Ma petite critique sur MEGALOPOLIS. Ou plutôt MEGALOLAND? Comme toi je ne suis pas un grand fan de Coppola. Désolé de poster ma critique comme ça mais j'avais envie d'échanger avec toi avec ma petite opinion. (je vais certainement changer des lignes quand j'aurais fini de voir ta critique). (attention au travers de certaines remarques je vais spoiler un peu pour une fois) C'est vraiment très compliqué de ne pas faire, un peu amèrement le constat que Coppola est certes encore alerte, il sait encore filmer, il sait encore raconter, composer ses plans, mais il ne touche plus le sol, et depuis peut être longtemps. Ce film est un film totalement hors sol. Artificiel de bout en bout. Des couches d'informations, de dialogues plus ou moins référentiels, des calques d'effets, de montages, de vfx, des images qui prennent toutes du temps à l'analyse. Il en résulte un gloubi-boulga de choses assez indigestes et clairement artificielles. Je suis un grand amateur de fantastique et de science-fiction, et je ne devrais pas alors être choqué par l'artificialité de la chose. Mais le problème ici c'est que tout est artificiel et même les situations, les rencontres, les relations et les tensions entre les personnages. Tous les éléments sont là dans ce qui pourrait être une révision d'une pièce shakespearienne, mais même là ça ne marche pas. L'on n'es pas ému, pas émerveillé. L'on reste à distance, tel ce peuple, cette foule impersonnelle que Coppola montre toujours comme une masse bruyante et sales, des gens qui vocifère et sont quasiment des gueux. La condescendance de l'ensemble fait tache. Car il faudrait alors s'émerveiller de ces gens extraordinaires, riches et quasi demi-dieux dans cette fresque décadente. Une histoire dont on fait sans cesse le parallèle avec la vie de son réalisateur, et comment ne pas penser au décès récent de son épouse. Mais voilà, ici Coppola n'arrive pas à faire exister l'histoire d'amour, ni celle passée, ni celle présente, et le spectateur ne peut alors pas se raccrocher à quoi que ce soit pour apprécier ce spectacle qui je l'ai déjà dit, est si artificiel. Coppola égratigne hollywood, les critiques, la politique et les médias, il s'en prend à sa famille et nous fait bien sentir qu'il n'aime pas Cage (pauvre Nick, et oui toi tu y vois Trump mais j'y vois aussi Nick Cage de mon côté) mais oublie de se regarder lui même. Donneur de leçon, trop occupé sans doute par le fait de vouloir paraitre, de vouloir étaler le fait qu'il a lu des livres, qu'ils parle quelques mots de latin et qu'il peut citer des philosophes. Mais sa culture n'est pas un signe ici qui va forcément de paire avec une humanité bienveillante. Par ailleurs il dresse un portrait assez particulier des femmes, qui sont soit des muses et des saintes sans réelles consistances, soit des mangeuses de diamants ou des idoles "invisibles". Ici l'homme (Cesar/Coppola) se prend pour un visionnaire, mais ne propose qu'une Utopie. Son héro est immortel, de même que les riches qu'il côtoie, et il offre au monde après une histoire d'amour dans laquelle l'on ne croit pas, un avenir, une idée du futur, un rêve incarné par un bébé du nom de Francis. (et que vive la contre plongée...pauvre masse laborieuse. La trinité et l’œil de dieu vous observe et décide pour vous). Mais c'est très intéressant d'entendre ta perception des choses.
Détrompe toi, j'ai souvent des goûts complètement différents des tiens, nous n'aimons pas les mêmes films et n'en tirons pas le même ressenti, mais j'adore justement tes critiques ciselées et ton point de vue à chaque fois, tes vidéos sont un merveilleux compléments aux films que tu aimes ou non, tu donnes du sens à ton sentiment avec une analyse souvent pertinente et c'est un plaisir grâce à ton vocabulaire et ta connaissance technique du cinéma. En plus tu parles un peu moins vite qu'avant, articulant et respirant un peu plus, on sent que tu te poses et c'est plus agréable du coup de t'écouter. Bref, merci encore pour ta vidéo, que je finirai de regarder très prochainement. Bonne journée à toi ^^
@@Claudemelesbrisses Tu parles certainement de ton commentaire, heureusement que notre monde contient tes gens aussi bienveillants que toi car tu es d'une savoureuse utilité en ramenant ta fraise à chaque fois j'imagine, un gars d'une grande pertinence tu es... ^^
@@lomiislimo cher ami que j'aime beaucoup ce n'ai pas la gentille réponse qui fait plaisir à lire ce sont les magnifiques 12 pouces bleu levé , je vous remercie beaucoup pour vos encouragements ...mes chers collègues et grands amis j'aime tout le monde , vous êtes tellement beaux , grâce à vous tous mes meilleurs amis je me rencontre que j'ai tellement raison bande de grosses merde allé brûlé en enfer ... merci beaucoup pour votre compréhension cordialement les déchets 😊
La métaphore pour le temps, elle est dévoilée à la fin du film. Les artistes ont la capacité d’arrêter le temps en figeant une image. Donc ce film est une critique de l’Amérique d’aujourd’hui. Et ce qui est très paradoxal, c’est que le personnage de César se propose d’améliorer la cité en créant sa mégalopolis, mais bizarrement il ne s’adresse qu’au riche. À la fin du film, il y a cette scène où il fait son discours devant des gens fortunés et les les pauvres sont derrière des grillages. Le paradoxe est vraiment que d’un côté, il critique une forme de populisme à la Trump parce que il faut pas remuer les bas instinct du peuple. Et de l’autre, le personnage principal, fou littéralement le bas peuple à la rue pour leur piquer leur maison, construit sa cité pour les riches. Vraiment Francis Ford Coppola pour moi on voit le poids des années. Il y a une critique très acerbe de l’Amérique de élite américaine, mais dans le même temps il n’en fait rien. Le seul qui s’intéresse au bas peuple, c’est le personnage de Claudio, dans l’optique de dépasser César. Mais à aucun moment, personne ne prend en compte les intérêts du peuple, c’est fascinant. Donc soit Coppola est vrai génie qui dénonce les élite américaines jusque dans cette incohérence là, soit il ne se rend pas compte de sa propre incohérence sur le traitement du bas peuple, et de son élitisme personnel. Et vous qu’en pensez-vous ?
Ça résume à peu près mon point de vue sur le film. À aucun moment le personnage de Catilina n'est critiqué ou questionné, alors qu'on peut quand même lui reprocher beaucoup de choses : son élitisme, sa mégalomanie (justement), sa déconnexion du réel, son idéalisme creux, etc. Ça donne le sentiment que Coppola s'identifie complétement au personnage, et qu'il cherche à nous dire : écoutez les grands génies démiurges (sous entendu, comme moi) qui vous montre la voie vers un avenir meilleur. À mon sens, le personnage de Catilina représente bien l'ambiguité de gens comme Coppola : à la fois très critique avec leur propre classe sociale, qu'ils trouvent décadente, vulgaire, sans aucun idéal, etc., mais en même temps, très effrayés par les classes populaires (à aucun moment les classes populaires ne sont montrées autrement que comme une menace, dans le film), et donc enfermé dans le rêve d'un leader "éclairé", d'une élite idéaliste, utopiste qui doit inventer le monde de demain. La fin du film, notamment, est d'une naïveté impressionnante, j'ai trouvé. Je me suis demandé s'il fallait le prendre au premier degré, mais étant donné que la figure de Catilina n'est quasiment jamais mise à distance par le récit, j'en ai déduis que oui, c'était bien du premier degré...
C'est rare ces films où il y a tellement de choses sans sens concret que nous avons si peu à en dire, sans dire que c'est mauvais pour autant. Un pouce vers le haut.
Je trouve que tu as trouvé ton rythme entre les volg et les pourquoi j'ai raison et pourquoi vous avez trop. Je n'ai pas vu megalopolis. Toujours aussi qualitatif dans une critique ou l’on parle de techniques, de scénario...bonne continuation à toi, je prends tjs autant de plaisir à regarder ta chaîne.
J'aurais voulu défendre le film, j'aime assez les films de Coppola sans être un admirateur de son œuvre, mais là c'est assez difficile, et je suis plutôt d'accord sur l'aspect "branlette intellectuelle". Pourtant d'habitude j'aime bien aussi les films qui poussent à la réflexion ou à la poésie. Mais là c'est un demi-naufrage quand même. Pas un naufrage complet parce qu'il y a de bonnes idées visuelles par moments, les acteurs sont dans l'ensemble assez bons, et qu'on devine sous la surface quelques idées qui auraient pu être intéressantes. Mais le positif nage dans un mare assez peu inspirée, qui ne sait pas où elle va. Et est d'une naïveté assez sidérante, surtout de la part d'un ancien du "Nouvel Hollywood", qui a fait par le passé des films biens plus engagés ou subversifs. On sent que le film a été réécrit des dizaines de fois par Coppola, et qu'il a finit par oublier ce qu'il voulait dire. La capacité d'arrêter le temps qui n'amène à rien, et ne vient de nulle part au final... Une inspiration romaine très clichée, et qui en plus de n'être pas subtile n'apporte rien de neuf... L'histoire de la conjuration de Catilina qui ne sert à rien ?? Les personnages n'ayant que peu de lien avec leur inspiration... Et cette utopie, mon dieu........ Le sujet me touche beaucoup, je suis urbaniste avec une formation d'architecte, et Coppola n'a manifestement rien compris aux enjeux contemporain des espaces urbains. Son "utopie", c'est créer des immeubles en forme de fleur avec des tapis roulants pour se déplacer, dans une lumière miraculeuse ? C'est au mieux du techno-solutionisme, qui pense que la technologie va résoudre tous les problèmes, au pire une vague idée jetée en l'air. Et la moitié de l'intrigue et du climax repose là-dessus. Pas de réflexion sur la ségrégation spatiale, la bétonisation, la place des transports, les biorégions, la démocratie urbaine... juste des bons sentiments, qui ne mènent à rien au final car l'ordre social inégal de Rome est préservé. Bref, le film est tiède, remplis de bons sentiments mais qui n'amènent nulle part, et sans les quelques moments plutôt jolis et certains acteurs, c'est une fin de carrière assez décevante. Il aurait dû sortir le film 15 ans plus tôt. Ce n'est pas le ratage total, mais je ne le recommanderait qu'aux fans du cinéaste. Et encore.
