La dernière minute me choque profondément. Comment on peut être capable de résumer des interactions entre hommes et femmes hétérosexuels aux simples rapports sexuels ? Que tant que le patriarcat sera là qu’il faut continuer de rompre le dialogue entre les hommes et les femmes ? Comment on peut être capable de dire que le féminisme c’est continuer de maintenir ce clivage ? Faut se réveiller de son propre sexisme à un moment donné, être radicale comme ça vis à vis des hommes c’est pas ça être féministe. C’est pas du tout un « appel à la tranquillité » que de vouloir vivre dans un monde où chacun y a sa place peut importe son genre sans vouloir y être en guerre. Il n’est pas question de faire comme si de rien était mais il n’en reste pas moins qu’on vit dans une société avec des rapports d’humain à humain. Vraiment j’ai pas compris cette réflexion qui est réellement problématique
C'est un retour du livre "Sortir de l'hétérosexualité" de Juliet Drouar qui explique après toute une analyse des différents mouvement féministes qu'une partie cis blanche arrête de vouloir faire progresser les droits des femmes quand son statut privilégié et les avancées de la société lui suffisent à vivre une vie plus douce. Livre vraiment intéressant remettant en question la bienfaisance du genrage des individus dans la société et les rôles qui y sont attribués
@@fredericstol4144 je ne connaissais pas, merci pour l’éclairage.. Il n’en reste pas moins que selon moi on se bat contre une construction sociale et non un genre.. Même si il y a du vrai là dedans, cette solution n’en reste pas une et au contraire continue de valoriser l’issue d’un rapport de force d’un genre sur un autre.. Si on fait la guerre, c’est pour gagner par ascendant, et on ne récupère pas un monde équitable quand il y a des gagnants et des perdants. C’est ensemble que la balance doit se rétablir et non les uns contre les autres, d’où l’importance de se battre contre la construction sociale et non la personne.. Et prétendre le contraire ne rendra les opposants que plus réfractaires à toute évolution qui leur donnerait dès lors l’impression d’une menace alors qu’en aucun cas l’équité dans une société est une menace pour qui que ce soit
Il faut dire les termes, le lesbianisme radical est une pure posture de pseudo-radicalité intellectuelle, qui n'est permise QUE part l'EXPLOITATION du travail reproductif des hétéros.
On est dans une variante de la gauche moraliste de salon et de bureau, qui se targue d'avoir les mains propres, sans se rendre compte que ses mains ne peuvent l'être et le rester que parce qu'elles bénéficient du travail d'autres qui se les salissent à leur place. Ce qu'on appelle des EXPLOITEURS. Rendons le féminisme aux femmes, et la gauche aux prolétaires.
Que veux cette personne ? Être apaisée ? Être acceptée ? Déranger, remettre en question ? Être applaudie? Tout ensemble, c'est un projet à mon avis compliqué. Bonne continuation.
questionner les normes de genre, combattre les injonctions, oppressions et discriminations transphobes, homophobes, sexistes, abattre le patriarcat... C'est déjà un beau programme !
@@benderhoo3172 La patrouille des tarés et des ratés voudra m’opprimer mais ils auront besoin de se mettre tous ensemble. Imagine toutes ces merdes à Verdun… On aurait été allemands dès 1916.
@@HermelJaworskije pense il y a ceux qui ont du temps pour tour de ces combat et d'autre comme moi qui capte de l'argent comme 85k par moi chacun sont truc
Je me permets de préciser, parceque j'entends très souvent des français mal traduire cette expression, '' boys will be boys '' ne veut pas dire '' les homme seront toujours des hommes '', ça veut dire '' il faut que jeunesse se passe ''. Autrement dit '' on excuse les bêtises des enfants ou des jeunes ''. Rien à voir avec une notion de masculinité 🙂
Merci, depuis que j'ai pu lire des livres sur la sortie de l'hétérosexualité, de livre queer, je me rend compte à quel point il est important de porter le savoir déconstruit pour laisser chacun.e.s choisir sa façon de vivre sans intolérance sociale. Un grand merci
@@kalejarmar3187 on se déconstruit soi-même, autrement j'appellerai ça de la démolition. Je pense que je suis capable de choisir ce qui est le moins agressif et épuisant pour moi.
ben ouais bien dit Daisy, le deuxième sexe ca marche aussi pour les mecs. la masculinité aura toujours des problems tant qu'elle sera attachée au valeurs patriarcale.
