I’ve had the pleasure of hearing Véronique Gens on many occasions since the early 90s. She is a unique, wonderful and extremely intelligent performer. She also happens to be very down to earth and modest when you get to meet her. She’s been having a brilliant career and deserves every bit of it. Beautiful voice, great acting and an excellent concert and recital performer. Classy woman. Many thanks for the post!
« Cléopâtre : scène lyrique » (H 36), pour soprano solo et orchestre, appelée fréquemment mais de manière inexacte « La Mort de Cléopâtre », a été composée pour l'obtention du Grand prix de Rome en juillet 1829 sur un texte de Pierre-Ange Vieillard. Cette cantate, aujourd'hui l'une des œuvres lyriques les plus souvent exécutées du compositeur, n'a été publiée qu'en 1903. C’en est donc fait ! ma honte est assurée. Veuve d’Antoine et veuve de César, Au pouvoir d’Octave livrée, Je n’ai pu captiver son farouche regard. J’étais vaincue, et suis déshonorée. En vain, pour ranimer l’éclat de mes attraits, J’ai profané le deuil d’un funeste veuvage ; En vain, en vain de l’art épuisant les secrets, J’ai caché sous des fleurs les fers de l’esclavage ; Rien n’a pu du vainqueur désarmer les décrets. À ses pieds j’ai traîné mes grandeurs opprimées. Mes pleurs même ont coulé sur ses mains répandus, Et la fille des Ptolémées A subi l’affront des refus ! Ah ! qu’ils sont loin ces jours, tourment de ma mémoire, Où sur le sein des mers, comparable à Vénus, D’Antoine et de César réfléchissant la gloire, J’apparus triomphante aux rives du Cydnus ! Actium m’a livrée au vainqueur qui me brave ; Mon sceptre, mes trésors ont passé dans ses mains ; Ma beauté me restait, et les mépris d’Octave Pour me vaincre ont fait plus que le fer des Romains. Ah ! qu’ils sont loin ces jours, etc. Ah ! qu’ils sont loin ces jours, tourment de ma mémoire, Où sur le sein des mers, comparable à Vénus, D’Antoine et de César réfléchissant la gloire, J’apparus triomphante aux rives du Cydnus ! En vain de l’art épuisant les secrets, J’ai caché sous des fleurs les fers de l’esclavage, Rien n’a pu du vainqueur désarmer les décrets. Mes pleurs même ont coulé sur ses mains répandus. J’ai subi l’affront des refus. Moi !… qui du sein des mers, comparable à Vénus, M’élançai triomphante aux rives du Cydnus ! Au comble des revers, qu’aurais-je encor à craindre ? Reine coupable, que dis-tu ? Du destin qui m’accable est-ce à moi de me plaindre ? Ai-je pour l’accuser les droits de la vertu ? J’ai d’un époux déshonoré la vie. C’est par moi qu’aux Romains l’Égypte est asservie, Et que d’Isis l’ancien culte est détruit. Quel asile chercher ? Sans parents ! sans patrie ! Il n’en est plus pour moi que l’éternelle nuit ! Méditation « What if when I am laid into the tomb…» (Shakespeare) Grands Pharaons, nobles Lagides, Verrez-vous entrer sans courroux, Pour dormir dans vos pyramides, Une reine indigne de vous ? Non !… non, de vos demeures funèbres Je profanerais la splendeur ! Rois, encor au sein des ténèbres, Vous me fuiriez avec horreur. Du destin qui m'accable est-ce à moi de me plaindre ? Ai-je pour l'accuser le droit de la vertu ? Par moi nos dieux ont fui d'Alexandrie, Et d'Isis le culte est détruit. Grands Pharaons, nobles Lagides, Vous me fuiriez avec horreur ! Du destin qui m'accable est-ce à moi de me plaindre ? Ai-je pour l'accuser le droit de la vertu ? Grands Pharaons, nobles Lagides, Verrez-vous entrer sans courroux, Pour dormir dans vos pyramides, Une reine indigne de vous ? Non, j'ai d'un époux déshonoré la vie. Sa cendre est sous mes yeux, son ombre me poursuit. C'est par moi qu'aux Romains l'Égypte est asservie. Par moi nos dieux ont fui les murs d'Alexandrie Et d'Isis le culte est détruit. Osiris proscrit ma couronne. À Typhon je livre mes jours ! Contre l'horreur qui m'environne Un vil reptile est mon recours. Dieux du Nil… vous m'avez… trahie ! Octave… m'attend… à son char. Cléopâtre, en… quittant… la vie, Redevient digne de… César !
Vidéo provenant des concerts donnés les 13 et 14 avril 2019 à Tokyo, dans la salle de concert du groupe audiovisuel japonais NHK, par l'Orchestre symphonique de la NHK sous la direction de Jakub Hrůša (lequel n'est ni letton ni lituanien , comme le conjecture Théo Noirel-Goldberg, mais tchèque !).
I’ve had the pleasure of hearing Véronique Gens on many occasions since the early 90s. She is a unique, wonderful and extremely intelligent performer. She also happens to be very down to earth and modest when you get to meet her. She’s been having a brilliant career and deserves every bit of it. Beautiful voice, great acting and an excellent concert and recital performer. Classy woman. Many thanks for the post!
