Honnêtement, j’aurais aimé qu’on me dise tout ça il y à plusieurs années. Quand j’étais ado et encore naïve, je voulais vraiment écrire une histoire qui parlait de façon métaphorique de mon ressenti d’adolescente handicapée, qui souffre de maladie mentale et qui se ce questionnait sur sa sexualité en utilisant plusieurs personnages incarnant les différentes facettes de ses états émotionnels dans un contexte pas du tout réaliste. Oui, j’avais vraiment beaucoup d’ambition quand j’étais jeune de parler de « différence ». En gros, je me suis découragée en partie à cause de ma situation du moment qui drainait le peu de temps que je pouvais écrire et parce que tout le monde dans mon entourage me soutenait en me disant à quel c’était formidable. Ça à pas l’air si terrible, mais je vous jure quand ta mère se mets à acheter des livres sur comment écrire, un matériel pour écrire à la main, un Dictaphone et à chercher une personne pour corriger ton texte, alors que t’a même pas fini le premier chapitre, ça mets une pression incroyable sur se désire de réussir à la perfection ton histoire! Évidemment, je n’en veux pas à ma mère qui a toujours été une femme encourageante et engagée dans la cause des représentativités. Elle savait déjà vers qui se tourner pour me faire publier en temps que jeune autrice handicapée grâce à ses connexions de l’époque. Mais une partie de moi avait le sentiment de ne pas mérite autant d’attention, alors que j’étais très loin d’avoir fini mon plan de match pour écrire mon histoire. En résumé, je crois que plus que du soutien inconditionnel de ma mère et de mes proches, c’est qu’on m’explique comment écrire que j’avais vraiment de besoin. 😅
Merci pour ton partage en tout cas ! Oui, je comprends la pression que ça peut mettre, surtout que tes écrits ont l'air d'avoir une énorme importance émotionnelle pour toi ! C'est marrant, mais ça me rappelle un épisode du podcast Procrastination, où Mélanie Fazi parlait justement de livres très personnels qu'elle a écrits, et qui ont mis un moment pour sortir, parce qu'elle n'avait "pas le skill". Et c'était partagés avec les autres auteurs, qui ont tous eu des projets pour lesquels en fait, comme tu le dis si bien, ils ont eu besoin d'apprendre à écrire !
Un conseil qui m'aurait sauvé la mise : ne commence pas à écrire en entament un cycle de fantasy en trouze mille tomes ! 😂 Ou autrement dit, faire ses armes sur des formats plus courts afin, justement, d'avoir plus d'expérience pour attaquer plus gros.
Alors, celui là j'ai hésité à le mettre, parce que oui, c'est un conseil qu'on donne souvent aux jeunes auteurs, et moi la première j'ai commencé par une série longue. Mais en même temps, c'était ce qu'il me plaisait d'écrire à ce moment, je pense que si j'avais commencé par des formats plus courts, je me serai lassée. Donc oui, c'est plus simple de commencer par des formats courts, mais on s'en tire quand même avec des formats longs ^^ ça fait les doigts à force de taper en plus
Excellente vidéo ! Personnellement le perfectionnisme j'apprécie car le résultat s'en ressent sur mon livre. J'en suis au septième jet, j'en aurai un huitième juste pour les coquilles et je vois l'évolution entre le premier jet et maintenant. Le résultat est vraiment de qualité, et je me réjouis de ce "défaut" qui aboutit sur de belles choses😊
merci ! Contente que la vidéo t'ai plu ! Je pense que le perfectionnisme, s'il est dosé, n'est pas un problème. C'est quand ça t'empêcher de faire les choses que ça le devient
@@cylenehallawell ça dépend... Il y a des livres où je suis à la 4ème réécriture complète (le projet fantasy sur lequel je bosse actuellement) et d'autres qui ont eut leur structure à peu près posée dès le premier jet (mes romans Aiden Jones). Mais même pour ceux-là, une fois que j'ai un premier jet potable, j'ai une phase de remaniement, réécriture et après, des phases de corrections/affinage
