Un classique que j'ai eu plaisir de revoir aujourd'hui en v.o. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est à voir absolument ! On peut tous être appelé comme juré dans une coure d'assise. Comment juger en toute conscience ? Comment faire abstraction de ses émotions ?
Bonsoir, Un petit message de remerciement. J'ai découvert votre chaîne récemment et je me régale. Professeur de Lettres à l'origine, je me suis spécialisé dans l'enseignement auprès d'élèves présentant des troubles des apprentissages, et je viens de recommander votre chaîne à un élève porteur d'une dyslexie à qui je donne des cours de soutien en philosophie cette année.
@@Trucsdephilo J'apprécie beaucoup les vidéos de Mr Phi et j'ai mis vos deux chaînes dans ma bibliographie adaptée pour dys-. Je me suis inspiré de votre vidéo récente sur le dilemme du tramway dans mon cours de la semaine dernière. Je connaissais ce dilemme depuis longtemps mais vous m'avez permis de le re-découvrir, notamment son contexte historique. Merci.
J’ai mis tellement de temps à finir la vidéo qu’à chaque visionnage, j’étais quelqu’un de différent. Et parmi mes quatre ou cinq moi-mêmes, il en ressort que nous sommes unanimement impressionnés par ton travail !
Merci pour ces pistes de réflexions. J'ai été moi même jurée d'assises et je trouve particulièrement juste l'idée de la nécessité de délibérer. Ma réflexion a priori, faite seule suite aux auditions des accusés, témoins, experts, s'est vue modifiée, approfondie, suite à la délibération. En France, il y a des magistrats professionnels parmi les jurés. Pour ma part, j'ai trouvé qu'ils allaient plus vite à faire des conclusions quand nous, jurés tirés au sort, doutions de tout et questionnions sur tout. J'ai rarement vu autant de gens différents tâcher de faire évoluer une pensée commune malgré les divergences, malgré les confrontations parfois houleuses. Tout le monde était si concentré, si sérieux ! Je ne sais pas si des professionnels, qui ont l'habitude de juger, prennent toujours toutes leurs affaires avec autant de sérieux. Le fait que nous sachions, que nous soyons certains, que nous ne savions rien nous rendait, à mes yeux, plus à même de questionner ce qui aurait pu paraître évident. Oui, le film est optimiste sur ce point, mais je le suis devenue aussi suite à mon expérience en tant que jurée.
Je découvre cette chaîne (merci Politikon). Et je suis bien content, plein de choses vraiment intéressantes et complètes. Et d'autres qui sont de très bonnes pistes de réflexions à creuser. Bravo. En plus ce film est dans mon top 20, il y a bien longtemps que je ne l'est pas vu, ça donne envie de le revoir avec ce recul que tu offres. Merci.
Super vidéo enore une fois ! Une piste pour prolonger sur les questions de délibération, c'est le dernier livre d'Urfalino, Décider ensemble. Ça ne parle pas de diversité cognitive mais plutôt des procédures de décision collective et d'ontologie des entités collectives. C'est très stimulants je trouve. En particulier, il insiste sur la différence entre une discussion où chacun doit aboutir à un avis raisonné, le résultat collectif n'étant que l'agrégation des avis des individus (le cas du jury) et une délibération engageant le groupe comme tel. Ce n'est pas une question posée par le film mais c'est une piste de prolongement intéressante, je trouve. Super boulot encore !
Génial cette vidéo ! J’avais déjà vu le film en cours de philo mais on s’était concentré sur le côté socratique du film. Du coup merci pour le développement sur le fonctionnement du jury ça m’a appris beaucoup !
J'avais commencé la vidéo peu après sa sortie, et je ne l'ai pas terminée car je voulais revoir le film. C'est maintenant chose faite, merci beaucoup, j'aime beaucoup ce format même si c'est long :D
merci pour cette vidéo et je m'abonne, ta vidéo est hyper pertinente et met bien en exergue qu'auxune position n'est parfaite, pas meme celle du juree n°8 mais qu'elles ont toutes leur utilité et que l'intelligence collective est quelque chose d'imparfait mais qui est peut-être moins imparfait que d'autres possibilités.
Votre video fait beaucoup réfléchir quand on pense au contexte du cas de George floyd. Sans dire que la mauvaise décision a été prise, le jugement était rapide et soumis à une pression extérieur qui a forcément influée sur le résultat. Un mini-socrate aurait été très utile dans une situation comme celle-là !
