Ce film est excellent !!Il permet de s'apercevoir du désintérêt de certains, du manque d'arguments des autres, des jurés qui viennent d'horizons sociales et géographique différents, qu'ils ont tous leur histoire leurs problèmes et que le personnage campé par Henry Fonda est un bon virus car suite à sa première intervention et sa capacité de réflexion, ses arguments, ses preuves, il arrive à "contaminer" un à un tous ceux pour qui l'accusé était "coupable". Ce film est d'un génie de la morale, de l'esprit critique ! Je citerai donc : "C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison." Coluche Merci pour cette vidéo! D'avance, bonnes fêtes de fin d'année à vous et à vous tous malgré la conjoncture et ce manque d'autonomie de pensée...
Merci pour votre retour 😌 Et le meilleur dans tout ça, c'est qu'à chaque revisionnage, on peut capter d'autres techniques ou bien comprendre un peu mieux encore celles qu'on a remarquées au précédent coup d'œil... Non franchement, 12 Hommes en colère, c'est culte et c'est bien pour une raison ! Bonnes fêtes également !
merci pour cette critique de ce film culte ! le retournement est d'autant plus intéressant qu'au final, on est pas certains que le type est innocent; c'est juste que le doute s'est installé ... tout y passe : technique de manipulation "en douceur" genre on fait preuve d'amphatie avec un "ennemie" pendant une pause aux toilettes en parlant d'autre chose; etc.
je pense bien avoir vu toutes les versions, tant cinématographique, il en existe trois, et beaucoup plus théâtrales, votre résumé est pertinent et vraiment donne envie de le revoir...merci
Eh bien alors nous vous remercions d'autant plus, que vous connaissez diverses versions du matériau de base, la pièce de Reginald Rose ! Et qu'avez-vous pensé de notre analyse ?
ce sont les détails pris un par un (couteau, bruit du métro, marche lente du témoin, piège du "je ais le tuer", affolement et calme de l'assassin présumé, coup porté, acuité visuelle de la voisine témoin qui font découvrir un paysage nouveau. Chaque juré apporte un détail qui démonte le mécanisme et finalement le juré initialement porteur du doute ne semble qu'un "passeur de raison". Son premier détail est celui du couteau, le seul qui est d'ailleurs prémédité puisqu'il en achète un identique. Le petit fait donne accès au global et la vérité n'est même pas perceptible car, de toute façon, seul le doute est porteur de sens. L'isolement de celui qui pense à part est difficile à vivre, mais au départ l'isolement est un appel à la raison et à l'écoute, au souci de l'autre, puis à la fin l'isolement est une révolte contre un doute qui remet en cause sa pensée intime, liée à ses propres souffrances et frustrations. C'est une mécanique extraordinaire et qui ne vieillit pas dans son approche du débat et de la dualité justice ou vengeance
Tout à fait, et uniquement à partir du fait premier que ce juré doute. Toutes les actions découlent du doute, et peuvent également se résumer à la raison qui prend le dessus sur les a priori, sur les croyances, sur les idées préconçues. Mais ce qu'il y a de plus frappant, c'est que ce n'est pas une progression linéaire, puisque ce même doute, qui guide tour à tour les jurés, les fait eux-mêmes douter de leur démarche. À ce propos, comme on l'a dit, il y a une réplique du juré 8 au juré 6 lorsqu'il est dans la salle de bain qui le démontre, et comme on ne l'a pas montré, il y a l'hésitation permanente du juré 12 qui ne fait que "changer de camp". Enfin bref, en effet on pourrait en parler des heures de cette mécanique si bien huilée, nous vous remercions de votre commentaire !
Merci pour cette analyse très pertinente. Il se trouve que j'ai eu l'occasion de revoir récemment en premier lieu la pièce de théâtre avec Michel Leeb, puis la pièce plus ancienne, années 70 et enfin revoir le film que vous évoquez. On ne se lasse pas de le revoir, qu'elle que soit la version, parce que, oui, tout l'intérêt est dans le scénario et ces échanges entre personnes a priori si différentes, et qui prennent conscience progressivement de ce qu'est un "doute raisonnable" ou qu'il vaut parfois mieux les questionnements que les certitudes
Eh bien, on vous en prie ! Et surtout, merci à vous pour avoir partagé votre ressenti sur les différentes versions et sur l'intérêt du film. Totalement d'accord avec vous, les échanges de ce film étaient LA chose qui le caractérisait et donc à ne pas louper lors de l'adaptation... eh bien ça ne l'a pas été fort heureusement ! On s'arrête là car on pourrait en reparler des heures !
