Bravo pour la promotion que vous faites. Elle a permis à votre profession de beaucoup évoluer. Mais aussi, un grand merci pour les jardiniers qui s'inspire des pratiques du MSV. En tant que jardinier, je me suis inspiré de vos méthodes. J’ai utilisé puis remplacé la bâche d’ensilage par de la bâche pour recouvrir les tas de bois. La résistance, les œillets et la dimension de 1,5m x 6m en font des bâches adaptées à la culture des plantes qui ne demandent pas trop d'azote. Je maintiens le reste des surfaces avec un paillage suffisant pour qu'il se maintienne permanent, à défaut je sème un engrais vert ou j’aide le mouron à dominer durant l’hiver.
Merci beaucoup pour cette vidéo. Cette année j'ai fait des cultures sous bâches tissées sur un carré de potager. J'ai eu un super rendement du couple l'année prochaine je passe tout les carrés de potager avec bache
Merci ! C est la réponse a plusieurs de mes questions sur les bâches que vous utilisez Je n en ai jamais utilisé car j ai une petite surface mais je serais très tenté de le faire avec une grande surface pour l enherbement effectivement La question du passage de plastique dans le sol est pertinente, mais déjà merci beaucoup pour ce topo et ces conseils judicieux
Merci pour tes vidéos, je ne suis pas maraichère, mais petite jardinière dans mon jardin, Tes conseils sont précieux. J’habite dans le sud où l’eau devient très rare, c’est intéressant de voir la pratique de maraîchage sur bâche.
Je suis dans le sud aussi avec la même problématique sur l'eau et ça fait plusieurs années que je me tâte à bâcher les cultures pour éviter au max l'évapo transpiration, seul frein à cela et que jamais Benoit ne parle, sont tous les petits bouts de plastiques qui s’effilochent et font grossir le fameux 6 ème continent de plastique, faire du bien d'une part, du mal de l'autre.
@@MrCornetdebeef _"tous les petits bouts de plastiques qui s’effilochent"_ Ca n'arrive que si vous recuperez des baches de chantier qui ne sont pas prevues pour l'exterieur pour gagner 2 francs 6 sous. Il faut acheter du materiel pro qui est traite anti-uv. Pas de "petits bouts de plastiques" dans la nature avec les bons outils, evidemment. Si les baches tissees s'efilochent, c'est qu'elles n'ont pas ete decoupee et trouees avec un outil chauffant, ce qu'il faut bien sur eviter.
@@marie-pierrecadars9466 oui ça c'est bien pour faire propre au début, il suffit de regarder les bâches tissées qui ont une dizaine d'années installées par exemple par les collectivités pour paysager des zones "vertes", il en reste la moitié tout au plus, où est parti l autre moitié ? Je comprends qu'il y a des avantages à ces bâches, mais encore une fois l'humain trouve des solutions qui amènent d'autres problématiques, il faudrait vraiment des bâches réellement compostable à 100 % à des prix raisonnable.
Perso, j'utilise du feutre sous serre. 2m de large, ça couvre la planche et l'allée. Ça marche très bien, ça ne s'abîme pas, ça laisse passer l'eau de pluie quand on utilise un filet à la place du toit en plastique. L'avantage principal, c'est de pouvoir la couper pour planter sans que tout se delitte, et refermer la coupure en croix, ce qui bloque les adventice autour des plans. On mulch massivement une fois par an, à l'intersaison, et on remet la bâche par dessus le mulch, après avoir mis un compost bien azoté pour éviter la faim d'azote. En extérieur, on utilise des bâches tissés, mais dès qu'elles ont des coupures, elles partent en morceaux, c'est un peu galère. Chez nous, en milieu tropical, ça perce par en dessous. Donc on à deux techniques selon les usages. Soit on met du carton en dessous de la bâche. C'est facile à glisser sur des bâches jusqu'à 3m de large, ou on mulch par dessus. Dans tous les cas, c'est un gros boulot supplémentaire, mais on s'y retrouve au final niveau maintenance, vie du sol, etc. On s'est inspiré principalement de cette chaîne pour adapter la technique à notre environnement, et je pense qu'on est bon maintenant. Merci ! 😊
_"En extérieur, on utilise des bâches tissés, mais dès qu'elles ont des coupures, elles partent en morceaux, c'est un peu galère."_ Faut utiliser un fer chaud, ou un fer a souder pour effectuer les decoupes en fondant le plastique.
@@ginabean9434 Évidemment. Mais un coup de débroussailleuse, un coup de tondeuse, un sanglier qui passe, un parpaing qui tombe.... Ça arrive quand même assez souvent.
Mêmes constatations sous bâches tissées, au moins 40 cm de foin pour info. Cette année, je teste copeaux de bois sous bâches tissées et bâches d'ensilage (du coup), merci pour ta réflexion et tes rendus
Je veux pas chercher des poux lol j'aime beaucoup votre approche et vos vidéos. 😅 Ca me pose beaucoup de questions sur la dégradation du plastique dans le temps. J'imagine qu'en faisant en sorte que les baches restent pas sur place pendant trop longtemps on evite qu'elles se détériore de trop mais ca me paraît quand meme inevitable. En bossant en tant qie jardinier je vois bien comment ca se degrade si il y a un bout de bache dans le sol et c'est pas beau ^^ J'imagine qie je suis pas le seul a me poser cette question
C'est évident que c'est à prendre en compte. Il faudrait que la Ferme de Cagnolle trouve un bon connaisseur du sujet pour en savoir plus et ensuite, pourquoi pas, faire développer des bâches spécifiques à la culture un cout acceptable.
_"dégradation du plastique dans le temps"_ Traitement anti-UV: le plastique ne se degrade pas en petits bouts. les baches tissees durent 20 ans ++ a condition de bien les preparer (il faut fondre les bords des trous et des decoupes). Elles permettent d'eviter: le travail du sol (emission de CO2), les desherbants chimiques, des coups de main d'oeuvre prohibitifs. Elles ameliorent: la biodiversite fonctionnelle du sol, la reserve utile en eau, notamment.
@@ginabean9434 ça réponds pas vraiment a la question mais merci quand même. J'ai bien compris les avantages, je suis juste pas certain qu'on est vraiment fait le tour des inconvénients. Comme je l'ai dit j'ai travaillé en tant que jardinier, et si, le plastique se dégrade dans le temps, il y a juste une question de contexte dans lequel il se dégrade plus ou moins vite. je pose la question, concrètement, est ce qu'il y a une approche critique sur la dégradation des plastiques. Vous avez apporté une partie de réponse avec le fait de les faire fondre sur les bords. Il y a encore, je trouve, beaucoup d'inconnu.