Merci pour cette vidéo géniale ! =) Ça fait un petit temps que je n'ai plus vu le film, mais au moment où débute les délibérations, je crois qu'Henry Fonda a déjà le couteau dans sa poche car il me semble qu'il explique qu'il est allé la veille chez un marchand de couteau dans le coin où le crime a été commis, pour voir si c'était un modèle si rare que ça. Du coup, au début du film, sa position de doute est quand même motivée par un élément concret, même s'il semble faible, à savoir qu'il a réfuté la prétendue rareté du couteau. C'est juste qu'on ne l'apprend plus tard, par efficacité dramaturgique. Fin, j'ai l'air de faire le chipoteur, alors que si ça tombe je me gourre complètement haha !
Cet excellent film, qui parle de "doute raisonnable", point de départ de la réflexion via le jury _number_ huit, me fait penser à un autre film tout aussi intéressant : "L'invraisemblable vérité" (Fritz Lang - 1956), dont le titre _in english_ *Beyond a reasonable doubt* est plutôt explicite à ce niveau .
39:06 Et ça, ce n'est pas comprendre le film et ses personnages. Chacun est comme un juré. On n'est pas toutes comme le juré N°8, il existe des gens qui se comportent comme le 2, le 5, (même le 12) ou les autres. Même ça existe des gens qui sont comme le N°3 ou le N°10. Ça n'existe pas un monde qu'on se comporte comme le 8.
J'ai partagé, liké et visualisé jusqu'au bout mais à mon avis cette vidéo s'adresse quand même a des gens qui ont au moins quelques notions en philo car même si vous expliquez souvent la terminologie, il faut du temps pour l'assimiler. En tout ca cela l' a été pour moi . Visiblement vous avez bien compris la maïeutique socratique mais l'appliquez-vous au quotidien dans votre relation à la recherche pour résoudre les conflits? Est-ce une référence pour vous?
Merci pour le retour, il est précieux parce c'est difficile pour moi de m'en rendre compte (surtout pendant le montage où la temporalité est différente). Je pense que que la maïeutique est utile au quotidien lorsque le gros du problème est rationnel - et à ce niveau je fais ce que je peux pour l'utiliser. En revanche, lorsque le différent avec avant tout émotionnel, je doute que ce soit une démarche adéquate... un peu comme on le voit avec le père violent ici. Donc je pense que c'est une référence lorsque la relation avec son interlocuteur est un minimum saine :)
@@Trucsdephilo En fait j'ai toujours appliqué un peu la maïeutique sans savoir que cela existait déjà depuis 2500 ans 😁. Quand je voyais qu'une discussion devenait bloqué , alors au lieu de d'envenimer avec d'autres assertions je posais des questions pour avoir plus clair l'opinion de mon contradicteur et seulement ensuite: soit je constatais mon erreur ou soit celle de mon interlocuteur ou encore une aporie. C'est bien plus tard quand je me suis intéressé à la philo que j'ai découvert que ce processus cognitif était acté. Effectivement le pathos est un frein à la dialectique et dans Platon, les sophistes ont au moins le mérite d'être honnêtes et d'assumer leurs propos. Dans le dialogue verbal j'ai remarqué que les interlocuteurs peuvent devenir de mauvaise foi et nier des propos qu'ils ont tenu et voire même me faire tenir des propos que je n'ai jamais eu. Et puis le problème face à autant de mauvaise foi je peux a mon tout sombrer dans la passion et manquer à mon tour d'impartialité (épochè) . Par contre les discussions sur les réseaux sociaux ont l'avantage d'être écrites et donc pas réfutables. Evidemment ce sont souvent des discussions difficiles car l'objectivité n'est pas dans les mœurs surtout chez les intellectuelles de gauche qui sont influencés aujourd'hui par le relativisme à la mode (chacun sa vérité). Les contradictions performatives sont devenues courantes et des que je mets les gens face à celles-ci, ils l'acceptent difficilement. Pour ma part j'assume cette difficulté car pour moi-même la dialectique est contraignante. Je sais que c'est difficile de contrarier ses préjugés et ses émotions. L'épochè n'est pas un simple mot pour moi mais une conduite de vie astreignante qui n'est pas séduisante au départ (mais pas la suite si) Vous organisez des conférences ? Car je me sens seul aujourd'hui et j'aimerai bien rencontrer des gens qui vivent de l'honnêteté intellectuelle
tout jugement qui utilise la délibération d'un jury tend à vouloir entériner une version temporaire et applicable de la loi, si fait, ce que le film défend, ce serait plutôt une épochè pour ce cas précis où le jeune qu'il soit coupable ou pas avais des circonstances atténuantes au regard de ce qu'il a subi de la part de son père, le film défendrait donc la justice naturelle suivant une loi naturelle et pas la justice sociale suivant la loi de la collectivité...ce serait donc une question sous-jacente du film que de savoir si la justice institutionnalisée peut admettre est ou pas une vengeance personnelle... à réfléchir sur les causes d'un crime, on se retrouve souvent à admettre l'incompatibilité de la vie humaine (sous-tendu d'instinct de survie) avec de la paix civique qui punit les effets individuels faute d'éviter de résorber les causes collectives des crimes.
