Les trahisons de la modernité - Retrouver le sens de l’utopie

Поделиться
HTML-код
  • Опубликовано: 27 сен 2024

Комментарии • 60

  • @wood-iapierre565
    @wood-iapierre565 Год назад +8

    Je suis Haïtien bon travail mon fr

  • @kini79
    @kini79 Год назад

    J'aime cette vidéo, je la partage

  • @julescopferschmitt7714
    @julescopferschmitt7714 Год назад +9

    Je viens de finir ton livre, c'est un super taf avec une sacré quantité de références à approfondir et une synthèse vraiment complète! (dommage que tu n'aies pas plus parler de Fanon et des idéologies anti-occident)

  • @hollowgrimm5783
    @hollowgrimm5783 Год назад +1

    best jour de la semaine !

  • @jacquesfritz71
    @jacquesfritz71 Год назад +1

    Je suis en train de lire un livre qui me paraît essentiel concernant cette compréhension des échecs des expériences collectives d'émancipation à se maintenir : "Peur de la liberté" de Carlo Levi. Ca se place plutôt sur le plan philosophique (plus éloigné du particulier que celui de Riot-Sarcey) mais avec une assise historique qui en fait un livre très puissant, je trouve.

  • @biboun5891
    @biboun5891 Год назад +1

    Les premières secondes m'ont fait sourire... ;) Un zoom arrière qui met en évidence un bon livre... J'en suis à la moitié, il est vraiment très bien fait !
    Merci pour ton contenu :)

  • @pierre-olivierbrassard9999
    @pierre-olivierbrassard9999 Год назад +2

    Bakounine n'a jamais été aussi pertinent : on ne peut pas prendre le pouvoir, il faut le détruire et ce n'est pas l'homme qui change les institutions mais les institutions qui change l'homme.

  • @arthurmignon7923
    @arthurmignon7923 Год назад +3

    Un revenu universel et inconditionnel pourrait amener du mieux à nos sociétés, mais lequel choisir ? Celui de type libéral, qui protège l'argent des grands bourgeois et joue donc un rôle conservateur ? Celui de type décroissant qui pourrait se substituer à un salaire, mais alors quid des travailleurs qui produisent les richesses pour celles et ceux qui choisiraient de ne rien faire ? Celui de type socialiste où l'on socialiserait la totalité des revenus de tous mais avec le risque de déviance totalitaire que cela implique ? Parmi tout cela, je n'ai pas pu encore choisir...

    • @esoesminombre7056
      @esoesminombre7056 Год назад +4

      Je suis bien d'accord qu'il est essentiel de maintenir une distance critique envers tous les systèmes d'organisation politique qui semblent prometteurs sur le papier. Cependant, grâce à nos nombreuses expériences concrètes, nous pouvons éliminer certaines possibilités et en privilégier d'autres.
      Tout d'abord, le capitalisme, en raison de sa nécessité d'accroître constamment la production, ne peut pas être maintenu si nous souhaitons préserver la viabilité de notre planète.
      Ensuite, les modèles marxistes-léninistes, avec leur concentration du pouvoir bureaucratique, sont incompatibles avec l'émancipation humaine et se transforment souvent (toujours ?) en une forme d'étatisation autoritaire qui ne garantit en rien une approche plus respectueuse de l'environnement.
      En revanche, le communisme libertaire, notamment le municipalisme libertaire de Murray Bookchin, offre de bien meilleures garanties en termes d'écologie et d'émancipation. Il s'inscrit dans la lignée de la tradition anarchiste, qui s'est longuement interrogée sur la façon de vivre sans domination. D'ailleurs, Bakounine, un des premiers anarchiste et contemporain de Marx, avait déjà prédit les risques de dérives autoritaires du marxisme. Murray Bookchin a réalisé une synthèse entre ce courant politique et l'écologie. Je pense que cela se rapproche le plus de ce que tu entends par "modèle décroissant".
      Quant à la question des profiteurs qui pourraient émerger dans un tel système, il est important de confronter ces réserves théoriques aux pratiques concrètes, comme le zapatisme au Chiapas et le confédéralisme démocratique au Rojava. Ces deux types d'organisation politique, proches au moins en esprit sinon en dénomination d'un système communiste libertaire, ont montré leur résilience. Les communistes libertaires ont théorisé que lorsque nous pouvons décider démocratiquement de ce que nous produisons et que nous choisissons comment nous nous y engageons concrètement, nos motivations sont plus fortes. On peut établir un lien avec la notion de motivation intrinsèque (je fais ce travail car je l'ai choisi), qui s'oppose à la motivation extrinsèque (je fais ce travail parce que j'y suis obligé), cette dernière étant plus superficielle et précaire.
      Bien sûr, il est important de reconnaître que ni le municipalisme libertaire, ni le zapatisme ni le confédéralisme démocratique ne sont des modèle parfaits et indépassables. Seule la multiplicité des pratiques et des réflexions nous permettra de parvenir à des systèmes politiques et sociaux viables et émancipateurs.

