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Oui vous avez raison, le socialisme a raison et il faut fermer toutes les grandes écoles pour avoir une égalité parfaite et aussi , il faudrait limiter le niveau au bac et fermer les universités, pour avoir une égalité parfaite entre tous les humains de la terre.
J'ai fait SciencesPo Lyon il y a plus de 20 ans et je suis toujours étonné qu'on continue de faire des papiers sur cette école, à part pour vendre des titres putaclics. L'IEP de Paris est une école d'élite par son recrutement et son personnel mais ce n'est pas forcément le cas des IEP de province. Je me suis clairement demandé tout au long de ma scolarité là-bas, ce que j'y faisais, tellement la vacuité des enseignements était frappant. Venant de l'université, j'avais trouvé à l'époque que le niveau de l'IEP était franchement moyen, pour ne pas dire médiocre (le concours m'a semblé le truc le plus difficile que j'ai eu à y faire en 2 ans - il n'y avait que 3 ans d'études à l'époque). Au niveau de l'enseignement (du moins pour Lyon), c'était plutôt à gauche toute pour la socio ou l'histoire et à droite toute pour l'économie (toute ma vie je me souviendrai de ce cours surréaliste sur les bienfaits des mutuelles privées face au système public de la sécurité sociale : tout dans la démonstration tendait à prouver la supériorité de la sécurité sociale mais le prof soutenait l'inverse, totalement soumis à l'idéologie dominante de l'ultra-libéralisme). Par contre, il y a déjà plus de 20 ans, même les IEP de province étaient une formidable machine à reproduction sociale et de l'entre-soi : j'étais boursier, autant dire un extra-terrestre : mes "camarades" de promo avaient des parents bien placés, ma mère faisait des ménages et s'occupait de personnes âgées ; je vivais dans un petit appart de 40m² qu'on partageait avec ma copine (et je ne me plaignais pas du tout, j'était même ultra content d'avoir un appart aussi grand) et mes camarades vivaient soit chez leurs parents, soit dans des appartements de 80-100m² dans les quartiers les plus prestigieux de la ville. Bref, un autre monde. Les groupes sociaux étaient totalement hermétiques et déjà constitués, avant même de faire le concours. Impossible d'y entrer si vous n'appartenez pas déjà à un groupe social "acceptable" (comprendre "comme le nôtre"). Si vous êtes un prolo (doué ou pas, ça n'a pas d'importance), vous ne faites pas parti du groupe et vous n'en ferez jamais parti. J'en suis sorti comme j'y étais venu : dans l'anonymat. En revanche ce qui m'avait le plus étonné à l'époque, c'était cette capacité à parler de n'importe quoi sans rien y comprendre ni même savoir de quoi on parle mais en faisant comme si avec 2-3 citations, 2-3 concepts plus ou moins fondés mais qui claquent bien. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui mais pour les quadra-quinqua qui sont aujourd'hui aux affaires, c'est visiblement bien ancré dans leurs réflexes (il suffit d'écouter de nombreux ministres ou cadres dirigeants passés par là : ils ont des connaissances médiocres, un manque flagrant de culture mais cachent leur médiocrité sous un discours bien rodé qui consiste à noyer le poisson dès qu'une question les dérange)
Je pense justement que les grandes écoles n’ont de grand que le nom. La formation n‘y est pas de meilleure qualité qu’à la fac. Mais la forte sélection pour y rentrer est bien pratique pour la reproduction sociale ^^
J'ai étudié à Sciences Po Rennes il y a une dizaine d'années et je souscris assez bien au constat que tu as fait sur la reproduction sociale des élites en fonction du milieu social d'origine. A l'IEP de Rennes, les cours d'économie étaient par contre bien orientés à gauche (une des profs était à Attac par exemple), mais les cours de droit étaient bien marqués à droite. Au final, ça donnait un espèce de paradigme de gauche partagé par des étudiant.e.s issus de milieux privilégiés (beaucoup de personnes de classes moyennes supérieures, blanches, valides, cis, etc). J'ai aussi été formé.e à avoir un avis sur tout en deux minutes, et surtout à se sentir légitime. L'humilité, le fait de dire "je ne sais pas", n'est pas du tout dans l'ADN de Sciences Po, et cela crée un regard très surplombant de "sachant" et un mépris de classe très fort. Cela dit, j'ai aussi adoré les cours à l'IEP pour leur très grande diversité, l'envie de décloisonner les disciplines et d'adopter un regard systémique, qui me semble très utile à l'heure où de nombreux enseignement sont très cloisonnés et hyper spécialisés.
Pour ma part, ce qui me frappe avec les étudiants de sciences-po que je peux connaître (pour la plupart fort sympathiques au demeurant), c'est leur maitrise des codes du débat et de l'éloquence. Ils répondent à tout (même s'ils ne savent pas et même si savent avoir tort) et de telle manière que quelqu'un d'extérieur sera facilement persuadé qu'ils ont raison et qu'ils sont les détenteurs de la vérité. Cette primauté de la forme est aussi flagrante lorsqu'ils se retrouvent confrontés à des gens qui vont défendre des idées sans avoir les codes d'éloquence : même si lesdites idées sont parfois bien plus originales et pertinentes que les leurs, elles ne vont pas être considérées comme elles le mériteraient, mais regardées avec une forme de dédain car dépourvues de l'habillage verbal attendu. Ce qui me frappe aussi, c'est le mépris affiché l'expression d'émotions. Comme si celles-ci empêchaient de penser correctement. Pour défendre une idée, il faut qu'elle soit soutenue par des théories, par des arguments (plus ou moins) logiques (en tout cas qui semblent l'être) et c'est tout. Or, lorsqu'on parle de politique, avant même de parler d'économie, de social etc, on parle de la vie des gens. Et les étudiants de sciences-po oublient souvent cet aspect-là (peut-être car de part leur milieu d'appartenance, il est rare qu'ils expérimentent dans leur chair l'impact des décisions politiques). Or, pour parler de la vie des gens, on doit forcément parler d'émotions car c'est aussi ce qui va donner une profondeur à nos arguments et remettre le principe de réalité (le vrai) sur le devant de la scène. Par exemple, je ne vois pas comment parler de la réforme des retraites sans parler de "Claude, 60 ans, qui se shoote au doliprane (voire pire) pour pouvoir tenir au travail sans avoir trop mal aux genoux" ou de "Josette, 62 ans, au chômage depuis un an, ne trouve désespérément pas de travail car on lui fait comprendre qu'elle est trop vieille et se dit qu'elle va devoir survivre avec une allocation de misère encore plus longtemps". A titre personnel, je ne pense pas que le prétendu trou de la caisse de retraite soit plus important que les genoux de Claude ou que l'allocation de Josette. Mais jamais un étudiant de sciences-po ne pourrait tenir ce genre de discours : il serait taxé au mieux de naïf, au pire de crétin et dans tous les cas, sera regardé avec mépris.
Vos premières lignes me font immédiatement penser à la culture du "clash", de l'esbrouffe, d'opportunistes et imposteurs qui misent tout sur le paraître. Malgré le nombre de récits pléthoriques à ce sujet, j'ai du mal à accepter qu'autant de personnes se laissent duper par si peu de choses. Ou que cette soit disant élite n'est pas suffisamment honte de cette médiocrité pour cesser d'utiliser de telle méthodes puériles.
Je trouve ce que vous dites très sensé, maintenant, les étudiants de Sciences Po refuse de plus en plus cette appellation d'élites et ça va avec le nombre plus important d'étudiants de gauche mais ils sont extrêmement critique du système. Les critiques que vous faites sont très intéressantes mais je pense qu'il faut éviter de généraliser.
@@raphaelcosperec6089 aujourd'hui gauche ne veut plus rien dire. Bon nombre d'opportunistes se disent de gauche pour gravir plus rapidement les échelons en politique.
Dommage que ce que vous dites soit faux. Je suis moi-même étudiante à Sciences Po Paris en 2ème année et en parallèle étudiante à la Sorbonne Nouvelle. De ce que je constate, les étudiants de Sciences Po sont bien plus engagés sur le plan de la lutte contre les inégalités, bien plus passionnés par le combat politique que nous devons mener au XXIème siècle (changement climatique, retour des discriminations et montée des inégalités entre autres). La sociologie des étudiants de Sciences Po Paris à énormément changé : aujourd'hui nous sommes taxés d'islamo-gauchistes wokistes car effectivement, pour la grande majorité, nous sommes de gauche et des militant.e.s politiques actives et actifs, même sur des sujets qui ne font pas consensus (affirmer que les sciences sociales sont tout aussi "objectives" que les sciences "naturelles" car les deux sont produites par la culture par exemple). Quant à l'expression des émotions dans les discours, je trouve que cela ne pourrait pas être plus faux. Les étudiants ont au contraire tous des idéaux, des principes et des valeurs très marqués, c'est pour cela même qu'ils sont recrutés. Cependant, on nous apprend pendant des années à structurer nos pensées, à les construire sur des arguments rationnels, politiques, historiques et économiques, afin d'étayer notre propos et savoir nous même si nous sommes sur le bon chemin. Je sais qu'aujourd'hui je suis probablement moins en colère, moins fougueuse qu'avant, mais je n'ai pas perdu en nuance et en radicalité, bien au contraire. Je suis moins naïve sur les réalités de ce monde et certaines choses que je croyais simples et vraies sont devenues plus complexes. Je pourrais éventuellement vous rejoindre sur le point que nous sommes formés à produire une rhétorique implacable, mais cela repose sur une base de connaissance pluridisciplinaire très poussée qui nous permet de trouver toutes les ressources possibles, souvent plus crédibles que d'autres qui ont des connaissances très poussées, mais dans un seul domaine. Par ailleurs, nous sommes aussi les premiers à critiquer notre école, sa privatisation progressive, un faux-semblant égalitaire qui cache une véritable culture de l'élite organisée pour se reproduire. Nous sommes nombreux à lutter contre ce genre d'administration pour rendre notre école respectueuse de nos valeurs et rien que pour cela, il est assez maladroit de généraliser l'ensemble des étudiants à une vision de démagogues politiques de la Grèce ancienne.
J’ai fait toutes mes études supérieures à Sciences Po Paris sur le campus de Reims puis à Paris pour le Master et je souscris tout à fait à cette analyse. Venant d’un milieu paysan et ouvrier, je dois dire que la plupart de mes amis étaient issus de la voie dite « CEP » et des très nombreux étudiants étrangers qui font la richesse et la diversité de cette école tellement fermée sur bien des pratiques et discours, tant du côté des étudiants que du corps professoral. L’un de mes souvenirs les plus probants est et restera celui d’une fille en cours de Culture générale, au terme d’un exposé sur la classe ouvrière en France depuis la fin des années 1970 - tandis qu’elle venait de répéter des éléments de langage pendant une dizaine de minutes - n’avait pas su répondre à l’interrogation du professeur sur le domaine d’activité le plus représenté parmi les ouvriers à l’heure actuelle (nous étions en 2018)… Il y aurait encore beaucoup de choses à en dire, mais merci pour cette entrevue qui a le mérite d’évoquer le sujet de l’éducation et/ou de la reproduction de nos élites.
@@EmahdiboyEh oui, c’est bien l’agro-alimentaire. Vous avez plus de culture gé que nombre d’étudiants/futurs dirigeants/cadres des cabinets de conseil/patrons de startups/etc.
Ce que j'apprécie, c'est qu'il y a un temps de parole. Que c'est calme, loin de ce que l'on peut entendre ou voir ailleurs. Pour moi, c'est réellement appréciable. Je n'arrive plus à regarder la télévision en général. Les chaînes d'information encore moins. Tout y est hystérique. Il n'y a même pas de vrais débats. Merci pour ces moments.
Je suis d'accord. Je me suis mis a m'intéresser à l'actualité de façon plus approfondie et c'est vraiment compliquer de déchiffrer à travers les cris et insultes qu'on peut trouver dans les combats qu'on appelle débat aujourd'hui. Ici c'est du vrai journalismes : des questions, des réponses developpees, du calme ...
