Au festin des rapaces
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- Опубликовано: 19 фев 2018
- "Au festin des Rapaces" est un court-métrage de fiction produit et réalisé par une équipe de professionnels et amateurs militants, afin de servir de vecteur à la campagne contre les fonds vautours. Aidez-nous à le diffuser sur le net!
Plus d'infos sur la campagne : / stopfondsvautours
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2 RDV clés à noter :
- Mercredi 7 mars : Mobilise-toi le jour de l'audience de la Cour constitutionnelle de Belgique qui décidera de l'avenir de la loi belge contre les fonds vautours, attaquée par le fonds vautour NML Capital qui demande son annulation.
Rdv à 12h30 devant la Cour constitutionnelle, Place Royale à Bruxelles! Et pour les plus curieux/ses : venez assister à l'audience à 14h15!
Ici l'évenement FB : / 173958046548660
Vous pouvez aussi vous mobiliser à distance : en publiant un communiqué de soutien à la loi belge, en relayant les infos que nous communiquerons le jour J, en organisant une action devant l'Ambassade belge de votre pays... on fait confiance à votre ingéniosité !
- Mercredi 28 février : projection publique du court-métrage et conférence-débat sur les fonds vautours et l'enjeu de l'audience à venir! Ca se passe à Bruxelles laïque, av. de Stalingrad 18, à Bruxelles.
Evenement FB : / 1995669810680844
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"Au festin des Rapaces"
Durée : 14:51(minutes)
Un film de : CADTM, Théâtre Croquemitaine, Chemins de traverse.
RÉALISATION : Dimitri Tuttle
SUR UNE IDÉE ORIGINALE DU Collectif des chasseurs et chasseuses de vautours
Avec (acteurs et actrices) : Roxane Zadvat, Dominique Bela
Pierrot Mol, Aline Fares, Joachim Sondag, Jérôme Falloise, Elisabeth Lebrun - Voix-off : Félicien Bogaerts
Scénario : Maud Bailly, Benoit Coumont, Simon Perrin, Jean Pierre, Dimitri Tuttle, Renaud Vivien.
Assistant réalisation : François Legrand
Image / Chefs op : Sylvain Dufayard, Julien Thiébaut, Dimitri Tuttle
Lumière : Louis Zebo
Son : Anton Vodenitcharov, Simon Morard
Scripte : Antoine Kopij
Scénographie : Ilaria Boscia
Décors Accessoires Costumes : Benoit Coumont, Antoine Diercks, Fanny Michel, Simon Perrin, Sophie Wiedemann
Maquillage : Audrey Moscato
Production : Maud Bailly, Simon Perrin, Anouk Renaud
Régie générale : Najla Mulhondi, Benoit Coumont, Renaud Vivien &co
Montage image : Dimitri Tuttle avec l’aide de Bertrand Conard
Montage son : Anton Vodenitcharov - Mixage sonore : Anton Vodenitcharov - Étalonnage : Dimitri Tuttle - Effets spéciaux : Rémi Libert - Musique : Antoine Hermelin - Bande-son de la scène à l’ordi : T-PSY, Dark Sky (instrumental), avec l’accord de BANKIZZ Free Net Label
Aidez-nous à boucler le budget! Soutenez “Au festin des rapaces”, un outil clé pour faire vivre la campagne contre les fonds vautours, et prouvez que la solidarité du grand nombre l’emporte sur l’avidité de quelques-uns: www.cadtm.org/Fonds-Vautours-V...
Seulement 4974 vues le 15/06/2018 ??? Les fonds vautours peuvent donc dormir tranquille. Bravissimo pour ce film qui est destiné à nous faire réagir. MERCI.
Tb
Avec les fonds vautours, où allons nous ?
Ce court métrage, brillamment interprété par Roxane Zadvat, est, comme le livre "Indignez-vous !" de Stéphane Hessel, une exhortation à la lutte contre l'indifférence qui est la pire des attitudes. Elle rend le monde immoral, inhumain et à terme médiocre.
Attendez, attendez, si j'ai bien compris: je dois à 3 personnes disons en tout 20€.
Une personne A me rachète ma dette pour 1€ car je suis dans le caca et que ses 1€ me sauvent quand même. Je lui dois donc 21€ pour lui tout seul.
Et pour qu'il reçoive bien cet argent, il va devant les tribunaux tout réclamer ??? Ce qui fait que je doive lui payer des frais et des intérêts en + des 21€ que je lui dois déjà ?
C'est bien ça ?
Mais alors les 3 personnes à qui je dois 20€, comment elles reçoivent leur argent ?...
Pas exactement. L'idée générale avec les fonds vautour, est la suivante (je vais essayer de reprendre votre exemple):
Un état s'endette auprès de 3 institutions (A, B et C), disons pour 100€ auprès de chacune.
A partir d'un moment, pour une raison x ou y, l'état ne parvient plus à rembourser ses dettes.
L'institution A et l'institution B accepte d'effectuer une restructuration (donc en quelque sorte une diminution) de la dette qu'elles détiennent auprès de cet état, histoire de ne pas tout perdre. La dette va donc être diminuée ou ses intérêts vont être gelés ou réduits (il arrive aussi souvent que le remboursement de la dette soit échelonné sur une plus longue période). Au final, l'institution A et l'institution B vont toucher 20€ chacune au lieu des 100€ qu'elles attendaient.
L'institution C, elle, reçoit une proposition d'un fonds vautour qui lui propose de racheter son titre de dette pour 25€ au lieu des 20€ que lui promet aujourd'hui l'état. C accepte et revend sa part au fonds vautour. Celui-ci va alors poursuivre l'état en justice devant autant de tribunaux qu'il faudra (un fonds vautour étant en réalité une armée d'avocats spécialisés) en exigeant que lui soit payé la valeur initiale du titre de dette (100€ donc, soit 75€ de plus que le prix auquel le fonds avait racheté le titre), plus des intérêts et des indemnités. L'Etat qui était donc, comme vous dites, initialement dans le caca (ce qui faisait qu'il ne pouvait plus rembourser ses dettes) est maintenant réellement en train de s'y noyer (et très probablement sa population avec) pour le profit d'un fonds financier qui a fait du dépeçage d'état son fonds de commerce... D'où leur nom de fonds vautours.