@@ginabean9434 oui bien sur 😂. Sauf que l'eau (pluie) est un solvant. Et que certains produits chimiques (notamment la teinture pour colorer la bâche) finiront dedans à court, moyen ou long terme aussi vrai que 2 et 2 font 4.Eau polluée, ensuite récupérées par les racines. Un produit chimique c'est un produit chimique les gars vous croyez qd même pas que le truc il se dégrade JAMAIS .
Je me pose les mêmes questions sur le plastique. Même si je comprends les avantages, les matières plastiques sont des polymères. Ça signifie que des molécules s'attachent entre elles pour former une loooongue molécule. Mais avec le temps, au contact de l'eau, de l'air, avec la chaleur, il y a toujours de la dépolymérisation. Il y a de plus en plus de petites molécules qui n'ont aucune difficulté à partir dans la terre qui est dessous. Est-ce qu'il ne faudrait pas inciter les industriels à chercher des solutions de plastiques dont la dégradation ne pose aucun problème ? Est-ce qu'on a des solutions au niveau des bâches en matières totalement biodégradables comme le chanvre, la laine ou autre ?
Salut, Comme toujours tes vidéos sont très intéressantes. Un grand merci. Dans cette vidéo tu montres que le sol après avoir été couvert durant 2 à 3 années change et tu expliques qu’il faut ajouter de la matière carbonée. Comment gères-tu cet apport sur des plantes vivaces ? Exemple l’épinard, l’aile des ours, les plantes aromatiques mais surtout le thym, qui met du temps à s’installer. Tu relèves la bâche et recharge en matière carbonée. Mais comment faire coïncider les trous avec les plans, tels que le thym qui conserve une ramure durant l’hiver ? Bonne continuation, Salutations,
Comment gères-tu le retrait du broyat pour faire réapparaitre les trous de plantation au printemps ? Tu enfouis la matière à travers le trou ? Tu passes un coup de balai ? Tu laisses tel quel ? Dans ce dernier cas, est-ce qu'il n'y a pas un risque que des sauvages parviennent à prendre racine ?
_"n'y a pas un risque que des sauvages parviennent à prendre racine"_ Si, bien sur, mais ca n'a plus rien a voir d'avoir 1 adventice tous les metres par rapport a avoir 1 planche completement enherbee.
@@legueux3144marrant c est typiquement l argument "y en déjà donc on peut continuer" Pour moi, faire qqch qui questionne car d autres font bien pire, c est comme répondre à une question : "jfais cque j veux d abord" ou " c est pas interdit par la loi" . Ça fait tout, sauf répondre à la question
Très intéressant merci beaucoup... Ceci dit pas un seul mot sur les bâches laitières, qui ont pourtant aussi bien besoin d'être défendues par les temps qui courent...
Avec quel outil faites vous les trous dans la bâche tissée et dans la bâche d’ensilage? Merci bcp pour vos vidéos qui sont des enseignements formidables meme pour une amatrice comme moi.
Salut Benoît, merci pour le partage de ton expérience, j ai une question, que fais tu de tes résidus de culture après un itinéraire sur bâche? Les remets-tu sous la bâche pour faire du compostage de surface ou en fais-tu du compost en tas pour faire du terreau ou autre ?
Bonjour. Très intéressant, merci. Comment gérez-vous les points négatifs des bâches? - Les rongeurs (gîte et couvert), (pour moi, les couleuvres ne gèrent pas quand il y a surpopulation), - L'enherbement des bords de bâches (pour moi, débroussailleuse obligatoire), - Les gastéropodes (gîte et couvert), - Si on s'est fait déborder par l'herbe sur une bache tissée, c'est le chantier, - On ne fait que planter, on ne peut plus semer. Comment faire des carottes, panais, radis, navets (Vous aviez fait une vidéo sur les carottes sur toile naturelle), - La manutention des bâches, leur dimensionnement. Intéressant les bâches, à essayer.
A terme il y a forcément des micro particules de plastique qui se retrouvent dans le sol. Ici l'utilisation des bâches est un choix réfléchi et assumé qui abouti à un compromis. Peut-être qu'un jour la science fera des etudes pour analyser l'impacte de ces produits sur le sol. Personnellement je teste le couvert avec bâche en simple jardinier et je constate que cela n'a pas que des avantages et que toutes les cultures n'apprécient pas en plein été la surchauffe du sol et son assèchement sur les premiers centimètres. Donc pour moi faut pondérer. Au niveau de l'utilisation des bâches qui limite le désherbage, la aussi il faut pondérer car sur un sol classique oui ça fera une grosse différence mais sur un sol avec autant de bio masse les herbes indésirables ne poussent quasiment plus et celles qui poussent s'enlèvent très facilement à la main.
Entre 1 et 4 ans ça dépend de combien tu en mets de ce que tu mets et ton taux de mo. Il faut toujours que ton sol soit souple comme un matelas si ça devient dur c’est qu’il en manque !
Pour traiter les plastiques après usage pourquoi la technique de la pyrolyse reste très peu utilisée pour ne pas dire boycottée alors que c'est la plus logique et efficace
C'est vrai que cette question peut être soulevé. J'ai une zone recouvert d'écorce de bois et je voulais acheter une bâche pour laisser dégrader quelques années mais....
Une fois que tu as mis ta nouvelle matière organique, tu rebaches de suite ou tu attends la fin de l'hiver ? Fevrier par exemple ? Merci pour toutes ces informations
Matiere organique, on laisse les pluies de fin voir de début d'année aroser tout cela et on bache trois mois avant la saison de plantation (cela dépendra du couvert vegetal a faire disparaitre et à la date des plantations.). Si l'apport a été assez important, il sera possible de laiser la bache plusieurs saisons.
Dommage qu'il n'y ai aucun mot sur les ruissellements engendrés par les plus grandes surfaces imperméabilisées (genre la maxi bâche d'ensilage). Parce que là, quelque soit la quantité de matière organique du sol, en cas de fortes précipitations, s'il y a la moindre pente, quasi zéro absorption, et tout part en ruissellement. Ca vaudrait peut être le coup de faire en bordure des noues plantées de haies (+3 points de karma ;o)
Pour les baches tissees, au fer chaud. Il existe des equipements pro (voir chez terrateck, par exemple). Sinon fer a souder, ca marche aussi. C'est un investissement initial en temps assez colossal de faire les trous. Perso, j'avais un projet de machine pour trouer les rouleaux, mais jamais abouti. Mais ce temps est bien amorti sur les annees d'utilisation et les (centaines) d'heures de desherbage manuel economisees.