Bravo, vos émissions sont toujours aussi merveilleusement remplies d'enseignements plus essentiels les uns que les autres. Merci pour cette démocratisation de sujets pas sexys mais si enrichissant intellectuellement autant que culturellement. Après faut dire quand même que face à tous les bourriquots des plateaux télé, ça fait un bien fout ! ❤
Merci pour cette émission encore une fois très juste ! En tant qu'ancienne étudiante (boursière + venue de province) de Sciences Po, je ne peux qu'approuver ce qui a été dit. Concernant la question de l'ouverture aux classes populaires : c'est en effet iintéressant de voir l'évolution des chiffres (par ex celui du nombre de filles et fils d'ouvriers/employés étudiant à Sciences Po), mais il y a aussi l'expérience vécue pendant les études (ok on entre dans l'école, mais on n'y est jamais un élève comme les autres), et il me semblerait aussi intéressant de regarder ce que font ces fameux étudiants boursiers et/ou CEP après. Mon expérience personnelle -et celle que j'ai pu voir autour de moi-, est que oui, l'école a ouvert ses portes : il y avait une diversité très relative mais une diversité quand même dans les salles de classe. Cependant, ceux qui se comportent comme s'ils étaient chez eux (car leur famille l'a toujours été), restent les mêmes. Et ce sont eux justement qui sortent de Sciences Po avec les postes les plus hauts placés, dans les médias, le privé ou la politique. Je pourrais citer des dizaines d'exemples d'élèves de ma génération qui étaient loin d'être des élèves comme les autres. Et je peux vous dire que dans la trajectoire post-études, ça se voit. Les étudiants boursiers ou CEP eux, n'ont pas cette voie royale à la sortie de l'école. Oui, nous bénéficions d'un certain ascenseur social grâce à Sciences Po (en tout cas j'ai au accès à des domaines/métiers/"niveau" social plus élevés que je ne l'aurais imaginé/pu sans Sciences Po). Mais il est bien rare que nous accédions aux postes réellement décisionnaires à la fin. Ceux-là restent réservés, aux mêmes.
Et cela pour des tonnes de raisons qui vont des limites qu'on nous impose très concrètement (vous pouvez venir en cours avec nous, mais n'imaginez pas que l'on va partager nos privilèges), à la question du réseau, en passant par des explications plus impalpables comme le manque de confiance en soi ou le syndrome de l'imposteur. Arriver à Sciences Po Paris quand on est issu de certains milieux, c'est parfois se prendre une grosse claque de violence sociale dans la gueule. Difficile alors d'être le meilleur élève de sa promo.
BRAVO, Salomé pour cet entretien très intéressant que vous menez très bien. J'ai lu et beaucoup apprécié votre livre Sois jeune et tais-toi, les informations que vous révélez et vos analyses. Merci. Je fais partie des vieux (74 ans) qui ne votent pas macron et soutiennent de toutes les façons possible les jeunes ; je suis fière de militer de toutes mes forces à vos côtés.
On a beau le savoir, rien qu'à les écouter se plagier à l'infini avec un argumentaire indigent et une suffisance ridicule (pour ceux qui ont fréquenté ce milieu sans s'y noyer) ça fait du bien de voir ce fait bien établi. Merci Salomé, merci Blast.
Merci pour cet éclairage et pour ceux qui n'ont pas fait Sciences PO. Le seul moyen de ne pas subir le mépris c'est d'exceller et d'avoir confiance en soi .
C'est marrant, à la fois je suis totalement d'accord et très critique envers sciences po, pour y être à l'iep de Toulouse, je constate en effet cette reproduction sociale, cet extrême et l'absence totale d'esprit critique et de demi mesure. Pour autant, en lisant les commentaires, je trouve ça marrant qu'aucun d'entre nous ne sois réellement heureux ni content d'avoir fait cette école. C'est quand même presque paradoxal d'avoir honte de faire cette école, et surtout d'avoir honte d'une supposée grande école. C'est exactement la question que je me pose depuis septembre, et c'est aussi ce qui m'empêche et me repousse à l'idée de m'intégrer. J'ai peur d'être un hypocrite qui profite du système mais j'ai aussi peur d'être aspirer par ce système malsain et déshumanisé qui n'a rien à voir avec l'éducation et les valeurs qui m'ont été inculqué... Drôle de sensation au final. J'ai rendu fier ma famille qui n'avait aucune idée de ce que c'était comme école, pour je n'arrive pas à être fier de moi dans cette école.
Merci pour cette analyse que je partage en tous points. Fille d'éducateur spécialisé (mes deux parents n'ont pas le baccalauréat) et d'une mère au foyer, je suis arrivée à sciences po (province) sans grande conviction, parachutée là parce que j'avais des bonnes notes. J'ai très rapidement déchanté en comprenant que j'arrivais là dans un vase clos bourgeois, laissant plâner le mirobolant encart "élite de la nation" (véridique étiquette sortie de la bouche de notre directeur lors de son discours d'accueil pour les 1ères années) submergée par la quantité de matières qu'il fallait assimiler en peu de temps pour au final n'en retenir qu'un petit substrat tout juste utile à briller dans des conversations politico-mondaines. De plus en plus mal à l'aise dans ce milieu bourgeo-bobo encloitré dans son petit entre-soi, j'ai décidé de quitter la sacro-sainte école de l'"élite" en master 1 pour vaquer à des occupations somme toute moins superficielles. Je me rappellerai toujours du mépris de ce professeur d'histoire qui en apprenant ma décision m'a répondu "bah qu'est ce que vous allez faire? des ménages?" tout était dit!
Je ne peux que rejoindre ton analyse, je suis aussi à Sciences Po et suis issu d'un milieu ouvrier. Il est très difficile de s'y trouver une place. Et c'est en cela qu'une partie des sciencespiestes d'aujourd'hui ont un aspect plus hypocrites. Politiquement de gauche mais engluées dans leurs milieux sans s'ouvrir au monde et s'en moquant même. Sans parler des profs qui continuent de parler d'élite de la nation. Il y en a même un qui disaient que ceux qui subissent un syndrome de l'imposteur car ne se sentent pas à leur place sont juste des menteurs prétentieux en manque d'attention... de l'ouverture donc...
C'est bizarre, son étude ne m'a pas surprise dans le sens que je le savais mais en même temps, j'ai appris pleins de choses dans ce court interview. Excellente vidéo et j'adore lire les articles de ce journaliste Mediapart 👍
J'ai été repérée à la fac par une Professeure qui m'a incitée à entrer à Sciences Po via un dossier passerelle.J'étais en L3 et major de promo tout en ayant un enfant en bas âge. J'étais donc très méritante sur le papier, pourtant l'IEP n'a pas donné suite à ma candidature. Je n'en garde pas un souvenir amer, je n'avais pas réellement envie d'y entrer... J'étais dans mon élément à l'Université. C'est surtout la projection de cette enseignante sur moi et mon potentiel qui a généré par la suite de la frustration et un sentiment - très relatif - d'échec.
J'ai un ami qui as fais Science Po et je me souviendrais toujours des nombreuses discutions que nous avons eu lors de sa première année. En gros, et pour faire court, on leur explique dès le début que le peuple est trop bête, qu'il n'est pas en capacité de comprendre ce qui est bon pour lui et que donc ne il sert à rien de discuter ou de lui expliquer les choses. Ce formatage des esprits est choquant mais ça aide à comprendre l'état d'esprit de nos dirigeants politique. Par ce chemin insidieux, ils se déconnectent progressivement de la réalité dont ils sont pourtant issus. Il y aurait encore plein d'autre choses à dire mais en gros, cela ressemble à un lavage de cerveau qui aurait pour but de former des politiciens avec des tendances sociopathe.
Oui c'est connu ils apprennent les techniques de manipulation des masses. Bref la vérité prend toujours l'escalier mais fini toujours par faire surface.
Oui et parlons pas de l'ENA,ceux qui en ressortent ont des postes clés,mais souvent déconnectés de la réalité,de la vraie vie,le cas Macron, est une vérité éclatante !
@@lydiejdf2086 Bonsoir. Pardon mais même avec toute la haine qu'on peut avoir pour lui, pas la peine de rajouter des torts imaginaires à ceux qu'il a déjà : il a raté deux fois l'entrée à l'ENA et n'y est finalement jamais rentré... Ce qui l'a bien emmerdé d'ailleurs.
Le genre d interview qui devrait être diffusée plis largement à la télé le soir au lieu de gaver les oies Avéc Des programmes indigestes ..ah mais oui le peuple doit rester bête surtout ne pas trop réfléchir ni avoir l'esprit critique...
Je suis une étudiant Kanak indépendantiste et suis sciencespiste au même titre que des étudiants français melanchonistes, des étudiantes lepeniste ou des écologistes etc… Sciences Po forme les élites certes mais l’institut n’est pas une école dogmatique où tout les étudiants formés pense la même chose! Loin de là. Je suis d’accord sur le point de vue de l’entre soin dans beaucoup de domaines mais dire que SciencesPo est une école de « Bobo », « bourgeois » ou autres est faux. Je suis Sciences Piste, je suis calédonien, je viens d’une tribu et je suis parfaitement opposé au corps politique dominant aujourd’hui. Ce que Emmanuel Macron, ancien sciencespiste dit en tant que président n’est pas le résultat d’un enseignement à Sciences Po. L’institut nous apporte des clés de réflexion et des manières de raisonner afin de pouvoir s’exprimer librement et de porter nos idées au devant de la scène que ce soit dans la politique ou dans bien d’autres domaines.
Pour avoir postulé deux fois à Sciences Po dont un master en développement économique après un semestre d’échange au Kenya, je ne postulerai plus jamais à cette école ! J’ai eu également l’occasion de passer l’oral pour le programme post-bac il y a quelques années, ce fut traumatisant. Sous prétexte que je suis antillaise, on m’avait notamment demandée si j’avais lu la Negritude de Aimé Césaire ? J’avais répondu non, ce qu’ils n’ont vraisemblablement pas apprécié 🙂 à croire que cela est « on ne peut plus » déterminant ! Il y a d’autres parcours, d’autres façons de réussir … peut être pas en France mais ailleurs, pour sûr !
On sent la question du crétin diplômé qui connaît un truc par zone géographique grâce à ses études qui ont tout survolé sans s’attarder sur quoi que ce soit. Et effectivement,c’est moralement nase.
Étant moi-même étudiant à Sciences-Po, je peux attester complètement de ce qui est écrit dans le livre. Bien que la plupart des étudiants ont des valeurs "de gauche", la pensée néolibérale est bien plus favorisée que le radicalisme. C'est aussi le cas dans l'enseignement, et ce n'a été que sous la pression des élèves qu'un cours d'écologie a été instauré cette année.
Va falloir provoquer des changements un peu moins diplomate et polissé avec les directions. "L'école de la domination" n'as pas encore assez de grains de sables dans les rouages pour s'arrêter ou se réformer d'elle-même
Pour le Siècle, le sujet est bien renseigné depuis plus de 20 ans grâce au livre "Les nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi. Merci de ne pas l'oublier...
❤Il y a des amours ou rien ne remplace ❤: l'amour véritable.... Véronique Sanson en est une dans le cœur de Michel Berger...France, est aussi aimée mais d'une autre forme d'amour...❤ On peut rencontrer des milliers de personnes les aimées sous différentes formes d'amour ;mais une seule personne règne dans notre cœur d'amour ❤....c'est comme ça, on n'en peut rien ❤le cœur a lui seul prend sa pose dans son choix : Interprétations magnifique une chanson destinée aux deux artistes :la liberté de l'âme....Peut-être dans cette sérénité l'envie de retrouver l'autre....courire à travers vent sans aucune contrainte...❤🎉
8:39 A l'automne/hiver 2022, Pascal Perrineau est venu faire une conférence à Sciences Po Strasbourg sur la politisation de la jeunesse. Après s'être limité aux banalités (abstention, réseaux sociaux, engagement sur le terrain des jeunes), il a été incapable de répondre à des questions sur l'importance de la culture internet, des forums ou encore des jeux-vidéos sur les jeunes ; alors même que ces derniers sont très importants dans la politisation. En somme, il se moque des manifestants alors même qu'il est incapable de faire son propre travail.