C'est le juge, et non le procureur, qui parle aux jurés avant les délibérations, sinon, cela porterait gravement atteinte aux droits de la défense... D'ailleurs pour moi, 12 hommes en colère n'est pas un film de procès puisqu'il a déjà eu lieu. Si vous voulez des joutes entre avocats mises en scène par Sidney Lumet, il faut voir Le Verdict. Merci à vous d'encourager les gens à regarder des films anciens. Ce n'est pas parce que c'est vieux et en noir et blanc que ce n'est pas bien ! De plus, le noir et blanc peut être très beau, il n'y a qu'à regarder certains films de John Ford par exemple. Pour 12 hommes en colère, c'est évidemment un choix esthétique vu que la couleur existait depuis 20 ans environ. Une précision : le film est en effet tiré d'une pièce de théâtre mais qui elle même était tirée d'un téléfilm écrit également par Reginald Rose. Si vous avez aimé le tandem Lumet /Fonda, je vous recommande Fail-Safe, très très bon film trop méconnu à mon avis: c'est en noir et blanc mais gros choc !
Pour le 1er point, vous avez partiellement raison. Dans le film celui qui parle en dernier aux jurés et évoque le "doute valable" est en effet le juge, nous nous sommes trompés. Cependant un employé du tribunal leur parle aussi juste avant (d'où notre erreur, pensant qu'il s'agissait là du procureur), et qui plus est, dans le système judiciaire pénal américain, c'est plus le procureur et l'avocat de la défense qui dirigent les débats, et qui peuvent parler directement aux jurés. Regardez par exemple la série très récente "Bull" pour vous en convaincre ;) Ensuite, 12 Hommes en colère est classé comme film de procès, et nous trouvons cela logique étant donné qu'il montre des débats pour déterminer la culpabilité ou non d'un accusé, en fin de... procès ! Enfin, on vous remercie pour toutes les précisions et anecdotes supplémentaires que vous nous avez données ! Votre commentaire est très instructif, et on vous garantit qu'on regardera Fail-Safe :D
@@la7eme En effet les films de procès (Procès de singe, Du silence et des ombres...) ou les séries aiment à mettre en scène les joutes entre le procureur et l'avocat de la défense, c'est pour cela notamment, que je citais Le Verdict car c'est un film de Sidney Lumet et il a l'originalité de s'axer sur l'opposition avocat de la défense/avocat de la partie civile. Mais une nouvelle fois, personnellement, je ne considère pas 12 hommes en colère comme un film de procès. Mais ce n'est que mon ressenti...
Pourquoi avoir l’air de demander pardon parce que le film est en noir et blanc ? Est-ce qu’on s’excuse parce qu’à l’époque de Jean-Sebastien Bach, le piano n’avait pas encore été inventé ? Est-ce que cela enlève à son génie ? D’ailleurs, les deux tiers des chefs-d’œuvre de ce qu’on a appelé l’âge d’or du cinéma sont en noir et blanc ! Si certains sont assez bornés pour croire que la couleur fait le talent, je les plains : ils ne savent pas de quoi ils se privent… Au fait, le film le plus culte de France, Les Tontons Flingueurs, n’est-il pas en noir et blanc ?
Il ne vous aura pas échapper, nous le pensons, que la très grande majorité des films qui sortent aujourd'hui sont en couleur, et ce depuis au minimum une cinquantaine d'années. Partant de ce constat, il est donc logique de supposer que la très grande majorité des personnes amenées à regarder notre analyse associent le noir & blanc à l'ancienneté. Donc notre but n'était pas de s'excuser d'une quelconque manière, ni de demander pardon à qui que ce soit, mais bien d'encourager tout le monde, ceux n'ayant aucun a priori et préférant le noir & blanc (comme vous, supposément ?) comme ceux ne jurant que par la couleur quand il s'agit de films, à regarder ce bijou ! C'est une démarche d'union à travers la Culture que nous prônons, pas de division. Vous pouvez d'ailleurs, à ce sujet, consulter notre chaine et voir qu'on adore tout aussi bien le cultissime "Les Tontons Flingueurs" que vous citez avec pas moins de 2 vidéos consacrées intégralement et 1 partiellement, que des films plus récents comme "Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre", ou même des films étrangers comme une analyse qui sortira prochainement et sur laquelle nous espérons avoir votre retour ! Bref, merci à vous pour votre commentaire quoi qu'il en soit, mais nous voulions rectifier ce qui était, à notre sens, un petite incompréhension de votre part.
