Je me sens profondément concernée par la question de l'autisme. Plus je regarde vos vidéos et d'autres, moins j'ai de doutes. J'aimerais effectivement me faire diagnostiquer mais j'ai incroyablement peur de le faire. Déjà pour toutes les démarches que ça implique, longues et certainement pénibles (j'ai déjà donné dans l'errance psychiatrique, entre diagnostic TDAH, HP, bipolaire, borderline...). J'ai vraiment peur à l'idée d'avoir encore à étaler mes tripes sur la table des médecins. Mais surtout, ce qui me terrifie le plus, c'est de ne pas être crue. J'ai l'impression qu'on va me regarder de travers et me dire que je fabule, que j'essaie de m'inventer des problèmes, que je veux faire "mon intéressante". Je sais que je suis un peu "étrange"pour les autres. On me l'a souvent dit. Des proches, des collègues, des connaissances. Mais j'ai peur d'avoir l'air trop fonctionnelle pour qu'on me croit. Malgré les dépressions, ma difficulté à garder un boulot, malgré les urgences psy, malgré mes obsessions. Je sais que je dois me faire un peu violence. Ne serait-ce que pour être enfin accompagnée et peut-être, réussir à travailler plus de quelques mois. Encore merci pour vos vidéos.
Bonjour, je me reconnais un peu dans votre commentaire. Si vous avez déjà eu des diagnostics faites au moins une demande de RQTH pour avoir des aménagements dans le monde du travail.
Bonjour. Je suis définitivement diagnostiqué après 3 ans et 12 jours d'examens divers dans le CRA de ma région. Depuis le 2 Novembre, c'est officiel, je suis sur le spectre. Je n'ai eu aucune réticence particulière pour l'accepter avant même la "'restitution" de mon diagnostic. Je viens d'avoir 49 ans, et j'ai compris que j'étais autiste à l'âge de 46 ans en 2018 dés mon premier rendez vous au CRA. Comme je l'ai expliqué de manière très honnête à l'équipe pluridisciplinaire qui m'a diagnostiqué, ce n'est pas le diagnostic positif qui m'aurait étonné ou bouleversé, mais un diagnostic négatif, en toute honnêteté vis à vis de moi- même et sans être aucunement influencé par un quelconque biais de désirabilité mal placé, dans mon attente de diagnostic. La seule chose que je regrette, c'est de ne pas avoir été diagnostiqué plus tôt. Je suis né en 1972 et à mon époque, c'est à dire la fin des années 70, les années 80 et même les années 90, il n'y avait aucun moyen d'être diagnostiqué ni en tant qu'enfant, adolescent ou adulte. J'ai vécu plus de la moitié de ma vie en me sentant différent et incompris du monde sans savoir exactement qui j'étais et ce que j'avais, jamais je ne me serais douté d'être autiste.... tout un pan de ma vie plongée dans l'opacité d'un brouillard épais et qui est une séquence temporelle qui représente un énorme gâchis sur l'échelle d'une vie, car ce temps perdu ne se rattrapera jamais.... j'ai été brutalement confronté, dés que j'ai été en âge de marcher et de parler, au rejet, aux malentendus, à la maltraitance psychologique comme le harcèlement à l'école , des violences verbales et parfois physiques qui se poursuivront à l'âge adulte dans le monde du travail, et qui ne m'ont conduit qu'à des échecs répétées puis à la solitude sociale vécue dans l'anxiété et la dépression...isolement néanmoins préférable à la torture mentale que représentait pour moi le "game social". Pendant longtemps, j'ai cru que les difficultés que je rencontrais, tout le monde y était confronté mais que moi, seul, était incapable de les surmonter, avant mon diagnostic je n'avais même pas conscience que mes problèmes cognitifs pour gérer les relations interpersonnelles ou mon hypersensibilité à la lumière et au bruit, étaient des difficultés qui m'étaient propres tant pour leur fréquence que pour leur intensité. J'aurais préféré naître en 2012 plutôt qu'en 1972, les choses sont en train de changer pour la génération actuelle, mais pour moi, sans être défaitiste je ne prétends pas que c'est trop tard, seulement trop tardif. Le diagnostic de TSA est difficile à poser, et il faut s'armer de patience et de persévérance pour obtenir une "restitution" définitive. En ce qui me concerne je n'ai pas connu le dilemme entre vouloir entendre le diagnostic positif et la tendance inverse qui ne voudrait rien savoir. Durant tout mon parcours diagnostic, j'ai voulu, savoir, coûte que coûte et je m'étais préparé psychologiquement à recevoir aussi bien la validation du diagnostic que son éventuelle invalidation. Je pense néanmoins que même à un âge tardif, cela vaut le coup d'être diagnostiqué officiellement, pour avoir une reconnaissance ne serait ce qu'administrative, restaurer son amour propre en se disant qu'on vaut bien plus que le vaurien ou le raté étiqueté comme tel par la société et souvent validé par soit même, plus ou moins consciemment. Ma famille, mon frère et surtout ma mère, commence à comprendre que je ne suis pas cet éternel homme enfant, compliqué à comprendre et à vivre, capricieux, maniaque, paresseux car toujours fatigué, borné, psycho rigide, irritable et colérique qu'ils avaient imaginés, leur regard sur moi commence à devenir plus positif et à nuancer mes défauts et mes tares, ma mère qui a adhéré à mon diagnostic m'a récemment dit qu'elle commençait à comprendre des choses sur moi et sur notre relation et qu'elle commençait à culpabiliser de n'avoir pas compris tous mes difficultés et besoin particuliers durant mon enfance. Un conseil : surtout n'en restez pas à l'auto diagnostic, faites vous diagnostiqué officiellement par des professionnels compétents, vous y avez tout à y gagner même à un âge plus avancé que le mien.
Je suis dans le même cas , née en 72 je l'apprends juste à 49ans . J'ai vécu les mêmes choses que vous à l'école sans comprendre ... Je me suis parfois demandé si je n'étais pas une extra terrestre pour ressembler tant aux autres et être tant rejeté . Non en fait j'étais et je suis autiste . Ce qui m'a fait poser la question , c'est que mon fils est autiste . Je me suis toujours dis qu'on se ressemblais comme 2 gote d'eau et j'en étais fier (j'en suis toujours fier ) mais je n'ai jamais pensé que cette ressemblance pouvait être l'autisme .
Bonjour, Actuellement 41 ans et très anxieuse parce que mon diagnostic a été reporté au 24 mars à cause de désaccords entre les membres de l’équipe... Ils ont consulté mon père (maintenant âgé et peut-être lui-même sur le spectre?). Je ne fais pas assez confiance à ma mère pour répondre honnêtement. Je pense qu’une réponse positive me soulagerait beaucoup. Car dans le cas contraire impossible d’expliquer ni mon passé, ni mes difficultés actuelles. Peut-être que cela me serait confortable de pouvoir échanger davantage là-dessus avec vous ? Cordialement, Eléonore
@@eleonorecoste6338 Je vous comprends et partage votre appréhension: je suis en train de "coller les bouts" et cela me parait flagrant, mais en effet si ce n'est pas ça ... alors c'est quoi ? Il faut que je me lance, à 55 ans ... Et je ne sais pas vers qui me tourner, de sérieux, de confiance ...
@@delphinepv964 finalement je ne suis pas autiste, même si j’en ai des traits : des troubles de la modulation sensorielle par mon père, Ehlers Danlos par ma mère (d’après un ami pédiatre, ma généraliste refuse de vérifier), et HPI. Ça fait triplement atypique et doublement légèrement handicapée... De quoi mieux me comprendre, enfin !
Un peu comme certains commentaires je me sens profondément concerné et pour moi aussi à l'écoute de vos vidéos des clés apparaissent. Merci et continuez votre bon travail.
Un jour, il y a quelques années un ami m'a dit en boutade "toi tu es un peu autiste". Ce jour là, j'ai ressenti une sorte de reconnaissance même si je ne connaissais pas l'autisme. Aujourd'hui à travers les vidéos sur l'autisme, je me trouve, plus à travers le regard des autres, les rejets, les dénis, les faux jugements, les mauvaises interprétations mais à travers ma différence autistique, à confirmer qui explique tant de choses qui se sont produites dans ma vie dans ma relation avec les autres et avec moi même. C'est comme si je sortais du brouillard ou sortait ma tête hors de l'eau pour enfin respirer. Quelque chose de nouveau s'ouvre devant moi. J'ai envie de dire dans la joie, "Faites attention, je suis autiste, je ne suis pas comme vous".
Vous avez tout à fait raison Michel avec votre expression "dans la joie". En fait, c'est un grand soulagement de comprendre qui ont est et d'avoir le bon éclairage sur son existence. Et c'est tout à fait vrai qu'il peut y avoir cette libération qui fait penser à de le joie. Fabrice
Très bonne vidéo comme toujours. J’ai été diagnostiquée en octobre à 46 ans et je partage ton point de vue sur les différentes analyses que tu exposes.
Noémie, c’est difficile de répondre. Quand j’étais jeune, j’étais très atypique dans ma manière d’être, mes choix, mes passions, même mon look. Je parlais très peu et toujours avec franchise. Je ne me demandais pas ce que pensaient les autres. J’étais la plupart du temps seule, dans mes passions, mon monde rêvé. Pour faire face à l’âge adulte, et aussi parce que je suis devenue mère, j’ai commencé à me sur-adapter, je suis devenue une sorte d’actrice ne mettant en scène qu’une petite partie d’elle-même. Je suis devenue hyper forte en conversations d’ascenseur 😂 Personne ne peut imaginer que je suis autiste aujourd’hui. Mais ce rôle que je me suis donné m’a épuisée mentalement et physiquement, je n’ai plus de résistance au stress de la vie professionnelle et j’ai un énorme besoin de solitude, de silence et de calme, et de temps pour faire les choses à ma manière, tranquillement. L’après diagnostic pour moi consiste à me retrouver, à m’autoriser à nouveau à être moi-même (pas si simple après des années à porter un masque qui me limitait autant qu’il me protégeait...) tout en gardant mes « acquis » sur le plan social... pas evident...
@@anabelle1508 Merci pour se témoignage et bon courage pour la suite. Je me retrouve dans ce que vous décrivez. Je suis papa de deux filles, adultes maintenant. Ma vie de couple et familiale à été parfois un enfer. J'ai du fuir pour survivre mais cela n'a pas réglé ma relation aux autres qui est resté difficile. Maintenant à 67 ans, je comprends mieux ce qui m'est arrivé et surtout pourquoi après des années, des années de thérapie. Ce n'est qu'aujourd'hui que je comprends tout cela est arrivé parce que je suis autiste, pas encore diagnostiqué, mais je peux identifiée en temps que tel et me conduire à une nouvelle compréhension de qui je suis vraiment, sans culpabilité induite et une meilleurs estime de soi. J'espère que pardonner les autres sur cette base sera plus facile. Ils ne savaient pas, et moi non plus.
merci pour vos vidéos de grandes qualités. Va falloir que je trouve le temps d'aller le faire enfin ce diagnostique. Je n'ai pas peur, au contraire, il m'expliquerait tout ce qui semble être mes bizarreries aux yeux des autres, j'aurai alors le sésame pour ne plus avoir à m'en excuser. Ce serait une grande et belle libération pour moi!