Bjr, je pense qu'y a deux choses importantes qui manquent dans la vidéo. 1) Concernant le réchauffement des sols non travaillés, c'est incomplet. En réalité un sol avec un couvert végétal est PLUS CHAUD en moyenne au printemps qu'un sol nu. C'est grâce aux colonies de bactéries aux racines des plantes. En revanche OUI, un sol paillé est plus froid. Donc si on ne veut pas de plastique, il y a le levier couvert végétal. 2) La bâche garde l'humidité ok, mais si t'as une bâche immense, carrée, que tu la laisses tout l'hiver, ben y a plus d'eau dans le sol, surtout si elle n'est pas trouée ni tissée et que t'as peu d'argile dans le sol. Si la bâche est étroite, 1 ou 2 m, par capillarité j'imagine que le sol reste humide, surtout s'il est argileux. Donc bien faire attention à ça, faire des essais surtout si sol sableux... Perso je pense que la toile végétale, type de chanvre, ce serait le top, mais comme c'est trop cher, et pas de couleur sombre, personne n'en a pour l'instant...
_"il y a le levier couvert végétal"_ Y'a plus qu'a le detruire sans herbicide et sans travail du sol... _"y a plus d'eau dans le sol"_ C'est un faux pressentiment. En pratique l'eau s'evapore, condense sur la bache, retombe, recondense. Ca peut parraitre sec, mais ca l'est pas tant. Ce qu'on n'a pas c'est le surplus d'eau hivernale de surface qui retarde justement le rechauffement au primptemps. Et au pire, c'est 1000 fois plus simple d'irriger a posteriori que de desherber. _"je pense que la toile végétale, type de chanvre, ce serait le top"_ Autant rien mettre: ca laisse tout passer.
@@ginabean9434 Détruire un couvert en maraîchage c'est très facile. On sème pas des vivaces... Tu peux les calmer avec une bâche aussi. Et t'as un maraîcher qui fait 100 % couverts, sans intrants de paillages, Yann des jardins sauvages, voir son portrait de ferme sur la chaîne MSV.
@@nicolasbertin8552 _"Détruire un couvert en maraîchage c'est très facile"_ Cool. Mais sans occultation et sans travail du sol, moi, je sais pas faire. _"Tu peux les calmer avec une bâche aussi. "_ Ben oui, c'est toute l'idee. L'un n'empeche pas l'autre, au contraire. Intrants "morts" recouverts a l'automne. Et/ou couverts vegetaux (perso, plutot d'hiver) avec couchage et bachage a l'issue. En alternance, ca joue bien. _"Yann des jardins sauvages"_ Oui, je m'en souviens. Bon. Tracteur, 600 m2 de serres en plastique: pas sure que sa prio soit la pollution aux micros plastiques ou la reduction du carbone. Quand on ecoute dans le detail sa video: 800 euros de revenu/mois, un burn-out a la cle (c'est tres courageux d'en parler. Malheureusement, je rencontre trop de parcours senblables😞C'est dramatique, en vrai. Un projet de changement de vie ne devrait jamais mettre la stabilite familiale ou la sante a risque) et le projet d'ecrire un bouquin, qui reste quand meme la facon la plus sure d'assurer un revenu dans ce qui ressemble plus a de la permaculture que du maraichage commercial ;-). Je crois qu'on parle tout simplement pas de la meme chose. Mais un capital sympathie enorme pour Yann, qui a l'air d'un personnage extraordinaire 🙂
Merci pour ces conseils très pratiques. Je reprends depuis le début de l'année un potager cultivé 10 ans de façon très tradi, sans chimie, mais avec amendements massifs de fumiers et algues + sable + motoculteur.... Laissé 4 ans sans jardinage ==> Sol tassé + probablement très azoté = liseron dans des proportions que je n'imaginais pas possibles. J'ai donc commencé à bâcher en cours d'été, ça a limité la casse. Je vais maintenant le refaire après couchage de la matière organique. Si jamais cette situation inspire quelqu'un qui passe par là et aurait un conseil... Merci🤓
😂Bonjour, hé bé j'ai relevé le même problème ici dans le 69 il y a un an et j'en suis venue à mettre de la paille partout à bonne dose tout ayant bêché manuellement, résultat...🥴 Les hordes barbares de liserons enragés m'ont cassé les pieds tout l'été ! Cet hiver nettoyage et re-la bêche pour enlever un max, mélanger la paille avec la terre et ensuite ? Des bâches partout !!! Dans le 56 j'avais utilisé sur une zone test de l'épaisse bâche noire agricole et bien ça avait fait des miracles sur un sol argileux ayant été un pré pour chevaux. Actuellement les sols sont trempés alors je laisse la nature se reposer et moi aussi, OK il y a beaucoup de cucurbitacées cette année, vu que pour le reste ce fut "compliqué" il faut ça pour tenir bon. Bon courage car avec les liserons ce n'est jamais totalement fini 😠
@@patriciathenon2767 _"avec les liserons ce n'est jamais totalement fini"_ Oui, parce que les vivaces sont (peut-etre...) bioindicatrices quand elles apparaissent. Mais une fois qu'elles sont la, elles ne disparaissent pas magiquement. C'est toujours assez judicieusement elude dans les videos MSV, d'ailleurs: "Commencez par vous debarasser des vivaces".... Euh, oui, on fait comment en AB? C'est jamais vraiment explique en detail, pourtant c'est LA grosse problematique au demarrage 🙂 Perso, j'ai mis des (centaines) de tonnes/ha equivalents de MO sur des micro-parcelles infestees de prele (soi-disant bioindicatrices d'un manque de carbone dans les sols) avec des bachages longs (2-3 ans). La terre est noire sur au moins 30 cm, mais la prele est toujours au rdv et repart en pleine forme au printemps des que je debache. Le plus simple c'est de commencer sur un terrain propre. Si vous n'avez pas le choix, d'apprendre a cultiver avec. Finalement, elles derangent pas tant que ca et c'est plus simple de changer son point de vue que d'en venir a bout sans chimie.
Ça alors, un peu de recul svp, depuis des lustres nous cultivons des légumes sans plastique, et tout d'un coup, pour être écolo, on a besoin des bâches de toute sorte ? Il y a un truc qui ne va pas, là. Et son fameuse autofertilité qui a besoin des quantités faramineuse de "matière carbonée " d'ailleurs ?
Je lis pas mal de commentaires....aie.aie pollution du plastique.....cette mais ça c pour de grosse culture , pour des maraichers........ Main d'oeuvre faible donc coût faible sinon ...qui va acheter le légumes a 10€ le kilos !!!
Les cultures en biocenose, les plantes compagnes, Exemple tu repique tes courge dans des carré de fraisier non remontant t'as presque aucun desherbage a faire et encore moins si tu rajoute de l'ail directement dans les fraises, des feves en fevrier, et des haricot et des maïs en juin, directement dans les fraises. Je suis persuader que cest ce genre de technique ou on va reussir a cultiver proprement.