Je rejoins totalement cette critique et plus particulièrement la partie sur l'incompréhension de Coppola des enjeux urbains contemporains. L'imagerie et les idées revendiquées sont des poncifs dépassés. Sans attendre de Coppola un regard poussé sur l'architecture, ou les figures dont il s'inspire, l'on peut malgré tout être surpris du décalage entre ce qu'il semble vouloir conter (une fable utopique comme issue du déclin américain contemporain, entre autres) et ce qu'il convoque des thèmes traités. C'est un peu comme si le film participait à, voire était, exactement ce qu'il dénonce. Les bâtiments à formes organiques avec une supermatière immuable font plutôt aujourd'hui écho à des lubies sculpturales de béton financées à la gloire de leurs mécènes respectifs qu'à de vraie propositions urbaines. À noter que la chaîne Stupid Economics a traité en français certains des ces enjeux récemment sur les plans sociaux économiques.
Je suis assez d'accord en revanche je pense que le contenu de l'utopie n'est pas importante dans ce que Coppola essaye de dire, juste le fait que Catilina essaye d'en construire une et qu'il a une vision à lui qu'il essaye d'imposer dans un monde de sciences fiction qui n'est pas régi par les limites du notre mais qui a les mêmes dynamiques sociales (donc parler de techno solutionnisme c'est hors sujet, c'est comme parler de techno solutionnisme pour critiquer Harry Potter)
@@AEROKRYPTONIC Merci pour les conseils de vidéo, j'étais passé à côté. Ce que je trouve de plus en plus stupide, avec le recul, c'est que Coppola bosse son film depuis presque 30 ans, mais n'a pas l'air de s'être énormément renseigné sur son sujet, l'urbanisme. Et oui, les formes organiques font penser à du Ricciotti : c'est impressionnant, ça a de l'esthétique, mais c'est pas hyper pratique ni généralisable. Vraiment le réal s'est enfoncé dans sa fable poétique, en délaissant plein de thématiques qu'il aborde pourtant. C'est joli, mais faut pas trop se pencher sur le fond. 😁
Je suis content que tu arrive a continuer! Je me souviens toujours avec nostalgie de banal et je partage ton point de vue la plupart du temps. Tu m'as appris a voir au dela de la simple image du film et pour ça merci! Je te souhaite que du bonheur :)
Ce silence au début de la vidéo m'a foutu un de ces stress, j'arrivais pas à savoir si t'avais surpris en bien ou en mal. 😂😂😂 Dudu le roi du suspense 🤴
Enfin je decouvre ton point de vue sur ce film, et pour en avoir parler longtemps avec d'autres personnes, je comprend de ce film qu'il ne peut etre compris qu'auprès de ceux qui construisent et créent. C'est a mon sens, une Ode a la responsabilité de ce que nous laissons de la creation, qui inspirera ou acceuillera, ceux qui en trouveront une lecture de ce que le temps peut etre. La création, amène a reveler de ceux qui la perçoivent comme un axe d'interet, un but, qui n'est alors que le choix de traduire de cette conscience, soit un ego vaniteux, soit une conscience universelle. Que le baiser fasse mal a la mere, represente une lecture plus profonde, celle ou le createur, par ce qu'il crée, blesse l'amour de sa propre mere, de ne pas lui être un retrour attitré, mais bien, a quelque chose de plus grand. La création amène a comprendre que l'amour n'est pas quelque chose qui se controle, mais se vie, la création alors, ne peux plus être le but d'une vie, seule l'amour est création. Le fait que tout soi en chaos, suis la logique de celui-ci, que du chaos se dessine un chemin clair. Le tout combiné, offre une vision libre d'interpretation, ou le pourquoi du comment, est une essence au meilleur. c'est a mon sens un bon film. merci
J’ai explosé de rire au début de cette vidéo: je crois que j’avais la même tête que toi au sortir de la projection. Merci… je me sens moins seule tout d’un coup 😊
La première chose que je me suis dit en sortant de la salle, c'est qu'une fin aussi absurdement et naïvement optimiste, aujourd'hui, ça devrait être interdit. J'ai entendu parler de ce film pour la première fois il y a dix ans, dans une vidéo du fossoyeur, le top 10 des films jamais réalisés. Même si ce top contient des films qui n'ont effectivement plus aucune chance d'être réalisés (comme le Petit Prince d'Orson Welles en partenariat avec Walt Disney), deux d'entre eux, mentionnés en tête de liste, ont fini par sortir de leur enfer de développement : l'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam, et Mégalopolis, donc. (Tiens c'est marrant, Adam Driver est la tête d'affiche des deux projets.) Le gros point fort de ce film, ce sont ces images. J'ai adoré la proposition visuelle. Certains plans sont d'une beauté... comme autant de tableaux de maitre et de références à chercher dedans. En même temps, c'est Coppola, question folie visuelle, il sait y faire. On sent qu'il reprend un peu les idées sur le cinéma qu'il avait développé avec talent dans son Dracula. Et puis, ces décors et costumes qui mélangent l'art gréco-romain, l'art nouveau, les années folles et l'âge d'or du cinéma avec une pointe de futurisme ça a une gueule folle (même si a certains moments ça tourne au catalogue de luxe) et ça évoque plutôt bien l'idée de la chute et de renouveau d'une civilisation. Coppola utilise aussi assez bien l'idée que les acteurs portent en eux le poids de tout leurs rôles passés. Adam Driver incarne parfaitement la figure d'un rêveur tragique et surpuissant, Giancarlo Esposito n'est jamais qu'une incarnation du pouvoir, Jon Voight et Dustin Hoffman, c'est le vieux monde (le Nouvel Hollywood) auquel on doit tout, un vieux monde qui refuse de mourir et qui tire toujours les ficelles dans l'arrière boutique, Nathalie Emmanuel (Missandei dans Game of Throne) c'est la jeunesse puissante, cosmopolite et idéaliste, Shia Labeouf c'est une autre forme de jeunesse, puissante mais avide et dépravée. Dès qu'on les voit arriver, on sait immédiatement quelles idées ils vont incarner. Au début, j'avais cette impression d'être devant une de ces pièces de théâtre que j'allais voir avec mon groupe d'art dramatique au lycée, cette impression que tout peut avoir un sens caché qui n'est pas immédiatement accessible. ça tient au fait que Coppola a voulu dire trop de chose sans faire le tri ni organiser ses idées. Mais ça tient aussi, en grande partie au jeu des acteurs qui est effectivement très théâtrale, à leur gestuelle étrangement grandiloquente qui évoque une culture qui sans être totalement étrangère n'est pas non plus tout à fait familière. L'idée d'un monde que l'on connait sans pouvoir y accéder tout à fait, peut-être une métaphore du cinéma. Car ce dont parle Coppola dans ce film c'est de cinéma, avant tout. Le mégalon, dont il est question dans le film, c'est un matériaux aux possibilités infinies, une toile sur laquelle on peut projeter aussi bien les rêves que la réalité. Mégalopolis, tout comme ce pouvoir d'arrêter le temps (dont il ne fait effectivement jamais rien d'utile) c'est la métaphore jamais dissimulée de l'art en général et du cinéma en particulier. C'est le rêve d'un film, de ce film. C'est le rêve du cinéma qui fait du rêveur un créateur. Toute la première partie, jusqu'à la chute du satellite russe, c'est Coppola qui raconte comment malgré sa puissance illimitée, il n'a pas pu réaliser ce film (panne d'inspiration, panne de sous, scandale...) jusqu'au "11 septembre", la chute du satellite. Et c'est là que je pense que ce film et sa fin outrageusement optimiste et naïve auraient parfaitement eu leur place dans les années 80. Depuis les attentat du 11 septembre, et les vingt années qui ont suivit, cette idée que l'art permettrait de bâtir un monde idéal n'a plus aucune de pertinence. Ou alors j'ai loupé un élément qui montre que la fin est beaucoup plus sombre qu'il n'y parait... Peut-être que le personnage d'Adam Driver est vraiment mort quand le gosse lui tire dessus et que la suite n'est que la divagation de son âme en transite vers l'au-delà, la réalisation de son rêve. Mais vu à quel point il traite l'évènement par dessus la jambe, peu de chance que ce soit le cas. Coppola semble ne pas accepter sa place en retrait dans le cinéma d'aujourd'hui. Il le sait et il le traduit dans la description de ce monde et de ces personnages étranges, clinquants et bardés de références à un passé fantasmé et mal digéré. Un monde dont il est pourtant, comme le personnage de Driver, pleinement parti prenante mais où il se voit encore dans un rôle d'outsider, une place qu'il considère avoir payé très cher. Il se voit épouser la jeunesse de ce monde et lui donner un avenir, Mégalopolis et l'enfant (Sunny Hope ou Francis, sérieusement, quand j'ai entendu ça j'ai faillit faire un facepalm). Pour résumer (je vais faire comme si je notais la copie d'un de mes élèves) : des idées intéressantes, un fond un peu bancale, une forme brillante mais un peu trop sage pour ne pas dire plate (surtout si l'on compare à des films comme Babylon ou Everything, Everywhere All at Once qui eux, développent une VRAIE folie dans la réalisation et ne se contentent pas que d'évoquer les possibilités infinies du cinéma) et qui livre ses secrets sans trop de difficulté. On ne sent pas les 40 ans de travail qu'il y a derrière, même si la tournure de certains plans mérite vraiment que l'on s'y attarde.
Merci de nous fournir une vraie analyse du film plutôt que 10 min à chier sur le film sans arguments comme d'autre. Une vidéo intéressante et pertinente.
Dans un sens, je pense que ce film c'est l'utopie de Coppola, à l'image de César il met en avant l'art comme une idéologie à part entière, la société de Coppola est une société du futur. Comme mégalopolis pour César, il dédit son film à la postérité( dernier plan sur le nouveau-né ). Un peu dans une volonté de nouveauté Coppola essaie désespérément de casser les règles dans un ultime film.