    • @alexa5763
      @alexa5763 Год назад

      Le mieux ne serait il pas d’abolir l’argent l’état

  • @ketz108932
    @ketz108932 Год назад

    Excellent

  • @sthesinger4527
    @sthesinger4527 Год назад +2

    Super synthèse, comme toujours ! :) J'avais justement raté Michèle Riot-Sarcey lors de sa venue à Toulouse pour le festival "L'Histoire à venir", donc ta vidéo tombe à pic en attendant l'arrivée des podcasts du festival ! Et à quand ta propre venue à Toulouse pour présenter ton livre ?! 😉

  • @montaudran2191
    @montaudran2191 Год назад

    J'ai acheté votre livre. Plus qu'à attendre le créneau libre.

  • @LeKikoojap
    @LeKikoojap Год назад

    bordel jamais content, t'es au moins trotskiste toi

  • @pierrerk232
    @pierrerk232 Год назад

    à lire l'homme révolté de camus aussi sur ce sujet, riches d'enseignements.

  • @laeon14
    @laeon14 Год назад +1

    Quand tu dis que le Maoïsme n'est pas du communisme, ça fait un peu genre "Si ça ne marche pas, c'est que ce n'est pas ça". C'est comme un libéral qui te dirait qu'aujourd'hui on n'est pas dans le vrai libéralisme car ce n'est pas comme imaginé en théorie. Au bout d'un moment, il faut assumer, apprendre de ses erreurs (ou des erreurs des autres) pour éviter de les répéter la prochaine fois qu'une opportunité se représentera. Le Maoïsme était du communisme, pareil pour le Stalinisme (une branche du... mais quand même). Au même titre qu'aujourd'hui on constate que le libéralisme (le néo libéralisme pour être exact, mais c'est "une branche du...") est en réalité très autoritaire comme tu l'as bien expliqué à travers ce résumé de livre. Aimerais-tu qu'un libéral convaincu n'assume rien et te réponde que c'est pas du libéralisme actuellement ? Tu n'aurais rien à critiquer puisque ce ne serait pas du libéralisme (selon lui).

