : Les premiers chrétiens se sont inspirés des grandeurs des civilisations païennes dont ils venaient, mais ils ont opéré une grande "purification" de ces arts (dans les fresques des catacombes on ajoute au soucis de la représentation celui de la signification, quand les persécutions cessent et qu'ils peuvent construire des églises ils ne reprendrons pas le modèle des temples païens mais celui des basiliques romaines, ils débarrassent progressivement le chant des quarts de ton et du chromatisme orientaux , etc...). Puis ces arts se développent, ce qui donne en occident l'art roman puis gothique, le chant grégorien, etc... Mais arrive la Renaissance, avec un retour à l'Antiquité païenne, sans le tamis effectué par les premiers chrétiens (de plus, le modèle de la Renaissance n'est pas la meilleure partie de l'Antiquité... mais une Antiquité pleine de troubles et de décadences) et commence alors une lente décadence, dont nous ne nous sommes pas encore relevés. Et cet artiste, qui a, en plus de son métier de sculpteur, dirigé plusieurs chœurs grégoriens toute sa vie, propose justement une analogie entre cette apogée des arts chrétiens où l'on retrouve un mouvement à la fois vivants, spontané, souple, tout en étant sobre, unifié, puissant... et leur décadence, où la simplicité, la pureté pour ainsi dire, a disparu progressivement, au profit d'une complexité qui ne met en valeur que l'éclat et le génie personnel de l'artiste au détriment de ce qu'il exprime, qui produit des mouvements plus maniérés qu'expressifs. Bien sûr cette décadence est progressive, donc quasi insensible. Et c'est un petit peu de cet excès de complexité que je retrouve, non pas dans votre personne, mais dans cette manière de moduler la voix... Encore une fois, ma "critique" ne vaut que dans le cadre du chant liturgique, car comme dit précédemment, ce type de modulation est tout à fait adaptée aux chants corses ou autre, et ces chants sont sublimes. Mais ce n'est pas parce que c'est beau dans ce contexte que c'est adapté dans un autre. Il me semble.
- Là où je vous rejoins par contre, c'est que l'histoire de la liturgie n'est pas un long fleuve tranquille... mais une alternance de développements régionaux et de mouvement de centralisation pour conserver l'unité de la liturgie et son universalité, si chère à l'église. Je viens de me renseigner sur Solesmes pour comprendre ce que vous me disiez, et j'ai trouvé un passage en particulier, qui confirme mon ressenti ainsi que mon jugement "intellectuel" (Si vous avez le temps, c'est cette vidéo, surtout à partir de 13:40 : ruclips.net/video/JdrTYMu_53Y/видео.html).
Mais je m'aperçois que j'ai beaucoup trop parlé ! Si vous êtes arrivé jusqu'ici, je vous remercie grandement pour votre patience !!
J'espère que rien dans mon propos ne vous aura blessé personnellement, car ce n'est pas le but. Je souhaite simplement un débat de fond, et suis curieuse de savoir quels arguments esthétiques et liturgiques vous pouvez mettre en œuvre pour justifier cette manière de chanter le grégorien. Si vous en avez le temps et la volonté, bien sûr.
En vous souhaitant une bonne continuation,
Merci pour votre message. Il m’est avis que l’écrit est peu propice à une discussion comme celle-là…! Alors à l’occasion où vous passerez à Lyon, je serai content d’en discuter avec vous. Merci pour vos bons mots, à bientôt !
@@ecolegregorienne3062 Oui, je suis bien d'accord... Si je passe à Lyon, j'y penserai !
En vous souhaitant une bonne Semaine Sainte
Très intéressant ...
Ne dites pas " je dirige un " petit " choeur"... ce que vous faites est grand et réclame du respect, et vous le faites pro Deo, pas pour votre gloriole. Bon travail et bonne Nativité à Vous.
❤bravo!
Bonjour Bruno,
Quel niveau pour votre âge...
Demain je vais chanter à la messe la communion " Pascha nostrum" selon votre interprétation.
Très sainte Pâques 🙏🙏🙏💒
Merci, bonne fête de Pâques !
Сдушал я и думал: это же как надо было исхитриться, чтобы французский язык звучал так, каким мы его слышым сегодня?
Как звучал французский язык 500 лет назад?
Je suis un peu étonné par le choix de la mélodie pour l'hymne. Je ne l'avais jamais entendue auparavant.