Pour tous ceux qui comme moi sont pour le FREXIT lorsqu'ils discutent avec des européistes, on ressent parfaitement leurs effets dogmatiques lorsque ces derniers argumentent. On a droit à tout : la croyance et la peur mais jamais les faits. Ca devait être pareil en URSS...
Je ne suis pas d'accord avec l'analyse du jury n°4. Il n'a pas de soucis pour se remettre en cause car dès qu'on lui présente un argument qui brise complètement sa conviction il retourne son vote instantanément. Il est méthodique, froid et rationnel. Il pèse le pour et le contre sur les arguments et est capable de les prendre en compte. Il est celui qui a le moins de préjugés justement. Même le jury 8 (Henry Fonda) est beaucoup moins rationnel que lui justement. Il a une conviction et cherche à tout pris à la valider ce qui est le contraire d'une vérification scientifique ou rationnelle.
Je ne me souviens plus ce que je disais exactement dans la vidéo, mais je suis assez d'accord avec ce que tu écris, c'est d'ailleurs ce qui en fait un bon antagoniste, le film aurait été incomplet sans lui. Je maintiens tout de même une forme de préjugé de classe (comme chez le peintre en bâtiment ou le chômeur, influencés par leur condition). Et oui, on peut avoir une lecture beaucoup plus négative à l'égard du juré N°8 ! Là j'essayais de garder une ligne directrice, mais ce sont des choses qui auraient eu leur place.
Super vidéo, j'avais jamais considéré ce film comme ça et ça m'a donné envie de le revoir et d'y réfléchir ! Merci ! Par rapport à ce que tu dis sur l'exactitude et les foules, ça m'a rappelé la vidéo de fouloscopie sur les foules qui chantent juste, au cas-où ça t'intéresse, même si c'est un peu plus physique et moins politique : ruclips.net/video/lWFq8uILaq4/видео.html Salut !
Super intéressant, j'aime beaucoup ce parallèle. Du coup, ça m'amène une question : si on se met au diapason lors d'une délibération, est-ce pour tendre vers la "vérité" ou pour faire groupe ? Sommes-nous comme les lucioles ? Après tout, on cherche bien ensemble à y voir plus clair dans l'affaire !
Que de circonvolutions pour ne rien dire! J'ai été 2 fois juré d'assises (en France) et je peux témoigner que tu assènes des clichés comme des vérités parce que tu as vu un film..🤦♀️🤦♀️🤦♀️
oui j'aurais bien aimé, mais je parle déjà assez de choses que je connais mal, je préfère ne pas faire comme si je connaissais des choses que je ne connais pas :)
Ce que j'ai retenu du film c'est qu'il faut le montrer à tout les juges des reseaux sociaux 😂 Par contre, le juré numero 3 est juste un con. Rien à voir avec le fait d'etre un homme... Faut arreter d'utilser ces terme de masculinité toxique et de virilisme qui ne renvoient absolument à rien. La version de 1997 est aussi interessente meme si je lui trouve un enorme defaut : avoir pris bcp trop d'acteurs agés, certaines scenes perdent leurs sens.
Merci pour le retour ! Je comprends que les termes de "masculinité toxique" puissent être galvaudés, mais je pense que je l'utilise adéquatement ici. Il y a plein de types de cons, genre celui qui vend de la marmelade est aussi un con, mais très différent. Ce qui distingue le juré N°3, c'est que c'est un con habité par l'idéologie que "vrai homme"="homme viril" et que "homme viril" = "homme violent" ; l'éducation de son fils se fait donc autour d'une idée néfaste de la masculinité. Il y a d'autres choses dans ce personnage, mais il y a bel et bien ça et plusieurs dialogues y sont consacrés explicitement.
