Saint-Cyr - Chant Provencal - Li a Proun de Gent - (La Cambo me fai mau)
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- Опубликовано: 5 май 2020
- Chanté par la Promotion CES Raffalli - Ecole Speciale Militaire de Saint-Cyr
Li a proun de gènt que van en roumavage (Il y a beaucoup de gens qui vont en pélerinage) ou La cambo me fai mau (La jambe me fait mal) est un chant de Noël écrit par Nicolas Saboly, et très connu en Provence. Il raconte l'histoire d'un berger qui demanda que l'on selle son cheval afin qu'il puisse aller saluer le petit Jésus, dans l'espoir de soulager un mal de jambe persistant. En chemin, le berger rencontra plusieurs personnages. Lorsqu'il aperçut enfin « le Fils de Dieu le Père » (lou Fiéu de Diéu lou Paire), sa jambe fut guérie."
Les paroles sont en provençal. Il existe d'autres versions en languedocien, par exemple. Parmi les nombreuses versions enregistrées, il faut noter celle de Malicorne, en français, dans son album Almanach et celle de Mireille Mathieu dans son album Le merveilleux petit monde de Mireille Mathieu chante Noël en 1968
Nicolas Saboly a proposé quatre versions de ce noël, dont la 1re est sur l’air Toulerontonton.
Ce noël a été publié en 1668 dans le 1er cahier. Il figure sous le numéro 5 dans la réédition Fr. Seguin.
L’air de ce noël (version quater) a été réutilisé par Émile Goué (Châteauroux, 13 juin 1904 - Neufmoutiers-en-Brie, 10 octobre 1946) dans son « Noël languedocien » (Trois pièces faciles pour quatuor à cordes, op. 28) composé en captivité pendant l’année 1941.
Paroles (En Entier):
Li a proun de gènt
Que van en roumavage ;
Li a proun de gènt
Que van en Betelèn.
Li vole ana,
Ai quàsi proun courage ;
Li vole ana,
S’iéu pode camina.
La cambo me fai mau,
Bouto sello, bouto sello ;
La cambo me fai mau,
Bouto sello à moun chivau.
Tous lei bergié
Qu’èron sus la mountagno,
Tous lei bergié
An vist un messagié
Que li a crida :
« Metès-vous en campagno ! »
Que li a crida :
« Lou Fiéu de Dieu es na ! »
En aquest tèm
Lei fèbre soun pas sano,
En aquest tèm
Lei fèbre valon rèn.
Ai endura
Uno fèbre quartano,
Ai endura
Sènso me rancura.
Un gros pastras
Que fai la catamiaulo,
Un gros pastras
S’en vai au pichot pas.
S’èi revira
Au brut de ma paraulo ;
S’èi revira,
Li ai di de m’espéra.
Aquéu palot
Descausso sei sabato,
Aquéu palot
S’en vai au grand galop.
Mai, se’n cop l’ai,
Li dounarai la grato,
Mai, se’n cop l’ai,
Iéu lou tapoutarai.
Ai un roussin
Que volo dessus terro ;
Ai un roussin
Que manjo lou camin !
L’ai acheta
D’un que vèn de la guerro ;
L’ai acheta
Cinq escut de pata.
Quand aurai vist
Lou Fiéu de Diéu lou Paire,
Quand aurai vist
Lou Rèi de Paradis
E quand aurai
Felecita sa maire,
E quand aurai
Fa tout ce que déurrai
N’aurai plus gis de mau,
Bouto sello, bouto sello,
N’aurai plus gis de mau,
Bouto sello à moun chivau
Traduction Francaise:
Il y a beaucoup de gens
Qui vont en pélerinage ;
Il y a beaucoup de gens
Qui vont à Bethléem.
Je veux y aller,
J’ai quasiment assez de courage ;
Je veux y aller,
Si je peux cheminer.