Pour défendre Sciences Po, je dirais que c’est la même chose dans n’importe quelle fac de médecine,de droit en France et même dans n’importe quelle filière sélective dans le monde entier. Quand on sélectionne aux résultats scolaires ou au CV on sélectionne immanquablement les héritiers d’un capital intellectuel,social et économique. La seule façon de lutter contre ça serait d’anéantir toute forme de sélectivité et de concurrence entre les établissements,y compris via un renforcement drastique de la décentralisation. Et même à ce compte là,on pourrait se retrouver un dans un jeu du chat et de la souris dont seuls les initiés connaîtront les règles comme on observait/observe avec les contournements de la carte scolaire ou l’intégration de classes favorisées via l’Allemand LV1, le russe LV2 ou que sais-je encore. En somme la mission est impossible et cette école reproduira aussi longtemps l’entre-soi qu’elle sera désirable à ajouter sur un CV. Bonne soirée!
Je dirais même plus, la mécanique est exactement la même à polytechnique, l’ENA, HEC, d’autres écoles d’élite, sciences po n’a pas le monopole de la domination
Je pense que les systèmes de sélection par concours écrits, où on essaie de valoriser de préférence des qualités réputées + ou - innées, type capacité de raisonnement, plutôt que des capacités acquises, type érudition, seront toujours "moins pire" que les systèmes de sélection sur dossier scolaire où on sélectionne surtout des gamins bien vus par leurs "profs" cad en clair des fils ou des filles de "profs", ou que les systèmes de sélection par oral exclusivement, où les facilités d'expression des candidats peuvent être une marque de docilité ou de bonne intégration sociale, alors que des candidats plus réfléchis ou plus sérieux s'exprimeront avec moins de facilités et seront moins bien notés.
@@laurentdavid2147 c'est une réflexion similaire à la vôtre qui a amené à la création de l'ENA en 1945. Le concours unique devait éviter l'entre-soi qui existait dans les administrations avant-guerre. Pour être juste ça a marché 40 ans.
Ni la sélectivité ni l'entre-soi des héritiers ne sont naturels ou ne vont de soi. La difficulté de la remise en question ne signifie pas qu'elle soit impossible et ne doit pas nous faire oublier nos objectifs d'émancipation et de fin de la domination.
C’était nécessaire, bravo ! Vous auriez pu évoquer vos propres parcours universitaires pour encore plus de transparence. Merci en tout cas pour cette émission !
Merci beaucoup Mathieu Dejean, je vois comme une lueur d'espoir avec ces jeunes qui s'engagent autrement 🕊️"La familia Grande" révèle des années de dépravation 🤮 Bravo Salomé pour l'excellent aiguillage de l'itw 👍 Je partage 🤝🌀🌪️🏹🎯
Dans les années 70, dans les milieux étudiants que je connaissais, on considérait Sciences Po comme une solution pour les recalés de l'ENA et des autres grandes écoles. C'est amusant de voir aujourd'hui Blast faire la promotion de Sciences Po.
@@Simon-cw6pf Ca n'a rien d'étrange. Le concours d'entrée à l'ENA étant difficile, bien des candidats devaient s'arrêter à Sciences Po. L'"antichambre" ne l'était pas pour tout le monde. C'était aussi une solution de repli. De la même manière, si je me souviens bien, l'école "Sup de CO" était considérée comme la solution de repli des recalés d'HEC. 😃
Une très bonne interview de la part de Salomé Saqué, une journaliste au service de l'intelligence humaine. En effet, quand on regarde l'interview dans sa globalité on prend conscience que l'institution Sciences PO fait subsister plusieurs paradoxes, notamment entre son ouverture sur des thèmes de sociétés comme le Wokisme et l'écologie mais de l'autre côté des cadres dirigeants de l'institut qui sont à l'opposé de toutes ces préoccupations.
Une action est proposée, en complément des concerts de casseroles, prévus devant les mairies à 20h : Dans le cadre d'une action avec les collègues energeticiens, nous proposons que chaque foyer coupe son arrivée électrique ou à minima se cantonne au strict minimum en terme de consommation électrique CE LUNDI 17 AVRIL de 20h à 20h30. Cette action aura pour effet de créer une forte variation non contrôlée sur le réseau électrique avec un impact européen. Je vous épargne les explications techniques mais si nous sommes entre 3 et 6 millions, toute l'Europe sera impactée au moment de la prise de parole de Macron. Mettons en lumière sa mégalomanie autocrate ✊✊✊ Faites tourner sans modération !!!
Mon point de vue sur l'ouverture des IEP sans concours au début des années 2000. Il se trouve que j'étais scolarisé à l'IEP de Lyon à l'époque (où la question était fortement discutée, la direction se demandant si elle devait suivre l'exemple parisien ou pas). Mon point de vue en tant que boursier à l'époque était que je trouvais que c'était une fausse bonne idée : certes ça permettait à des populations qui ne l'auraient jamais envisagé de tenter le coup. Mais ça se faisait au détriment des populations de classes moyennes pauvres ou en cours de paupérisation qui trimaient pour réviser le concours (parce que pas les moyens de se payer une prépa IEP ultra chère) et qui voyaient une porte déjà bien étroite se refermer pour faire de la place à des gens qui passeraient sans concours et donc entreraient en concurrence avec des gens comme moi (et non avec les gens issus des classes supérieures qui pouvaient justement se payer des prépas bien chères pour réussir le concours). Donc au final, ça renforcerait l'entre-soi des IEP avec d'un côté, les élèves sélectionnés sur dossier (et donc sans passer le concours) et de l'autre les élèves ayant passé le concours mais ayant aussi fréquenté le bon lycée, la bonne filière, la bonne prépa, etc. fermant la porte de facto de ceux qui n'entraient dans aucune des cases (pas dans le bon lycée, pas assez riche pour la prépa concours, mais pas assez pauvre pour bénéficier de la passerelle, etc.).
et oui, pour être priviliégié en france il faut être soit riche, soit noir, soit homosexuel. si t'es blanc et classe moyenne ou pauvre tu l'as dans le cul a tous les niveaux en même temps... surtout que bon critiquer science po comme une école de droite faut oser vu que c'est le principal véhicule de gauchisme sociétal au sein des élites...
Ça a été exactement mon cas pour Sciences Po Paris … j’ai fait toute ma scolarité en Guadeloupe mais les rares personnes que je connaisse qui sont rentrées à Paris sont passées par la passerelle ce qui n’était pas mon cas, j’ai dû préparer le concours seule et je n’ai pas réussi. C’est la vie ! N’empêche que ce que tu dis est bien vrai ☺️
Le jour où Science Po recrutera ses enseignants pour former ses étudiants à la mise en place de la démocratie participative directe en France je pourrais peut être les considérer autrement que comme un vivier de la KRAPULE CORPS & CIE. Je parle là de la démocratie participative directe où chaque citoyen et chaque citoyenne participe directement à l' élaboration et au vote de la loi. Mais je pense que ce jour là les poules mais pas seulement auront des dents.
Un aspect de la domination qui n'est pas évoqué dans l'entretien, et qui mérite qu'on s'y attarde : le tropisme atlantiste dans la formation géopolitique à Sciences Po. Le dogmatisme et la vision étasunienne des relations internationales a infusé nos corps diplomatiques et a enterré toute une tradition de la diplomatie française, qui fût un temps largement indépendante et capable de parler à toutes les chancelleries du monde. L'alignement quasi systématique du Quai d'Orsay derrière la diplomatie américaine et la perte de souveraineté stratégique de la France en sont, aujourd'hui, les fruits.
Pas d'accord. Si la diplomatie française est dans un sale état aujourd'hui, ce n'est pas en raison de la formation des diplomates, mais par la destruction systématique du corps diplomatique qui a commencé avec Sarkozy et qui se poursuit, ô combien avec Macron.
Ecole qui est passé de domaine d'excellence, à usine à wokisme et à atlantisme. Elle est loin l'époque ou elle fabriquait des " élites " intellectuelles dignes de ce nom et aptes à gouverner
je suis élève à Sciences Po (campus du Havre) et aucune boîte de consulting m’a pris pour cet été, l’entre soi que vous pointer du doigt ne veut pas de moi 😔😔
pas de chance, il fallait être une femme noir homosexuelle pronant le lesbianisme politique comme outil de lutte contre la blanchité. la tu aurais pu faire carrière.
Réparer le monde comme but, le savoir, l'écologie, l'engagement... Un éclairage documenté de tardivisme qui est appliqué non seulement à science Po, mais pas notre état.
J'ai réussi mes études au bac blanc de français en première scientifique, mon bac de français en première scientifique, mon bac scientifique en terminale scientifique, math sup et math spé, centralsupelec, Sorbonne, polytechnique et HEC avec 1000 000 000 sur 20 mention très bien félicitation du jury.
27:47 accès à des élèves de ZEP avec un concours spécifique. 34:16 les relations et la naissance sont les critères mis en avant par les étudiants quand on leur demande les causes pour appartenir à l élite. 37:26 critique Bourdieusienne de Science Po. Les élites contre la république !!! 39:42 les diners du siècle 40:09
Qui peut s'étonner de l'absence d'esprit critique au concours de l'ENA ou de l'INSP ? La règle de base d'une scolarité réussie, c'est de dire au prof ce qu'il veut entendre.
Merci beaucoup Blast à Salomé d'avoir invité Mathieu Dejean pour cette excellente interview (purée j'ai apprise une page de votre histoire française science po qui forme les nouveaux dirigeants de votre pays, et bien c'est pas la gloire quand on voie ce qu'il se passe maintenant, qui sait peut-être il y aura dans le lots quelqu'un de charismatique ? J'ai trouvé cette interview très intéressante ! Par contre que ce passe t'il dans vos écoles publics je suis sûr que des étudiants sont aussi brillant que dans cette école huppée,, Jean jaurès a t'il fait science po ? Zola écrivain et à sa manière journaliste au plus près des événements, vous avez en france d'excellentes écoles public jusqu'au Bac, d'exellents élèves à qui on ne donne pas la chance de continuer leurs études parce que ils elles viennent d'un autre milieu social voilà !! ( une petite parenthèse c'est un dessin animé ou on voit un homme qui mange tout sur son passage, à la fin il s'assoit sur son trône avec la couronne sur la tête... Puis arrive de je ne sais quel planète des petits hommes qui l'embarque dans une navette spatiale mais le plus terrible c'est ce qu'il a laissé sur son passage une terre devenu une poubelle merci beaucoup Blast à Salomé bien aimé le sujet 🌼🌺🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦👍🏾🕊️🕊️🕊️
Attention tout de même avec tout ces smileys, arrosez autant les maïs et ça donnera l'épisode dramatique mais très explicite du fonctionnement sociopolitiques et économiques actuel : Ste Soline
Le + grave est que tt l'entourage des députés LFI vient en effet de IEP (Sciences po Paris). Ds le 93 depuis 2017 ça donne des choses pas très très fins avec les bases militantes locales...
Merci Blast pour cet échange qui ne m'a pas appris grand chose. La mentalité de domination/soumission est malheureusement ancrée à tous les niveaux dans l'ADN français. C'est ce qui fait le socle de toutes nos révolutions et de cette incapacité à oeuvrer pour l'intérêt du plus grand nombre.
Bientôt une interview de Paul Antoine Martin (Le clan des seigneurs) pour évoquer l’École normale et Polytechnique, qui forment l’essentiel des Hauts Fonctionnaires, lesquels sont censés faire fonctionner le pays ?
Regarde les CV de nos politiciens. Tu y trouveras infiniment plus de mentions de Sciences po, que de l'ENA, Polytechnique ou autres grandes écoles. Ensuite, si tu es capable d'aditionner 2 + 2...
@@theoven344 bah avant d’accuser qui que ce soit d’ignorance ou d’incapacité cognitive, tu peux commencer par lire correctement les commentaires : je ne parle pas des politiques, mais des Hauts Fonctionnaires (comme, par exemple, É. Borne), qui sont les réels détenteurs des manettes de l’État.