Et la toxicité des bâches (produits chimiques) qui avec l'eau de pluie va se retrouver petit à petit ds le sol et donc aussi ds les légumes on en parle ou pas ??? A moins que le sujet est tabou...
Pas tabou ni "occulté", abordé moults fois sur la chaîne. Rien n'est parfait mais dans une balance avantages/inconvénients, cette solution, certainement pas universelle, se défend tout à fait.
La plupart des plastiques finissent dans la mer, dans l'air lorsqu'ils sont brulés ou en microplastiques dans le sol donc ce n'est pas une solution vraiment souhaitable à grande échelle pour ceux qui veulent produire de manière saine des légumes. Mais je comprends qu'avec un marché mondialisé et mécanisé au tout pétrole vous ayez fait ce choix. Lorsque l'énergie sera vraiment hors de prix ou que la dégradation de notre environnement aura atteint un niveau qui menace la survie de notre humanité on acceptera de produire sur des plus petites surfaces avec plus de paysans qui désherbent avec des outils simples.
_"La plupart des plastiques finissent dans la mer, dans l'air lorsqu'ils sont brulés ou en microplastiques dans le sol"_ c'est a dire qu'ils finissent exactement ou ils auraient fini si on avait utilise le petrole dont elles sont constituees pour son utilisation normale, comme carburant. Entre temps, pour une duree de 1 a 25 ans, elles ont permis de produire de la nourriture. Quelle meilleure utilisation potentielle? De plus, les filieres de recyclage sont parfaitement en place, donc, non, elles ne finissent pas dans le sol. Les micro-plastiques present dans les sols agricoles proviennent des boues d'epuration des eaux usees... des centres urbains et residentiels (chercher la poutre dans l'oeil des paysans). _"Lorsque l'énergie sera vraiment hors de prix ou que la dégradation de notre environnement aura atteint un niveau qui menace la survie de notre humanité"_ Alors, il sera encore plus urgent qu'aujourd'hui de rejetter la faute de SA pollution sur un bouc emissaire. Les paysans sont des cibles toutes trouvees. _"on acceptera de produire sur des plus petites surfaces avec plus de paysans qui désherbent avec des outils simples."_ Cad avec du travail du sol, economiquement non-viable et qui degagera potentiellement plus de carbone dans l'air que le carbone contenu dans les baches. Ce cas de figure (la des-exode rurale) se fera, mais contraint et force, pas par acceptation, en dernier de ceux qui viennent chouiner contre les baches.
Le désherbage manuel dont vous parlez n'a jamais existé nulle part. Les humains ont toujours utilisé soit le travail du sol, soit le brûlis, soit l'élevage, soit l'agronomie soit plus récemment la chimie et l'occultation, pour désherber. Croire que le binage, le sarclage et les faux semis seraient de meilleures solutions parce que se sont des techniques anciennes ne tient pas. Les sols d'aujourd'hui n'ont souvent plus la cohérence qui permet de soutenir un travail fut-il léger. Je vous invite à consulter les statistiques de la FAO sur l'état des sols et à réfléchir au fait que'a l'origine de toute pollution, il y a toujours un outil, une hache, une tronçonneuse, une pelle mécanique, une charrue qui vient enlever les plantes et mettre les sols à nu
@@ginabean9434 Il y a eu presque 10000 ans d'agriculture sans plastique et votre recyclage nécessite une énergie extrêmement polluante et insignifiante au regard de l'océan de plastique qui continue de grandir exponentiellement et vous avez raison gardons la valeur "économie" comme priorité jusqu'à l'extermination de toute forme de vie du sol, des mers et un air qui finira par tous nous tuer. Les technosolutionnistes sont formidables !
@@ginabean9434 regardez Didier De la porte maraicher interviewé par MSV . Il a utilisé les bâches et les a toutes bazardées avec le temps pour laisser ses planches de legumes volontairement s'ennherber a chaque culture, il utilise du "travail du sol" (butteuse à asperge très peu énergivore, passée une fois par an) et binage manuel sur ses implantations de culture. Il garde ses intrants de matière pour ses cultures sous serre principalement (bonne minéralisation/degradation, pas de blocage des nutriments). Alors 1. il est dans un modele collectif /familial sur la ferme (entre 2 et 4 UTH selon les saisons) 2.il a un peu d outillage spécialisé et adapté à la largeur de ses planches 3. il est en micro climat assez doux /marin (meilleur rendement de legumes?) En tout cas perso je suis allé voir sa ferme et j'ai trouvé ses planches en plein champ super belle (structure de sol surtout, très limoneuse et aérée) Je me demande comment on peut être "militant" et défendre la "décarbonisation" (argument qui n'est pas le mien mais celui de pas mal de maraichers qui utilisent les baches) et à la fois investir des milliers d'euros littéralement dans l'industrie du plastique? peut être vaut mieux se cantonner à cultiver 3 ou 4 mille mètres carrés et pas toujours viser la DJA sur surface minimale? là j'y vais franco sur les points sensibles dites moi là ou je peux me tromper les maraichers du 19eme siècle "maraichers parisiens" que certains prennent comme modele, n'avaient pas de bâche il me semble. comment faisaient ils...
Votre ferme est comme un labo R&D et vos partages sont si précieux pour tous les maraîchers !! Merci à vous
Bravo pour la promotion que vous faites. Elle a permis à votre profession de beaucoup évoluer.
Mais aussi, un grand merci pour les jardiniers qui s'inspire des pratiques du MSV. En tant que jardinier, je me suis inspiré de vos méthodes. J’ai utilisé puis remplacé la bâche d’ensilage par de la bâche pour recouvrir les tas de bois. La résistance, les œillets et la dimension de 1,5m x 6m en font des bâches adaptées à la culture des plantes qui ne demandent pas trop d'azote. Je maintiens le reste des surfaces avec un paillage suffisant pour qu'il se maintienne permanent, à défaut je sème un engrais vert ou j’aide le mouron à dominer durant l’hiver.
Merci beaucoup pour cette vidéo. Cette année j'ai fait des cultures sous bâches tissées sur un carré de potager. J'ai eu un super rendement du couple l'année prochaine je passe tout les carrés de potager avec bache
super vidéos et super retour d'expériences comme d'habitude, bravo !
Merci pour cette vidéo, je l’attendais depuis un moment !
