Les études supérieures ont été les PIRES années de ma vie, psychologiquement, financièrement et socialement. Mais deux ans après mon Master quand je vois le tournant que prend ma vie je le referais mille fois s’il le fallait 🙏🏼🙏🏼
Je viens d'un milieu modeste et j'ai grandi dans une cité. En tant que métisse, j'ai refusé dès l'enfance que d'autres décident pour moi de ce pourquoi j'étais faite : rester dans la même catégorie sociale que mes parents, au mieux devenir une star du sport ou de la musique. J'ai eu de la chance d'avoir quelques profs passionnés qui ont su voir au delà des apparences et qui m'ont encouragée (j'ai eu aussi des profs qui m'ont mis des bâtons dans les roues). Je déteste courir et ne sais pas chanter. En revanche, j'adore lire, je suis passionnée par les sciences humaines et sociales, j'adore apprendre, découvrir des choses. Certes, j'ai dû batailler plus que les autres, travailler pendant mes études, passer des nuits blanches mais je ne regrette rien. Aujourd'hui, je suis responsable d'un service et gagne bien ma vie. Je n'ai pas fait d'études parce que mes parents m'y ont obligée ou par désir de changer de catégorie sociale mais parce que cela me correspondait. Aujourd'hui je me sens à ma place et je m'épanouis dans un travail qui me plaît. Tout comme les sportifs et les artistes qui sont doués pour cela sont à leur place. Mon boulanger fait du très bon pain, heureusement que mon plombier est compétent quand j'ai besoin de lui, etc. C'est à chacun de trouver ce pour quoi il est fait et non à d'autres, avec leurs préjugés, de décider pour des jeunes en devenir.
cette vidéo me fait du bien, et lire tous ces témoignages encore plus. J'ai commencé à ressentir la pression sociale associée aux études quand j'ai fait la fac de droit. Pourtant je viens de la classe moyenne haute, mais c'est vraiment la fac de droit qui m'a mis dans la tête que pour avoir un statut social "valable" il me fallait un master. J'ai fait des études de droit par passion, pas pour le prestige. Mais étant handi, c'était vraiment vraiment dur. J'ai eu la licence. Puis j'ai pas réussi à survivre en master... j'ai vu mes amis entrer en école d'avocat, obtenir des postes prestigieux... et ça m'a retourné la tête. Ca fait deux ans que je persévère à vouloir absolument ce master de droit, et maintenant ce n'est plus par passion, c'est par pression sociale. Je m'obstine simplement pour un statut social, alors que la vérité c'est que je ne sais même pas si les débouchés me plaisent vraiment. Je voudrais être juste être celle qui dirait "j'ai un master de droit". Et ça n'a pas de sens. Tomber sur cette vidéo me le rappelle. Merci.
Salut ! Je suis en master de théâtre personnellement. Et je voulais parler un petit peu de mon vécu par rapport à ces études. En fait je trouve cette vidéo vraiment intéressante par rapport aux questions qu’elles soulèvent. Personnellement je viens pas d’un milieu défavorisé, mes parents sont transfuge de classe. Donc ma famille n’a aucun diplôme spécifique. Faire des études n’était donc pas une pression particulière. Je suis toujours actuellement la seule à avoir le bac. Ce qui m’a donné envie de faire des études c’est le « hasard ». Je n’y étais pas prédisposé. J’ai toujours été une mauvaise élève dans un lycée d’un quartier très défavorisé. Rien ne me plaisait et le théâtre c’était mon option de « pourquoi pas ? » (c’était la seule matière où j’avais de bonnes notes). Donc j’ai essayé. Et j’ai passé des moments très douloureux comme de merveilleux car, par chance, j’aime mes études. Malheureusement lorsqu’on s’aventure la dedans et c’est une vérité, nos études sont tellement prenante qu’elle deviennent notre identité. Alors l’échec est très difficile. Nos vie peuvent vite tourner autour d’elles et même si la famille ne met pas toujours de pression, elle peut rapidement venir de nous meme. Être en échec dans quelque chose pour lequel tu donne ta vie est un sentiment si démoralisant ! Ta légitimité est constamment remise en question (alors que lorsque tu arrives en master c’est souvent que tu as acquis une certaine dose de connaissances qui ont leur valeur). Parfois on perd nos objectifs dans le train de nos vie. On ne sait plus pourquoi on le fait…ect ça peut être très dur. D’autant plus lorsque le domaine d’études est dévalorisé comme celui dans lequel je suis. Ce n’est pas de vrai études, elles servent à rien, mais du quoi t’étudie quoi ? On se retrouve très facilement isolé. Voilà je suis désolé pour ce long pavé mais j’avais envie d’en parler. Merci pour cette vidéo
Je suis dans le cas où je reçois beaucoup de pression pour faire de grandes études de la part de mes parents alors que ça ne m'intéresse absolument pas et que je veux juste me barrer dans un champs et faire pousser des carottes. Les études me font peur j'ai toujours détesté ne plus avoir de vie parce que je dois faire des tonnes de devoirs dès que je suis chez moi et m'épuiser inutilement. Merci beaucoup pour cette vidéo !
Bon courage à toi en tout cas. Je n'ai jamais fait d'études supérieures et je m'en suis très bien sortie dans ma vie, j'ai grandi dans un milieu de riche si je peux dire, souvent on fait des études supérieures, mais j'étais l'exception si je peux dire, ma mère voulait que je fasse des études supérieures, car pour elle j'étais intelligent et que j'avais les capacités, alors que non, je voulais travailler, gagner de l'argent et créer mon entreprise. J'avais juste un CAP en plomberie comme j'adorais le bricolage, mon entreprise n'avait rien à voir, c'était autre chose, ça m'a fait vraiment voler de mes propres ailes, alors que le système éducatif français si je peux dire m'a toujours mis à l'écart si je peux dire comme je suis né d'une famille d'immigration, soit d'Espagne, le système éducatif espagnol est tout à fait l'inverse de la France, cette dernière a un gros retard sur la réussite des jeunes en raison des horaires trop lourds genre entre 8h et 18h c'est une hérésie.
Merci , ton commentaire me rassure sérieux , j'ai qu'un DEUG, je sais pas ce que je vais faire de ma vie (après chu pauvre de base donc si demain mes parents venaient a mourir honnêtement je serai a la rue c sûr) j'ai redoublé 6 fois dans ma scolarité (toutes mes années dans le supérieur) , j'ai toujours été très sérieuse, j'ai tout donné et sacrifié beaucoup de mon temps et de mon sommeil pr réussir mes etudes mais rien n'a fonctionné, mes parents ont même payé des profs particuliers (aucune rentabilité car les cours allaient trop vite malgré l'aide des profs particuliers, j'ai jamais eu de diplôme) j'ai fais une licence de maths info et je m'en sors qu'avec un DEUG, bref j'ai 0 avenir, puis j'approche des 30 ans donc c foutu honnêtement je sais pas quoi faire a part devenir femme de ménage
Je fais partie des personnes qui n'ont jamais su ce qu'elles voulaient faire .. et qui du coup, ont choisi une filière générale "qui mène à tout", à savoir le droit. J'ai toujours aimé l'école sans jamais avoir été excellente, je ne viens pas d'un milieu défavorisé mais j'ai compris très jeune que pour ne jamais manquer et ne pas vivre des moments tendus financièrement, je devais avoir un poste qui paye. Et pourtant, ça m'a fait souffrir, moralement, financièrement, physiquement. J'ai tout donné pour aller au bout, aujourd'hui je suis en M2 et je ne sais toujours pas quoi faire, je ne sais même pas si on peut dire que tout ça me PLAIT vraiment. Mais au moins je sais que je pourrais assurer si mes parents ont un pépin un jour. Je voulais rebondir sur ce que tu disais sur les études "élitistes", en fait je voulais juste rappeler que nous aussi, les personnes qui avons fait ces filières (droit, médecine, etc), on a souffert et on a du faire énormément de sacrifices, même si nos parents étaient davantage présents pour nous soutenir. On dit que les étudiants en droit sont hautains, on les critique même parfois mais on ne se rend pas compte des obstacles qu'ils ont pu franchir. Évidement ça vaut pour tous, mais je l'entends en particulier pour ces filières la, et je trouve que c'est dommage de rabaisser des personnes qui peut être ont du faire autant d'efforts, voire +, que qqn d'autre. Je crois que tu n'en parles pas dans ta vidéo, c'était juste pour échanger ! Mais en tout cas, c'est intéressant et je comprends tous les arguments que tu as cité.
Ça fait 6 ans que je suis en études supérieures et tu as entièrement raison sur la situation.... T'as raison aujourd'hui en France ce n'est plus tjrs rentable de faire des études dans le sens où le salaire ne suit pas ensuite. Pour ma part ça fait déjà 6 ans que je vis largement en dessous du seuil de pauvreté, et je n'en peux plus, mais je ne peux pas arrêter mtn, il faut encore que je continue 3 ans pour avoir un métier ensuite. Au final, j'aurai passé 9 ans de ma vie a survivre, a cumuler études et petits jobs, à taper des crises d'angoisse et des états dépressifs régulièrement avec l'idée qu'au final, qui me fait tenir, que ca va me permettre de sortir de la précarité, et au final ce n'est plus vrai. J'ai fais des études parce que j'ai vu mes parents travailler toute leur vie dans un taff qu'ils aiment pas pour une misère, et s'arracher les cheveux chaque fin de mois, et pour moi ça, ce n'est pas une vie. Au final moi, j'aurai presque 30 ans quand j'aurai fini mes études et j'aurai donc sacrifier toute ma jeunesse à cause des études (et aussi laaaaargement du fait que malgré les aides,ce n'est pas suffisant pour permettre aux pauvres de faire des études tout en pouvant vivre sans mille jobs a côté)
Salut ! Cette vidéo est ultra intéressante ! J'ai mis du temps à me rendre compte que mes parents m'avaient mis une pression implicite à faire des études. Pour le contexte, mon père est d'origine algérienne et a grandi en cité, il n'a pas le bac ni le brevet et ma mère n'a que le bac et vivait en campagne. J'ai de la chance car je fais partie des enfants qui adoraient l'école et dès que j'ai commencé à avoir de bonnes notes, j'ai vu à quel point mes parents étaient fiers, en particulier mon père et sa famille (je pense qu'ils voient ça comme une revanche sur leur vie et le système, mes grands parents étant issus de l'immigration, ils ont vécu dans la misère) Aujourd'hui, j'ai fait 3 années de prépa scientifique et je suis en école véto. C'est un véritable rêve d'enfant et j'aime énormément mes études (heureusement). Pourtant, je vis mal mon "transfuge de classe", je suis entourée de personnes blanches, assez riches dont les parents ont tous fait de grandes études. Ayant un white passing, j'ai l'impression de renier mes origines et de ne pas me sentir à ma place. Je suis heureuse de pouvoir dire que nous aussi on en est capable et qu'on a plus de mérite que les autres car on a travaillé plus dur pour en arriver au même point et en même temps ça me désole totalement car on rentre dans ce système de méritocratie et il n'y a qu'une poignée de gens issus de la classe populaire qui peuvent réussir (sans oublier que je suis ultra privilégiée car j'ai un white passing et que j'ai de la chance car le système scolaire me correspondait bien). Bref, la pression de la réussite sociale est bien palpable (mon père en mettant de l'argent de côté pour moi a fait comme une sorte d'investissement pour le futur et je ne peux pas le décevoir) et en même temps à force de côtoyer des gens issus des classes favorisées, j'ai peur de devenir une meuf sur-diplômée qui snobbe les autres et oublie ses origines sociales et ethniques. Merci pour cette vidéo qui soulève pleins de questionnements intéressants :)
Malheureusement au delà d'un diplôme, les études ouvrent des portes. C'est con, mais c'est la triste réalité, certains emplois ne sont ouverts qu'au BAC+3 ou Master. Parce qu'avoir fait certaines études légitimise tes prises de décision, parce qu'on estime que tu connais le sujet pour lequel tu as été formé.
C'est malheureusement une erreur de croire que les études ouvre les portes, je n'ai jamais fait d'études, j'ai juste un CAP et cela ne m'a pas empêché de travailler et d'avoir fondé mon entreprise et devenir riche.
En ayant fait des études, ça m’a créé des syndromes de stress et d’anxiété, ça m’a remis en question sur mon intelligence psq on passe son temps à se comparer aux autres. On te balance des « 6/20 » pendant 3 ans juste pour dire que « les études c’est difficile faut crever pour y arriver ». J’ai toujours eu BEAUCOUP plus de mal à l’école que les autres, j’ai du tripler d’effort pour y arriver, je reste fière de moi, mais les études ça crée clairement des trauma et des maladies…. Sauf que avec du recul je suis tellement fière de moi, et ça ça vaut tout l’or du monde, donc je referais !!!
Salut, j'ai le même ressenti. J'ai fait des études d'art sans travailler payé par papa maman. Et je me retrouve caissière de supermarché. Il faut vraiment faire attention à quelle école choisir car c'est vraiment un business les écoles supérieures artistiques. Les études ont été super dures psychologiquement, les profs étaient froids, méchants, ça m'a dégoutée de ma passion et j'étais pas de la bonne catégorie sociale pour m'intégrer dans ce milieu. Au final juste être douée en dessin ça ne suffit pas du tout, mes études ne m'ont servi à rien professionnellement en partie car j'ai pas la sphère sociale qui correspond. C'est triste car j'ai trop changé de culture donc je suis plus en phase avec ma famille, pour autant j'ai pas réussi à me faire des relations professionnelles. + Des années à pas trouver de travail + Pauvreté + On m'a diagnostiquée handicapée mentale tellement j'ai touché le fond psychologiquement. Alors que tout du long mes parents m'ont entretenue comme ils pouvaient. Il faut bien comprendre si le jeu en vaut la chandelle et si on a les ressources pour réussir objectivement dans notre objectif professionnel. (caractériellement, culturellement, au niveau de la sphère sociale, des moyens financiers, si on a un handicap, il y a plein de facteurs). Comme plan B moi je croyais que c'était simple de trouver des jobs non qualifiés. Et bien, mauvais plan B, il y a tellement de chômage qu'il faut pas compter là-dessus et c'est des emplois êtrêmement fatiguants qui poussent au burn-out ou usent trop le corps.
Bonjour et merci pour ton invitation à la réflexion. Je viens d'une famille réunionnaise très modeste et personne n'a fait de longues études (mais plutôt BTS, CAP, etc.). J'ai eu une pression familiale pour continuer après le bac ( "je ne veux pas que tu sois en galère comme moi" de ma mère) et les profs m'ont envoyé en classe prépa parce que "elle a de super notes". Horrible. Ça m'a détruit et je me suis encore plus foutu dans le crâne que "mes notes me définissent". Comme la moitié de la promo, je ne suis pas restée longtemps en école d'ingé et suis partie à la fac. C'est mieux, mais pas l'idéal. J'ai dans le crâne encore que mes notes me définissent. J'ai l'impression de passer à côté de ma vingtaine. Mais ! Je continue car jaime ce que j'étudie la plupart du temps (recherche en santé) et j'ai envie de réussir et d'être utile dans ce domaine. Complètement d'accord avec les difficultés pour les étudiantxs pauvres, racisés. J'ajoute les personnes trans, les femmes, les personnes en situation de handicap... et les étudiantxs des DROM qui sont à de milliers de km de leur famille (le niveau des facs est moins bon et pas toutes les filières sont faisables) Voilà !
Je suis sortie du secondaire avec plein de curiosité, d'envie d'apprendre et de comprendre plein de choses. Fallait faire un choix : psychologie, journalisme, langues, sciences, philo ? Je me suis retrouvée en chimie avec des notes extrêmes : hautes en quasi tout, et basses en physique et math. Rien à faire, j'ai tenté de m'acharner une seconde année avec une anticipation de cours de 2e, ça coinçait toujours. J'ai reviré en prof français-religion pour l'enseignement secondaire, où j'ai doublé ma 2e année puis raté définitivement ma 3e, après avoir été virée 2x de suite de stage et croulant sous une tonne de travaux à réaliser en trop peu de temps (et que je ne comprenais pas surtout). Ce qui m'a fait perdre totalement foi en l'enseignement, ce sont ces deux échecs. L'école n'a pas pour but l'apprentissage, mais la réussite. L'objectif est de se conformer à ce qui est jugé qu'il faut pour l'avenir professionnel envisagé tel que les enseignants et maîtres de stage le voient. En ne regardant que cet aspect professionnel. Et le jugement est totalement subjectif ; selon sur qui on tombe, le contenu des sera différent, les attentes seront différentes, la tolérance sera différente, la clarté des consignes, le suivi, l'humanité... Un diplôme, c'est une fameuse clé qui ouvre certains postes (et je regrette de n'avoir que mon CESS, équivalent belge du bac, parce que des postes que je vois passer me sont difficilement accessibles à cause de ça, ne serait-ce que parce que les financements octroyés le sont sur base du niveau d'études) et donne un meilleur salaire selon le cas. Mais peu importe le papier et la scolarité, si les études fournissent bien un certain nombre de bases, certaines utiles et d'autres pas, le métier s'apprend toujours sur le tas, une fois qu'on est à son poste, en mobilisant tout ce qu'on sait faire et en apprenant progressivement. Parce qu'il n'y a pas de chemin tout tracé entre des études et une profession, c'est aussi une question d'opportunités, de nuances, de savoir se vendre, il y a souvent plusieurs voies. Et un contexte de travail n'est jamais identique à un autre pour une même fonction. Et on peut très bien avoir les capacités qu'il faut sans le diplôme, mais il faut d'autant plus savoir les montrer. Et dans l'autre sens, selon le domaine, on peut avoir obtenu son diplôme en sachant se conformer et étudier par coeur sans pour autant avoir réellement assimilé le contenu. Une vraie loterie, finalement, surtout quand on a du mal à comprendre les attentes auxquelles on doit se conformer, quand la communication est foireuse, ou quand on refuse simplement de se soumettre à des exigences qui n'ont pas de sens. Au final, j'ai tout de même occupé mon boulot de rêve pendant deux ans, et j'ai fait tout ce que j'aime faire dans des activités bénévoles.
Vidéo super intéressante ! Surtout que personnellement je n'ai pas grandi dans le même milieu. Dans ma famille personne n'avait fait d'énormes études (thèse, doctorat...) mais il allait de soi qu'on se devait de faire au minimum une licence. Ma mère a mis longtemps à accepter que mon frère fasse des études d'auxiliaire de puériculture. Il y avait ce "Bon... Bah si il est heureux comme ça... Mais bon...". Donc je me suis absolument pas demandé si j'avais envie de faire des études ou pas. Après, heureusement pour moi, j'avais envie d'en faire. MAIS. Mddrr j'ai commencé par aller en classe préparatoire. Ça personne l'avait jamais fait dans ma famille (excepté un de mes grands-pères) et oui je voulais prouver que j'étais capable. Sauf que pouaaalaaaalaaa si y a UN endroit de reproduction sociale, de mépris de classe, de violences éducatives et psychologiques en France ce sont les classes préparatoires. Magiquement c'étaient les élèves qui venaient de milieux super bourgeois, avaient fait les bons lycées, eu la bonne éducation, etc, qui s'en sortaient le mieux. Les autres étaient derrière à rattraper l'écart. Ça a été deux années qui m'ont flingué physiquement et mentalement et je n'y retournerai pour rien au monde. Est-ce que ça m'a dégouté des études ? Non. Je suis ensuite allé à la fac pour faire de la médiation culturelle. Et là c'était de la passion pure. Je suis allé jusqu'au master... Où ma santé c'est définitivement dégradée et m'a empêché de continuer. Là on pourrait se dire que j'en ais terminé avec les études et franchement au départ je disais la même. Saaauf que. Un des rares métiers qui me plait et qui a des chances de m'être accessible avec ma maladie, c'est d'être psychologue. Et pour être psychologue reconnu par l'État y a qu'un seul chemin : licence+master complet. Du coup bah... Normalement en septembre moi et l'AAH qui me permet de manger eh bah on s'y remet. Pour 5 ans minimum. Ça va, ça me saoule pas trop, mais clairement à choisir j'aurais aimé me former en un an ou deux. Clairement aussi j'aurais aimé qu'on me dise que on a pas à se flinguer la santé pour des études. Que c'est ok d'arrêter. Que on peut faire sa vie autrement. Ou juste changer de parcours.
Ta vidéo fait du bien... ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui va à contre-courant, qui a décidé de ne pas "jouer le jeu", parce que le jeu n'en valait pas la chandelle (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots). Ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui a décidé de ne pas faire des études et qui "s'en sort". Un souffle d'air frais par rapport à tous ces impératifs (société, parents, employeurs, etc) qui nous poussent à faire des études, de plus en plus spécialisées pour avoir peut-être un job après des années de stages et de petits boulots mal payés... Pour tout cela merci !