    • @esoesminombre7056
      @esoesminombre7056 Год назад +4

      À première vue, je pourrais être d'accord avec ton point de vue, mais cela reviendrait à faire l'impasse sur une réalité plus complexe. Il est important de noter que le terme "communisme" est polysémique, désignant des systèmes très éloignés les uns des autres dans leur application concrète.
      Dans le langage courant, lorsque l'on parle de "pays communistes", on fait généralement référence à des systèmes politiques d'inspiration marxiste-léniniste. Ces systèmes se caractérisent par le contrôle de l'État sur les moyens de production, avec une domination exercée par une classe bureaucratique et autoritaire sur le prolétariat.
      Cependant, il existe à l'opposé de cette définition commune (si j'ose dire) du communisme une vision (et une pratique !) différente portée par certains courants anarchistes et anarcho-communistes, ainsi que par certains marxistes libertaires. Selon cette vision, les décisions sont prises démocratiquement au sein d'assemblées locales, s'apparentant à une forme de démocratie directe. Les institutions qui permettent la coordinations entre ces assemblées sont formées de délégués élus, dont les mandats sont révocables et impératifs. En ce qui concerne la répartition des ressources, le principe est "de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Des exemples concrets de cette approche sont les assemblées de villages ou quartiers en Catalogne et en Aragon durant la guerre civile espagnole, le zapatisme au Chiapas, le confédéralisme démocratique au Rojava, ainsi que la commune de Paris dans une moindre mesure.
      Il convient également de mentionner une définition plus ambiguë du communisme telle que formulée par Marx lui-même. Dans cette vision, similaire à celle des communistes libertaires, la devise est également "de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins". Marx considère la Commune de Paris comme étant très proche de sa vision idéale. Toutefois, il existe des désaccords sur les moyens à mettre en œuvre. Marx considère la prise de contrôle de l'État comme indispensable, tandis que les anarchistes y voient un risque de dérive autoritaire. Ils préfèrent remplacer l'État par des institutions beaucoup plus horizontales. Ils jugent qu'il est indispensable que les moyens soient en accord avec les fins et que s'emparer de la puissance dominatrice de l'État ne permettra jamais de libérer le peuple de la domination.
      Un autre point de divergence concerne le moment où le communisme devrait être appliqué. Marx soutient qu'une étape transitoire nécessaire appelée "socialisme" est requise avant d'atteindre le communisme. Cependant, il ne définit pas clairement comment passer du socialisme au communisme. En revanche, les anarchistes estiment qu'il est préférable de l'appliquer immédiatement, avant même toute forme de révolution, au sein de communautés autogérées, afin d'être prêts à le mettre en œuvre après l'abolition de l'État.
      Enfin, il convient de souligner l'ambiguïté dans la position de Marx concernant le rôle de l'État. Dans le Manifeste du Parti communiste, Marx semble envisager un État fortement centralisé. Cependant, à la suite des événements de la Commune de Paris, sa position semble avoir évolué. Malheureusement, les régimes marxistes-léninistes du XXe siècle ont principalement retenu sa vision originale, conduisant à des régimes caractérisés par un fort pouvoir central et une bureaucratie étendue.
      En résumé, il est essentiel de reconnaître que le communisme en tant qu'idéologie et réalité politique est sujet à des interprétations variées. Il existe une diversité de courants et de visions qui se réclament du communisme, allant de formes autoritaires à des formes plus horizontales et libertaires. Prétendre que le maoïsme ou le stalinisme ne sont pas du communisme selon certaines perspectives n'est pas dénué de fondement, compte tenu de la diversité des conceptions du communisme et de ses applications historiques.

    • @TheStratopercut
      @TheStratopercut Год назад +1

      @@esoesminombre7056 Merci à toi j'avais pas le courage de respecter la loi de Brandolini, tu l'as fait à ma place et celle de beaucoup d'autres!

  • @malca7677
    @malca7677 Год назад

    J'écoute toujours vos videos avec intérêt
    Encore plus depuis que vous avez produit celle sur l'oppression des enfants
    Je me demande pourquoi, lorsque vous listez ou commentez les dominations, vous omettez de citer l'adultisme ?
    Est ce trop subversif ?
    Pourtant l'enfance est bien politique et c'est la pierre angulaire des autres dominations, une clef de compréhension essentielle
    Avez lu les textes de Piterbraud Merx philosophe politique.
    (incestée et suicidé en octobre 2021)

  • @PeterBrandon63
    @PeterBrandon63 Год назад

    Face à cette critique de gauche de la modernité cette citation de René Guénon me revient subitement : “Ne sommes-nous pas arrivés à cette époque redoutable annoncée par les Livres sacrés de l’Inde, où les castes seront mêlées, où la famille elle-même n’existera plus ?”

  • @norodom8547
    @norodom8547 Год назад

    Il s'agirait de diversifier un peu les sources sur l Chine, psq les poncifs habituels sur le capitalisme d'état et les milliards de morts ça va bien cinq minutes

  • @UnMondeRiant
    @UnMondeRiant Год назад +1

    "Quand l'idéologie saucifie", j'ai cru que ça allait parler de Roussel

    • @cyberslan
      @cyberslan 11 месяцев назад

      aka Le bolchévico-mergueziste !

  • @cyberprimate
    @cyberprimate Год назад +1

    Encore une énième pleurnicherie analytique. Y a t-il des ouvrages qui ont vocation à proposer des pistes tactiques, dans l'adversité, la complexité, la mondialité?

  • @badmanarsene
    @badmanarsene Год назад

    quel sur une possible transaction du système vers les « jeunes/fausses » démocraties d’afrique

  • @petitboulou5489
    @petitboulou5489 Год назад +2

    Merci !

  • @bang-bangtv6091
    @bang-bangtv6091 Год назад

    Une version audiobook prévue pour ton livre ? ce serait cool ^^ j'acheterais direct ! pas le temps de lire mais d'écouter, no problem !

  • @romainn.8101
    @romainn.8101 Год назад

    Merci :) !