Le fait d’être diagnostiqué ne vous oblige pas à prendre pour argent comptant tout les clichés sur l’autisme: comme par exemple le manque d’empathie qui devrait être d’ailleurs renommé différence d’empathie ou les intérêts restreints qui n’ont rien de restreint… bref le diagnostique vous permettra de construire au lieu de vous en vouloir et d’essayer d’aller contre des choses innées et de vous stigmatiser d’échouer à les corriger… merci pour cette vidéo
Le manque d’empathie est réel. C’est un fait. Mais on parle de l’empathie cognitive qui est la capacité à reconnaître les émotions des gens grâce au langages non verbal. L’empathie émotionnelle qui permet de ressentir et comprendre l’émotion partagée est fonctionnelle une fois l’émotion identifiée.
Une personne peu sangloter devant moi et je ne comprend pas ce qu’il se passe. Si elle me dit je suis triste pour telle raison alors je peu la comprendre et compatir tout à fait normalement.
@@Cataplasme44 merci, n’avez-vous pas également du mal à communiquer l’intensité de votre ressenti ? Personnellement je peux souffrir intensément, le dire clairement et les gens autour de moi ne réagissent pas… comme si mon visage impassible invalidait mes mots… j’ai l’impression parfois qu’il faudrait que je tombe à genoux en déclamant un pièce de théâtre dramatique pour qu’on comprenne ce que je dis. En fait je ne sais pas me plaindre efficacement.
@@ithinksoiflee6599 J’ai également ce ressenti oui. Mais j’ai la chance d’avoir un médecin généraliste qui bien que totalement non formé à l’autisme n’a jamais minimiser mes douleurs chroniques meme exprimées de façon non conventionnelle. J’ai toujours eu l’accès à des médicaments en dosage et quantité adaptée meme souvent avec des dosages maximum. Je vous souhaite de trouver une telle aide.
@@Cataplasme44 il y a des semaines ou j’ai l’impression de vivre dans une mauvaise pièce de théâtre ou tout les acteurs sont entrain de surjouer. Peut-être que je devrais me mettre au théâtre pour apprendre à accompagner mes propos du jeu d’acteur qui convient.
Très bonne vidéo ! Bon, là on commence à être habitué...c'est à chaque fois super, j'adore. Merci beaucoup pour cette initiative de partage. Bonne continuation
Au fur et à mesure de vos vidéos, une évidence apparaît en moi, je suis peut-être sur une forme discrète d'autisme, tous les curseurs comme vous dites ne sont pas poussés au maximum, certains sont sur zéro, mais il y en à quand même certains qui sont poussés sur le 125. Mais il a eu des répercussions parfois graves dans ma vie, incompréhensions dans le couple, divorce, avec mon frère, séparation, avec ma mère, tension, avec mes poches, cela m'a conduit à deux burn out sévères, 3 mois d’hôpital psychiatrique avec toute la médication qui va avec. dans une incompréhension totale de ce qui avait bien pu me conduire à cette extrémité. Je cherche depuis 1993, thérapie, psychanalyse, acupuncture, méditation, kinésiologie, jusqu’à ce que je tombe sur une vidéo sur les aspergers, puis d'autres et maintenant les vôtres. Le voile se lève, la compréhension s'installe, les événements s'expliquent, les réponses arrivent, une voie à suivre apparaît de plus en plus claire avec une question principale, aurai-je vécu tout cela parce que simplement je suis autiste, c'est à dire parce que mon cerveau fonctionne autrement que la plus part et que la plus part ne le sait pas et moi, je ne le savais pas non plus.
Votre témoignage est très fort en ce qu'il exprime exactement les difficultés que peux poser la différence cognitive et leurs conséquences souvent très difficiles. Quand on ne connaît pas une différence comme celle-ci, sur soi ou sur les autres, le niveau d'incompréhension et de malentendu peut attendre un tel niveau que les conséquences sont à la fois inéluctables et graves. Ce que vous décrivez est malheureusement très fréquent, avec cette errance médicale très longue et toutes ces épreuves. Heureusement, il y a parfois une petite lueur au bout du tunnel, quand un début d'explication apparaît. Et au bout c'est le grand jour qui peut se faire sur notre existence. Cela ne change certes pas les choses qui se sont produites, mais cela permet quelque chose de très important: ne plus culpabiliser, ne plus ressasser, juste comprendre et pouvoir avancer sur les bonnes bases. Fabrice
Je valide. J'ai été diagnostiquée mi-Octobre. Depuis, j'ai vécu une chute seulement de 4 jours. Depuis, ma propre estime est beaucoup moins fragile. J'en ai parlé qu'à ma mère mais sans insister parce qu'elle est dans le déni de mes difficultés. J'arrive à mieux m'affirmer avec elle mais je prends beaucoup moins mal ses soupirs "n'importe quoi". Je sens quand même avoir rattrapé plusieurs années en 1 mois. Moi qui me disais "attardée" ou "retardée".
Les parents ont du mal à accepter un diag tardif de leur enfant, tout simplement parce que ça leur renvoie une impression d'échec, de culpabilité, conscient ou pas... Je n'ai plus ma mère mais mon père est exactement dans la même situation "n'importe quoi" ou "tu en rajoutes" ou encore que l'autisme est ma "nouvelle excuse" pour être paresseuse ou me poser en victime... C'est dur mais j'ai décidé de me (re)construire sans lui, il n'est pas éternel... Courage 💙
@@8-neoria-8 bien avant le diagnostique ma famille disait que je prenais l'autisme pour une excuse. Ma mère accepte le diagnostique mais déni les difficultés liées à l'autisme. Elle veut voir le bilan du diagnostique. Mais vu son attitude quand je m'affirme, je pense que ça ne changera rien.
@@coralie7891 C'est triste mais quelquefois, les personnes les plus proches s'avèrent les plus toxiques... Avec mon père, je reste sur des conversations très superficielles car quand j'entre dans la sphère de l'autisme, il reste campé sur ses positions d'avant-guerre sur l'éducation (un bon coup de pied au c... suffirait à tout résoudre) je n'essaie même plus de le convaincre ça m'épuise et c'est sans effet à long terme. Je ne veux pas me fâcher avec lui du coup je préfère éviter le sujet (et je lui dit clairement à chaque fois que ça revient sur le tapis) Pèse le pour et le contre avec ta mère, montre lui le bilan si tu veux, mais sois préparée à toute sorte de réaction... Protège-toi avant tout 💙
@@8-neoria-8 que ma famille accepte mes difficultés n'est plus ma priorité aujourd'hui. Je souhaite me reconvertir dans mon IR. Si j'y arrive, ça devrait les aider à changer leur vision sur l'autisme (on le voit comme une faiblesse et je veux montrer que ça peut être une force)
Bonjour Fabrice, mon neveu de 17 ans que j adore présente plusieurs signes d'un asperger de haut niveau, voir fortement teinté de douance... à la veille de son bac et de quitter le cocon familiale situé à l'étranger pour suivre des études superieures en france, quelle angoisse pour nous ! Si provoquer un diagnostic maintenant avant bac semble être une folie, l'initier avant son départ l'été prochain ne parait pas plus satisfaisant, pas plus que de freiner son désir d'autonomie par un cursus universitaire local ... un conseil ? Nb/ quel praticien est plus à même de diagnostiquer un asperger ?
La question d'encourager ou pas une personne qu'on soupçonne est rarement abordée, merci. Auriez-vous d'autres conseils/sources pour aborder le sujet de manière "subtile" ?
Merci pour vos videos, qui sont un bienfait pour le cœur autant que de la bonne nourriture pour les neurones !!! Se faire diagnostiquer ? Laurent MOTTRON, spécialiste canadien de l’autisme, dans son livre : « L’autisme une autre intelligence », dit que le diagnostic est en soi déjà un acte thérapeutique. Il dit qu’en France, la psychiatrie est très marquée par une vieille culture psychanalytique, et les praticiens idem - qui leur fait considérer l’autisme comme un « trouble », une pathologie, et même qui leur fait largement passer a coté pour comprendre de quoi il s’agit. Il dit que le non diagnostic maintient les personnes autistes de haut niveau dans une souffrance car cela empêche de comprendre le pourquoi des difficultés, et pour affronter les particularités à gérer. Le diagnostic permet d’objectiver les particularités. De rompre un isolement, car cela permet d’entrer dans une communauté de semblables, avec des difficultés qui ont un nom dans la communauté scientifique. Il parle aussi du développement d’une culture propre aux personnes avec autisme, comme groupe social. Ce que vous faites relève de ça. CH.L.
Merci beaucoup CH.L, Je souscris à ce que vous citez de Laurent Mottron. Le diagnostic (en fait je préfèrerais que l'on parle de "détection", l'autisme n'étant pas une maladie mais une neurologie différente) est une phase essentielle et déjà thérapeutique effectivement. Pour soi et pour les autres. Notamment pour les formes dites "de haut niveau". D'une manière générale, tout ce qui permet à quelqu'un de se connaître et se comprendre est thérapeutique. Et, effectivement, l'approche psychanalytique de l'autisme, très spécifique à la France, a été un véritable fléau pour les personnes concernées et leurs familles. Inadaptée par définition, elle a bien souvent empiré les situations et maintenu les personnes et leurs familles dans des conditions inacceptables. Nous devons malheureusement constater qu'elle perdure encore, même si elle perd du terrain, certains psychanalystes refusant d'admettre leur inadéquation. Bonne journée, Fabrice
Vidéo vraiment intéressante comme toujours mais je voudrais ajouter un petit bémol lié à mon expérience personnelle 😬 (ceux qui veulent aller direct au bémol : j'ai sauté une ligne 😜) Je vais essayer d'être brève... J'ai commencé à me poser des questions en 2018 suite à ce que mon MT de l'époque a nommé "burn-out" suivi de dépression. Une psy de pôle emploi a d'abord détecté mon HPI, et j'ai voulu me renseigner (pour moi "se renseigner" c'est y passer 8h par jour non stop oublier de manger ou de faire pipi). De fil en aiguille, je suis tombée sur des videos/articles de personnes aspies : choc frontal. BD de Julie Dachez : choc frontal temporal bilatéral. Quelques péripéties plus tard (j'abrège pour votre bien) je contacte le CRA de ma région. Quelques années plus tard, j'ai rendez-vous (inutile de vous dire qu'entre-temps, je me suis "renseignée" 😂). Et là, après 45 minutes où j'ai blablaté sur ma vie de façon assez survolée, le généraliste (oui) qui me recevait me demande mon test de QI (que j'avais passé chez un neuropsy puisque j'avais du temps) et me dit "je crois que nous allons nous arrêter là, vous ne remplissez pas les critères qui nous permettraient de poursuivre les investigations". Pardon ? Je vous passe les détails mais ils m'ont renvoyée chez moi (2ans d'attente, 2h de route) sans aucun ménagement. Période de crise (8 jours de shutdown environ) Je n'ai pas lâché et suis allée voir un neuropsy spécialisé (et payant) qui m'a fait faire une batterie de tests (que je pensais passer au CRA) et au bout de 3 séances : TSA avec HPI. J'en arrive au bémol. Quand on passe le diag en libéral, plusieurs inconvénients : pas de séance de restitution, j'ai reçu le compte-rendu par mail (très précis-7pages), pas de recommandations à des professionnels, pas de suivi (ou alors tout est payant). Donc pas vraiment d'aide pour "après" on vous file le paquet et à vous de voir ce que vous en faites... "se débarrasser du faux-self" je ne sais pas comment faire. "se connaître, se comprendre" j'essaie comme je peux. La seule chose qui est à la portée de tous, c'est écouter son corps et éviter les situations sensorielle ment ou socialement éprouvantes. J'ai des douleurs chroniques partiellement expliquées (endométriose) mais pas toutes, je rêvais d'une prise en charge suite au diag. Je ne regrette pas d'avoir eu ce diag, car comme le dit Fabrice, on ne peut pas vivre dans le doute, l'incertitude. C'est un soulagement et une réponse à mon questionnement principal. Mais je pense qu'il n'est vraiment efficace que s'il est suivi d'une prise en charge complète. Résultat, je continue inlassablement à "me renseigner"...