Cette vidéo résonne beaucoup avec mes réflexions actuelles donc merci! Je suis actuellement en dernière année bac+3 pour devenir assistante sociale et honnêtement je sais que je suis là pour un peu toutes les mauvaises raisons Je n'ai jamais trop aimée les études, depuis l'école primaire, je me suis beaucoup ennuyée et ça a également développé une mauvaise estime de moi qui est vraiment très profonde aujourd'hui à l'âge de 27 ans. On m'a beaucoup fait comprendre que j'étais passive et paresseuse (et vraiment ça a commencée à l'école primaire, je me souviens de ma prof de ce1 qui passait son temps à me dire que j'étais qu'une fainéante) parce que oui je rêvais beaucoup et que tout simplement je n'étais pas intéressée sauf la littérature et l'histoire. Pourtant, j'ai toujours eu une soif d'apprendre, je suis très curieuse, je faisais du théâtre en dehors des cours et j'adorais ça, je lisais beaucoup, j'avais des centres d'intérêts mais à côté j'étais une élève très moyenne qui frôlait avec le dessous, j'ai donc redoublée ma 4e et ça a été une catastrophe dans ma famille d'intellectuels. Je viens d'une famille pour qui faire bac+5 c'était la norme. Dans ma tête dès l'entrée au collège j'allais faire un bac+5, mon père a fait un bac+5, ma grande se préparait à intégrer une école de commerce. Mon père savait que j'étais plus littéraire donc avait déjà programmé que j'allais faire un bac général littéraire puis intégrer sciences po et faire une carrière dans le juridique (lol avec le niveau que j'avais). Je m'en rendais pas compte mais j'étais poussé vers quelque chose qui me plaisait pas du tout mais pour moi c'était normal. Je suis passé en lycée général de justesse (des profs avaient essayé de me faire aller vers du pro mais dans ma famille on en parlait pas donc je connaissais pas tout ça, bien sûre j'allais pas y réfléchir) et toutes mes années de lycée ont été un calvaire ou je me sentais absolument pas à ma place. Je commençais vraiment à sentir que je ne voulais pas de tout ça et j'ai réfléchis à ce qui me plaisais vraiment et je me voyais bien faire vendeuse en librairie (ce qui aurait pu se faire avec un bac pro où je me serai bien mieux senti) mais je n'ai tout simplement pas osée en parler avec mes parents jusqu'au dernier moment où mes parents ont juste penser que c'était une lubie et ont très vite balayé ça. Avec mon caractère de fille qui s'affirme très difficilement, encore plus avec mes parents, j'ai juste subit et accepté que j'allais aller en droit. J'ai eu mon bac de justesse encore une fois et je me suis tapée deux ans de droit ce qui me plaisait absolument pas. J'ai arrêtée ensuite parce que j'y arrivais pas, j'ai bossée dans des jobs alimentaires et je me suis retrouvée en école du social ce qui me convient un peu mieux mais qui est toujours pas ce que je veux vraiment faire. Sauf qu'aujourd'hui à 27 ans, je n'ai absolument plus le courage et la force de complètement changer de parcours pour revenir à ce projet de librairie que j'avais au lycée. J'ai aussi plus assez confiance en moi pour tout assumer et recommencer.
Je me vois beaucoup la dedans à la diff que j'ai une bonne estime de moi. Perso j'ai toujours eu une peur bleue du salariat depuis la primaire, j'ai fait le bac +5, tant que je suis pas devant c'est pas réel, et je me disais que je ferais un truc de planqué dans des start-ups de merde ou on me demandera rien pour rationaliser, heureusement mes parents ont bien pris la compréhension que j'étais autiste, puis autiste/tdah, et ça a entamé le dialogue et la compréhension que je respterais "schlag" et déclassé, en trouvant ma propre voie en galérant à mon rythme, du RSA à l'auto-entreprenariat qui rapporte pas. Tu me semble avoir un parcours typique de neuroatypique de famille bourgeoise écrasée par la pression familiale qui ne comprend pas ce qui est bon pour nous vu que tout à été crafté pour nous et que le maintiens de la classe sociale et du statut intello est ce qui compte par défaut, sans avoir été conceptualisé, mème chez les familles d'universitaires et profs gauchistes, et forcément pire si c'est pas le cas. Mon conseil c'est d'utiliser cette passivité et vécu traumatique pour préparer un rebond, quitte à cohabiter avec dépression ou faible estime de soi, faire la paix et l'utiliser... Rebond qui arrivera surement devant la perspective de la fin des études, ou du début du taff qui te plait pas, faut lentement créer les conditions de la sortie de la politique du moindre mal, et piger comment agir nous selon notre façon de le faire; avec les bons mots et la déter qui nait, les familles bourgeoises gauchistes se mettent à comprendre à ce moment la, sinon quand c'est pas le cas faut choisir entre la liberté seule et déter et le placard du confort, j'ai pas eu à le faire et je reste un planqué donc je donnerais pas de leçon la dessus... Après si tu pars pour assistante sociale tu vas déja te déclasser, donc à toi de voir, mais après un peu de bons psys jeunes et au jus sur la psychiatrie et le care moderne, des amis marginaux qui vont te donner des perspectives, et soit un passage en tant qu'assistante sociale, soit un RSA de bookworm qui tourne aux pates... ben m'est avis que ton projet de librairie il est pas forcément mort, plutot une histoire de ronger ton frein et d'avoir une vision d'escalier, étape par étape: santé mentale, autonomie, famille, travail, projet, régler les trucs dans l'ordre qui te va avec des objectifs atteignable, une auto-TCC en gros, qui avance dans te trauma (parce que notre problème à nous les évitants c'est que notre cerveau à une logique de "si je fais rien, il m'arrivera rien", et ça se hack en apprenant à faire des trucs, mais lentement, en envoyant chier les avis des gens qui te jugent, et des neurotypiques en général). Le plus important imo c'est de te faire des potes neuroas, queers, nerds, prolo, banlieusards; la variable de déclic et de fin de la non-vie pour moi ça a été ça, ou aussi/sinon suivre des discours (ça explose sur twitch) qui parlent beaucoup de ça.
Moi j ai fait une licence et un master de sociologie, j ai ADORE mes études, et j ai fait ça et j ai poursuivi car ça m a tellement apporté en capacite de compréhension du monde, en esprit d analyse, en capacité de réflexion, en esprit critique... c était trop bien, stressant parfois mais les profs étaient tellement géniaux, passionnés, engagés... je ne regrette aucune seconde. Et point important: je viens de la classe moyenne des classes moyennes, mère infirmière (donc bac+3), père technicien ("juste" le bac) et mes parents ont financé mes études
Ta vidéo date un peu mais je viens de la voir et franchement MERCI, tu as mis des mots sur ce que je cherchais à m'expliquer depuis si longtemps (j'ai 30 ans) notamment le passage où tu dis que t'avais pas envie de prouver ta valeur aux yeux des autres, tu sais que tu es intelligente etc. Je suis blanche mais je viens d'un milieu pauvre et je suis neuroatypique, après le bac j'ai fait 3 mois de fac de géo mais j'ai vite compris où j'étais tombée. Je savais que j'allais y laisser ma santé et que je n'aurais pas la force mentale (et pourtant c'était "qu'une fac de géographie" pas une prépa ou autre lol ma phobie). En plus j'ai vite compris que j'allais devoir galérer à mort pendant des années alors qu'avant j'allais au lycée à côté de chez moi tranquille...bref je l'ai pas senti + j'avais aucune envie de prouver ma valeur à travers un diplôme car je savais que j'étais intelligente et passionnée par plusieurs sujets dont la géographie mais je savais aussi que je pouvais apprendre au travers de lectures en autodidacte etc... Finalement à 30 ans je travaille pas depuis un moment car j'ai toujours eu des difficultés avec ça aussi, je me fatigue vite à cause de mon autisme etc, mais cette façon de mesurer la qualité d'un individu à l'aune de ses études ou de son métier j'ai toujours trouvé ça profondemment lamentable, ça me fait vraiment du bien de voir une vidéo comme la tienne.
C'est dingue parce que c'est la première fois que j'entends dit tout haut comme ça tranquille les affects que j'ai toujours senti alors que je les ai jamais entendu dans mon milieu, je suis un mec, provincial, blanc, classe-moyenne fils de profs, y'a supposément pas plus éloigné (à l'age près)... et autiste/tdah, j'ai fait un bac+5 à la schlag en allant en cours entre 50 et 75% du temps, de façon consistante, j'étais pas plus en train de sécher la première année que la dernière, je sortais pas etc... vie d'autiste. Grace à internet, youtube etc... je devenu l'archétype de l'autiste Einstein, mais autant à l'école j'avais des facilités de bases, j'ai juste tourné à 11-13 en en faisant "le moins possible" et pour moi c'était le maximum, j'étais un "bon élève" car je faisais rien et ça passait, mais j'ai jamais été capable d'apprendre une leçon. Pas de parents bourges pour payer l'appart > dépression assurée, mème j'aurais eu une bourse avec demande de 100% d'assiduité, pas possible j'aurais pas tenu 6 mois, 2 heures d'amphi j'y allais pas dès le milieu de la l2, et à part une langue, l'institution scolaire à formé 2% de mon capital culturel grand max. En fait l'ironie est que j'étais tellement terrorisé par la perspective du salariat un jour et par la peur autiste du changement qu'en sortant de terme j'ai pas eu la perspicacité de comprendre que j'aurais du faire une fac de socio gauchiste typique, j'me suis politisé 1-2 ans trop tard, et donc j'étais dans un cursus du moindre mal, la ou je me suis dit que je serais le mieux planqué en faisant le moins d'effort. Factuellement j'ai fait partie des 0.1% de gamins, ados et jeunes adultes privilégiés sur plein de plans et tout mon parcours se résume à une passivilité pour vesqui des traumas que j'ai toujours perçu viscéralement avant de mettre des mots et de la conceptualisation dessus... et la en gros y'a quelqu'un comme toi que j'assimile à un parcours de déter, opposé au miens, qui en a forcément chié bien plus dit que ce que j'ai fait pour me planquer à la schlag comme j'ai pu... ben c'est du courage qu'elle aurait pas eu, et que les facilités que j'ai pu prendre pour survivre à ça grace à ma bourgeoisie et autre, ben c'est doublement légit. Ca fait à la fois plaisir et syndrome de l'imposteur. C'est grace à ce genre de témoignage que je réalise à quel point la neurotypie est construite sur une blanchité bourgeoise, ça fait 6 mois que le constat me saute aux yeux, comment l'archétype ultime du geek autiste protégé jamais sorti de sa chambre peut comprendre un vécu prolo banlieusard? C'était surréel pour moi et j'étais d'ailleurs low-key raciste pendant de nombreuses années par ignorance naive, et par paternalisme laicard. Au début j'ai compris cette union des marges qui en en train de se refaire par l'angle intello théorique, et maintenant je le vois et le ressens au niveau du vécu, comment c'est dingue que des choses se rejoignent.
@@chloed.4448 Merci :) Ben c'est normal, quand on se construit en tant que rien-de-précis-tout-va-à-peu-près-bien, tout est vague, tu suis un flot porté par ta classe jusqu'a ce que ça marche plus. Genre y'a une individualité forte endormie derrière un masque de PNJ et ça donne le syndrome-du-rien-du-milieu. Et encore en tant que meuf y'a déja des trucs que t'as pas pu esquiver comme moi surement.
Merci merci merci ♡ mon parcours est assez différent mais tes réflexions résonnent très fort avec les miennes ! Ça fait du bien à entendre, vraiment ! Perso j'ai toujours été attirée par des métiers manuels/artistiques mais dans ma famille on fait de longues études (mes parents avaient les moyens de financer ces études) donc c'était "ok tu veux être pâtissière/photographe/etc mais passe ton brevet/bac/diplôme d'ingénieure d'abord"... Résultat : j'étais pas du genre à m'affirmer donc je remettait sans cesse mes envies en questions, et après avoir finalement fini ces études (jusqu'au bac, puis 5 ans post bac d'épuisement/souffrance/concurrence/perte de sens/formatage/dépolitisation quand même...), j'ai juste le sentiment d'un énorme gâchis. Je sais que je ne travaillerai jamais dans la continuité de mes études. Je suis dégoûtée, et elle m'ont tellement formaté, coupé du monde réel et épuisé (coucou la dépression que je traine depuis) que j'ai le sentiment de devoir "réapprendre" à vivre.
Moi j'ai entâmé il y a 4 mois maintenant des études que je rêvais de faire depuis ado (orthophonie). J'ai jamais réussis à y avoir accès directement et facilement, j'ai dû passer divers examens, bosser tant d'années pour que ça coche les critères demandés. Enfin avec les pieds dedans et étant très heureuse d'y être arrivée, je me retrouve très vite en précarité étudiante. Ma bourse est bien en dessous du minimum vital du coup j'ai 3 taffs à côté des cours pour payer mes courses et mes factures. À part mon copain, personne n'est au courant autour de moi. Je sais pas si j'ai honte d'être en situation précaire ou juste je ne veux pas recevoir de la pitié de mes potes (j'ai pas de parents) car ils vont pas changer ma situation. Je suis beaucoup en colère contre les classes sociales, les """aides""" sociales, les privilégiés,... Après 4 mois, le travail paye ! Mais j'espère réussir à bien suivre mes études qui sont ma priorité. - Une meuf de cité
Je suis de classe moyenne, mes parents n'ont pas fait d'études mais ils ont toujours travaillé à leur compte et du coup ils m'ont inconsciemment influencé à faire un master et trouver un travail salarié sérieux et stable. Comme je ne savais pas quoi faire de ma vie (comme beaucoup de monde entre 18 et 23 ans lol), bah j'ai suivi car sinon c'était le vide et ça me faisait peur. Résultat j'ai un master, un CDI, mais je m'ennuie et suis malheureuse dans mon taff. A 27 ans je pense déjà à me réorienter... Prenez le temps avant de choisir des études, elles ouvrent des portes, mais elles ne mènent pas forcément à ce prestige et ce bonheur qu'on nous fait miroiter au lycée !
Merci d'aborder le sujet💙 j'ai fais des études mais pour suivre la mouvance et pour me sécuriser: j'ai tjrs eu du mal a savoir quoi faire de ma vie et ce qui me plaisait (en ça je me sentais décalée par rapport a mes pairs qui eux avaient une idée de leur futur) donc le fait d'entrer ds un cursus universitaire me permettait de me fondre ds un moule (mon moral en a pris un coup). On valorise pas assez les années sabbatique, paradoxalement on nous reproche de ne pas avoir assez d'expérience quand on cherche un boulot et quand on a trop de diplôme on coûte trop cher à une entreprise...bref!
Faire des études (médecin/avocat/prof/etc) ça relève aussi de la passion et de la vocation ne l'oublions pas ❤️ j'aurais rêver faire fac de psychologie mais je n'ai pas pu, en aucun cas ce n'était pour le prestige, mais parceque j'ai cette envie dans le ventre qui ne m'a jamais quittée. C'est un peu dur d'entendre que ce n'est qu'une question d'élite, perso j'en ai rien a foutre ... J'aurai aimé avoir bac +6 , juste pour moi et ma soif de connaissances. J'adore ta chaîne 💚
Merci pour cette vidéo, je pense que cela peut être utile à beaucoup de jeunes qui se sentent perdus comme moi j'ai pu l'être à un certain moment. A mon avis les études ne sont pas faites pour tout le monde. C'est nécessaire pour certains et pas pour d'autres.
Hello :) ! J'en suis à ma septième année d'études supérieures (c'est la dernière parce qu'après c'est terminé pour moi la bourse du CROUS, parce qu'il faut savoir qu'il y a un nombre de crédits limités au Crous et qu'une fois dépassé un nombre d'années, que ta situation financière ai évolué ou pas, c'est tchao 🤡). A la fin du lycée j'avais aucune idée de ce que je voulais faire, et j'étais persuadé que de me lancer dans des études artistiques allait tuer la passion que j'avais pour dessiner, photographier etc... Je vais pas détailler tout mon parcours ici en commentaire mais si aujourd'hui j'ai poussé à fond les études supérieures c'est pour plusieurs raisons : 1) j'ai jamais aimé devoir rester assise en cours à écouter des choses qui m'intéressait pas, mais j'ai eu la chance dans une partie de mes études de tomber sur des profs incroyables et d'apprendre des choses qui faisaient sens pour moi 2) j'étais pas seule en apprenant et je sais pas comment expliquer mieux que ça mais j'ai aussi beaucoup appris en étant en cours avec des gens, en discutant de comment on avait compris parfois de manière totalement différente le même cours auquel on venait d'assister 3) je viens de classe populaire, j'ai grandis en HLM et en logement social la majorité de ma vie, pour moi faire des études c'était aussi un moyen de peut être pouvoir être un soutien pour ma mère qui bosse depuis qu'elle a 16ans et doit encore aujourd'hui continuer de travailler parce que ses indemnités de retraites sont dérisoires. Force est de constater qu'au fil des années, j'ai continué les études tout en sachant que j'avais ni choisi un domaine de travail qui me ferait gagner beaucoup de tunes, ni que c'était un bac+5 qui allait faire la différence dans l'état du monde actuel. Mais j'ai rencontré des gens formidables sur le chemin que j'aurais peut être jamais rencontré autrement et je pense que ça m'a aussi permis de me construire et d'asseoir encore plus fortement des valeurs qui m'animent depuis loooooongtemps. + Je suis assez timide et les études supérieures ça a été mon seul espace de sociabilisation pendant très longtemps. Donc rien que pour ça je regrette pas, et les difficultés liées aux études elles sont toujours plus "supportables" et moins insurmontables quand on est avec des personnes qui vivent la même galère :) Merci pour tes vidéos Annabelle *coeur avec les doigts*
Soooo, j'suis franco-dz, née en cité etc... J'ai fait un burn-out aux Beaux-arts, j'ai failli en finir à ce moment-là parce que j'ai pris dans les dents ma catégorie soc., précarité ÉNORME (genre 50€ par mois de reste à vivre) et le fait que mes profs respectaient pas mes axes de travail (politiques notamment). Deux ans après, j'ai tout niqué et j'ai financé mon diplôme avec le soutien de la rue (merci la bicrave). J'dis pas que c'est facile tous les jours (parce que TDA, TSPT-c ect...) mais j'suis ravie et reconnaissante de faire ce qui me passionne vrm, les métiers alimentaires me donnaient envie de crever, la recherche donne du sens à ma vie... Je suis en master et je viens de recevoir mon premier diplôme supérieur, petite larme à l’œil après tout ça on va pas s'mentir. Voilà pour mon xp que j'aurais plaisir à développer si besoin. Force à toustes, études ou pas, c'est jamais facile.
Trois mois plus tard mais genre wow ta capacité de synthèse genre 🤯😍🤤 si clair, net, précis en 10 minutes t’as résumé tous les problèmes des études supérieures damn. Merci ça fait vraiment du bien cette vidéo 🫶🏼
Je t'adore Anabelle 😊💛 Ma pensée rejoint la tienne à fond!!! 200% d'acc avec toi sur tous les points que tu abordes!!! Perso j'ai un bac+2 qui ne me sert à rien dans mon métier actuel😅 J'ai un parcours ambigu avec les études... aujourd'hui je suis juste heureuse et c'est clairement un bonheur que je me suis créée avec des choses simples, pas grâce aux études. Je suis bien plus que ça 😊💜🙏🏽 Ce n'est que mon expérience. Des bisous💕
Merci pour cette vidéo ! Je suis handi (TDAH) et les études sont un enfer car absolument validistes et pas adaptées aux personnes en situation de handicap. d'un autre côté elles me permettent aussi d'avoir accès à des stage (je suis dans le social) stage qui sont encadrés par bcp de lois etc et sans être scolarisé c'est dur d'être pris quelques part, voir impossible. Je les prends (j'essaye malgré l'anxiété plutôt) de les prendre comme de l'expérience de vie plutôt qu'une obligation du diplôme. Car c'est aussi grâce à ces stage que j'ai découvert mon handicap 🥲💖
Merci à toi pour cette vidéo ! Franchement ça me fait trop du bien. J'ai envie de te partager mon témoignage sur le rapport des études. C'est un cas de figure différent sur mes origines sociales. Je me dis ça peut donner un autre exemple qui sait si quelqu'un si reconnaît ? C'est à dire que j'ai vécu la moitié de mon enfance dans un milieu plutôt bas (ma mère femme au foyer et mon père à l'armée). Petit salaire pour une famille de 5 mais franchement c'était une belle vie quand même (à part la mentalité militaire qui est... particulière... XD). Problématique éducative... mes parents ont tout misé leurs argents pour monté concrètement le niveau social de la famille. En plus en parallèle mon père à monté les échelons et là... la mentalité de cette période : si lui était capable de ça nous on pouvait faire 10 fois mieux ou bien plus encore. Donc l'argent hors de question d'y touché pour le plaisir (pas de resto, pas de fringues, pas de sorti. Hors les vacances on partait mais c'était pas vraiment le kiff mais tjrs dans un objectif de paraître...) Là c'est chaud les zami.es. Pour le coup j'ai été accompagné à donf si tu veux pour les études. SEULEMENT petit problèmeeeeee... l'école ne m’intéresse pas, je n'ai absolument hérité d'aucune ambition et j'ai des soucis de santé mentale. Huuuum quel régale... . Franchement un peu d'humanité les zami.es les études ne font pas notre valeur et des fois j'oublie donc merci à toi !!!