@@bladasoundBonjour, Il peut exister des conflits de génération, mais nier l'existence d'une masculinité toxique avec ce seul argument ne suffit pas. Un jeune représentant de la masculinité toxique existe en la personne du RUclipsr Tibo In Shape, auquel l'émission Rhinocéros de Blast a consacré un portrait édifiant.
Très sympa, je vais peut-être finir par voir ce film une bonne fois pour toute ! (J'aime l'irruption du double maléfique à 42:50 )
(l'illusion est parfaite)
Un youtubeur talentueux qui parle de philosophie, avec un double maléfique et une capilarité peu abondante. Hummm, ca me rappel quelqu'un ;)
Un classique que j'ai eu plaisir de revoir aujourd'hui en v.o.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est à voir absolument !
On peut tous être appelé comme juré dans une coure d'assise.
Comment juger en toute conscience ? Comment faire abstraction de ses émotions ?
Bonsoir,
Un petit message de remerciement. J'ai découvert votre chaîne récemment et je me régale.
Professeur de Lettres à l'origine, je me suis spécialisé dans l'enseignement auprès d'élèves présentant des troubles des apprentissages, et je viens de recommander votre chaîne à un élève porteur d'une dyslexie à qui je donne des cours de soutien en philosophie cette année.
oh merci, ça fait très plaisir ! Niveau méthode, les vidéos de monsieur phi sont très bien si ça peut l'aider (il a une playlist terminale)
@@Trucsdephilo J'apprécie beaucoup les vidéos de Mr Phi et j'ai mis vos deux chaînes dans ma bibliographie adaptée pour dys-.
Je me suis inspiré de votre vidéo récente sur le dilemme du tramway dans mon cours de la semaine dernière.
Je connaissais ce dilemme depuis longtemps mais vous m'avez permis de le re-découvrir, notamment son contexte historique.
Merci.
J’ai mis tellement de temps à finir la vidéo qu’à chaque visionnage, j’étais quelqu’un de différent. Et parmi mes quatre ou cinq moi-mêmes, il en ressort que nous sommes unanimement impressionnés par ton travail !
Haha c'est joliment dit, merci !
Absolument passionnant! Un grand bravo et un grand merci!
super intéressant, il faut que je voit ce film!
Vraiment lourd merci pour ton taff bg
merci à toi bg
Passionnante vidéo, merci pour ce gros travail !
Extrêmement intéressant !!!!
Merci pour ces pistes de réflexions. J'ai été moi même jurée d'assises et je trouve particulièrement juste l'idée de la nécessité de délibérer. Ma réflexion a priori, faite seule suite aux auditions des accusés, témoins, experts, s'est vue modifiée, approfondie, suite à la délibération. En France, il y a des magistrats professionnels parmi les jurés. Pour ma part, j'ai trouvé qu'ils allaient plus vite à faire des conclusions quand nous, jurés tirés au sort, doutions de tout et questionnions sur tout. J'ai rarement vu autant de gens différents tâcher de faire évoluer une pensée commune malgré les divergences, malgré les confrontations parfois houleuses. Tout le monde était si concentré, si sérieux ! Je ne sais pas si des professionnels, qui ont l'habitude de juger, prennent toujours toutes leurs affaires avec autant de sérieux. Le fait que nous sachions, que nous soyons certains, que nous ne savions rien nous rendait, à mes yeux, plus à même de questionner ce qui aurait pu paraître évident. Oui, le film est optimiste sur ce point, mais je le suis devenue aussi suite à mon expérience en tant que jurée.
C'est un beau témoignage, très plaisant à lire :)
Je l'avais vu avec un ami il y a quelques mois. J'aime cette film
Je découvre cette chaîne (merci Politikon). Et je suis bien content, plein de choses vraiment intéressantes et complètes. Et d'autres qui sont de très bonnes pistes de réflexions à creuser. Bravo. En plus ce film est dans mon top 20, il y a bien longtemps que je ne l'est pas vu, ça donne envie de le revoir avec ce recul que tu offres. Merci.
Bonjour Monsieur, super intéressant comme d'habitude ! J'avais d'ailleurs déjà vu ce film cette vidéo en donne une facette pertinente. Continuez !