Dans l'interview vidéoclub réalisé par Konbini sur Coppola, il parle beaucoup de son admiration pour Jacques Tati, au point de dire qu'il s'en fout des prix et des récompenses, que s'il y en a une seule qu'il désire, c'est le prix Jacques Tati (qui a fini sa vie dans la pauvreté après l'échec de Playtime, dans lequel il a investi toute sa fortune). La boucle serait bouclé si Coppola finit dans la même situation que son idole avec Megalopolis. Peut-être que dans 40 ans ce film sera considéré comme un chef d'œuvre mais en tout cas il fait beaucoup parler et suscite énormément de réactions variées. Le film a le mérite d'être une œuvre d'art à part entière
Clairement c'est un bordel absolu. On ne sait qu'en penser pendant et à la fin de la séance, mais c'est un gros délire arti sans aucune limite et en vrai c'est vraiment appréciable si on est 100% ouvert au truc. Mais le problème du film je pense c'est que le contrat passé avec le spectateur est très exigeant. On ne sait pas réellement ce qu'est ce film, une satyre politique ? Une fable absurde ? Un film de science fiction ? Un film poétique sur l'amour, la création ? Tout ce qu'on peut quasi tous accepter et être d'accord, c'est que visuellement c'est très beau et créatif. Mais le ton, les thèmes, l'histoire c'est vraiment du carburant à interprétation, symbolique. Clairement les gens vont soit passer complètement à côté (la grande majorité clairement) et quelques-uns, habitués à ce genre de délires arti, vont trouver ça comme un trip grinçant et symbolique. Ça va diviser et je pense vraiment que le film va se faire étrier.
Entièrement en PHASE avec ce brillant "point of view", très perspicace et impertinent comme depuis si longtemps ! On sent le Background de l'étudiant en Cinéma....Mégalopolis n'est qu'une logorrhée bancale et hystérique de génial croulant sénile....Maintenant, un seul micro-bémol sur le début du Vlog, sur la filmographie de Coppola, qui est certes du sous-Kubrick effectivement, MAIS, mais dont il reste Apocalypse Now ! Il FAUT vraiment regarder ces 45 dernières minutes...Il y a là un, plus qu'un...Des souffles !...une cascade de souffles, VRAIMENT épiques, brillantissimes ! Un trip technicolor de brumes Viets "hallucinogénées" qui poussent Martin Sheen vers une "roller-coaster" mental qui fusionne les pires démons de la guerre en un vertige philosophique abyssal !
'Vive le sexe' ? On a pas eu les mêmes grands-pères chef
2 месяца назад+1
Quand une personne âgée est en train de perdre l'esprit, il y a des choses qui sortent et qui, même si la société se voile la face en se disant que ça n'existe pas et en se vautrant dans des tabous, sont souvent très choquant.
Je me suis fait la réflexion hier, mais c'est comme le Rebel Moon de Zack Snyder qu'il avait en tête depuis ses années d'études en école de cinéma, ici, Megalopolis, Coppola l'avait en tête depuis 40 voire 45 ans selon les sources. Ce qui remonte à 1979, ou 1984… Donc ça explique 2-3 choses, y compris ce satellite soviétique qui s'écrase sur les USA, la capitale New Rome même. Ça ça ressemblait quand même grosso modo aux conséquences de l'attaque du communisme sur la démocratie américaine. Mais le URSS sur le satellite me posait question. C'est sûrement pour ça que plein de choses ne coexistent pas très bien dans le film. Et surtout, c'est un truc que je disais récemment sur Twitter sur les suites/reboot de licences des 80s, c'était pertinent et parfois novateur/avant-gardiste à l'époque. Aujourd'hui, en conservant les thématiques et univers des 80s, ben on va rien sortir de pertinent avec le monde d'aujourd'hui, on aura toujours un effet daté dès la genèse de ces films. Et pour la morale de la fable qu'est Mégalopolis, avec un sujet aussi sérieux et complexe, je comprends l'idée de Coppola de « L'humanité a toujours trouve un moyen de se sortir des crises majeures » (dans son interview pour France Inter ("Les politiciens ne m’intéressent pas", affirme le réalisateur de Megalopolis, Francis Ford Coppola)), mais c'est bien trop naïf pour moi même si pour une fois c'est un message optimiste d'un vieux réal'. Et tout est sauvé grâce à un élément magique, le Megalon, d'ailleurs la journaliste demande à Coppola si le perso d'Adam Driver n'est pas une métaphore d'Elon Musk, donc si c'est ça la solution à la chute de la civilisation occidentale, ben ça promet l'avenir, au moins on va être surpris… 😆
J'ai une hypothèse. Papi sait que c'est son dernier film. Du coup il s'est dit je vais kiffer et faire kiffer tout le monde! "T'as une idée? Vas y fait le. "
Honnêtement pourquoi devrais-tu t'excuser de ne pas aimé certain films/réalisateurs? Si les gens cliquent sur ta vidéo c'est pour enrichir leur culture ou leur point de vue. En tout cas continue tes vlogs et PJERVATs tu fais un super boulot
Ce film me rappel toutes les conversations que j'ai eu dans des fumoirs de bar ou boite avec des types un peu âgées et un peu alcoolisé, marmonnant tout et n'importe quoi tout en réussissant à sortir un nombre impressionnant de références.
Commentaire posté avant le visionnage de la vidéo : j'ai trouvé intéressant le personnage de giancarlo qui "révèle" s'appeler Francis. Sa réticence voire opposition à César, pour au final accepter le changement à la fin du film et demander de batir "dignement" le futur représente pour moi Coppola passant la torche du cinéma aux nouveaux réalisateurs et embrassant le changement / la modernité (notamment à travers l'utilisation de la CGI de manière assez intense). De plus, il y a sans doute des références assez poussées sur l'empire romain, notamment avec les noms des personnages (Cicéron et Crassus notamment), ça reste un beau bordel, assez prétentieux, mais qui ne manque pas de certains propos intéressants selon moi
Bonjour comment vas tu ? Bien au contraire, je crois que c'est possible de nous entendre, que nos goûts soient identiques ou non. Le respect est essentiel et tu as l'air très sympa comme toujours. A très bientôt pour une prochaine fois
Très intéressant, comme d'habitude, même si je ne suis pas toujours d'accord avec toi (j'aime beaucoup le Bram Stoker's Dracula par exemple). Petite réflexion à côté : les Fables de La Fontaine sont au départ des traductions des Fables d'Esope et leur premier destinataire était Louis XIV (Le corbeau et le renard est une invitation à se méfier des flatteries des courtisans à Versailles, par exemple).
Tu as tout dit l'ami en 40 secondes les premières ....le meilleur film de Coco pour Moi c'est DRACULA 😊 je crois que Papy devrait prendre sa retraite .... merci beaucoup de votre vidéo 💪💪👌.
Perso j'ai adoré ! Ça m'a fait penser à Roméo et Juliette version di caprio, un côté farfelu, fou, comme une valse étourdissante. Il m'a complètement embarquée c'était pas gagné car le premier quart dheure jai songé même à quitter la salle. C'est tellement rare un film qui envoie un peu de philosophie. La mère est possessive, et tyrannique voire castratrice mais le fils subsiste à ça et garde son cap malgré cette pression permanente. Il a reussi à se construire en dejouant sa mère. En tout cas, je comprends complètement qu'on n'adhère pas.
Hello. Vas tu faire la critique du film Salem lot. J'aimerais tro avoir ton avis niveau réalisation je trouve qu'il fait du bon bouot sur certain passage. ❤
Grand soutien a toi car moi aussi, je suis pas un grand fan de F Coppola, je le deteste pas, j'avais bien aimé Jack étant petit. J'ai regarder le 1er parrain sans plus. Soutien a toi car dans le monde de l'art, on a le droit d'aimer ou non ce qu'en veut. On est pas obliger d'avoir vu ou aimer tel film. (Hommage a copine et ses nombreuses: "Quoi? t'as jamais vu ce film avant? Mais il est ultra connu, en plus y a un acteur que tu aimes!")
Ne t’inquiète pas, tu n’as pas dit que le film était mauvais. Tu as dit que il ne te plaisait pas et tu as argumenté de manière très constructive. C’était donc comme d’habitude une critique très agréable à suivre. On a pas envie de t’insulter on a envie de te remercier, on a passé un bon moment grâce à toi 😊
Pour un mec qui n'aime pas la filmographie de Coppola, tu es celui qui l'a le mieux compris et critiqué jusqu'à présent, à mon sens, moi qui a grandi avec la trilogie du parrain et étant un de ses grands fans. J'ai l'impression que la plupart des critiques se battent comme des gamins pour savoir si c'est un chef-d'œuvre ou un nanar au lieu d'essayer de le comprendre et le critiquer véritablement. La métaphore de l'arrêt de temps c'est d'après ce que j'ai compris, le pouvoir qu'a un artiste de capturer un instant et de le garder tels quel sut un support (toile, pellicule, mots...) Je n'ai pas encore vu le film, je dois attendre qu'il sorte là où j'habite, mais quelque soit sa qualité, ça changera de tous ses films cloîtrés dans leurs genres et leurs codes qui aiment se ranger dans des cases, ce qui déjà n'est pas si mal. Et comme toujours merci pour tes vidéos. Quel que soit ton avis final, on apprend beaucoup de tes analyses.
Il y a aussi une évocation de Metoo, toujours dans cette idée de faire un état des lieux de la société américaine, mais tout ce que Coppola trouve à en dire c'est "Non mais en fait ces histoires d'agressions c'est un complot des puissants pour empêcher les artistes de pouvoir continuer à bosser !" C'est vraiment un film de vieux qui adorerait parler de son époque mais qui ne la comprend même pas...
Oui ! J'ai eu l'impression de voir un film de 1990.... C'etait abusé toutes les femmes nues et "lesbiennes".... Par contre les messieurs sont très habillés et pas de bisous entre hommes hein !
@@elo.lef.164 Pour le coup, si le film assumait une imagerie gay, il serait raccord avec cette idée de nouvel Empire Romain, mais comme c'est juste utilisé sporadiquement pour décrire la décadence et que ça ne concerne que les femmes, on a juste l'impression que Papy Coppola associe décadence et homosexualité... Ça et l'évidente misogynie du film...
@@davidnavarro4821 Mais il est toujours montré comme pathétique et finalement pas si dangereux que ça puisque c'est le personnage d'Aubrey Plaza qui le manipule pour arriver à ses fins. Certes il y a 1 personnage masculin foncièrement négatif dans le film, mais ça ne contrebalance pas nécessairement la misogynie du reste...
Perso j’ai pas vu le film mais j’ai tellement hate de le voir en raison des écarts de critique soit tu adores soit tu déteste et j’ai bien envie de me faire mon avis
À la fin de cette vidéo, j'ai compris que toute ton analyse était subtilement concentrée dans les 40 premières secondes. Ahah ! Merci de nous avoir évité 3h d'obscurité infertile ! 🙏
Ce film est un chef d'œuvre. Histoire profonde et dramatique, image magnifique, plans magistraux, acteurs grandioses, sous la congruence d’un réalisateur de légende. Toute la salle presse avait les larmes aux yeux à la fin de la projection, comme si nous étions conscients de la beauté du moment tout en sachant qu'on ne pourrait plus jamais revivre un tel instant de majesté. Quelle émotion !