@@jps_24x36 Je t'ai accusé d'ignorance ? Roooo pov petit choupinet. Tu ne serais pas un peu à cran ? Un chouia sur la défensive non ? Maintenant, si tu veux que je montre les dents, je suis ton homme. Déjà, tes références bibliographiques sont celles d'un gros débile. Paul Antoine Martin, encore un bon client de France soir, Sud Radio, Cnews, les médias de la vomissure et de la crétinerie. Ensuite, croire que ce sont les hauts fonctionnaires qui ont la réalité du pouvoir, c'est au mieux naïf, au pire complèrtement con. Et dans tous les cas, ignorer totalement comment fonctionne l'Etat. Tu fais visiblement parti des gens sous informés qui ne fonctionnent que par slogan. Et oui, Sciences Po a infiniment plus d'influence sur le pouvoir en France que n'importe quelle autre école supérieure.
Depuis les années 80, l'X et l'ENS c'est surtout le secteur privé dont notamment la finance de marché ou le consulting. C'est aussi beaucoup l'international. Il n'y a plus que le Ministère de la Défense ou l'Insee qui ne sont pas peuplés de Sciences Po/énarques...Peut-être parce que ce sont les deux seuls endroits dans l'Etat où il ne faut pas faire d'erreur de calcul.
Vidéo intéressante qui formalise ce que la plupart des gens pensent de cette école. Le but de cette école est de former idéologiquement des cadres dirigeants aux bottes des lobbys et du grand patronat. Les lois ne sont même plus faites en France. Macron n'est qu'un exécutant de ses maîtres. Enfin, quand on voit le niveau général qui ne cesse de baisser depuis au moins 20 ans...On se dit que ces pseudo grandes écoles devraient sérieusement être remise en cause. Car il y a pas plus inutile et coûteux qu'un politicard de métier...
Merci pour cette vidéo et pour le travail de ce sociologue ! A la remarque de la journaliste amenant la réaction d'une élève face à la lecture du livre, disant que si, elle a bien été formé à un regard critique, et au vue de la réponse de l'invité, déployant un argumentaire fait de références de travaux sociologiques contrant du coup cette critique, etc.. j'aurais trouvé qu'un sondage, recueillement d'opinions auprès des élèves aurait été nécessaire. Pr prendre le poul finalement de la réalité des choses vécue DANS sciences po ( les interventions d'anciens étudiants dans les commentaires de cette vidéo sont hyper éclairants..!) Et puis.. Ça serait pas bourgeois d'amener des grosses références socio et de pas simplement recueillir l'avis de cette élève ? Aha..
Merci de nous donner l'opportunite de contempler les grands memorisateurs depourvus des critiques😁 une belle exposer, l'orateur a fait les recherches approfondis sur le sujet en tout cas
Présentation des missions de Sciences-Po par son fondateur Emile Boutmy (lu dans "L'ambigu Monsieur Macron", de Marc Endeweld) : "Contraintes de subir le droit du plus nombreux, les classes ne peuvent conserver leur hégémonie politique qu'en invoquant le droit du plus capable. Il faut que, derrière l'enceinte croulante de leurs prérogatives et de la tradition, le flot de la démocratie se heurte à un second rempart faits de mérites éclatants et utiles, de supériorité dont le prestige s'impose, de capacités dont on ne puisse pas se priver sans folie."
Et aussi je connais des anciens sciences po qui sont fonctionnaires dans des villes, travaillent à la réinsertion des prostituées, sont libraires (tendances polars), veillent à ce que les banques ne fassent pas n'importent quoi, sont devenus écrivains etc... La plus part (mais ce sont mes amis) sont de gauche ou avec la notion de service public chevillée au corps. Et tous ne sont pas issus des classes supérieures. Donc ce serait bien de ne pas généraliser, non ? Ce qu'on attend de Blast en fait.
Il y a actuellement aussi une façon d'eliminer les personnes qui ne sont pas dans le system aristocratique en les imposant des conditions sociales difficilles enfin de garde le monopole notons que c'est aussi une façon de ne pas melange les appartenances pour garde les même idées
Marrant de voir leur penchant au moment de définir (très) rapidement le wokisme en oubliant complètement son côté extrémiste (principalement ce pour quoi il est critiqué) et de n’y voir aucun problème.
✊"Debout les dominés !" de Jacques-Philippe Leyens, une centaine de pages pour avoir un point de vue de psychologie sociale sur ces structures et relations de dominations. Et voir les travaux de Robert Sapolsky montrant qu'un dominé frustré réduit son taux de cortisol (marqueur de stress) en se défoulant sur encore plus dominé que lui (entraînant des cascades de violences du "haut" vers le "bas") ex : Patron=>cadres=>salariés=>conjoint=>enfants.
Et pour limiter les confusions entre compromis et compromissions, sachez distinguer les objectifs de la gauche de ceux de la droite (au sens philosophique pour les caractéristiques qui suivent) : -Pencher à droite, c'est valoriser certaines caractéristiques (notamment financière) chez les individu(e)s et les hiérarchiser entre eux. L'argent et le statut social individuel compte beaucoup (trop) pour ceux qui penchent à droite. -Pencher à l'extrême droite, c'est hiérarchiser des groupes sociaux entiers les uns par rapport aux autres, parfois jusqu"à déshumaniser celles/ceux qu'on estime être en bas de ces hiérarchies fantasmées. On peut donc pencher à droite et à l'extrême droite (le cas le plus fréquent). Le verbe "pencher" que j'ai utilisé (pour ne pas essentialiser les gens ; ce sont les paroles et, surtout, les actes qui comptent) doit pouvoir vous mettre sur la voie pour déduire vers quoi "penche" la gauche => moins d'inégalités.
@@philippebrehier7386 personnellement je ne fais pas de distinguo entre droite et extrême droite, l'ED n'est que la forme que finit par adopter la droite quand il s'agit de défendre un modèle que le peuple ne supporte plus
@@captainpawpawchannel Je m'attendais plutôt à une remarque d'un "souverainiste" ou d'un "rouge brun".^^ Même si, oui, on en revient à la technique consistant à diviser et hiérarchiser (pour faire diversion ; faire se battre les dominés les uns contre les autres) pour mieux conquérir ou garder le pouvoir de la part de ceux qui sont mieux "nés" (quel(s) que soi(en)t le capital survalorisé ou les capitaux survalorisés concerné(s)).
Sciences Po en plein coeur de Paris, dans le Quartier latin ?? Il est bon, lui ! Sciences-Po c'est dans l'ouest parisien, en plein VIIe, dc tout près des ministères, sur les terres de la bourgeoisie et dc pas juste à côté de la Sorbonne, des Thermes de Cluny, du Panthéon ou des arènes de Lutèce : le Ve arrdt.
Ce que dit Perrineau est exact ; observer une foule qui défile en conspuant un 49-3 dont elle ne sait rien, c'est à rire en effet, sinon à pleurer. Avoir des dirigeants politiques qui sachent un minimum de quoi ils parlent est bien nécessaire et la volonté d'Emile Boutmy toujours d'actualité.
Cela explique la mediocrité , l incompétence ,et la repition successif de la mal gestion de l état sur des sujets essentiel de la société et du fonctionnement de l état et des elites en général c est un ordre établi pour perpétuer le même fonctionnement du système en reproduisant le schema de globalisation des politiques qui ne correspond pas aux attentes des populations. Ce qui explique encore une fois leurs deconnextions de la réalité et cela pose de nombreux problèmes qui percisterons tant qu il y aura pas une vrai remise en question de la formation de nos elites.
Sciences Po est à l'image de la population française : elle forme des élèves fâchés avec les maths et la physique. Mais ce n'est pas très grave, puisque depuis les années 80, on a décidé que la France achèterait à l'extérieur les produits dont les français ont besoin.
A propos de l'ancienne étudiante ayant participé à l'enquête, et qui met en avant sans recul (pouf, pouf !!) l'esprit critique dont sciences po' l'aurait dotée : le propre de la pensée critique est la connaissance des puissants biais de confirmation et de l'auto-complaisance... En synthétisant, le propre de l'esprit critique est d'apprendre à penser en premier lieu contre ses propres convictions... CQFD...
Pourriez vous également faire une vidéo sur les classes préparatoires aux grandes écoles et si possible faire des comparaisons avec Sciences Po ? Sinon, vidéo très éclairante et de qualité ! 👏
Science Po est une école de formation de cadres fonctionnaires, franchement pas des spécialistes de la politique (on s'en fout de science po Paris il y en a dans toute les grandes villes) ce sont des techniciens, plus haut dans le même style il y a l'ENA. Le problème avec les gens qui ont fait cette école c'est qu'on les bassine avec des trucs du genre, "vous êtes la crème de la crème, l'élite..." si bien que les esprits les plus faibles le croient, ce qui les rends extrêmement arrogants et méprisants avec "ces minables qui n'ont pas leur niveau" les con-ne-s...C'est à ça qu'on les reconnait (comme disait Michel Audiard)...Ils ne dominent rien du tout, j'en ai croisé plein, ils ne sont pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir, c'est comme ça!
Désolée mais on ne devient pas hait fonctionnaire en étant "juste" diplômé de science po. Il faut passer un concours d'entrée dans la fonction publique. En général pour les science po, il faut reussir le concours de l'Ena.
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J'ai fais des sous-titres pour la vidéo sur les violences policières, je vous les envoie comment ?
Oui vous avez raison, le socialisme a raison et il faut fermer toutes les grandes écoles pour avoir une égalité parfaite et aussi , il faudrait limiter le niveau au bac et fermer les universités, pour avoir une égalité parfaite entre tous les humains de la terre.
J'ai fait SciencesPo Lyon il y a plus de 20 ans et je suis toujours étonné qu'on continue de faire des papiers sur cette école, à part pour vendre des titres putaclics. L'IEP de Paris est une école d'élite par son recrutement et son personnel mais ce n'est pas forcément le cas des IEP de province. Je me suis clairement demandé tout au long de ma scolarité là-bas, ce que j'y faisais, tellement la vacuité des enseignements était frappant. Venant de l'université, j'avais trouvé à l'époque que le niveau de l'IEP était franchement moyen, pour ne pas dire médiocre (le concours m'a semblé le truc le plus difficile que j'ai eu à y faire en 2 ans - il n'y avait que 3 ans d'études à l'époque).
Au niveau de l'enseignement (du moins pour Lyon), c'était plutôt à gauche toute pour la socio ou l'histoire et à droite toute pour l'économie (toute ma vie je me souviendrai de ce cours surréaliste sur les bienfaits des mutuelles privées face au système public de la sécurité sociale : tout dans la démonstration tendait à prouver la supériorité de la sécurité sociale mais le prof soutenait l'inverse, totalement soumis à l'idéologie dominante de l'ultra-libéralisme).
Par contre, il y a déjà plus de 20 ans, même les IEP de province étaient une formidable machine à reproduction sociale et de l'entre-soi : j'étais boursier, autant dire un extra-terrestre : mes "camarades" de promo avaient des parents bien placés, ma mère faisait des ménages et s'occupait de personnes âgées ; je vivais dans un petit appart de 40m² qu'on partageait avec ma copine (et je ne me plaignais pas du tout, j'était même ultra content d'avoir un appart aussi grand) et mes camarades vivaient soit chez leurs parents, soit dans des appartements de 80-100m² dans les quartiers les plus prestigieux de la ville. Bref, un autre monde. Les groupes sociaux étaient totalement hermétiques et déjà constitués, avant même de faire le concours. Impossible d'y entrer si vous n'appartenez pas déjà à un groupe social "acceptable" (comprendre "comme le nôtre"). Si vous êtes un prolo (doué ou pas, ça n'a pas d'importance), vous ne faites pas parti du groupe et vous n'en ferez jamais parti. J'en suis sorti comme j'y étais venu : dans l'anonymat.
En revanche ce qui m'avait le plus étonné à l'époque, c'était cette capacité à parler de n'importe quoi sans rien y comprendre ni même savoir de quoi on parle mais en faisant comme si avec 2-3 citations, 2-3 concepts plus ou moins fondés mais qui claquent bien. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui mais pour les quadra-quinqua qui sont aujourd'hui aux affaires, c'est visiblement bien ancré dans leurs réflexes (il suffit d'écouter de nombreux ministres ou cadres dirigeants passés par là : ils ont des connaissances médiocres, un manque flagrant de culture mais cachent leur médiocrité sous un discours bien rodé qui consiste à noyer le poisson dès qu'une question les dérange)
Je pense justement que les grandes écoles n’ont de grand que le nom.