La jambe me fait mal,
Boute selle, boute selle (1) ;
La jambe me fait mal,
Boute selle à mon cheval.
Tous les bergers
Qui étaient sur la montagne,
Tous les bergers
Ont vu un messager
Qui leur a crié :
« Mettez-vous en campagne ! »
Qui leur a crié :
« Le fils de Dieu est né ! »
En ce temps-là
Les fièvres ne sont pas saines,
En ce temps-là
Les fièvres ne valent rien.
J’ai enduré
Une fièvre quarte,
Je [l’]ai endurée
Sans me rancir (2).
Un gros berger
Qui fait la chattemite (3),
Un gros berger
S’en va au petit pas.
Il s’est retourné
Au bruit de ma parole,
Il s’est retourné,
Je lui ai dit de m’attendre.
Ce palot
Déchausse ses savates,
Ce palot
S’en va au grand galop.
Mais, si une fois je l’attrape,
Je lui donnerai des démangeaisons ;
Mais, si une fois je l’attrape,
Je le tapoterai.
J’ai un roussin (4)
Qui vole sur la terre ;
J’ai un roussin
Qui avale le chemin !
Je l’ai acheté
À [quelqu’]un qui vient de la guerre ;
Je l’ai acheté
Cinq écus de liard (5).
Quand j’aurai vu
Le fils de Dieu le père,
Quand j’aurai vu
Le roi du paradis
Et quand j’aurai
Félicité sa mère
Et quand j’aurai
Fait tout ce que je devais,
Je n’aurai plus guère de mal,
Boute selle, boute selle,
Je n’aurai plus guère de mal,
Boute selle à mon cheval.
1. Bouto sello, boute selle : sonnerie militaire ordonnant autrefois aux cavaliers de seller leurs chevaux. De « bouter », pousser, mettre.
2. C’est-à-dire sans me plaindre.
3. Faire la catamiaulo, faire la chattemite (de chatte et du latin mitis, doux) : prendre un air modeste, doux, pour mieux tromper ou séduire.
4. De l’ancien français roncin, cheval de charge. Cheval de forte taille, que l’on montait surtout à la guerre.
5. Pata (de l’italien patacca, petite monnaie, chose sans valeur) : menue monnaie de billon (pièce de monnaie faite d’un alliage pauvre en métal précieux). Sept patas valaient un sou, soit cinq centimes d’ancien franc (environ 0,3 millième d’euro). Équivalent approximatif : liard, maille. Видеоклипы
Encore un chant magnifique, merci!!
c'est l'un des nombreux chants de noêl , en provençal.
je l'i chanté, il y a forts longtemps , à la messe de minuit. chez nous c'était en canon à 3 voix
Parmi les autres chants traditionnels figurent : " lei pastouraux,"" veisin Toubio", "pastres , pastresses", "guillaume, Tony peire" (Mistral a utilisé la musique pour La Coupo Santo), "un pountoun"," nouvé que de poudain faire" etc etc
Très provençale, très rattaché au patrimoine provençale, très bien
St George!
Un chant magnifique
Vive la Provence
tres beau chant !!!!!!!
oté marmaille, mi na les frissons toch ton mommon 😍😍😍
th quwe ou ft ici ou mdrrr
Très Beau chant !!
Une mauvaise prononciation des au et des ai après ont s'improvise pas prouvenço c'est des déjà un gros travail et un Bel hommage à nôtre culture je vous en remercie ❤️
merci
Nous avions appris ce champ à mon école quand j'était plus jeune dans un village de Provence.
J'ai des frissons
?? Cette chanson figurait sur le 33t du groupe folk Malicorne, dans les années 70, sous le titre "la jambe me fait mal".
saint georges guide nous
Excellente, je l'ai découverte sur la chaîne "truthful fields". Super choix.
Vous devriez faire un tour sur la chaîne de Luc Arbogast, je pense en particulier à la chanson "Doleances d'une promise de Sainte Colombes"
Ce serait sympa une interprétation par un choeur militaire.