Je suis sur le cul, c'est excellent tout du long, le genre de discours émergent qui arrive timidement ces dernières années et qui pose enfin les bonnes questions en apportant de bonnes réponses efficaces... mais alors la fin est mal framée c'est super bizarre et incohérent. On peut critiquer le profem, on peut critiquer l'absence de dialectique matérilaiste avec la reconstruction (notemment d'une masculinité queer et d'un hétéro-queer) mais l'argument d'anti-réconciliation? C'est la guerre, campons les positions? Cringe vraiment. Le patriarcat à fondé les intéractions sociales hiérarchisées depuis la nuit des temps et à obtenu l'hégémonie avec la civilisation, c'est le ciment de toute hiérarchie, il survivra au socialisme, au décolonialisme et c'est pas demain la veille qu'on sera déja la... il va bien falloir vivre et acceuillir le réformisme en attendant, "vivre avec le trouble". Le discours de shitpost et de mauvaise fois anti-hétéro: Mille fois oui, justement en ayant lu sur l'hétéronormativité et les masculinités, ce qui permet d'empathiser. Elle à interprété quoi des masculinités subalternes de l'aliénation respective des genres dans l'hétérosexualité si sa conclusion c'est ça? Déso mais c'est nul, je trouve ça limite comme une importation du lesbianisme radical mal dégrossi, juste déterfisé, c'est une position faussement radicale et réac binarisante, carcérale, méfiante-par-défaut, tout cet éthos qui mène à l'affect de peur et repli sur soi par un essentialisme ou tout désendoctrinement du status-quo qui nous a déterminé est vu avec méfiance et demande des preuves d'allégeance perpétuelle. On partait d'un constat sur un point noir du féminisme mainstream qui refuse d'étudier le masculin et son aliénation par essentialisme et binarisme, et on y est revenu par la porte de derrière... Bon ça m'a pris un moment à écrire et en rationalisant j'en fais peut-être trop alors que si ça se trouve: elle dit vite fait en 30 secondes "faites gaffes aux profems tho" sans rentrer dans des rapports plus complèxes qui seraient dans son livre, chais pas si je suis pas un peu de mauvaise fois, mais ça a été vécu comme ça par une autre personne je vois, et c'est comme ça que ce genre de take va souvent être compris. En gros aucun soucis avec la méfiance rationelle et un certain ras le bol compréhensible, mais présenté en comportement global de méfiance à avoir vis à vis du groupe social homme/hétéro en particulier, juste non.
Les masculinités subalternes de l'aliénation respectives des genre dans l'hétérosexualité ? Deterfisé ? Tous cet ethos qui mène à l'affect de peur et repli sur soi par un essentialisme ou tout désendoctrinement du status quo qui nous a déterminé ? La vache j'ai l'impression de lire du Eddy Malou 😐
En fait cette méfiance doit être identifiée comme une critique de la société, trop souvent rapportée à tord par des individus qui ont peur d'en subir les conséquences à leur propres personnes. Oui la société du patriarcat, de l'hétérosexualité normative crée des hommes cis hétéro qui se permettent d'expliquer aux femmes ce qu'est le mensplaining, cependant ces hommes peuvent très bien devenir queer en fonction de leurs expériences, de leur écoute, de leur déconstruction.