Je trouve que les traducteurs sont à la ramasse ces derniers temps, le trailer de Minecraft est un bel exemple, ils ont traduit "I am Steeve" par "Moi? Moi c'est Steeve", ce qui donne 4 syllabes au lieu de 3 et gâche la réplique. Ainsi que "toolbag" qui devient "idiot", alors qu'il y a en VO un jeu de mot sur le fait que Steeve est un "sac(bag) à outil(tool)" vu qu'il sait tout construire, il fallait changer la phrase, le français est très riche, "une boîte à outils ambulante" ou un truc du genre aurait mieux collé, car dans le contexte "idiot" est à l'opposé de Steeve.
Pour la deuxieme ligne, vu les contraintes du nombre de charactères la seule façon de traduire serait de traduire l’intention plutôt que les mots, comme ils ont fait dans la version japonaise par exemple.
Dans le genre traduction à la ramasse j'avais bien aimé le "I am groot" du MCU, phrase de trois syllabes et parfaite sur le plan grammatical traduite en "je s'appelle groot", phrase de 4 syllabes que même un camé en plein trip aurait réussi à traduire par "je suis groot"
En anglais si tu appelles quelqu'un "tool" c'est une insulte, toolbag est probablement un dérivé... C'est peut-être effectivement une astuce sur le fait que Minecraft soit un jeu où l'on construit beaucoup, mais je vois pas ce qu'ils auraient pu pondre comme traduction correcte...
@@PaulMarieVideo "Il va nous arriver des bricoles" ou "ce gars a une brique dans le cerveau", quelque chose basé sur une expression liée à la construction, reste à voir si les doubleurs du trailer avaient accès au contexte du film pour broder ou pas ^^
Je n'ai pas encore vu le film,pour la première fois de ma vie,ce film divise tant les critiques,que j'ai fortement envie de voir ce film!L'inculte que je suis croyais n'avoir jamais vu un Copolas! En fait,j'en ai vu un:Jack! Qui m'avait fortement marqué! J'ai encore des souvenirs très précis de ce film! Alors,j'irais le voir afin de me faire mon propre avis!
@@Mikazeberomok Très bon exemple, mais je pense que le film qui a inspiré une partie de celui-ci, Metorpolis, est bien meilleur en tant que film à message simple transcrit par la SF.
Globalement j'aime beaucoup Francis Ford Coppola mais je ne trouve pas qu'il soit choquant que tu ne sois pas client petite question qu'as tu pensé de Rumbling Fish si tu l'as vu ?
C est marrant Parcque même quand les films ne m interesse pas , ben je viens voir ta critique . Parcque outre les trolls ou vannes que t aime placer , tu est très souvent juste et argumente juste ce qu il faut avec ce soupçon de vulgarisation , certes via tes émotions aussi mais dans tout les cas ça reste toujours intéressant pour un moldu comme je peux l être.😂👌🏻👏🏻
je partage bcp ton point de vue , je me suis fais les memes reflexions , ca part dans tous les sens , c est foutraque a mort , l impression qu il a voulu transcrire son autobiographie en partie
Je reviens de ma séance de mégalopolis et je dois dire que j’ai été extrêmement surpris… dans le mauvais sens du terme. Je suis souvent très peu d’accord avec tes opinions (c’est d’ailleurs pour ca que j’aime ta chaine) et je suis un très grand fan de Francis Ford Coppola. Pour moi c’est un véritable génie et je considère Le Parrain et Apocalypse Now comme de vrai chef d’œuvres. Pourtant, je suis entièrement d’accord avec toi sur le film. Pour moi, Mégalopolis est un vrai foutoire de branlette intellectuel comme tu l’as décrit. J’ai vraiment espéré voir un nouveau chef d’œuvre de Coppola… et au final je pense que je ne me suis jamais fait aussis chier devant un film au cinéma. Le film ne faisait que 2h 20 mais j’avais l’impression qu’il faisait plus de 3 heures.
J'ai plutôt bien aimé ce film, mais j'ai pas tout compris, j'ai compris le principal mais certains détails que je n'ai pas capté, mais j'ai plutôt aimé la symbolique mais c'est des fois "de la branlette intellectuelle" Visuellement j'ai vraiment adoré je trouve qu'il il a vraiment beaucoup de plan vraiment magnifique.
Durendal tu es une master class a chaque fois Ne vise jamais a côté bravo. Quel boulot car la coppola il est en mode mal de crane assuré. Vu dans kombini...il se la pete un peu quand meme ce monsieur... j ai vu les plus grands etc... la modestie c est plus trop son truc. Pourtant tu te dis..le mec il en a une sacrée paire... vous voulez pas de mon film...ba je vais me le payer😂😂😂.
Je ne l'ai pas (encore?) vu. Mais les images me font furieusement penser au Megalopolis animé japonais, hommage à Osamu Tezuka. Tandis que je ne reconnais pas le Megalopolis de Fritz Lang. Est-ce que tu as vu la version animée et que tu as matière à comparer ? Est-ce que c'est complètement différent ? ou repompé ?
Coucou dudu, J'avais hésité aller le voir au cinéma, mais quand j'ai vu les premiers retours ça m'a refroidi. Au final, je me suis rabattu sur un autre film et je crois que j'ai bien fait 😂 Gros bisous ❤
La fontaine n est pas pour les enfants mais pour les adultes afin de réfléchir a la situation actuelle et pendant LOUIS XIV - Le corbeau et le renard parlait des courtisans (flatteurs)
Fables écrites pour un héritier du roi, avant qu'il accède (peut-être) au trône. Donc bon, pas pour les enfants en général, certes, mais les Fables étaient écrites avec le Dauphin en tête. Reste à nous rappeler quel âge avait le Dauphin en question...
@@selenvinland1144Après perso j'adore les deux films, mais faut avouer que les films de mafieux et les films de guerres, aussi bien fait soient ils, laisseront toujours hermétiques une bonne partie du public
Merci pour ta critique. J'aimerais beaucoup le voir parce que toute la question sur la société, la ville m'intéresse de manière générale. Tu n'as pas parlé du jeu des acteurs à part LaBeouf, comment s'en sortent-ils? Il me fait penser dans sa démarche et son égocentrisme à Synecdoque, New York de Charlie Kaufman qui va je trouve au bout de son projet quitte à perdre le spectateur en route. En 2024 il constitue un curieux objet filmique même si je trouve que ça fait du bien de voir un film aussi pompeux qui se prend (trop) au sérieux.
elle est pas du tout débattue en fait la question de la société et de l'architecture, c’est le soucis... Les acteurs sont aussi bon que les dialogues étranges le permettent.
les poutres dans le ciel , c est en reference , je l ai compris sur le coup d une photo tres connu , a new york dans les années 1920 ( qq chose come ça ..) d ouvriers au dessus du ciel entrain de construire un gratte ciel meme poutre ( sauf grise acier non peint , exactement le meme plan ) metaphore j imagine .. , il y a pas mal de choses dans le film en reference a qque chose de connu
Ah bin voilà maintenant je vais devoir le regarder... Pourtant depuis cosmopolis ( en V. O. S. T.... ) je m'etais promis d'éviter ce genre, mais c'est ta faute là!!
Ma petite critique sur MEGALOPOLIS. Ou plutôt MEGALOLAND?
Comme toi je ne suis pas un grand fan de Coppola.
Désolé de poster ma critique comme ça mais j'avais envie d'échanger avec toi avec ma petite opinion. (je vais certainement changer des lignes quand j'aurais fini de voir ta critique).
(attention au travers de certaines remarques je vais spoiler un peu pour une fois)
C'est vraiment très compliqué de ne pas faire, un peu amèrement le constat que Coppola est certes encore alerte, il sait encore filmer, il sait encore raconter, composer ses plans, mais il ne touche plus le sol, et depuis peut être longtemps.
Ce film est un film totalement hors sol. Artificiel de bout en bout. Des couches d'informations, de dialogues plus ou moins référentiels, des calques d'effets, de montages, de vfx, des images qui prennent toutes du temps à l'analyse.
Il en résulte un gloubi-boulga de choses assez indigestes et clairement artificielles.
Je suis un grand amateur de fantastique et de science-fiction, et je ne devrais pas alors être choqué par l'artificialité de la chose. Mais le problème ici c'est que tout est artificiel et même les situations, les rencontres, les relations et les tensions entre les personnages.
Tous les éléments sont là dans ce qui pourrait être une révision d'une pièce shakespearienne, mais même là ça ne marche pas. L'on n'es pas ému, pas émerveillé. L'on reste à distance, tel ce peuple, cette foule impersonnelle que Coppola montre toujours comme une masse bruyante et sales, des gens qui vocifère et sont quasiment des gueux. La condescendance de l'ensemble fait tache.
Car il faudrait alors s'émerveiller de ces gens extraordinaires, riches et quasi demi-dieux dans cette fresque décadente.
Une histoire dont on fait sans cesse le parallèle avec la vie de son réalisateur, et comment ne pas penser au décès récent de son épouse. Mais voilà, ici Coppola n'arrive pas à faire exister l'histoire d'amour, ni celle passée, ni celle présente, et le spectateur ne peut alors pas se raccrocher à quoi que ce soit pour apprécier ce spectacle qui je l'ai déjà dit, est si artificiel.
Coppola égratigne hollywood, les critiques, la politique et les médias, il s'en prend à sa famille et nous fait bien sentir qu'il n'aime pas Cage (pauvre Nick, et oui toi tu y vois Trump mais j'y vois aussi Nick Cage de mon côté) mais oublie de se regarder lui même.
Donneur de leçon, trop occupé sans doute par le fait de vouloir paraitre, de vouloir étaler le fait qu'il a lu des livres, qu'ils parle quelques mots de latin et qu'il peut citer des philosophes.
Mais sa culture n'est pas un signe ici qui va forcément de paire avec une humanité bienveillante.
Par ailleurs il dresse un portrait assez particulier des femmes, qui sont soit des muses et des saintes sans réelles consistances, soit des mangeuses de diamants ou des idoles "invisibles".
Ici l'homme (Cesar/Coppola) se prend pour un visionnaire, mais ne propose qu'une Utopie.
Son héro est immortel, de même que les riches qu'il côtoie, et il offre au monde après une histoire d'amour dans laquelle l'on ne croit pas, un avenir, une idée du futur, un rêve incarné par un bébé du nom de Francis.