Merci! Je vais aller voir
Tres jolie! C'est chanté en provencale?
oui!
Oui, c'est un chant provençal traditionnel de Noël. Alors merci à eux de le remettre en avant. Mais les puristes tiqueront sur la prononciation ...
@@etiennedef7690 C'est une interprétation, les puristes qui ne font pas mieux peuvent critiquer mais doivent se rappeler de ça.
Y'a la chaîne "Myrwàx" qui en a fait une pas mal aussi.
Es ce qu'en Provence, il y a encore des gens qui parlent cette langue ?
Entre 100 000 et 500 000 selon les estimations - prouvenco.presso.free.fr/archi.prov.html#souffle
Le provençal est un dialecte de l'occitan parlé essentiellement en Provence, dans l'Est du Languedoc voire aussi dans les vallées occitanes du Piémont.
Le dialecte traité ici ne doit pas se confondre avec la notion de langue provençale qui désigne l'intégralité de la langue d'oc jusqu'à son renommage en occitan vers 1930.
En tant que classification linguistique, l'occitan provençal s'exprime à travers les sous-dialectes locaux dont la contenance varie selon les linguistes à travers différents critères.
Frédéric Mistral a défini des bases en précisant que ce dialecte est composé des sous-dialectes alpin, maritime (marseillais, varois), niçois et rhodanien. Certains auteurs contemporains classent le provençal (composé dans ce cas du maritime, du niçois et du rhodanien en excluant l'alpin) avec le languedocien dans ce qu'ils appellent l'occitan méridional (appelé aussi provençal moyen). D'autres auteurs vont nommer par dialecte provençal l'espace de l'occitan oriental incluant également le vivaro-alpin que Frédéric Mistral appelle Dauphinois.
Le provençal, comme les dialectes languedocien et vivaro-alpin, est classé par l’Atlas interactif UNESCO des langues en danger dans le monde comme langue en situation critique d'extinction.
@@Triomphe1 Merci beaucoup pour ces informations !!
@@Triomphe1 merci pour ce lien !!
Par contre ils prononcent tres mal dans la chanson,ils prononcent comme en français un chivau se dit chivaou et pareil pour mau qui se dit maou.Ils chantent comme si ils avaient du français devant eux alors que ce n est pas la meme langue
"La gambe me fa mo"!!! Li a pas que le gambo qe mi fa mau... Li a tambèn leïs auriho !
Très beau chant ! Ca ressemble fort a du catalan (sans parler de l'écu sang et or) ! :D
Tout simplement car le Provençale est une langue Occitane et le Catalan dérive lui même de l'Occitan , aujourd'hui la langue s'est éloignée de l'Occitan pour devenir le Catalan mais les deux restent étroitement liés, concernant le blason c'est là aussi pas une coïncidence, ces couleurs sont hérité directement de la maison de Barcelone dont des comtes se sont installés en Provence et leurs descendants qui sont devenus comtes de Provence ont continué à utiliser ces couleurs 😊
On dirait le même rythme que le chant Saint Georges est-ce-que ça a un rapport ?
Le chant de Saint George à été composé sur cet air
@@robotsquid2491 pas l'inverse ? Celui-ci est l'original ?
Si ils savaient vraiment parler provençal ce serait encore plus beau
superbe chant à l'accent d'une de nos belles regions Francaises ! si toute la FRANCE pouvait se rappeler que notre seigneur Jésus-Christ est venu pour nous sauver il y a plus de 2000 ans ! Il nous Aime malgré notre insupportable ingratitude ! Il serait bon que la FRANCE fille ainée de l'église se réveille du cauchemar où l'ont entraîné de dangereux psychopathes liberticides et sans Dieu!
En fait il était en Judée, pas en France.
@@spartagus8979 précisez votre pensée s'il vous plait !..
@@spartagus8979Et?