@@fredericstol4144 Oui, je pense pas que tu essayais de dire le contraire de moi, c'est globalement cet affect de pourriture et de repli sur soi qui nait d'une "pensée en forteresse assiégée". Les motifs de rejet, critique voir haines d'une classe sociale sont légitime, le problème c'est bien comment on les craft, tu en parles sous le commentaire de Lexie qui dit en gros la mème chose que moi sans le coté théorique: d'un coté y'a le privilège de classe qui fait que le néoconservatisme commence lorsque les cis-blanches ont acquis leurs droits réformistes de niveau assez évolués, et virent terfs après > et individuellement y'a des victimes de pro-fems, de pseudo-doms wokes, manipulateurs et groomers qui entrent dans un blocage de PTSD qui amène à penser de façon réac et virent donc terfs aussi. Et des deux cotés ben évidemment qu'il faut que les cis blanches het aiment autant de droit que possible, et évidemment qu'on peut empathiser avec des victimes de mecs se disant de gauche, wokes et déconstruits, juste que la logique de repli sur sa forteresse structurelle ou mentale pour se protéger est une erreur. Juliet Drouar en France avec Préciado est une des seules personnes que je connaisse d'un peu médiatique dans la frange la plus radicale (au sens courant) du féminisme médiatique et qui à des takes à visée post-genristes, xénocyborgs pan-NB etc... elle est vraiment en avance sur cette radicalité et la plupart des gens n'entendent jamais ce type de discours, il est pas trop sorti des milieux mi-autistes, mi-artsy, mi-freak, mi-transhumanistes etc... vraiment cette intersection Deleuzienne de marges anarcho-techno-queers. Et la réponse qu'on ma faite ou le fait que j'ai aucun like comparé à Lexie ça explique bien pourquoi: c'est trop dur à rendre accessible, c'est imbitable et c'est infernal à vulgariser, la j'ai écrit sans masquer et majoritairement personne n'a du comprendre vu qu'il y a 5 refs précises par phrases et des formulations autistes de partout. Et parallèlement, c'est ce niveau de complexité qui résout enfin les problèmes et paradoxes de gens qui se confusent et dirigent leurs affects dans des voies contre-productives comme cette "peur terfisante" qui n'a aucune raison de pas s'étendre aux femmes trans dans le futur vu qu'il s'agit d'un affect conservateur de protection bien plus millénaire et profond. Et de l'autre coté, le commentaire de Lexie est simple et populaire mais trop pipou, les profems vont le tokeniser à mort et ça peut pas convaincre des meufs désabusées (ou pas mème) qui ont eu un vécu en milieux féministes ou gauchistes intersectionnel radical. Faudrait un juste milieu entre du "tout le monde il est gentil tenons nous la main" et du post-matérialisme Deleuzien du tréfond des enfers de la philo, Préciado penche pas mal de mon coté, Butler n'en parlons pas... après Drouar peut-être? Despentes pas mal comme entre deux aussi.
Je suis assez d’accord avec ton ressenti de la fin! Je suis cis genre « hétéro » (en déconstruction), et proféministe. Et la fin à été la petite claque radicale (1er effet kiss cool, si je puis dire ça comme ça). Le second effet, une fois ma respiration reprise, a été de me dire que je n’ai pas besoin d’être là (en tant qu’homme), à moins d’être là juste pour aider les guerrières épuisées à se relever. Elles n’ont pas besoin de nous pour le combat. Dans mon cas, je pense que les proféministes doivent passer par le disempowerment. Anyway PS: je le pense plus dans un contexte binaire. Dans un féminisme plus queer, le travail est tellement encore plus colossal que je pense que chaque paire de bras est importante. Enfin ce que je pense.
@@ben.a4829 Ben justement, alors prend la suite pour une vibe littéraire hein, pas une injonction directe: Après être passé par ton étape, l'anarchisme, l'éloge de la faiblesse et du disempowerment; la ou j'en suis et ou je diverge avec ce type de vision que j'ai tenu avant, en ayant atteint le post-anar, c'est que l'heure du binaire est terminée (indépendamment que je sois resté cis-het), le féminisme est queer ou terf, et tu as droit à réclamer ta part du gateau d'être aussi bully par le patriarcat en tant qu'homme qui a surement souffert de pas te conformer. Tu as le droit d'être un homme, ET un vrai, ET un queer. Profem c'est plus qu'une insulte ou une moquerie, son sens premier degré que tu utilises est désuet, il n'a plus de signifiants à notre heure: pas la peine de signifier ta muselière, et joue avec des femmes dominantes pour te désempouvoirer^^ Politiquement empouvoire toi par une masculinité alternative et ta place sur un front intersectionnel, agis en coordination avec les féministes sans empiéter, "ensemble mais séparément"! On a pas besoin de moins de force ou de pouvoir parce que agrougrou vilain pouvoir