Coucou. Je viens d'un milieu plutôt favorisé. Ton témoignage me montre que je n'ai jamais envisagé l'option "je ne fais pas d'étude". J'ai envisagé des CAP, BEP au collègue mais je ne trouvais rien d'intéressant parmi la liste des CAP BEP de la conseillère d'orientation ! Autant dire que je n'ai pas cherché bien loin et aussi mes parents m'en n'ont dissuadé. J'ai adoré mes études supérieures au début. Mes motivations, c'était une curiosité, une envie d'apprendre plus que pour trouver un métier. Je n'avais pas l'urgence de gagner de l'argent pour vivre étant nourri, logé, blanchi. J'ai voulu arrêté mes études quand j'ai voulu prendre mon indépendance, gagner de l'argent par moi-même. Mais n'étant pas confronté au manque d'argent cette question est arrivé assez tard en faite (23 ans). J'ai eu l'envie aussi de faire quelque chose d'utile aux autres. C'est comme ca que j'ai arrêter mes études et que j'ai finalement fait des tafs accessible sans diplôme ou presque. J'ai beaucoup culpabilisé à l'époque de ne pas aller jusqu'au bout de mes études (j'étais conditionné à penser que c'était un échec) et aussi j'ai "forcé" 2 ans avant de me permettre d'arrêter comme j'en avait envie. J'aurais pu m'épargner pas mal de souffrance ! (dépression, anxiété) mais bon c'est la vie et ont apprend ! Merci pour cette vidéo qui me fait prendre du recul sur ce que j'ai vécu. Et c'est un plaisir de t'écouter :)
@@TwinaHoshi Ouvrière agricole, dans l'horticulture, le maraîchage, l'arboriculture + vendeuse sur les marchés. Cuisinière et serveuse en restauration.
Mais encore une fois merci ! J'ai fais des études car on m'a toujours dit que c'était essentiel. Et j'ai abandonné pour toutes les raisons que tu as dite !
Je suis allée au-delà du bac parce que tout un contexte m'y poussait. Personnellement j'ai abdiqué pour avoir la paix, contenter mes parents. J'étais si jeune (17 ans) que je me voyais pas faire autre chose sans déclencher une énième crise. A mon époque on était déjà beaucoup de "pas très riches" qui faisaient comme ça. Fac de seconde zone mal cotée pas loin de l'habitat parental, les bourses pour la majorité, et des profs désespérés par notre piètre niveau qui devaient aspirer à obtenir leur mutation au plus vite. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, on sait bien qu'il y a des licences bidon très mal vues (filière, endroit) et des écoles souvent privées où tu te fais d'emblée ton réseau pour plus tard...
J'avoue que pdt longtemps je rêvais de faire des études sup juste pour le prestige comme tu dis. Et je voulais prouver ma valeur. Montrer que je pouvais y arriver. En plus les métiers qui m'intéressaient il fallait passer par la case étude ou du moins c'était ce qu'on me disait. Le truc c'est qu'après le brevet je suis tombée en dépression et mon anxiété déjà bien présente a doublé. Et j'ai jamais pu aller au lycée. Et au lieu d'envisager les cours à la maison ou tenter le daeu plus tard et bah je me disais que c'était impossible que c'était pour l'élite les études. Quand t'es en échec scolaire (ou tout comme) on cherche pas à t'aider mais à te faire comprendre que les études sup c'est pas ton monde. Et aujourd'hui je me rends compte que oui c'est pas mon monde et c'est ok. Pas que j'ai pas le droit de reprendre mes études mais que ça me correspond pas et l'école m'a jamais correspondu de base. Et c'est pas la fin du monde en soi. Mais faut arriver à se le dire. Il faut pouvoir ne pas écouter les gens qui affirment le contraire.
perso, ma mere ne m'a jamais forcé.e à faire de grandes études. elle m'as tjrs dit que y a pas de sous métiers, et mon père était transfuge de classe. je suis en première année de BTS ESF. ça se passe au sein d'un lycée, tous les BTS sont mis dans les vieux bâtiments, le portail est souvent fermé et faut attendre son ouverture. je fais souvent du 8-17 voir 18, et c'est super compliqué. je n'ai plus aucun temps personnel et j'ai un passif lourd en santé mentale donc je sais que je dois encore plus faire attention. le social c'est ce qui m'anime, ce qui me plait, mais je serai payé.e une misère... donc je comprends tout ce que tu dis...
Hello, merci pour cette vidéo, mon copain bossait en grande surface et il était ‘chef’ d’un diplômé en histoire, cet homme n’as jamais trouvé de travail grâce à son diplôme, ça a bcp fait réfléchir mon copain.
Salut ! Moi je fais de très grosse études (bientôt je commence ma thèse en informatique fondamentale au Japon touçatouça) et je me suis régulièrement interrogé au long de mes études sur qu'est-ce que je voulais et pourquoi je faisais ça et moi définitivement j'adore les études (depuis toute petite j'adorais l'école, j'avais des énormes facilités) donc naturellement je suis allée aussi loin que possible. Pourtant chacun de mes parents a "seulement" le bac et a raté ses études supérieurs et aucun de mes grand-parents n'a le bac. J'ai rencontré tout au long de mon parcours plein de gens qui viennent de l'"élite", dont les parents ont fait les mêmes études ou des études très similaires et c'est vrai que certain-e-s ont le soucis de s'être engagé-e-s là-dedans parce qu'iels ne connaissent que ça vu que c'est ce qu'il y a dans leur famille, dans leur entourage et donc iels se retrouvent un peu bloqué-e-s : iels sont en master mais ça ne leur plaît pas du tout, iels peuvent facilement réussir ces études car iels sont assez doué-e-s et que leur parents payent mais tout ça pour faire un métier qui ne leur plait pas ? Compliqué... Moi au moins, j'y suis totalement par choix et envie :)
OMG si tu savais à quel point je te comprend! 💖 Perso je suis en terminale et j'en peux juste PLUUUUUS des cours j'ai plus la motivation, j'arrête pas de procrastiner, mes résultats baissent, et c'est vraiment hyper hyper dur de continuer l'année pour moi. Et j'ai exactement la même vision que toi sur le système scolaire,etc...et j'ai l'impression qu'on est forcés à être des moutons qu'on tue à petit feu avec des cours qui servent à rien dans la vie et des profs qu'on doit soit disant respectés alors qu'humainement parlant ils valent rien. Bref Et déjà, si j'arrive à avoir mon bac, j'ai toujours voulu faire une école de musique ou du moins un métier là dedans quoi. Mais le problème c'est que mes parents veulent pas parce qu'ils disant qu'il y a pas de débouchées là dedans, blablabla. Mais le problème c'est que je ne PEUX PAS concevoir d'exercer un métier dont je ne suis pas passionnée, et le chant c'est toute ma vie. Donc j'ai dis à mes parents, c'est soit un métier qui me passionne soit rien! Mais eux ils s'en foutent, ils préfèrent l'argent à la passion. Après j'ai déjà demandé à des conseillés d'orientation de m'aider, mais la seule chose qu'ils m'ont dit c'est fais un autre métier à côté même si t'aimes pas, et à côté fais du chant stv. Mais c juste pas possible au fait, dsl mais NON. Donc est-ce que t'aurais des idées de métiers en rapport avec le chant qui payent vraiment bien?
J' ai fait les Beaux-arts : 1 certain prestige social et études-passion certes mais sexisme, racisme, classisme présupposé (je suis noire, je dois forcément être pauvre) le tput sans pouvoir mettre de mors dessus à l' époque. Ça s' est fini en depression et arrêt à la 4ème année sur 5. 15 ans + tard je bosse dans le social où je m' éclate et continue la création à côté, pour le plaisir, sans prise de tête et concepts fumeux même si je ne nie pas certains apports. Mais le prix à payer est trop fort.
Je me suis lancée dans les études supérieures plutôt dans la contrainte de mon côté. Je suis l'aînée de ma famille donc pour mes parents c'est important que je sois un exemple donc je me suis lancée dans la galère de parcoursup... C'était une période très déprimante puisque je ne savais pas du tout ce que je voulais faire donc j'ai postulé à seulement 5 classes préparatoires littéraires. De là je me suis lancé dans cette formation que je ne connaissais ABSOLUMENT PAS. On m'avait juste dit que c'est une formation prestigieuse et difficile qui m'ouvrira pleins de portes. Là je suis dans ma troisième année (j'ai khûbé)... J'arrive enfin à respirer. Les deux premières années étaient un enfer mais j'ai appris tellement de choses. Je pense vraiment que les études supérieurs sont très enrichissantes et tellement mieux comparé au secondaire. En tout cas, même si c'est beaucoup de souffrance, quand on est curieux et avide de connaissances, les études supérieurs sont une vraie ressources malgré les difficultés. À travers mon exemple je voulais montrer que même si on ne voulais pas du tout en faire après le lycée et qu'on est contraint d'une certaine manière, si on s'accroche et qu'on reste positif et on peut avoir de bonnes surprises.
Les études peuvent être vraiment enrichissante mais il faut trouver les bonnes, j'avais une vision très négative quand j'ai fait une école de commerce où je me suis d'ailleurs prise les enjeux de reproduction sociale en pleine face (que ce soit pour les plus pauvres ou plus riches, je suis de classe moyenne, petit ville de province) mais depuis que je suis en psychologie, pour moi c'est un énorme plaisir et soulagement du fait que je me sens tout simplement à ma place dans des études qui me passionnent vraiment.
Moi personnellement je vais de la Guadeloupe et j'ai eu mon brevet et puis mon bac. Je voulait faire des études mais j'ai eu des traumatismes avec l'école avec du harcèlement + dépression, en ce moment j'ai besoin de reculer est faire un break, je sais déjà ce que je veux faire dans ma vie comme métier, mais j'ai besoin de réfléchir en profondeur, j'ai besoin de découvrir le monde et voir au delà des études un autre chemins, je veux voir ce que la vie me proposent dans le monde du travail sans études, est puis je ferais sûrement des économies au passage pendant que je travaillerai, mais l'école ma détruit mentalement et physiquement, j'ai besoin de sortir du cadres scolaire et choisir ma vie comme je l'entends. Je veux choisir ce que je veux, heureusement ma famille est compréhensible et ne ma jamais imposer un truc. Je partage ton ressenti.
J'aime trop ton honnêteté, ta sincérité et le fait que ta pensée ne soit pas formatée par la société, c'est beau. Moi j'ai repris des études de psychologie par un désir profond d'aider les autres sur certaines problématiques et chaque jour je questionne mon choix et me demande si je ne pourrais pas le faire plus efficacement par un autre moyen. Tant que la réponse sera non je poursuivrai mais le jour où la réponse sera oui j'espère que je n'hésiterai pas à changer de voie x)
Alors, je t'avoue que personnellement je suis en train de faire une license dans le numérique et notamment la création de projet, et cela ne me plait pas. Pour cause : la condescendance des profs, le manque de communication (entre profs et nous élèves), ainsi que le manque de direction alors qu'ils sont censés nous aider. Donc, c'est plutôt triste à dire mais j'ai l'impression que je paye (ou plutôt mes parents ce qui est plus ou moins pire) pour pas grand chose... C'est pour cela que tout ce que je vais pouvoir en tirer, c'est le diplôme. Et en attendant j'essaie d'étendre mes capacités techniques et créatives comme je peux, et cela malgré les projets plus ou moins utiles que j'ai à faire avec les cours. Après, c'est vrai que je dis que c'est pourri et que cela ne sert pas à grand chose, mais si je n'étais pas partie pour faire ce type d'études je n'aurais sûrement pas eu le courage de me lever le matin et de faire quelque chose de ma vie (grosse grosse déprime après le BAC car je ne savais pas ce que j'allais faire de ma vie et que quitter la maison me foutait une ENORME pression). Donc malgré cela, je me fais des amis/copains, je fais un type d'étude qui est assez créatif et j'ai la permission d'expérimenter en tant qu'étudiante (même si mes parents ne sont pas riches). Donc je suis assez partagée en ce qui concerne les études mais voilà ça dépend de chacun, pour moi c'est plutôt une chance face au fait que j'aurais pu partir en dépression en restant chez mes parents. Mais je te rejoins sur pas mal de points dans le fait que cet élitisme est pas mal présent et que l'hypocrisie et la compétition entre élèves aussi est un côté plus qu'ingrat que je ne supporte pas non plus.
Je suis super d'accord avec toi cette année à 25 ans après un bac+2 et un cao je voulais absolument faire une licence pro en alternance pour avoir un bac+3, parque dans ma tête je me suis dit c'est le minimum à avoir et la plus part de mes amies on un master. Je pense que je me suis sentie obliger pour pas me sentir trop nul à côter d'eux et puis je me suis poser et j'ai bien réfélchie j'avais une école pour cette année mais je me suis dit en vrai pourquoi je fait sa l'école c'est pas fait pour moi sa va être encore trop générale pour moi les formation specifique sa me correspond plus. Du coup je me prend l'année 2023 pour réfléchir et me reposer parce que les études mon épuiser et pour savoir ce que je veut vraiment pour moi. Merci pour tes vidéos sa permet de ce remettre en question :)
Je me suis mise au chômage et là je construit mon projet d’entreprise que je voulais faire depuis longtemps et finalement l’année dernière j’ai fait une petite formation à distance avec pôle emploi
J'ai toujours été nul.e à l'école même dans les matières qui me passionnaient. Aujourd'hui jsuis en 4ème année d'études sup dans une école de dessin en spécialité édition pour réaliser mes rêves d'enfant qui étaient d'être "dessinateur.ice et écrivain.e" et j'adore ce que je fais ! Je dessine tous les jours. Malheureusement c'est une école privée et y être a endetté ma mère malgré l'aide d'une personne extérieure qui payes mes études depuis le début. Jsuis considéré.e comme étudiant.e précaire alors cette année j'ai entamé un double diplôme (je fais du 8h/18h dans mon école et les cours à la fac sont en même temps que mes horaires à l'école) et je galère, jsuis fatigué.e, mais c'était pour avoir accès à la bourse que j'ai fais ce double cursus (qui me plait quand même, c'est de l'anthropologie et au deuxième semestre j'ai des études de genres !!) puisque le master dans mon école initiale ne permet pas d'accès à des aides financières. Et à cause du prix pour faire ces études, ma santé mentale passe au second plan pour que je puisse réussir... J'adore mes études mais c'est réellement dur
Super vidéo ! Perso je suis en sciences politiques, donc je vise un bac +5, je suis totalement d’accord sur les inégalités d’argent dont tu parles, il y a même certains groupes d’étudiants dont les parents paient tout qui te regardent de haut quand toi tu enchaînes 2 petits taffs pour payer ton loyer parce qu’ils sentent plus légitimes et meilleurs que toi vu que eux sont dans un « bon cadre », ils s’autorisent a dire que de ce fait tu n’y arriveras jamais ça me répugne, mais j’ai choisi de le faire parce que j’adore aller au bout de mes limites, et j’aime profondément les études que j’ai choisi, mais j’aime aussi profondément le fait de m’auto satisfaire financièrement en travaillant c’est hyper enrichissant, voilà voilà, je le fais pas pour l’élite perso mdr mais parce que je veux avoir une carrière dont je serais fière, un peu comme Simone Veil qui est un vrai mentor pour moi, si tu as vu le film 🙃
Au moins tu es plus terre à terre et tu as la notion de l’argent :) des fois c’est mieux de ne pas envier ceux qui ont un « bon cadre » car ils sont dépendants de leurs parents ou de leurs proches.
Super intéressant comme sujet, on en parlait avec des amis, je viens d un milieu ou faire des études est super important et je suis ok avec cela car j aime apprendre j aime lire et de plus avec mon origine ethnique c était pas possible que je ne fasse pas d étude je ne voulais me tirer une balle dans le pied 😂 et puis mes parents ont fait des études mon père est criminologue bac plus 5 , trilingue, ma mère bac +3 étude artistique , mes frères et sœurs , cousins ont fait des études je ne pouvais y échapper mon destin est scellé 😂😂 mais j aime les études donc c’est un système qui me convient, je suis aussi consciente des failles du système , même si je suis noire je suis consciente d être née dans un milieu privilégié « intellectuellement «
J'ai des beaux diplômes et je suis archigênée quand les gens l'apprennent et que ça change leur regard sur moi et qu'ils sont en mode "waaah, respect, tu dois être super intelligente". J'ai juste fait ce que je sais faire et qui me plaît !! C'est vrai que ça m'a demandé des efforts mais c'est ça que j'aime faire ^^" Je me sens pas du tout plus méritante que des gens qui font d'autres métiers moins prestigieux, chacun ces compétences, et pour être honnête , c'est pas moi qui faut appeler en cas de fin du monde ou même pour quelques problèmes que ce soit de la vraie vie donc niveau respect, je pense pas mériter tant que ça !
c'drôle car j'étais en plein questionnement sur mes etudes et cette video m'a fait relevé beaucoup plus de question hehe... Perso j'ai toujours (du moins à partir de mes 5 ans)vecu en cité dans une famille pauvre (ma mère est femme de menage mon pere 🤔 et mon frere autiste profond) et j'étais la seule de ma famille a etre «capable» de faire des etudes. Dcp bah je les ai fait sans forcement avoir l'impression de m'investir dans tout ça... Voir limite !! Avoir réussi grace à des causes externe (réforme du brevet (controle continue pas en controle final) - Bacovid..) du coup. Bah. J'étais dans le 𝘧𝘭𝘰𝘶 voir passive (même si les profs disaient que j'étais une élève serieuse et participative lolol) je vivais ma vie comme une spectatrice... J'suis actuellement en étude de psychologie car c'était le seul endroit ou je pouvais me reconnaitre et a avoir ma place (bon aussi car j'avais l"impression que c'était tout tracé au vu de mon parcours personnel de mon entourage) mais une fois avoir mis les pieds la dedans... Bah.. Même chose, je sais pas ce qur je fous là, la passivité, reussir mon L1 avec une assez bonne note mais sans forcément me reconnaitre dans ce succes vu que tout ce que j'ai appris n'était non pas pour moi mais pour les partiels. En bref, je savais toujours pas ce que je voulais faire... Alors au cours des premiers mois de ma deuxième année j"ai voulu arrêter pour découvrir de nouveaux horizons (service civique et animation) pour ensuite revenir cette année en psychologie en ayant a jongler sur les trois choses en meme temps. Sauf que bah... ça empieter sur mes etudes x). Mais je crois que ce futur echec dans mon semestre sera necessaire car ca m'a permis grace aux experience que j'ai pu avoir : faut que je change de perspective. Les notes sont pas une fin en soi, mais le processus d'apprentissage que j'suis en train de vivre dans ces etudes me permettront d'en apprendre plus sur les etre humains de mieux les comprendre blablabla... Je sais pas trop ou je veux en venir. Mais ouaissss!!! Finalement je pense que j'ai enfin compris, ma place se trouve dans ces etudes je sais pas..si je deviendrai psychologue mais je sais que c'dans le domaine sociale/psychologie grace a l'animation et mon service civique que je veux bosser alors la psychologie ne peut que m'aider a en apprendre davantage ! (Bon je vais surement gaffer ce semestre mais c'était necessaire ig ? hahahahaha)
Bonjour, personnellement j'ai fait des études pour plusieurs raisons : - je viens d'une famille sans difficultés financières (ce qui aide bien sûr, ça+ les APL et bourses je n'ai pas a travailler en plus de mes études) - j'ai toujours eu de bons résultats scolaires, on m'a donc naturellement encouragée a suivre cette voie. - je veux travailler dans les sciences (biologie tout particulièrement), ça m'a toujours attirée et j'ai vraiment la volonté d'en faire mon métier, mais il faut un certain niveau d'études pour pouvoir entrer dans ce secteur, surtout pour tout ce qui est recherche etc
Hello perso je suis en M2 de droit pénal parce que j’ai envie d’exercer en tant qu’avocate, et je pense que j’ai fait cela parce que pour ma famille et mon entourage c’est normal de faire des études + parce qu’être avocate a toujours été mon rêve et également parce que j’adore apprendre -> je pense que les études supérieures apportent une vraie rigueur et des enseignements auxquels ont a pas accès sans cela
Si ça ne te dérange pas, est-ce que tu pourrais dire de quelle(s) rigueur(s) et quel(s) enseignement(s) tu parles dans ta dernière phrase ? Ou donner des exemples concrets de ton experience personnelle qui étayent cette phrase.
@@ptitegi2 Hello, je pense notamment à toutes les ressources en ligne auquel j'ai accès grâce à mon statut d'étudiante, si je n'avais pas ce statut, les abonnements à certains site ou revues seraient assez chers. Or, ces sites donnent accès à une doctrine (notamment) très importante et intéressante. Cela me permet d'approfondir certains points qui ne sont absolument pas abordés dans des contenus journalistes ou par des personnes qui vulgarisent le droit.