Quel travail, merci "un sage-femme" si facile a éviter.
génialissime merci beaucoup
Je comprends mieux ma fascination pour ce film. Super vidéo comme d'hab
Bravo a vous. Excellente vidéo, excellente analyse. +++++
Très intéressant, je vais montrer ce film à mes élèves du coup :) merci!
en 1HLP et terminale, j'ai de bons retours de leur part (alors qu'a priori, un huis clos en noir et blanc des années 50 c'est bide assuré :-) )
Super vidéo enore une fois !
Une piste pour prolonger sur les questions de délibération, c'est le dernier livre d'Urfalino, Décider ensemble. Ça ne parle pas de diversité cognitive mais plutôt des procédures de décision collective et d'ontologie des entités collectives. C'est très stimulants je trouve. En particulier, il insiste sur la différence entre une discussion où chacun doit aboutir à un avis raisonné, le résultat collectif n'étant que l'agrégation des avis des individus (le cas du jury) et une délibération engageant le groupe comme tel. Ce n'est pas une question posée par le film mais c'est une piste de prolongement intéressante, je trouve.
Super boulot encore !
Très intéressant , Merci pour votre boulot
Génial cette vidéo ! J’avais déjà vu le film en cours de philo mais on s’était concentré sur le côté socratique du film. Du coup merci pour le développement sur le fonctionnement du jury ça m’a appris beaucoup !
Un film extra 👌
J'avais commencé la vidéo peu après sa sortie, et je ne l'ai pas terminée car je voulais revoir le film. C'est maintenant chose faite, merci beaucoup, j'aime beaucoup ce format même si c'est long :D
Merci mille fois
Merci pour la vidéo !
Elle est top et merci beaucoup pour tes efforts !
Très beau travail et ce format est parfait 👍🏿
merci pour cette vidéo et je m'abonne, ta vidéo est hyper pertinente et met bien en exergue qu'auxune position n'est parfaite, pas meme celle du juree n°8 mais qu'elles ont toutes leur utilité et que l'intelligence collective est quelque chose d'imparfait mais qui est peut-être moins imparfait que d'autres possibilités.
Très bonne vidéo, merci !
merci à toi ! :)
Super boulot bravo à toi !
merci ! :)
Votre video fait beaucoup réfléchir quand on pense au contexte du cas de George floyd.
Sans dire que la mauvaise décision a été prise, le jugement était rapide et soumis à une pression extérieur qui a forcément influée sur le résultat.
Un mini-socrate aurait été très utile dans une situation comme celle-là !
C'est vrai 👍👍
Merci pour cette vidéo géniale ! =)
Ça fait un petit temps que je n'ai plus vu le film, mais au moment où débute les délibérations, je crois qu'Henry Fonda a déjà le couteau dans sa poche car il me semble qu'il explique qu'il est allé la veille chez un marchand de couteau dans le coin où le crime a été commis, pour voir si c'était un modèle si rare que ça.
Du coup, au début du film, sa position de doute est quand même motivée par un élément concret, même s'il semble faible, à savoir qu'il a réfuté la prétendue rareté du couteau. C'est juste qu'on ne l'apprend plus tard, par efficacité dramaturgique.
Fin, j'ai l'air de faire le chipoteur, alors que si ça tombe je me gourre complètement haha !
Sisi bien vu, c'est un effet de narration en effet j'avais oublié ! :)
Cet excellent film, qui parle de "doute raisonnable", point de départ de la réflexion via le jury _number_ huit, me fait penser à un autre film tout aussi intéressant : "L'invraisemblable vérité" (Fritz Lang - 1956), dont le titre _in english_ *Beyond a reasonable doubt* est plutôt explicite à ce niveau .
stp, continu tes vidéos
39:06 Et ça, ce n'est pas comprendre le film et ses personnages. Chacun est comme un juré. On n'est pas toutes comme le juré N°8, il existe des gens qui se comportent comme le 2, le 5, (même le 12) ou les autres. Même ça existe des gens qui sont comme le N°3 ou le N°10. Ça n'existe pas un monde qu'on se comporte comme le 8.
J'ai partagé, liké et visualisé jusqu'au bout mais à mon avis cette vidéo s'adresse quand même a des gens qui ont au moins quelques notions en philo car même si vous expliquez souvent la terminologie, il faut du temps pour l'assimiler. En tout ca cela l' a été pour moi .