La formation n‘y est pas de meilleure qualité qu’à la fac. Mais la forte sélection pour y rentrer est bien pratique pour la reproduction sociale ^^
J'ai étudié à Sciences Po Rennes il y a une dizaine d'années et je souscris assez bien au constat que tu as fait sur la reproduction sociale des élites en fonction du milieu social d'origine. A l'IEP de Rennes, les cours d'économie étaient par contre bien orientés à gauche (une des profs était à Attac par exemple), mais les cours de droit étaient bien marqués à droite. Au final, ça donnait un espèce de paradigme de gauche partagé par des étudiant.e.s issus de milieux privilégiés (beaucoup de personnes de classes moyennes supérieures, blanches, valides, cis, etc).
J'ai aussi été formé.e à avoir un avis sur tout en deux minutes, et surtout à se sentir légitime. L'humilité, le fait de dire "je ne sais pas", n'est pas du tout dans l'ADN de Sciences Po, et cela crée un regard très surplombant de "sachant" et un mépris de classe très fort.
Cela dit, j'ai aussi adoré les cours à l'IEP pour leur très grande diversité, l'envie de décloisonner les disciplines et d'adopter un regard systémique, qui me semble très utile à l'heure où de nombreux enseignement sont très cloisonnés et hyper spécialisés.
@@mept9338 🤝👍
Noyer le poisson est tout à fait d'actualité 😒
et dire que même au Beaux Arts, je me suis sentie " extra-terrestre " moi la prolo !
Pour ma part, ce qui me frappe avec les étudiants de sciences-po que je peux connaître (pour la plupart fort sympathiques au demeurant), c'est leur maitrise des codes du débat et de l'éloquence. Ils répondent à tout (même s'ils ne savent pas et même si savent avoir tort) et de telle manière que quelqu'un d'extérieur sera facilement persuadé qu'ils ont raison et qu'ils sont les détenteurs de la vérité. Cette primauté de la forme est aussi flagrante lorsqu'ils se retrouvent confrontés à des gens qui vont défendre des idées sans avoir les codes d'éloquence : même si lesdites idées sont parfois bien plus originales et pertinentes que les leurs, elles ne vont pas être considérées comme elles le mériteraient, mais regardées avec une forme de dédain car dépourvues de l'habillage verbal attendu.
Ce qui me frappe aussi, c'est le mépris affiché l'expression d'émotions. Comme si celles-ci empêchaient de penser correctement. Pour défendre une idée, il faut qu'elle soit soutenue par des théories, par des arguments (plus ou moins) logiques (en tout cas qui semblent l'être) et c'est tout. Or, lorsqu'on parle de politique, avant même de parler d'économie, de social etc, on parle de la vie des gens. Et les étudiants de sciences-po oublient souvent cet aspect-là (peut-être car de part leur milieu d'appartenance, il est rare qu'ils expérimentent dans leur chair l'impact des décisions politiques). Or, pour parler de la vie des gens, on doit forcément parler d'émotions car c'est aussi ce qui va donner une profondeur à nos arguments et remettre le principe de réalité (le vrai) sur le devant de la scène. Par exemple, je ne vois pas comment parler de la réforme des retraites sans parler de "Claude, 60 ans, qui se shoote au doliprane (voire pire) pour pouvoir tenir au travail sans avoir trop mal aux genoux" ou de "Josette, 62 ans, au chômage depuis un an, ne trouve désespérément pas de travail car on lui fait comprendre qu'elle est trop vieille et se dit qu'elle va devoir survivre avec une allocation de misère encore plus longtemps". A titre personnel, je ne pense pas que le prétendu trou de la caisse de retraite soit plus important que les genoux de Claude ou que l'allocation de Josette. Mais jamais un étudiant de sciences-po ne pourrait tenir ce genre de discours : il serait taxé au mieux de naïf, au pire de crétin et dans tous les cas, sera regardé avec mépris.
C'est aussi ce que je pense, et je trouve que vous l'écrivez très bien.
Vos premières lignes me font immédiatement penser à la culture du "clash", de l'esbrouffe, d'opportunistes et imposteurs qui misent tout sur le paraître. Malgré le nombre de récits pléthoriques à ce sujet, j'ai du mal à accepter qu'autant de personnes se laissent duper par si peu de choses. Ou que cette soit disant élite n'est pas suffisamment honte de cette médiocrité pour cesser d'utiliser de telle méthodes puériles.
Je trouve ce que vous dites très sensé, maintenant, les étudiants de Sciences Po refuse de plus en plus cette appellation d'élites et ça va avec le nombre plus important d'étudiants de gauche mais ils sont extrêmement critique du système. Les critiques que vous faites sont très intéressantes mais je pense qu'il faut éviter de généraliser.
@@raphaelcosperec6089 aujourd'hui gauche ne veut plus rien dire. Bon nombre d'opportunistes se disent de gauche pour gravir plus rapidement les échelons en politique.
Dommage que ce que vous dites soit faux. Je suis moi-même étudiante à Sciences Po Paris en 2ème année et en parallèle étudiante à la Sorbonne Nouvelle. De ce que je constate, les étudiants de Sciences Po sont bien plus engagés sur le plan de la lutte contre les inégalités, bien plus passionnés par le combat politique que nous devons mener au XXIème siècle (changement climatique, retour des discriminations et montée des inégalités entre autres). La sociologie des étudiants de Sciences Po Paris à énormément changé : aujourd'hui nous sommes taxés d'islamo-gauchistes wokistes car effectivement, pour la grande majorité, nous sommes de gauche et des militant.e.s politiques actives et actifs, même sur des sujets qui ne font pas consensus (affirmer que les sciences sociales sont tout aussi "objectives" que les sciences "naturelles" car les deux sont produites par la culture par exemple).
Quant à l'expression des émotions dans les discours, je trouve que cela ne pourrait pas être plus faux. Les étudiants ont au contraire tous des idéaux, des principes et des valeurs très marqués, c'est pour cela même qu'ils sont recrutés. Cependant, on nous apprend pendant des années à structurer nos pensées, à les construire sur des arguments rationnels, politiques, historiques et économiques, afin d'étayer notre propos et savoir nous même si nous sommes sur le bon chemin. Je sais qu'aujourd'hui je suis probablement moins en colère, moins fougueuse qu'avant, mais je n'ai pas perdu en nuance et en radicalité, bien au contraire. Je suis moins naïve sur les réalités de ce monde et certaines choses que je croyais simples et vraies sont devenues plus complexes.
Je pourrais éventuellement vous rejoindre sur le point que nous sommes formés à produire une rhétorique implacable, mais cela repose sur une base de connaissance pluridisciplinaire très poussée qui nous permet de trouver toutes les ressources possibles, souvent plus crédibles que d'autres qui ont des connaissances très poussées, mais dans un seul domaine.
Par ailleurs, nous sommes aussi les premiers à critiquer notre école, sa privatisation progressive, un faux-semblant égalitaire qui cache une véritable culture de l'élite organisée pour se reproduire. Nous sommes nombreux à lutter contre ce genre d'administration pour rendre notre école respectueuse de nos valeurs et rien que pour cela, il est assez maladroit de généraliser l'ensemble des étudiants à une vision de démagogues politiques de la Grèce ancienne.
J’ai fait toutes mes études supérieures à Sciences Po Paris sur le campus de Reims puis à Paris pour le Master et je souscris tout à fait à cette analyse. Venant d’un milieu paysan et ouvrier, je dois dire que la plupart de mes amis étaient issus de la voie dite « CEP » et des très nombreux étudiants étrangers qui font la richesse et la diversité de cette école tellement fermée sur bien des pratiques et discours, tant du côté des étudiants que du corps professoral. L’un de mes souvenirs les plus probants est et restera celui d’une fille en cours de Culture générale, au terme d’un exposé sur la classe ouvrière en France depuis la fin des années 1970 - tandis qu’elle venait de répéter des éléments de langage pendant une dizaine de minutes - n’avait pas su répondre à l’interrogation du professeur sur le domaine d’activité le plus représenté parmi les ouvriers à l’heure actuelle (nous étions en 2018)… Il y aurait encore beaucoup de choses à en dire, mais merci pour cette entrevue qui a le mérite d’évoquer le sujet de l’éducation et/ou de la reproduction de nos élites.
L'agro-industrie ou le BTP (si on compte les ouvriers du BTP comme un domaine d'activité)? Comme ça à la volée.
@@EmahdiboyEh oui, c’est bien l’agro-alimentaire. Vous avez plus de culture gé que nombre d’étudiants/futurs dirigeants/cadres des cabinets de conseil/patrons de startups/etc.
@@Inexhausta j'aurais dit la logistique
Ce que j'apprécie, c'est qu'il y a un temps de parole.
Que c'est calme, loin de ce que l'on peut entendre ou voir ailleurs.
Pour moi, c'est réellement appréciable.
Je n'arrive plus à regarder la télévision en général. Les chaînes d'information encore moins. Tout y est hystérique. Il n'y a même pas de vrais débats.
Merci pour ces moments.
Je suis d'accord. Je me suis mis a m'intéresser à l'actualité de façon plus approfondie et c'est vraiment compliquer de déchiffrer à travers les cris et insultes qu'on peut trouver dans les combats qu'on appelle débat aujourd'hui. Ici c'est du vrai journalismes : des questions, des réponses developpees, du calme ...
Pour quelqu'un issu du milieu populaire, une grand merci d'avoir expliqué l'histoire et les vices de cette école. Le regard critique est partagé.
Bravo, vos émissions sont toujours aussi merveilleusement remplies d'enseignements plus essentiels les uns que les autres.
Merci pour cette démocratisation de sujets pas sexys mais si enrichissant intellectuellement autant que culturellement.
Après faut dire quand même que face à tous les bourriquots des plateaux télé, ça fait un bien fout !
❤
Merci pour cette émission encore une fois très juste ! En tant qu'ancienne étudiante (boursière + venue de province) de Sciences Po, je ne peux qu'approuver ce qui a été dit. Concernant la question de l'ouverture aux classes populaires : c'est en effet iintéressant de voir l'évolution des chiffres (par ex celui du nombre de filles et fils d'ouvriers/employés étudiant à Sciences Po), mais il y a aussi l'expérience vécue pendant les études (ok on entre dans l'école, mais on n'y est jamais un élève comme les autres), et il me semblerait aussi intéressant de regarder ce que font ces fameux étudiants boursiers et/ou CEP après.
Mon expérience personnelle -et celle que j'ai pu voir autour de moi-, est que oui, l'école a ouvert ses portes : il y avait une diversité très relative mais une diversité quand même dans les salles de classe. Cependant, ceux qui se comportent comme s'ils étaient chez eux (car leur famille l'a toujours été), restent les mêmes. Et ce sont eux justement qui sortent de Sciences Po avec les postes les plus hauts placés, dans les médias, le privé ou la politique. Je pourrais citer des dizaines d'exemples d'élèves de ma génération qui étaient loin d'être des élèves comme les autres. Et je peux vous dire que dans la trajectoire post-études, ça se voit.
Les étudiants boursiers ou CEP eux, n'ont pas cette voie royale à la sortie de l'école. Oui, nous bénéficions d'un certain ascenseur social grâce à Sciences Po (en tout cas j'ai au accès à des domaines/métiers/"niveau" social plus élevés que je ne l'aurais imaginé/pu sans Sciences Po). Mais il est bien rare que nous accédions aux postes réellement décisionnaires à la fin. Ceux-là restent réservés, aux mêmes.
Et cela pour des tonnes de raisons qui vont des limites qu'on nous impose très concrètement (vous pouvez venir en cours avec nous, mais n'imaginez pas que l'on va partager nos privilèges), à la question du réseau, en passant par des explications plus impalpables comme le manque de confiance en soi ou le syndrome de l'imposteur. Arriver à Sciences Po Paris quand on est issu de certains milieux, c'est parfois se prendre une grosse claque de violence sociale dans la gueule. Difficile alors d'être le meilleur élève de sa promo.