Egalement et à mon sens, seules les études supérieures peuvent offrir une expertise sur un sujet donné (que ce soit alternance, théorie, stage, etc). En effet, certains sujets nécessitent un premier apprentissage en licence, avant d'être approfondi en master.
Merci pour cette vidéo ❤❤ Perso j’ai toujours eu des facilités à l’école et tout le monde a toujours fait des études chez moi donc c’était très logique d’en faire, en plus je voulais être instit ! Mais à la moitié de ma première année de prepa, j’ai trouvé un métier ultra passionnant qui n’avait pas besoin d’études (soigneuse en refuge pour chiens) et j’ai voulu tout arrêter. Mes parents et mes profs l’ont super mal pris (« y a d’autres solutions pour échapper à la prépa » blablabla, mais je voulais pas y échapper, j’aimais bien les cours, c’est juste que j’aimais encore plus ce travail !!!) Au final, j’ai forcé de ouf pour continuer mes études jusqu’à avoir une licence et j’ai fini par en être tellement dégoûtée alors que j’aimais vraiment les études... Ça va faire 4 ans que je travaille en refuge et maintenant j’aimerais bien reprendre mes études parce que ça me manque mais j’ai peur d’avoir été tellement dégoûtée... J’aimerais qu’on voie plus de parcours différents partout, avec des gens qui suivent leurs envies et qui sont heureux de l’avoir fait ❤️ Alors merci Annabelle pour tes vidéos, merci d’être si honnête avec nous ❤️
Très on point. Je suis endetté-e, sans possibilité d'emplois de qualité dans mon domaine (milieu des arts)... Beaucoup de violence institutionnelles, capacitisme (je suis autiste), sexisme, transphobie, classisme, élitisme et pendant très longtemps sans m'en rendre compte. Je suis de celleux qui ont eu l'idée farfelue d'aller aux études supérieures, personne de mon entourage, mon quartier pensait aux études, loin de là, en fait j'ai su que ça existait vraiment très tard dans ma vie des études supérieures haha. Les conseiller-ères d'orientation sont horribles au Québec aussi, au secondaire (collège en France) mes résultats d'orientation avaient donné "Officier de l'Armée" ... Quoi??? Un ami c'était "Mime"... PARDON??? hahaha ridicule quand on est dans des milieux défavorisés à quel point on nous prend pour des courges. Au final, mon frère qui n'a pas terminé le secondaire (collège) fait un salaire 7x fois plus élevé que moi qui a un Master... yep...
Merci pour cette vidéo super intéressante !! Je suis actuellement en terminale général et je me pose justement la question sur faire des études ou pas, quel chemin suivre pour s'épanouir ?? Et j'ai décidé de faire une année de césure (pose) pour me faire de l'expérience en agriculture car pour l'instant c'est ce qui m'attire ! J'ai la chance d'être assez déterminée, d'avoir plutôt confiance en moi et ainsi surmonter le doute, les inquiétudes et incompréhensions des profs (surpris que je ne souhaite pas faire d'étude en raison de mes très bon résultats scolaires...) De plus, j'ai la chance d'avoir des parents qui me soutiennent dans ce que je veux faire et ne m'impose aucun chemin, qui sont à l'écoute de mes doutes... Bref parfois prendre une année de "pose" peut permettre la réflexion et je pense que nous les jeunes ont à besoins de ce temps de réflexion surtout avec la société actuelle qui pousse tjr plus vers le chaos, un capitalisme effréné qui broye les gens et la nature ... Difficile de se construire !!! Tout à fait d'accord sur les inégalités sociales que peuvent rencontrer bcp d'étudiants, les difficultés financières... Bravo et merci d'aborder le sujet :)
Je me reconnais tellement dans cette vidéo mdrr… Mais je fais quand même des études en alternance 🤣🤣 parce que je voulais me challenger (ça peut paraître bizarre mais je voulais savoir si j’en étais capable)
J’ai fait des études en n’étant pas privilégiée et je n’avais jamais vu les choses sous cet angle, c’est un vrai débat. Mais je pense que si j’avais eu conscience de tout ça avant, je n’aurais pas pu aller jusqu’au bout et c’est le cas de beaucoup, donc merci de m’instruire à ce sujet au bon moment 😅 et surtout plein de réussite dans tes projets ☺️🙌🏼💕
Encore une fois, comme beaucoup de videos que tu fais, tu dis des choses mais genre hyper importantes ! C'est clair que l'école et les études sont profondément inégalitaires... Franchement, l'élitisme a la française, j'peux plus non plus 😅
Je pense qu'au delà du diplôme en lui même les études apportent des connaissances bien plus poussées que ce qu'on peut trouver dans les tutos etc... Après c'est clair que c'est tellement pas abordable desfois, ça décourage grave
Malheureusement non, ce n'est pas parce que nous avons fait des études que nous savons mieux, au contraire c'est l'inverse, les études rendent les gens incompétents. Quand j'étais jeune, l'école m'a toujours fait de moi un débile et un homme inutile, quand j'ai fais mon service militaire, j'ai compris la vie et j'ai beaucoup mieux appris, ensuite je suis allé travailler pour apprendre sur le terrain et j'ai créé mon entreprise pour gagner de l'argent et pour donner du travail aux gens qui sont ouvriers principalement avec un bon salaire de 3 000 euros que je payais. Je n'ai jamais fais d'études supérieures et cela ne m'a jamais empêché d'être chef d'entreprise et d'avoir une belle vie dans les années 1980-1990.
Je comprend l'intention de ta vidéo, mais il y a quand même des avantages aux études. Quand on a pas de passion, qu'on ne sait pas quoi faire de sa vie, ça permet de "gagner du temps" de réflexion, et j'ai découvert le travail que je fais grâce à mes études. Après je suis d'accord que ça coûte cher et que c'est injuste. J'ai fait une école de commerce, j'ai fait un prêt étudiant, et quand tu vois qur la majorité des étudiants se font payer l'école par leur parents, c'est grave injuste.
Pouvoir faire un prêt étudiant c'est aussi un privilège, j'ai des amies qui au lycée ont dû refuser des formations en école (dans lesquelles elles avaient été acceptées) car les banques n'acceptaient pas de leur faire un prêt...
@@ellana4575 J'entend bien aussi, j'ai été refusée par plein de banques et une seule banque a accepté avec un taux d'intérêt plus élevé que ce qui se fait. J'imagine bien que c'est encore pire pour d'autres. Je voulais juste souligner que si on ne sait pas quoi faire de sa vie en sortant du lycée, ben les études c'est pas mal, on a pas tous une passion/un talent etc qu'on peut exploiter. Après j'ai pris mon exemple, mais ya aussi les facs/ écoles d'ingénieurs qui sont gratuites.
MERCI je suis TOTALEMENT d'accord avec toi, moi non plus quasi aucun métier accessible avec des études ne m'intéresse, et j'avais giga la flemme de m'infliger des trucs (révisons etc) ça n'avait pas de sens et c'était tout bonnement impossible pour moi de me forcer à réviser donc j'ai arrêté les études sup lol, et encore aujourd'hui je le dis même si j'avais l'argent et les capacités intellectuelles je ne voudrais pour rien au monde faire 9 ans d'études de médecine pour faire ce métier au final, la seule raison pour laquelle je suis allée à la fac c'est pour faire comme tous les camarades du lycée la question ne s'est même pas posée, mais maintenant avec le recul, j'en avais vraiment pas envie
Hello, ta video est très intéressante! Moi pour le coup je fais des études en école spécialisée et enfaite c’est vraiment trop bien car c’est des cours spécialisés donc orienté c’est a dire que tu ne vas pas faire qch qui ne te sera pas utile dans ta vie professionnelle et je suis qu’avec des gens et des prof cool et enfaite tout simplement c’est les études qui mène au métier que je veux faire et je ne vois pas faire autre chose. Donc voilà c’est du boulot pour l’école oui mais c’est trop interessant!
D'accord, mais au final de quoi vis tu? C'est toujours la question lorsque l'on fait une formation. Les étudiants espèrent vraiment décrocher un job qualifie avec une rémunération attractive. Un simple BTS avec un contrat d'alternance permet souvent de sortir des jobs a temps partiel et qui sont des trappes a pauvreté éternelle.
Alors moi je suis actuellement en double diplôme pharmacienne et ingénieure, et je suis en burn out :)))) Du coup, être ambitieux c'est bien, mais sachez respecter vos limites, c'est encore mieux Pour certains domaines (rares, si tu n'as pas envie d'être payé au SMIC) effectivement il n'y a pas besoin d'études mais peu savent quoi faire de leur vie à 18 ans en sortant du lycée Donc oui la majorité font des études, quitte a se réorienter plus tard Mais par contre, même si c'est dur et même si ça ne garantie pas à 100% un salaire juste, les études restent le meilleur moyen de ne pas être dans la précarité
J’ai fait des études en Suisse avant et pendant le Covid et ça m’a littéralement flingué l’esprit parce que c’était la pire école du monde ( des prof que j’ai jamais vu car confiné deux ans nos partiels sont en août et on avait juste le droit au masque pendant des épreuves de 3 ou 4 heures ) j’ai continué les études licence en France juste pour pouvoir arrêter cette vie de merde en suisse et même en France au début je pleurais tout les jours ( de nouveau en présentiel ) derrière mon masque ou je voulais juste valider n’importe quoi de scientifique et j’ai validé la licence alors que au début j’étais incapable de faire un exercice je pleurais souvent et quand je voyais des dessins de figures qui sourit sur les bouteilles de jus de fruit je me met à pleurer parce que les fruit sont heureux au moins et pas moi j’ai consulté un infirmier de l’école d’ingénieur pendant une partie du bac + 3 et ça a pris environ 1 an pour me guérir je souhaite faire une autre licence dans le domaine énergie meca flu ou EEA pour valider des mes connaissances acquises pendant le Covid que mon université n’a pas validé à l’époque. ( automatique traitement du signal proba ) Aujourd’hui en M1 aéronautique je souhaite continuer dans la filière la + simple possible ou je peux choisir mes matières et faire des stages parce que j’ai juste marre d’être dans cette état. Je ne veux jamais refaire ce que j’ai fait j’aurais préféré faire bts aéro ou dut énergie peu importe ce que la famille en pense et fuck la Suisse. Donc ne faites pas qqchose pour être bien vu on s’en tape des autres. Je trouve juste dommage de ne pas valider des connaissances pro et académique que j’ai déjà . ( comme le stage de 6 semaines en usine que j’ai détesté par exemple )
Vidéo intéressante, alors pour ma part ne pas avoir fini mes études est mon plus grand regret ! J’étais perdue je ne savais pas quoi faire du coup j’ai beaucoup changé de filière et perdu du temps comme ça, ça s’est fini par une phobie sociale scolaire je n’ai pas réussi à avoir ma licence et depuis je n’en peux plus des études et des classes.. c’est triste j’aurai voulu que ce soit autrement mais c’est la vie
Créé toi ton entreprise, ça sera une alternative, les études ne feront jamais des jeunes indépendants et travailleurs. Je n'ai jamais fais d'études supérieures et cela ne m'a pas empêché d'avoir fondé mon entreprise et gagné énormément d'argent.
ce serai hyper intéressant d'avoir ton point de vue sur les école alternative (nottament montessori qui s'est fait engloutir par le capitalisme)pour ma part j'ai fait des études d'éducateur de jeunes enfants en 3ans post bac car ça me paraisssait plus ouvert que les autre formation petite enfance et également hyper intéressant mais aussi par élitisme de merde (faut dire les termes)y avait quand même un certain style a avoir un bac plus trois ..résultat j'ai galérer pendant toute mes études mes début dans le monde du travail ont été laborieux au point de passer par la case psychiatrie parce que j'avais pas les épaule pour faire ce métier (mais pour bosser dans la petite enfance oui)clairement j'avais les capacité académique(d'ailleurs c'est clairement ce qui a fait que je suis allée jusqu'au diplome et que je l'ai obtenue) mais pas celle relationnel,savoir "faire et être"..on a même revu ma fiche de poste.Et je précise que mes parents n'était pas du tout en mode "étude longue a tout prix" mais il voulait que nos étude serve à quelque chose (ma mère nous dis toujours qu'elle a fait 5ans de fac pour rien)comme quoi..(mais par contre milieu aisé et ça joue forcément)
Perso j'ai récemment décider d'arrêter les études de médecine (en quatrième année)... Pour faire des vidéos sur RUclips ahah !! Ça a été un peu dur de faire ce choix (dire bye bye au salaire, la sécurité du toujours avoir du job, etc) pour passer à un truc à l'opposé totalement incertain mais trop envie de me donner une chance avec les vidéos ^^ Tu poses de très bonnes questions que j'ai un peu tardé à me poser.. Thanks pour ton taff, j'adore tes videos hihi :) bonne suite et bonne soirée ! ^^
@@chawarma1048 enfaîte ce que je voulais dire, c'est que faire des études pour ne pas rentrer dans la vie active est très souvent une erreur. Si on ne sait pas quoi faire, on peut découvrir le monde du travail, en commençant par le commerce, la logistique, la comptabilité, le secrétariat, l'administration, etc... Après pour ma part je suis un vieux, dans les années 60 voire fin la fin des années 50, j'étais un passionné de bricolage et un touche à tout, quand j'avais près de 16 ans, j'allais chez des gens leur demander s'ils avaient besoin d'un service si je peux leur réparer quelque chose d'abîmer, ils m'ont dit oui et une fois réparé, j'ai eu droit à de l'argent en échange, comme de l'argent de poche, c'était en espèce à l'époque, car les virements n'existaient pas. Dans le fond, on aime toujours quelque chose, on a une passion au fond de nous, si on aime notre passion, nous pouvons faire un métier, être salarié ou travailler à son compte comme c'est le cas des micro entrepreneurs. Après ma passion du bricolage, j'ai travaillé pas mal dans le salariat, j'ai travaillé dans une boutique que tenait mes parents, ma mère couturière et mon père était le gérant du magasin de vêtement, moi j'étais chargé de la logistique de l'entreprise, soit la gestion de stock des vêtements, en plus je savais compter et calculer, après cela j'étais devenu gendarme pendant trois ans et après j'ai créé mon entreprise de logistique et de marchandise qui permettait la mise en place de toutes les marchandises avant de les livrer aux clients une fois que les marchandises sont validées neuves et intacts. Si tu comprends la stratégie d'avenir, tu seras une personne qui sera heureuse dans sa vie dans ton métier, même en devenant Micro entrepreneur, tu peux cumuler plusieurs activités.
Alors je te donne mon opinion perso : Pour moi cette justification n'a pas de sens. C'est un perspective tres negative, pessimiste et defaitiste. Les etudes superieures n'ont rien a voir avec celles du lycee. C'est un milieu d'apprentissage different ou tu rencontres toutes sortes de gens avec lesquels tu peux discuter et partager des idees. C'est une experience enrichissante a avoir dans sa jeunesse. Ca donne aussi beaucoup de direction et de sens a la vie compare a la plupart des youtubers (qui n ont pas fait d etudes) et souffrent de depression et d'anxiete car ils tournent en rond sans but. Le fait de se reveiller le matin et de filmer derriere une camera n'est pas enrichissant pour l'ame independemment du fait que tu gagnes de l'argent en faisant ca. Si toi tu n'as pas assez d'energie et d'ambition, ca ne veut pas dire que tous les jeunes issus d'un milieu defavorise doivent penser ainsi. Je pense que tu te caches derriere la rebellion pr masquer ta peur de l'echec. Qui ne risque rien n'a rien !
Perso je fais des études car je ne vois pas un avenir sans, tout simplement. Comment est ce que on peut être indépendant, autonomne et stable quand on a pas un métier sure (permis pr des études) Je me demande cmmt tu vis concrètement en fait, si tu vis seul ou chez tes parents? Si tu as assez d’argent pour vivre? A quoi ressemble ton quotidien? Quelles sont tes ambitions? J’fais des études paske j’ai l’idée dans la tête que si je fais pas d’études j’pourrais que faire un travaille mal payé et répétitif. Je me dis que quand t’es jeune ça passe mais a 40 ans, a 60, pour la retraite comment on fait
On a tous un avenir avec ou sans études, pour ma part, je n'ai jamais fais d'études supérieures et cela ne m'a pas empêché d'avoir bien travaillé, j'ai créé mon entreprise après et cela m'a permis de gagner de l'argent facilement, j'aurais fais des études, j'aurais été sois au chômage à long terme ou resté salarié avec un salaire de merde.
Pour moi, les études ont vocation à me stimuler intellectuellement. Tu ne parles jamais de ça, c’est trop bizarre à mes yeux - même si c’est probablement une histoire d’acclimatation sociale pour toi. Ma vie serait vide et absurde sans cet amas de connaissances que j’ai acquis durant mes études. Je pense que mes pbs de santé mentale seraient tellement pires si j’avais pas fait d’études, donc accès à autant d’informations, de ressources, de réflexions.
je suis assez d'accord, et en même temps aujourd'hui on peut trouver cette stimulation intellectuelle ailleurs assez facilement (internet, les livres). Mais je te rejoins, les études m'ont apporté une stimulation intellectuelle parfois littéralement euphorisante, et quand j'ai arrêté pour faire un job alimentaire, ça m'a beaucoup manqué
Hey :) Pour ma part je suis étudiant·e dans une école d'arts, j'y suis entré·e parce que j'y ai été accepté·e et que ça me paraissait sympa mais je ne savais pas du tout vers quoi m'orienter. Je ne me voyais pas travailler avec le peu de choses utiles qu'on m'a enseignées pendant mes longues années d'école et mes expériences personnelles ne sont pas exceptionnelles. J'avais (et j'ai malheureusement toujours) ce blocage mental qui fait que je ne me voyais pas faire un travail qui recrute assez facilement (en tout cas pour les personnes ayant les mêmes privilèges que moi) car jusqu'ici tous ceux que j'ai rencontré ne me plairaient pas, me déprimeraient ou ne paieraient pas suffisamment pour que je vive confortablement sans travail acharné. D'un autre côté, je pense qu'une école était jusque-là le plus adapté car j'ai parfois besoin d'un cadre malgré les restrictions qu'il impose. Ayant traversé récemment des épisodes dépressifs, voir mes camarades de classe (géniaux·les) et ami·es m'a beaucoup aidé·e. Et malgré l'anxiété sociale, la pression scolaire, je me sens de mieux en mieux, de plus en plus épanoui·e et j'aime ce que j'étudie. Il y a sûrement plein d'autres façons de garder un cadre sans pour autant faire des études (supérieures ou non) mais c'est la façon qui m'a paru la plus accessible personnellement. Ma famille est aussi plutôt exigeante quant aux études (mes parents ont fait de plutôt longues études) et ça a bien souvent été contraignant pour moi mais aussi je ne regrette pas ce parcours car ce que j'étudie actuellement me tient à cœur, me passionne, correspond à mes valeurs. Même si c'est peut-être trop optimiste pour que ce soit réalisable dans les faits, je souhaite à toute personne d'un jour pouvoir se sentir à sa place, que ce soit dans des études, dans un travail, une entreprise, une association, ou pas. Il y a une infinité de possibilités même si elles sont malheureusement bien plus accessibles ou plus bénéfiques à certains groupes de personnes qu'à certaines communautés.
Merci pour tous vos partages d’expériences & vos ressenties ! C'est super intéressant !
Les études supérieures ont été les PIRES années de ma vie, psychologiquement, financièrement et socialement. Mais deux ans après mon Master quand je vois le tournant que prend ma vie je le referais mille fois s’il le fallait 🙏🏼🙏🏼
Je viens d'un milieu modeste et j'ai grandi dans une cité. En tant que métisse, j'ai refusé dès l'enfance que d'autres décident pour moi de ce pourquoi j'étais faite : rester dans la même catégorie sociale que mes parents, au mieux devenir une star du sport ou de la musique. J'ai eu de la chance d'avoir quelques profs passionnés qui ont su voir au delà des apparences et qui m'ont encouragée (j'ai eu aussi des profs qui m'ont mis des bâtons dans les roues). Je déteste courir et ne sais pas chanter. En revanche, j'adore lire, je suis passionnée par les sciences humaines et sociales, j'adore apprendre, découvrir des choses. Certes, j'ai dû batailler plus que les autres, travailler pendant mes études, passer des nuits blanches mais je ne regrette rien. Aujourd'hui, je suis responsable d'un service et gagne bien ma vie. Je n'ai pas fait d'études parce que mes parents m'y ont obligée ou par désir de changer de catégorie sociale mais parce que cela me correspondait. Aujourd'hui je me sens à ma place et je m'épanouis dans un travail qui me plaît. Tout comme les sportifs et les artistes qui sont doués pour cela sont à leur place. Mon boulanger fait du très bon pain, heureusement que mon plombier est compétent quand j'ai besoin de lui, etc. C'est à chacun de trouver ce pour quoi il est fait et non à d'autres, avec leurs préjugés, de décider pour des jeunes en devenir.
cette vidéo me fait du bien, et lire tous ces témoignages encore plus. J'ai commencé à ressentir la pression sociale associée aux études quand j'ai fait la fac de droit. Pourtant je viens de la classe moyenne haute, mais c'est vraiment la fac de droit qui m'a mis dans la tête que pour avoir un statut social "valable" il me fallait un master. J'ai fait des études de droit par passion, pas pour le prestige. Mais étant handi, c'était vraiment vraiment dur. J'ai eu la licence. Puis j'ai pas réussi à survivre en master... j'ai vu mes amis entrer en école d'avocat, obtenir des postes prestigieux... et ça m'a retourné la tête. Ca fait deux ans que je persévère à vouloir absolument ce master de droit, et maintenant ce n'est plus par passion, c'est par pression sociale. Je m'obstine simplement pour un statut social, alors que la vérité c'est que je ne sais même pas si les débouchés me plaisent vraiment. Je voudrais être juste être celle qui dirait "j'ai un master de droit". Et ça n'a pas de sens. Tomber sur cette vidéo me le rappelle. Merci.
