Bonjour, Je vous propose de m'envoyer un mail sur mon adresse professionnelle : Ari.Bouaniche@ac-toulouse.fr. Je serai ravi de vous faire parvenir le document par retour de mail.
Bonjour, Je dois vous féliciter pour la magnifique vidéo sur laquelle je suis tombé par hasard. Mille merci! Étant professeur de langues au Brésil, j’avoue ne pas avoir eu beaucoup de familiarité avec cette technique de repérages. Aurez-vous des indications de lecture sur ce sujet? Merci en avance.
Bonjour monsieur Watanabe, Je vous remercie pour votre commentaire et suis ravi que la technique de repérages suivis d'inférences pour mener au sens ait retenu tout votre intérêt. Je ne suis malheureusement pas familier de matériau écrit sur le sujet, mais j'ai réalisé plusieurs autres vidéos traitant, plus ou moins directement, de la compréhension (compréhension de l'oral en anglais : ruclips.net/video/r19W-ToWr20/видео.html, compréhension de l'oral dans toutes les disciplines : ruclips.net/video/gKh0cnqudu0/видео.html, reprise des méthodologie de la compréhension de l'écrit et l'oral en anglais à propos du test de positionnement Év@lang 3e : ruclips.net/video/vVO10CSPItc/видео.html, implémentation de cette façon de procéder dans une séance de cours pour mener à une trace écrite : ruclips.net/video/S5ZAKWAgfiM/видео.html). Je ne peux également que vous conseiller le travail de Samantha Lawson, formatrice dans l'académie de Toulouse où j'ai le bonheur d'exercer, qui donne des exemples concrets d'exploitation en compréhension de l'écrit de documents authentiques en anglais : toutes les publications (intitulées "On the Same Page") qu'elle a réalisées jusque-là sont disponibles à cette adresse : pedagogie.ac-toulouse.fr/langues-vivantes/etiquettes/same-page. Je reste à votre écoute et aurai à cœur de vous apporter mon aide si vous aviez de quelconques questions. Je vous souhaite une excellente continuation dans l'exploration de l'accès au sens par tous les élèves des documents exploités en cours. Très cordialement,
Bonjour Célia, ravi d'avoir de vos nouvelles ! Merci de votre commentaire positif ; une vidéo sur la CO est effectivement prévue (mais tout ça prend du temps...)
Bonjour Monsieur, en premier lieu, merci beaucoup pour vos vidéos. Le repérage devrait être décrit aux élèves avant qu'ils commencent à repérer les mots répondant aux Wh- questions ? Les WH- questions pourront être notées au tableau ? Les repérages devront être menés une fois une lecture cursive du texte a été réalisée ? Merci !
Bonsoir monsieur Cano Romero, Les réponses aux WH- questions ne peuvent pas forcément être repérées en tant que telles dans un texte, mais peuvent aussi être le résultat d'hypothèses induites de ces repérages. Il n'est pas, en outre, toujours pertinent de structurer l'exploitation d'un document autour des questions en WH- factuelles, puisqu'un repérage très simple peut, de façon assez naturelle, mener vers une compréhension de l'implicite (la visée communicative / l'intention de communication / la réponse à la question WHAT FOR?) dès le début de l'exploitation d'un document. Afin d'envisager plus concrètement comment réaliser ces repérages et quelles inférences en tirer, je vous conseille de regarder la vidéo que j'ai sortie récemment à propos de la compréhension de l'écrit, qui, en plus de récapituler la méthodologie utilisée, vous donne des exemples d'exploitation de documents (certes en français, mais que vous pouvez aisément transférer à des supports en langue étrangère). Cette vidéo est disponible à l'adresse suivante : ruclips.net/video/tZ7JR_DEznc/видео.html Je reste bien entendu à votre écoute si nécessaire.