C'est sous-jacent dans la vidéo : écrire avec intention de publier. C'est cette volonté de publier qui change tout. Aujourd'hui, je me dis avoir bénéficié d'une chance "à l'insu de mon plein gré" en écrivant des histoires sans intention de publier. Cette dernière n'est apparue qu'après le 8e roman. Je me réjouis de l'expérience acquise, de la découverte de conseils sur RUclips qui m'ont permis de tout revoir, relire et corriger, de faire appel à la beta-lecture avec une progression palpable. Actuellement, cette matière première "ancienne" m'autorise à ne pas m'angoisser sur le-roman-en-cours-qui n'avance-pas-assez-vite, la routine d'un seul ouvrage en d'écriture puisque j'alterne premier jet, correction et relecture sur plusieurs textes différents. A raison de deux parutions annuelles, le manuscrit en cours ne sera pas publié avant 2027... pas d'urgence à le terminer voire à l'abandonner au profit d'une autre histoire ! J'estime la rédaction d'un premier jet à 15% d'un travail auquel s'ajoutent des recherches, les relectures et corrections (avec trois "s", tant elles sont nombreuses et chronophages), les retours de beta-lectures, la période d'échange avec la maison d'édition avant publication, puis la promotion médiatique, les salons etc...
C'est intéressant comme mode de fonctionnement, et aussi comme remarque ! Je pense que je n'ai pas pensé tout de suite à la publication. Mais je voulais écrire pour être lue. Et effectivement, ça change beaucoup, beaucoup de choses dans la manière d'aborder son écriture
Merci beaucoup ! j'en prends bonne note ! Excellente vidéo ✨
Outch! 😂
Edit:
Les points que j'aurais voulu connaître:
🌟 Ça ne se fait pas seul
🌟 Ça n'a pas à être parfait
Merci pour la vidéo.
Ah, merci pour le partage ! Oui, on va trouver un moyen de trouver comment parler à nos mois du passé
Honnêtement, j’aurais aimé qu’on me dise tout ça il y à plusieurs années. Quand j’étais ado et encore naïve, je voulais vraiment écrire une histoire qui parlait de façon métaphorique de mon ressenti d’adolescente handicapée, qui souffre de maladie mentale et qui se ce questionnait sur sa sexualité en utilisant plusieurs personnages incarnant les différentes facettes de ses états émotionnels dans un contexte pas du tout réaliste. Oui, j’avais vraiment beaucoup d’ambition quand j’étais jeune de parler de « différence ». En gros, je me suis découragée en partie à cause de ma situation du moment qui drainait le peu de temps que je pouvais écrire et parce que tout le monde dans mon entourage me soutenait en me disant à quel c’était formidable. Ça à pas l’air si terrible, mais je vous jure quand ta mère se mets à acheter des livres sur comment écrire, un matériel pour écrire à la main, un Dictaphone et à chercher une personne pour corriger ton texte, alors que t’a même pas fini le premier chapitre, ça mets une pression incroyable sur se désire de réussir à la perfection ton histoire! Évidemment, je n’en veux pas à ma mère qui a toujours été une femme encourageante et engagée dans la cause des représentativités. Elle savait déjà vers qui se tourner pour me faire publier en temps que jeune autrice handicapée grâce à ses connexions de l’époque. Mais une partie de moi avait le sentiment de ne pas mérite autant d’attention, alors que j’étais très loin d’avoir fini mon plan de match pour écrire mon histoire.
En résumé, je crois que plus que du soutien inconditionnel de ma mère et de mes proches, c’est qu’on m’explique comment écrire que j’avais vraiment de besoin. 😅
Merci pour ton partage en tout cas ! Oui, je comprends la pression que ça peut mettre, surtout que tes écrits ont l'air d'avoir une énorme importance émotionnelle pour toi !