@@la7eme Pardon si j’ai été mal comprise, j’apprécie également les films en couleur et ma vidéothèque (plus de 2.000 films) en comprend un bon tiers. Je déplore en revanche la perte de la science de l’éclairage qui a eu son apogée lors du noir et blanc (exemples Casablanca, le Portrait de Dorian Grey … etc). Le premier film en couleur qui a marqué mon enfance est l’Homme tranquille. De toute façon, il y a de la place au ciel pour toutes les étoiles. Chacun son goût. Mais j’ai expérimenté mon amour du noir et blanc avec des élèves adolescents, j’ai remarqué leur enthousiasme, la perte de leurs préjugés négatifs et je m’en réjouis.
Aucun souci ;) Et concernant le travail de la lumière, on ne peut pas vous donner tort puisqu'avec du noir & blanc, c'est une composante essentielle de l'image... Alors que la couleur tend à rendre moins important ce travail pourtant nécessaire ! Et réjouissons-nous ensemble, en effet, que chaque personne puisse observer de plus en plus d'étoiles cinématographiques dans l'immense ciel artistique !
J’ai à nouveau regardé votre vidéo. Comme vous le dites si bien, il faut regarder les films anciens … alors, comme vous recommandez « L’Inconnu dans la maison » de Georges Lautner, je pense que vous n’avez pas vu l’original « Les Inconnus dans la maison » de 1942 avec le grand Raimu ?
Henry Fonda le sympa : C'est un film qui ulistre bien l'utilité du bon vito!🤔 Le film du mauvais vito vous pouvez le voir de temps en temps à l'ONU!🤔👻😁
Eh bien on se fera un plaisir de le découvrir. Mais en effet, le matériau de base (la pièce de théâtre) est très bien pensée et écrite, donc à partir de là, normalement, l'adaptation cinématographique / télévisuelle doit suivre !
@@la7eme les acteurs sont bons et les personnages ont pour seul différence qu'ils sont adaptés aux années 90 (plus de mixité raciale). C'est William friedkin qui est à la réalisation, je pense que c'est gage de qualité 🙂. Personnellement j'ai connu le téléfilm avant l'original de Sydney lumet, du coup même si j'apprécie ce dernier, le téléfilm à en plus l'avantage pour moi de me rappeler mon enfance. Dommage cependant qu'il n'existe aucune édition DVD ou blu-ray à ce jour 😕
Sans rire ce film fait partie de mes films preferes et un des ou le meilleur Sidney Lumet avc Point Limite et The Offence sinon je connais tres mal ce realisateur j aimerais bien voir la Colline des Hommes Perdus qui a l air d etre excellent avc mon acteur prefere Sean Connery qui est le seul a avoir reussis a se sortir de James Bond grace a Hitchcock ou Lumet et De Palma Spielberg
@@la7eme Oui je l ai vu et je l ai en Dvd j ai vu 20 de ses films de James Bond a Indiana Jones les Inccoruptibles Haute Voltige un Pont trop loin The Rock l Homme qui voulait etre Roi Highlander la Rose et la fleche Marnie La grande attaque du train d or et son meilleur selon moi The Offence avc lrs Inccoruptibles
Je ne sais pas si vous n'en dites pas un peu trop pour ceux qui auront l'envie (et la chance) de découvrir ce chef d'oeuvre mais belle analyse. Après, je me suis demandé si c'était un challenge pour vous de ne jamais citer Henry Fonda qui n'est pas seulement le plus célèbre des 12 admirables interprètes, il a aussi beaucoup oeuvré pour que ce film existe puisqu'il l'a coproduit et qu'il a choisi Sidney Lumet pour le réaliser. Enfin, je doute fort que "L'Inconnu dans la maison" de Lautner soit une "référence notable en France dans le genre "film de procès", beaucoup plus sans doute le film de Decoin dont il est le remake, "Les Inconnus dans la maison" (1942) avec Raimu. Si je devais conseiller un film de procès français en couleur pour ceux à qui le n/b fait peur, en dehors de la toute récente Palme d'Or, ce serait "La Fille au bracelet (Stéphane Demoustier, 2019) que j'ai adoré.
