NYONS DRÔME PROVENÇALE - 03

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  • Опубликовано: 14 май 2019
  • Nyons est une commune française, sous-préfecture du département de la Drôme, en région Auvergne Rône Alpes. La commune fait partie du Parc naturel régional des Baronnies provençales, créé en 2015. Ses habitants sont appelés les Nyonsais. La commune est surnommée « la Nice des Alpes dauphinoises », ou, en raccourci : « le Petit Nice », en raison d'un ensoleillement comparable à celui de Nice, et de sa Riviera. C'est un site de villégiature apprécié depuis le XIXe siècle, qui depuis va crescendo. La commune de Nyons se trouve à vol d'oiseau, à 70 km au sud de Valence, à 40 km au sud-est de Montélimar, à 45 km au nord-est d'Orange, à 70 km au nord d'Avignon et à 70 km au sud-ouest de Gap. La région de Nyons relevait à l'époque celtique de l'aire des Voconces. À l'époque gallo-romaine, elle est rattachée à la cité de Vaison. La villa de Niomes est citée en 972 dans un acte de donation des églises Saint-Vincent, et Saint-Ferréol de Nions, à l'abbaye Saint-Césaire d'Arles. Longtemps possession directe, de l'abbaye Saint-Césaire d'Arles, et des archevêques d'Arles, Nyons passe sous la domination effective de seigneurs laïcs. Les seigneurs de Montauban parviennent à y prendre pied au début du XIIIe siècle. Après un siècle de conflits pour la possession de la seigneurie, la ville est intégrée au Dauphiné en 1315.
    Il reste toutefois que le Dauphin doit toujours rendre l'hommage, au pape pour Nyons, Vinsobres et Mirabel. En 1349, après le transport du Dauphiné à la France, la ville de Nyons devient propriété du roi-dauphin, qui restera suzerain jusqu'à la Révolution.
    La ville connaît une période de croissance exceptionnelle à partir de la fin du XIIIe siècle et jusqu'au début du XVe siècle, croissance liée à la présence de la cour papale à Avignon, à celle de marchands italiens et d'une communauté juive nombreuse. Le début du XVIe siècle est également une période d'expansion, mais les guerres de religion, commencées dans la région à la fin des années 1550, bouleversent profondément Nyons.
    En 1585, une citadelle est construite sur la rive gauche de l'Eygues, et domine la ville et le pont, alors que le château delphinal, construit au début du XIVe siècle, est démantelé.
    Nyons devient alors place de sûreté protestante, le reste après l'édit de Nantes de 1598, et ne perd ce statut qu'après l'édit de La Rochelle, en 1622. En effet, après les insurrections protestantes de cette année-là, Louis XIII décide d'abattre les principales fortifications de la région, susceptibles de servir de repaire aux protestants. Un édit de juillet 1627, ayant ordonné le démantèlement de toutes les places fortes qui n'étaient pas frontières, Nyons devint une ville ouverte. C'est le 6 juillet 1633, que commencèrent les travaux de démolition de sa citadelle. Les Nyonsais obtinrent seulement la conservation des murailles de la ville, devenues inoffensives, mais qui, depuis des siècles, avaient assuré la sécurité du pays.
    Nyons, avec 19 autres communes voisines, fait partie de la Communauté de communes du Val d'Eygues. Les premières compétences de la communauté de communes, depuis sa création en décembre 1997, sont le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'environnement, l'habitat, l'éclairage public et la voirie, l'action sociale, les technologies informatiques et le classement des archives. En 2003, à la suite de l'évolution sur la loi sur l'eau, les compétences de la communauté ont été élargies, et de nouveau en 2010, avec la création et la gestion de zones économiques, commerciales et artisanales. Une ligne de chemin de fer a desservi Nyons, depuis Pierrelatte.
    Ouverte en 1897, elle a été gérée par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, jusqu'en 1938, date à laquelle la concession a été reprise par la S.N.C.F.
    La ligne est fermée au service des voyageurs, depuis 1940, et au fret, depuis 1951.
    Afin de faciliter les déplacements dans le centre ville, dans le cadre de la charte municipale de l'environnement, une navette par MINI-bus, de 15 places, est en service depuis le 26 octobre 2010. La ligne 71 des Cars Rhône-Alpes, propose 3 allers-retours quotidiens, entre Nyons et Montélimar, assurant les correspondances avec les TGV de la ligne Paris-Marseille. Située sur un axe régional important, permettant de lier la Vallée du Rhône, et plus précisément le Tricastin au Dauphiné, et à la région de Gap, par la route départementale RD 94,
    Nyons est également le centre d'un réseau routier local dense, la RD 538, vers Vaison-la-Romaine et le Vaucluse, au sud, ou Le Pègue et Taulignan, au nord.
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