Bonjour Ari. Merci pour toutes les vidéos. J’ai compris qu’on pouvait faire de la différenciation avec plus d’aides, un autre support ou en changeant les attentes pour la production finale d’un élève. Mais je ne vois pas très bien quelles pourraient être les activités concrètes pour une compréhension de l’écrit ou de l’oral dans la différenciation vis à vis d’élèves plus faibles. Auriez-vous des fiches d’exercices en exemple pour ce cas précis. Par exemple une fiche sur la formation des mots, est-il attendu que je donne cela aux élèves comme trace écrite en plus? De plus je me demandais comment je peux donner ça à un élève pour la différenciation et pas aux autres => est-ce discriminant? Merci pour votre réponse . Bonne journée. Madeleine
Bonjour Madeleine, Afin de vous proposer des pistes d'activités concrètes de différenciation en réception (de l'écrit ou de l'oral), il faut tout d'abord savoir si vous vous trouvez en entraînement ou en évaluation. Dans le premier cas (l'entraînement), la différenciation -alors que toute la classe étudie le même document- portera sur le type d'élèves que l'on sollicite pour les différentes activités afférentes à la réception d'un document. Je vous encourage à solliciter : - pour les repérages : les élèves plus faibles (car ces repérages sont à la portée de tous), - pour les hypothèses : des élèves plus à l'aise et/ou des élèves qui ont quelque chose à dire (indépendamment de leur niveau) à propos des repérages qui viennent d'être faits, - pour les phrases récapitulatives : des élèves très à l'aise, car les élèves qui vont les formuler ont besoin de compétences mémorielles (ils doivent pouvoir se souvenir de la teneur des échanges), synthétiques (ils doivent pouvoir comprimer tout ce qui a été dit en une seule phrase) et langagières (ils doivent avoir les moyens langagiers nécessaires à exprimer cela). Pour les répétitions des phrases produites à ces occasions, il conviendra de commencer par les élèves les plus à l'aise, pour solliciter graduellement des élèves de moins en moins à l'aise. À propos des différentes sollicitations adaptées aux profils d'élèves en entraînement de la réception en classe, je vous engage à consulter la vidéo que j'ai réalisée sur l'élaboration de la trace écrite à cette URL : ruclips.net/video/S5ZAKWAgfiM/видео.html L'idée n'est pas, vous l'aurez bien entendu compris, de placer des élèves dans des catégories immuables : si certains élèves habituellement plus faibles souhaitent prendre la parole pour faire une hypothèse ou une récapitulation, il s'agira de les y encourager dans le but qu'ils prennent confiance et que leur motivation intrinsèque face à la discipline puisse croître. Dans le second cas (l'évaluation de la réception), on pourra différencier selon l'étayage nécessaire pour répondre aux questions de vérification de la compréhension qui sont posées (le document-support reste toujours le même). Côté enseignant, il est important de préparer ce document-support de l'exacte même façon qu'il l'aurait été pour un entraînement en compréhension, car l'ordre des repérages et des inférences que l'on demanderait aux élèves, qui forment un fil de pensée "logique", sont également source d'étayage. Une fois préparé de cette façon, il est possible de demander, sur un document : - pour des élèves plus en difficulté, prendre les repérages dans l'ordre, les formuler explicitement et en faire déduire les réponses aux questions de vérification (ex. : Spot the words starting with capital letters => So, who are the characters?, si le repérage des mots débutant par une majuscule est le premier repérage que l'on aurait réalisé en classe, en entraînement de réception), - pour des élèves plus à l'aise, n'inclure que les questions de vérification, dans l'ordre dans lequel on aurait émis les inférences en entraînement (ex. Who are the characters?) - pour des élèves très forts, on peut mélanger les questions de vérification, pour qu'elles ne suivent plus un fil de pensée "logique", ou même demander aux élèves de rédiger un compte-rendu de ce qui a été compris (attention, cela implique toutefois des compétences langagières supplémentaires). Vous évoquez la décomposition de mots : je pense qu'encourager la décomposition de mots est prioritaire par rapport à l'explicitation des mécanismes gouvernant cette décomposition (si l'on doit choisir l'un des deux, il vaut mieux entraîner à la moindre occasion pour automatiser une procédure que faire de la métacognition qui ne mène pas in fine à un meilleur résultat). Enfin, pour ce qui est du caractère éventuellement discriminant de la différenciation : si l'on considère que différencier c'est fournir plus ou moins d'étayage pour que tous les élèves puissent atteindre le MÊME objectif, il n'y a pas de débat,. Le but est, en effet, que tous arrivent au même point d'arrivée, avec un degré d'étayage variable, mais le propre de l'étayage est bien d'être temporaire, et qu'il a vocation a être in fine retiré. Il permet donc de soutenir temporairement la compréhension, dans le but que l'élève devienne dans le futur davantage autonome et puisse ainsi se passer dudit étayage. Tous ont ainsi vocation à arriver aux mêmes compétences finales. J'espère que cette (longue) réponse vous aura éclairée, et je reste à votre écoute.
Bonjour Merci pour cette video. Est-il possible de partager la pub pour le train en suédois? Je l'ai chercher sans succès. Cela m'aiderait beaucoup.
Bonjour,
Je vous propose de m'envoyer un mail sur mon adresse professionnelle : Ari.Bouaniche@ac-toulouse.fr.