Juste un petit message que m'inspire votre expérience, il me semble en effet avoir lu sur le forum asperansa que tous les CRA ne se valent pas, ça laisse songeur... Bon à l'inverse, et je parle en général, pas de vous en particulier, il ne faut pas non plus s'accrocher à un diag s'il s'avère que ce n'est pas le bon (peut-être certains sont "recalés" en TCS (trouble de la communication sociale) ou un TDA sans hyperactivité), mais on peut espérer que le CRA serait apte à formuler ces hypothèses sans laisser le patient en plant, si l'on a senti zéro écoute au centre sensé nous écouter, on est en droit de continuer à se questionner^^. Par ailleurs je viens de contacter une neuropsy qui indique que la restitution du bilan se fait au cours d'un échange oral permettant de poser des questions, donc à nouveau, tous les neuropsys ne se valent pas forcément. Perso je regarde s'ils ont un site qui présente leur approche, cursus, voir s'ils ne parlent que de diag enfant ou également d'adulte, etc.
Bonjour, Je souhaite savoir comment faire pour se faire diagnostiquer. Je ne sais pas par quoi commencer, j ai besoin de savoir quel est mon fonctionnement. Je n en peu plus de cette différence que je ressens sans comprendre. Je pensais être hpi mais je ne me retrouvais pas complètement, récemment je me resenseigne sur l autisme asperger, ce type de fonctionnement me parle parfaitement.j ai besoin de conseil svp
Bonjour, comment faire si cette personne est votre fils qui ne sort plus à 25 ans, pas autonome et hpi (150 Qi) avec un passé scolaire chaotique sans diplôme sans avenir ???
Merci pour ta vidéo. J'ai toutes les caractéristiques de l'autisme asperger et il ne manque plus que le diagnostic auprès de professionnels pour avoir la confirmation officielle que j'ai ce syndrome. Ceci dit je t'avoue que ce qui me retient principalement de faire les démarches c'est la pénibilité des démarches et le temps d'attente... J'ai entendu dire que le plus souvent il fallait un délais d'au moins trois ans entre le premier rendez-vous et le diagnostic final. Je trouve cela très long et est presque un parcours du combattant... As tu attendu aussi longtemps?
Quand on est vraiment malade on ne se pose pas la question de savoir si on veut avoir le diagnostic, on souffre trop dans la vie pour avoir le luxe de décider. On le veut car c'est vital.
Perso, j'attends mon premier rendez-vous au CRA depuis 3 ans et 3 mois... et un truc que je ne sais pas encore, c'est de savoir si les professionnels pourront m'orienter pour compenser les décalages que j'ai. Je n'attends pas ces professionnels pour travailler sur moi-même et mener les apprentissages que j'ai identifiés comme défaillants. Mais juste savoir que je suis labellisé TSA, ou pas, je ne suis pas certain que ce soit très utile quand le constat de mes décalages est une évidence.
Bonjour Nick, Avez-vous envisagé le secteur privé? C'est certes payant, mais au moins on peut être fixé plus rapidement, et certaines mutuelles prennent en charge des forfaits chez les psychologues. C'est toujours mieux que d'attendre aussi longtemps. Même si vous avez des décalages manifestes, donc une intuition, il est important de formaliser les choses. D'une part pour en être certain et ne pas se tromper, d'autre part pour identifier d'autres atypicités complémentaires comme c'est souvent le cas (TDA par exemple). Je vous remercie de me suivre, Fabrice
@@aspiemillautismeaspergersa2134 Bonjour Fabrice. Merci pour ta réponse (*) et plus largement merci pour les contenus que tu proposes sur cette chaîne. Oui j'ai pensé au secteur privé. Comme tu le dis, c'est payant, et avec des tarifs très variables selon mes infos. Et j'avoue que j'ai aussi quelques difficultés de fonctions exécutives qui me peuvent me rendre difficile certaines démarches. Etre certain de ne pas se tromper... je comprends tout à fait la prudence à laquelle ce commentaire rappelle toute personne ayant une suspicion. Identifier les atypicités complémentaires... j'ai déjà confirmation formelle du HPI, et j'ai identifié assez clairement une alexithymie. Et une bonne grosse incapacité à acquérir les normes sociales implicites. En vue d'entretiens de diagnostic un jour peut-être, je compile progressivement la liste de mes expériences. Peut-être ai-je d'autres caractères atypiques... ...mais comme je notais dans mon premier message, je m'interroge sur l'aide que l'on peut obtenir post-diagnostic. Sais-tu si les CRA orientent une personne autiste vers des psys ou vers des cours/formations visant à compenser les décalages qui, dans un monde neurotypique, génèrent des difficultés ? Cette question me semble cruciale pour me décider à lacher quelques centaines d'euros pour un diagnostic. Parce que simplement rentrer chez moi avec un papier qui me dit comment je fonctionne, j'ai l'impression que ça ne changera pas mon quotidien. Et si le diagnostic se limite à ça, ça me semble vain. Peut-être que ces aides post-diag, si elles existent, ou bien un éclairage sur la manière dont le diag permet de changer concrètement/comportementalement/socialement sa vie, pourraient faire l'objet d'une vidéo future ? --- (*) j'ai tendance à tutoyer, surtout internet car ce mode de relation aplatit les hiérarchies et réduit les enjeux découlant de jeux sociaux entre individus. J'espère que ce tutoiement ne génère pas de sentiments négatifs.
Existe-t-il des forums où les personnes avec autisme peuvent échanger ? Je recherche cela pour des proches concernés. Merci de votre ou vos réponses. CH.L.
Bonjour CH.L, Il existe effectivement des sites d'échanges. Par exemple il existe de nombreux groupes Facebook sur le sujet, dans lesquels les personnes s'entraident. Par exemple: Entraides Autismes Syndrome d'Asperger Le Syndrome d'Asperger Autisme, Asperger, dysharmonie Parlons TSA Avez-vous en tête des supports particuliers, en dehors de Facebook? Bonne journée, Fabrice
j'ai une très grosse suspicion chez mon fils de 14 ans. Il se sent un peu différent mais sans plus... j'aimerais avoir la confirmation par un professionnel mais je sais qu'il refusera cette démarche car les échanges avec les adultes c'est très compliqué pour lui et ça le stress énormément... dois je insister pour qu'il fasse ce diagnostic? pas simple....
Bonjour,voila💁♂️ Un psychologue ma diagnostiqué tsa(asperger). Un neuropsychologue (bilan qi,hétérogène 85,124). un psychiatre ma diagnostiqué un tda/h. Donc comment si retrouver? Quand pense tu ,merci de ta réponse. Bonne soirée 🙋♂️
Bonjour Johann, En fait tout cela peut se retrouver chez une même personne, et c'est d'ailleurs souvent le cas. Les personnes Asperger ont assez souvent des caractéristiques HPI, au moins sur une partie du bilan, ce qui explique que vous ayez certains score élevés. Sur d'autres partie du bilan QI, les personnes avec autisme sont désavantagées par leurs particularités. C'est par exemple le cas pour les tests chronométrés où on manipule des objets (puzzles de cubes, etc.) car la minutie des personnes avec autisme leur fait perdre du temps, ce qui fait baisser leur score en dessous de leurs capacités purement intellectuelles à résoudre le problème. C'est aussi souvent le case des tests avec représentation spatiale. C'est pourquoi il est important que le psychologue qui fait passer les tests tienne compte de votre TSA dans son interprétation. Pour le TDA/H, il est fréquent qu'il soit présent avec le TSA. Beaucoup de personnes TSA sont aussi TDA. En fait vous avez vu 3 personnes qui ont chacune investigué une partie de vos particularités. L'idéal serait d'avoir une personne qui puisse les envisager dans leur globalité. En résumé, vous présentez un profil multiple assez fréquent. Et comme il y a des caractéristiques en commun à tout cela c'est assez peu surprenant. J'espère que ces informations vous ont été utiles, Bonne journée, Fabrice
Je me pose une question vis à vis de ma fille. Je suis moi-même en attente d'un diagnostique auprès du CRA, même si au fond de moi je connais déjà la réponse qu'ils vont m'apporter, et plus j'observe ma fille, et plus il m'apparait évident qu'elle a un profil atypique. Tous ceux qui la côtoient me font des réflexions en ce sens et bien qu'elle n'ait que 2 ans et demi, je vois toutes ces choses subtiles que seule une mère peut remarquer. Vient alors la question terrible. Une fois que j'aurai mon propre diagnostique officiellement posé (me légitimant ainsi aux yeux des autres), et dans la mesure où ma fille est parfaitement épanouie et ne souffre pour le moment d'aucun problème d'aucune sorte puisque j'y veille, serait-il judicieux, dans un avenir plus ou moins proche, d'envisager des tests pour elle ? Comme vous le dite, c'est quelque chose de très personnel et, j'aimerais, autant que possible, lui éviter de se retrouvée étiquetée dès son plus jeune âge. J'aimerais attendre qu'elle soit assez grande pour que la demande vienne d'elle, si elle en éprouve le besoin un jour. Mais si les choses venaient à mal se passer à l'école, qu'elle y soit mal comme moi je l'ai été toute mon enfance, et si elle se renfermait sur elle-même... Trop de questions qui tournent dans ma tête. Et je ne peux les poser à personne, en parler avec personne. Je suis seule avec mes tourments de mère Aspie.