c'est le carburant du patriarcat, du capitalisme, du colonialisme etc... non, on a besoin de plus de pouvoir CONTRE le pouvoir hégémonique, on a besoin d'un pouvoir des queers, d'un pouvoir des mecs, d'un pouvoir des nuances de NB et d'un pouvoir des meufs, ensemble et unis, tout en étant focus sur son morceau à soi sans sa place à soi (place mouvante du coup, et place aussi libre que consciente, on est pas des stals ni des militaires mais c'est l'ennemi qui pose les règles, on peut pas s'en échapper et gagner du terrain en étant moins fort et en lachant la métaphore guerrière, mais on peut la hacker, être la force des faibles, s'auto-déterminer et s'entraider etc...) Le disempowerment est un nihilisme, le statut de "pro-" aussi, je suis pas "pro-décolonial", allié si on veut mais mème pas vraiment, je subordine plus ma place par ce biais, j'ai plus ces tournures, et elles m'ont plus maquées, "vive les féministes"; "ben les décoloniaux pensent que et on aurait intérêt à l'ingurgiter", etc... je me définis plus "par rapport à" mais "à coté de", nuance importante. Le nihilisme est un conservatisme, grosse pilule à avaler, je comprendrai si t'es pas du tout d'accord, mais dit toi que j'ai vraiment pensé comme toi et ce que ça va t'apporter c'est te retrouver dans la position des femmes dans le patriarcat: défini selon le rapport à l'autre point de la dialectique, entre le rien et le toutou, c'est bien pour empathiser, et no joke ça peut être génial niveau kink^^ Mais pas pour ton existentialisme profond et ton droit à "être", ni pour ton pouvoir d'action vers les plus minorisés que toi. Les gens qui ont le pouvoir matérialisent leur domination sur toi et les autres. Un facho qui est ton voisin et n'a aucun pouvoir sur toi n'a aucune incidence sur toi et n'est pas un problème. Conclusion: Parmi les tiens et les personnes que tu défends: Si t'as aucun pouvoir: à quoi tu leur sers? Ben à rien, ou à la plonge. Le nihilisme est ici.
La dernière minute me choque profondément. Comment on peut être capable de résumer des interactions entre hommes et femmes hétérosexuels aux simples rapports sexuels ? Que tant que le patriarcat sera là qu’il faut continuer de rompre le dialogue entre les hommes et les femmes ? Comment on peut être capable de dire que le féminisme c’est continuer de maintenir ce clivage ? Faut se réveiller de son propre sexisme à un moment donné, être radicale comme ça vis à vis des hommes c’est pas ça être féministe. C’est pas du tout un « appel à la tranquillité » que de vouloir vivre dans un monde où chacun y a sa place peut importe son genre sans vouloir y être en guerre. Il n’est pas question de faire comme si de rien était mais il n’en reste pas moins qu’on vit dans une société avec des rapports d’humain à humain. Vraiment j’ai pas compris cette réflexion qui est réellement problématique
Si ça continue ça va finir comme sans Vandread tout ça 🤔
C'est un retour du livre "Sortir de l'hétérosexualité" de Juliet Drouar qui explique après toute une analyse des différents mouvement féministes qu'une partie cis blanche arrête de vouloir faire progresser les droits des femmes quand son statut privilégié et les avancées de la société lui suffisent à vivre une vie plus douce.
Livre vraiment intéressant remettant en question la bienfaisance du genrage des individus dans la société et les rôles qui y sont attribués
@@fredericstol4144 je ne connaissais pas, merci pour l’éclairage..
Il n’en reste pas moins que selon moi on se bat contre une construction sociale et non un genre.. Même si il y a du vrai là dedans, cette solution n’en reste pas une et au contraire continue de valoriser l’issue d’un rapport de force d’un genre sur un autre.. Si on fait la guerre, c’est pour gagner par ascendant, et on ne récupère pas un monde équitable quand il y a des gagnants et des perdants. C’est ensemble que la balance doit se rétablir et non les uns contre les autres, d’où l’importance de se battre contre la construction sociale et non la personne.. Et prétendre le contraire ne rendra les opposants que plus réfractaires à toute évolution qui leur donnerait dès lors l’impression d’une menace alors qu’en aucun cas l’équité dans une société est une menace pour qui que ce soit
Il faut dire les termes, le lesbianisme radical est une pure posture de pseudo-radicalité intellectuelle, qui n'est permise QUE part l'EXPLOITATION du travail reproductif des hétéros.
On est dans une variante de la gauche moraliste de salon et de bureau, qui se targue d'avoir les mains propres, sans se rendre compte que ses mains ne peuvent l'être et le rester que parce qu'elles bénéficient du travail d'autres qui se les salissent à leur place. Ce qu'on appelle des EXPLOITEURS. Rendons le féminisme aux femmes, et la gauche aux prolétaires.