Ah, l'éternel dilemme de toute personne ayant envie de faire découvrir quoi que ce soit... Dire au combien chaque parcelle de ce quoi que ce soit est belle, ou bien les laisser se faire à leur tour découvrir par les destinataires ! Bref, il est vrai que nous avons choisi plus l'angle des "spécialistes" que des "néophytes" en préparant cette analyse, notamment au vu de sa problématique énoncée à demi-mot dans l'intro : "Pourquoi est-ce une référence, même des décennies après ?" (et que ça le restera dans un siècle !). Et vous comprendrez donc sans aucun doute que - et ça n'enlève en rien au talent de Fonda, ni à sa persévérance pour la production du film que vous nous apprenez d'ailleurs en toute honnêteté -, mentionner dans ce cadre l'éclat d'un acteur sur les autres est quelque peu hors de propos. Si nous avions choisi une autre problématique, nous l'aurions sans doute fait (comme le prouvent nos nombreuses autres analyses où l'on mentionne les acteurs !), mais ici, et je vais oser le mot, l'acteur en lui-même, tout comme les noms des jurés, nous semblaient quelque peu secondaires ! Enfin, merci du conseil de film, nous le découvrirons (eh oui !) avec plaisir alors ;) Nous avions choisi un film avec un réalisateur (Lautner) et un acteur principal (Belmondo) qui, semble-t-il au vu de nos stats et nos productions, parlerait plus à la majorité de nos spectateurs. Mais nous l'avions précisé, c'est clairement plus léger à tout point de vue. Néanmoins, vous avez l'explication rationnelle ! Allez, un dernier paragraphe pour vous remercier de votre commentaire, vous faites vivre les vidéos et la chaine plus globalement, et de manière très construite ! Merci à vous 🙂 !
@@la7eme C'est pour ça que, dans mon commentaire, je me suis bien gardé de mettre en avant la prestation de Fonda par rapport à celle tout aussi excellente de ses 11 partenaires moins illustres. Il me semblait seulement utile de rappeler l'importance de l'acteur-star dans la création de ce film et pas seulement par sa présence à l'écran. Même si, beaucoup l'ont peut-être oublié aujourd'hui, Fonda représentait dans l'esprit du public, le symbole du héros juste et intègre à travers ses grands rôles au cinéma (le salaud de "Il était une fois dans l'Ouest" n'apparaitra que 11 ans plus tard), l'identification du spectateur à la noble démarche du juré n°8 devait s'opérer immédiatement. Merci pour votre réponse.
Analyse superficielle qui reste à la surface de la consistance d'un débat en répétant des choses visibles. Ça répète béatement les arguments prononcés par les protagonistes eux-mêmes. Mais dire quel juré gagne tel moment du débat sans dire comment ni pourquoi, ça ne sert à rien. On aurait pu s'attendre à une analyse précise, rigoureuse et utile des techniques de rhétoriques, de la critique des différentes formes sophistiques d'arguments fallacieux, etc. Bref, ça fait très langue de bois : parler beaucoup pour ne rien dire, en faisant illusion de dire quelque chose.
@@guymak2053 On doit avouer ne pas comprendre votre intervention. Peut-être n'avez-vous pas vu la vidéo en intégralité ? Déjà, nous partons d'un angle d'attaque propre à nous-même, et tout ce qu'on relève et - désolés de vous contredire - analyse, entre dans le cadre de cette problématique de base. On ne fournit pas une critique, mais bien une analyse d'une œuvre pour savoir pourquoi elle est considérée comme culte. Le titre met d'ailleurs en exergue une des réponses à ce "Pourquoi ?", en évoquant l'art du débat présenté dans le film. Outre les répliques du film, nous nous attardons sur la mise en scène, la photographie, le plantage du décor, les relations entre personnages, les évolutions des personnages (notamment via leur changement d'avis, ou au contraire leurs caractéristiques clairement évoquées qui la "prédestinent" en quelques sortes). Nous ouvrons sur l'effet qu'a pu, ou peut, avoir le film sur notre société entière en parlant du principe constitutif de notre justice, celui du présumé innocent. Bref, oui, pour le coup au vu de votre explication, vous ne devez pas avoir vu l'intégralité de la vidéo. Enfin, si nous avons remarqué les mêmes choses, les mêmes que vous avez décelées aussi naturellement selon ce que vous dîtes, ne devrions-nous pas nous entendre ? Puisque ça signifierait que nous avons perçu les tenants et aboutissants derrière ces dialogues, chose que l'intégralité des spectateurs n'a peut être pas fait, et raison pour laquelle on a fait cette analyse.
Ce film est excellent !!Il permet de s'apercevoir du désintérêt de certains, du manque d'arguments des autres, des jurés qui viennent d'horizons sociales et géographique différents, qu'ils ont tous leur histoire leurs problèmes et que le personnage campé par Henry Fonda est un bon virus car suite à sa première intervention et sa capacité de réflexion, ses arguments, ses preuves, il arrive à "contaminer" un à un tous ceux pour qui l'accusé était "coupable".
Ce film est d'un génie de la morale, de l'esprit critique !
Je citerai donc :
"C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison."
Coluche
Merci pour cette vidéo!
D'avance, bonnes fêtes de fin d'année à vous et à vous tous malgré la conjoncture et ce manque d'autonomie de pensée...