J'ai 3 enfants (probablement tous atypiques) et ils sont une des (nombreuses) raisons qui m'ont poussée à me faire diag... Ils sont déjà ado et j'entame seulement maintenant des démarches pour l'un d'entre eux. À cause d'un système scolaire étriqué et bien trop normatif, il ressent de plus en plus ses limites et les verbalise c'est donc mon devoir de l'aider. Je ne culpabilise pas parce que j'estime leur avoir donné une enfance stimulée et riche, pleine de bonnes valeurs (inhérentes au TSA, mais je ne le savais pas !) comme l'honnêteté, la curiosité ou la tolérance. Mon diag est récent et je leur en ai parlé en toute transparence. Si vous avez un médecin /pédiatre de confiance, vous devriez lui en parler car comme votre fille est toute jeune, les interventions précoces sont encore possibles s'il s'agit d'un autisme "sévère". S'il s'agit d'un autisme plus "léger" c'est plus délicat mais j'aurais tendance à dire que le ressenti d'une mère est primordial, écoutez ce que vous disent vos tripes et entourez-vous de professionnels bienveillants (à défaut de "formés aux TSA" qui se font encore très rares) Take care 💙
Bonjour Je suis mère d'un garçon autiste asperger. La psychiatre qui suit mon fils n'a pas encore lui communiqué la diagnostique. Mon fils est de plus en plus enfermé en lui même et ne sort presque plus de la maison. Il fait des séances chez un psychologue, mais il dit toujours qu'il est triste et que les choses ne vont pas bien. Je ne sais plus quoi faire pour l'aider. Je voulais insister avec la psychiatre pour lui communiquer ses caractéristiques asperger. Qu'est-ce que vous en pensez ? Je m'excuse pour mon français imperfect , je suis italienne. Merci
@ Daniela Podestà Buongiorno Sono francese, è parlo italianno lo studià l Italiano da ventacinque anni comme autodidact. Vado provare di spiegarmi in Italiano, la maniera di pensare dal vostro filio perchè mi preoccupa dei bambinii con dei particolarii alla scuola, in qualita di auxilio dalla vita è assistante dei insegnantii. Scusi per errorii in Italiano. Ve lo prensanto qui, come il vostro filio ci pensare e quelli particolaritii dal suo bambino. Alora, il vostro bambino pensa di un Altro maniera dei altrii bambinii e la sua pensata puo essere sopratutto intellectuamente, lui puo parlare per esrmpio della physica quantica, poi della jurisprudenza, Mathematica, sia architeturra, la philosophia, geopilitica del mondo. La sua maniera di pensare e dei pictogramme 🚒🌌😇🗺️⚠️🇫🇷🇮🇹.. 🌏🌎🌍🏝️🏔️🚔🛣️..... Cioe per imago, e di maniera sequencare, con dei fixationii è lui vorrebbe sapere tutti le mécanisme dela vita intellectualismo. Dopo il vostro filio puo anche piacere per esrmpio, leggere o guardare un documento alla TV 10,20, 30 x in boclo un emmizione a vedere piu, per capire la storia o la sua legge... Le repetizione in boucle, cioe anticipare la significazione dei messagii, perchè ????... Je vais à partir de là reprendre en français, car j'ai dû mal à rédiger un article en entier en italien même si j apprécie beaucoup m exprimer en italien et je vous prie de m excuser pour les erreurs commises dans votre langue maternelle. Et n hésiter pas à me corriger mon italien. Je vous propose de lire les ouvrages suivants : Daniel Tamet : Je suis né un jour bleu. Temple Grandin : Ma vie d autiste puis le guide complet du syndrome savant préfacé par Joseph shovanec et rédigé par Tony Atwood c'est la bible du Tsa ( trouble du spectre autistique). Votre enfant a une perception autre comme mentionné en italien, que les autres enfants ou adultes, déjà pour lui il a une certaine idée de la justice, de l ordre, et peut se faire un idéal des disciplines intellectuelles voire acquérir des connaissances très élevées en diverses matières. Sa structure cérébrale est ainsi conçue ou des synapses linéaires priment sur les synapses courbes d ou une forme de rigidité d esprit et une propension à vouloir par exemple ranger ses petites jouets comme les voitures alignées contre le mur et si par hasard vous lui enlever sans lui indiquer un changement abrupt ça peut être pour lui une révolution dans sa tête autrement dit : votre fils apprécie les habitudes, rituels de façon intense. Votre fils peut observer un insecte sur la fenêtre de votre salon, 🐛🦋🌼 ou encore une plante, regarder à la fenêtre les cycles de la journée et pourquoi pas la nuit et oui et vouloir déjà comprendre les enjeux de la biologie, mais aussi la météorologie, et pourquoi pas déjà de se poser des questions sur la Relativité générale de Albert Einstein. Je vous propose de lire mon prochain message en sautant une page car plus de place... Merci à vous.
@ Daniella Podestà Je vais tenter de répondre à votre souci, votre fils peut se poser plein de questions : je vous suggère de lui faire écrire sur une feuille de papier, toutes les choses qui lui passent par la tête pour savoir ce qu il ne va pas et pourquoi il est triste. Ça peut être intéressant pour vous et pour lui de rédiger par écrit. Que voudrait il ? Lui demander de décrire en détail les éléments de ses pensées car ses idées sombres peuvent être sources d instabilités pour lui, de conflits intérieurs, de malaise, est il allergique à certains aliments, à t il eu une ou plusieurs souffrances particulières, il est judicieux qu il écrive ou qu il en parle avec vous, son père ou une autre personne de votre famille. Surtout qu il réussisse à évacuer son mal être. Je vous suggère aussi de favoriser le positif, de lui expliquer qu il a la possibilité d exprimer par la parole ou l écriture ou encore le dessin... Est il par exemple moqué par ses camarades à l école, il n ose pas vous en parler ? Un enfant avec des particularités peut parler à sa famille or il peut aussi rester muet ? Et il est judicieux de lui poser des questions étape par étape sans trop non plus lui bombarder de questions. Je sais que les enfants avec des particularités peuvent se poser beaucoup de questions, comme tous les enfants or chez votre fils tout peut prendre des proportions qui peuvent être très intenses même pour une petite chose de rien du tout. Et si vraiment il n exprime pas ses éléments de mal être, je vous propose de lui montrer des pictogrammes 😂😝😜😇😊... Par exemple s il est triste comme le premier pictogramme, maman et papa seront aussi tristes si tu ne veux pas leur parler, mais aussi lui expliquer qu il a le droit de ne pas s exprimer pour éviter d aller dans le chantage affectif car il ressentira probablement une manipulation, il est judicieux d éviter ce genre d'erreur. En revanche il il est judicieux de trouver des stratégies positives, de l emmener sur le terrain de l humour car les enfants ayant le syndrome savant apprécie l humour particulier et toujours étape par étape essayer de trouver des contournements pour améliorer sa vie. Il se peut aussi qu'il ait des allergies alimentaires 🍋🍉🥪🍰 voire des restrictions alimentaires, peut être qu il n ose pas vous en parler non plus, après je lui souhaite de manger tous les aliments qu il souhaite bien sûr. Mais il se peut aussi qu il veuille manger à sa manière, après vous pouvez toujours essayer de favoriser tous les aliments or il est judicieux de séparer les morceaux de viande, des légumes, aussi préfère t il manger des pâtes, il fait honneur à l Italie c'est de l humour et à son syndrome, riz et pommes de terre d ailleurs comme de nombreux enfants et adultes puis des chips.. Mais peut être que les haricots verts, légumes verts, ou encore haricots... Ne sont pas les bienvenus, or rien empêche au quotidien de lui expliquer que c'est bon aussi ces aliments mais sans le forcer, et ce n'est pas un caprice, s'il vous plaît ne le forcer pas à manger il pourrait s en degouter pour toujours, ça peut prendre des années... Et un jour il mangera des épinards or pour l instant ces branches d épinards dans l assiette cela peut se transformer en une véritable boule au ventre. Par pitié, votre fils a besoin de sécurité, après je souhaite le meilleur pour lui et pour vous, je vous en prie, il est judicieux de l observer attentivement et je suis sûr que vous aurez la réponse à ses tracas. Bien sûr les observations doivent être faites aux peignes fins, ça vaut le coup, et après il sera dégager de son fardeau et vous aussi. Au niveau des repas, ça peut être la texture, ça peut être la température pas assez chaude, trop tiède ou pas assez voire trop froid, il se peut qu il aime les aliments très froids comme très chauds ou très tièdes... En somme tout est dans l intensité, les fixations, de ressasser en boucle, votre fils a une façon de penser, de ou parler soit en echolalies ( répéter plusieurs fois en boucle) des éléments de phrases, des expressions particulières qu il a entendues à la TV ou de répéter les lectures qu il a lues... Car votre fils peut apprécier apprendre par lui même en ayant les outils nécessaires, votre fils peut idéaliser les adultes responsables et éclairer qui ont des connaissances et des diplômes car votre fils souhaite apprendre, approfondir et comprendre le droit, la médecine, l astronomie, la finance, le marketing... Atteindre la connaissance universelle.🌌😇 Il se peut aussi qu il ait des difficultés à l école, et pour autant connaître les enjeux de l extraterrorialite du droit us ou de vous parler des dinosaures, voire la 3ème loi de Kepler sans pour autant être doué à l école. Bien sûr je lui souhaite de réussir à l école, mais il est judicieux de savoir que votre fils ne fait pas exprès s il n arrive pas à apprendre en milieu scolaire, s'il vous plaît, pas de remontrances ou de remarques : du style, mais c'est pas compliqué ! C'est pas difficile ! Pourquoi tu t'es trompé ? Alors que nous avons révise tout le samedi et le dimanche...!!! Surtout pas ce genre d expression en revanche je vous propose de lui reexpluquer sans vous énerver et quand il est disponible et à la limite extrême il va même aller au devant, en se disant tiens maman ou papa j aimerais bien que tu me reexplique même si j ai dû mal à comprendre car ça m intereese ! 😀 Vous aurez réussi, autrement dit votre fils veut faire toujours de son mieux mais il existe beaucoup d informations, de perceptions dans son cerveau à longueur de journée, tellement d accumulation, s il a des difficultés à finir ses exercices ou ses devoirs, il est judicieux de stopper et de rédiger un mot dans le carnet de correspondance en expliquant aux enseignants et professeurs, qui sont formés normalement au syndrome savant. Je reviendrais vers vous et si vous avez des questions n'hésitez pas à me les poser je tenterais de vous répondre à hauteur de mes connaissances. Cordialement à vous
Bonjour serait-il possible de vous contacter, je sais que les profit autistiques sont vraiment différents mais je me retrouve en partie dans vos vidéos. Par contre je souhaiterais vous poser deux ou trois problèmes. Cordialement
Votre propos est très intéressant, mais la position de votre micro, régulièrement plaqué contre votre gorge, a entrainé la captation de tout un ensemble de sons qui m'ont distrait un grand nombre de fois lors de mon écoute. ( serait-ce un test diagnostique ? hihi :) )
en Belgique le délais pour un diagnostique adulte c'est 16 ans ...! et finalement je ne vois pas ce que cela pourrait m'apporter de plus par rapport à ce que je sais déjà a mes 56 ans. Pour un enfant oui je pense que c'est intéressent de l'avoir du moins comprendre qu'il y a un problème . Quoi-que je ne suis pas vraiment ok avec le DSM...
J’ai vu aussi récemment pour les 16 ans en Belgique, c’est effroyablement long et décourageant... Je trouve ça honteux d’être autant en retard par rapport à d’autres pays sur ce sujet 😕
@@Didier-Claes Tout à fait ... (Et depuis mes précédents commentaires, j'ai appris que le seul CRA qui diagnostiquait les adultes en Belgique a fermé en fait... Une honte !)
J'ai des doutes sur moi...je pense me faire diagnostiquée, je déteste le doute. Mais je ne sais pas trop à qui m'adresser...: passer par mon médecin, voir le 1er psychiatre que je trouve....!??! 🤔
@@coralie7891 Oui c’est sûrement possible en effet. Ce serait bien le genre de profil qui serait incapable de consulter alors qu’elle aurait besoin d’aide. Bien vu !