C'est marrant, mais ça me rappelle un épisode du podcast Procrastination, où Mélanie Fazi parlait justement de livres très personnels qu'elle a écrits, et qui ont mis un moment pour sortir, parce qu'elle n'avait "pas le skill". Et c'était partagés avec les autres auteurs, qui ont tous eu des projets pour lesquels en fait, comme tu le dis si bien, ils ont eu besoin d'apprendre à écrire !
Un conseil qui m'aurait sauvé la mise : ne commence pas à écrire en entament un cycle de fantasy en trouze mille tomes ! 😂 Ou autrement dit, faire ses armes sur des formats plus courts afin, justement, d'avoir plus d'expérience pour attaquer plus gros.
Alors, celui là j'ai hésité à le mettre, parce que oui, c'est un conseil qu'on donne souvent aux jeunes auteurs, et moi la première j'ai commencé par une série longue. Mais en même temps, c'était ce qu'il me plaisait d'écrire à ce moment, je pense que si j'avais commencé par des formats plus courts, je me serai lassée.
Donc oui, c'est plus simple de commencer par des formats courts, mais on s'en tire quand même avec des formats longs ^^ ça fait les doigts à force de taper en plus
Excellente vidéo ! Personnellement le perfectionnisme j'apprécie car le résultat s'en ressent sur mon livre. J'en suis au septième jet, j'en aurai un huitième juste pour les coquilles et je vois l'évolution entre le premier jet et maintenant. Le résultat est vraiment de qualité, et je me réjouis de ce "défaut" qui aboutit sur de belles choses😊
merci ! Contente que la vidéo t'ai plu !
Je pense que le perfectionnisme, s'il est dosé, n'est pas un problème. C'est quand ça t'empêcher de faire les choses que ça le devient
Tu fais combien de jets en moyenne sur un livre ?
@@cylenehallawell ça dépend... Il y a des livres où je suis à la 4ème réécriture complète (le projet fantasy sur lequel je bosse actuellement) et d'autres qui ont eut leur structure à peu près posée dès le premier jet (mes romans Aiden Jones). Mais même pour ceux-là, une fois que j'ai un premier jet potable, j'ai une phase de remaniement, réécriture et après, des phases de corrections/affinage
C'est sous-jacent dans la vidéo : écrire avec intention de publier. C'est cette volonté de publier qui change tout. Aujourd'hui, je me dis avoir bénéficié d'une chance "à l'insu de mon plein gré" en écrivant des histoires sans intention de publier. Cette dernière n'est apparue qu'après le 8e roman. Je me réjouis de l'expérience acquise, de la découverte de conseils sur RUclips qui m'ont permis de tout revoir, relire et corriger, de faire appel à la beta-lecture avec une progression palpable. Actuellement, cette matière première "ancienne" m'autorise à ne pas m'angoisser sur le-roman-en-cours-qui n'avance-pas-assez-vite, la routine d'un seul ouvrage en d'écriture puisque j'alterne premier jet, correction et relecture sur plusieurs textes différents.
A raison de deux parutions annuelles, le manuscrit en cours ne sera pas publié avant 2027... pas d'urgence à le terminer voire à l'abandonner au profit d'une autre histoire !
J'estime la rédaction d'un premier jet à 15% d'un travail auquel s'ajoutent des recherches, les relectures et corrections (avec trois "s", tant elles sont nombreuses et chronophages), les retours de beta-lectures, la période d'échange avec la maison d'édition avant publication, puis la promotion médiatique, les salons etc...
C'est intéressant comme mode de fonctionnement, et aussi comme remarque !
Je pense que je n'ai pas pensé tout de suite à la publication. Mais je voulais écrire pour être lue.
Et effectivement, ça change beaucoup, beaucoup de choses dans la manière d'aborder son écriture
Salut Jean Yves, quels sont tes livres publiés?
Je suis un dino aussi. J'ai commencé à écrire vers mes 13/14 and, j'en ai 35. 😅
C'est bien, on va faire un club des dinosaures ^^
@@CatherineLoiseau partante. 👍😄