Que veux cette personne ?
Être apaisée ? Être acceptée ? Déranger, remettre en question ? Être applaudie?
Tout ensemble, c'est un projet à mon avis compliqué.
Bonne continuation.
questionner les normes de genre, combattre les injonctions, oppressions et discriminations transphobes, homophobes, sexistes, abattre le patriarcat... C'est déjà un beau programme !
@@HermelJaworski C'est en effet un beau et vaste programme.
Il veut uniquement une carte handicapé pour le parking.
@@benderhoo3172 La patrouille des tarés et des ratés voudra m’opprimer mais ils auront besoin de se mettre tous ensemble. Imagine toutes ces merdes à Verdun… On aurait été allemands dès 1916.
@@HermelJaworskije pense il y a ceux qui ont du temps pour tour de ces combat et d'autre comme moi qui capte de l'argent comme 85k par moi chacun sont truc
On naît mec et on le reste toute sa vie
C’est ça chiale
Je me permets de préciser, parceque j'entends très souvent des français mal traduire cette expression, '' boys will be boys '' ne veut pas dire '' les homme seront toujours des hommes '', ça veut dire '' il faut que jeunesse se passe ''. Autrement dit '' on excuse les bêtises des enfants ou des jeunes ''. Rien à voir avec une notion de masculinité 🙂
Dans Conan le barbare a un moment y décapite un serpent géant, avec un seul coup d épée... He ouais les mecs!
Tous les hommes devraient être comme lui
"trans et lesbienne" ouais un mec hétéro quoi
Ca fait passer la pilule plus facilement quand il se rend dans les vestiaires des filles pour les mater
c'est exactement ça
honteux
Merci, depuis que j'ai pu lire des livres sur la sortie de l'hétérosexualité, de livre queer, je me rend compte à quel point il est important de porter le savoir déconstruit pour laisser chacun.e.s choisir sa façon de vivre sans intolérance sociale. Un grand merci
T es tellement deconstruis tu ne pense plus par toi même
@@kalejarmar3187 on se déconstruit soi-même, autrement j'appellerai ça de la démolition.
Je pense que je suis capable de choisir ce qui est le moins agressif et épuisant pour moi.
ben ouais bien dit Daisy, le deuxième sexe ca marche aussi pour les mecs. la masculinité aura toujours des problems tant qu'elle sera attachée au valeurs patriarcale.
"La masculinité hégémonique ne suce pas de bite"
Tellement bien formulé !
Bravo à vous 👏😍😍
Et pourtant.... Si elle savait a quel point ça touche le milieu gay...
Et c'est un homme été transformé en femme lesbienne qui vous le dit
❤️
Je suis sur le cul, c'est excellent tout du long, le genre de discours émergent qui arrive timidement ces dernières années et qui pose enfin les bonnes questions en apportant de bonnes réponses efficaces... mais alors la fin est mal framée c'est super bizarre et incohérent.
On peut critiquer le profem, on peut critiquer l'absence de dialectique matérilaiste avec la reconstruction (notemment d'une masculinité queer et d'un hétéro-queer) mais l'argument d'anti-réconciliation? C'est la guerre, campons les positions? Cringe vraiment. Le patriarcat à fondé les intéractions sociales hiérarchisées depuis la nuit des temps et à obtenu l'hégémonie avec la civilisation, c'est le ciment de toute hiérarchie, il survivra au socialisme, au décolonialisme et c'est pas demain la veille qu'on sera déja la... il va bien falloir vivre et acceuillir le réformisme en attendant, "vivre avec le trouble".
Le discours de shitpost et de mauvaise fois anti-hétéro: Mille fois oui, justement en ayant lu sur l'hétéronormativité et les masculinités, ce qui permet d'empathiser. Elle à interprété quoi des masculinités subalternes de l'aliénation respective des genres dans l'hétérosexualité si sa conclusion c'est ça? Déso mais c'est nul, je trouve ça limite comme une importation du lesbianisme radical mal dégrossi, juste déterfisé, c'est une position faussement radicale et réac binarisante, carcérale, méfiante-par-défaut, tout cet éthos qui mène à l'affect de peur et repli sur soi par un essentialisme ou tout désendoctrinement du status-quo qui nous a déterminé est vu avec méfiance et demande des preuves d'allégeance perpétuelle.
