Très intéressant. Ces analyses qui savent faire la jonction entre les sciences sociales et les sciences dures sont essentielles pour comprendre les enjeux auxquels nous sommes confrontés, comme cette pandémie.
Franchement, je l'ai déjà écouté à,plusieurs reprises, je le trouve fort intéressant. Seul bémol ici selon moi : "dans le fond nous ne sommes pas comme ça"... Difficile à prouver comme assertion. Pour ma part je pencherais davantage pour "dans le fond nous ne sommes rien du tout". Rien de pessimiste là dedans, mais simplement le fait que notre plasticité est telle que nous nous imprégnons, en masse, de ce que notre contexte établit comme pré-câblages. Ces mécanismes sont déjà trop bien connus de ceux qui exploitent notre "temps disponible", et savent très bien comment transformer une simple envie en besoin. Les manipulations de masse les plus efficaces n'ont jamais été frontales, elles ont toujours utilisé des mécanismes au moins intuitivement déjà bien perçus. Il se passe la même chose aujourd'hui, merci entre autres (et il en parle) à notre système dopaminergique. Pour le meilleur et pour le pire. Observons nous en face, et soyons un minimum vigilants sur nous même !
En effet ça se tient. Mais en même temps, il me semble voir une contradiction dans votre discours. Vous avez l'air d'échapper assez facilement à l'imprégnation en masse et je ne pense pas que vous soyez le seul. Vous dites que dans le fond "nous ne sommes rien du tout", répondant ainsi à: "Dans le fond nous ne sommes pas comme ça". En ce qui me concerne je pense qu'il a un peu raison et que vous aussi. Je suis d'autant plus à l'aise pour entendre les deux versions que j'en ai une troisième à proposer. Dans le fond nous ne sommes pas que comme ça, nous ne sommes rien de précis et nous sommes potentiellement le tout possible. Pour l'impossible évidemment nous ne le serons pas. Je ne peux pas penser un "je ne suis rien du tout". Parce que j'entends: je ne suis rien DU TOUT. Or justement, nous sommes tous une partie "du tout" et non pas "RIEN DU TOUT" C'est juste ce que nous sommes (en ce tout) que nous devons retrouver, par déconstruction de ce que nous ne sommes pas. Je crois que bon grés mauvais grés (et je ne suis pas optimiste, dans la mesure ou je crois que cela peut passer, par beaucoup de crises humaines) nous aboutirons à un niveau de conscience globale qui nous permettra de voir ce réel tel qu'il est (la méduse). Mais je suis très loin de me sentir seul. J'entends et je vois des gens qui sans même s'en rendre compte, s'acheminent vers cette position là. Ceux qui échappent manifestement à l'imprégnation en masse par exemple et qui comprennent. L'habitus de Bourdieu et son champ des possibles et ceux qui voient ou mène "la servitude volontaire de La Boétie". Mon apocalypse ne sert au réel qu'à parvenir à un niveau plus important de capacités à saisir d'autres complexités. Enfin... c'est ce que je crois...
@@gillescoustou4273 Très beau développement ! De ce que je connais un peu du fonctionnement cérébral, il semble que nous devions cet état à une dualité entre processus conscients (ou la raison en jargon philo ?) et automatiques. Notre cerveau, pour alléger sa charge, a une nette tendance à automatiser ce qui lui sert le plus fréquemment (lire, conduire sont les exemples les plus parlants). Pour avoir le champ libre, et récupérer un espace de conscience tout en exécutant une tâche automatisée. Il me semble que le système dopaminergique contribue nettement à automatiser des comportements, en les récompensant. Ceux qui souhaitent orienter nos comportements l'ont très bien compris. Et ça va un peu plus loin : quand on change un comportement, pour éviter la dissonance, il est plus économique pour le cerveau de revoir ses représentations. En gros, on rend accro avec des méthodes assez simples, puis les manipulés justifient leurs actes en revoyant leurs pensées. C'est certainement dans ce sens que je dis "nous ne sommes rien", tant notre "libre arbitre" ou "raison" sont bien fragiles !
@@johnattend8987 du blabla , les manipulés ça n'existe que dans les idées babas des années 60 ! tout le monde est consentant ! les ecrans ? les gens n'ont qu'à deja jeter leur smartphone et ok garder un ordi , outil hautement utile ! on rend accroc ahahaha ! vous plaisantez ? qui rend accroc ? l'humain est un etre gregaire , un lemming il fait ce que font les autres , la majorité, thats all !