  • @adrienmeignan385
    @adrienmeignan385 Год назад

    Excellente analyse ! Bravo pour ce travail qui rejoint selon moi certaines vidéos de Bolchegeek qui traitent du postmodernisme.

  • @boe1188
    @boe1188 Год назад

    Super qualité, as usual ! :)

  • @dothyd.2698
    @dothyd.2698 Год назад

    Merci !

  • @metasamsara
    @metasamsara Год назад

    la solution: intelligence artificielle open-source decentralisee pour remplacer les politiciens de maniere publique sur blockchain en prenant en compte le vote de chacun, gratuitement et sans corruption possible. de plus, cette technologie au gouvernement permettrait d'implementer un revenu universel pour tous et financer la transition vers une societe plus automatisee, et aussi de permettre a quiconque de changer d'identite sans friction dans l'administration a volonte sans etre perdu pour autant ou compte plusieurs fois.

    • @laurentgerard5244
      @laurentgerard5244 Год назад +1

      Ce que tu décris est une utopie technocratique. C'est une idée qui date des années 1930 et qui postule que le progrès technologique et scientifique nous permettra de nous affranchir de la politique et des vices humains. Ainsi plus besoin de démocratie, tout ne devient qu'un simple problème technique avec une solution objective, on peut juste demander a des techniciens et scientifiques de diriger la société.
      Sauf que cette idée date un peu, de nos jours on peut remarquer que le progrès de la technologie, loin de créer une société toujours meilleure, peut aussi nous plonger dans une grave crise écologique. De plus, la technologie n'est pas neutre, elle est développée dans le cadre d'une société donnée avec un objectif donné. Il y a donc bien une part de politique dans les choix technologiques. On peut voir aussi que le capitalisme utilise beaucoup cette idée afin de priver les citoyens de leur possibilité de participer aux choix politiques. Par exemple, la science économique est dépeinte comme une science dure et consensuelle, ne pas respecter ses lois mathématiques nous mènerai a la catastrophe inévitable. En réalité, il s'agit de choix politiques sur comment la société doit fonctionner et il existe bien d'autres théories économiques non orthodoxes qui montrent qu'on peut penser l'economie d'une autre façon. On ne nous dit pas "on a choisi politiquement d'augmenter l'age de départ a la retraite parmi pleins d'autres possibilité" on nous dit "les économistes sont formels, si on augmente pas l'age de départ a la retraite, ce sera la faillite !"
      Pour finir, j'ai l'impression que tu utilise tous les buzzword actuel de l'informatique en esperant creer un model ideal sans vraiment te rendre compte de leurs limites techniques. Je suis a fond pour l'open-source, mais cela permet uniquement de contrôler ce qui tourne sur sa propre machine. A partir du moment ou le logiciel open-source tourne sur la machine de quelqu'un d'autre, tu n'a aucune certitude que le code source que tu as devant les yeux est le meme code qui tourne sur la machine de l'autre. Donc ca n'aide en rien. De plus quand il s'agit d'IA, ce n'est pas tant que le code source qui est important pour savoir ce que l'IA fait mais les données d'entrainement.
      Et c'est aussi ca le probleme des IA, c'est qu'on ne controle pas vraiment ce qui en sort, cela depend de son entrainement. Et comme les données d'entrainement doivent se compter en milliard, aucun humain ne peut vraiment controler a 100% les données d'entrainement. Et paradoxalement, les choix des concepteurs sur les données d'entrainement ont des grosses conséquences, y compris politiques. C'est pour ca qu'on a des IA racistes entre autres. Et de la meme facon qu'un humain doit faire des experiences pour developper une science, une IA ne peut rien savoir sans faire d'experience scientifique. Ou alors si l'expérience a deja été faite, elle peut lire le resultat, mais il faut qu'elle puisse faire confiance a celui qui a écrit le document. Comment peut-elle savoir a quel historien faire confiance vu qu'elle n'etait pas la pour savoir comment ca s'est passé ? Et pour la politique, quelle vision du monde est la bonne ? Celle des marxistes ou celle des libéraux ? Comment se fait il que les gens les plus intelligents sur terre ne soient pas d'accord entre eux ? Comment une IA pourrait elle trouver la verité absolue dans ce cas ? Ce qu'il va arriver, c'est qu'en fonction de l'entrainement de l'IA, c'est a dire de son experience, elle aura un caractere et des idées differentes.
      Tout ca pour dire que les solutions technologiques que tu prone ne font que deplacer tous les problemes politiques qu'on a maintenant. Ces problemes ne peuvent etre résolu que de manière politique

    • @numero6285
      @numero6285 Год назад

      On devrait tout confier à une IA et lui donner le nom de « big brother ». Excellente idée.