Salut ! Je suis en master de théâtre personnellement. Et je voulais parler un petit peu de mon vécu par rapport à ces études. En fait je trouve cette vidéo vraiment intéressante par rapport aux questions qu’elles soulèvent. Personnellement je viens pas d’un milieu défavorisé, mes parents sont transfuge de classe. Donc ma famille n’a aucun diplôme spécifique. Faire des études n’était donc pas une pression particulière. Je suis toujours actuellement la seule à avoir le bac. Ce qui m’a donné envie de faire des études c’est le « hasard ». Je n’y étais pas prédisposé. J’ai toujours été une mauvaise élève dans un lycée d’un quartier très défavorisé. Rien ne me plaisait et le théâtre c’était mon option de « pourquoi pas ? » (c’était la seule matière où j’avais de bonnes notes). Donc j’ai essayé. Et j’ai passé des moments très douloureux comme de merveilleux car, par chance, j’aime mes études. Malheureusement lorsqu’on s’aventure la dedans et c’est une vérité, nos études sont tellement prenante qu’elle deviennent notre identité. Alors l’échec est très difficile. Nos vie peuvent vite tourner autour d’elles et même si la famille ne met pas toujours de pression, elle peut rapidement venir de nous meme. Être en échec dans quelque chose pour lequel tu donne ta vie est un sentiment si démoralisant ! Ta légitimité est constamment remise en question (alors que lorsque tu arrives en master c’est souvent que tu as acquis une certaine dose de connaissances qui ont leur valeur). Parfois on perd nos objectifs dans le train de nos vie. On ne sait plus pourquoi on le fait…ect ça peut être très dur. D’autant plus lorsque le domaine d’études est dévalorisé comme celui dans lequel je suis. Ce n’est pas de vrai études, elles servent à rien, mais du quoi t’étudie quoi ? On se retrouve très facilement isolé.
Voilà je suis désolé pour ce long pavé mais j’avais envie d’en parler. Merci pour cette vidéo
J'ai trouvé ton témoignage très intéressant !
Merci
Je suis dans le cas où je reçois beaucoup de pression pour faire de grandes études de la part de mes parents alors que ça ne m'intéresse absolument pas et que je veux juste me barrer dans un champs et faire pousser des carottes. Les études me font peur j'ai toujours détesté ne plus avoir de vie parce que je dois faire des tonnes de devoirs dès que je suis chez moi et m'épuiser inutilement. Merci beaucoup pour cette vidéo !
Bon courage à toi en tout cas.
Je n'ai jamais fait d'études supérieures et je m'en suis très bien sortie dans ma vie, j'ai grandi dans un milieu de riche si je peux dire, souvent on fait des études supérieures, mais j'étais l'exception si je peux dire, ma mère voulait que je fasse des études supérieures, car pour elle j'étais intelligent et que j'avais les capacités, alors que non, je voulais travailler, gagner de l'argent et créer mon entreprise.
J'avais juste un CAP en plomberie comme j'adorais le bricolage, mon entreprise n'avait rien à voir, c'était autre chose, ça m'a fait vraiment voler de mes propres ailes, alors que le système éducatif français si je peux dire m'a toujours mis à l'écart si je peux dire comme je suis né d'une famille d'immigration, soit d'Espagne, le système éducatif espagnol est tout à fait l'inverse de la France, cette dernière a un gros retard sur la réussite des jeunes en raison des horaires trop lourds genre entre 8h et 18h c'est une hérésie.
Merci , ton commentaire me rassure sérieux , j'ai qu'un DEUG, je sais pas ce que je vais faire de ma vie (après chu pauvre de base donc si demain mes parents venaient a mourir honnêtement je serai a la rue c sûr) j'ai redoublé 6 fois dans ma scolarité (toutes mes années dans le supérieur) , j'ai toujours été très sérieuse, j'ai tout donné et sacrifié beaucoup de mon temps et de mon sommeil pr réussir mes etudes mais rien n'a fonctionné, mes parents ont même payé des profs particuliers (aucune rentabilité car les cours allaient trop vite malgré l'aide des profs particuliers, j'ai jamais eu de diplôme) j'ai fais une licence de maths info et je m'en sors qu'avec un DEUG, bref j'ai 0 avenir, puis j'approche des 30 ans donc c foutu honnêtement je sais pas quoi faire a part devenir femme de ménage
Je fais partie des personnes qui n'ont jamais su ce qu'elles voulaient faire .. et qui du coup, ont choisi une filière générale "qui mène à tout", à savoir le droit. J'ai toujours aimé l'école sans jamais avoir été excellente, je ne viens pas d'un milieu défavorisé mais j'ai compris très jeune que pour ne jamais manquer et ne pas vivre des moments tendus financièrement, je devais avoir un poste qui paye. Et pourtant, ça m'a fait souffrir, moralement, financièrement, physiquement. J'ai tout donné pour aller au bout, aujourd'hui je suis en M2 et je ne sais toujours pas quoi faire, je ne sais même pas si on peut dire que tout ça me PLAIT vraiment. Mais au moins je sais que je pourrais assurer si mes parents ont un pépin un jour. Je voulais rebondir sur ce que tu disais sur les études "élitistes", en fait je voulais juste rappeler que nous aussi, les personnes qui avons fait ces filières (droit, médecine, etc), on a souffert et on a du faire énormément de sacrifices, même si nos parents étaient davantage présents pour nous soutenir. On dit que les étudiants en droit sont hautains, on les critique même parfois mais on ne se rend pas compte des obstacles qu'ils ont pu franchir. Évidement ça vaut pour tous, mais je l'entends en particulier pour ces filières la, et je trouve que c'est dommage de rabaisser des personnes qui peut être ont du faire autant d'efforts, voire +, que qqn d'autre. Je crois que tu n'en parles pas dans ta vidéo, c'était juste pour échanger ! Mais en tout cas, c'est intéressant et je comprends tous les arguments que tu as cité.
Ça fait 6 ans que je suis en études supérieures et tu as entièrement raison sur la situation....
T'as raison aujourd'hui en France ce n'est plus tjrs rentable de faire des études dans le sens où le salaire ne suit pas ensuite. Pour ma part ça fait déjà 6 ans que je vis largement en dessous du seuil de pauvreté, et je n'en peux plus, mais je ne peux pas arrêter mtn, il faut encore que je continue 3 ans pour avoir un métier ensuite. Au final, j'aurai passé 9 ans de ma vie a survivre, a cumuler études et petits jobs, à taper des crises d'angoisse et des états dépressifs régulièrement avec l'idée qu'au final, qui me fait tenir, que ca va me permettre de sortir de la précarité, et au final ce n'est plus vrai. J'ai fais des études parce que j'ai vu mes parents travailler toute leur vie dans un taff qu'ils aiment pas pour une misère, et s'arracher les cheveux chaque fin de mois, et pour moi ça, ce n'est pas une vie. Au final moi, j'aurai presque 30 ans quand j'aurai fini mes études et j'aurai donc sacrifier toute ma jeunesse à cause des études (et aussi laaaaargement du fait que malgré les aides,ce n'est pas suffisant pour permettre aux pauvres de faire des études tout en pouvant vivre sans mille jobs a côté)
Tu fais des études de quoi ?
@@nekoblack3265 je suis en Sciences de l'éducation
(mais j'ai fait 2 ans de droit avant)
Salut ! Cette vidéo est ultra intéressante !
J'ai mis du temps à me rendre compte que mes parents m'avaient mis une pression implicite à faire des études. Pour le contexte, mon père est d'origine algérienne et a grandi en cité, il n'a pas le bac ni le brevet et ma mère n'a que le bac et vivait en campagne.
J'ai de la chance car je fais partie des enfants qui adoraient l'école et dès que j'ai commencé à avoir de bonnes notes, j'ai vu à quel point mes parents étaient fiers, en particulier mon père et sa famille (je pense qu'ils voient ça comme une revanche sur leur vie et le système, mes grands parents étant issus de l'immigration, ils ont vécu dans la misère)
Aujourd'hui, j'ai fait 3 années de prépa scientifique et je suis en école véto. C'est un véritable rêve d'enfant et j'aime énormément mes études (heureusement). Pourtant, je vis mal mon "transfuge de classe", je suis entourée de personnes blanches, assez riches dont les parents ont tous fait de grandes études. Ayant un white passing, j'ai l'impression de renier mes origines et de ne pas me sentir à ma place. Je suis heureuse de pouvoir dire que nous aussi on en est capable et qu'on a plus de mérite que les autres car on a travaillé plus dur pour en arriver au même point et en même temps ça me désole totalement car on rentre dans ce système de méritocratie et il n'y a qu'une poignée de gens issus de la classe populaire qui peuvent réussir (sans oublier que je suis ultra privilégiée car j'ai un white passing et que j'ai de la chance car le système scolaire me correspondait bien).
Bref, la pression de la réussite sociale est bien palpable (mon père en mettant de l'argent de côté pour moi a fait comme une sorte d'investissement pour le futur et je ne peux pas le décevoir) et en même temps à force de côtoyer des gens issus des classes favorisées, j'ai peur de devenir une meuf sur-diplômée qui snobbe les autres et oublie ses origines sociales et ethniques.
Merci pour cette vidéo qui soulève pleins de questionnements intéressants :)
Malheureusement au delà d'un diplôme, les études ouvrent des portes. C'est con, mais c'est la triste réalité, certains emplois ne sont ouverts qu'au BAC+3 ou Master. Parce qu'avoir fait certaines études légitimise tes prises de décision, parce qu'on estime que tu connais le sujet pour lequel tu as été formé.
C'est malheureusement une erreur de croire que les études ouvre les portes, je n'ai jamais fait d'études, j'ai juste un CAP et cela ne m'a pas empêché de travailler et d'avoir fondé mon entreprise et devenir riche.
et parfois même si le diplôme n'a aucun rapport avec le métier en question, iels exigent quand même un bac +machintruc.c'est absurde
En ayant fait des études, ça m’a créé des syndromes de stress et d’anxiété, ça m’a remis en question sur mon intelligence psq on passe son temps à se comparer aux autres. On te balance des « 6/20 » pendant 3 ans juste pour dire que « les études c’est difficile faut crever pour y arriver ». J’ai toujours eu BEAUCOUP plus de mal à l’école que les autres, j’ai du tripler d’effort pour y arriver, je reste fière de moi, mais les études ça crée clairement des trauma et des maladies…. Sauf que avec du recul je suis tellement fière de moi, et ça ça vaut tout l’or du monde, donc je referais !!!
Salut, j'ai le même ressenti. J'ai fait des études d'art sans travailler payé par papa maman. Et je me retrouve caissière de supermarché. Il faut vraiment faire attention à quelle école choisir car c'est vraiment un business les écoles supérieures artistiques. Les études ont été super dures psychologiquement, les profs étaient froids, méchants, ça m'a dégoutée de ma passion et j'étais pas de la bonne catégorie sociale pour m'intégrer dans ce milieu. Au final juste être douée en dessin ça ne suffit pas du tout, mes études ne m'ont servi à rien professionnellement en partie car j'ai pas la sphère sociale qui correspond. C'est triste car j'ai trop changé de culture donc je suis plus en phase avec ma famille, pour autant j'ai pas réussi à me faire des relations professionnelles. + Des années à pas trouver de travail + Pauvreté + On m'a diagnostiquée handicapée mentale tellement j'ai touché le fond psychologiquement. Alors que tout du long mes parents m'ont entretenue comme ils pouvaient. Il faut bien comprendre si le jeu en vaut la chandelle et si on a les ressources pour réussir objectivement dans notre objectif professionnel. (caractériellement, culturellement, au niveau de la sphère sociale, des moyens financiers, si on a un handicap, il y a plein de facteurs). Comme plan B moi je croyais que c'était simple de trouver des jobs non qualifiés. Et bien, mauvais plan B, il y a tellement de chômage qu'il faut pas compter là-dessus et c'est des emplois êtrêmement fatiguants qui poussent au burn-out ou usent trop le corps.
Bonjour et merci pour ton invitation à la réflexion.
Je viens d'une famille réunionnaise très modeste et personne n'a fait de longues études (mais plutôt BTS, CAP, etc.). J'ai eu une pression familiale pour continuer après le bac ( "je ne veux pas que tu sois en galère comme moi" de ma mère) et les profs m'ont envoyé en classe prépa parce que "elle a de super notes". Horrible. Ça m'a détruit et je me suis encore plus foutu dans le crâne que "mes notes me définissent". Comme la moitié de la promo, je ne suis pas restée longtemps en école d'ingé et suis partie à la fac. C'est mieux, mais pas l'idéal. J'ai dans le crâne encore que mes notes me définissent. J'ai l'impression de passer à côté de ma vingtaine. Mais ! Je continue car jaime ce que j'étudie la plupart du temps (recherche en santé) et j'ai envie de réussir et d'être utile dans ce domaine.
Complètement d'accord avec les difficultés pour les étudiantxs pauvres, racisés. J'ajoute les personnes trans, les femmes, les personnes en situation de handicap... et les étudiantxs des DROM qui sont à de milliers de km de leur famille (le niveau des facs est moins bon et pas toutes les filières sont faisables)
Voilà !
Je suis sortie du secondaire avec plein de curiosité, d'envie d'apprendre et de comprendre plein de choses. Fallait faire un choix : psychologie, journalisme, langues, sciences, philo ? Je me suis retrouvée en chimie avec des notes extrêmes : hautes en quasi tout, et basses en physique et math. Rien à faire, j'ai tenté de m'acharner une seconde année avec une anticipation de cours de 2e, ça coinçait toujours. J'ai reviré en prof français-religion pour l'enseignement secondaire, où j'ai doublé ma 2e année puis raté définitivement ma 3e, après avoir été virée 2x de suite de stage et croulant sous une tonne de travaux à réaliser en trop peu de temps (et que je ne comprenais pas surtout).
Ce qui m'a fait perdre totalement foi en l'enseignement, ce sont ces deux échecs. L'école n'a pas pour but l'apprentissage, mais la réussite. L'objectif est de se conformer à ce qui est jugé qu'il faut pour l'avenir professionnel envisagé tel que les enseignants et maîtres de stage le voient. En ne regardant que cet aspect professionnel. Et le jugement est totalement subjectif ; selon sur qui on tombe, le contenu des sera différent, les attentes seront différentes, la tolérance sera différente, la clarté des consignes, le suivi, l'humanité...
Un diplôme, c'est une fameuse clé qui ouvre certains postes (et je regrette de n'avoir que mon CESS, équivalent belge du bac, parce que des postes que je vois passer me sont difficilement accessibles à cause de ça, ne serait-ce que parce que les financements octroyés le sont sur base du niveau d'études) et donne un meilleur salaire selon le cas. Mais peu importe le papier et la scolarité, si les études fournissent bien un certain nombre de bases, certaines utiles et d'autres pas, le métier s'apprend toujours sur le tas, une fois qu'on est à son poste, en mobilisant tout ce qu'on sait faire et en apprenant progressivement. Parce qu'il n'y a pas de chemin tout tracé entre des études et une profession, c'est aussi une question d'opportunités, de nuances, de savoir se vendre, il y a souvent plusieurs voies. Et un contexte de travail n'est jamais identique à un autre pour une même fonction. Et on peut très bien avoir les capacités qu'il faut sans le diplôme, mais il faut d'autant plus savoir les montrer. Et dans l'autre sens, selon le domaine, on peut avoir obtenu son diplôme en sachant se conformer et étudier par coeur sans pour autant avoir réellement assimilé le contenu. Une vraie loterie, finalement, surtout quand on a du mal à comprendre les attentes auxquelles on doit se conformer, quand la communication est foireuse, ou quand on refuse simplement de se soumettre à des exigences qui n'ont pas de sens.
Au final, j'ai tout de même occupé mon boulot de rêve pendant deux ans, et j'ai fait tout ce que j'aime faire dans des activités bénévoles.
Vidéo super intéressante ! Surtout que personnellement je n'ai pas grandi dans le même milieu. Dans ma famille personne n'avait fait d'énormes études (thèse, doctorat...) mais il allait de soi qu'on se devait de faire au minimum une licence. Ma mère a mis longtemps à accepter que mon frère fasse des études d'auxiliaire de puériculture. Il y avait ce "Bon... Bah si il est heureux comme ça... Mais bon...". Donc je me suis absolument pas demandé si j'avais envie de faire des études ou pas. Après, heureusement pour moi, j'avais envie d'en faire. MAIS. Mddrr j'ai commencé par aller en classe préparatoire. Ça personne l'avait jamais fait dans ma famille (excepté un de mes grands-pères) et oui je voulais prouver que j'étais capable. Sauf que pouaaalaaaalaaa si y a UN endroit de reproduction sociale, de mépris de classe, de violences éducatives et psychologiques en France ce sont les classes préparatoires. Magiquement c'étaient les élèves qui venaient de milieux super bourgeois, avaient fait les bons lycées, eu la bonne éducation, etc, qui s'en sortaient le mieux. Les autres étaient derrière à rattraper l'écart. Ça a été deux années qui m'ont flingué physiquement et mentalement et je n'y retournerai pour rien au monde. Est-ce que ça m'a dégouté des études ? Non. Je suis ensuite allé à la fac pour faire de la médiation culturelle. Et là c'était de la passion pure. Je suis allé jusqu'au master... Où ma santé c'est définitivement dégradée et m'a empêché de continuer. Là on pourrait se dire que j'en ais terminé avec les études et franchement au départ je disais la même. Saaauf que. Un des rares métiers qui me plait et qui a des chances de m'être accessible avec ma maladie, c'est d'être psychologue. Et pour être psychologue reconnu par l'État y a qu'un seul chemin : licence+master complet. Du coup bah... Normalement en septembre moi et l'AAH qui me permet de manger eh bah on s'y remet. Pour 5 ans minimum. Ça va, ça me saoule pas trop, mais clairement à choisir j'aurais aimé me former en un an ou deux. Clairement aussi j'aurais aimé qu'on me dise que on a pas à se flinguer la santé pour des études. Que c'est ok d'arrêter. Que on peut faire sa vie autrement. Ou juste changer de parcours.
j'aimerais beaucoup discuter avec toi, je me reconnais beaucoup dans ton témoignage.
Merci d'avoir parlé des plus problématiques des systèmes scolaire et académiques. Les systèmes scolaire sont des machine a tri.
Ta vidéo fait du bien... ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui va à contre-courant, qui a décidé de ne pas "jouer le jeu", parce que le jeu n'en valait pas la chandelle (sans vouloir faire de mauvais jeux de mots). Ça fait du bien d'entendre quelqu'un qui a décidé de ne pas faire des études et qui "s'en sort". Un souffle d'air frais par rapport à tous ces impératifs (société, parents, employeurs, etc) qui nous poussent à faire des études, de plus en plus spécialisées pour avoir peut-être un job après des années de stages et de petits boulots mal payés... Pour tout cela merci !
Cette vidéo résonne beaucoup avec mes réflexions actuelles donc merci!
Je suis actuellement en dernière année bac+3 pour devenir assistante sociale et honnêtement je sais que je suis là pour un peu toutes les mauvaises raisons
Je n'ai jamais trop aimée les études, depuis l'école primaire, je me suis beaucoup ennuyée et ça a également développé une mauvaise estime de moi qui est vraiment très profonde aujourd'hui à l'âge de 27 ans. On m'a beaucoup fait comprendre que j'étais passive et paresseuse (et vraiment ça a commencée à l'école primaire, je me souviens de ma prof de ce1 qui passait son temps à me dire que j'étais qu'une fainéante) parce que oui je rêvais beaucoup et que tout simplement je n'étais pas intéressée sauf la littérature et l'histoire. Pourtant, j'ai toujours eu une soif d'apprendre, je suis très curieuse, je faisais du théâtre en dehors des cours et j'adorais ça, je lisais beaucoup, j'avais des centres d'intérêts mais à côté j'étais une élève très moyenne qui frôlait avec le dessous, j'ai donc redoublée ma 4e et ça a été une catastrophe dans ma famille d'intellectuels.