@@pascaljeanne6520 Eh bien que dire ? Blabla peut-être ? Il est facile de rendre bien des gens consentants, mais je ne développerai pas davantage, revenons plutôt à blabla, c'est plus constructif.
@@johnattend8987 Oui . Très bonne analyse . Mais c'est justement parce que notre libre arbitre est fragile, qu'il faut travailler ( c'est de volonté et du sens critique dont je parle ) à le préserver un mini maximum :-)) non ?
La déraison c'est inviter comme ce matin à France cultrure un politicard qui n'a rien à dire comme Le Maire : du bla-bla, bla-bla, bla-bla. Obliger d'éteindre la radio et de retrouver les infos sur internet
C'est dommage, j'ai pas pu écouter jusqu'au bout, enfin je n'ai pas pu parce que le jargon littéraire me fatigue littéralement ! du coup ça devient chiant ! Alors s'il vous plaît monsieur mesdames les littéraires, sociologue et j'en passe faites un effort adapté vous !!!
Dommage, il était bien parti, puis vers 14 minutes devient conspirationniste en nous confiant sa vision des évènements politiques :-/ C'est sans doute pour cette vision partagée par les médias de masse qu'il a été choisi pour développer cette thématique.... Il semble qu'il adhère bien au grand reset, en en dressant une image idyllique, sans en prononcer le nom...
non monsieur, ce scientifique étudie et cherche à expliquer le monde dans son domaine de la manière la plus objective possible. si c'était une histoire de plaire au médias, ils ne l'auraient pas inviter vu comment ils les tailles dans son bouquin
Quand une partie de notre cerveau disponible se consacre à écouter France-Culture...
Merci d' exister.
J'adore la voix de cette journaliste. C'est très agréable de l'écouter
La légende dit qu'elle est aussi sur FIP, et qu'elle a créé l'ASMR!
Très intéressant. Ces analyses qui savent faire la jonction entre les sciences sociales et les sciences dures sont essentielles pour comprendre les enjeux auxquels nous sommes confrontés, comme cette pandémie.
Amusant ce lapsus du début. " Point de vue hystérique ( pour historique ...:-) "
Très intéressant. Merci France culture.
Waa j'ai adoré, le sujet et le monsieur sont très intéressants :)
Heureusement qu’il y a un Bronner
Merci
Franchement, je l'ai déjà écouté à,plusieurs reprises, je le trouve fort intéressant. Seul bémol ici selon moi : "dans le fond nous ne sommes pas comme ça"... Difficile à prouver comme assertion. Pour ma part je pencherais davantage pour "dans le fond nous ne sommes rien du tout". Rien de pessimiste là dedans, mais simplement le fait que notre plasticité est telle que nous nous imprégnons, en masse, de ce que notre contexte établit comme pré-câblages. Ces mécanismes sont déjà trop bien connus de ceux qui exploitent notre "temps disponible", et savent très bien comment transformer une simple envie en besoin. Les manipulations de masse les plus efficaces n'ont jamais été frontales, elles ont toujours utilisé des mécanismes au moins intuitivement déjà bien perçus. Il se passe la même chose aujourd'hui, merci entre autres (et il en parle) à notre système dopaminergique. Pour le meilleur et pour le pire. Observons nous en face, et soyons un minimum vigilants sur nous même !
En effet ça se tient. Mais en même temps, il me semble voir une contradiction dans votre discours. Vous avez l'air d'échapper assez facilement à l'imprégnation en masse et je ne pense pas que vous soyez le seul. Vous dites que dans le fond "nous ne sommes rien du tout", répondant ainsi à: "Dans le fond nous ne sommes pas comme ça". En ce qui me concerne je pense qu'il a un peu raison et que vous aussi. Je suis d'autant plus à l'aise pour entendre les deux versions que j'en ai une troisième à proposer. Dans le fond nous ne sommes pas que comme ça, nous ne sommes rien de précis et nous sommes potentiellement le tout possible. Pour l'impossible évidemment nous ne le serons pas. Je ne peux pas penser un "je ne suis rien du tout". Parce que j'entends: je ne suis rien DU TOUT. Or justement, nous sommes tous une partie "du tout" et non pas "RIEN DU TOUT" C'est juste ce que nous sommes (en ce tout) que nous devons retrouver, par déconstruction de ce que nous ne sommes pas. Je crois que bon grés mauvais grés (et je ne suis pas optimiste, dans la mesure ou je crois que cela peut passer, par beaucoup de crises humaines) nous aboutirons à un niveau de conscience globale qui nous permettra de voir ce réel tel qu'il est (la méduse). Mais je suis très loin de me sentir seul. J'entends et je vois des gens qui sans même s'en rendre compte, s'acheminent vers cette position là. Ceux qui échappent manifestement à l'imprégnation en masse par exemple et qui comprennent. L'habitus de Bourdieu et son champ des possibles et ceux qui voient ou mène "la servitude volontaire de La Boétie". Mon apocalypse ne sert au réel qu'à parvenir à un niveau plus important de capacités à saisir d'autres complexités. Enfin... c'est ce que je crois...
