Si j'avais eu de l'argent, oui j'aurais aimé avoir une librairie, petite comme une boutique de mercerie avec une jolie clochette à l'entrée... J'aurais mis des tables bistrot et on aurait pu lire (et acheter,) les livres en prenant un café ou un thé à la menthe,... j'aurais aimé faire partager les lectures avec les clients et écouter leurs points de vue. Et leurs préférences. J'aurais dans mes rayons des livres venus de partout, histoire de voir comment on pense ailleurs... j'aurais invité des gens dans la rue pour faire une pause et écouter une conteuse par ex... une lumière tamisée pour que chacun se sente suffisamment tranquille pour parler et se raconter et s'inspirer les uns les autres... les gens repartiraient je l'espère contents de cette pause avec des images dans la tête pour leur faire oublier la grisaille du métro... Même s'ils ne m'ont rien acheté, j'imagine devenir riche de ces rencontres et n'ayant jamais été riche, je trouverais que ce n'est pas si mal d'être heureux dans une journée j'imagine aussi avoir plein de livres de poésie parce la poésie est sincère, elle ne triche pas. J'aurais mis de la musique douce pou adoucir un peu plus l'ambiance et susciter la confiance pour mieux les accueillir. Bref. Je viens d'un milieu où il n'y avait pas assez d'argent pour s'acheter des livres. Il y avait d'autres "priorites". Mais je savais le luxe qu'ils étaient. Ils le sont toujours... Selem le monde .
Votre librairie virtuelle me fait rêver. Quel bonheur de lire dans un endroit cocooning qui crée le plaisir et l'échange. En revanche, quand je vais au point livres dans ma campagne, je me demande si boire le café en lisant n'est pas incitatif a la maladresse... mais l'idée est merveilleuse.
Je voulais être libraire, après mon bac je suis partie en IUT métiers du livre avec mes rêves, et finalement ça m'a fait peur, toutes ces difficultés, je n'arrivais même plus à mettre un pied dans une librairie, trop de stress de connaître les coulisses ! Je suis allée à la fac puis j'ai passé mon CAPES , et maintenant je suis depuis des années une très heureuse professeure documentaliste, au milieu d'une multitude de livres et de lecteurs, lectrices. Je comprends l'attrait pour la librairie, j'adore fréquenter celle qui est pas loin de chez moi, qui permet de s'asseoir bouquiner en buvant une boisson de saison, mais ce n'est pas un métier pour moi. Merci à tous.tes nos libraires ! ❤️
A mon humble avis, la librairie a de l'avenir si elle n'est pas sectaire dans le choix des livres proposés et la sociologie de sa clientèle. Comme dit l'un de vos intervenants : aimer les gens, les respecter. Ne pas les juger (qu'ils lisent Matzneff ou Ernaux, Sartre ou Aron, Gide ou Barrès...). Ne pas censurer ou s'auto-censurer, ne pas rejeter les gens qui ne disent pas "autrice" mais "auteur". Chaque livre invite à l'universalisme et tant qu'on a un livre entre les mains, on ne tient pas un fusil.
Depuis le covid tout le monde veut devenir libraire. Il y aura bientôt plus de libraires que de librairies. Ça devient de plus en plus dur de trouver un poste
J'avais plutôt l'impression que tout le monde veut écrire, si j'en juge par les podcasts youtube et tous les réseaux sociaux. Il semble que ce soit la tendance du moment.