Très bonne vidéo cependant, bravo !
Merci beaucoup pour votre travail, c'est très intéressant!
Avec plusieurs voix peut-on encore parler de "grégorien" ? N'est-ce pas plutôt un "faux-bourdon" ?
On a encore beaucoup de choses à clarifier sur les termes et la utilisation des différents techniques au sein du chant liturgique...
@@musiquesacree8494 Que pensez-vous d'un faux-bourdon en 5tes (justes) parallèles ?
@@musiquesacree8494 Merci de votre réponse. Je pensais plutôt à 2 voix seulement, effectivement.
Pour l'avoir essayé, ça sonne "médiéval", mais je ne sais pas si c'est plausible au plan historique...
Personnellement, j'aime bien, mais comme on dit, "les goûts et les couleurs"...
Bonjour, merci pour votre message et votre question. De mon point de vue, il y a erreur de catégorie : le terme « faux-bourdon », déjà polysémique en lui-même, renvoie vers une certaine pratique de chant, de même que « organum », « plain-chant » ou « déchant » ; en revanche, le terme « chant grégorien » désigne un espace culturel de musique traditionnelle sacrée qui se répand en Europe à partir du 8e siècle, selon des caractéristiques mélodiques, rythmiques et modales. Autrement dit, quand Léonin improvise un organum à Notre-Dame au 13e siècle, il ne se dit pas « est-ce que je fais du chant grégorien ? », mais : « pour l’Alleluia, j’improvise ». C’était justement l’objectif de cette vidéo, de montrer que le terme « chant grégorien » est un hyperonyme et peut recouvrir un certain nombre de pratiques concrètes, qui ne sont pas toutes monodiques. Bon dimanche de Pâques !
Merci pour toutes ces précisions.
Bonne fête de Pâques à vous tous !
Bonjour
Merci beaucoup pour votre travail de pédagogie qui m'intéresse beaucoup en tant que chantre. J'aime beaucoup votre façon de chanter mais il y a juste une chose que je ne comprends pas. Pourquoi faire le choix d'attaquer systématiquement les notes par en-dessous ?
Bonjour, merci pour votre message. Ce n’est pas tellement un choix, plutôt une longue habitude vocale. À vrai dire, c’est avant tout au conservatoire que les enseignants insistent sur l’entrée directe sur la note ; mais tout ce qui s’assimile au port de voix s’entend dans l’écrasante majorité des traditions vocales que je connais. À bientôt !
Je chante dans une petite chorale paroissiale et je n’y connais rien au solfège et encore moins au grégorien, en tout cas cette seconde voix me fait fort penser aux chants polyphoniques corses.
Bonjour ! En effet, les chants polyphoniques corses qu’on entend aujourd’hui sont issus (si je ne me trompe pas) de la tradition franciscaine des 17-18e siècles, laquelle se fonde sur une compréhension médiévale de l’harmonie. Mais ce ne sont pas les seuls - le chant polyphonique géorgien, par exemple, de l’autre côté de la Méditerranée, privilégie aussi ces consonances, ces modes et ces mouvements contraires. Le Moyen-âge est encore parmi nous :)
C'est vraiment passionnant, je m'intéresse beaucoup aux similarités musicales dans tous le bassin méditerranéen.. Et il s'avère que je suis une grande amatrice de chants polyphoniques corses, ainsi que... De chants géorgiens !
Si vous en avez le temps et l'envie, je serai très enchantée d'en apprendre un peu plus sur ces points communs en terme de de modalité, de type de secondes voix ressemblantes etc..
Bravo encore pour la qualité de votre travail !
Hi! Is it possible for you to make english subtitles for this video? This subject is extremely interesting.
Will think about it soon!
Vous faites un travail remarquable.
Tant au plan liturgique que musical.
Loin du robinet d'eau tiède du chant dit grégorien à la mode de Solesmes.
Remettre des voix supplémentaires, (ne pas oublier le bourdon non plus) aux portées à une ligne de cantus firmus que voilà un enchantement, un nouvel éclat apporté à ces hymnes anciennes !
Et pourquoi pas restituer aussi la prononciation française du latin. Laquelle a été en usage durant des siècles et bêtement bannie en 1904 par le pape Pie X. Au profit d'une variante à l'italienne artificieuse.