Le fait de faire la démarche diagnostic pour moi était totalement évidente car l'autisme était une certitude chez moi donc le diagnostic qui date du mardi 13 août 2019 à été vécu pour moi comme un énorme soulagement c'est le sur handicap qui l'engendre qui a été vécu comme un choc car je suis déjà diagnostiquée dyspraxique.
En tant que femme autiste vous avez eu des difficultés relative à votre genre pour vous faire reconnaître ? J’ai vraiment le sentiment que nous sommes tout autant autiste homme ou femme. Juste que les femmes sont très largement sous diag car elle sont beaucoup plus forte mentalement pour masquer et tenir sur la longueur.
@@Cataplasme44 Femme = capacité de mimétisme contrairement aux hommes : faux. Ou alors je suis vraiment mal faite (pas le bon sexe). À 30 ans, j'ai tous les symptômes. À ce jour, je vois l'autisme qui s'exprime de 2 façons quel que soit le genre de la personne concernée. Je pense avoir un autisme "masculin" alors que je suis une femme. Je pense qu'il existe des hommes avec un autisme "féminin".
@@coralie7891 Oui tout cela est très cliché et généraliste. Cela ne correspond jamais à tout le monde. Tu peu être une femme et tout cocher et un homme qui réussira à s’adapter totalement. C’est plutôt ce qui est donné comme explications pour l’écart de prévalence entre les genres. Même si la misogynie est sûrement bien présente d’une façon ou d’une autre.
Justement aucun libéral à su dire ça pourtant mon fils a était reconnu tdah en 45minute ça m'a coûté chère mes tout les psy et moi même disons que il est autiste de haut niveau même et moi même aspesger plus hpi en plus se qui sont spécialisés en autisme impossible d'avoir un rdv j'appelle tout les semaines
@@sarybendy5194 Ha dur bordel. Perso mon point de contact premier à été un Neuropsychologue qui sans être spécialisé est formé. C’est lui qui a réuni une dream team de pro multi discipline pour le diag. Vous habiter dans quelle région ? Le CRA ne peu rien faire ?
@@sarybendy5194 Bonjour prenait contact avec le cra de Bordeaux il vont vous envoyer un dossier a remplir Et après j'ai renvoyé le dossier Et c'est le cra d'Agen qui m'a contacté pour un rendez-vous ,1 an d'attente c'est le Dr Castejon qui m'a suivie l'entretien est long et épuisant mais le Dr Castejon est vraiment à l'écoute elle a été d'un très grand professionnaliseme , Et lors de mon deuxième Rdv quand el m'a donnée le diagnostic positif du TSA me concernant Et m'a donné toutes les informations pour mes futures démarches et m'a même dit que si besoin de pas hésiter recontacter le cra d'agen pour d'autres informations Cordialement Julien
Je me sens profondément concernée par la question de l'autisme. Plus je regarde vos vidéos et d'autres, moins j'ai de doutes.
J'aimerais effectivement me faire diagnostiquer mais j'ai incroyablement peur de le faire.
Déjà pour toutes les démarches que ça implique, longues et certainement pénibles (j'ai déjà donné dans l'errance psychiatrique, entre diagnostic TDAH, HP, bipolaire, borderline...). J'ai vraiment peur à l'idée d'avoir encore à étaler mes tripes sur la table des médecins.
Mais surtout, ce qui me terrifie le plus, c'est de ne pas être crue.
J'ai l'impression qu'on va me regarder de travers et me dire que je fabule, que j'essaie de m'inventer des problèmes, que je veux faire "mon intéressante".
Je sais que je suis un peu "étrange"pour les autres. On me l'a souvent dit. Des proches, des collègues, des connaissances. Mais j'ai peur d'avoir l'air trop fonctionnelle pour qu'on me croit. Malgré les dépressions, ma difficulté à garder un boulot, malgré les urgences psy, malgré mes obsessions.
Je sais que je dois me faire un peu violence. Ne serait-ce que pour être enfin accompagnée et peut-être, réussir à travailler plus de quelques mois.
Encore merci pour vos vidéos.
Bonjour, je me reconnais un peu dans votre commentaire. Si vous avez déjà eu des diagnostics faites au moins une demande de RQTH pour avoir des aménagements dans le monde du travail.
Bonjour. Je suis définitivement diagnostiqué après 3 ans et 12 jours d'examens divers dans le CRA de ma région. Depuis le 2 Novembre, c'est officiel, je suis sur le spectre. Je n'ai eu aucune réticence particulière pour l'accepter avant même la "'restitution" de mon diagnostic. Je viens d'avoir 49 ans, et j'ai compris que j'étais autiste à l'âge de 46 ans en 2018 dés mon premier rendez vous au CRA. Comme je l'ai expliqué de manière très honnête à l'équipe pluridisciplinaire qui m'a diagnostiqué, ce n'est pas le diagnostic positif qui m'aurait étonné ou bouleversé, mais un diagnostic négatif, en toute honnêteté vis à vis de moi- même et sans être aucunement influencé par un quelconque biais de désirabilité mal placé, dans mon attente de diagnostic. La seule chose que je regrette, c'est de ne pas avoir été diagnostiqué plus tôt. Je suis né en 1972 et à mon époque, c'est à dire la fin des années 70, les années 80 et même les années 90, il n'y avait aucun moyen d'être diagnostiqué ni en tant qu'enfant, adolescent ou adulte. J'ai vécu plus de la moitié de ma vie en me sentant différent et incompris du monde sans savoir exactement qui j'étais et ce que j'avais, jamais je ne me serais douté d'être autiste.... tout un pan de ma vie plongée dans l'opacité d'un brouillard épais et qui est une séquence temporelle qui représente un énorme gâchis sur l'échelle d'une vie, car ce temps perdu ne se rattrapera jamais.... j'ai été brutalement confronté, dés que j'ai été en âge de marcher et de parler, au rejet, aux malentendus, à la maltraitance psychologique comme le harcèlement à l'école , des violences verbales et parfois physiques qui se poursuivront à l'âge adulte dans le monde du travail, et qui ne m'ont conduit qu'à des échecs répétées puis à la solitude sociale vécue dans l'anxiété et la dépression...isolement néanmoins préférable à la torture mentale que représentait pour moi le "game social". Pendant longtemps, j'ai cru que les difficultés que je rencontrais, tout le monde y était confronté mais que moi, seul, était incapable de les surmonter, avant mon diagnostic je n'avais même pas conscience que mes problèmes cognitifs pour gérer les relations interpersonnelles ou mon hypersensibilité à la lumière et au bruit, étaient des difficultés qui m'étaient propres tant pour leur fréquence que pour leur intensité. J'aurais préféré naître en 2012 plutôt qu'en 1972, les choses sont en train de changer pour la génération actuelle, mais pour moi, sans être défaitiste je ne prétends pas que c'est trop tard, seulement trop tardif. Le diagnostic de TSA est difficile à poser, et il faut s'armer de patience et de persévérance pour obtenir une "restitution" définitive. En ce qui me concerne je n'ai pas connu le dilemme entre vouloir entendre le diagnostic positif et la tendance inverse qui ne voudrait rien savoir. Durant tout mon parcours diagnostic, j'ai voulu, savoir, coûte que coûte et je m'étais préparé psychologiquement à recevoir aussi bien la validation du diagnostic que son éventuelle invalidation. Je pense néanmoins que même à un âge tardif, cela vaut le coup d'être diagnostiqué officiellement, pour avoir une reconnaissance ne serait ce qu'administrative, restaurer son amour propre en se disant qu'on vaut bien plus que le vaurien ou le raté étiqueté comme tel par la société et souvent validé par soit même, plus ou moins consciemment. Ma famille, mon frère et surtout ma mère, commence à comprendre que je ne suis pas cet éternel homme enfant, compliqué à comprendre et à vivre, capricieux, maniaque, paresseux car toujours fatigué, borné, psycho rigide, irritable et colérique qu'ils avaient imaginés, leur regard sur moi commence à devenir plus positif et à nuancer mes défauts et mes tares, ma mère qui a adhéré à mon diagnostic m'a récemment dit qu'elle commençait à comprendre des choses sur moi et sur notre relation et qu'elle commençait à culpabiliser de n'avoir pas compris tous mes difficultés et besoin particuliers durant mon enfance.
Un conseil : surtout n'en restez pas à l'auto diagnostic, faites vous diagnostiqué officiellement par des professionnels compétents, vous y avez tout à y gagner même à un âge plus avancé que le mien.
Je suis dans le même cas , née en 72 je l'apprends juste à 49ans . J'ai vécu les mêmes choses que vous à l'école sans comprendre ... Je me suis parfois demandé si je n'étais pas une extra terrestre pour ressembler tant aux autres et être tant rejeté . Non en fait j'étais et je suis autiste . Ce qui m'a fait poser la question , c'est que mon fils est autiste . Je me suis toujours dis qu'on se ressemblais comme 2 gote d'eau et j'en étais fier (j'en suis toujours fier ) mais je n'ai jamais pensé que cette ressemblance pouvait être l'autisme .
Bonjour,
Actuellement 41 ans et très anxieuse parce que mon diagnostic a été reporté au 24 mars à cause de désaccords entre les membres de l’équipe... Ils ont consulté mon père (maintenant âgé et peut-être lui-même sur le spectre?). Je ne fais pas assez confiance à ma mère pour répondre honnêtement. Je pense qu’une réponse positive me soulagerait beaucoup. Car dans le cas contraire impossible d’expliquer ni mon passé, ni mes difficultés actuelles.
Peut-être que cela me serait confortable de pouvoir échanger davantage là-dessus avec vous ?
Cordialement,
Eléonore
@@eleonorecoste6338 Je vous comprends et partage votre appréhension: je suis en train de "coller les bouts" et cela me parait flagrant, mais en effet si ce n'est pas ça ... alors c'est quoi ? Il faut que je me lance, à 55 ans ... Et je ne sais pas vers qui me tourner, de sérieux, de confiance ...
@@delphinepv964 finalement je ne suis pas autiste, même si j’en ai des traits : des troubles de la modulation sensorielle par mon père, Ehlers Danlos par ma mère (d’après un ami pédiatre, ma généraliste refuse de vérifier), et HPI. Ça fait triplement atypique et doublement légèrement handicapée... De quoi mieux me comprendre, enfin !
@@delphinepv964 le CRA pourquoi pas ? Même si c’est parfois long de trouver puis digérer les réponses complètes
Vous aidez beaucoup, merci mille fois
Un peu comme certains commentaires je me sens profondément concerné et pour moi aussi à l'écoute de vos vidéos des clés apparaissent. Merci et continuez votre bon travail.
Un jour, il y a quelques années un ami m'a dit en boutade "toi tu es un peu autiste". Ce jour là, j'ai ressenti une sorte de reconnaissance même si je ne connaissais pas l'autisme. Aujourd'hui à travers les vidéos sur l'autisme, je me trouve, plus à travers le regard des autres, les rejets, les dénis, les faux jugements, les mauvaises interprétations mais à travers ma différence autistique, à confirmer qui explique tant de choses qui se sont produites dans ma vie dans ma relation avec les autres et avec moi même. C'est comme si je sortais du brouillard ou sortait ma tête hors de l'eau pour enfin respirer. Quelque chose de nouveau s'ouvre devant moi. J'ai envie de dire dans la joie, "Faites attention, je suis autiste, je ne suis pas comme vous".