Je serai ravi de vous faire parvenir le document par retour de mail.
Amazing video. How should we teach grammar in a reading comprehension lesson?
A question which will be answered in a subsequent video... 😉
ruclips.net/video/S5ZAKWAgfiM/видео.html
Bonjour,
Je dois vous féliciter pour la magnifique vidéo sur laquelle je suis tombé par hasard. Mille merci!
Étant professeur de langues au Brésil, j’avoue ne pas avoir eu beaucoup de familiarité avec cette technique de repérages. Aurez-vous des indications de lecture sur ce sujet? Merci en avance.
Bonjour monsieur Watanabe,
Je vous remercie pour votre commentaire et suis ravi que la technique de repérages suivis d'inférences pour mener au sens ait retenu tout votre intérêt.
Je ne suis malheureusement pas familier de matériau écrit sur le sujet, mais j'ai réalisé plusieurs autres vidéos traitant, plus ou moins directement, de la compréhension (compréhension de l'oral en anglais : ruclips.net/video/r19W-ToWr20/видео.html, compréhension de l'oral dans toutes les disciplines : ruclips.net/video/gKh0cnqudu0/видео.html, reprise des méthodologie de la compréhension de l'écrit et l'oral en anglais à propos du test de positionnement Év@lang 3e : ruclips.net/video/vVO10CSPItc/видео.html, implémentation de cette façon de procéder dans une séance de cours pour mener à une trace écrite : ruclips.net/video/S5ZAKWAgfiM/видео.html).
Je ne peux également que vous conseiller le travail de Samantha Lawson, formatrice dans l'académie de Toulouse où j'ai le bonheur d'exercer, qui donne des exemples concrets d'exploitation en compréhension de l'écrit de documents authentiques en anglais : toutes les publications (intitulées "On the Same Page") qu'elle a réalisées jusque-là sont disponibles à cette adresse : pedagogie.ac-toulouse.fr/langues-vivantes/etiquettes/same-page.
Je reste à votre écoute et aurai à cœur de vous apporter mon aide si vous aviez de quelconques questions. Je vous souhaite une excellente continuation dans l'exploration de l'accès au sens par tous les élèves des documents exploités en cours.
Très cordialement,
Bonjour Monsieur Bouaniche, je trouve vos stratégies d'accès au sens très intéressantes. Pouvez-vous donner des pistes pour la CO? Enjoy the holidays!
Bonjour Célia, ravi d'avoir de vos nouvelles ! Merci de votre commentaire positif ; une vidéo sur la CO est effectivement prévue (mais tout ça prend du temps...)
ruclips.net/video/r19W-ToWr20/видео.html
Bonjour Monsieur, en premier lieu, merci beaucoup pour vos vidéos. Le repérage devrait être décrit aux élèves avant qu'ils commencent à repérer les mots répondant aux Wh- questions ? Les WH- questions pourront être notées au tableau ? Les repérages devront être menés une fois une lecture cursive du texte a été réalisée ? Merci !
Bonsoir monsieur Cano Romero,
Les réponses aux WH- questions ne peuvent pas forcément être repérées en tant que telles dans un texte, mais peuvent aussi être le résultat d'hypothèses induites de ces repérages. Il n'est pas, en outre, toujours pertinent de structurer l'exploitation d'un document autour des questions en WH- factuelles, puisqu'un repérage très simple peut, de façon assez naturelle, mener vers une compréhension de l'implicite (la visée communicative / l'intention de communication / la réponse à la question WHAT FOR?) dès le début de l'exploitation d'un document.
Afin d'envisager plus concrètement comment réaliser ces repérages et quelles inférences en tirer, je vous conseille de regarder la vidéo que j'ai sortie récemment à propos de la compréhension de l'écrit, qui, en plus de récapituler la méthodologie utilisée, vous donne des exemples d'exploitation de documents (certes en français, mais que vous pouvez aisément transférer à des supports en langue étrangère). Cette vidéo est disponible à l'adresse suivante : ruclips.net/video/tZ7JR_DEznc/видео.html
Je reste bien entendu à votre écoute si nécessaire.
Bonjour Ari. Merci pour toutes les vidéos.
J’ai compris qu’on pouvait faire de la différenciation avec plus d’aides, un autre support ou en changeant les attentes pour la production finale d’un élève.
Mais je ne vois pas très bien quelles pourraient être les activités concrètes pour une compréhension de l’écrit ou de l’oral dans la différenciation vis à vis d’élèves plus faibles.
Auriez-vous des fiches d’exercices en exemple pour ce cas précis. Par exemple une fiche sur la formation des mots, est-il attendu que je donne cela aux élèves comme trace écrite en plus?