  • @quarkneutre2890
    @quarkneutre2890 Год назад +4

    Ce livre, il sert un peu à remâché le sentiment morbide que le progrès social n'en est jamais vraiment un, que les élites trahissent toujours la base. Sérieux au bout d'un moment, il va falloir se demander si on ne pose des critères d'émancipation tout simplement trop exigent pour être réalisé. Le but ce n'est pas de se complaire dans la nostalgie des utopies manqué, c'est de produit des transformations concrètes.

    • @laurentgerard5244
      @laurentgerard5244 Год назад

      Le souci c'est que c'est le discours préféré des élites qui trahissent la base : "nan mais vous etes trop exigeants, c'etait la seule facon de faire possible, j'y suis pour rien". On est donc obligé de toujours rester critique sur le déroulement de leurs affaires

    • @dimitrigermain3328
      @dimitrigermain3328 Год назад

      Peut-être que nous manquons de clarté, à commencer par le manque de clarté avec nous-même. Je pense que l'émancipation ne passe pas par des leaders ou des guides, et qu'on devrait savoir différencier les besoin, des envies. Si l'on comprend la différence, et qu'on travaille sérieusement sur les besoins, on pourra peut-être trouver quelque chose de commun pour s'émanciper collectivement et individuellement.

    • @numero6285
      @numero6285 Год назад

      Merci pour votre commentaire, je me sens un peu moins seul.
      Il y a beaucoup de choses qui me paraissent incroyablement naïves dans cette vidéo.
      « Il y a toujours des inégalités/dominations » : Ben oui, n’importe quelle société aura toujours des inégalités du moment qu’elle laisse un minimum de liberté aux individus. Une société de l’égalité parfaite n’est possible que sous un régime totalitaire.
      « … toutes les volontés d’expérimenter la liberté en dehors des cadres…. »
      Mais il sera éternellement impossible d’expérimenter la liberté en dehors de tout cadre, et il y aura toujours fatalement un certain cadre quelque part. D’ailleurs, la liberté est un concept qui n’a aucun sens si on ne la conçoit pas « par rapport à quelque chose ».

    • @dimitrigermain3328
      @dimitrigermain3328 Год назад

      @@numero6285 Oui, la liberté c'est toujours la liberté de faire quelque chose, dans un ensemble, qui a forcément des limites. En revanche, je pense qu'une société d'égalité parfaite n'existe même pas dans un régime totalitaire, puisque le totalitarisme est une soumission à une hiérarchie verticale, et que de toutes façons, nous ne sommes pas a égalité génétiquement (vous avez peut-être hérité d'un meilleur système immunitaire que le mien, et moi d'un autre avantage), l'un d'entre nous a déjà plus d'atouts que l'autre, nous n'avons rien fait pour en hériter, on est pas à égalité. Il s'agirait plutôt de chercher l'équité, dans les besoins, et à partir d'un socle commun respecté, la liberté de chacun peut se développer en fonction des limites du commun, et celles de l'individu.

    • @quarkneutre2890
      @quarkneutre2890 Год назад

      @@numero6285 tu as sans doute mal compris ce que je disais. Je dis qu'étant donné la société tel qu'elle est, il est illusoire d'espérer la transformer par une initiative qui viendrait strictement de la base. On ne parle pas ici, de la possibilité de jure d'une société libre et égalitaire, mais nos société marqué par les monarchies, le capitalisme, et la colonialisme, ne peut pas être transformer en ce sens et avec cette méthode.
      Le totalitarisme est évidement une anti-solution, que ce livre n'envisage que comme tel, parce qu'il dépossède la base du pouvoir de transformer la société. Il est pour ma part une anti-solution, pour être l'anti-thèse d'une société libre et égalitaire, la clientèle, au-dessus d'eux les membres, au-dessus les cadres du partie unique, forment une classe dominante (inégalité) se maintenant via un pouvoir coercitif extraordinaire (illébéralité). Les deux vont ensemble, la domination se maintient en restreignant les libertés des dominés, et (selon les égalitaristes) l'inégalité économique signifie que les uns (les riches) obtiennent leurs libertés au détriment des autres (les pauvres).