Vous avez tout à fait raison Michel avec votre expression "dans la joie". En fait, c'est un grand soulagement de comprendre qui ont est et d'avoir le bon éclairage sur son existence. Et c'est tout à fait vrai qu'il peut y avoir cette libération qui fait penser à de le joie.
Fabrice
Belle vidéo, bien expliqué merci à vous
Très bonne vidéo comme toujours. J’ai été diagnostiquée en octobre à 46 ans et je partage ton point de vue sur les différentes analyses que tu exposes.
Merci beaucoup Annabelle 😊
Noémie, c’est difficile de répondre. Quand j’étais jeune, j’étais très atypique dans ma manière d’être, mes choix, mes passions, même mon look. Je parlais très peu et toujours avec franchise. Je ne me demandais pas ce que pensaient les autres. J’étais la plupart du temps seule, dans mes passions, mon monde rêvé.
Pour faire face à l’âge adulte, et aussi parce que je suis devenue mère, j’ai commencé à me sur-adapter, je suis devenue une sorte d’actrice ne mettant en scène qu’une petite partie d’elle-même. Je suis devenue hyper forte en conversations d’ascenseur 😂
Personne ne peut imaginer que je suis autiste aujourd’hui. Mais ce rôle que je me suis donné m’a épuisée mentalement et physiquement, je n’ai plus de résistance au stress de la vie professionnelle et j’ai un énorme besoin de solitude, de silence et de calme, et de temps pour faire les choses à ma manière, tranquillement.
L’après diagnostic pour moi consiste à me retrouver, à m’autoriser à nouveau à être moi-même (pas si simple après des années à porter un masque qui me limitait autant qu’il me protégeait...) tout en gardant mes « acquis » sur le plan social... pas evident...
@@anabelle1508 Merci pour se témoignage et bon courage pour la suite. Je me retrouve dans ce que vous décrivez. Je suis papa de deux filles, adultes maintenant. Ma vie de couple et familiale à été parfois un enfer. J'ai du fuir pour survivre mais cela n'a pas réglé ma relation aux autres qui est resté difficile. Maintenant à 67 ans, je comprends mieux ce qui m'est arrivé et surtout pourquoi après des années, des années de thérapie. Ce n'est qu'aujourd'hui que je comprends tout cela est arrivé parce que je suis autiste, pas encore diagnostiqué, mais je peux identifiée en temps que tel et me conduire à une nouvelle compréhension de qui je suis vraiment, sans culpabilité induite et une meilleurs estime de soi. J'espère que pardonner les autres sur cette base sera plus facile. Ils ne savaient pas, et moi non plus.
merci pour vos vidéos de grandes qualités. Va falloir que je trouve le temps d'aller le faire enfin ce diagnostique. Je n'ai pas peur, au contraire, il m'expliquerait tout ce qui semble être mes bizarreries aux yeux des autres, j'aurai alors le sésame pour ne plus avoir à m'en excuser. Ce serait une grande et belle libération pour moi!
Le fait d’être diagnostiqué ne vous oblige pas à prendre pour argent comptant tout les clichés sur l’autisme: comme par exemple le manque d’empathie qui devrait être d’ailleurs renommé différence d’empathie ou les intérêts restreints qui n’ont rien de restreint… bref le diagnostique vous permettra de construire au lieu de vous en vouloir et d’essayer d’aller contre des choses innées et de vous stigmatiser d’échouer à les corriger… merci pour cette vidéo
Le manque d’empathie est réel. C’est un fait. Mais on parle de l’empathie cognitive qui est la capacité à reconnaître les émotions des gens grâce au langages non verbal. L’empathie émotionnelle qui permet de ressentir et comprendre l’émotion partagée est fonctionnelle une fois l’émotion identifiée.
Une personne peu sangloter devant moi et je ne comprend pas ce qu’il se passe. Si elle me dit je suis triste pour telle raison alors je peu la comprendre et compatir tout à fait normalement.
@@Cataplasme44 merci, n’avez-vous pas également du mal à communiquer l’intensité de votre ressenti ? Personnellement je peux souffrir intensément, le dire clairement et les gens autour de moi ne réagissent pas… comme si mon visage impassible invalidait mes mots… j’ai l’impression parfois qu’il faudrait que je tombe à genoux en déclamant un pièce de théâtre dramatique pour qu’on comprenne ce que je dis. En fait je ne sais pas me plaindre efficacement.
@@ithinksoiflee6599 J’ai également ce ressenti oui. Mais j’ai la chance d’avoir un médecin généraliste qui bien que totalement non formé à l’autisme n’a jamais minimiser mes douleurs chroniques meme exprimées de façon non conventionnelle. J’ai toujours eu l’accès à des médicaments en dosage et quantité adaptée meme souvent avec des dosages maximum. Je vous souhaite de trouver une telle aide.
@@Cataplasme44 il y a des semaines ou j’ai l’impression de vivre dans une mauvaise pièce de théâtre ou tout les acteurs sont entrain de surjouer. Peut-être que je devrais me mettre au théâtre pour apprendre à accompagner mes propos du jeu d’acteur qui convient.
Un contenu tout en justesse.
Très bonne vidéo ! Bon, là on commence à être habitué...c'est à chaque fois super, j'adore. Merci beaucoup pour cette initiative de partage. Bonne continuation
Merci beaucoup Nicolas 😊
Au fur et à mesure de vos vidéos, une évidence apparaît en moi, je suis peut-être sur une forme discrète d'autisme, tous les curseurs comme vous dites ne sont pas poussés au maximum, certains sont sur zéro, mais il y en à quand même certains qui sont poussés sur le 125. Mais il a eu des répercussions parfois graves dans ma vie, incompréhensions dans le couple, divorce, avec mon frère, séparation, avec ma mère, tension, avec mes poches, cela m'a conduit à deux burn out sévères, 3 mois d’hôpital psychiatrique avec toute la médication qui va avec. dans une incompréhension totale de ce qui avait bien pu me conduire à cette extrémité. Je cherche depuis 1993, thérapie, psychanalyse, acupuncture, méditation, kinésiologie, jusqu’à ce que je tombe sur une vidéo sur les aspergers, puis d'autres et maintenant les vôtres. Le voile se lève, la compréhension s'installe, les événements s'expliquent, les réponses arrivent, une voie à suivre apparaît de plus en plus claire avec une question principale, aurai-je vécu tout cela parce que simplement je suis autiste, c'est à dire parce que mon cerveau fonctionne autrement que la plus part et que la plus part ne le sait pas et moi, je ne le savais pas non plus.
Votre témoignage est très fort en ce qu'il exprime exactement les difficultés que peux poser la différence cognitive et leurs conséquences souvent très difficiles.
Quand on ne connaît pas une différence comme celle-ci, sur soi ou sur les autres, le niveau d'incompréhension et de malentendu peut attendre un tel niveau que les conséquences sont à la fois inéluctables et graves.
Ce que vous décrivez est malheureusement très fréquent, avec cette errance médicale très longue et toutes ces épreuves.
Heureusement, il y a parfois une petite lueur au bout du tunnel, quand un début d'explication apparaît. Et au bout c'est le grand jour qui peut se faire sur notre existence. Cela ne change certes pas les choses qui se sont produites, mais cela permet quelque chose de très important: ne plus culpabiliser, ne plus ressasser, juste comprendre et pouvoir avancer sur les bonnes bases.
Fabrice
Je valide. J'ai été diagnostiquée mi-Octobre. Depuis, j'ai vécu une chute seulement de 4 jours. Depuis, ma propre estime est beaucoup moins fragile.
J'en ai parlé qu'à ma mère mais sans insister parce qu'elle est dans le déni de mes difficultés. J'arrive à mieux m'affirmer avec elle mais je prends beaucoup moins mal ses soupirs "n'importe quoi".
Je sens quand même avoir rattrapé plusieurs années en 1 mois. Moi qui me disais "attardée" ou "retardée".
Les parents ont du mal à accepter un diag tardif de leur enfant, tout simplement parce que ça leur renvoie une impression d'échec, de culpabilité, conscient ou pas...
Je n'ai plus ma mère mais mon père est exactement dans la même situation "n'importe quoi" ou "tu en rajoutes" ou encore que l'autisme est ma "nouvelle excuse" pour être paresseuse ou me poser en victime...
C'est dur mais j'ai décidé de me (re)construire sans lui, il n'est pas éternel... Courage 💙
@@8-neoria-8 bien avant le diagnostique ma famille disait que je prenais l'autisme pour une excuse. Ma mère accepte le diagnostique mais déni les difficultés liées à l'autisme.
Elle veut voir le bilan du diagnostique. Mais vu son attitude quand je m'affirme, je pense que ça ne changera rien.
@@coralie7891 C'est triste mais quelquefois, les personnes les plus proches s'avèrent les plus toxiques...
Avec mon père, je reste sur des conversations très superficielles car quand j'entre dans la sphère de l'autisme, il reste campé sur ses positions d'avant-guerre sur l'éducation (un bon coup de pied au c... suffirait à tout résoudre) je n'essaie même plus de le convaincre ça m'épuise et c'est sans effet à long terme.
Je ne veux pas me fâcher avec lui du coup je préfère éviter le sujet (et je lui dit clairement à chaque fois que ça revient sur le tapis)
Pèse le pour et le contre avec ta mère, montre lui le bilan si tu veux, mais sois préparée à toute sorte de réaction... Protège-toi avant tout 💙
@@8-neoria-8 que ma famille accepte mes difficultés n'est plus ma priorité aujourd'hui. Je souhaite me reconvertir dans mon IR. Si j'y arrive, ça devrait les aider à changer leur vision sur l'autisme (on le voit comme une faiblesse et je veux montrer que ça peut être une force)
Merci ♥️
Ta réflexion est pleine de justesse. Merci de l’avoir partagée. Cela va aider des gens.
Bonjour Fabrice, mon neveu de 17 ans que j adore présente plusieurs signes d'un asperger de haut niveau, voir fortement teinté de douance... à la veille de son bac et de quitter le cocon familiale situé à l'étranger pour suivre des études superieures en france, quelle angoisse pour nous ! Si provoquer un diagnostic maintenant avant bac semble être une folie, l'initier avant son départ l'été prochain ne parait pas plus satisfaisant, pas plus que de freiner son désir d'autonomie par un cursus universitaire local ... un conseil ?
Nb/ quel praticien est plus à même de diagnostiquer un asperger ?
La question d'encourager ou pas une personne qu'on soupçonne est rarement abordée, merci. Auriez-vous d'autres conseils/sources pour aborder le sujet de manière "subtile" ?
Très bonne vidéo. A la fin de la vidéo vous dites de ne pas confronter frontalement une personne à la suspiçion, pourriez développer cela ...
Vos vidéos sont très intéressantes! Est-ce possible de vous écrire pour vous demander un conseil? Merci beaucoup!
Merci pour vos videos, qui sont un bienfait pour le cœur autant que de la bonne nourriture pour les neurones !!!