(et que vive la contre plongée...pauvre masse laborieuse. La trinité et l’œil de dieu vous observe et décide pour vous).
Mais c'est très intéressant d'entendre ta perception des choses.
...bizarre la vie : j'ai lu -> "ou plutôt MEGAUPLOAD". Ouais, je sais. Je sors...
@@oscribe2772 AHAHAHA! ;)))
Trop mignon le petit texte 😴😴😴
@@Claudemelesbrisses N'est-ce pas...
D'accord l'ami, je m'excuse 😊... oui j'ai trouvé pire désolé
Détrompe toi, j'ai souvent des goûts complètement différents des tiens, nous n'aimons pas les mêmes films et n'en tirons pas le même ressenti, mais j'adore justement tes critiques ciselées et ton point de vue à chaque fois, tes vidéos sont un merveilleux compléments aux films que tu aimes ou non, tu donnes du sens à ton sentiment avec une analyse souvent pertinente et c'est un plaisir grâce à ton vocabulaire et ta connaissance technique du cinéma. En plus tu parles un peu moins vite qu'avant, articulant et respirant un peu plus, on sent que tu te poses et c'est plus agréable du coup de t'écouter. Bref, merci encore pour ta vidéo, que je finirai de regarder très prochainement. Bonne journée à toi ^^
Super le blablabla inutiles 😊
@@Claudemelesbrisses Tu parles certainement de ton commentaire, heureusement que notre monde contient tes gens aussi bienveillants que toi car tu es d'une savoureuse utilité en ramenant ta fraise à chaque fois j'imagine, un gars d'une grande pertinence tu es... ^^
@@lomiislimo cher ami que j'aime beaucoup ce n'ai pas la gentille réponse qui fait plaisir à lire ce sont les magnifiques 12 pouces bleu levé , je vous remercie beaucoup pour vos encouragements ...mes chers collègues et grands amis j'aime tout le monde , vous êtes tellement beaux , grâce à vous tous mes meilleurs amis je me rencontre que j'ai tellement raison bande de grosses merde allé brûlé en enfer ... merci beaucoup pour votre compréhension cordialement les déchets 😊
Donc je disais tu as gagné ma chérie d'amour tout comme les 14 pouces lève , c'est toi la meilleur de tout les commentateurs de la belle vidéo 😊🫡
Pareil Durendal c’est le genre de personne où je suis souvent d’accord d’être en désaccord
La métaphore pour le temps, elle est dévoilée à la fin du film. Les artistes ont la capacité d’arrêter le temps en figeant une image.
Donc ce film est une critique de l’Amérique d’aujourd’hui.
Et ce qui est très paradoxal, c’est que le personnage de César se propose d’améliorer la cité en créant sa mégalopolis, mais bizarrement il ne s’adresse qu’au riche.
À la fin du film, il y a cette scène où il fait son discours devant des gens fortunés et les les pauvres sont derrière des grillages.
Le paradoxe est vraiment que d’un côté, il critique une forme de populisme à la Trump parce que il faut pas remuer les bas instinct du peuple.
Et de l’autre, le personnage principal, fou littéralement le bas peuple à la rue pour leur piquer leur maison, construit sa cité pour les riches.
Vraiment Francis Ford Coppola pour moi on voit le poids des années.
Il y a une critique très acerbe de l’Amérique de élite américaine, mais dans le même temps il n’en fait rien.
Le seul qui s’intéresse au bas peuple, c’est le personnage de Claudio, dans l’optique de dépasser César.
Mais à aucun moment, personne ne prend en compte les intérêts du peuple, c’est fascinant.
Donc soit Coppola est vrai génie qui dénonce les élite américaines jusque dans cette incohérence là, soit il ne se rend pas compte de sa propre incohérence sur le traitement du bas peuple, et de son élitisme personnel.
Et vous qu’en pensez-vous ?
Ça résume à peu près mon point de vue sur le film. À aucun moment le personnage de Catilina n'est critiqué ou questionné, alors qu'on peut quand même lui reprocher beaucoup de choses : son élitisme, sa mégalomanie (justement), sa déconnexion du réel, son idéalisme creux, etc. Ça donne le sentiment que Coppola s'identifie complétement au personnage, et qu'il cherche à nous dire : écoutez les grands génies démiurges (sous entendu, comme moi) qui vous montre la voie vers un avenir meilleur. À mon sens, le personnage de Catilina représente bien l'ambiguité de gens comme Coppola : à la fois très critique avec leur propre classe sociale, qu'ils trouvent décadente, vulgaire, sans aucun idéal, etc., mais en même temps, très effrayés par les classes populaires (à aucun moment les classes populaires ne sont montrées autrement que comme une menace, dans le film), et donc enfermé dans le rêve d'un leader "éclairé", d'une élite idéaliste, utopiste qui doit inventer le monde de demain. La fin du film, notamment, est d'une naïveté impressionnante, j'ai trouvé. Je me suis demandé s'il fallait le prendre au premier degré, mais étant donné que la figure de Catilina n'est quasiment jamais mise à distance par le récit, j'en ai déduis que oui, c'était bien du premier degré...
C'est rare ces films où il y a tellement de choses sans sens concret que nous avons si peu à en dire, sans dire que c'est mauvais pour autant. Un pouce vers le haut.
Je trouve que tu as trouvé ton rythme entre les volg et les pourquoi j'ai raison et pourquoi vous avez trop. Je n'ai pas vu megalopolis. Toujours aussi qualitatif dans une critique ou l’on parle de techniques, de scénario...bonne continuation à toi, je prends tjs autant de plaisir à regarder ta chaîne.
J'aurais voulu défendre le film, j'aime assez les films de Coppola sans être un admirateur de son œuvre, mais là c'est assez difficile, et je suis plutôt d'accord sur l'aspect "branlette intellectuelle". Pourtant d'habitude j'aime bien aussi les films qui poussent à la réflexion ou à la poésie. Mais là c'est un demi-naufrage quand même.
Pas un naufrage complet parce qu'il y a de bonnes idées visuelles par moments, les acteurs sont dans l'ensemble assez bons, et qu'on devine sous la surface quelques idées qui auraient pu être intéressantes. Mais le positif nage dans un mare assez peu inspirée, qui ne sait pas où elle va. Et est d'une naïveté assez sidérante, surtout de la part d'un ancien du "Nouvel Hollywood", qui a fait par le passé des films biens plus engagés ou subversifs.
On sent que le film a été réécrit des dizaines de fois par Coppola, et qu'il a finit par oublier ce qu'il voulait dire.
La capacité d'arrêter le temps qui n'amène à rien, et ne vient de nulle part au final... Une inspiration romaine très clichée, et qui en plus de n'être pas subtile n'apporte rien de neuf... L'histoire de la conjuration de Catilina qui ne sert à rien ?? Les personnages n'ayant que peu de lien avec leur inspiration... Et cette utopie, mon dieu........
Le sujet me touche beaucoup, je suis urbaniste avec une formation d'architecte, et Coppola n'a manifestement rien compris aux enjeux contemporain des espaces urbains. Son "utopie", c'est créer des immeubles en forme de fleur avec des tapis roulants pour se déplacer, dans une lumière miraculeuse ? C'est au mieux du techno-solutionisme, qui pense que la technologie va résoudre tous les problèmes, au pire une vague idée jetée en l'air. Et la moitié de l'intrigue et du climax repose là-dessus. Pas de réflexion sur la ségrégation spatiale, la bétonisation, la place des transports, les biorégions, la démocratie urbaine... juste des bons sentiments, qui ne mènent à rien au final car l'ordre social inégal de Rome est préservé.
Bref, le film est tiède, remplis de bons sentiments mais qui n'amènent nulle part, et sans les quelques moments plutôt jolis et certains acteurs, c'est une fin de carrière assez décevante. Il aurait dû sortir le film 15 ans plus tôt. Ce n'est pas le ratage total, mais je ne le recommanderait qu'aux fans du cinéaste. Et encore.
Je rejoins totalement cette critique et plus particulièrement la partie sur l'incompréhension de Coppola des enjeux urbains contemporains.
L'imagerie et les idées revendiquées sont des poncifs dépassés.
Sans attendre de Coppola un regard poussé sur l'architecture, ou les figures dont il s'inspire, l'on peut malgré tout être surpris du décalage entre ce qu'il semble vouloir conter (une fable utopique comme issue du déclin américain contemporain, entre autres) et ce qu'il convoque des thèmes traités. C'est un peu comme si le film participait à, voire était, exactement ce qu'il dénonce.
Les bâtiments à formes organiques avec une supermatière immuable font plutôt aujourd'hui écho à des lubies sculpturales de béton financées à la gloire de leurs mécènes respectifs qu'à de vraie propositions urbaines.
À noter que la chaîne Stupid Economics a traité en français certains des ces enjeux récemment sur les plans sociaux économiques.
Je suis assez d'accord en revanche je pense que le contenu de l'utopie n'est pas importante dans ce que Coppola essaye de dire, juste le fait que Catilina essaye d'en construire une et qu'il a une vision à lui qu'il essaye d'imposer dans un monde de sciences fiction qui n'est pas régi par les limites du notre mais qui a les mêmes dynamiques sociales (donc parler de techno solutionnisme c'est hors sujet, c'est comme parler de techno solutionnisme pour critiquer Harry Potter)
@@AEROKRYPTONIC Merci pour les conseils de vidéo, j'étais passé à côté.
Ce que je trouve de plus en plus stupide, avec le recul, c'est que Coppola bosse son film depuis presque 30 ans, mais n'a pas l'air de s'être énormément renseigné sur son sujet, l'urbanisme. Et oui, les formes organiques font penser à du Ricciotti : c'est impressionnant, ça a de l'esthétique, mais c'est pas hyper pratique ni généralisable.
Vraiment le réal s'est enfoncé dans sa fable poétique, en délaissant plein de thématiques qu'il aborde pourtant. C'est joli, mais faut pas trop se pencher sur le fond. 😁
Je suis content que tu arrive a continuer! Je me souviens toujours avec nostalgie de banal et je partage ton point de vue la plupart du temps. Tu m'as appris a voir au dela de la simple image du film et pour ça merci! Je te souhaite que du bonheur :)
Merci ^^
En tout cas ses héritiers ne se disputeront pas son pognon, vu qu'il a tout claqué dans son film 🤣
Ils sont à l'abri don't worry
Ce silence au début de la vidéo m'a foutu un de ces stress, j'arrivais pas à savoir si t'avais surpris en bien ou en mal. 😂😂😂 Dudu le roi du suspense 🤴
J'ai rien compris a tout ce que t as dit. Tu as donc fait une parfaite critique du film . Merci
DUDU juste un message pour te remercier pour ton contenu!