Je viens d'une famille pour qui faire bac+5 c'était la norme. Dans ma tête dès l'entrée au collège j'allais faire un bac+5, mon père a fait un bac+5, ma grande se préparait à intégrer une école de commerce. Mon père savait que j'étais plus littéraire donc avait déjà programmé que j'allais faire un bac général littéraire puis intégrer sciences po et faire une carrière dans le juridique (lol avec le niveau que j'avais). Je m'en rendais pas compte mais j'étais poussé vers quelque chose qui me plaisait pas du tout mais pour moi c'était normal. Je suis passé en lycée général de justesse (des profs avaient essayé de me faire aller vers du pro mais dans ma famille on en parlait pas donc je connaissais pas tout ça, bien sûre j'allais pas y réfléchir) et toutes mes années de lycée ont été un calvaire ou je me sentais absolument pas à ma place. Je commençais vraiment à sentir que je ne voulais pas de tout ça et j'ai réfléchis à ce qui me plaisais vraiment et je me voyais bien faire vendeuse en librairie (ce qui aurait pu se faire avec un bac pro où je me serai bien mieux senti) mais je n'ai tout simplement pas osée en parler avec mes parents jusqu'au dernier moment où mes parents ont juste penser que c'était une lubie et ont très vite balayé ça. Avec mon caractère de fille qui s'affirme très difficilement, encore plus avec mes parents, j'ai juste subit et accepté que j'allais aller en droit. J'ai eu mon bac de justesse encore une fois et je me suis tapée deux ans de droit ce qui me plaisait absolument pas. J'ai arrêtée ensuite parce que j'y arrivais pas, j'ai bossée dans des jobs alimentaires et je me suis retrouvée en école du social ce qui me convient un peu mieux mais qui est toujours pas ce que je veux vraiment faire. Sauf qu'aujourd'hui à 27 ans, je n'ai absolument plus le courage et la force de complètement changer de parcours pour revenir à ce projet de librairie que j'avais au lycée. J'ai aussi plus assez confiance en moi pour tout assumer et recommencer.
Je me vois beaucoup la dedans à la diff que j'ai une bonne estime de moi. Perso j'ai toujours eu une peur bleue du salariat depuis la primaire, j'ai fait le bac +5, tant que je suis pas devant c'est pas réel, et je me disais que je ferais un truc de planqué dans des start-ups de merde ou on me demandera rien pour rationaliser, heureusement mes parents ont bien pris la compréhension que j'étais autiste, puis autiste/tdah, et ça a entamé le dialogue et la compréhension que je respterais "schlag" et déclassé, en trouvant ma propre voie en galérant à mon rythme, du RSA à l'auto-entreprenariat qui rapporte pas.
Tu me semble avoir un parcours typique de neuroatypique de famille bourgeoise écrasée par la pression familiale qui ne comprend pas ce qui est bon pour nous vu que tout à été crafté pour nous et que le maintiens de la classe sociale et du statut intello est ce qui compte par défaut, sans avoir été conceptualisé, mème chez les familles d'universitaires et profs gauchistes, et forcément pire si c'est pas le cas.
Mon conseil c'est d'utiliser cette passivité et vécu traumatique pour préparer un rebond, quitte à cohabiter avec dépression ou faible estime de soi, faire la paix et l'utiliser... Rebond qui arrivera surement devant la perspective de la fin des études, ou du début du taff qui te plait pas, faut lentement créer les conditions de la sortie de la politique du moindre mal, et piger comment agir nous selon notre façon de le faire; avec les bons mots et la déter qui nait, les familles bourgeoises gauchistes se mettent à comprendre à ce moment la, sinon quand c'est pas le cas faut choisir entre la liberté seule et déter et le placard du confort, j'ai pas eu à le faire et je reste un planqué donc je donnerais pas de leçon la dessus...
Après si tu pars pour assistante sociale tu vas déja te déclasser, donc à toi de voir, mais après un peu de bons psys jeunes et au jus sur la psychiatrie et le care moderne, des amis marginaux qui vont te donner des perspectives, et soit un passage en tant qu'assistante sociale, soit un RSA de bookworm qui tourne aux pates... ben m'est avis que ton projet de librairie il est pas forcément mort, plutot une histoire de ronger ton frein et d'avoir une vision d'escalier, étape par étape: santé mentale, autonomie, famille, travail, projet, régler les trucs dans l'ordre qui te va avec des objectifs atteignable, une auto-TCC en gros, qui avance dans te trauma (parce que notre problème à nous les évitants c'est que notre cerveau à une logique de "si je fais rien, il m'arrivera rien", et ça se hack en apprenant à faire des trucs, mais lentement, en envoyant chier les avis des gens qui te jugent, et des neurotypiques en général).
Le plus important imo c'est de te faire des potes neuroas, queers, nerds, prolo, banlieusards; la variable de déclic et de fin de la non-vie pour moi ça a été ça, ou aussi/sinon suivre des discours (ça explose sur twitch) qui parlent beaucoup de ça.
super intéressant ton message !!@@Shade-Spark
Moi j ai fait une licence et un master de sociologie, j ai ADORE mes études, et j ai fait ça et j ai poursuivi car ça m a tellement apporté en capacite de compréhension du monde, en esprit d analyse, en capacité de réflexion, en esprit critique... c était trop bien, stressant parfois mais les profs étaient tellement géniaux, passionnés, engagés... je ne regrette aucune seconde.
Et point important: je viens de la classe moyenne des classes moyennes, mère infirmière (donc bac+3), père technicien ("juste" le bac) et mes parents ont financé mes études
et tu t'es dirigé vers quel métier ?
excuse moi, je pourrais savoir quels débouchés t'ont permis tes études en socio stp?🙈
Ta vidéo date un peu mais je viens de la voir et franchement MERCI, tu as mis des mots sur ce que je cherchais à m'expliquer depuis si longtemps (j'ai 30 ans) notamment le passage où tu dis que t'avais pas envie de prouver ta valeur aux yeux des autres, tu sais que tu es intelligente etc. Je suis blanche mais je viens d'un milieu pauvre et je suis neuroatypique, après le bac j'ai fait 3 mois de fac de géo mais j'ai vite compris où j'étais tombée. Je savais que j'allais y laisser ma santé et que je n'aurais pas la force mentale (et pourtant c'était "qu'une fac de géographie" pas une prépa ou autre lol ma phobie). En plus j'ai vite compris que j'allais devoir galérer à mort pendant des années alors qu'avant j'allais au lycée à côté de chez moi tranquille...bref je l'ai pas senti + j'avais aucune envie de prouver ma valeur à travers un diplôme car je savais que j'étais intelligente et passionnée par plusieurs sujets dont la géographie mais je savais aussi que je pouvais apprendre au travers de lectures en autodidacte etc... Finalement à 30 ans je travaille pas depuis un moment car j'ai toujours eu des difficultés avec ça aussi, je me fatigue vite à cause de mon autisme etc, mais cette façon de mesurer la qualité d'un individu à l'aune de ses études ou de son métier j'ai toujours trouvé ça profondemment lamentable, ça me fait vraiment du bien de voir une vidéo comme la tienne.
C'est dingue parce que c'est la première fois que j'entends dit tout haut comme ça tranquille les affects que j'ai toujours senti alors que je les ai jamais entendu dans mon milieu, je suis un mec, provincial, blanc, classe-moyenne fils de profs, y'a supposément pas plus éloigné (à l'age près)... et autiste/tdah, j'ai fait un bac+5 à la schlag en allant en cours entre 50 et 75% du temps, de façon consistante, j'étais pas plus en train de sécher la première année que la dernière, je sortais pas etc... vie d'autiste.
Grace à internet, youtube etc... je devenu l'archétype de l'autiste Einstein, mais autant à l'école j'avais des facilités de bases, j'ai juste tourné à 11-13 en en faisant "le moins possible" et pour moi c'était le maximum, j'étais un "bon élève" car je faisais rien et ça passait, mais j'ai jamais été capable d'apprendre une leçon. Pas de parents bourges pour payer l'appart > dépression assurée, mème j'aurais eu une bourse avec demande de 100% d'assiduité, pas possible j'aurais pas tenu 6 mois, 2 heures d'amphi j'y allais pas dès le milieu de la l2, et à part une langue, l'institution scolaire à formé 2% de mon capital culturel grand max. En fait l'ironie est que j'étais tellement terrorisé par la perspective du salariat un jour et par la peur autiste du changement qu'en sortant de terme j'ai pas eu la perspicacité de comprendre que j'aurais du faire une fac de socio gauchiste typique, j'me suis politisé 1-2 ans trop tard, et donc j'étais dans un cursus du moindre mal, la ou je me suis dit que je serais le mieux planqué en faisant le moins d'effort.
Factuellement j'ai fait partie des 0.1% de gamins, ados et jeunes adultes privilégiés sur plein de plans et tout mon parcours se résume à une passivilité pour vesqui des traumas que j'ai toujours perçu viscéralement avant de mettre des mots et de la conceptualisation dessus... et la en gros y'a quelqu'un comme toi que j'assimile à un parcours de déter, opposé au miens, qui en a forcément chié bien plus dit que ce que j'ai fait pour me planquer à la schlag comme j'ai pu... ben c'est du courage qu'elle aurait pas eu, et que les facilités que j'ai pu prendre pour survivre à ça grace à ma bourgeoisie et autre, ben c'est doublement légit. Ca fait à la fois plaisir et syndrome de l'imposteur.
C'est grace à ce genre de témoignage que je réalise à quel point la neurotypie est construite sur une blanchité bourgeoise, ça fait 6 mois que le constat me saute aux yeux, comment l'archétype ultime du geek autiste protégé jamais sorti de sa chambre peut comprendre un vécu prolo banlieusard? C'était surréel pour moi et j'étais d'ailleurs low-key raciste pendant de nombreuses années par ignorance naive, et par paternalisme laicard. Au début j'ai compris cette union des marges qui en en train de se refaire par l'angle intello théorique, et maintenant je le vois et le ressens au niveau du vécu, comment c'est dingue que des choses se rejoignent.
ton commentaire me fait teeeeellement de bien. Je me reconnais trop et j'ai jamais tellement réussi à mettre des mots pour moi-même là dessus
@@chloed.4448
Merci :)
Ben c'est normal, quand on se construit en tant que rien-de-précis-tout-va-à-peu-près-bien, tout est vague, tu suis un flot porté par ta classe jusqu'a ce que ça marche plus. Genre y'a une individualité forte endormie derrière un masque de PNJ et ça donne le syndrome-du-rien-du-milieu.
Et encore en tant que meuf y'a déja des trucs que t'as pas pu esquiver comme moi surement.
Merci merci merci ♡ mon parcours est assez différent mais tes réflexions résonnent très fort avec les miennes ! Ça fait du bien à entendre, vraiment ! Perso j'ai toujours été attirée par des métiers manuels/artistiques mais dans ma famille on fait de longues études (mes parents avaient les moyens de financer ces études) donc c'était "ok tu veux être pâtissière/photographe/etc mais passe ton brevet/bac/diplôme d'ingénieure d'abord"... Résultat : j'étais pas du genre à m'affirmer donc je remettait sans cesse mes envies en questions, et après avoir finalement fini ces études (jusqu'au bac, puis 5 ans post bac d'épuisement/souffrance/concurrence/perte de sens/formatage/dépolitisation quand même...), j'ai juste le sentiment d'un énorme gâchis. Je sais que je ne travaillerai jamais dans la continuité de mes études. Je suis dégoûtée, et elle m'ont tellement formaté, coupé du monde réel et épuisé (coucou la dépression que je traine depuis) que j'ai le sentiment de devoir "réapprendre" à vivre.
Moi j'ai entâmé il y a 4 mois maintenant des études que je rêvais de faire depuis ado (orthophonie). J'ai jamais réussis à y avoir accès directement et facilement, j'ai dû passer divers examens, bosser tant d'années pour que ça coche les critères demandés. Enfin avec les pieds dedans et étant très heureuse d'y être arrivée, je me retrouve très vite en précarité étudiante. Ma bourse est bien en dessous du minimum vital du coup j'ai 3 taffs à côté des cours pour payer mes courses et mes factures. À part mon copain, personne n'est au courant autour de moi. Je sais pas si j'ai honte d'être en situation précaire ou juste je ne veux pas recevoir de la pitié de mes potes (j'ai pas de parents) car ils vont pas changer ma situation. Je suis beaucoup en colère contre les classes sociales, les """aides""" sociales, les privilégiés,... Après 4 mois, le travail paye ! Mais j'espère réussir à bien suivre mes études qui sont ma priorité.
- Une meuf de cité
Courage
@@Sowuza oh merci ❤️❤️
T’a l’air super courageuse je t’encourage dans tes projects c’est vraiment beau de garder espoir pour un but déterminé !
Je suis de classe moyenne, mes parents n'ont pas fait d'études mais ils ont toujours travaillé à leur compte et du coup ils m'ont inconsciemment influencé à faire un master et trouver un travail salarié sérieux et stable. Comme je ne savais pas quoi faire de ma vie (comme beaucoup de monde entre 18 et 23 ans lol), bah j'ai suivi car sinon c'était le vide et ça me faisait peur. Résultat j'ai un master, un CDI, mais je m'ennuie et suis malheureuse dans mon taff. A 27 ans je pense déjà à me réorienter... Prenez le temps avant de choisir des études, elles ouvrent des portes, mais elles ne mènent pas forcément à ce prestige et ce bonheur qu'on nous fait miroiter au lycée !
Tu a fait quoi comme étude ,
@@FA-qy9rn dans les ressources humaines
Merci d'aborder le sujet💙 j'ai fais des études mais pour suivre la mouvance et pour me sécuriser: j'ai tjrs eu du mal a savoir quoi faire de ma vie et ce qui me plaisait (en ça je me sentais décalée par rapport a mes pairs qui eux avaient une idée de leur futur) donc le fait d'entrer ds un cursus universitaire me permettait de me fondre ds un moule (mon moral en a pris un coup). On valorise pas assez les années sabbatique, paradoxalement on nous reproche de ne pas avoir assez d'expérience quand on cherche un boulot et quand on a trop de diplôme on coûte trop cher à une entreprise...bref!
Faire des études (médecin/avocat/prof/etc) ça relève aussi de la passion et de la vocation ne l'oublions pas ❤️ j'aurais rêver faire fac de psychologie mais je n'ai pas pu, en aucun cas ce n'était pour le prestige, mais parceque j'ai cette envie dans le ventre qui ne m'a jamais quittée. C'est un peu dur d'entendre que ce n'est qu'une question d'élite, perso j'en ai rien a foutre ... J'aurai aimé avoir bac +6 , juste pour moi et ma soif de connaissances.
J'adore ta chaîne 💚
Merci pour cette vidéo, je pense que cela peut être utile à beaucoup de jeunes qui se sentent perdus comme moi j'ai pu l'être à un certain moment. A mon avis les études ne sont pas faites pour tout le monde. C'est nécessaire pour certains et pas pour d'autres.
Hello :) ! J'en suis à ma septième année d'études supérieures (c'est la dernière parce qu'après c'est terminé pour moi la bourse du CROUS, parce qu'il faut savoir qu'il y a un nombre de crédits limités au Crous et qu'une fois dépassé un nombre d'années, que ta situation financière ai évolué ou pas, c'est tchao 🤡).
A la fin du lycée j'avais aucune idée de ce que je voulais faire, et j'étais persuadé que de me lancer dans des études artistiques allait tuer la passion que j'avais pour dessiner, photographier etc... Je vais pas détailler tout mon parcours ici en commentaire mais si aujourd'hui j'ai poussé à fond les études supérieures c'est pour plusieurs raisons : 1) j'ai jamais aimé devoir rester assise en cours à écouter des choses qui m'intéressait pas, mais j'ai eu la chance dans une partie de mes études de tomber sur des profs incroyables et d'apprendre des choses qui faisaient sens pour moi 2) j'étais pas seule en apprenant et je sais pas comment expliquer mieux que ça mais j'ai aussi beaucoup appris en étant en cours avec des gens, en discutant de comment on avait compris parfois de manière totalement différente le même cours auquel on venait d'assister 3) je viens de classe populaire, j'ai grandis en HLM et en logement social la majorité de ma vie, pour moi faire des études c'était aussi un moyen de peut être pouvoir être un soutien pour ma mère qui bosse depuis qu'elle a 16ans et doit encore aujourd'hui continuer de travailler parce que ses indemnités de retraites sont dérisoires. Force est de constater qu'au fil des années, j'ai continué les études tout en sachant que j'avais ni choisi un domaine de travail qui me ferait gagner beaucoup de tunes, ni que c'était un bac+5 qui allait faire la différence dans l'état du monde actuel.
Mais j'ai rencontré des gens formidables sur le chemin que j'aurais peut être jamais rencontré autrement et je pense que ça m'a aussi permis de me construire et d'asseoir encore plus fortement des valeurs qui m'animent depuis loooooongtemps. + Je suis assez timide et les études supérieures ça a été mon seul espace de sociabilisation pendant très longtemps. Donc rien que pour ça je regrette pas, et les difficultés liées aux études elles sont toujours plus "supportables" et moins insurmontables quand on est avec des personnes qui vivent la même galère :)
Merci pour tes vidéos Annabelle *coeur avec les doigts*
Soooo, j'suis franco-dz, née en cité etc... J'ai fait un burn-out aux Beaux-arts, j'ai failli en finir à ce moment-là parce que j'ai pris dans les dents ma catégorie soc., précarité ÉNORME (genre 50€ par mois de reste à vivre) et le fait que mes profs respectaient pas mes axes de travail (politiques notamment). Deux ans après, j'ai tout niqué et j'ai financé mon diplôme avec le soutien de la rue (merci la bicrave). J'dis pas que c'est facile tous les jours (parce que TDA, TSPT-c ect...) mais j'suis ravie et reconnaissante de faire ce qui me passionne vrm, les métiers alimentaires me donnaient envie de crever, la recherche donne du sens à ma vie...
Je suis en master et je viens de recevoir mon premier diplôme supérieur, petite larme à l’œil après tout ça on va pas s'mentir.
Voilà pour mon xp que j'aurais plaisir à développer si besoin. Force à toustes, études ou pas, c'est jamais facile.
Trois mois plus tard mais genre wow ta capacité de synthèse genre 🤯😍🤤 si clair, net, précis en 10 minutes t’as résumé tous les problèmes des études supérieures damn. Merci ça fait vraiment du bien cette vidéo 🫶🏼
Je t'adore Anabelle 😊💛
Ma pensée rejoint la tienne à fond!!!
200% d'acc avec toi sur tous les points que tu abordes!!!
Perso j'ai un bac+2 qui ne me sert à rien dans mon métier actuel😅
J'ai un parcours ambigu avec les études... aujourd'hui je suis juste heureuse et c'est clairement un bonheur que je me suis créée avec des choses simples, pas grâce aux études. Je suis bien plus que ça 😊💜🙏🏽
Ce n'est que mon expérience.
Des bisous💕
Tu as eu quel bac+2 ? Et tu fait quel emploi?
@@Missss-ce4id Études dans la com, et aujourd'hui, secteur d'activités sportives et de loisirs.
Merci pour cette vidéo ! Je suis handi (TDAH) et les études sont un enfer car absolument validistes et pas adaptées aux personnes en situation de handicap. d'un autre côté elles me permettent aussi d'avoir accès à des stage (je suis dans le social) stage qui sont encadrés par bcp de lois etc et sans être scolarisé c'est dur d'être pris quelques part, voir impossible. Je les prends (j'essaye malgré l'anxiété plutôt) de les prendre comme de l'expérience de vie plutôt qu'une obligation du diplôme. Car c'est aussi grâce à ces stage que j'ai découvert mon handicap 🥲💖
Merci à toi pour cette vidéo ! Franchement ça me fait trop du bien. J'ai envie de te partager mon témoignage sur le rapport des études. C'est un cas de figure différent sur mes origines sociales. Je me dis ça peut donner un autre exemple qui sait si quelqu'un si reconnaît ? C'est à dire que j'ai vécu la moitié de mon enfance dans un milieu plutôt bas (ma mère femme au foyer et mon père à l'armée). Petit salaire pour une famille de 5 mais franchement c'était une belle vie quand même (à part la mentalité militaire qui est... particulière... XD). Problématique éducative... mes parents ont tout misé leurs argents pour monté concrètement le niveau social de la famille. En plus en parallèle mon père à monté les échelons et là... la mentalité de cette période : si lui était capable de ça nous on pouvait faire 10 fois mieux ou bien plus encore. Donc l'argent hors de question d'y touché pour le plaisir (pas de resto, pas de fringues, pas de sorti. Hors les vacances on partait mais c'était pas vraiment le kiff mais tjrs dans un objectif de paraître...) Là c'est chaud les zami.es. Pour le coup j'ai été accompagné à donf si tu veux pour les études. SEULEMENT petit problèmeeeeee... l'école ne m’intéresse pas, je n'ai absolument hérité d'aucune ambition et j'ai des soucis de santé mentale. Huuuum quel régale... . Franchement un peu d'humanité les zami.es les études ne font pas notre valeur et des fois j'oublie donc merci à toi !!!