@@gillescoustou4273 Très beau développement ! De ce que je connais un peu du fonctionnement cérébral, il semble que nous devions cet état à une dualité entre processus conscients (ou la raison en jargon philo ?) et automatiques. Notre cerveau, pour alléger sa charge, a une nette tendance à automatiser ce qui lui sert le plus fréquemment (lire, conduire sont les exemples les plus parlants). Pour avoir le champ libre, et récupérer un espace de conscience tout en exécutant une tâche automatisée. Il me semble que le système dopaminergique contribue nettement à automatiser des comportements, en les récompensant. Ceux qui souhaitent orienter nos comportements l'ont très bien compris. Et ça va un peu plus loin : quand on change un comportement, pour éviter la dissonance, il est plus économique pour le cerveau de revoir ses représentations. En gros, on rend accro avec des méthodes assez simples, puis les manipulés justifient leurs actes en revoyant leurs pensées. C'est certainement dans ce sens que je dis "nous ne sommes rien", tant notre "libre arbitre" ou "raison" sont bien fragiles !
@@johnattend8987 du blabla , les manipulés ça n'existe que dans les idées babas des années 60 ! tout le monde est consentant ! les ecrans ? les gens n'ont qu'à deja jeter leur smartphone et ok garder un ordi , outil hautement utile ! on rend accroc ahahaha ! vous plaisantez ? qui rend accroc ? l'humain est un etre gregaire , un lemming il fait ce que font les autres , la majorité, thats all !
@@pascaljeanne6520 Eh bien que dire ? Blabla peut-être ? Il est facile de rendre bien des gens consentants, mais je ne développerai pas davantage, revenons plutôt à blabla, c'est plus constructif.
@@johnattend8987
Oui .
Très bonne analyse .
Mais c'est justement parce que notre libre arbitre est fragile, qu'il faut travailler ( c'est de volonté et du sens critique dont je parle ) à le préserver un mini maximum :-)) non ?
J'ai vraiment envie de lire son livre ^^
À tout réduire au technique, on en oublie le politique et l'existentiel
Pfoua ! De la tarte à la crême cette intervention !
Merci ❤🙏
Super intéressant 👌😉
et oui quand la vie se déroule sans vous,ah ,les écrans, vivre sa vie en 2D!
Merci France Culture...C'est super
QUAND ÇA JARGONNE PAS TROP !...
Cordialement.
La déraison c'est inviter comme ce matin à France cultrure un politicard qui n'a rien à dire comme Le Maire : du bla-bla, bla-bla, bla-bla. Obliger d'éteindre la radio et de retrouver les infos sur internet
Conclusion à la volée : bravo !
Un libéral auto proclamé sur France Culture...ça devient carrément subversif comme débat...
"sans idéologie [...] Donald Trump" 🤔
trapped in the freud's cage, and socially naif
C'est dommage, j'ai pas pu écouter jusqu'au bout, enfin je n'ai pas pu parce que le jargon littéraire me fatigue littéralement ! du coup ça devient chiant ! Alors s'il vous plaît monsieur mesdames les littéraires, sociologue et j'en passe faites un effort adapté vous !!!
ridicules avec leurs masques ...
billiespirou *Nous sommes censés écouter en l’occurrence un programme radiophonique. Pas obligatoire du tout de regarder ce qui se passe à l’écran.
Dommage, il était bien parti, puis vers 14 minutes devient conspirationniste en nous confiant sa vision des évènements politiques :-/
C'est sans doute pour cette vision partagée par les médias de masse qu'il a été choisi pour développer cette thématique....
Il semble qu'il adhère bien au grand reset, en en dressant une image idyllique, sans en prononcer le nom...
non monsieur, ce scientifique étudie et cherche à expliquer le monde dans son domaine de la manière la plus objective possible. si c'était une histoire de plaire au médias, ils ne l'auraient pas inviter vu comment ils les tailles dans son bouquin