Génial merci
Merci ! C est la réponse a plusieurs de mes questions sur les bâches que vous utilisez
Je n en ai jamais utilisé car j ai une petite surface mais je serais très tenté de le faire avec une grande surface pour l enherbement effectivement
La question du passage de plastique dans le sol est pertinente, mais déjà merci beaucoup pour ce topo et ces conseils judicieux
Merci pour tes vidéos, je ne suis pas maraichère, mais petite jardinière dans mon jardin,
Tes conseils sont précieux.
J’habite dans le sud où l’eau devient très rare, c’est intéressant de voir la pratique de maraîchage sur bâche.
Je suis dans le sud aussi avec la même problématique sur l'eau et ça fait plusieurs années que je me tâte à bâcher les cultures pour éviter au max l'évapo transpiration, seul frein à cela et que jamais Benoit ne parle, sont tous les petits bouts de plastiques qui s’effilochent et font grossir le fameux 6 ème continent de plastique, faire du bien d'une part, du mal de l'autre.
@@MrCornetdebeef _"tous les petits bouts de plastiques qui s’effilochent"_ Ca n'arrive que si vous recuperez des baches de chantier qui ne sont pas prevues pour l'exterieur pour gagner 2 francs 6 sous. Il faut acheter du materiel pro qui est traite anti-uv. Pas de "petits bouts de plastiques" dans la nature avec les bons outils, evidemment. Si les baches tissees s'efilochent, c'est qu'elles n'ont pas ete decoupee et trouees avec un outil chauffant, ce qu'il faut bien sur eviter.
Pour faire les trous dans les bâches, le mieux, c’est d’utiliser un brûleur ça évite l effilochage des bâches
@@marie-pierrecadars9466 oui ça c'est bien pour faire propre au début, il suffit de regarder les bâches tissées qui ont une dizaine d'années installées par exemple par les collectivités pour paysager des zones "vertes", il en reste la moitié tout au plus, où est parti l autre moitié ? Je comprends qu'il y a des avantages à ces bâches, mais encore une fois l'humain trouve des solutions qui amènent d'autres problématiques, il faudrait vraiment des bâches réellement compostable à 100 % à des prix raisonnable.
Perso, j'utilise du feutre sous serre. 2m de large, ça couvre la planche et l'allée.
Ça marche très bien, ça ne s'abîme pas, ça laisse passer l'eau de pluie quand on utilise un filet à la place du toit en plastique.
L'avantage principal, c'est de pouvoir la couper pour planter sans que tout se delitte, et refermer la coupure en croix, ce qui bloque les adventice autour des plans.
On mulch massivement une fois par an, à l'intersaison, et on remet la bâche par dessus le mulch, après avoir mis un compost bien azoté pour éviter la faim d'azote.
En extérieur, on utilise des bâches tissés, mais dès qu'elles ont des coupures, elles partent en morceaux, c'est un peu galère.
Chez nous, en milieu tropical, ça perce par en dessous. Donc on à deux techniques selon les usages. Soit on met du carton en dessous de la bâche. C'est facile à glisser sur des bâches jusqu'à 3m de large, ou on mulch par dessus. Dans tous les cas, c'est un gros boulot supplémentaire, mais on s'y retrouve au final niveau maintenance, vie du sol, etc.
On s'est inspiré principalement de cette chaîne pour adapter la technique à notre environnement, et je pense qu'on est bon maintenant.
Merci ! 😊
_"En extérieur, on utilise des bâches tissés, mais dès qu'elles ont des coupures, elles partent en morceaux, c'est un peu galère."_ Faut utiliser un fer chaud, ou un fer a souder pour effectuer les decoupes en fondant le plastique.
@@ginabean9434
Évidemment.
Mais un coup de débroussailleuse, un coup de tondeuse, un sanglier qui passe, un parpaing qui tombe.... Ça arrive quand même assez souvent.
Mêmes constatations sous bâches tissées, au moins 40 cm de foin pour info. Cette année, je teste copeaux de bois sous bâches tissées et bâches d'ensilage (du coup), merci pour ta réflexion et tes rendus
Je veux pas chercher des poux lol j'aime beaucoup votre approche et vos vidéos. 😅
Ca me pose beaucoup de questions sur la dégradation du plastique dans le temps.
J'imagine qu'en faisant en sorte que les baches restent pas sur place pendant trop longtemps on evite qu'elles se détériore de trop mais ca me paraît quand meme inevitable.
En bossant en tant qie jardinier je vois bien comment ca se degrade si il y a un bout de bache dans le sol et c'est pas beau ^^
J'imagine qie je suis pas le seul a me poser cette question
C'est évident que c'est à prendre en compte.
Il faudrait que la Ferme de Cagnolle trouve un bon connaisseur du sujet pour en savoir plus et ensuite, pourquoi pas, faire développer des bâches spécifiques à la culture un cout acceptable.
_"dégradation du plastique dans le temps"_ Traitement anti-UV: le plastique ne se degrade pas en petits bouts.
les baches tissees durent 20 ans ++ a condition de bien les preparer (il faut fondre les bords des trous et des decoupes).
Elles permettent d'eviter: le travail du sol (emission de CO2), les desherbants chimiques, des coups de main d'oeuvre prohibitifs.
Elles ameliorent: la biodiversite fonctionnelle du sol, la reserve utile en eau, notamment.
@@ginabean9434 ça réponds pas vraiment a la question mais merci quand même. J'ai bien compris les avantages, je suis juste pas certain qu'on est vraiment fait le tour des inconvénients.
Comme je l'ai dit j'ai travaillé en tant que jardinier, et si, le plastique se dégrade dans le temps, il y a juste une question de contexte dans lequel il se dégrade plus ou moins vite.
je pose la question, concrètement, est ce qu'il y a une approche critique sur la dégradation des plastiques. Vous avez apporté une partie de réponse avec le fait de les faire fondre sur les bords.
Il y a encore, je trouve, beaucoup d'inconnu.
@@ginabean9434 oui bien sur 😂. Sauf que l'eau (pluie) est un solvant. Et que certains produits chimiques (notamment la teinture pour colorer la bâche) finiront dedans à court, moyen ou long terme aussi vrai que 2 et 2 font 4.Eau polluée, ensuite récupérées par les racines.
Un produit chimique c'est un produit chimique les gars vous croyez qd même pas que le truc il se dégrade JAMAIS .
Je me pose les mêmes questions sur le plastique. Même si je comprends les avantages, les matières plastiques sont des polymères. Ça signifie que des molécules s'attachent entre elles pour former une loooongue molécule. Mais avec le temps, au contact de l'eau, de l'air, avec la chaleur, il y a toujours de la dépolymérisation. Il y a de plus en plus de petites molécules qui n'ont aucune difficulté à partir dans la terre qui est dessous. Est-ce qu'il ne faudrait pas inciter les industriels à chercher des solutions de plastiques dont la dégradation ne pose aucun problème ? Est-ce qu'on a des solutions au niveau des bâches en matières totalement biodégradables comme le chanvre, la laine ou autre ?