Merci pour votre retour 😌
Et le meilleur dans tout ça, c'est qu'à chaque revisionnage, on peut capter d'autres techniques ou bien comprendre un peu mieux encore celles qu'on a remarquées au précédent coup d'œil... Non franchement, 12 Hommes en colère, c'est culte et c'est bien pour une raison !
Bonnes fêtes également !
merci pour cette critique de ce film culte ! le retournement est d'autant plus intéressant qu'au final, on est pas certains que le type est innocent; c'est juste que le doute s'est installé ... tout y passe : technique de manipulation "en douceur" genre on fait preuve d'amphatie avec un "ennemie" pendant une pause aux toilettes en parlant d'autre chose; etc.
Merci à vous pour votre message !
je pense bien avoir vu toutes les versions, tant cinématographique, il en existe trois, et beaucoup plus théâtrales, votre résumé est pertinent et vraiment donne envie de le revoir...merci
Eh bien alors nous vous remercions d'autant plus, que vous connaissez diverses versions du matériau de base, la pièce de Reginald Rose !
Et qu'avez-vous pensé de notre analyse ?
superbe analyse, bisous
Merci beaucoup !
ce sont les détails pris un par un (couteau, bruit du métro, marche lente du témoin, piège du "je ais le tuer", affolement et calme de l'assassin présumé, coup porté, acuité visuelle de la voisine témoin qui font découvrir un paysage nouveau. Chaque juré apporte un détail qui démonte le mécanisme et finalement le juré initialement porteur du doute ne semble qu'un "passeur de raison". Son premier détail est celui du couteau, le seul qui est d'ailleurs prémédité puisqu'il en achète un identique. Le petit fait donne accès au global et la vérité n'est même pas perceptible car, de toute façon, seul le doute est porteur de sens. L'isolement de celui qui pense à part est difficile à vivre, mais au départ l'isolement est un appel à la raison et à l'écoute, au souci de l'autre, puis à la fin l'isolement est une révolte contre un doute qui remet en cause sa pensée intime, liée à ses propres souffrances et frustrations. C'est une mécanique extraordinaire et qui ne vieillit pas dans son approche du débat et de la dualité justice ou vengeance
Tout à fait, et uniquement à partir du fait premier que ce juré doute. Toutes les actions découlent du doute, et peuvent également se résumer à la raison qui prend le dessus sur les a priori, sur les croyances, sur les idées préconçues. Mais ce qu'il y a de plus frappant, c'est que ce n'est pas une progression linéaire, puisque ce même doute, qui guide tour à tour les jurés, les fait eux-mêmes douter de leur démarche. À ce propos, comme on l'a dit, il y a une réplique du juré 8 au juré 6 lorsqu'il est dans la salle de bain qui le démontre, et comme on ne l'a pas montré, il y a l'hésitation permanente du juré 12 qui ne fait que "changer de camp".
Enfin bref, en effet on pourrait en parler des heures de cette mécanique si bien huilée, nous vous remercions de votre commentaire !
Merci pour cette analyse très pertinente. Il se trouve que j'ai eu l'occasion de revoir récemment en premier lieu la pièce de théâtre avec Michel Leeb, puis la pièce plus ancienne, années 70 et enfin revoir le film que vous évoquez. On ne se lasse pas de le revoir, qu'elle que soit la version, parce que, oui, tout l'intérêt est dans le scénario et ces échanges entre personnes a priori si différentes, et qui prennent conscience progressivement de ce qu'est un "doute raisonnable" ou qu'il vaut parfois mieux les questionnements que les certitudes
Eh bien, on vous en prie !
Et surtout, merci à vous pour avoir partagé votre ressenti sur les différentes versions et sur l'intérêt du film. Totalement d'accord avec vous, les échanges de ce film étaient LA chose qui le caractérisait et donc à ne pas louper lors de l'adaptation... eh bien ça ne l'a pas été fort heureusement !
On s'arrête là car on pourrait en reparler des heures !
j'ai vu ce film magnifique j'étais pourtant très jeune
Un classique du cinéma qui ne prend pas de ride !
C'est le juge, et non le procureur, qui parle aux jurés avant les délibérations, sinon, cela porterait gravement atteinte aux droits de la défense...
D'ailleurs pour moi, 12 hommes en colère n'est pas un film de procès puisqu'il a déjà eu lieu. Si vous voulez des joutes entre avocats mises en scène par Sidney Lumet, il faut voir Le Verdict.
Merci à vous d'encourager les gens à regarder des films anciens. Ce n'est pas parce que c'est vieux et en noir et blanc que ce n'est pas bien ! De plus, le noir et blanc peut être très beau, il n'y a qu'à regarder certains films de John Ford par exemple.