Merci d’avoir mis des mots sur ce que je ressens depuis ma diplomation.
Très très intéressant de voir de ce point de vue ! Merci du commentaire !
@@olgabenne2509 On dit avantages depuis la Révolution.
@@nandooddonej'aime bien garder Privilège. Ca montre qu'on a pas aboli assez fort... et qu'il faudrait peut être en remettre une couche
BRAVO, Salomé pour cet entretien très intéressant que vous menez très bien. J'ai lu et beaucoup apprécié votre livre Sois jeune et tais-toi, les informations que vous révélez et vos analyses. Merci. Je fais partie des vieux (74 ans) qui ne votent pas macron et soutiennent de toutes les façons possible les jeunes ; je suis fière de militer de toutes mes forces à vos côtés.
Excellent livre "L'étrange défaite" de Marc Bloch ! Oui cette vidéo m'a plu ! Une fois de plus merci pour cet éclairage public ! 👏👏👏🙏🙏🙏✊✊✊
Blast c est vraiment de gros bosseurs et de vrai journalistes. Le nombre de sujet bien debattu et travaillé à cette cadence, c est juste dingue.
On a beau le savoir, rien qu'à les écouter se plagier à l'infini avec un argumentaire indigent et une suffisance ridicule (pour ceux qui ont fréquenté ce milieu sans s'y noyer) ça fait du bien de voir ce fait bien établi.
Merci Salomé, merci Blast.
Merci pour cet éclairage et pour ceux qui n'ont pas fait Sciences PO.
Le seul moyen de ne pas subir le mépris c'est d'exceller et d'avoir confiance en soi .
Terrible, l'extrait de BFM TV avec les deux viocs qui manquent de s'étouffer dans leur ricanement méprisant!
Oui et perinneau est constamment invité sur les plateaux tv de débats. Affligeant ce comportement de bourgeois envers le peuple.
Grave 😡
C'est marrant, à la fois je suis totalement d'accord et très critique envers sciences po, pour y être à l'iep de Toulouse, je constate en effet cette reproduction sociale, cet extrême et l'absence totale d'esprit critique et de demi mesure. Pour autant, en lisant les commentaires, je trouve ça marrant qu'aucun d'entre nous ne sois réellement heureux ni content d'avoir fait cette école. C'est quand même presque paradoxal d'avoir honte de faire cette école, et surtout d'avoir honte d'une supposée grande école. C'est exactement la question que je me pose depuis septembre, et c'est aussi ce qui m'empêche et me repousse à l'idée de m'intégrer. J'ai peur d'être un hypocrite qui profite du système mais j'ai aussi peur d'être aspirer par ce système malsain et déshumanisé qui n'a rien à voir avec l'éducation et les valeurs qui m'ont été inculqué... Drôle de sensation au final. J'ai rendu fier ma famille qui n'avait aucune idée de ce que c'était comme école, pour je n'arrive pas à être fier de moi dans cette école.
Toujours au top. Autant de talents ne doit pas être facile à porter. Bravo à toute l'équipe, et aux intervenants. Vous êtes formidable, stou.
Merci pour cette analyse que je partage en tous points. Fille d'éducateur spécialisé (mes deux parents n'ont pas le baccalauréat) et d'une mère au foyer, je suis arrivée à sciences po (province) sans grande conviction, parachutée là parce que j'avais des bonnes notes. J'ai très rapidement déchanté en comprenant que j'arrivais là dans un vase clos bourgeois, laissant plâner le mirobolant encart "élite de la nation" (véridique étiquette sortie de la bouche de notre directeur lors de son discours d'accueil pour les 1ères années) submergée par la quantité de matières qu'il fallait assimiler en peu de temps pour au final n'en retenir qu'un petit substrat tout juste utile à briller dans des conversations politico-mondaines. De plus en plus mal à l'aise dans ce milieu bourgeo-bobo encloitré dans son petit entre-soi, j'ai décidé de quitter la sacro-sainte école de l'"élite" en master 1 pour vaquer à des occupations somme toute moins superficielles. Je me rappellerai toujours du mépris de ce professeur d'histoire qui en apprenant ma décision m'a répondu "bah qu'est ce que vous allez faire? des ménages?" tout était dit!
Je ne peux que rejoindre ton analyse, je suis aussi à Sciences Po et suis issu d'un milieu ouvrier. Il est très difficile de s'y trouver une place. Et c'est en cela qu'une partie des sciencespiestes d'aujourd'hui ont un aspect plus hypocrites. Politiquement de gauche mais engluées dans leurs milieux sans s'ouvrir au monde et s'en moquant même. Sans parler des profs qui continuent de parler d'élite de la nation. Il y en a même un qui disaient que ceux qui subissent un syndrome de l'imposteur car ne se sentent pas à leur place sont juste des menteurs prétentieux en manque d'attention... de l'ouverture donc...
C'est bizarre, son étude ne m'a pas surprise dans le sens que je le savais mais en même temps, j'ai appris pleins de choses dans ce court interview. Excellente vidéo et j'adore lire les articles de ce journaliste Mediapart 👍
J'ai été repérée à la fac par une Professeure qui m'a incitée à entrer à Sciences Po via un dossier passerelle.J'étais en L3 et major de promo tout en ayant un enfant en bas âge. J'étais donc très méritante sur le papier, pourtant l'IEP n'a pas donné suite à ma candidature. Je n'en garde pas un souvenir amer, je n'avais pas réellement envie d'y entrer... J'étais dans mon élément à l'Université. C'est surtout la projection de cette enseignante sur moi et mon potentiel qui a généré par la suite de la frustration et un sentiment - très relatif - d'échec.
C'est toujours sympa et rassurant d'entendre et surtout de lire noir sur blanc, une évidence...
Super intéressant cet entretien ! Merci Salomé et le reste de l'équipe de Blast pour ce sujet !
Merci Mathieu Ça faisait longtemps que j’attendais que ce constat soit effectué
J'ai un ami qui as fais Science Po et je me souviendrais toujours des nombreuses discutions que nous avons eu lors de sa première année. En gros, et pour faire court, on leur explique dès le début que le peuple est trop bête, qu'il n'est pas en capacité de comprendre ce qui est bon pour lui et que donc ne il sert à rien de discuter ou de lui expliquer les choses. Ce formatage des esprits est choquant mais ça aide à comprendre l'état d'esprit de nos dirigeants politique. Par ce chemin insidieux, ils se déconnectent progressivement de la réalité dont ils sont pourtant issus. Il y aurait encore plein d'autre choses à dire mais en gros, cela ressemble à un lavage de cerveau qui aurait pour but de former des politiciens avec des tendances sociopathe.
Oui c'est connu ils apprennent les techniques de manipulation des masses. Bref la vérité prend toujours l'escalier mais fini toujours par faire surface.
@Moritz Kleineidam Je parle des années 90, donc comme semble le dire Mathieu Dejean, j'espère que les choses évoluent.
@Moritz Kleineidam point de vue bien fondé A à Z .
Oui et parlons pas de l'ENA,ceux qui en ressortent ont des postes clés,mais souvent déconnectés de la réalité,de la vraie vie,le cas Macron, est une vérité éclatante !
@@lydiejdf2086 Bonsoir. Pardon mais même avec toute la haine qu'on peut avoir pour lui, pas la peine de rajouter des torts imaginaires à ceux qu'il a déjà : il a raté deux fois l'entrée à l'ENA et n'y est finalement jamais rentré... Ce qui l'a bien emmerdé d'ailleurs.
Le genre d interview qui devrait être diffusée plis largement à la télé le soir au lieu de gaver les oies Avéc Des programmes indigestes ..ah mais oui le peuple doit rester bête surtout ne pas trop réfléchir ni avoir l'esprit critique...
Bravo pour le titre très juste sur la situation....
Je suis une étudiant Kanak indépendantiste et suis sciencespiste au même titre que des étudiants français melanchonistes, des étudiantes lepeniste ou des écologistes etc…
Sciences Po forme les élites certes mais l’institut n’est pas une école dogmatique où tout les étudiants formés pense la même chose! Loin de là. Je suis d’accord sur le point de vue de l’entre soin dans beaucoup de domaines mais dire que SciencesPo est une école de « Bobo », « bourgeois » ou autres est faux.
Je suis Sciences Piste, je suis calédonien, je viens d’une tribu et je suis parfaitement opposé au corps politique dominant aujourd’hui.
Ce que Emmanuel Macron, ancien sciencespiste dit en tant que président n’est pas le résultat d’un enseignement à Sciences Po.
L’institut nous apporte des clés de réflexion et des manières de raisonner afin de pouvoir s’exprimer librement et de porter nos idées au devant de la scène que ce soit dans la politique ou dans bien d’autres domaines.
Je suis d'accord avec vous, Emmanuel Macron n'est pas si représentatif de Sciences Po
Je vous remercie de partager ce passionnant entretien.
Interview Très intéressante, éveillant la conscience de chacun, comme blast en a l.habitude.
Pour avoir postulé deux fois à Sciences Po dont un master en développement économique après un semestre d’échange au Kenya, je ne postulerai plus jamais à cette école ! J’ai eu également l’occasion de passer l’oral pour le programme post-bac il y a quelques années, ce fut traumatisant. Sous prétexte que je suis antillaise, on m’avait notamment demandée si j’avais lu la Negritude de Aimé Césaire ? J’avais répondu non, ce qu’ils n’ont vraisemblablement pas apprécié 🙂 à croire que cela est « on ne peut plus » déterminant ! Il y a d’autres parcours, d’autres façons de réussir … peut être pas en France mais ailleurs, pour sûr !
On sent la question du crétin diplômé qui connaît un truc par zone géographique grâce à ses études qui ont tout survolé sans s’attarder sur quoi que ce soit. Et effectivement,c’est moralement nase.
Super vidéo encore Salomé. Merci pour cette interview
❤waw c'est passionnant journaliste et invité à la hauteur
Étant moi-même étudiant à Sciences-Po, je peux attester complètement de ce qui est écrit dans le livre. Bien que la plupart des étudiants ont des valeurs "de gauche", la pensée néolibérale est bien plus favorisée que le radicalisme. C'est aussi le cas dans l'enseignement, et ce n'a été que sous la pression des élèves qu'un cours d'écologie a été instauré cette année.
Merci de le préciser en effet 👍
Mais la pensée néolibérale qui fonde une économie ne peut être de gauche vu les conséquences qu'elle provoque.
Va falloir provoquer des changements un peu moins diplomate et polissé avec les directions. "L'école de la domination" n'as pas encore assez de grains de sables dans les rouages pour s'arrêter ou se réformer d'elle-même
Chacun sont points de vue et analyses
@@Udiaq tu trouve que ça existe pas
Très intéressant sans être surpris tout à fait, idem pour l’Ena de ttes façons. Merci pour cet éclairage !!
Oulala la énorme interview merci beaucoup beaucoup❤❤
MERCI ❤❤❤❤❤❤ ÇA MERITE UN DON
Pour le Siècle, le sujet est bien renseigné depuis plus de 20 ans grâce au livre "Les nouveaux chiens de garde" de Serge Halimi. Merci de ne pas l'oublier...
❤Il y a des amours ou rien ne remplace ❤: l'amour véritable....
Véronique Sanson en est une dans le cœur de Michel Berger...France, est aussi aimée mais d'une autre forme d'amour...❤
On peut rencontrer des milliers de personnes les aimées sous différentes formes d'amour ;mais une seule personne règne dans notre cœur d'amour ❤....c'est comme ça, on n'en peut rien ❤le cœur a lui seul prend sa pose dans son choix :
Interprétations magnifique une chanson destinée aux deux artistes :la liberté de l'âme....Peut-être dans cette sérénité l'envie de retrouver l'autre....courire à travers vent sans aucune contrainte...❤🎉
Allez hop, HEC maintenant.
8:39 A l'automne/hiver 2022, Pascal Perrineau est venu faire une conférence à Sciences Po Strasbourg sur la politisation de la jeunesse.
Après s'être limité aux banalités (abstention, réseaux sociaux, engagement sur le terrain des jeunes), il a été incapable de répondre à des questions sur l'importance de la culture internet, des forums ou encore des jeux-vidéos sur les jeunes ; alors même que ces derniers sont très importants dans la politisation.