On partait d'un constat sur un point noir du féminisme mainstream qui refuse d'étudier le masculin et son aliénation par essentialisme et binarisme, et on y est revenu par la porte de derrière...
Bon ça m'a pris un moment à écrire et en rationalisant j'en fais peut-être trop alors que si ça se trouve: elle dit vite fait en 30 secondes "faites gaffes aux profems tho" sans rentrer dans des rapports plus complèxes qui seraient dans son livre, chais pas si je suis pas un peu de mauvaise fois, mais ça a été vécu comme ça par une autre personne je vois, et c'est comme ça que ce genre de take va souvent être compris. En gros aucun soucis avec la méfiance rationelle et un certain ras le bol compréhensible, mais présenté en comportement global de méfiance à avoir vis à vis du groupe social homme/hétéro en particulier, juste non.
Les masculinités subalternes de l'aliénation respectives des genre dans l'hétérosexualité ?
Deterfisé ?
Tous cet ethos qui mène à l'affect de peur et repli sur soi par un essentialisme ou tout désendoctrinement du status quo qui nous a déterminé ?
La vache j'ai l'impression de lire du Eddy Malou 😐
En fait cette méfiance doit être identifiée comme une critique de la société, trop souvent rapportée à tord par des individus qui ont peur d'en subir les conséquences à leur propres personnes.
Oui la société du patriarcat, de l'hétérosexualité normative crée des hommes cis hétéro qui se permettent d'expliquer aux femmes ce qu'est le mensplaining, cependant ces hommes peuvent très bien devenir queer en fonction de leurs expériences, de leur écoute, de leur déconstruction.
@@fredericstol4144 Oui, je pense pas que tu essayais de dire le contraire de moi, c'est globalement cet affect de pourriture et de repli sur soi qui nait d'une "pensée en forteresse assiégée".
Les motifs de rejet, critique voir haines d'une classe sociale sont légitime, le problème c'est bien comment on les craft, tu en parles sous le commentaire de Lexie qui dit en gros la mème chose que moi sans le coté théorique: d'un coté y'a le privilège de classe qui fait que le néoconservatisme commence lorsque les cis-blanches ont acquis leurs droits réformistes de niveau assez évolués, et virent terfs après > et individuellement y'a des victimes de pro-fems, de pseudo-doms wokes, manipulateurs et groomers qui entrent dans un blocage de PTSD qui amène à penser de façon réac et virent donc terfs aussi. Et des deux cotés ben évidemment qu'il faut que les cis blanches het aiment autant de droit que possible, et évidemment qu'on peut empathiser avec des victimes de mecs se disant de gauche, wokes et déconstruits, juste que la logique de repli sur sa forteresse structurelle ou mentale pour se protéger est une erreur.
Juliet Drouar en France avec Préciado est une des seules personnes que je connaisse d'un peu médiatique dans la frange la plus radicale (au sens courant) du féminisme médiatique et qui à des takes à visée post-genristes, xénocyborgs pan-NB etc... elle est vraiment en avance sur cette radicalité et la plupart des gens n'entendent jamais ce type de discours, il est pas trop sorti des milieux mi-autistes, mi-artsy, mi-freak, mi-transhumanistes etc... vraiment cette intersection Deleuzienne de marges anarcho-techno-queers. Et la réponse qu'on ma faite ou le fait que j'ai aucun like comparé à Lexie ça explique bien pourquoi: c'est trop dur à rendre accessible, c'est imbitable et c'est infernal à vulgariser, la j'ai écrit sans masquer et majoritairement personne n'a du comprendre vu qu'il y a 5 refs précises par phrases et des formulations autistes de partout. Et parallèlement, c'est ce niveau de complexité qui résout enfin les problèmes et paradoxes de gens qui se confusent et dirigent leurs affects dans des voies contre-productives comme cette "peur terfisante" qui n'a aucune raison de pas s'étendre aux femmes trans dans le futur vu qu'il s'agit d'un affect conservateur de protection bien plus millénaire et profond.
Et de l'autre coté, le commentaire de Lexie est simple et populaire mais trop pipou, les profems vont le tokeniser à mort et ça peut pas convaincre des meufs désabusées (ou pas mème) qui ont eu un vécu en milieux féministes ou gauchistes intersectionnel radical.