Salut,
Comme toujours tes vidéos sont très intéressantes. Un grand merci.
Dans cette vidéo tu montres que le sol après avoir été couvert durant 2 à 3 années change et tu expliques qu’il faut ajouter de la matière carbonée.
Comment gères-tu cet apport sur des plantes vivaces ? Exemple l’épinard, l’aile des ours, les plantes aromatiques mais surtout le thym, qui met du temps à s’installer.
Tu relèves la bâche et recharge en matière carbonée. Mais comment faire coïncider les trous avec les plans, tels que le thym qui conserve une ramure durant l’hiver ?
Bonne continuation,
Salutations,
Comment gères-tu le retrait du broyat pour faire réapparaitre les trous de plantation au printemps ? Tu enfouis la matière à travers le trou ? Tu passes un coup de balai ? Tu laisses tel quel ? Dans ce dernier cas, est-ce qu'il n'y a pas un risque que des sauvages parviennent à prendre racine ?
_"n'y a pas un risque que des sauvages parviennent à prendre racine"_ Si, bien sur, mais ca n'a plus rien a voir d'avoir 1 adventice tous les metres par rapport a avoir 1 planche completement enherbee.
Merci
Quid du passage des microplastiques dans le sol et les plantes ? C’est ce qui m’embête avec les bâches plastiques….
Tu cherches la petite bête. Il y a tellement de pollution dans ton quotidien bien plus important que tu devrais pas trop t'en faire
Question totalement légitime et qui mérite d être "répondue" !
Parce que c'est vrai que sans bache, les sols sont nickels :-)
@@legueux3144marrant c est typiquement l argument "y en déjà donc on peut continuer"
Pour moi, faire qqch qui questionne car d autres font bien pire, c est comme répondre à une question : "jfais cque j veux d abord" ou " c est pas interdit par la loi" . Ça fait tout, sauf répondre à la question
Vous avez des etudes qui prouvent ce passage?
Merci pour l astuce n*2
Très intéressant merci beaucoup... Ceci dit pas un seul mot sur les bâches laitières, qui ont pourtant aussi bien besoin d'être défendues par les temps qui courent...
Avec quel outil faites vous les trous dans la bâche tissée et dans la bâche d’ensilage?
Merci bcp pour vos vidéos qui sont des enseignements formidables meme pour une amatrice comme moi.
Il n'y a pas d'explications concrètes sur ces particules de plastique mais je vais me renseigner. Merci quand même pour votre engagement 😊
Salut Benoît, merci pour le partage de ton expérience, j ai une question, que fais tu de tes résidus de culture après un itinéraire sur bâche? Les remets-tu sous la bâche pour faire du compostage de surface ou en fais-tu du compost en tas pour faire du terreau ou autre ?
Oui, super les bâches, hyper pratique !
Mais dans 10, quand le prix du pétrole aura décupler?? On sera tout perdu !...
Bonjour.
Très intéressant, merci.
Comment gérez-vous les points négatifs des bâches?
- Les rongeurs (gîte et couvert), (pour moi, les couleuvres ne gèrent pas quand il y a surpopulation),
- L'enherbement des bords de bâches (pour moi, débroussailleuse obligatoire),
- Les gastéropodes (gîte et couvert),
- Si on s'est fait déborder par l'herbe sur une bache tissée, c'est le chantier,
- On ne fait que planter, on ne peut plus semer. Comment faire des carottes, panais, radis, navets (Vous aviez fait une vidéo sur les carottes sur toile naturelle),
- La manutention des bâches, leur dimensionnement.
Intéressant les bâches, à essayer.
Moi je fais a la toile de jute !!😊
A terme il y a forcément des micro particules de plastique qui se retrouvent dans le sol. Ici l'utilisation des bâches est un choix réfléchi et assumé qui abouti à un compromis. Peut-être qu'un jour la science fera des etudes pour analyser l'impacte de ces produits sur le sol. Personnellement je teste le couvert avec bâche en simple jardinier et je constate que cela n'a pas que des avantages et que toutes les cultures n'apprécient pas en plein été la surchauffe du sol et son assèchement sur les premiers centimètres. Donc pour moi faut pondérer. Au niveau de l'utilisation des bâches qui limite le désherbage, la aussi il faut pondérer car sur un sol classique oui ça fera une grosse différence mais sur un sol avec autant de bio masse les herbes indésirables ne poussent quasiment plus et celles qui poussent s'enlèvent très facilement à la main.
Hello. Est-ce qu’il est facile de découper des bâches d’ensilage pour les redimensionner ?
👍🙏
😀
A quelle fréquence refait tu le paillage sous les bâches ??
Entre 1 et 4 ans ça dépend de combien tu en mets de ce que tu mets et ton taux de mo. Il faut toujours que ton sol soit souple comme un matelas si ça devient dur c’est qu’il en manque !
Alors moi le problème c'est les rongeurs qui se mettent bien à l'abri dessous. Et en plus ils font des troues dans la bache
Il faut adopté des couleuvres…
Pour traiter les plastiques après usage pourquoi la technique de la pyrolyse reste très peu utilisée pour ne pas dire boycottée alors que c'est la plus logique et efficace
C'est vrai que cette question peut être soulevé.
J'ai une zone recouvert d'écorce de bois et je voulais acheter une bâche pour laisser dégrader quelques années mais....
L'évapotranspiration concerne les plantes pas les bâches!!!
Une fois que tu as mis ta nouvelle matière organique, tu rebaches de suite ou tu attends la fin de l'hiver ? Fevrier par exemple ?
Merci pour toutes ces informations
Bâcher de suite pour que la macrofaune "s'attaque " à la matière organique!
Matiere organique, on laisse les pluies de fin voir de début d'année aroser tout cela et on bache trois mois avant la saison de plantation (cela dépendra du couvert vegetal a faire disparaitre et à la date des plantations.). Si l'apport a été assez important, il sera possible de laiser la bache plusieurs saisons.
Dommage qu'il n'y ai aucun mot sur les ruissellements engendrés par les plus grandes surfaces imperméabilisées (genre la maxi bâche d'ensilage). Parce que là, quelque soit la quantité de matière organique du sol, en cas de fortes précipitations, s'il y a la moindre pente, quasi zéro absorption, et tout part en ruissellement. Ca vaudrait peut être le coup de faire en bordure des noues plantées de haies (+3 points de karma ;o)
bonjour et tu fais comment les trous dans la bache🐝
Pour les baches tissees, au fer chaud. Il existe des equipements pro (voir chez terrateck, par exemple). Sinon fer a souder, ca marche aussi.