Se faire diagnostiquer ? Laurent MOTTRON, spécialiste canadien de l’autisme, dans son livre : « L’autisme une autre intelligence », dit que le diagnostic est en soi déjà un acte thérapeutique. Il dit qu’en France, la psychiatrie est très marquée par une vieille culture psychanalytique, et les praticiens idem - qui leur fait considérer l’autisme comme un « trouble », une pathologie, et même qui leur fait largement passer a coté pour comprendre de quoi il s’agit. Il dit que le non diagnostic maintient les personnes autistes de haut niveau dans une souffrance car cela empêche de comprendre le pourquoi des difficultés, et pour affronter les particularités à gérer. Le diagnostic permet d’objectiver les particularités. De rompre un isolement, car cela permet d’entrer dans une communauté de semblables, avec des difficultés qui ont un nom dans la communauté scientifique. Il parle aussi du développement d’une culture propre aux personnes avec autisme, comme groupe social.
Ce que vous faites relève de ça. CH.L.
Merci beaucoup CH.L,
Je souscris à ce que vous citez de Laurent Mottron.
Le diagnostic (en fait je préfèrerais que l'on parle de "détection", l'autisme n'étant pas une maladie mais une neurologie différente) est une phase essentielle et déjà thérapeutique effectivement. Pour soi et pour les autres. Notamment pour les formes dites "de haut niveau".
D'une manière générale, tout ce qui permet à quelqu'un de se connaître et se comprendre est thérapeutique.
Et, effectivement, l'approche psychanalytique de l'autisme, très spécifique à la France, a été un véritable fléau pour les personnes concernées et leurs familles. Inadaptée par définition, elle a bien souvent empiré les situations et maintenu les personnes et leurs familles dans des conditions inacceptables.
Nous devons malheureusement constater qu'elle perdure encore, même si elle perd du terrain, certains psychanalystes refusant d'admettre leur inadéquation.
Bonne journée,
Fabrice
Vidéo vraiment intéressante comme toujours mais je voudrais ajouter un petit bémol lié à mon expérience personnelle 😬 (ceux qui veulent aller direct au bémol : j'ai sauté une ligne 😜)
Je vais essayer d'être brève...
J'ai commencé à me poser des questions en 2018 suite à ce que mon MT de l'époque a nommé "burn-out" suivi de dépression.
Une psy de pôle emploi a d'abord détecté mon HPI, et j'ai voulu me renseigner (pour moi "se renseigner" c'est y passer 8h par jour non stop oublier de manger ou de faire pipi).
De fil en aiguille, je suis tombée sur des videos/articles de personnes aspies : choc frontal.
BD de Julie Dachez : choc frontal temporal bilatéral.
Quelques péripéties plus tard (j'abrège pour votre bien) je contacte le CRA de ma région.
Quelques années plus tard, j'ai rendez-vous (inutile de vous dire qu'entre-temps, je me suis "renseignée" 😂).
Et là, après 45 minutes où j'ai blablaté sur ma vie de façon assez survolée, le généraliste (oui) qui me recevait me demande mon test de QI (que j'avais passé chez un neuropsy puisque j'avais du temps) et me dit
"je crois que nous allons nous arrêter là, vous ne remplissez pas les critères qui nous permettraient de poursuivre les investigations".
Pardon ?
Je vous passe les détails mais ils m'ont renvoyée chez moi (2ans d'attente, 2h de route) sans aucun ménagement.
Période de crise (8 jours de shutdown environ)
Je n'ai pas lâché et suis allée voir un neuropsy spécialisé (et payant) qui m'a fait faire une batterie de tests (que je pensais passer au CRA) et au bout de 3 séances : TSA avec HPI.
J'en arrive au bémol.
Quand on passe le diag en libéral, plusieurs inconvénients : pas de séance de restitution, j'ai reçu le compte-rendu par mail (très précis-7pages), pas de recommandations à des professionnels, pas de suivi (ou alors tout est payant).
Donc pas vraiment d'aide pour "après" on vous file le paquet et à vous de voir ce que vous en faites...
"se débarrasser du faux-self" je ne sais pas comment faire.
"se connaître, se comprendre" j'essaie comme je peux.
La seule chose qui est à la portée de tous, c'est écouter son corps et éviter les situations sensorielle ment ou socialement éprouvantes.
J'ai des douleurs chroniques partiellement expliquées (endométriose) mais pas toutes, je rêvais d'une prise en charge suite au diag.
Je ne regrette pas d'avoir eu ce diag, car comme le dit Fabrice, on ne peut pas vivre dans le doute, l'incertitude. C'est un soulagement et une réponse à mon questionnement principal. Mais je pense qu'il n'est vraiment efficace que s'il est suivi d'une prise en charge complète.
Résultat, je continue inlassablement à "me renseigner"...
Juste un petit message que m'inspire votre expérience, il me semble en effet avoir lu sur le forum asperansa que tous les CRA ne se valent pas, ça laisse songeur...
Bon à l'inverse, et je parle en général, pas de vous en particulier, il ne faut pas non plus s'accrocher à un diag s'il s'avère que ce n'est pas le bon (peut-être certains sont "recalés" en TCS (trouble de la communication sociale) ou un TDA sans hyperactivité), mais on peut espérer que le CRA serait apte à formuler ces hypothèses sans laisser le patient en plant, si l'on a senti zéro écoute au centre sensé nous écouter, on est en droit de continuer à se questionner^^.
Par ailleurs je viens de contacter une neuropsy qui indique que la restitution du bilan se fait au cours d'un échange oral permettant de poser des questions, donc à nouveau, tous les neuropsys ne se valent pas forcément. Perso je regarde s'ils ont un site qui présente leur approche, cursus, voir s'ils ne parlent que de diag enfant ou également d'adulte, etc.
Bonjour,
Je souhaite savoir comment faire pour se faire diagnostiquer.
Je ne sais pas par quoi commencer, j ai besoin de savoir quel est mon fonctionnement. Je n en peu plus de cette différence que je ressens sans comprendre. Je pensais être hpi mais je ne me retrouvais pas complètement, récemment je me resenseigne sur l autisme asperger, ce type de fonctionnement me parle parfaitement.j ai besoin de conseil svp
Bonjour, comment faire si cette personne est votre fils qui ne sort plus à 25 ans, pas autonome et hpi (150 Qi) avec un passé scolaire chaotique sans diplôme sans avenir ???
Merci pour ta vidéo. J'ai toutes les caractéristiques de l'autisme asperger et il ne manque plus que le diagnostic auprès de professionnels pour avoir la confirmation officielle que j'ai ce syndrome. Ceci dit je t'avoue que ce qui me retient principalement de faire les démarches c'est la pénibilité des démarches et le temps d'attente... J'ai entendu dire que le plus souvent il fallait un délais d'au moins trois ans entre le premier rendez-vous et le diagnostic final. Je trouve cela très long et est presque un parcours du combattant... As tu attendu aussi longtemps?
Quand on est vraiment malade on ne se pose pas la question de savoir si on veut avoir le diagnostic, on souffre trop dans la vie pour avoir le luxe de décider. On le veut car c'est vital.
Perso, j'attends mon premier rendez-vous au CRA depuis 3 ans et 3 mois... et un truc que je ne sais pas encore, c'est de savoir si les professionnels pourront m'orienter pour compenser les décalages que j'ai.
Je n'attends pas ces professionnels pour travailler sur moi-même et mener les apprentissages que j'ai identifiés comme défaillants. Mais juste savoir que je suis labellisé TSA, ou pas, je ne suis pas certain que ce soit très utile quand le constat de mes décalages est une évidence.
Bonjour Nick,
Avez-vous envisagé le secteur privé?
C'est certes payant, mais au moins on peut être fixé plus rapidement, et certaines mutuelles prennent en charge des forfaits chez les psychologues.
C'est toujours mieux que d'attendre aussi longtemps.
Même si vous avez des décalages manifestes, donc une intuition, il est important de formaliser les choses. D'une part pour en être certain et ne pas se tromper, d'autre part pour identifier d'autres atypicités complémentaires comme c'est souvent le cas (TDA par exemple).
Je vous remercie de me suivre,
Fabrice
@@aspiemillautismeaspergersa2134 Bonjour Fabrice. Merci pour ta réponse (*) et plus largement merci pour les contenus que tu proposes sur cette chaîne.
Oui j'ai pensé au secteur privé. Comme tu le dis, c'est payant, et avec des tarifs très variables selon mes infos. Et j'avoue que j'ai aussi quelques difficultés de fonctions exécutives qui me peuvent me rendre difficile certaines démarches.
Etre certain de ne pas se tromper... je comprends tout à fait la prudence à laquelle ce commentaire rappelle toute personne ayant une suspicion.
Identifier les atypicités complémentaires... j'ai déjà confirmation formelle du HPI, et j'ai identifié assez clairement une alexithymie. Et une bonne grosse incapacité à acquérir les normes sociales implicites. En vue d'entretiens de diagnostic un jour peut-être, je compile progressivement la liste de mes expériences. Peut-être ai-je d'autres caractères atypiques...
...mais comme je notais dans mon premier message, je m'interroge sur l'aide que l'on peut obtenir post-diagnostic. Sais-tu si les CRA orientent une personne autiste vers des psys ou vers des cours/formations visant à compenser les décalages qui, dans un monde neurotypique, génèrent des difficultés ? Cette question me semble cruciale pour me décider à lacher quelques centaines d'euros pour un diagnostic. Parce que simplement rentrer chez moi avec un papier qui me dit comment je fonctionne, j'ai l'impression que ça ne changera pas mon quotidien. Et si le diagnostic se limite à ça, ça me semble vain. Peut-être que ces aides post-diag, si elles existent, ou bien un éclairage sur la manière dont le diag permet de changer concrètement/comportementalement/socialement sa vie, pourraient faire l'objet d'une vidéo future ?
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(*) j'ai tendance à tutoyer, surtout internet car ce mode de relation aplatit les hiérarchies et réduit les enjeux découlant de jeux sociaux entre individus. J'espère que ce tutoiement ne génère pas de sentiments négatifs.
Existe-t-il des forums où les personnes avec autisme peuvent échanger ? Je recherche cela pour des proches concernés. Merci de votre ou vos réponses. CH.L.
Bonjour CH.L,
Il existe effectivement des sites d'échanges.
Par exemple il existe de nombreux groupes Facebook sur le sujet, dans lesquels les personnes s'entraident. Par exemple:
Entraides Autismes
Syndrome d'Asperger
Le Syndrome d'Asperger
Autisme, Asperger, dysharmonie
Parlons TSA
Avez-vous en tête des supports particuliers, en dehors de Facebook?
Bonne journée,
Fabrice
j'ai une très grosse suspicion chez mon fils de 14 ans. Il se sent un peu différent mais sans plus... j'aimerais avoir la confirmation par un professionnel mais je sais qu'il refusera cette démarche car les échanges avec les adultes c'est très compliqué pour lui et ça le stress énormément... dois je insister pour qu'il fasse ce diagnostic? pas simple....
Bonjour,voila💁♂️
Un psychologue ma diagnostiqué tsa(asperger).
Un neuropsychologue (bilan qi,hétérogène 85,124).
un psychiatre ma diagnostiqué un tda/h.