Durendal, j’aime beaucoup ton travail, merci pour tous tes partages ❤💪🏼🤗🤗
Enfin je decouvre ton point de vue sur ce film, et pour en avoir parler longtemps avec d'autres personnes, je comprend de ce film qu'il ne peut etre compris qu'auprès de ceux qui construisent et créent. C'est a mon sens, une Ode a la responsabilité de ce que nous laissons de la creation, qui inspirera ou acceuillera, ceux qui en trouveront une lecture de ce que le temps peut etre. La création, amène a reveler de ceux qui la perçoivent comme un axe d'interet, un but, qui n'est alors que le choix de traduire de cette conscience, soit un ego vaniteux, soit une conscience universelle. Que le baiser fasse mal a la mere, represente une lecture plus profonde, celle ou le createur, par ce qu'il crée, blesse l'amour de sa propre mere, de ne pas lui être un retrour attitré, mais bien, a quelque chose de plus grand. La création amène a comprendre que l'amour n'est pas quelque chose qui se controle, mais se vie, la création alors, ne peux plus être le but d'une vie, seule l'amour est création. Le fait que tout soi en chaos, suis la logique de celui-ci, que du chaos se dessine un chemin clair. Le tout combiné, offre une vision libre d'interpretation, ou le pourquoi du comment, est une essence au meilleur. c'est a mon sens un bon film. merci
Ma petite douceur du matin !! Une vidéo !
La miniature est exceptionnelle ! J'adore !
J’ai explosé de rire au début de cette vidéo: je crois que j’avais la même tête que toi au sortir de la projection. Merci… je me sens moins seule tout d’un coup 😊
-"J'ai aimé la vie... uh ! vive le sexe..." / DUDU, le 29-09-2024.
Ca m'a terminée 🤣🤣
En même temps le vieux il a raison plus personne ne baise vraiment en 2024
La première chose que je me suis dit en sortant de la salle, c'est qu'une fin aussi absurdement et naïvement optimiste, aujourd'hui, ça devrait être interdit.
J'ai entendu parler de ce film pour la première fois il y a dix ans, dans une vidéo du fossoyeur, le top 10 des films jamais réalisés.
Même si ce top contient des films qui n'ont effectivement plus aucune chance d'être réalisés (comme le Petit Prince d'Orson Welles en partenariat avec Walt Disney), deux d'entre eux, mentionnés en tête de liste, ont fini par sortir de leur enfer de développement : l'homme qui tua Don Quichotte de Terry Gilliam, et Mégalopolis, donc. (Tiens c'est marrant, Adam Driver est la tête d'affiche des deux projets.)
Le gros point fort de ce film, ce sont ces images. J'ai adoré la proposition visuelle. Certains plans sont d'une beauté... comme autant de tableaux de maitre et de références à chercher dedans. En même temps, c'est Coppola, question folie visuelle, il sait y faire. On sent qu'il reprend un peu les idées sur le cinéma qu'il avait développé avec talent dans son Dracula. Et puis, ces décors et costumes qui mélangent l'art gréco-romain, l'art nouveau, les années folles et l'âge d'or du cinéma avec une pointe de futurisme ça a une gueule folle (même si a certains moments ça tourne au catalogue de luxe) et ça évoque plutôt bien l'idée de la chute et de renouveau d'une civilisation.
Coppola utilise aussi assez bien l'idée que les acteurs portent en eux le poids de tout leurs rôles passés. Adam Driver incarne parfaitement la figure d'un rêveur tragique et surpuissant, Giancarlo Esposito n'est jamais qu'une incarnation du pouvoir, Jon Voight et Dustin Hoffman, c'est le vieux monde (le Nouvel Hollywood) auquel on doit tout, un vieux monde qui refuse de mourir et qui tire toujours les ficelles dans l'arrière boutique, Nathalie Emmanuel (Missandei dans Game of Throne) c'est la jeunesse puissante, cosmopolite et idéaliste, Shia Labeouf c'est une autre forme de jeunesse, puissante mais avide et dépravée. Dès qu'on les voit arriver, on sait immédiatement quelles idées ils vont incarner.
Au début, j'avais cette impression d'être devant une de ces pièces de théâtre que j'allais voir avec mon groupe d'art dramatique au lycée, cette impression que tout peut avoir un sens caché qui n'est pas immédiatement accessible. ça tient au fait que Coppola a voulu dire trop de chose sans faire le tri ni organiser ses idées. Mais ça tient aussi, en grande partie au jeu des acteurs qui est effectivement très théâtrale, à leur gestuelle étrangement grandiloquente qui évoque une culture qui sans être totalement étrangère n'est pas non plus tout à fait familière. L'idée d'un monde que l'on connait sans pouvoir y accéder tout à fait, peut-être une métaphore du cinéma.
Car ce dont parle Coppola dans ce film c'est de cinéma, avant tout. Le mégalon, dont il est question dans le film, c'est un matériaux aux possibilités infinies, une toile sur laquelle on peut projeter aussi bien les rêves que la réalité. Mégalopolis, tout comme ce pouvoir d'arrêter le temps (dont il ne fait effectivement jamais rien d'utile) c'est la métaphore jamais dissimulée de l'art en général et du cinéma en particulier. C'est le rêve d'un film, de ce film. C'est le rêve du cinéma qui fait du rêveur un créateur.
Toute la première partie, jusqu'à la chute du satellite russe, c'est Coppola qui raconte comment malgré sa puissance illimitée, il n'a pas pu réaliser ce film (panne d'inspiration, panne de sous, scandale...) jusqu'au "11 septembre", la chute du satellite.
Et c'est là que je pense que ce film et sa fin outrageusement optimiste et naïve auraient parfaitement eu leur place dans les années 80. Depuis les attentat du 11 septembre, et les vingt années qui ont suivit, cette idée que l'art permettrait de bâtir un monde idéal n'a plus aucune de pertinence.
Ou alors j'ai loupé un élément qui montre que la fin est beaucoup plus sombre qu'il n'y parait... Peut-être que le personnage d'Adam Driver est vraiment mort quand le gosse lui tire dessus et que la suite n'est que la divagation de son âme en transite vers l'au-delà, la réalisation de son rêve. Mais vu à quel point il traite l'évènement par dessus la jambe, peu de chance que ce soit le cas.
Coppola semble ne pas accepter sa place en retrait dans le cinéma d'aujourd'hui. Il le sait et il le traduit dans la description de ce monde et de ces personnages étranges, clinquants et bardés de références à un passé fantasmé et mal digéré. Un monde dont il est pourtant, comme le personnage de Driver, pleinement parti prenante mais où il se voit encore dans un rôle d'outsider, une place qu'il considère avoir payé très cher. Il se voit épouser la jeunesse de ce monde et lui donner un avenir, Mégalopolis et l'enfant (Sunny Hope ou Francis, sérieusement, quand j'ai entendu ça j'ai faillit faire un facepalm).
Pour résumer (je vais faire comme si je notais la copie d'un de mes élèves) : des idées intéressantes, un fond un peu bancale, une forme brillante mais un peu trop sage pour ne pas dire plate (surtout si l'on compare à des films comme Babylon ou Everything, Everywhere All at Once qui eux, développent une VRAIE folie dans la réalisation et ne se contentent pas que d'évoquer les possibilités infinies du cinéma) et qui livre ses secrets sans trop de difficulté. On ne sent pas les 40 ans de travail qu'il y a derrière, même si la tournure de certains plans mérite vraiment que l'on s'y attarde.
Merci de nous fournir une vraie analyse du film plutôt que 10 min à chier sur le film sans arguments comme d'autre. Une vidéo intéressante et pertinente.
Dans un sens, je pense que ce film c'est l'utopie de Coppola, à l'image de César il met en avant l'art comme une idéologie à part entière, la société de Coppola est une société du futur. Comme mégalopolis pour César, il dédit son film à la postérité( dernier plan sur le nouveau-né ). Un peu dans une volonté de nouveauté Coppola essaie désespérément de casser les règles dans un ultime film.
Dans l'interview vidéoclub réalisé par Konbini sur Coppola, il parle beaucoup de son admiration pour Jacques Tati, au point de dire qu'il s'en fout des prix et des récompenses, que s'il y en a une seule qu'il désire, c'est le prix Jacques Tati (qui a fini sa vie dans la pauvreté après l'échec de Playtime, dans lequel il a investi toute sa fortune). La boucle serait bouclé si Coppola finit dans la même situation que son idole avec Megalopolis. Peut-être que dans 40 ans ce film sera considéré comme un chef d'œuvre mais en tout cas il fait beaucoup parler et suscite énormément de réactions variées. Le film a le mérite d'être une œuvre d'art à part entière
Clairement c'est un bordel absolu. On ne sait qu'en penser pendant et à la fin de la séance, mais c'est un gros délire arti sans aucune limite et en vrai c'est vraiment appréciable si on est 100% ouvert au truc. Mais le problème du film je pense c'est que le contrat passé avec le spectateur est très exigeant. On ne sait pas réellement ce qu'est ce film, une satyre politique ? Une fable absurde ? Un film de science fiction ? Un film poétique sur l'amour, la création ?
Tout ce qu'on peut quasi tous accepter et être d'accord, c'est que visuellement c'est très beau et créatif. Mais le ton, les thèmes, l'histoire c'est vraiment du carburant à interprétation, symbolique. Clairement les gens vont soit passer complètement à côté (la grande majorité clairement) et quelques-uns, habitués à ce genre de délires arti, vont trouver ça comme un trip grinçant et symbolique. Ça va diviser et je pense vraiment que le film va se faire étrier.
Entièrement en PHASE avec ce brillant "point of view", très perspicace et impertinent comme depuis si longtemps ! On sent le Background de l'étudiant en Cinéma....Mégalopolis n'est qu'une logorrhée bancale et hystérique de génial croulant sénile....Maintenant, un seul micro-bémol sur le début du Vlog, sur la filmographie de Coppola, qui est certes du sous-Kubrick effectivement, MAIS, mais dont il reste Apocalypse Now ! Il FAUT vraiment regarder ces 45 dernières minutes...Il y a là un, plus qu'un...Des souffles !...une cascade de souffles, VRAIMENT épiques, brillantissimes ! Un trip technicolor de brumes Viets "hallucinogénées" qui poussent Martin Sheen vers une "roller-coaster" mental qui fusionne les pires démons de la guerre en un vertige philosophique abyssal !