Pour 12 hommes en colère, c'est évidemment un choix esthétique vu que la couleur existait depuis 20 ans environ.
Une précision : le film est en effet tiré d'une pièce de théâtre mais qui elle même était tirée d'un téléfilm écrit également par Reginald Rose.
Si vous avez aimé le tandem Lumet /Fonda, je vous recommande Fail-Safe, très très bon film trop méconnu à mon avis: c'est en noir et blanc mais gros choc !
Pour le 1er point, vous avez partiellement raison. Dans le film celui qui parle en dernier aux jurés et évoque le "doute valable" est en effet le juge, nous nous sommes trompés. Cependant un employé du tribunal leur parle aussi juste avant (d'où notre erreur, pensant qu'il s'agissait là du procureur), et qui plus est, dans le système judiciaire pénal américain, c'est plus le procureur et l'avocat de la défense qui dirigent les débats, et qui peuvent parler directement aux jurés. Regardez par exemple la série très récente "Bull" pour vous en convaincre ;)
Ensuite, 12 Hommes en colère est classé comme film de procès, et nous trouvons cela logique étant donné qu'il montre des débats pour déterminer la culpabilité ou non d'un accusé, en fin de... procès !
Enfin, on vous remercie pour toutes les précisions et anecdotes supplémentaires que vous nous avez données ! Votre commentaire est très instructif, et on vous garantit qu'on regardera Fail-Safe :D
@@la7eme En effet les films de procès (Procès de singe, Du silence et des ombres...) ou les séries aiment à mettre en scène les joutes entre le procureur et l'avocat de la défense, c'est pour cela notamment, que je citais Le Verdict car c'est un film de Sidney Lumet et il a l'originalité de s'axer sur l'opposition avocat de la défense/avocat de la partie civile.
Mais une nouvelle fois, personnellement, je ne considère pas 12 hommes en colère comme un film de procès. Mais ce n'est que mon ressenti...
Quoi qu'il en soit, les arguments sont valables des 2 côtés :D Sans doute avons-nous été inspirés par le film justement !
Pas mal ! Ça m'aide!! Je me permets de saluer l'entousiasme!😁😉😉😉😉😉😉😉😉😉😉😉 LÀ JE DIS : LE REGARDER CE SERAIT COOOL!😁
Eh bien merci à vous !
On ne peut que vous conseiller de passer du conditionnel à l'indicatif alors !
Pourquoi avoir l’air de demander pardon parce que le film est en noir et blanc ?
Est-ce qu’on s’excuse parce qu’à l’époque de Jean-Sebastien Bach, le piano n’avait pas encore été inventé ? Est-ce que cela enlève à son génie ?
D’ailleurs, les deux tiers des chefs-d’œuvre de ce qu’on a appelé l’âge d’or du cinéma sont en noir et blanc !
Si certains sont assez bornés pour croire que la couleur fait le talent, je les plains : ils ne savent pas de quoi ils se privent…
Au fait, le film le plus culte de France, Les Tontons Flingueurs, n’est-il pas en noir et blanc ?
Il ne vous aura pas échapper, nous le pensons, que la très grande majorité des films qui sortent aujourd'hui sont en couleur, et ce depuis au minimum une cinquantaine d'années. Partant de ce constat, il est donc logique de supposer que la très grande majorité des personnes amenées à regarder notre analyse associent le noir & blanc à l'ancienneté.
Donc notre but n'était pas de s'excuser d'une quelconque manière, ni de demander pardon à qui que ce soit, mais bien d'encourager tout le monde, ceux n'ayant aucun a priori et préférant le noir & blanc (comme vous, supposément ?) comme ceux ne jurant que par la couleur quand il s'agit de films, à regarder ce bijou !
C'est une démarche d'union à travers la Culture que nous prônons, pas de division. Vous pouvez d'ailleurs, à ce sujet, consulter notre chaine et voir qu'on adore tout aussi bien le cultissime "Les Tontons Flingueurs" que vous citez avec pas moins de 2 vidéos consacrées intégralement et 1 partiellement, que des films plus récents comme "Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre", ou même des films étrangers comme une analyse qui sortira prochainement et sur laquelle nous espérons avoir votre retour !
Bref, merci à vous pour votre commentaire quoi qu'il en soit, mais nous voulions rectifier ce qui était, à notre sens, un petite incompréhension de votre part.
