Dès mon adolescence, la poésie a toujours illuminé mes lectures, cette douce voix et harmonieuse musique, ajoute une infinie beauté....merci. LOUISIANE
Par pitié faites en plus ! Il y a quelque chose de grandiose dans ces poèmes mais la manière dont vous les travaillé les rends magiques, simple, doux et planant ! merci, continuez, on en veux plus ! (pourquoi pas un de votre plume? :P )
La diane chantait dans les cours des casernes, Et le vent du matin soufflait sur les lanternes. C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ; Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge, La lampe sur le jour fait une tache rouge ; Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd, Imite les combats de la lampe et du jour. Comme un visage en pleurs que les brises essuient, L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient, Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer. Les maisons çà et là commençaient à fumer. Les femmes de plaisir, la paupière livide, Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ; Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids, Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts. C'était l'heure où parmi le froid et la lésine S'aggravent les douleurs des femmes en gésine ; Comme un sanglot coupé par un sang écumeux Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux ; Une mer de brouillards baignait les édifices, Et les agonisants dans le fond des hospices Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux. Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux. L'aurore grelottante en robe rose et verte S'avançait lentement sur la Seine déserte, Et le sombre Paris, en se frottant les yeux, Empoignait ses outils, vieillard laborieux.
Dès mon adolescence, la poésie a toujours illuminé mes lectures, cette douce voix et harmonieuse musique, ajoute une infinie beauté....merci. LOUISIANE
Par pitié faites en plus ! Il y a quelque chose de grandiose dans ces poèmes mais la manière dont vous les travaillé les rends magiques, simple, doux et planant ! merci, continuez, on en veux plus !
(pourquoi pas un de votre plume? :P )
Merci, c´est simplement beau.
Merci ! Comme toujours, s'il vous plait créez une page Spotify
un dimanche parfait , merci à vous .
Vous réussisez à me faire aimer Baudelaire, merci à vous tous !
C'est très bien !
J'aime toujours beaucoup le rythme de la voix et de la prod, qui sublime à chaque fois le poème, merci beaucoup !
Merci beaucoup :) on est vraiment content de ce qu'Emmanuel et Sylvie nous ont proposé !
Merci à vous! Votre travail ajoute une délicieuse saveur à chaque premier dimanche du mois! Continuez, vous êtes au top!
Merci beaucoup !! :)
Super, merci !
Salvateur, splendide
Très jolie voix !
Comme toujours super vidéo surtout ne changeait rien vous êtes parfait
merci :)
Je l'attendais avec impatience ;)
La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.
C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge ;
Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.
Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
S'aggravent les douleurs des femmes en gésine ;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux ;
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.
L'aurore grelottante en robe rose et verte
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux.
Superbe, je pense que c'est un de mes préférés !! Vous lâcherez les instrus un jour ?
Merci !
À voir, vu que c'est le travail d'autres personnes il faut qu'on gère ça avec chacun d'entre eux mais oui ça peut être une riche idée :)
Votre chaine est une bouffée d'oxygène salvatrice dans un youtube (et internet) pas toujours brillant !