@@FrenchPaul1988 On peut pas en vouloir à ceux qui n'aiment pas lire mais sont tout de même curieux et peuvent accrocher à travers la forme d'un podcast. Les livres audios restent tout de même une très bonne idée pour toucher plus de personnes. Maintenant, je suis d'accord que rien ne vaut un beau p'tit livre entre les mains récupérés à la librairie dont on prend plaisir à lire le matin ou bien le soir. Malheureusement, ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde, et c'est vrai que c'est plus facile de cracher sur le concept quand on a pas de mal à avaler des pages
Le métier va évoluer avec les livres auto-edites qu'il faudra bien reconnaître un jour. Car avec tous les intermédiaires qui proposent leurs services de relecture, de corrections, de mise en page, de graphisme de couverture et ceux qui offrent carrément la reecriture, il y aura une telle abondance, non passée par les éditeurs, qu'il faudra trier le bon grain de l'ivraie. Je suis sûre qu'il existe de bons auteurs qui n'ont pas trouvé la bonne porte au bon moment. Et il arrivera un temps où tous ces livres ne pourront pas être ignorés et rejetés, faute de l'estampille d'un éditeur qui n'ose pas investir sur un inconnu. L'auteur paie pour obtenir des plateformes le travail de l'éditeur. Ce travail est peut être bien fait...
Quand on arrivera à trouver des livre de Raoult ou de Péronne dans vos librairies, de France ou de Navarre d'ailleurs, peut-être que l'on arrêtera d'acheter sur le net. Je vais la faire autrement: vous, libraires physiques, arrêtez de choisir ce que l'on vous demande de vendre... A bon entendeur
@@imagurlduh Apprends le français Abdel-Jespar du village caché du bled. Pas le temps pour ton franchouie couscou-hallal de chez Mehdi à 14h00. Et puis comme tu le sais déjà, 'tapu1dedaronne' a le don de nous tenir occupés. Toi comprendre ?
Je suis libraire et j'ai une Librairie du nom de Manu Librairie que j'ai construite dans ma zone en Haiti, j'encourage toujours à la lecture
Si j'avais eu de l'argent, oui j'aurais aimé avoir une librairie, petite comme une boutique de mercerie avec une jolie clochette à l'entrée... J'aurais mis des tables bistrot et on aurait pu lire (et acheter,) les livres en prenant un café ou un thé à la menthe,... j'aurais aimé faire partager les lectures avec les clients et écouter leurs points de vue. Et leurs préférences. J'aurais dans mes rayons des livres venus de partout, histoire de voir comment on pense ailleurs... j'aurais invité des gens dans la rue pour faire une pause et écouter une conteuse par ex... une lumière tamisée pour que chacun se sente suffisamment tranquille pour parler et se raconter et s'inspirer les uns les autres... les gens repartiraient je l'espère contents de cette pause avec des images dans la tête pour leur faire oublier la grisaille du métro... Même s'ils ne m'ont rien acheté, j'imagine devenir riche de ces rencontres et n'ayant jamais été riche, je trouverais que ce n'est pas si mal d'être heureux dans une journée
j'imagine aussi avoir plein de livres de poésie parce la poésie est sincère, elle ne triche pas. J'aurais mis de la musique douce pou adoucir un peu plus l'ambiance et susciter la confiance pour mieux les accueillir. Bref. Je viens d'un milieu où il n'y avait pas assez d'argent pour s'acheter des livres. Il y avait d'autres "priorites". Mais je savais le luxe qu'ils étaient. Ils le sont toujours... Selem le monde .
Votre librairie virtuelle me fait rêver. Quel bonheur de lire dans un endroit cocooning qui crée le plaisir et l'échange. En revanche, quand je vais au point livres dans ma campagne, je me demande si boire le café en lisant n'est pas incitatif a la maladresse... mais l'idée est merveilleuse.