@@la7eme Pardon si j’ai été mal comprise, j’apprécie également les films en couleur et ma vidéothèque (plus de 2.000 films) en comprend un bon tiers. Je déplore en revanche la perte de la science de l’éclairage qui a eu son apogée lors du noir et blanc (exemples Casablanca, le Portrait de Dorian Grey … etc). Le premier film en couleur qui a marqué mon enfance est l’Homme tranquille.
De toute façon, il y a de la place au ciel pour toutes les étoiles. Chacun son goût.
Mais j’ai expérimenté mon amour du noir et blanc avec des élèves adolescents, j’ai remarqué leur enthousiasme, la perte de leurs préjugés négatifs et je m’en réjouis.
Aucun souci ;) Et concernant le travail de la lumière, on ne peut pas vous donner tort puisqu'avec du noir & blanc, c'est une composante essentielle de l'image... Alors que la couleur tend à rendre moins important ce travail pourtant nécessaire !
Et réjouissons-nous ensemble, en effet, que chaque personne puisse observer de plus en plus d'étoiles cinématographiques dans l'immense ciel artistique !
J’ai à nouveau regardé votre vidéo. Comme vous le dites si bien, il faut regarder les films anciens … alors, comme vous recommandez « L’Inconnu dans la maison » de Georges Lautner, je pense que vous n’avez pas vu l’original « Les Inconnus dans la maison » de 1942 avec le grand Raimu ?
Non pas encore vu mais il est dans une de mes shortlist de film à voir ! Merci pour votre commentaire 😉
Henry Fonda le sympa :
C'est un film qui ulistre bien l'utilité du bon vito!🤔
Le film du mauvais vito vous pouvez le voir de temps en temps à l'ONU!🤔👻😁
Même le remake avec Tony danza n'est pas mal du tout.
Eh bien on se fera un plaisir de le découvrir.
Mais en effet, le matériau de base (la pièce de théâtre) est très bien pensée et écrite, donc à partir de là, normalement, l'adaptation cinématographique / télévisuelle doit suivre !
@@la7eme les acteurs sont bons et les personnages ont pour seul différence qu'ils sont adaptés aux années 90 (plus de mixité raciale). C'est William friedkin qui est à la réalisation, je pense que c'est gage de qualité 🙂.
Personnellement j'ai connu le téléfilm avant l'original de Sydney lumet, du coup même si j'apprécie ce dernier, le téléfilm à en plus l'avantage pour moi de me rappeler mon enfance. Dommage cependant qu'il n'existe aucune édition DVD ou blu-ray à ce jour 😕
12 hommes 12 minutes
Bien vu haha ;)
Sans rire ce film fait partie de mes films preferes et un des ou le meilleur Sidney Lumet avc Point Limite et The Offence sinon je connais tres mal ce realisateur j aimerais bien voir la Colline des Hommes Perdus qui a l air d etre excellent avc mon acteur prefere Sean Connery qui est le seul a avoir reussis a se sortir de James Bond grace a Hitchcock ou Lumet et De Palma Spielberg
Eh bien si vous aimez Sean Connery, on vous conseille l'excellent "Le nom de la rose" réalisé par un français, Jean-Jacques Annaud 👌
@@la7eme Oui je l ai vu et je l ai en Dvd j ai vu 20 de ses films de James Bond a Indiana Jones les Inccoruptibles Haute Voltige un Pont trop loin The Rock l Homme qui voulait etre Roi Highlander la Rose et la fleche Marnie La grande attaque du train d or et son meilleur selon moi The Offence avc lrs Inccoruptibles
@ la 7ème Pour info sur youtube il y a Une Femme de Paille un de ses seuls films pendant sa periode 007 avc pas de printemps pour Marnie
Je ne sais pas si vous n'en dites pas un peu trop pour ceux qui auront l'envie (et la chance) de découvrir ce chef d'oeuvre mais belle analyse. Après, je me suis demandé si c'était un challenge pour vous de ne jamais citer Henry Fonda qui n'est pas seulement le plus célèbre des 12 admirables interprètes, il a aussi beaucoup oeuvré pour que ce film existe puisqu'il l'a coproduit et qu'il a choisi Sidney Lumet pour le réaliser.
Enfin, je doute fort que "L'Inconnu dans la maison" de Lautner soit une "référence notable en France dans le genre "film de procès", beaucoup plus sans doute le film de Decoin dont il est le remake, "Les Inconnus dans la maison" (1942) avec Raimu. Si je devais conseiller un film de procès français en couleur pour ceux à qui le n/b fait peur, en dehors de la toute récente Palme d'Or, ce serait "La Fille au bracelet (Stéphane Demoustier, 2019) que j'ai adoré.