Visiblement vous avez bien compris la maïeutique socratique mais l'appliquez-vous au quotidien dans votre relation à la recherche pour résoudre les conflits? Est-ce une référence pour vous?
Merci pour le retour, il est précieux parce c'est difficile pour moi de m'en rendre compte (surtout pendant le montage où la temporalité est différente). Je pense que que la maïeutique est utile au quotidien lorsque le gros du problème est rationnel - et à ce niveau je fais ce que je peux pour l'utiliser. En revanche, lorsque le différent avec avant tout émotionnel, je doute que ce soit une démarche adéquate... un peu comme on le voit avec le père violent ici. Donc je pense que c'est une référence lorsque la relation avec son interlocuteur est un minimum saine :)
@@Trucsdephilo En fait j'ai toujours appliqué un peu la maïeutique sans savoir que cela existait déjà depuis 2500 ans 😁. Quand je voyais qu'une discussion devenait bloqué , alors au lieu de d'envenimer avec d'autres assertions je posais des questions pour avoir plus clair l'opinion de mon contradicteur et seulement ensuite: soit je constatais mon erreur ou soit celle de mon interlocuteur ou encore une aporie. C'est bien plus tard quand je me suis intéressé à la philo que j'ai découvert que ce processus cognitif était acté.
Effectivement le pathos est un frein à la dialectique et dans Platon, les sophistes ont au moins le mérite d'être honnêtes et d'assumer leurs propos. Dans le dialogue verbal j'ai remarqué que les interlocuteurs peuvent devenir de mauvaise foi et nier des propos qu'ils ont tenu et voire même me faire tenir des propos que je n'ai jamais eu. Et puis le problème face à autant de mauvaise foi je peux a mon tout sombrer dans la passion et manquer à mon tour d'impartialité (épochè) . Par contre les discussions sur les réseaux sociaux ont l'avantage d'être écrites et donc pas réfutables. Evidemment ce sont souvent des discussions difficiles car l'objectivité n'est pas dans les mœurs surtout chez les intellectuelles de gauche qui sont influencés aujourd'hui par le relativisme à la mode (chacun sa vérité). Les contradictions performatives sont devenues courantes et des que je mets les gens face à celles-ci, ils l'acceptent difficilement.
Pour ma part j'assume cette difficulté car pour moi-même la dialectique est contraignante. Je sais que c'est difficile de contrarier ses préjugés et ses émotions. L'épochè n'est pas un simple mot pour moi mais une conduite de vie astreignante qui n'est pas séduisante au départ (mais pas la suite si)
Vous organisez des conférences ? Car je me sens seul aujourd'hui et j'aimerai bien rencontrer des gens qui vivent de l'honnêteté intellectuelle
tout jugement qui utilise la délibération d'un jury tend à vouloir entériner une version temporaire et applicable de la loi, si fait, ce que le film défend, ce serait plutôt une épochè pour ce cas précis où le jeune qu'il soit coupable ou pas avais des circonstances atténuantes au regard de ce qu'il a subi de la part de son père, le film défendrait donc la justice naturelle suivant une loi naturelle et pas la justice sociale suivant la loi de la collectivité...ce serait donc une question sous-jacente du film que de savoir si la justice institutionnalisée peut admettre est ou pas une vengeance personnelle...
à réfléchir sur les causes d'un crime, on se retrouve souvent à admettre l'incompatibilité de la vie humaine (sous-tendu d'instinct de survie) avec de la paix civique qui punit les effets individuels faute d'éviter de résorber les causes collectives des crimes.
2:15 ->2:22 le doute cartésien et la maïeutique socratique
4:31 -> 4:43 les incohérences des préjugés
6:00 -> 6:23 jeu et piège
7:07 -> 7:12 pas d'opinion mais la recherche de la vérité
9:41 -> 9:57 les préjugés obscurcissent la vérité
bv
Il s’agit du premier 🎥 de Lumet.c’est bien de le dire…
nom de zeus je savais même pas, quel monstre...
T’as réalisé un vrai travail,au 👍
Petit commentaire pour le référencement. C'est honteux que cette chaîne ai aussi peu de vues!
Haha c'est déjà pas mal en vrai !
Pour tous ceux qui comme moi sont pour le FREXIT lorsqu'ils discutent avec des européistes, on ressent parfaitement leurs effets dogmatiques lorsque ces derniers argumentent. On a droit à tout : la croyance et la peur mais jamais les faits.
Ca devait être pareil en URSS...