C'est un investissement initial en temps assez colossal de faire les trous. Perso, j'avais un projet de machine pour trouer les rouleaux, mais jamais abouti.
Mais ce temps est bien amorti sur les annees d'utilisation et les (centaines) d'heures de desherbage manuel economisees.
Avec un outil en forme de canne qui thermoperfore la bâche.
Bjr, je pense qu'y a deux choses importantes qui manquent dans la vidéo.
1) Concernant le réchauffement des sols non travaillés, c'est incomplet. En réalité un sol avec un couvert végétal est PLUS CHAUD en moyenne au printemps qu'un sol nu. C'est grâce aux colonies de bactéries aux racines des plantes. En revanche OUI, un sol paillé est plus froid. Donc si on ne veut pas de plastique, il y a le levier couvert végétal.
2) La bâche garde l'humidité ok, mais si t'as une bâche immense, carrée, que tu la laisses tout l'hiver, ben y a plus d'eau dans le sol, surtout si elle n'est pas trouée ni tissée et que t'as peu d'argile dans le sol. Si la bâche est étroite, 1 ou 2 m, par capillarité j'imagine que le sol reste humide, surtout s'il est argileux. Donc bien faire attention à ça, faire des essais surtout si sol sableux... Perso je pense que la toile végétale, type de chanvre, ce serait le top, mais comme c'est trop cher, et pas de couleur sombre, personne n'en a pour l'instant...
_"il y a le levier couvert végétal"_ Y'a plus qu'a le detruire sans herbicide et sans travail du sol...
_"y a plus d'eau dans le sol"_ C'est un faux pressentiment. En pratique l'eau s'evapore, condense sur la bache, retombe, recondense. Ca peut parraitre sec, mais ca l'est pas tant. Ce qu'on n'a pas c'est le surplus d'eau hivernale de surface qui retarde justement le rechauffement au primptemps. Et au pire, c'est 1000 fois plus simple d'irriger a posteriori que de desherber.
_"je pense que la toile végétale, type de chanvre, ce serait le top"_ Autant rien mettre: ca laisse tout passer.
@@ginabean9434 Détruire un couvert en maraîchage c'est très facile. On sème pas des vivaces... Tu peux les calmer avec une bâche aussi. Et t'as un maraîcher qui fait 100 % couverts, sans intrants de paillages, Yann des jardins sauvages, voir son portrait de ferme sur la chaîne MSV.
@@nicolasbertin8552 _"Détruire un couvert en maraîchage c'est très facile"_ Cool. Mais sans occultation et sans travail du sol, moi, je sais pas faire.
_"Tu peux les calmer avec une bâche aussi. "_ Ben oui, c'est toute l'idee. L'un n'empeche pas l'autre, au contraire. Intrants "morts" recouverts a l'automne. Et/ou couverts vegetaux (perso, plutot d'hiver) avec couchage et bachage a l'issue. En alternance, ca joue bien.
_"Yann des jardins sauvages"_ Oui, je m'en souviens. Bon. Tracteur, 600 m2 de serres en plastique: pas sure que sa prio soit la pollution aux micros plastiques ou la reduction du carbone. Quand on ecoute dans le detail sa video: 800 euros de revenu/mois, un burn-out a la cle (c'est tres courageux d'en parler. Malheureusement, je rencontre trop de parcours senblables😞C'est dramatique, en vrai. Un projet de changement de vie ne devrait jamais mettre la stabilite familiale ou la sante a risque) et le projet d'ecrire un bouquin, qui reste quand meme la facon la plus sure d'assurer un revenu dans ce qui ressemble plus a de la permaculture que du maraichage commercial ;-).
Je crois qu'on parle tout simplement pas de la meme chose. Mais un capital sympathie enorme pour Yann, qui a l'air d'un personnage extraordinaire 🙂
Il y a un moment, va falloir sortir un livre ! 😜
Les babaches
Merci pour ces conseils très pratiques. Je reprends depuis le début de l'année un potager cultivé 10 ans de façon très tradi, sans chimie, mais avec amendements massifs de fumiers et algues + sable + motoculteur.... Laissé 4 ans sans jardinage ==> Sol tassé + probablement très azoté = liseron dans des proportions que je n'imaginais pas possibles. J'ai donc commencé à bâcher en cours d'été, ça a limité la casse. Je vais maintenant le refaire après couchage de la matière organique. Si jamais cette situation inspire quelqu'un qui passe par là et aurait un conseil... Merci🤓
😂Bonjour, hé bé j'ai relevé le même problème ici dans le 69 il y a un an et j'en suis venue à mettre de la paille partout à bonne dose tout ayant bêché manuellement, résultat...🥴 Les hordes barbares de liserons enragés m'ont cassé les pieds tout l'été ! Cet hiver nettoyage et re-la bêche pour enlever un max, mélanger la paille avec la terre et ensuite ? Des bâches partout !!! Dans le 56 j'avais utilisé sur une zone test de l'épaisse bâche noire agricole et bien ça avait fait des miracles sur un sol argileux ayant été un pré pour chevaux. Actuellement les sols sont trempés alors je laisse la nature se reposer et moi aussi, OK il y a beaucoup de cucurbitacées cette année, vu que pour le reste ce fut "compliqué" il faut ça pour tenir bon. Bon courage car avec les liserons ce n'est jamais totalement fini 😠
@@patriciathenon2767 merci du retour. Sus aux hordes barbares ! 🤣
@@patriciathenon2767 _"avec les liserons ce n'est jamais totalement fini"_ Oui, parce que les vivaces sont (peut-etre...) bioindicatrices quand elles apparaissent. Mais une fois qu'elles sont la, elles ne disparaissent pas magiquement.
C'est toujours assez judicieusement elude dans les videos MSV, d'ailleurs: "Commencez par vous debarasser des vivaces"....
Euh, oui, on fait comment en AB? C'est jamais vraiment explique en detail, pourtant c'est LA grosse problematique au demarrage 🙂
Perso, j'ai mis des (centaines) de tonnes/ha equivalents de MO sur des micro-parcelles infestees de prele (soi-disant bioindicatrices d'un manque de carbone dans les sols) avec des bachages longs (2-3 ans). La terre est noire sur au moins 30 cm, mais la prele est toujours au rdv et repart en pleine forme au printemps des que je debache.
Le plus simple c'est de commencer sur un terrain propre. Si vous n'avez pas le choix, d'apprendre a cultiver avec. Finalement, elles derangent pas tant que ca et c'est plus simple de changer son point de vue que d'en venir a bout sans chimie.
Si on a des rats taupiers 😢
Ricin.
@@ginabean9434 sa fonctionne ?