Ah, l'éternel dilemme de toute personne ayant envie de faire découvrir quoi que ce soit... Dire au combien chaque parcelle de ce quoi que ce soit est belle, ou bien les laisser se faire à leur tour découvrir par les destinataires !
Bref, il est vrai que nous avons choisi plus l'angle des "spécialistes" que des "néophytes" en préparant cette analyse, notamment au vu de sa problématique énoncée à demi-mot dans l'intro : "Pourquoi est-ce une référence, même des décennies après ?" (et que ça le restera dans un siècle !).
Et vous comprendrez donc sans aucun doute que - et ça n'enlève en rien au talent de Fonda, ni à sa persévérance pour la production du film que vous nous apprenez d'ailleurs en toute honnêteté -, mentionner dans ce cadre l'éclat d'un acteur sur les autres est quelque peu hors de propos.
Si nous avions choisi une autre problématique, nous l'aurions sans doute fait (comme le prouvent nos nombreuses autres analyses où l'on mentionne les acteurs !), mais ici, et je vais oser le mot, l'acteur en lui-même, tout comme les noms des jurés, nous semblaient quelque peu secondaires !
Enfin, merci du conseil de film, nous le découvrirons (eh oui !) avec plaisir alors ;) Nous avions choisi un film avec un réalisateur (Lautner) et un acteur principal (Belmondo) qui, semble-t-il au vu de nos stats et nos productions, parlerait plus à la majorité de nos spectateurs. Mais nous l'avions précisé, c'est clairement plus léger à tout point de vue. Néanmoins, vous avez l'explication rationnelle !
Allez, un dernier paragraphe pour vous remercier de votre commentaire, vous faites vivre les vidéos et la chaine plus globalement, et de manière très construite ! Merci à vous 🙂 !
@@la7eme C'est pour ça que, dans mon commentaire, je me suis bien gardé de mettre en avant la prestation de Fonda par rapport à celle tout aussi excellente de ses 11 partenaires moins illustres. Il me semblait seulement utile de rappeler l'importance de l'acteur-star dans la création de ce film et pas seulement par sa présence à l'écran. Même si, beaucoup l'ont peut-être oublié aujourd'hui, Fonda représentait dans l'esprit du public, le symbole du héros juste et intègre à travers ses grands rôles au cinéma (le salaud de "Il était une fois dans l'Ouest" n'apparaitra que 11 ans plus tard), l'identification du spectateur à la noble démarche du juré n°8 devait s'opérer immédiatement.
Merci pour votre réponse.
Pfiou c'est mauvais
Pourquoi pas développer votre argument, comme les jurés dans le film ?
Analyse superficielle qui reste à la surface de la consistance d'un débat en répétant des choses visibles. Ça répète béatement les arguments prononcés par les protagonistes eux-mêmes. Mais dire quel juré gagne tel moment du débat sans dire comment ni pourquoi, ça ne sert à rien. On aurait pu s'attendre à une analyse précise, rigoureuse et utile des techniques de rhétoriques, de la critique des différentes formes sophistiques d'arguments fallacieux, etc. Bref, ça fait très langue de bois : parler beaucoup pour ne rien dire, en faisant illusion de dire quelque chose.
@@guymak2053 On doit avouer ne pas comprendre votre intervention. Peut-être n'avez-vous pas vu la vidéo en intégralité ?
Déjà, nous partons d'un angle d'attaque propre à nous-même, et tout ce qu'on relève et - désolés de vous contredire - analyse, entre dans le cadre de cette problématique de base. On ne fournit pas une critique, mais bien une analyse d'une œuvre pour savoir pourquoi elle est considérée comme culte.
Le titre met d'ailleurs en exergue une des réponses à ce "Pourquoi ?", en évoquant l'art du débat présenté dans le film.
Outre les répliques du film, nous nous attardons sur la mise en scène, la photographie, le plantage du décor, les relations entre personnages, les évolutions des personnages (notamment via leur changement d'avis, ou au contraire leurs caractéristiques clairement évoquées qui la "prédestinent" en quelques sortes). Nous ouvrons sur l'effet qu'a pu, ou peut, avoir le film sur notre société entière en parlant du principe constitutif de notre justice, celui du présumé innocent.
Bref, oui, pour le coup au vu de votre explication, vous ne devez pas avoir vu l'intégralité de la vidéo.
Enfin, si nous avons remarqué les mêmes choses, les mêmes que vous avez décelées aussi naturellement selon ce que vous dîtes, ne devrions-nous pas nous entendre ? Puisque ça signifierait que nous avons perçu les tenants et aboutissants derrière ces dialogues, chose que l'intégralité des spectateurs n'a peut être pas fait, et raison pour laquelle on a fait cette analyse.