Spinoza, comprendre et tempérer nos affects.

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  • Опубликовано: 2 ноя 2024

Комментарии • 2

  • @marilyncraff3472
    @marilyncraff3472 6 месяцев назад

    Super, c'était très fluide.
    Merci !

  • @Philomobile
    @Philomobile  Год назад

    Au cours de cet atelier philo nous avons examiné comment selon Spinoza, la compréhension permet de tempérer nos affects. Nous avons souligné que la croyance au libre arbitre est particulièrement nocive quand par exemple nous imaginons que quelqu’un nous fait du mal intentionnellement. Nous en souffrons particulièrement car nous pensons qu’il aurait pu faire autrement, or selon le philosophe, il ne pouvait pas faire autrement. Comprendre qu’une personne qui nous a nuit était déterminée par des causes et ne pouvait donc faire autrement, tempère donc l’affect négatif que nous ressentons. Nous n’éprouvons à son égard rien de plus que la répulsion que nous pouvons avoir pour un animal nuisible, sa nature ne convient pas à la nôtre. Dans cette logique, le ressentiment ou la haine n’ont aucun sens car ils sont le produit d’une illusion. La compréhension par les idées adéquates produit donc des affects de joie. Bien sûr, beaucoup de choses échappent à notre compréhension et c’est pourquoi, il est difficile voire impossible de connaître la parfaite béatitude, mais nous pouvons y tendre.
    Il y a donc des liens étroits entre affects et compréhension. Nous cherchons à comprendre parce que nous ressentons un affect négatif. Par exemple nous pouvons être pris de remords et pour soulager cet affect négatif qui nous diminue, nous pouvons chercher à comprendre les causes qui nous ont poussés à faire ce que nous avons fait. La compréhension ne fera peut-être pas disparaître l’affect négatif, mais elle le tempérera.
    Certains seront mis en mouvement par leurs affects et leur capacité de compréhension suffisamment puissants, d’autres ne le pourront pas, certains auront la chance de croiser sur leur chemin des personnes ou des livres qui pourront les éclairer, d’autres n’auront pas cette chance, mais au bout du compte Spinoza soutient que tous les hommes se valent