'Vive le sexe' ? On a pas eu les mêmes grands-pères chef
Quand une personne âgée est en train de perdre l'esprit, il y a des choses qui sortent et qui, même si la société se voile la face en se disant que ça n'existe pas et en se vautrant dans des tabous, sont souvent très choquant.
"Comme disait ma grand mere: un bon cri, un bon maris"
-Mei Ling
j'adore ces moments de calme avant la tempête.
Je me suis fait la réflexion hier, mais c'est comme le Rebel Moon de Zack Snyder qu'il avait en tête depuis ses années d'études en école de cinéma, ici, Megalopolis, Coppola l'avait en tête depuis 40 voire 45 ans selon les sources. Ce qui remonte à 1979, ou 1984… Donc ça explique 2-3 choses, y compris ce satellite soviétique qui s'écrase sur les USA, la capitale New Rome même. Ça ça ressemblait quand même grosso modo aux conséquences de l'attaque du communisme sur la démocratie américaine. Mais le URSS sur le satellite me posait question. C'est sûrement pour ça que plein de choses ne coexistent pas très bien dans le film. Et surtout, c'est un truc que je disais récemment sur Twitter sur les suites/reboot de licences des 80s, c'était pertinent et parfois novateur/avant-gardiste à l'époque. Aujourd'hui, en conservant les thématiques et univers des 80s, ben on va rien sortir de pertinent avec le monde d'aujourd'hui, on aura toujours un effet daté dès la genèse de ces films. Et pour la morale de la fable qu'est Mégalopolis, avec un sujet aussi sérieux et complexe, je comprends l'idée de Coppola de « L'humanité a toujours trouve un moyen de se sortir des crises majeures » (dans son interview pour France Inter ("Les politiciens ne m’intéressent pas", affirme le réalisateur de Megalopolis, Francis Ford Coppola)), mais c'est bien trop naïf pour moi même si pour une fois c'est un message optimiste d'un vieux réal'. Et tout est sauvé grâce à un élément magique, le Megalon, d'ailleurs la journaliste demande à Coppola si le perso d'Adam Driver n'est pas une métaphore d'Elon Musk, donc si c'est ça la solution à la chute de la civilisation occidentale, ben ça promet l'avenir, au moins on va être surpris… 😆
J'ai une hypothèse.
Papi sait que c'est son dernier film. Du coup il s'est dit je vais kiffer et faire kiffer tout le monde! "T'as une idée? Vas y fait le. "
She’s so lovely, one of my favorites metal singers and bassist of all time. ❤
1er commentaire on est là merci dudu pour les travaux
Merci pour la vidéo.
Honnêtement pourquoi devrais-tu t'excuser de ne pas aimé certain films/réalisateurs? Si les gens cliquent sur ta vidéo c'est pour enrichir leur culture ou leur point de vue. En tout cas continue tes vlogs et PJERVATs tu fais un super boulot
12:20 comment tu as accès à ces images du film qui ne sont pas dans la bande annonces ?
Ce moment, où Durendal n'a pas l'énergie pour hurler hahaha 😂🎉
J'adore
Ce film me rappel toutes les conversations que j'ai eu dans des fumoirs de bar ou boite avec des types un peu âgées et un peu alcoolisé, marmonnant tout et n'importe quoi tout en réussissant à sortir un nombre impressionnant de références.
Lol j'ai lu "MEGAFLOP" sur la miniature xD
Tucker, un homme et son rêve ça c’est un super Coppola ! 👍🏼
Merci pour cette vidéo :)
Commentaire posté avant le visionnage de la vidéo : j'ai trouvé intéressant le personnage de giancarlo qui "révèle" s'appeler Francis. Sa réticence voire opposition à César, pour au final accepter le changement à la fin du film et demander de batir "dignement" le futur représente pour moi Coppola passant la torche du cinéma aux nouveaux réalisateurs et embrassant le changement / la modernité (notamment à travers l'utilisation de la CGI de manière assez intense). De plus, il y a sans doute des références assez poussées sur l'empire romain, notamment avec les noms des personnages (Cicéron et Crassus notamment), ça reste un beau bordel, assez prétentieux, mais qui ne manque pas de certains propos intéressants selon moi
Je partage totalement ton avis
Bonjour comment vas tu ? Bien au contraire, je crois que c'est possible de nous entendre, que nos goûts soient identiques ou non. Le respect est essentiel et tu as l'air très sympa comme toujours. A très bientôt pour une prochaine fois
Très intéressant, comme d'habitude, même si je ne suis pas toujours d'accord avec toi (j'aime beaucoup le Bram Stoker's Dracula par exemple). Petite réflexion à côté : les Fables de La Fontaine sont au départ des traductions des Fables d'Esope et leur premier destinataire était Louis XIV (Le corbeau et le renard est une invitation à se méfier des flatteries des courtisans à Versailles, par exemple).
Tu as tout dit l'ami en 40 secondes les premières ....le meilleur film de Coco pour Moi c'est DRACULA 😊 je crois que Papy devrait prendre sa retraite .... merci beaucoup de votre vidéo 💪💪👌.
Selon moi, le personnage d'Adam Driver, c'est clairement Francis Ford Coppola, il est l'artiste et c'est l'artiste qui fige le temps dans ses oeuvres.
Cool y'a dudu, merci pour la video 💜
Perso j'ai adoré ! Ça m'a fait penser à Roméo et Juliette version di caprio, un côté farfelu, fou, comme une valse étourdissante. Il m'a complètement embarquée c'était pas gagné car le premier quart dheure jai songé même à quitter la salle. C'est tellement rare un film qui envoie un peu de philosophie. La mère est possessive, et tyrannique voire castratrice mais le fils subsiste à ça et garde son cap malgré cette pression permanente. Il a reussi à se construire en dejouant sa mère.
En tout cas, je comprends complètement qu'on n'adhère pas.
Je sors de la séance, je me suis régalé !
L'introduction est magique 😂
Hello. Vas tu faire la critique du film Salem lot.
J'aimerais tro avoir ton avis niveau réalisation je trouve qu'il fait du bon bouot sur certain passage. ❤
Grand soutien a toi car moi aussi, je suis pas un grand fan de F Coppola, je le deteste pas, j'avais bien aimé Jack étant petit. J'ai regarder le 1er parrain sans plus.
Soutien a toi car dans le monde de l'art, on a le droit d'aimer ou non ce qu'en veut. On est pas obliger d'avoir vu ou aimer tel film. (Hommage a copine et ses nombreuses: "Quoi? t'as jamais vu ce film avant? Mais il est ultra connu, en plus y a un acteur que tu aimes!")
De tous les films de Coppola que j'ai vu, jai bien aimé Tucker, L'idéaliste et surtout Dracula qui est un de mes films préférés (Winona 😍😍)
J'avais pas du tout envie d'aller voir ce film et c'est toujours le cas. Bon boulot Dudu comme d'hab 👍
Ne t’inquiète pas, tu n’as pas dit que le film était mauvais. Tu as dit que il ne te plaisait pas et tu as argumenté de manière très constructive. C’était donc comme d’habitude une critique très agréable à suivre. On a pas envie de t’insulter on a envie de te remercier, on a passé un bon moment grâce à toi 😊
Commentaire de référencement 🎉🎉
Pour un mec qui n'aime pas la filmographie de Coppola, tu es celui qui l'a le mieux compris et critiqué jusqu'à présent, à mon sens, moi qui a grandi avec la trilogie du parrain et étant un de ses grands fans.
J'ai l'impression que la plupart des critiques se battent comme des gamins pour savoir si c'est un chef-d'œuvre ou un nanar au lieu d'essayer de le comprendre et le critiquer véritablement.
La métaphore de l'arrêt de temps c'est d'après ce que j'ai compris, le pouvoir qu'a un artiste de capturer un instant et de le garder tels quel sut un support (toile, pellicule, mots...)
Je n'ai pas encore vu le film, je dois attendre qu'il sorte là où j'habite, mais quelque soit sa qualité, ça changera de tous ses films cloîtrés dans leurs genres et leurs codes qui aiment se ranger dans des cases, ce qui déjà n'est pas si mal.
Et comme toujours merci pour tes vidéos. Quel que soit ton avis final, on apprend beaucoup de tes analyses.
Bonjour vas-tu faire un vlog sur Gladiator 2?
L' un des meilleurs films de Coppola
Etonnant que tu n'ai pas cité "Dracula" car c'est le premier qui me vient en tête de Coppola. Sinon merci pour ta critique.
Grou le référencement 😊
Il y a aussi une évocation de Metoo, toujours dans cette idée de faire un état des lieux de la société américaine, mais tout ce que Coppola trouve à en dire c'est "Non mais en fait ces histoires d'agressions c'est un complot des puissants pour empêcher les artistes de pouvoir continuer à bosser !"
C'est vraiment un film de vieux qui adorerait parler de son époque mais qui ne la comprend même pas...
Oui ! J'ai eu l'impression de voir un film de 1990.... C'etait abusé toutes les femmes nues et "lesbiennes".... Par contre les messieurs sont très habillés et pas de bisous entre hommes hein !
@@elo.lef.164 Pour le coup, si le film assumait une imagerie gay, il serait raccord avec cette idée de nouvel Empire Romain, mais comme c'est juste utilisé sporadiquement pour décrire la décadence et que ça ne concerne que les femmes, on a juste l'impression que Papy Coppola associe décadence et homosexualité... Ça et l'évidente misogynie du film...
@@elo.lef.164 Il faut nuancer, le personnage de Shia Laboeuf a son lot de scènes suggestives.
@@davidnavarro4821 Mais il est toujours montré comme pathétique et finalement pas si dangereux que ça puisque c'est le personnage d'Aubrey Plaza qui le manipule pour arriver à ses fins. Certes il y a 1 personnage masculin foncièrement négatif dans le film, mais ça ne contrebalance pas nécessairement la misogynie du reste...
La vache, j'ai failli passer à côté de la vidéo ! Malgré la cloche, je n'ai pas eu la notif !
Merci pour cette introduction tu m'as buté l'ami. Je ris encore !
Perso j’ai pas vu le film mais j’ai tellement hate de le voir en raison des écarts de critique soit tu adores soit tu déteste et j’ai bien envie de me faire mon avis
À la fin de cette vidéo, j'ai compris que toute ton analyse était subtilement concentrée dans les 40 premières secondes.