Ça alors, un peu de recul svp, depuis des lustres nous cultivons des légumes sans plastique, et tout d'un coup, pour être écolo, on a besoin des bâches de toute sorte ?
Il y a un truc qui ne va pas, là.
Et son fameuse autofertilité qui a besoin des quantités faramineuse de "matière carbonée " d'ailleurs ?
C'est vrai que ca me donne envie de sortir de ma culotte a reculons
Je lis pas mal de commentaires....aie.aie pollution du plastique.....cette mais ça c pour de grosse culture , pour des maraichers........ Main d'oeuvre faible donc coût faible sinon ...qui va acheter le légumes a 10€ le kilos !!!
Les cultures en biocenose, les plantes compagnes,
Exemple tu repique tes courge dans des carré de fraisier non remontant t'as presque aucun desherbage a faire et encore moins si tu rajoute de l'ail directement dans les fraises, des feves en fevrier, et des haricot et des maïs en juin, directement dans les fraises. Je suis persuader que cest ce genre de technique ou on va reussir a cultiver proprement.
Et la toxicité des bâches (produits chimiques) qui avec l'eau de pluie va se retrouver petit à petit ds le sol et donc aussi ds les légumes on en parle ou pas ??? A moins que le sujet est tabou...
Taboue. Trop pratique.
Bonjour, cela m'intéresse, vous avez des infos fiables la dessus ?
Conseillez vous l'utilisation des bâches dans de la zone tropicale?. Merci.
Attention aux dogmes
Pas tabou ni "occulté", abordé moults fois sur la chaîne. Rien n'est parfait mais dans une balance avantages/inconvénients, cette solution, certainement pas universelle, se défend tout à fait.
Quel honte !
La plupart des plastiques finissent dans la mer, dans l'air lorsqu'ils sont brulés ou en microplastiques dans le sol donc ce n'est pas une solution vraiment souhaitable à grande échelle pour ceux qui veulent produire de manière saine des légumes. Mais je comprends qu'avec un marché mondialisé et mécanisé au tout pétrole vous ayez fait ce choix. Lorsque l'énergie sera vraiment hors de prix ou que la dégradation de notre environnement aura atteint un niveau qui menace la survie de notre humanité on acceptera de produire sur des plus petites surfaces avec plus de paysans qui désherbent avec des outils simples.
_"La plupart des plastiques finissent dans la mer, dans l'air lorsqu'ils sont brulés ou en microplastiques dans le sol"_ c'est a dire qu'ils finissent exactement ou ils auraient fini si on avait utilise le petrole dont elles sont constituees pour son utilisation normale, comme carburant. Entre temps, pour une duree de 1 a 25 ans, elles ont permis de produire de la nourriture. Quelle meilleure utilisation potentielle? De plus, les filieres de recyclage sont parfaitement en place, donc, non, elles ne finissent pas dans le sol. Les micro-plastiques present dans les sols agricoles proviennent des boues d'epuration des eaux usees... des centres urbains et residentiels (chercher la poutre dans l'oeil des paysans).
_"Lorsque l'énergie sera vraiment hors de prix ou que la dégradation de notre environnement aura atteint un niveau qui menace la survie de notre humanité"_ Alors, il sera encore plus urgent qu'aujourd'hui de rejetter la faute de SA pollution sur un bouc emissaire. Les paysans sont des cibles toutes trouvees.
_"on acceptera de produire sur des plus petites surfaces avec plus de paysans qui désherbent avec des outils simples."_ Cad avec du travail du sol, economiquement non-viable et qui degagera potentiellement plus de carbone dans l'air que le carbone contenu dans les baches. Ce cas de figure (la des-exode rurale) se fera, mais contraint et force, pas par acceptation, en dernier de ceux qui viennent chouiner contre les baches.
Pour ça en parralèlle il faudra intégrer 500'000 paysans dans les champs😮
Le désherbage manuel dont vous parlez n'a jamais existé nulle part. Les humains ont toujours utilisé soit le travail du sol, soit le brûlis, soit l'élevage, soit l'agronomie soit plus récemment la chimie et l'occultation, pour désherber.
Croire que le binage, le sarclage et les faux semis seraient de meilleures solutions parce que se sont des techniques anciennes ne tient pas. Les sols d'aujourd'hui n'ont souvent plus la cohérence qui permet de soutenir un travail fut-il léger.
Je vous invite à consulter les statistiques de la FAO sur l'état des sols et à réfléchir au fait que'a l'origine de toute pollution, il y a toujours un outil, une hache, une tronçonneuse, une pelle mécanique, une charrue qui vient enlever les plantes et mettre les sols à nu
@@ginabean9434 Il y a eu presque 10000 ans d'agriculture sans plastique et votre recyclage nécessite une énergie extrêmement polluante et insignifiante au regard de l'océan de plastique qui continue de grandir exponentiellement et vous avez raison gardons la valeur "économie" comme priorité jusqu'à l'extermination de toute forme de vie du sol, des mers et un air qui finira par tous nous tuer. Les technosolutionnistes sont formidables !
@@ginabean9434 regardez Didier De la porte maraicher interviewé par MSV . Il a utilisé les bâches et les a toutes bazardées avec le temps pour laisser ses planches de legumes volontairement s'ennherber a chaque culture, il utilise du "travail du sol" (butteuse à asperge très peu énergivore, passée une fois par an) et binage manuel sur ses implantations de culture. Il garde ses intrants de matière pour ses cultures sous serre principalement (bonne minéralisation/degradation, pas de blocage des nutriments). Alors 1. il est dans un modele collectif /familial sur la ferme (entre 2 et 4 UTH selon les saisons) 2.il a un peu d outillage spécialisé et adapté à la largeur de ses planches 3. il est en micro climat assez doux /marin (meilleur rendement de legumes?)
En tout cas perso je suis allé voir sa ferme et j'ai trouvé ses planches en plein champ super belle (structure de sol surtout, très limoneuse et aérée)
Je me demande comment on peut être "militant" et défendre la "décarbonisation" (argument qui n'est pas le mien mais celui de pas mal de maraichers qui utilisent les baches) et à la fois investir des milliers d'euros littéralement dans l'industrie du plastique? peut être vaut mieux se cantonner à cultiver 3 ou 4 mille mètres carrés et pas toujours viser la DJA sur surface minimale? là j'y vais franco sur les points sensibles dites moi là ou je peux me tromper
les maraichers du 19eme siècle "maraichers parisiens" que certains prennent comme modele, n'avaient pas de bâche il me semble. comment faisaient ils...
Il n’y a que ceux qui ne font rien à qui il n’arrive rien … Merci infiniment pour les tentatives!!! 🌍😌🌱🌳🐝👍🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊🕊👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏👏🕊👏