Au Cameroun, la bombe à retardement des déchets électriques et électroniques

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  • Опубликовано: 6 сен 2024
  • Le pays ne compte qu’une structure de recyclage des équipements contenant métaux précieux et matériaux toxiques, alors que leur croissance est la plus rapide du monde.
    Tsinga Elobi, en plein cœur de Yaoundé, la capitale camerounaise, est un quartier de ferrailleurs. C’est ici qu’on casse, brûle et démantèle les déchets électriques et électroniques pour en extraire les métaux précieux : aluminium, cuivre et or pour les plus chanceux. Ces travailleurs informels revendent leur butin et abandonnent au sol les matériaux moins lucratifs, souvent très toxiques.
    « Ces déchets contiennent des métaux lourds et des polluants organiques persistants (POP), qui restent dans l’environnement et pénètrent dans les tissus humains. Si vous les laissez dans le sol, ils y restent et polluent l’eau et l’air environnants », explique Esther Thiebaut, consultante pour le cabinet de conseil dss +. Classés « dangereux » par la Convention de Bâle, les déchets des équipements électriques et électroniques (D3E) représentent un enjeu écologique et sanitaire majeur.
    Chaque année, le Cameroun rejette plus de 77 000 tonnes de ces déchets. Dans ses bâtiments du quartier Ewonkan à Yaoundé, l’association de droit français Solidarité technologique en traite annuellement 80 tonnes. Les appareils récupérés auprès des ménages ou des entreprises sont testés, reconditionnés ou démantelés fraction par fraction s’ils ne sont pas réparables.
    Au lancement de l’activité, en 2011, la structure prévoyait de traiter 5 000 tonnes par an de ces déchets, mais l’absence de systèmes de collectes formels et de filières de recyclage ou de transformation des composants en aval a réduit leurs ambitions. Pourtant, en 2012, le gouvernement camerounais avait mis en place une réglementation spécifique pour répondre à cet enjeu.
    Solidarité technologique avec La Guilde, une autre association française, ont donc lancé le projet WEEECAM dont l’objectif est de faire passer l’activité existante de recyclage et de dépollution à une échelle semi-industrielle, mais aussi d’accompagner les acteurs camerounais pour la constitution d’un écosystème autour des déchets électroniques et électroniques. Reportage entre Yaoundé et Douala.

Комментарии • 9

  • @charlieramone8666
    @charlieramone8666 2 года назад +6

    Il faudrait financer des usines de recyclages et de traitements.

    • @julienrichez8391
      @julienrichez8391 2 года назад

      En commençant par réduire largement nos consommations d'appareils electroniques :) Toujours penser: Refuser, Réutiliser, Réparer et enfin Recycler

  • @arthurmontazel1971
    @arthurmontazel1971 2 года назад

    Bravo, c est très intéressant !

  • @user-eb1cg1cm3e
    @user-eb1cg1cm3e 2 года назад +2

    ماذا قدمت فرنسا المتحضرة لمستعمراتها ....!
    الانجيل فقط ....
    فقط الانجيل!

  • @fabooo01
    @fabooo01 Год назад

    la aussi, le plus simple, en fin de vie des différents appareils, la prise en charge doit se faire en sens inverse, retour au fabriquant./

  • @ch3612
    @ch3612 Год назад

    En occident et en Asie on finance et encourage les entreprises de production et en Afrique les entreprises de recyclage
    On sais tous pourquoi

  • @papyroots1833
    @papyroots1833 2 года назад

    MAD MAX a déjà commencé....😱🙏🌍

  • @exylium4011
    @exylium4011 2 года назад +3

    corruption et France Afrique

    • @Chardedieu
      @Chardedieu 2 года назад +1

      Degagez avec votre bêtise.