se beau
Je voulais être libraire, après mon bac je suis partie en IUT métiers du livre avec mes rêves, et finalement ça m'a fait peur, toutes ces difficultés, je n'arrivais même plus à mettre un pied dans une librairie, trop de stress de connaître les coulisses ! Je suis allée à la fac puis j'ai passé mon CAPES , et maintenant je suis depuis des années une très heureuse professeure documentaliste, au milieu d'une multitude de livres et de lecteurs, lectrices. Je comprends l'attrait pour la librairie, j'adore fréquenter celle qui est pas loin de chez moi, qui permet de s'asseoir bouquiner en buvant une boisson de saison, mais ce n'est pas un métier pour moi. Merci à tous.tes nos libraires ! ❤️
A mon humble avis, la librairie a de l'avenir si elle n'est pas sectaire dans le choix des livres proposés et la sociologie de sa clientèle. Comme dit l'un de vos intervenants : aimer les gens, les respecter. Ne pas les juger (qu'ils lisent Matzneff ou Ernaux, Sartre ou Aron, Gide ou Barrès...). Ne pas censurer ou s'auto-censurer, ne pas rejeter les gens qui ne disent pas "autrice" mais "auteur".
Chaque livre invite à l'universalisme et tant qu'on a un livre entre les mains, on ne tient pas un fusil.
enfin. un sujet qui j"aime
Depuis le covid tout le monde veut devenir libraire. Il y aura bientôt plus de libraires que de librairies. Ça devient de plus en plus dur de trouver un poste
Alors que dans lr même temps les gens achètent de plus en plus les livres soit en audio, soit sur Amazon... On marche vraiment sur la tête.
@@FrenchPaul1988ui puis on fait ds le même temps disparaître l’échange d’individus … Ce qui est moralement pas cool nn +.
J'avais plutôt l'impression que tout le monde veut écrire, si j'en juge par les podcasts youtube et tous les réseaux sociaux. Il semble que ce soit la tendance du moment.
@@FrenchPaul1988 On peut pas en vouloir à ceux qui n'aiment pas lire mais sont tout de même curieux et peuvent accrocher à travers la forme d'un podcast. Les livres audios restent tout de même une très bonne idée pour toucher plus de personnes. Maintenant, je suis d'accord que rien ne vaut un beau p'tit livre entre les mains récupérés à la librairie dont on prend plaisir à lire le matin ou bien le soir. Malheureusement, ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde, et c'est vrai que c'est plus facile de cracher sur le concept quand on a pas de mal à avaler des pages
Le métier va évoluer avec les livres auto-edites qu'il faudra bien reconnaître un jour. Car avec tous les intermédiaires qui proposent leurs services de relecture, de corrections, de mise en page, de graphisme de couverture et ceux qui offrent carrément la reecriture, il y aura une telle abondance, non passée par les éditeurs, qu'il faudra trier le bon grain de l'ivraie. Je suis sûre qu'il existe de bons auteurs qui n'ont pas trouvé la bonne porte au bon moment. Et il arrivera un temps où tous ces livres ne pourront pas être ignorés et rejetés, faute de l'estampille d'un éditeur qui n'ose pas investir sur un inconnu. L'auteur paie pour obtenir des plateformes le travail de l'éditeur. Ce travail est peut être bien fait...
Quand on arrivera à trouver des livre de Raoult ou de Péronne dans vos librairies, de France ou de Navarre d'ailleurs, peut-être que l'on arrêtera d'acheter sur le net.
Je vais la faire autrement: vous, libraires physiques, arrêtez de choisir ce que l'on vous demande de vendre...
A bon entendeur
A quel prix coût un grimoire probablement !
Intéressant échange. Dommage de le terminer par ce poussif exercice de Charles Dantzig...
C'est une table ronde ?
Si c’est pour vendre des bouquins d’Annie Ernault et autres âneries wokes déconstruites c’est pas la peine
Non. Ils vont y vendre Charlie Hebdo, les DVD en hommage à Zidane et les calendriers des joueurs de foot.
c'est ouf d'être aussi aigri
@@imagurlduh Apprends le français.
@@thomasserein9110 si tu n'as pas compris ma phrase au dessus c'est toi qui a un problème avec le français
@@imagurlduh Apprends le français Abdel-Jespar du village caché du bled. Pas le temps pour ton franchouie couscou-hallal de chez Mehdi à 14h00. Et puis comme tu le sais déjà, 'tapu1dedaronne' a le don de nous tenir occupés. Toi comprendre ?