C'est une grande notre Véro cocorico 🐓🐓🇨🇵🇨🇵🇨🇵🇨🇵🇨🇵
absolument magnifique et émouvant chère Véronique !!!! bravissima !!!!
Faboulous Madamme Gens from Argentina
How I love her recording of this!
« Cléopâtre : scène lyrique » (H 36), pour soprano solo et orchestre, appelée fréquemment mais de manière inexacte « La Mort de Cléopâtre », a été composée pour l'obtention du Grand prix de Rome en juillet 1829 sur un texte de Pierre-Ange Vieillard. Cette cantate, aujourd'hui l'une des œuvres lyriques les plus souvent exécutées du compositeur, n'a été publiée qu'en 1903.
C’en est donc fait ! ma honte est assurée.
Veuve d’Antoine et veuve de César,
Au pouvoir d’Octave livrée,
Je n’ai pu captiver son farouche regard.
J’étais vaincue, et suis déshonorée.
En vain, pour ranimer l’éclat de mes attraits,
J’ai profané le deuil d’un funeste veuvage ;
En vain, en vain de l’art épuisant les secrets,
J’ai caché sous des fleurs les fers de l’esclavage ;
Rien n’a pu du vainqueur désarmer les décrets.
À ses pieds j’ai traîné mes grandeurs opprimées.
Mes pleurs même ont coulé sur ses mains répandus,
Et la fille des Ptolémées
A subi l’affront des refus !
Ah ! qu’ils sont loin ces jours, tourment de ma mémoire,
Où sur le sein des mers, comparable à Vénus,
D’Antoine et de César réfléchissant la gloire,
J’apparus triomphante aux rives du Cydnus !
Actium m’a livrée au vainqueur qui me brave ;
Mon sceptre, mes trésors ont passé dans ses mains ;
Ma beauté me restait, et les mépris d’Octave
Pour me vaincre ont fait plus que le fer des Romains.
Ah ! qu’ils sont loin ces jours, etc.
Ah ! qu’ils sont loin ces jours, tourment de ma mémoire,
Où sur le sein des mers, comparable à Vénus,
D’Antoine et de César réfléchissant la gloire,
J’apparus triomphante aux rives du Cydnus !
En vain de l’art épuisant les secrets,
J’ai caché sous des fleurs les fers de l’esclavage,
Rien n’a pu du vainqueur désarmer les décrets.
Mes pleurs même ont coulé sur ses mains répandus.
J’ai subi l’affront des refus.
Moi !… qui du sein des mers, comparable à Vénus,
M’élançai triomphante aux rives du Cydnus !
Au comble des revers, qu’aurais-je encor à craindre ?
Reine coupable, que dis-tu ?
Du destin qui m’accable est-ce à moi de me plaindre ?
Ai-je pour l’accuser les droits de la vertu ?
J’ai d’un époux déshonoré la vie.
C’est par moi qu’aux Romains l’Égypte est asservie,
Et que d’Isis l’ancien culte est détruit.
Quel asile chercher ? Sans parents ! sans patrie !
Il n’en est plus pour moi que l’éternelle nuit !
Méditation
« What if when I am laid into the tomb…» (Shakespeare)
Grands Pharaons, nobles Lagides,
Verrez-vous entrer sans courroux,
Pour dormir dans vos pyramides,
Une reine indigne de vous ?
Non !… non, de vos demeures funèbres
Je profanerais la splendeur !
Rois, encor au sein des ténèbres,
Vous me fuiriez avec horreur.
Du destin qui m'accable est-ce à moi de me plaindre ?
Ai-je pour l'accuser le droit de la vertu ?
Par moi nos dieux ont fui d'Alexandrie,
Et d'Isis le culte est détruit.
Grands Pharaons, nobles Lagides,
Vous me fuiriez avec horreur !
Du destin qui m'accable est-ce à moi de me plaindre ?
Ai-je pour l'accuser le droit de la vertu ?
Grands Pharaons, nobles Lagides,
Verrez-vous entrer sans courroux,
Pour dormir dans vos pyramides,
Une reine indigne de vous ?
Non, j'ai d'un époux déshonoré la vie.
Sa cendre est sous mes yeux, son ombre me poursuit.
C'est par moi qu'aux Romains l'Égypte est asservie.
Par moi nos dieux ont fui les murs d'Alexandrie
Et d'Isis le culte est détruit.
Osiris proscrit ma couronne.
À Typhon je livre mes jours !
Contre l'horreur qui m'environne
Un vil reptile est mon recours.
Dieux du Nil… vous m'avez… trahie !
Octave… m'attend… à son char.
Cléopâtre, en… quittant… la vie,
Redevient digne de… César !
Trop pas court ton message 😂
Vidéo provenant des concerts donnés les 13 et 14 avril 2019 à Tokyo, dans la salle de concert du groupe audiovisuel japonais NHK, par l'Orchestre symphonique de la NHK sous la direction de Jakub Hrůša (lequel n'est ni letton ni lituanien , comme le conjecture Théo Noirel-Goldberg, mais tchèque !).
Très bien, mais quel est l’orchestre ?
Sans doute letton vu le nom du Monsieur
Ou lituanien
It's The NHK Symphony Orchestra, Tokyo; the conductor is Czech
@@theogoldberg8919 Do the musicians in this orchestra really look Lithuanian
Commentaire d'une stupidité abyssale !
Orribile!