En somme, il se moque des manifestants alors même qu'il est incapable de faire son propre travail.
Pour défendre Sciences Po, je dirais que c’est la même chose dans n’importe quelle fac de médecine,de droit en France et même dans n’importe quelle filière sélective dans le monde entier. Quand on sélectionne aux résultats scolaires ou au CV on sélectionne immanquablement les héritiers d’un capital intellectuel,social et économique. La seule façon de lutter contre ça serait d’anéantir toute forme de sélectivité et de concurrence entre les établissements,y compris via un renforcement drastique de la décentralisation. Et même à ce compte là,on pourrait se retrouver un dans un jeu du chat et de la souris dont seuls les initiés connaîtront les règles comme on observait/observe avec les contournements de la carte scolaire ou l’intégration de classes favorisées via l’Allemand LV1, le russe LV2 ou que sais-je encore. En somme la mission est impossible et cette école reproduira aussi longtemps l’entre-soi qu’elle sera désirable à ajouter sur un CV. Bonne soirée!
Je dirais même plus, la mécanique est exactement la même à polytechnique, l’ENA, HEC, d’autres écoles d’élite, sciences po n’a pas le monopole de la domination
Je pense que les systèmes de sélection par concours écrits, où on essaie de valoriser de préférence des qualités réputées + ou - innées, type capacité de raisonnement, plutôt que des capacités acquises, type érudition, seront toujours "moins pire" que les systèmes de sélection sur dossier scolaire où on sélectionne surtout des gamins bien vus par leurs "profs" cad en clair des fils ou des filles de "profs", ou que les systèmes de sélection par oral exclusivement, où les facilités d'expression des candidats peuvent être une marque de docilité ou de bonne intégration sociale, alors que des candidats plus réfléchis ou plus sérieux s'exprimeront avec moins de facilités et seront moins bien notés.
@@laurentdavid2147 c'est une réflexion similaire à la vôtre qui a amené à la création de l'ENA en 1945. Le concours unique devait éviter l'entre-soi qui existait dans les administrations avant-guerre. Pour être juste ça a marché 40 ans.
Ni la sélectivité ni l'entre-soi des héritiers ne sont naturels ou ne vont de soi. La difficulté de la remise en question ne signifie pas qu'elle soit impossible et ne doit pas nous faire oublier nos objectifs d'émancipation et de fin de la domination.
Pour réduire la reproduction des inégalités, commençons déjà par réduire les inégalités tout court.
Ça fait longtemps que Sciences-Po n’est plus une grande école. Ça sert surtout à se constituer un carnet d’adresses…
Excellente émission!!!
L'histoire ne se raconte qu'entre chasseurs jusqu'à ce qu'un lapin s'y essaie. Merci à vous deux ✌️
C’était nécessaire, bravo !
Vous auriez pu évoquer vos propres parcours universitaires pour encore plus de transparence.
Merci en tout cas pour cette émission !
Inutile.
Merci beaucoup Mathieu Dejean, je vois comme une lueur d'espoir avec ces jeunes qui s'engagent autrement 🕊️"La familia Grande" révèle des années de dépravation 🤮 Bravo Salomé pour l'excellent aiguillage de l'itw 👍 Je partage 🤝🌀🌪️🏹🎯
Trop bien :) Merci Salomé Saqué, merci Blast :)
Dans les années 70, dans les milieux étudiants que je connaissais, on considérait Sciences Po comme une solution pour les recalés de l'ENA et des autres grandes écoles. C'est amusant de voir aujourd'hui Blast faire la promotion de Sciences Po.
Cela parait étrange : Sciences Po était déjà l'antichambre de l'ENA, et l'est toujours aujourd'hui si on regarde les chiffres de sa prépa concours
@@Simon-cw6pf Ca n'a rien d'étrange. Le concours d'entrée à l'ENA étant difficile, bien des candidats devaient s'arrêter à Sciences Po. L'"antichambre" ne l'était pas pour tout le monde. C'était aussi une solution de repli. De la même manière, si je me souviens bien, l'école "Sup de CO" était considérée comme la solution de repli des recalés d'HEC. 😃
Une très bonne interview de la part de Salomé Saqué, une journaliste au service de l'intelligence humaine. En effet, quand on regarde l'interview dans sa globalité on prend conscience que l'institution Sciences PO fait subsister plusieurs paradoxes, notamment entre son ouverture sur des thèmes de sociétés comme le Wokisme et l'écologie mais de l'autre côté des cadres dirigeants de l'institut qui sont à l'opposé de toutes ces préoccupations.
Une action est proposée, en complément des concerts de casseroles, prévus devant les mairies à 20h :
Dans le cadre d'une action avec les collègues energeticiens, nous proposons que chaque foyer coupe son arrivée électrique ou à minima se cantonne au strict minimum en terme de consommation électrique CE LUNDI 17 AVRIL de 20h à 20h30. Cette action aura pour effet de créer une forte variation non contrôlée sur le réseau électrique avec un impact européen. Je vous épargne les explications techniques mais si nous sommes entre 3 et 6 millions, toute l'Europe sera impactée au moment de la prise de parole de Macron. Mettons en lumière sa mégalomanie autocrate ✊✊✊ Faites tourner sans modération !!!
Mon point de vue sur l'ouverture des IEP sans concours au début des années 2000.
Il se trouve que j'étais scolarisé à l'IEP de Lyon à l'époque (où la question était fortement discutée, la direction se demandant si elle devait suivre l'exemple parisien ou pas). Mon point de vue en tant que boursier à l'époque était que je trouvais que c'était une fausse bonne idée : certes ça permettait à des populations qui ne l'auraient jamais envisagé de tenter le coup. Mais ça se faisait au détriment des populations de classes moyennes pauvres ou en cours de paupérisation qui trimaient pour réviser le concours (parce que pas les moyens de se payer une prépa IEP ultra chère) et qui voyaient une porte déjà bien étroite se refermer pour faire de la place à des gens qui passeraient sans concours et donc entreraient en concurrence avec des gens comme moi (et non avec les gens issus des classes supérieures qui pouvaient justement se payer des prépas bien chères pour réussir le concours).
Donc au final, ça renforcerait l'entre-soi des IEP avec d'un côté, les élèves sélectionnés sur dossier (et donc sans passer le concours) et de l'autre les élèves ayant passé le concours mais ayant aussi fréquenté le bon lycée, la bonne filière, la bonne prépa, etc. fermant la porte de facto de ceux qui n'entraient dans aucune des cases (pas dans le bon lycée, pas assez riche pour la prépa concours, mais pas assez pauvre pour bénéficier de la passerelle, etc.).
Bien d'accord avec vous 🤝
et oui, pour être priviliégié en france il faut être soit riche, soit noir, soit homosexuel. si t'es blanc et classe moyenne ou pauvre tu l'as dans le cul a tous les niveaux en même temps... surtout que bon critiquer science po comme une école de droite faut oser vu que c'est le principal véhicule de gauchisme sociétal au sein des élites...
Ça a été exactement mon cas pour Sciences Po Paris … j’ai fait toute ma scolarité en Guadeloupe mais les rares personnes que je connaisse qui sont rentrées à Paris sont passées par la passerelle ce qui n’était pas mon cas, j’ai dû préparer le concours seule et je n’ai pas réussi. C’est la vie ! N’empêche que ce que tu dis est bien vrai ☺️
Le jour où Science Po recrutera ses enseignants pour former ses étudiants à la mise en place de la démocratie participative directe en France je pourrais peut être les considérer autrement que comme un vivier de la KRAPULE CORPS & CIE.
Je parle là de la démocratie participative directe où chaque citoyen et chaque citoyenne participe directement à l' élaboration et au vote de la loi.
Mais je pense que ce jour là les poules mais pas seulement auront des dents.
Ça s’appelle pas une école
Un aspect de la domination qui n'est pas évoqué dans l'entretien, et qui mérite qu'on s'y attarde : le tropisme atlantiste dans la formation géopolitique à Sciences Po. Le dogmatisme et la vision étasunienne des relations internationales a infusé nos corps diplomatiques et a enterré toute une tradition de la diplomatie française, qui fût un temps largement indépendante et capable de parler à toutes les chancelleries du monde. L'alignement quasi systématique du Quai d'Orsay derrière la diplomatie américaine et la perte de souveraineté stratégique de la France en sont, aujourd'hui, les fruits.
C'est vrai et à déplorer
Pas d'accord. Si la diplomatie française est dans un sale état aujourd'hui, ce n'est pas en raison de la formation des diplomates, mais par la destruction systématique du corps diplomatique qui a commencé avec Sarkozy et qui se poursuit, ô combien avec Macron.
@@theoven344 Aussi, oui.
@@julesrichard7758 Si tu ne l'as pas lu et que le sujet t'intéresse, je te conseille le bouquin d'Isabelle Lasserre "Macron le disrupteur".
Franck Lepage a de très bonnes anecdotes à ce sujet 😁
C’est sûr c’est excellent les anecdotes de Frank Lepage sur Sciences Po
Très intéressant !!
Ecole qui est passé de domaine d'excellence, à usine à wokisme et à atlantisme.
Elle est loin l'époque ou elle fabriquait des " élites " intellectuelles dignes de ce nom et aptes à gouverner
je suis élève à Sciences Po (campus du Havre) et aucune boîte de consulting m’a pris pour cet été, l’entre soi que vous pointer du doigt ne veut pas de moi 😔😔
C’est le début de la fin! Bon courage en tout cas!
Tout fout le camp ! hehe
pas de chance, il fallait être une femme noir homosexuelle pronant le lesbianisme politique comme outil de lutte contre la blanchité. la tu aurais pu faire carrière.
Très intéressant, d'intérêt publique !
Réparer le monde comme but, le savoir, l'écologie, l'engagement... Un éclairage documenté de tardivisme qui est appliqué non seulement à science Po, mais pas notre état.
Merci. Excellente vidéo sur l'école des élites formatées hors sol.
J'ai réussi mes études au bac blanc de français en première scientifique, mon bac de français en première scientifique, mon bac scientifique en terminale scientifique, math sup et math spé, centralsupelec, Sorbonne, polytechnique et HEC avec 1000 000 000 sur 20 mention très bien félicitation du jury.
Un contenu de qualité
Je ne savais pas grand chose sur science-po sinon que c’est une école d’élite.
Très intéressant j’espère lire ce livre
Merci...
27:47 accès à des élèves de ZEP avec un concours spécifique.
34:16 les relations et la naissance sont les critères mis en avant par les étudiants quand on leur demande les causes pour appartenir à l élite.
37:26 critique Bourdieusienne de Science Po. Les élites contre la république !!!
39:42 les diners du siècle
40:09
Qui peut s'étonner de l'absence d'esprit critique au concours de l'ENA ou de l'INSP ? La règle de base d'une scolarité réussie, c'est de dire au prof ce qu'il veut entendre.
En France
Merci beaucoup Blast à Salomé d'avoir invité Mathieu Dejean pour cette excellente interview (purée j'ai apprise une page de votre histoire française science po qui forme les nouveaux dirigeants de votre pays, et bien c'est pas la gloire quand on voie ce qu'il se passe maintenant, qui sait peut-être il y aura dans le lots quelqu'un de charismatique ? J'ai trouvé cette interview très intéressante ! Par contre que ce passe t'il dans vos écoles publics je suis sûr que des étudiants sont aussi brillant que dans cette école huppée,, Jean jaurès a t'il fait science po ? Zola écrivain et à sa manière journaliste au plus près des événements, vous avez en france d'excellentes écoles public jusqu'au Bac, d'exellents élèves à qui on ne donne pas la chance de continuer leurs études parce que ils elles viennent d'un autre milieu social voilà !! ( une petite parenthèse c'est un dessin animé ou on voit un homme qui mange tout sur son passage, à la fin il s'assoit sur son trône avec la couronne sur la tête... Puis arrive de je ne sais quel planète des petits hommes qui l'embarque dans une navette spatiale mais le plus terrible c'est ce qu'il a laissé sur son passage une terre devenu une poubelle merci beaucoup Blast à Salomé bien aimé le sujet 🌼🌺🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌳🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌾🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱🌱💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦💦👍🏾🕊️🕊️🕊️
Attention tout de même avec tout ces smileys, arrosez autant les maïs et ça donnera l'épisode dramatique mais très explicite du fonctionnement sociopolitiques et économiques actuel : Ste Soline
Très intéressant 👍🏻
Le + grave est que tt l'entourage des députés LFI vient en effet de IEP (Sciences po Paris). Ds le 93 depuis 2017 ça donne des choses pas très très fins avec les bases militantes locales...