Ahah ! Merci de nous avoir évité 3h d'obscurité infertile ! 🙏
Ce film est un chef d'œuvre. Histoire profonde et dramatique, image magnifique, plans magistraux, acteurs grandioses, sous la congruence d’un réalisateur de légende. Toute la salle presse avait les larmes aux yeux à la fin de la projection, comme si nous étions conscients de la beauté du moment tout en sachant qu'on ne pourrait plus jamais revivre un tel instant de majesté. Quelle émotion !
Je trouve que les traducteurs sont à la ramasse ces derniers temps, le trailer de Minecraft est un bel exemple, ils ont traduit "I am Steeve" par "Moi? Moi c'est Steeve", ce qui donne 4 syllabes au lieu de 3 et gâche la réplique. Ainsi que "toolbag" qui devient "idiot", alors qu'il y a en VO un jeu de mot sur le fait que Steeve est un "sac(bag) à outil(tool)" vu qu'il sait tout construire, il fallait changer la phrase, le français est très riche, "une boîte à outils ambulante" ou un truc du genre aurait mieux collé, car dans le contexte "idiot" est à l'opposé de Steeve.
Des fois je me demande si ils ne traduisent pas les films avec ChatGPT ou Google Trad
Pour la deuxieme ligne, vu les contraintes du nombre de charactères la seule façon de traduire serait de traduire l’intention plutôt que les mots, comme ils ont fait dans la version japonaise par exemple.
Dans le genre traduction à la ramasse j'avais bien aimé le "I am groot" du MCU, phrase de trois syllabes et parfaite sur le plan grammatical traduite en "je s'appelle groot", phrase de 4 syllabes que même un camé en plein trip aurait réussi à traduire par "je suis groot"
En anglais si tu appelles quelqu'un "tool" c'est une insulte, toolbag est probablement un dérivé... C'est peut-être effectivement une astuce sur le fait que Minecraft soit un jeu où l'on construit beaucoup, mais je vois pas ce qu'ils auraient pu pondre comme traduction correcte...
@@PaulMarieVideo "Il va nous arriver des bricoles" ou "ce gars a une brique dans le cerveau", quelque chose basé sur une expression liée à la construction, reste à voir si les doubleurs du trailer avaient accès au contexte du film pour broder ou pas ^^
Cette vidéo est sponsorisée par O’tacos
Je n'ai pas encore vu le film,pour la première fois de ma vie,ce film divise tant les critiques,que j'ai fortement envie de voir ce film!L'inculte que je suis croyais n'avoir jamais vu un Copolas! En fait,j'en ai vu un:Jack! Qui m'avait fortement marqué! J'ai encore des souvenirs très précis de ce film! Alors,j'irais le voir afin de me faire mon propre avis!
Je serai curieux de savoir quel films tu pourrais conseillé qui ressemble à Megalopolis et en mieux.
Matrix 4 ? Lol
@@Mikazeberomok Très bon exemple, mais je pense que le film qui a inspiré une partie de celui-ci, Metorpolis, est bien meilleur en tant que film à message simple transcrit par la SF.
@@Durendal1 moi je me suis emmerde dans les deux films
Nous vivons dans une saucisse
Globalement j'aime beaucoup Francis Ford Coppola mais je ne trouve pas qu'il soit choquant que tu ne sois pas client petite question qu'as tu pensé de Rumbling Fish si tu l'as vu ?
pas vu, désolé :/
@@akkaishura5197 Rumble Fish. Rusty James pour la VF.
Ah , tu en a retenu quand même quelques trucs !!!!😊😊
Mon frère a parlé du film. Fort Coppola voulais faire un Metropolis plus moderne.
C'est comme si Ford Coppola voulait faire un remake de Metropolis. Sauf il à pas les clés!
C est marrant Parcque même quand les films ne m interesse pas , ben je viens voir ta critique . Parcque outre les trolls ou vannes que t aime placer , tu est très souvent juste et argumente juste ce qu il faut avec ce soupçon de vulgarisation , certes via tes émotions aussi mais dans tout les cas ça reste toujours intéressant pour un moldu comme je peux l être.😂👌🏻👏🏻
Très très bonne critique
je partage bcp ton point de vue , je me suis fais les memes reflexions , ca part dans tous les sens , c est foutraque a mort , l impression qu il a voulu transcrire son autobiographie en partie
Je reviens de ma séance de mégalopolis et je dois dire que j’ai été extrêmement surpris… dans le mauvais sens du terme. Je suis souvent très peu d’accord avec tes opinions (c’est d’ailleurs pour ca que j’aime ta chaine) et je suis un très grand fan de Francis Ford Coppola. Pour moi c’est un véritable génie et je considère Le Parrain et Apocalypse Now comme de vrai chef d’œuvres. Pourtant, je suis entièrement d’accord avec toi sur le film. Pour moi, Mégalopolis est un vrai foutoire de branlette intellectuel comme tu l’as décrit. J’ai vraiment espéré voir un nouveau chef d’œuvre de Coppola… et au final je pense que je ne me suis jamais fait aussis chier devant un film au cinéma. Le film ne faisait que 2h 20 mais j’avais l’impression qu’il faisait plus de 3 heures.
J'ai plutôt bien aimé ce film, mais j'ai pas tout compris, j'ai compris le principal mais certains détails que je n'ai pas capté, mais j'ai plutôt aimé la symbolique mais c'est des fois "de la branlette intellectuelle"
Visuellement j'ai vraiment adoré je trouve qu'il il a vraiment beaucoup de plan vraiment magnifique.
Durendal tu es une master class a chaque fois
Ne vise jamais a côté bravo. Quel boulot car la coppola il est en mode mal de crane assuré. Vu dans kombini...il se la pete un peu quand meme ce monsieur... j ai vu les plus grands etc... la modestie c est plus trop son truc. Pourtant tu te dis..le mec il en a une sacrée paire... vous voulez pas de mon film...ba je vais me le payer😂😂😂.
Quand on a réalisé Apocalypse Now, on peut se la péter pour l'éternité.
Je ne l'ai pas (encore?) vu. Mais les images me font furieusement penser au Megalopolis animé japonais, hommage à Osamu Tezuka. Tandis que je ne reconnais pas le Megalopolis de Fritz Lang. Est-ce que tu as vu la version animée et que tu as matière à comparer ? Est-ce que c'est complètement différent ? ou repompé ?
Lang et Rintaro c'est MeTROpolis, pas MeGALOpolis.
❤
Conversation secrète, en tout point, un chef-d'œuvre.
Coucou dudu,
J'avais hésité aller le voir au cinéma, mais quand j'ai vu les premiers retours ça m'a refroidi. Au final, je me suis rabattu sur un autre film et je crois que j'ai bien fait 😂
Gros bisous ❤
Pour les poutres, la référence est une célébrissime photo américaine : "lunch atop a Skyscraper"
Je l’ai vu le même jour que The Substance. Doublement confuse en rentrant chez moi, mais il n’y en qu’un que je retournerai voir
Hors sujet mais ta fait ff ViI rebirth ? T'en penses quoi ?
Hahah belle intro!
Peut-être y'a une autre version du film qui sortira, avec l'industrie d'aujourd'hui ça ne semble pas souvent manquer
J'avais vu le film d'animation japonais de Rintarō. C'était vraiment super chouette, je pensais que ce film serait aussi bien.
C'est MeTROpolis ^^
@@Durendal1 ah ok, ça faisait des mois que j'attendais ce film, je croyais que c'était une adaptation de Metropolis !
@@Durendal1 je l'aime beaucoup ce Flim japonais 👍👌
8:00 Par rapport à un Big Fish ou un the Funtain, il se place ou ce Megalopolis ? ^___^
Un petit PJREVAT sur Megalopolis ?? (en vrai j'aimerais bien)
La fontaine n est pas pour les enfants mais pour les adultes afin de réfléchir a la situation actuelle et pendant LOUIS XIV - Le corbeau et le renard parlait des courtisans (flatteurs)
Fables écrites pour un héritier du roi, avant qu'il accède (peut-être) au trône. Donc bon, pas pour les enfants en général, certes, mais les Fables étaient écrites avec le Dauphin en tête. Reste à nous rappeler quel âge avait le Dauphin en question...
salut buddy moi pas fan non plus mais j'apprécie plus sa filmo quand même et dracula avec wynona ryder et gary oldman dudu t'en pense quoi?
2:05 = Et Dracula ? Non plus ?..
Ah la Oui y'a un méchant oubli quand même... 😊
Ce type est un troll mdr. "J'ai adoré twist... par contre le parrain" 🤣🤣
"... et Apocalypse Now"🤣
@@selenvinland1144Après perso j'adore les deux films, mais faut avouer que les films de mafieux et les films de guerres, aussi bien fait soient ils, laisseront toujours hermétiques une bonne partie du public
@@The94rap Certes mais je ne considère pas Apocalypse Now comme un film de guerre.
Oui, des goûts différents... Il peut dire que le film est techniquement impeccable sans que ça lui plaise personnellement...
Le film s'appelle "Twixt" avec un X comme le fameux site sur lequel tu dois autant te défouler avec des commentaires qui transpirent l'intelligence.
Oh 👍 👍, video du dimanche
😍
Merci pour ta critique. J'aimerais beaucoup le voir parce que toute la question sur la société, la ville m'intéresse de manière générale. Tu n'as pas parlé du jeu des acteurs à part LaBeouf, comment s'en sortent-ils? Il me fait penser dans sa démarche et son égocentrisme à Synecdoque, New York de Charlie Kaufman qui va je trouve au bout de son projet quitte à perdre le spectateur en route. En 2024 il constitue un curieux objet filmique même si je trouve que ça fait du bien de voir un film aussi pompeux qui se prend (trop) au sérieux.
elle est pas du tout débattue en fait la question de la société et de l'architecture, c’est le soucis...
Les acteurs sont aussi bon que les dialogues étranges le permettent.
les poutres dans le ciel , c est en reference , je l ai compris sur le coup d une photo tres connu , a new york dans les années 1920 ( qq chose come ça ..) d ouvriers au dessus du ciel entrain de construire un gratte ciel meme poutre ( sauf grise acier non peint , exactement le meme plan ) metaphore j imagine .. , il y a pas mal de choses dans le film en reference a qque chose de connu
Dudu qui n'aime pas Coppola et Vive le sexe... Du bonheur pour les oreilles, on t'aime Dudu. Continue comme ça.
Ah bin voilà maintenant je vais devoir le regarder... Pourtant depuis cosmopolis ( en V. O. S. T.... ) je m'etais promis d'éviter ce genre, mais c'est ta faute là!!