Coucou. Je viens d'un milieu plutôt favorisé. Ton témoignage me montre que je n'ai jamais envisagé l'option "je ne fais pas d'étude". J'ai envisagé des CAP, BEP au collègue mais je ne trouvais rien d'intéressant parmi la liste des CAP BEP de la conseillère d'orientation ! Autant dire que je n'ai pas cherché bien loin et aussi mes parents m'en n'ont dissuadé. J'ai adoré mes études supérieures au début. Mes motivations, c'était une curiosité, une envie d'apprendre plus que pour trouver un métier. Je n'avais pas l'urgence de gagner de l'argent pour vivre étant nourri, logé, blanchi. J'ai voulu arrêté mes études quand j'ai voulu prendre mon indépendance, gagner de l'argent par moi-même. Mais n'étant pas confronté au manque d'argent cette question est arrivé assez tard en faite (23 ans). J'ai eu l'envie aussi de faire quelque chose d'utile aux autres. C'est comme ca que j'ai arrêter mes études et que j'ai finalement fait des tafs accessible sans diplôme ou presque. J'ai beaucoup culpabilisé à l'époque de ne pas aller jusqu'au bout de mes études (j'étais conditionné à penser que c'était un échec) et aussi j'ai "forcé" 2 ans avant de me permettre d'arrêter comme j'en avait envie. J'aurais pu m'épargner pas mal de souffrance ! (dépression, anxiété) mais bon c'est la vie et ont apprend ! Merci pour cette vidéo qui me fait prendre du recul sur ce que j'ai vécu. Et c'est un plaisir de t'écouter :)
Puis je savoir quels métiers as tu fait ? :)
@@TwinaHoshi Ouvrière agricole, dans l'horticulture, le maraîchage, l'arboriculture + vendeuse sur les marchés. Cuisinière et serveuse en restauration.
Mais encore une fois merci ! J'ai fais des études car on m'a toujours dit que c'était essentiel. Et j'ai abandonné pour toutes les raisons que tu as dite !
Merci beaucoup pour cette vidéo! je partage ton avis sur plein de points.
Je suis allée au-delà du bac parce que tout un contexte m'y poussait. Personnellement j'ai abdiqué pour avoir la paix, contenter mes parents. J'étais si jeune (17 ans) que je me voyais pas faire autre chose sans déclencher une énième crise. A mon époque on était déjà beaucoup de "pas très riches" qui faisaient comme ça. Fac de seconde zone mal cotée pas loin de l'habitat parental, les bourses pour la majorité, et des profs désespérés par notre piètre niveau qui devaient aspirer à obtenir leur mutation au plus vite. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, on sait bien qu'il y a des licences bidon très mal vues (filière, endroit) et des écoles souvent privées où tu te fais d'emblée ton réseau pour plus tard...
J'avoue que pdt longtemps je rêvais de faire des études sup juste pour le prestige comme tu dis. Et je voulais prouver ma valeur. Montrer que je pouvais y arriver. En plus les métiers qui m'intéressaient il fallait passer par la case étude ou du moins c'était ce qu'on me disait. Le truc c'est qu'après le brevet je suis tombée en dépression et mon anxiété déjà bien présente a doublé. Et j'ai jamais pu aller au lycée. Et au lieu d'envisager les cours à la maison ou tenter le daeu plus tard et bah je me disais que c'était impossible que c'était pour l'élite les études. Quand t'es en échec scolaire (ou tout comme) on cherche pas à t'aider mais à te faire comprendre que les études sup c'est pas ton monde. Et aujourd'hui je me rends compte que oui c'est pas mon monde et c'est ok. Pas que j'ai pas le droit de reprendre mes études mais que ça me correspond pas et l'école m'a jamais correspondu de base. Et c'est pas la fin du monde en soi. Mais faut arriver à se le dire. Il faut pouvoir ne pas écouter les gens qui affirment le contraire.
perso, ma mere ne m'a jamais forcé.e à faire de grandes études. elle m'as tjrs dit que y a pas de sous métiers, et mon père était transfuge de classe. je suis en première année de BTS ESF. ça se passe au sein d'un lycée, tous les BTS sont mis dans les vieux bâtiments, le portail est souvent fermé et faut attendre son ouverture. je fais souvent du 8-17 voir 18, et c'est super compliqué. je n'ai plus aucun temps personnel et j'ai un passif lourd en santé mentale donc je sais que je dois encore plus faire attention. le social c'est ce qui m'anime, ce qui me plait, mais je serai payé.e une misère... donc je comprends tout ce que tu dis...
Hello, merci pour cette vidéo, mon copain bossait en grande surface et il était ‘chef’ d’un diplômé en histoire, cet homme n’as jamais trouvé de travail grâce à son diplôme, ça a bcp fait réfléchir mon copain.
Salut !
Moi je fais de très grosse études (bientôt je commence ma thèse en informatique fondamentale au Japon touçatouça) et je me suis régulièrement interrogé au long de mes études sur qu'est-ce que je voulais et pourquoi je faisais ça et moi définitivement j'adore les études (depuis toute petite j'adorais l'école, j'avais des énormes facilités) donc naturellement je suis allée aussi loin que possible.
Pourtant chacun de mes parents a "seulement" le bac et a raté ses études supérieurs et aucun de mes grand-parents n'a le bac.
J'ai rencontré tout au long de mon parcours plein de gens qui viennent de l'"élite", dont les parents ont fait les mêmes études ou des études très similaires et c'est vrai que certain-e-s ont le soucis de s'être engagé-e-s là-dedans parce qu'iels ne connaissent que ça vu que c'est ce qu'il y a dans leur famille, dans leur entourage et donc iels se retrouvent un peu bloqué-e-s : iels sont en master mais ça ne leur plaît pas du tout, iels peuvent facilement réussir ces études car iels sont assez doué-e-s et que leur parents payent mais tout ça pour faire un métier qui ne leur plait pas ? Compliqué...
Moi au moins, j'y suis totalement par choix et envie :)
OMG si tu savais à quel point je te comprend! 💖 Perso je suis en terminale et j'en peux juste PLUUUUUS des cours j'ai plus la motivation, j'arrête pas de procrastiner, mes résultats baissent, et c'est vraiment hyper hyper dur de continuer l'année pour moi. Et j'ai exactement la même vision que toi sur le système scolaire,etc...et j'ai l'impression qu'on est forcés à être des moutons qu'on tue à petit feu avec des cours qui servent à rien dans la vie et des profs qu'on doit soit disant respectés alors qu'humainement parlant ils valent rien. Bref
Et déjà, si j'arrive à avoir mon bac, j'ai toujours voulu faire une école de musique ou du moins un métier là dedans quoi. Mais le problème c'est que mes parents veulent pas parce qu'ils disant qu'il y a pas de débouchées là dedans, blablabla. Mais le problème c'est que je ne PEUX PAS concevoir d'exercer un métier dont je ne suis pas passionnée, et le chant c'est toute ma vie. Donc j'ai dis à mes parents, c'est soit un métier qui me passionne soit rien! Mais eux ils s'en foutent, ils préfèrent l'argent à la passion. Après j'ai déjà demandé à des conseillés d'orientation de m'aider, mais la seule chose qu'ils m'ont dit c'est fais un autre métier à côté même si t'aimes pas, et à côté fais du chant stv. Mais c juste pas possible au fait, dsl mais NON.
Donc est-ce que t'aurais des idées de métiers en rapport avec le chant qui payent vraiment bien?
Moi je dis qu’il existe toujours des alternatives pour arriver à ce qu’on veut faire (qu’elles soient longues ou courtes)
J' ai fait les Beaux-arts : 1 certain prestige social et études-passion certes mais sexisme, racisme, classisme présupposé (je suis noire, je dois forcément être pauvre) le tput sans pouvoir mettre de mors dessus à l' époque. Ça s' est fini en depression et arrêt à la 4ème année sur 5. 15 ans + tard je bosse dans le social où je m' éclate et continue la création à côté, pour le plaisir, sans prise de tête et concepts fumeux même si je ne nie pas certains apports. Mais le prix à payer est trop fort.
Je me suis lancée dans les études supérieures plutôt dans la contrainte de mon côté. Je suis l'aînée de ma famille donc pour mes parents c'est important que je sois un exemple donc je me suis lancée dans la galère de parcoursup... C'était une période très déprimante puisque je ne savais pas du tout ce que je voulais faire donc j'ai postulé à seulement 5 classes préparatoires littéraires. De là je me suis lancé dans cette formation que je ne connaissais ABSOLUMENT PAS. On m'avait juste dit que c'est une formation prestigieuse et difficile qui m'ouvrira pleins de portes. Là je suis dans ma troisième année (j'ai khûbé)... J'arrive enfin à respirer. Les deux premières années étaient un enfer mais j'ai appris tellement de choses. Je pense vraiment que les études supérieurs sont très enrichissantes et tellement mieux comparé au secondaire. En tout cas, même si c'est beaucoup de souffrance, quand on est curieux et avide de connaissances, les études supérieurs sont une vraie ressources malgré les difficultés. À travers mon exemple je voulais montrer que même si on ne voulais pas du tout en faire après le lycée et qu'on est contraint d'une certaine manière, si on s'accroche et qu'on reste positif et on peut avoir de bonnes surprises.
Les études peuvent être vraiment enrichissante mais il faut trouver les bonnes, j'avais une vision très négative quand j'ai fait une école de commerce où je me suis d'ailleurs prise les enjeux de reproduction sociale en pleine face (que ce soit pour les plus pauvres ou plus riches, je suis de classe moyenne, petit ville de province) mais depuis que je suis en psychologie, pour moi c'est un énorme plaisir et soulagement du fait que je me sens tout simplement à ma place dans des études qui me passionnent vraiment.
Moi personnellement je vais de la Guadeloupe et j'ai eu mon brevet et puis mon bac. Je voulait faire des études mais j'ai eu des traumatismes avec l'école avec du harcèlement + dépression, en ce moment j'ai besoin de reculer est faire un break, je sais déjà ce que je veux faire dans ma vie comme métier, mais j'ai besoin de réfléchir en profondeur, j'ai besoin de découvrir le monde et voir au delà des études un autre chemins, je veux voir ce que la vie me proposent dans le monde du travail sans études, est puis je ferais sûrement des économies au passage pendant que je travaillerai, mais l'école ma détruit mentalement et physiquement, j'ai besoin de sortir du cadres scolaire et choisir ma vie comme je l'entends. Je veux choisir ce que je veux, heureusement ma famille est compréhensible et ne ma jamais imposer un truc. Je partage ton ressenti.
J'aime trop ton honnêteté, ta sincérité et le fait que ta pensée ne soit pas formatée par la société, c'est beau. Moi j'ai repris des études de psychologie par un désir profond d'aider les autres sur certaines problématiques et chaque jour je questionne mon choix et me demande si je ne pourrais pas le faire plus efficacement par un autre moyen. Tant que la réponse sera non je poursuivrai mais le jour où la réponse sera oui j'espère que je n'hésiterai pas à changer de voie x)
Alors, je t'avoue que personnellement je suis en train de faire une license dans le numérique et notamment la création de projet, et cela ne me plait pas. Pour cause : la condescendance des profs, le manque de communication (entre profs et nous élèves), ainsi que le manque de direction alors qu'ils sont censés nous aider. Donc, c'est plutôt triste à dire mais j'ai l'impression que je paye (ou plutôt mes parents ce qui est plus ou moins pire) pour pas grand chose...
C'est pour cela que tout ce que je vais pouvoir en tirer, c'est le diplôme. Et en attendant j'essaie d'étendre mes capacités techniques et créatives comme je peux, et cela malgré les projets plus ou moins utiles que j'ai à faire avec les cours.
Après, c'est vrai que je dis que c'est pourri et que cela ne sert pas à grand chose, mais si je n'étais pas partie pour faire ce type d'études je n'aurais sûrement pas eu le courage de me lever le matin et de faire quelque chose de ma vie (grosse grosse déprime après le BAC car je ne savais pas ce que j'allais faire de ma vie et que quitter la maison me foutait une ENORME pression).
Donc malgré cela, je me fais des amis/copains, je fais un type d'étude qui est assez créatif et j'ai la permission d'expérimenter en tant qu'étudiante (même si mes parents ne sont pas riches).
Donc je suis assez partagée en ce qui concerne les études mais voilà ça dépend de chacun, pour moi c'est plutôt une chance face au fait que j'aurais pu partir en dépression en restant chez mes parents. Mais je te rejoins sur pas mal de points dans le fait que cet élitisme est pas mal présent et que l'hypocrisie et la compétition entre élèves aussi est un côté plus qu'ingrat que je ne supporte pas non plus.
Je suis super d'accord avec toi cette année à 25 ans après un bac+2 et un cao je voulais absolument faire une licence pro en alternance pour avoir un bac+3, parque dans ma tête je me suis dit c'est le minimum à avoir et la plus part de mes amies on un master. Je pense que je me suis sentie obliger pour pas me sentir trop nul à côter d'eux et puis je me suis poser et j'ai bien réfélchie j'avais une école pour cette année mais je me suis dit en vrai pourquoi je fait sa l'école c'est pas fait pour moi sa va être encore trop générale pour moi les formation specifique sa me correspond plus. Du coup je me prend l'année 2023 pour réfléchir et me reposer parce que les études mon épuiser et pour savoir ce que je veut vraiment pour moi.
Merci pour tes vidéos sa permet de ce remettre en question :)
Et du coup, tu as fait quoi finalement ?
Je me suis mise au chômage et là je construit mon projet d’entreprise que je voulais faire depuis longtemps et finalement l’année dernière j’ai fait une petite formation à distance avec pôle emploi
J'ai toujours été nul.e à l'école même dans les matières qui me passionnaient. Aujourd'hui jsuis en 4ème année d'études sup dans une école de dessin en spécialité édition pour réaliser mes rêves d'enfant qui étaient d'être "dessinateur.ice et écrivain.e" et j'adore ce que je fais ! Je dessine tous les jours. Malheureusement c'est une école privée et y être a endetté ma mère malgré l'aide d'une personne extérieure qui payes mes études depuis le début. Jsuis considéré.e comme étudiant.e précaire alors cette année j'ai entamé un double diplôme (je fais du 8h/18h dans mon école et les cours à la fac sont en même temps que mes horaires à l'école) et je galère, jsuis fatigué.e, mais c'était pour avoir accès à la bourse que j'ai fais ce double cursus (qui me plait quand même, c'est de l'anthropologie et au deuxième semestre j'ai des études de genres !!) puisque le master dans mon école initiale ne permet pas d'accès à des aides financières. Et à cause du prix pour faire ces études, ma santé mentale passe au second plan pour que je puisse réussir... J'adore mes études mais c'est réellement dur
Super vidéo ! Perso je suis en sciences politiques, donc je vise un bac +5, je suis totalement d’accord sur les inégalités d’argent dont tu parles, il y a même certains groupes d’étudiants dont les parents paient tout qui te regardent de haut quand toi tu enchaînes 2 petits taffs pour payer ton loyer parce qu’ils sentent plus légitimes et meilleurs que toi vu que eux sont dans un « bon cadre », ils s’autorisent a dire que de ce fait tu n’y arriveras jamais ça me répugne, mais j’ai choisi de le faire parce que j’adore aller au bout de mes limites, et j’aime profondément les études que j’ai choisi, mais j’aime aussi profondément le fait de m’auto satisfaire financièrement en travaillant c’est hyper enrichissant, voilà voilà, je le fais pas pour l’élite perso mdr mais parce que je veux avoir une carrière dont je serais fière, un peu comme Simone Veil qui est un vrai mentor pour moi, si tu as vu le film 🙃
Au moins tu es plus terre à terre et tu as la notion de l’argent :) des fois c’est mieux de ne pas envier ceux qui ont un « bon cadre » car ils sont dépendants de leurs parents ou de leurs proches.
Super intéressant comme sujet, on en parlait avec des amis, je viens d un milieu ou faire des études est super important et je suis ok avec cela car j aime apprendre j aime lire et de plus avec mon origine ethnique c était pas possible que je ne fasse pas d étude je ne voulais me tirer une balle dans le pied 😂 et puis mes parents ont fait des études mon père est criminologue bac plus 5 , trilingue, ma mère bac +3 étude artistique , mes frères et sœurs , cousins ont fait des études je ne pouvais y échapper mon destin est scellé 😂😂 mais j aime les études donc c’est un système qui me convient, je suis aussi consciente des failles du système , même si je suis noire je suis consciente d être née dans un milieu privilégié « intellectuellement «
J'ai des beaux diplômes et je suis archigênée quand les gens l'apprennent et que ça change leur regard sur moi et qu'ils sont en mode "waaah, respect, tu dois être super intelligente".
J'ai juste fait ce que je sais faire et qui me plaît !! C'est vrai que ça m'a demandé des efforts mais c'est ça que j'aime faire ^^"
Je me sens pas du tout plus méritante que des gens qui font d'autres métiers moins prestigieux, chacun ces compétences, et pour être honnête , c'est pas moi qui faut appeler en cas de fin du monde ou même pour quelques problèmes que ce soit de la vraie vie donc niveau respect, je pense pas mériter tant que ça !
c'drôle car j'étais en plein questionnement sur mes etudes et cette video m'a fait relevé beaucoup plus de question hehe... Perso j'ai toujours (du moins à partir de mes 5 ans)vecu en cité dans une famille pauvre (ma mère est femme de menage mon pere 🤔 et mon frere autiste profond) et j'étais la seule de ma famille a etre «capable» de faire des etudes. Dcp bah je les ai fait sans forcement avoir l'impression de m'investir dans tout ça... Voir limite !! Avoir réussi grace à des causes externe (réforme du brevet (controle continue pas en controle final) - Bacovid..) du coup. Bah. J'étais dans le 𝘧𝘭𝘰𝘶 voir passive (même si les profs disaient que j'étais une élève serieuse et participative lolol) je vivais ma vie comme une spectatrice... J'suis actuellement en étude de psychologie car c'était le seul endroit ou je pouvais me reconnaitre et a avoir ma place (bon aussi car j'avais l"impression que c'était tout tracé au vu de mon parcours personnel de mon entourage) mais une fois avoir mis les pieds la dedans... Bah.. Même chose, je sais pas ce qur je fous là, la passivité, reussir mon L1 avec une assez bonne note mais sans forcément me reconnaitre dans ce succes vu que tout ce que j'ai appris n'était non pas pour moi mais pour les partiels. En bref, je savais toujours pas ce que je voulais faire... Alors au cours des premiers mois de ma deuxième année j"ai voulu arrêter pour découvrir de nouveaux horizons (service civique et animation) pour ensuite revenir cette année en psychologie en ayant a jongler sur les trois choses en meme temps. Sauf que bah... ça empieter sur mes etudes x). Mais je crois que ce futur echec dans mon semestre sera necessaire car ca m'a permis grace aux experience que j'ai pu avoir : faut que je change de perspective. Les notes sont pas une fin en soi, mais le processus d'apprentissage que j'suis en train de vivre dans ces etudes me permettront d'en apprendre plus sur les etre humains de mieux les comprendre blablabla... Je sais pas trop ou je veux en venir. Mais ouaissss!!! Finalement je pense que j'ai enfin compris, ma place se trouve dans ces etudes je sais pas..si je deviendrai psychologue mais je sais que c'dans le domaine sociale/psychologie grace a l'animation et mon service civique que je veux bosser alors la psychologie ne peut que m'aider a en apprendre davantage ! (Bon je vais surement gaffer ce semestre mais c'était necessaire ig ? hahahahaha)
Excellent. Tu as dit les termes.
Bonjour, personnellement j'ai fait des études pour plusieurs raisons :
- je viens d'une famille sans difficultés financières (ce qui aide bien sûr, ça+ les APL et bourses je n'ai pas a travailler en plus de mes études)
- j'ai toujours eu de bons résultats scolaires, on m'a donc naturellement encouragée a suivre cette voie.
- je veux travailler dans les sciences (biologie tout particulièrement), ça m'a toujours attirée et j'ai vraiment la volonté d'en faire mon métier, mais il faut un certain niveau d'études pour pouvoir entrer dans ce secteur, surtout pour tout ce qui est recherche etc
Hello perso je suis en M2 de droit pénal parce que j’ai envie d’exercer en tant qu’avocate, et je pense que j’ai fait cela parce que pour ma famille et mon entourage c’est normal de faire des études + parce qu’être avocate a toujours été mon rêve et également parce que j’adore apprendre -> je pense que les études supérieures apportent une vraie rigueur et des enseignements auxquels ont a pas accès sans cela
Si ça ne te dérange pas, est-ce que tu pourrais dire de quelle(s) rigueur(s) et quel(s) enseignement(s) tu parles dans ta dernière phrase ? Ou donner des exemples concrets de ton experience personnelle qui étayent cette phrase.