Je ne suis pas d'accord avec l'analyse du jury n°4. Il n'a pas de soucis pour se remettre en cause car dès qu'on lui présente un argument qui brise complètement sa conviction il retourne son vote instantanément. Il est méthodique, froid et rationnel. Il pèse le pour et le contre sur les arguments et est capable de les prendre en compte. Il est celui qui a le moins de préjugés justement. Même le jury 8 (Henry Fonda) est beaucoup moins rationnel que lui justement. Il a une conviction et cherche à tout pris à la valider ce qui est le contraire d'une vérification scientifique ou rationnelle.
Je ne me souviens plus ce que je disais exactement dans la vidéo, mais je suis assez d'accord avec ce que tu écris, c'est d'ailleurs ce qui en fait un bon antagoniste, le film aurait été incomplet sans lui. Je maintiens tout de même une forme de préjugé de classe (comme chez le peintre en bâtiment ou le chômeur, influencés par leur condition). Et oui, on peut avoir une lecture beaucoup plus négative à l'égard du juré N°8 ! Là j'essayais de garder une ligne directrice, mais ce sont des choses qui auraient eu leur place.
المغربي الرايق :
لا تغضب!🤔
المحاكمات الشعبية يشوبها الغضب فقد كنا نشاهد بعض الافلام الذي يصرخ فيها الشعب 'اقتلوه! الموت!...'!🙄👻😁
Super vidéo, j'avais jamais considéré ce film comme ça et ça m'a donné envie de le revoir et d'y réfléchir ! Merci !
Par rapport à ce que tu dis sur l'exactitude et les foules, ça m'a rappelé la vidéo de fouloscopie sur les foules qui chantent juste, au cas-où ça t'intéresse, même si c'est un peu plus physique et moins politique : ruclips.net/video/lWFq8uILaq4/видео.html
Salut !
Oui, après coup ça m'y a fait penser, c'est super fouloscopie !
Super intéressant, j'aime beaucoup ce parallèle. Du coup, ça m'amène une question : si on se met au diapason lors d'une délibération, est-ce pour tendre vers la "vérité" ou pour faire groupe ? Sommes-nous comme les lucioles ? Après tout, on cherche bien ensemble à y voir plus clair dans l'affaire !
O
Que de circonvolutions pour ne rien dire! J'ai été 2 fois juré d'assises (en France) et je peux témoigner que tu assènes des clichés comme des vérités parce que tu as vu un film..🤦♀️🤦♀️🤦♀️
je ne suis pas trop d'accord, pour moi ça manque de psycho, de science et de cas concret et réel...
oui j'aurais bien aimé, mais je parle déjà assez de choses que je connais mal, je préfère ne pas faire comme si je connaissais des choses que je ne connais pas :)
Ce que j'ai retenu du film c'est qu'il faut le montrer à tout les juges des reseaux sociaux 😂
Par contre, le juré numero 3 est juste un con. Rien à voir avec le fait d'etre un homme... Faut arreter d'utilser ces terme de masculinité toxique et de virilisme qui ne renvoient absolument à rien.
La version de 1997 est aussi interessente meme si je lui trouve un enorme defaut : avoir pris bcp trop d'acteurs agés, certaines scenes perdent leurs sens.
Merci pour le retour ! Je comprends que les termes de "masculinité toxique" puissent être galvaudés, mais je pense que je l'utilise adéquatement ici. Il y a plein de types de cons, genre celui qui vend de la marmelade est aussi un con, mais très différent. Ce qui distingue le juré N°3, c'est que c'est un con habité par l'idéologie que "vrai homme"="homme viril" et que "homme viril" = "homme violent" ; l'éducation de son fils se fait donc autour d'une idée néfaste de la masculinité. Il y a d'autres choses dans ce personnage, mais il y a bel et bien ça et plusieurs dialogues y sont consacrés explicitement.
@@Trucsdephilo ou c'est juste un conflit de génération comme il en existe depuis... Des décades.
@@bladasoundBonjour,
Il peut exister des conflits de génération, mais nier l'existence d'une masculinité toxique avec ce seul argument ne suffit pas.
Un jeune représentant de la masculinité toxique existe en la personne du RUclipsr Tibo In Shape, auquel l'émission Rhinocéros de Blast a consacré un portrait édifiant.
@@gasparddevalera la masculinité toxique est déjà une connerie en soi. Donc on ne sera pas d'accord.