De plus je me demandais comment je peux donner ça à un élève pour la différenciation et pas aux autres => est-ce discriminant?
Merci pour votre réponse .
Bonne journée.
Madeleine
Bonjour Madeleine,
Afin de vous proposer des pistes d'activités concrètes de différenciation en réception (de l'écrit ou de l'oral), il faut tout d'abord savoir si vous vous trouvez en entraînement ou en évaluation.
Dans le premier cas (l'entraînement), la différenciation -alors que toute la classe étudie le même document- portera sur le type d'élèves que l'on sollicite pour les différentes activités afférentes à la réception d'un document. Je vous encourage à solliciter :
- pour les repérages : les élèves plus faibles (car ces repérages sont à la portée de tous),
- pour les hypothèses : des élèves plus à l'aise et/ou des élèves qui ont quelque chose à dire (indépendamment de leur niveau) à propos des repérages qui viennent d'être faits,
- pour les phrases récapitulatives : des élèves très à l'aise, car les élèves qui vont les formuler ont besoin de compétences mémorielles (ils doivent pouvoir se souvenir de la teneur des échanges), synthétiques (ils doivent pouvoir comprimer tout ce qui a été dit en une seule phrase) et langagières (ils doivent avoir les moyens langagiers nécessaires à exprimer cela).
Pour les répétitions des phrases produites à ces occasions, il conviendra de commencer par les élèves les plus à l'aise, pour solliciter graduellement des élèves de moins en moins à l'aise.
À propos des différentes sollicitations adaptées aux profils d'élèves en entraînement de la réception en classe, je vous engage à consulter la vidéo que j'ai réalisée sur l'élaboration de la trace écrite à cette URL : ruclips.net/video/S5ZAKWAgfiM/видео.html
L'idée n'est pas, vous l'aurez bien entendu compris, de placer des élèves dans des catégories immuables : si certains élèves habituellement plus faibles souhaitent prendre la parole pour faire une hypothèse ou une récapitulation, il s'agira de les y encourager dans le but qu'ils prennent confiance et que leur motivation intrinsèque face à la discipline puisse croître.
Dans le second cas (l'évaluation de la réception), on pourra différencier selon l'étayage nécessaire pour répondre aux questions de vérification de la compréhension qui sont posées (le document-support reste toujours le même). Côté enseignant, il est important de préparer ce document-support de l'exacte même façon qu'il l'aurait été pour un entraînement en compréhension, car l'ordre des repérages et des inférences que l'on demanderait aux élèves, qui forment un fil de pensée "logique", sont également source d'étayage. Une fois préparé de cette façon, il est possible de demander, sur un document :
- pour des élèves plus en difficulté, prendre les repérages dans l'ordre, les formuler explicitement et en faire déduire les réponses aux questions de vérification (ex. : Spot the words starting with capital letters => So, who are the characters?, si le repérage des mots débutant par une majuscule est le premier repérage que l'on aurait réalisé en classe, en entraînement de réception),
- pour des élèves plus à l'aise, n'inclure que les questions de vérification, dans l'ordre dans lequel on aurait émis les inférences en entraînement (ex. Who are the characters?)
- pour des élèves très forts, on peut mélanger les questions de vérification, pour qu'elles ne suivent plus un fil de pensée "logique", ou même demander aux élèves de rédiger un compte-rendu de ce qui a été compris (attention, cela implique toutefois des compétences langagières supplémentaires).
Vous évoquez la décomposition de mots : je pense qu'encourager la décomposition de mots est prioritaire par rapport à l'explicitation des mécanismes gouvernant cette décomposition (si l'on doit choisir l'un des deux, il vaut mieux entraîner à la moindre occasion pour automatiser une procédure que faire de la métacognition qui ne mène pas in fine à un meilleur résultat).
Enfin, pour ce qui est du caractère éventuellement discriminant de la différenciation : si l'on considère que différencier c'est fournir plus ou moins d'étayage pour que tous les élèves puissent atteindre le MÊME objectif, il n'y a pas de débat,. Le but est, en effet, que tous arrivent au même point d'arrivée, avec un degré d'étayage variable, mais le propre de l'étayage est bien d'être temporaire, et qu'il a vocation a être in fine retiré. Il permet donc de soutenir temporairement la compréhension, dans le but que l'élève devienne dans le futur davantage autonome et puisse ainsi se passer dudit étayage. Tous ont ainsi vocation à arriver aux mêmes compétences finales.
J'espère que cette (longue) réponse vous aura éclairée, et je reste à votre écoute.
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