@@ptitegi2 Hello, je pense notamment à toutes les ressources en ligne auquel j'ai accès grâce à mon statut d'étudiante, si je n'avais pas ce statut, les abonnements à certains site ou revues seraient assez chers. Or, ces sites donnent accès à une doctrine (notamment) très importante et intéressante. Cela me permet d'approfondir certains points qui ne sont absolument pas abordés dans des contenus journalistes ou par des personnes qui vulgarisent le droit.
Egalement et à mon sens, seules les études supérieures peuvent offrir une expertise sur un sujet donné (que ce soit alternance, théorie, stage, etc). En effet, certains sujets nécessitent un premier apprentissage en licence, avant d'être approfondi en master.
Merci pour cette vidéo ❤❤
Perso j’ai toujours eu des facilités à l’école et tout le monde a toujours fait des études chez moi donc c’était très logique d’en faire, en plus je voulais être instit !
Mais à la moitié de ma première année de prepa, j’ai trouvé un métier ultra passionnant qui n’avait pas besoin d’études (soigneuse en refuge pour chiens) et j’ai voulu tout arrêter. Mes parents et mes profs l’ont super mal pris (« y a d’autres solutions pour échapper à la prépa » blablabla, mais je voulais pas y échapper, j’aimais bien les cours, c’est juste que j’aimais encore plus ce travail !!!)
Au final, j’ai forcé de ouf pour continuer mes études jusqu’à avoir une licence et j’ai fini par en être tellement dégoûtée alors que j’aimais vraiment les études...
Ça va faire 4 ans que je travaille en refuge et maintenant j’aimerais bien reprendre mes études parce que ça me manque mais j’ai peur d’avoir été tellement dégoûtée...
J’aimerais qu’on voie plus de parcours différents partout, avec des gens qui suivent leurs envies et qui sont heureux de l’avoir fait ❤️
Alors merci Annabelle pour tes vidéos, merci d’être si honnête avec nous ❤️
Merci! Je pense pareil, et je partage les mêmes passions que toi au passage 🥺✨
Très on point. Je suis endetté-e, sans possibilité d'emplois de qualité dans mon domaine (milieu des arts)... Beaucoup de violence institutionnelles, capacitisme (je suis autiste), sexisme, transphobie, classisme, élitisme et pendant très longtemps sans m'en rendre compte. Je suis de celleux qui ont eu l'idée farfelue d'aller aux études supérieures, personne de mon entourage, mon quartier pensait aux études, loin de là, en fait j'ai su que ça existait vraiment très tard dans ma vie des études supérieures haha. Les conseiller-ères d'orientation sont horribles au Québec aussi, au secondaire (collège en France) mes résultats d'orientation avaient donné "Officier de l'Armée" ... Quoi??? Un ami c'était "Mime"... PARDON??? hahaha ridicule quand on est dans des milieux défavorisés à quel point on nous prend pour des courges. Au final, mon frère qui n'a pas terminé le secondaire (collège) fait un salaire 7x fois plus élevé que moi qui a un Master... yep...
Merci pour cette vidéo super intéressante !! Je suis actuellement en terminale général et je me pose justement la question sur faire des études ou pas, quel chemin suivre pour s'épanouir ?? Et j'ai décidé de faire une année de césure (pose) pour me faire de l'expérience en agriculture car pour l'instant c'est ce qui m'attire ! J'ai la chance d'être assez déterminée, d'avoir plutôt confiance en moi et ainsi surmonter le doute, les inquiétudes et incompréhensions des profs (surpris que je ne souhaite pas faire d'étude en raison de mes très bon résultats scolaires...) De plus, j'ai la chance d'avoir des parents qui me soutiennent dans ce que je veux faire et ne m'impose aucun chemin, qui sont à l'écoute de mes doutes... Bref parfois prendre une année de "pose" peut permettre la réflexion et je pense que nous les jeunes ont à besoins de ce temps de réflexion surtout avec la société actuelle qui pousse tjr plus vers le chaos, un capitalisme effréné qui broye les gens et la nature ... Difficile de se construire !!! Tout à fait d'accord sur les inégalités sociales que peuvent rencontrer bcp d'étudiants, les difficultés financières... Bravo et merci d'aborder le sujet :)
👏🏼
Merci pour cette vidéo !
Je me reconnais tellement dans cette vidéo mdrr… Mais je fais quand même des études en alternance 🤣🤣 parce que je voulais me challenger (ça peut paraître bizarre mais je voulais savoir si j’en étais capable)
J’ai fait des études en n’étant pas privilégiée et je n’avais jamais vu les choses sous cet angle, c’est un vrai débat. Mais je pense que si j’avais eu conscience de tout ça avant, je n’aurais pas pu aller jusqu’au bout et c’est le cas de beaucoup, donc merci de m’instruire à ce sujet au bon moment 😅 et surtout plein de réussite dans tes projets ☺️🙌🏼💕
Encore une fois, comme beaucoup de videos que tu fais, tu dis des choses mais genre hyper importantes ! C'est clair que l'école et les études sont profondément inégalitaires... Franchement, l'élitisme a la française, j'peux plus non plus 😅
Je pense qu'au delà du diplôme en lui même les études apportent des connaissances bien plus poussées que ce qu'on peut trouver dans les tutos etc... Après c'est clair que c'est tellement pas abordable desfois, ça décourage grave
Malheureusement non, ce n'est pas parce que nous avons fait des études que nous savons mieux, au contraire c'est l'inverse, les études rendent les gens incompétents.
Quand j'étais jeune, l'école m'a toujours fait de moi un débile et un homme inutile, quand j'ai fais mon service militaire, j'ai compris la vie et j'ai beaucoup mieux appris, ensuite je suis allé travailler pour apprendre sur le terrain et j'ai créé mon entreprise pour gagner de l'argent et pour donner du travail aux gens qui sont ouvriers principalement avec un bon salaire de 3 000 euros que je payais.
Je n'ai jamais fais d'études supérieures et cela ne m'a jamais empêché d'être chef d'entreprise et d'avoir une belle vie dans les années 1980-1990.
Je comprend l'intention de ta vidéo, mais il y a quand même des avantages aux études. Quand on a pas de passion, qu'on ne sait pas quoi faire de sa vie, ça permet de "gagner du temps" de réflexion, et j'ai découvert le travail que je fais grâce à mes études. Après je suis d'accord que ça coûte cher et que c'est injuste. J'ai fait une école de commerce, j'ai fait un prêt étudiant, et quand tu vois qur la majorité des étudiants se font payer l'école par leur parents, c'est grave injuste.
Pouvoir faire un prêt étudiant c'est aussi un privilège, j'ai des amies qui au lycée ont dû refuser des formations en école (dans lesquelles elles avaient été acceptées) car les banques n'acceptaient pas de leur faire un prêt...
@@ellana4575 J'entend bien aussi, j'ai été refusée par plein de banques et une seule banque a accepté avec un taux d'intérêt plus élevé que ce qui se fait. J'imagine bien que c'est encore pire pour d'autres. Je voulais juste souligner que si on ne sait pas quoi faire de sa vie en sortant du lycée, ben les études c'est pas mal, on a pas tous une passion/un talent etc qu'on peut exploiter. Après j'ai pris mon exemple, mais ya aussi les facs/ écoles d'ingénieurs qui sont gratuites.
MERCI je suis TOTALEMENT d'accord avec toi, moi non plus quasi aucun métier accessible avec des études ne m'intéresse, et j'avais giga la flemme de m'infliger des trucs (révisons etc) ça n'avait pas de sens et c'était tout bonnement impossible pour moi de me forcer à réviser donc j'ai arrêté les études sup lol, et encore aujourd'hui je le dis même si j'avais l'argent et les capacités intellectuelles je ne voudrais pour rien au monde faire 9 ans d'études de médecine pour faire ce métier au final, la seule raison pour laquelle je suis allée à la fac c'est pour faire comme tous les camarades du lycée la question ne s'est même pas posée, mais maintenant avec le recul, j'en avais vraiment pas envie
Hello, ta video est très intéressante! Moi pour le coup je fais des études en école spécialisée et enfaite c’est vraiment trop bien car c’est des cours spécialisés donc orienté c’est a dire que tu ne vas pas faire qch qui ne te sera pas utile dans ta vie professionnelle et je suis qu’avec des gens et des prof cool et enfaite tout simplement c’est les études qui mène au métier que je veux faire et je ne vois pas faire autre chose. Donc voilà c’est du boulot pour l’école oui mais c’est trop interessant!
Puis je plus en savoir sur ces études ?
Si seulement j’avais été aussi honnête avec moi-même que tu l’es avec toi …
D'accord, mais au final de quoi vis tu? C'est toujours la question lorsque l'on fait une formation. Les étudiants espèrent vraiment décrocher un job qualifie avec une rémunération attractive. Un simple BTS avec un contrat d'alternance permet souvent de sortir des jobs a temps partiel et qui sont des trappes a pauvreté éternelle.
Alors moi je suis actuellement en double diplôme pharmacienne et ingénieure, et je suis en burn out :))))
Du coup, être ambitieux c'est bien, mais sachez respecter vos limites, c'est encore mieux
Pour certains domaines (rares, si tu n'as pas envie d'être payé au SMIC) effectivement il n'y a pas besoin d'études mais peu savent quoi faire de leur vie à 18 ans en sortant du lycée
Donc oui la majorité font des études, quitte a se réorienter plus tard
Mais par contre, même si c'est dur et même si ça ne garantie pas à 100% un salaire juste, les études restent le meilleur moyen de ne pas être dans la précarité
J suis d'accord avec toi
La question c’est est-ce que tu fais des études pour le diplôme ou pour apprendre ?
Rien à rajouter. Me concernant tu as tout dis.
Jai arrêté mes etudes au moment ou jai compris que rien ne me garentissait d'avoir un diplome en fin d'annee oi de cursus (jai redoublé 6 fois)
Merci fort pour cette vidéo 🌼
J’ai fait des études en Suisse avant et pendant le Covid et ça m’a littéralement flingué l’esprit parce que c’était la pire école du monde ( des prof que j’ai jamais vu car confiné deux ans nos partiels sont en août et on avait juste le droit au masque pendant des épreuves de 3 ou 4 heures ) j’ai continué les études licence en France juste pour pouvoir arrêter cette vie de merde en suisse et même en France au début je pleurais tout les jours ( de nouveau en présentiel ) derrière mon masque ou je voulais juste valider n’importe quoi de scientifique et j’ai validé la licence alors que au début j’étais incapable de faire un exercice je pleurais souvent et quand je voyais des dessins de figures qui sourit sur les bouteilles de jus de fruit je me met à pleurer parce que les fruit sont heureux au moins et pas moi j’ai consulté un infirmier de l’école d’ingénieur pendant une partie du bac + 3 et ça a pris environ 1 an pour me guérir je souhaite faire une autre licence dans le domaine énergie meca flu ou EEA pour valider des mes connaissances acquises pendant le Covid que mon université n’a pas validé à l’époque. ( automatique traitement du signal proba ) Aujourd’hui en M1 aéronautique je souhaite continuer dans la filière la + simple possible ou je peux choisir mes matières et faire des stages parce que j’ai juste marre d’être dans cette état. Je ne veux jamais refaire ce que j’ai fait j’aurais préféré faire bts aéro ou dut énergie peu importe ce que la famille en pense et fuck la Suisse. Donc ne faites pas qqchose pour être bien vu on s’en tape des autres. Je trouve juste dommage de ne pas valider des connaissances pro et académique que j’ai déjà . ( comme le stage de 6 semaines en usine que j’ai détesté par exemple )
Vidéo intéressante, alors pour ma part ne pas avoir fini mes études est mon plus grand regret ! J’étais perdue je ne savais pas quoi faire du coup j’ai beaucoup changé de filière et perdu du temps comme ça, ça s’est fini par une phobie sociale scolaire je n’ai pas réussi à avoir ma licence et depuis je n’en peux plus des études et des classes.. c’est triste j’aurai voulu que ce soit autrement mais c’est la vie
Créé toi ton entreprise, ça sera une alternative, les études ne feront jamais des jeunes indépendants et travailleurs.
Je n'ai jamais fais d'études supérieures et cela ne m'a pas empêché d'avoir fondé mon entreprise et gagné énormément d'argent.
ce serai hyper intéressant d'avoir ton point de vue sur les école alternative (nottament montessori qui s'est fait engloutir par le capitalisme)pour ma part j'ai fait des études d'éducateur de jeunes enfants en 3ans post bac car ça me paraisssait plus ouvert que les autre formation petite enfance et également hyper intéressant mais aussi par élitisme de merde (faut dire les termes)y avait quand même un certain style a avoir un bac plus trois ..résultat j'ai galérer pendant toute mes études mes début dans le monde du travail ont été laborieux au point de passer par la case psychiatrie parce que j'avais pas les épaule pour faire ce métier (mais pour bosser dans la petite enfance oui)clairement j'avais les capacité académique(d'ailleurs c'est clairement ce qui a fait que je suis allée jusqu'au diplome et que je l'ai obtenue) mais pas celle relationnel,savoir "faire et être"..on a même revu ma fiche de poste.Et je précise que mes parents n'était pas du tout en mode "étude longue a tout prix" mais il voulait que nos étude serve à quelque chose (ma mère nous dis toujours qu'elle a fait 5ans de fac pour rien)comme quoi..(mais par contre milieu aisé et ça joue forcément)
Perso j'ai récemment décider d'arrêter les études de médecine (en quatrième année)... Pour faire des vidéos sur RUclips ahah !!
Ça a été un peu dur de faire ce choix (dire bye bye au salaire, la sécurité du toujours avoir du job, etc) pour passer à un truc à l'opposé totalement incertain mais trop envie de me donner une chance avec les vidéos ^^
Tu poses de très bonnes questions que j'ai un peu tardé à me poser.. Thanks pour ton taff, j'adore tes videos hihi :) bonne suite et bonne soirée ! ^^
T'as bien flop sur RUclips
🥲🥲
Mets une couche de sable dans tes pots de fleurs, tous les moucherons vont crever et ils ne pourront plus sortir 🤷🏽♀️
J'ai fait des études parce que dans ma tête yavait pas d'autres options 🥲
C'est malheureusement une erreur
@@galaadnavarro2077 ça dépend, parfois on ne voit pas quoi faire de mieux.
@@chawarma1048 enfaîte ce que je voulais dire, c'est que faire des études pour ne pas rentrer dans la vie active est très souvent une erreur.
Si on ne sait pas quoi faire, on peut découvrir le monde du travail, en commençant par le commerce, la logistique, la comptabilité, le secrétariat, l'administration, etc...
Après pour ma part je suis un vieux, dans les années 60 voire fin la fin des années 50, j'étais un passionné de bricolage et un touche à tout, quand j'avais près de 16 ans, j'allais chez des gens leur demander s'ils avaient besoin d'un service si je peux leur réparer quelque chose d'abîmer, ils m'ont dit oui et une fois réparé, j'ai eu droit à de l'argent en échange, comme de l'argent de poche, c'était en espèce à l'époque, car les virements n'existaient pas.
Dans le fond, on aime toujours quelque chose, on a une passion au fond de nous, si on aime notre passion, nous pouvons faire un métier, être salarié ou travailler à son compte comme c'est le cas des micro entrepreneurs.
Après ma passion du bricolage, j'ai travaillé pas mal dans le salariat, j'ai travaillé dans une boutique que tenait mes parents, ma mère couturière et mon père était le gérant du magasin de vêtement, moi j'étais chargé de la logistique de l'entreprise, soit la gestion de stock des vêtements, en plus je savais compter et calculer, après cela j'étais devenu gendarme pendant trois ans et après j'ai créé mon entreprise de logistique et de marchandise qui permettait la mise en place de toutes les marchandises avant de les livrer aux clients une fois que les marchandises sont validées neuves et intacts.
Si tu comprends la stratégie d'avenir, tu seras une personne qui sera heureuse dans sa vie dans ton métier, même en devenant Micro entrepreneur, tu peux cumuler plusieurs activités.
Alors je te donne mon opinion perso : Pour moi cette justification n'a pas de sens. C'est un perspective tres negative, pessimiste et defaitiste. Les etudes superieures n'ont rien a voir avec celles du lycee. C'est un milieu d'apprentissage different ou tu rencontres toutes sortes de gens avec lesquels tu peux discuter et partager des idees. C'est une experience enrichissante a avoir dans sa jeunesse. Ca donne aussi beaucoup de direction et de sens a la vie compare a la plupart des youtubers (qui n ont pas fait d etudes) et souffrent de depression et d'anxiete car ils tournent en rond sans but. Le fait de se reveiller le matin et de filmer derriere une camera n'est pas enrichissant pour l'ame independemment du fait que tu gagnes de l'argent en faisant ca. Si toi tu n'as pas assez d'energie et d'ambition, ca ne veut pas dire que tous les jeunes issus d'un milieu defavorise doivent penser ainsi. Je pense que tu te caches derriere la rebellion pr masquer ta peur de l'echec. Qui ne risque rien n'a rien !
Perso je fais des études car je ne vois pas un avenir sans, tout simplement. Comment est ce que on peut être indépendant, autonomne et stable quand on a pas un métier sure (permis pr des études) Je me demande cmmt tu vis concrètement en fait, si tu vis seul ou chez tes parents? Si tu as assez d’argent pour vivre? A quoi ressemble ton quotidien? Quelles sont tes ambitions?
J’fais des études paske j’ai l’idée dans la tête que si je fais pas d’études j’pourrais que faire un travaille mal payé et répétitif. Je me dis que quand t’es jeune ça passe mais a 40 ans, a 60, pour la retraite comment on fait
On a tous un avenir avec ou sans études, pour ma part, je n'ai jamais fais d'études supérieures et cela ne m'a pas empêché d'avoir bien travaillé, j'ai créé mon entreprise après et cela m'a permis de gagner de l'argent facilement, j'aurais fais des études, j'aurais été sois au chômage à long terme ou resté salarié avec un salaire de merde.
Pour moi, les études ont vocation à me stimuler intellectuellement. Tu ne parles jamais de ça, c’est trop bizarre à mes yeux - même si c’est probablement une histoire d’acclimatation sociale pour toi. Ma vie serait vide et absurde sans cet amas de connaissances que j’ai acquis durant mes études. Je pense que mes pbs de santé mentale seraient tellement pires si j’avais pas fait d’études, donc accès à autant d’informations, de ressources, de réflexions.
je suis assez d'accord, et en même temps aujourd'hui on peut trouver cette stimulation intellectuelle ailleurs assez facilement (internet, les livres). Mais je te rejoins, les études m'ont apporté une stimulation intellectuelle parfois littéralement euphorisante, et quand j'ai arrêté pour faire un job alimentaire, ça m'a beaucoup manqué
Hey :)
Pour ma part je suis étudiant·e dans une école d'arts, j'y suis entré·e parce que j'y ai été accepté·e et que ça me paraissait sympa mais je ne savais pas du tout vers quoi m'orienter. Je ne me voyais pas travailler avec le peu de choses utiles qu'on m'a enseignées pendant mes longues années d'école et mes expériences personnelles ne sont pas exceptionnelles. J'avais (et j'ai malheureusement toujours) ce blocage mental qui fait que je ne me voyais pas faire un travail qui recrute assez facilement (en tout cas pour les personnes ayant les mêmes privilèges que moi) car jusqu'ici tous ceux que j'ai rencontré ne me plairaient pas, me déprimeraient ou ne paieraient pas suffisamment pour que je vive confortablement sans travail acharné. D'un autre côté, je pense qu'une école était jusque-là le plus adapté car j'ai parfois besoin d'un cadre malgré les restrictions qu'il impose.
Ayant traversé récemment des épisodes dépressifs, voir mes camarades de classe (géniaux·les) et ami·es m'a beaucoup aidé·e. Et malgré l'anxiété sociale, la pression scolaire, je me sens de mieux en mieux, de plus en plus épanoui·e et j'aime ce que j'étudie.
Il y a sûrement plein d'autres façons de garder un cadre sans pour autant faire des études (supérieures ou non) mais c'est la façon qui m'a paru la plus accessible personnellement.
Ma famille est aussi plutôt exigeante quant aux études (mes parents ont fait de plutôt longues études) et ça a bien souvent été contraignant pour moi mais aussi je ne regrette pas ce parcours car ce que j'étudie actuellement me tient à cœur, me passionne, correspond à mes valeurs.
Même si c'est peut-être trop optimiste pour que ce soit réalisable dans les faits, je souhaite à toute personne d'un jour pouvoir se sentir à sa place, que ce soit dans des études, dans un travail, une entreprise, une association, ou pas.
Il y a une infinité de possibilités même si elles sont malheureusement bien plus accessibles ou plus bénéfiques à certains groupes de personnes qu'à certaines communautés.