Merci Blast pour cet échange qui ne m'a pas appris grand chose. La mentalité de domination/soumission est malheureusement ancrée à tous les niveaux dans l'ADN français. C'est ce qui fait le socle de toutes nos révolutions et de cette incapacité à oeuvrer pour l'intérêt du plus grand nombre.
Sciences Po, l'enjeu des rivalités politiques! 💙💟❤🏵💮🌸🌺☮☯🏳🌈!
Merci de cette leçon d'histoire... 👍
sciences Pot l'école des gens qui nous mettent dans la merde
Intéressant; et je ne me sens pas vraiment surprise de cet entretien
Bientôt une interview de Paul Antoine Martin (Le clan des seigneurs) pour évoquer l’École normale et Polytechnique, qui forment l’essentiel des Hauts Fonctionnaires, lesquels sont censés faire fonctionner le pays ?
D'ailleurs le pays fonctionne très bien en marche...... arrière 😒
Regarde les CV de nos politiciens. Tu y trouveras infiniment plus de mentions de Sciences po, que de l'ENA, Polytechnique ou autres grandes écoles. Ensuite, si tu es capable d'aditionner 2 + 2...
@@theoven344 bah avant d’accuser qui que ce soit d’ignorance ou d’incapacité cognitive, tu peux commencer par lire correctement les commentaires : je ne parle pas des politiques, mais des Hauts Fonctionnaires (comme, par exemple, É. Borne), qui sont les réels détenteurs des manettes de l’État.
@@jps_24x36 Je t'ai accusé d'ignorance ? Roooo pov petit choupinet. Tu ne serais pas un peu à cran ? Un chouia sur la défensive non ?
Maintenant, si tu veux que je montre les dents, je suis ton homme. Déjà, tes références bibliographiques sont celles d'un gros débile. Paul Antoine Martin, encore un bon client de France soir, Sud Radio, Cnews, les médias de la vomissure et de la crétinerie.
Ensuite, croire que ce sont les hauts fonctionnaires qui ont la réalité du pouvoir, c'est au mieux naïf, au pire complèrtement con. Et dans tous les cas, ignorer totalement comment fonctionne l'Etat. Tu fais visiblement parti des gens sous informés qui ne fonctionnent que par slogan.
Et oui, Sciences Po a infiniment plus d'influence sur le pouvoir en France que n'importe quelle autre école supérieure.
Depuis les années 80, l'X et l'ENS c'est surtout le secteur privé dont notamment la finance de marché ou le consulting. C'est aussi beaucoup l'international. Il n'y a plus que le Ministère de la Défense ou l'Insee qui ne sont pas peuplés de Sciences Po/énarques...Peut-être parce que ce sont les deux seuls endroits dans l'Etat où il ne faut pas faire d'erreur de calcul.
Étant dans ce schéma de pensée, de l’idéologie versus la carrière, je pense que la carrière prime chez beaucoup d’entre nous
97 % de bacs mention très bien. Clairement des élèves à l'aise dans le système scolaire !
Vidéo intéressante qui formalise ce que la plupart des gens pensent de cette école.
Le but de cette école est de former idéologiquement des cadres dirigeants aux bottes des lobbys et du grand patronat.
Les lois ne sont même plus faites en France.
Macron n'est qu'un exécutant de ses maîtres.
Enfin, quand on voit le niveau général qui ne cesse de baisser depuis au moins 20 ans...On se dit que ces pseudo grandes écoles devraient sérieusement être remise en cause.
Car il y a pas plus inutile et coûteux qu'un politicard de métier...
elle les forme aussi a être aux bottes des antiracistes démago et féministes démago... dont sont issus les journalistes de blast...
Merci pour cette vidéo et pour le travail de ce sociologue !
A la remarque de la journaliste amenant la réaction d'une élève face à la lecture du livre, disant que si, elle a bien été formé à un regard critique, et au vue de la réponse de l'invité, déployant un argumentaire fait de références de travaux sociologiques contrant du coup cette critique, etc.. j'aurais trouvé qu'un sondage, recueillement d'opinions auprès des élèves aurait été nécessaire.
Pr prendre le poul finalement de la réalité des choses vécue DANS sciences po ( les interventions d'anciens étudiants dans les commentaires de cette vidéo sont hyper éclairants..!)
Et puis.. Ça serait pas bourgeois d'amener des grosses références socio et de pas simplement recueillir l'avis de cette élève ? Aha..
Merci de nous donner l'opportunite de contempler les grands memorisateurs depourvus des critiques😁 une belle exposer, l'orateur a fait les recherches approfondis sur le sujet en tout cas
Merci à vous
Présentation des missions de Sciences-Po par son fondateur Emile Boutmy (lu dans "L'ambigu Monsieur Macron", de Marc Endeweld) :
"Contraintes de subir le droit du plus nombreux, les classes ne peuvent conserver leur hégémonie politique qu'en invoquant le droit du plus capable.
Il faut que, derrière l'enceinte croulante de leurs prérogatives et de la tradition, le flot de la démocratie se heurte à un second rempart faits de mérites éclatants et utiles, de supériorité dont le prestige s'impose, de capacités dont on ne puisse pas se priver sans folie."
Et aussi je connais des anciens sciences po qui sont fonctionnaires dans des villes, travaillent à la réinsertion des prostituées, sont libraires (tendances polars), veillent à ce que les banques ne fassent pas n'importent quoi, sont devenus écrivains etc... La plus part (mais ce sont mes amis) sont de gauche ou avec la notion de service public chevillée au corps. Et tous ne sont pas issus des classes supérieures. Donc ce serait bien de ne pas généraliser, non ? Ce qu'on attend de Blast en fait.
Il y a actuellement aussi une façon d'eliminer les personnes qui ne sont pas dans le system aristocratique en les imposant des conditions sociales difficilles enfin de garde le monopole notons que c'est aussi une façon de ne pas melange les appartenances pour garde les même idées
Intéressant
Marrant de voir leur penchant au moment de définir (très) rapidement le wokisme en oubliant complètement son côté extrémiste (principalement ce pour quoi il est critiqué) et de n’y voir aucun problème.
Un magnifique sujet. Merci !
Merci pour cet éclairage
Cette école me répugne !
✊"Debout les dominés !" de Jacques-Philippe Leyens, une centaine de pages pour avoir un point de vue de psychologie sociale sur ces structures et relations de dominations. Et voir les travaux de Robert Sapolsky montrant qu'un dominé frustré réduit son taux de cortisol (marqueur de stress) en se défoulant sur encore plus dominé que lui (entraînant des cascades de violences du "haut" vers le "bas") ex : Patron=>cadres=>salariés=>conjoint=>enfants.
Et pour limiter les confusions entre compromis et compromissions, sachez distinguer les objectifs de la gauche de ceux de la droite (au sens philosophique pour les caractéristiques qui suivent) :
-Pencher à droite, c'est valoriser certaines caractéristiques (notamment financière) chez les individu(e)s et les hiérarchiser entre eux. L'argent et le statut social individuel compte beaucoup (trop) pour ceux qui penchent à droite.
-Pencher à l'extrême droite, c'est hiérarchiser des groupes sociaux entiers les uns par rapport aux autres, parfois jusqu"à déshumaniser celles/ceux qu'on estime être en bas de ces hiérarchies fantasmées.
On peut donc pencher à droite et à l'extrême droite (le cas le plus fréquent).
Le verbe "pencher" que j'ai utilisé (pour ne pas essentialiser les gens ; ce sont les paroles et, surtout, les actes qui comptent) doit pouvoir vous mettre sur la voie pour déduire vers quoi "penche" la gauche => moins d'inégalités.
@@philippebrehier7386 personnellement je ne fais pas de distinguo entre droite et extrême droite, l'ED n'est que la forme que finit par adopter la droite quand il s'agit de défendre un modèle que le peuple ne supporte plus
@@captainpawpawchannel Je m'attendais plutôt à une remarque d'un "souverainiste" ou d'un "rouge brun".^^
Même si, oui, on en revient à la technique consistant à diviser et hiérarchiser (pour faire diversion ; faire se battre les dominés les uns contre les autres) pour mieux conquérir ou garder le pouvoir de la part de ceux qui sont mieux "nés" (quel(s) que soi(en)t le capital survalorisé ou les capitaux survalorisés concerné(s)).
Merci pour les références livresques 👍📖📘
@@claudieberthet8479 🙂
Sciences Po en plein coeur de Paris, dans le Quartier latin ?? Il est bon, lui ! Sciences-Po c'est dans l'ouest parisien, en plein VIIe, dc tout près des ministères, sur les terres de la bourgeoisie et dc pas juste à côté de la Sorbonne, des Thermes de Cluny, du Panthéon ou des arènes de Lutèce : le Ve arrdt.
Etudiant à Sciences Po, je confirme que je suis une vraie dominatrix
Ce que dit Perrineau est exact ; observer une foule qui défile en conspuant un 49-3 dont elle ne sait rien, c'est à rire en effet, sinon à pleurer. Avoir des dirigeants politiques qui sachent un minimum de quoi ils parlent est bien nécessaire et la volonté d'Emile Boutmy toujours d'actualité.
La "démocratie" est une vaste fumisterie.
Cela explique la mediocrité , l incompétence ,et la repition successif de la mal gestion de l état sur des sujets essentiel de la société et du fonctionnement de l état et des elites en général c est un ordre établi pour perpétuer le même fonctionnement du système en reproduisant le schema de globalisation des politiques qui ne correspond pas aux attentes des populations. Ce qui explique encore une fois leurs deconnextions de la réalité et cela pose de nombreux problèmes qui percisterons tant qu il y aura pas une vrai remise en question de la formation de nos elites.
Sciences Po est à l'image de la population française : elle forme des élèves fâchés avec les maths et la physique. Mais ce n'est pas très grave, puisque depuis les années 80, on a décidé que la France achèterait à l'extérieur les produits dont les français ont besoin.
Super entretien, comme d'habitude :)
Vu leur tronche en temps que ministre.....le mythe a pris du plomb.....
A propos de l'ancienne étudiante ayant participé à l'enquête, et qui met en avant sans recul (pouf, pouf !!) l'esprit critique dont sciences po' l'aurait dotée : le propre de la pensée critique est la connaissance des puissants biais de confirmation et de l'auto-complaisance... En synthétisant, le propre de l'esprit critique est d'apprendre à penser en premier lieu contre ses propres convictions... CQFD...
Pourriez vous également faire une vidéo sur les classes préparatoires aux grandes écoles et si possible faire des comparaisons avec Sciences Po ? Sinon, vidéo très éclairante et de qualité ! 👏
Il y a de nombreuses similitudes oui, pas mal de papiers sont déjà sorti, jamais assez visibles.
Science Po est une école de formation de cadres fonctionnaires, franchement pas des spécialistes de la politique (on s'en fout de science po Paris il y en a dans toute les grandes villes) ce sont des techniciens, plus haut dans le même style il y a l'ENA. Le problème avec les gens qui ont fait cette école c'est qu'on les bassine avec des trucs du genre, "vous êtes la crème de la crème, l'élite..." si bien que les esprits les plus faibles le croient, ce qui les rends extrêmement arrogants et méprisants avec "ces minables qui n'ont pas leur niveau" les con-ne-s...C'est à ça qu'on les reconnait (comme disait Michel Audiard)...Ils ne dominent rien du tout, j'en ai croisé plein, ils ne sont pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir, c'est comme ça!
Pourtant il remplissent les médias et le gouvernement.
Désolée mais on ne devient pas hait fonctionnaire en étant "juste" diplômé de science po. Il faut passer un concours d'entrée dans la fonction publique. En général pour les science po, il faut reussir le concours de l'Ena.