Faudrait un juste milieu entre du "tout le monde il est gentil tenons nous la main" et du post-matérialisme Deleuzien du tréfond des enfers de la philo, Préciado penche pas mal de mon coté, Butler n'en parlons pas... après Drouar peut-être? Despentes pas mal comme entre deux aussi.
Je suis assez d’accord avec ton ressenti de la fin! Je suis cis genre « hétéro » (en déconstruction), et proféministe. Et la fin à été la petite claque radicale (1er effet kiss cool, si je puis dire ça comme ça). Le second effet, une fois ma respiration reprise, a été de me dire que je n’ai pas besoin d’être là (en tant qu’homme), à moins d’être là juste pour aider les guerrières épuisées à se relever. Elles n’ont pas besoin de nous pour le combat.
Dans mon cas, je pense que les proféministes doivent passer par le disempowerment.
Anyway
PS: je le pense plus dans un contexte binaire. Dans un féminisme plus queer, le travail est tellement encore plus colossal que je pense que chaque paire de bras est importante. Enfin ce que je pense.
@@ben.a4829 Ben justement, alors prend la suite pour une vibe littéraire hein, pas une injonction directe:
Après être passé par ton étape, l'anarchisme, l'éloge de la faiblesse et du disempowerment; la ou j'en suis et ou je diverge avec ce type de vision que j'ai tenu avant, en ayant atteint le post-anar, c'est que l'heure du binaire est terminée (indépendamment que je sois resté cis-het), le féminisme est queer ou terf, et tu as droit à réclamer ta part du gateau d'être aussi bully par le patriarcat en tant qu'homme qui a surement souffert de pas te conformer. Tu as le droit d'être un homme, ET un vrai, ET un queer.
Profem c'est plus qu'une insulte ou une moquerie, son sens premier degré que tu utilises est désuet, il n'a plus de signifiants à notre heure: pas la peine de signifier ta muselière, et joue avec des femmes dominantes pour te désempouvoirer^^
Politiquement empouvoire toi par une masculinité alternative et ta place sur un front intersectionnel, agis en coordination avec les féministes sans empiéter, "ensemble mais séparément"!
On a pas besoin de moins de force ou de pouvoir parce que agrougrou vilain pouvoir c'est le carburant du patriarcat, du capitalisme, du colonialisme etc... non, on a besoin de plus de pouvoir CONTRE le pouvoir hégémonique, on a besoin d'un pouvoir des queers, d'un pouvoir des mecs, d'un pouvoir des nuances de NB et d'un pouvoir des meufs, ensemble et unis, tout en étant focus sur son morceau à soi sans sa place à soi (place mouvante du coup, et place aussi libre que consciente, on est pas des stals ni des militaires mais c'est l'ennemi qui pose les règles, on peut pas s'en échapper et gagner du terrain en étant moins fort et en lachant la métaphore guerrière, mais on peut la hacker, être la force des faibles, s'auto-déterminer et s'entraider etc...)
Le disempowerment est un nihilisme, le statut de "pro-" aussi, je suis pas "pro-décolonial", allié si on veut mais mème pas vraiment, je subordine plus ma place par ce biais, j'ai plus ces tournures, et elles m'ont plus maquées, "vive les féministes"; "ben les décoloniaux pensent que et on aurait intérêt à l'ingurgiter", etc... je me définis plus "par rapport à" mais "à coté de", nuance importante.
Le nihilisme est un conservatisme, grosse pilule à avaler, je comprendrai si t'es pas du tout d'accord, mais dit toi que j'ai vraiment pensé comme toi et ce que ça va t'apporter c'est te retrouver dans la position des femmes dans le patriarcat: défini selon le rapport à l'autre point de la dialectique, entre le rien et le toutou, c'est bien pour empathiser, et no joke ça peut être génial niveau kink^^ Mais pas pour ton existentialisme profond et ton droit à "être", ni pour ton pouvoir d'action vers les plus minorisés que toi.
Les gens qui ont le pouvoir matérialisent leur domination sur toi et les autres. Un facho qui est ton voisin et n'a aucun pouvoir sur toi n'a aucune incidence sur toi et n'est pas un problème.
Conclusion: Parmi les tiens et les personnes que tu défends: Si t'as aucun pouvoir: à quoi tu leur sers? Ben à rien, ou à la plonge. Le nihilisme est ici.
Trop intéressant, ça donne grave envie de lire le livre 📖🏳️🌈🏳️⚧️
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