Donc comment si retrouver?
Quand pense tu ,merci de ta réponse. Bonne soirée 🙋♂️
Bonjour Johann,
En fait tout cela peut se retrouver chez une même personne, et c'est d'ailleurs souvent le cas.
Les personnes Asperger ont assez souvent des caractéristiques HPI, au moins sur une partie du bilan, ce qui explique que vous ayez certains score élevés.
Sur d'autres partie du bilan QI, les personnes avec autisme sont désavantagées par leurs particularités. C'est par exemple le cas pour les tests chronométrés où on manipule des objets (puzzles de cubes, etc.) car la minutie des personnes avec autisme leur fait perdre du temps, ce qui fait baisser leur score en dessous de leurs capacités purement intellectuelles à résoudre le problème. C'est aussi souvent le case des tests avec représentation spatiale.
C'est pourquoi il est important que le psychologue qui fait passer les tests tienne compte de votre TSA dans son interprétation.
Pour le TDA/H, il est fréquent qu'il soit présent avec le TSA. Beaucoup de personnes TSA sont aussi TDA.
En fait vous avez vu 3 personnes qui ont chacune investigué une partie de vos particularités. L'idéal serait d'avoir une personne qui puisse les envisager dans leur globalité.
En résumé, vous présentez un profil multiple assez fréquent. Et comme il y a des caractéristiques en commun à tout cela c'est assez peu surprenant.
J'espère que ces informations vous ont été utiles,
Bonne journée,
Fabrice
Je me pose une question vis à vis de ma fille. Je suis moi-même en attente d'un diagnostique auprès du CRA, même si au fond de moi je connais déjà la réponse qu'ils vont m'apporter, et plus j'observe ma fille, et plus il m'apparait évident qu'elle a un profil atypique. Tous ceux qui la côtoient me font des réflexions en ce sens et bien qu'elle n'ait que 2 ans et demi, je vois toutes ces choses subtiles que seule une mère peut remarquer. Vient alors la question terrible. Une fois que j'aurai mon propre diagnostique officiellement posé (me légitimant ainsi aux yeux des autres), et dans la mesure où ma fille est parfaitement épanouie et ne souffre pour le moment d'aucun problème d'aucune sorte puisque j'y veille, serait-il judicieux, dans un avenir plus ou moins proche, d'envisager des tests pour elle ? Comme vous le dite, c'est quelque chose de très personnel et, j'aimerais, autant que possible, lui éviter de se retrouvée étiquetée dès son plus jeune âge. J'aimerais attendre qu'elle soit assez grande pour que la demande vienne d'elle, si elle en éprouve le besoin un jour. Mais si les choses venaient à mal se passer à l'école, qu'elle y soit mal comme moi je l'ai été toute mon enfance, et si elle se renfermait sur elle-même... Trop de questions qui tournent dans ma tête. Et je ne peux les poser à personne, en parler avec personne. Je suis seule avec mes tourments de mère Aspie.
J'ai 3 enfants (probablement tous atypiques) et ils sont une des (nombreuses) raisons qui m'ont poussée à me faire diag... Ils sont déjà ado et j'entame seulement maintenant des démarches pour l'un d'entre eux. À cause d'un système scolaire étriqué et bien trop normatif, il ressent de plus en plus ses limites et les verbalise c'est donc mon devoir de l'aider.
Je ne culpabilise pas parce que j'estime leur avoir donné une enfance stimulée et riche, pleine de bonnes valeurs (inhérentes au TSA, mais je ne le savais pas !) comme l'honnêteté, la curiosité ou la tolérance. Mon diag est récent et je leur en ai parlé en toute transparence.
Si vous avez un médecin /pédiatre de confiance, vous devriez lui en parler car comme votre fille est toute jeune, les interventions précoces sont encore possibles s'il s'agit d'un autisme "sévère". S'il s'agit d'un autisme plus "léger" c'est plus délicat mais j'aurais tendance à dire que le ressenti d'une mère est primordial, écoutez ce que vous disent vos tripes et entourez-vous de professionnels bienveillants (à défaut de "formés aux TSA" qui se font encore très rares)
Take care 💙
Et non, vous n'êtes pas seule 😉
Bonjour
Je suis mère d'un garçon autiste asperger.
La psychiatre qui suit mon fils n'a pas encore lui communiqué la diagnostique.
Mon fils est de plus en plus enfermé en lui même et ne sort presque plus de la maison. Il fait des séances chez un psychologue, mais il dit toujours qu'il est triste et que les choses ne vont pas bien.
Je ne sais plus quoi faire pour l'aider. Je voulais insister avec la psychiatre pour lui communiquer ses caractéristiques asperger. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Je m'excuse pour mon français imperfect , je suis italienne.
Merci
@ Daniela Podestà
Buongiorno
Sono francese, è parlo italianno lo studià l Italiano da ventacinque anni comme autodidact.
Vado provare di spiegarmi in Italiano, la maniera di pensare dal vostro filio perchè mi preoccupa dei bambinii con dei particolarii alla scuola, in qualita di auxilio dalla vita è assistante dei insegnantii. Scusi per errorii in Italiano.
Ve lo prensanto qui, come il vostro filio ci pensare e quelli particolaritii dal suo bambino.
Alora, il vostro bambino pensa di un Altro maniera dei altrii bambinii e la sua pensata puo essere sopratutto intellectuamente, lui puo parlare per esrmpio della physica quantica, poi della jurisprudenza, Mathematica, sia architeturra, la philosophia, geopilitica del mondo. La sua maniera di pensare e dei pictogramme 🚒🌌😇🗺️⚠️🇫🇷🇮🇹.. 🌏🌎🌍🏝️🏔️🚔🛣️..... Cioe per imago, e di maniera sequencare, con dei fixationii è lui vorrebbe sapere tutti le mécanisme dela vita intellectualismo. Dopo il vostro filio puo anche piacere per esrmpio, leggere o guardare un documento alla TV 10,20, 30 x in boclo un emmizione a vedere piu, per capire la storia o la sua legge... Le repetizione in boucle, cioe anticipare la significazione dei messagii, perchè ????...
Je vais à partir de là reprendre en français, car j'ai dû mal à rédiger un article en entier en italien même si j apprécie beaucoup m exprimer en italien et je vous prie de m excuser pour les erreurs commises dans votre langue maternelle.
Et n hésiter pas à me corriger mon italien.
Je vous propose de lire les ouvrages suivants : Daniel Tamet : Je suis né un jour bleu. Temple Grandin : Ma vie d autiste puis le guide complet du syndrome savant préfacé par Joseph shovanec et rédigé par Tony Atwood c'est la bible du Tsa ( trouble du spectre autistique).
Votre enfant a une perception autre comme mentionné en italien, que les autres enfants ou adultes, déjà pour lui il a une certaine idée de la justice, de l ordre, et peut se faire un idéal des disciplines intellectuelles voire acquérir des connaissances très élevées en diverses matières.
Sa structure cérébrale est ainsi conçue ou des synapses linéaires priment sur les synapses courbes d ou une forme de rigidité d esprit et une propension à vouloir par exemple ranger ses petites jouets comme les voitures alignées contre le mur et si par hasard vous lui enlever sans lui indiquer un changement abrupt ça peut être pour lui une révolution dans sa tête autrement dit : votre fils apprécie les habitudes, rituels de façon intense.
Votre fils peut observer un insecte sur la fenêtre de votre salon, 🐛🦋🌼 ou encore une plante, regarder à la fenêtre les cycles de la journée et pourquoi pas la nuit et oui et vouloir déjà comprendre les enjeux de la biologie, mais aussi la météorologie, et pourquoi pas déjà de se poser des questions sur la Relativité générale de Albert Einstein. Je vous propose de lire mon prochain message en sautant une page car plus de place... Merci à vous.
@ Daniella Podestà
Je vais tenter de répondre à votre souci, votre fils peut se poser plein de questions : je vous suggère de lui faire écrire sur une feuille de papier, toutes les choses qui lui passent par la tête pour savoir ce qu il ne va pas et pourquoi il est triste. Ça peut être intéressant pour vous et pour lui de rédiger par écrit. Que voudrait il ? Lui demander de décrire en détail les éléments de ses pensées car ses idées sombres peuvent être sources d instabilités pour lui, de conflits intérieurs, de malaise, est il allergique à certains aliments, à t il eu une ou plusieurs souffrances particulières, il est judicieux qu il écrive ou qu il en parle avec vous, son père ou une autre personne de votre famille. Surtout qu il réussisse à évacuer son mal être. Je vous suggère aussi de favoriser le positif, de lui expliquer qu il a la possibilité d exprimer par la parole ou l écriture ou encore le dessin... Est il par exemple moqué par ses camarades à l école, il n ose pas vous en parler ? Un enfant avec des particularités peut parler à sa famille or il peut aussi rester muet ? Et il est judicieux de lui poser des questions étape par étape sans trop non plus lui bombarder de questions.
Je sais que les enfants avec des particularités peuvent se poser beaucoup de questions, comme tous les enfants or chez votre fils tout peut prendre des proportions qui peuvent être très intenses même pour une petite chose de rien du tout. Et si vraiment il n exprime pas ses éléments de mal être, je vous propose de lui montrer des pictogrammes 😂😝😜😇😊... Par exemple s il est triste comme le premier pictogramme, maman et papa seront aussi tristes si tu ne veux pas leur parler, mais aussi lui expliquer qu il a le droit de ne pas s exprimer pour éviter d aller dans le chantage affectif car il ressentira probablement une manipulation, il est judicieux d éviter ce genre d'erreur. En revanche il il est judicieux de trouver des stratégies positives, de l emmener sur le terrain de l humour car les enfants ayant le syndrome savant apprécie l humour particulier et toujours étape par étape essayer de trouver des contournements pour améliorer sa vie.
Il se peut aussi qu'il ait des allergies alimentaires 🍋🍉🥪🍰 voire des restrictions alimentaires, peut être qu il n ose pas vous en parler non plus, après je lui souhaite de manger tous les aliments qu il souhaite bien sûr. Mais il se peut aussi qu il veuille manger à sa manière, après vous pouvez toujours essayer de favoriser tous les aliments or il est judicieux de séparer les morceaux de viande, des légumes, aussi préfère t il manger des pâtes, il fait honneur à l Italie c'est de l humour et à son syndrome, riz et pommes de terre d ailleurs comme de nombreux enfants et adultes puis des chips.. Mais peut être que les haricots verts, légumes verts, ou encore haricots... Ne sont pas les bienvenus, or rien empêche au quotidien de lui expliquer que c'est bon aussi ces aliments mais sans le forcer, et ce n'est pas un caprice, s'il vous plaît ne le forcer pas à manger il pourrait s en degouter pour toujours, ça peut prendre des années... Et un jour il mangera des épinards or pour l instant ces branches d épinards dans l assiette cela peut se transformer en une véritable boule au ventre. Par pitié, votre fils a besoin de sécurité, après je souhaite le meilleur pour lui et pour vous, je vous en prie, il est judicieux de l observer attentivement et je suis sûr que vous aurez la réponse à ses tracas. Bien sûr les observations doivent être faites aux peignes fins, ça vaut le coup, et après il sera dégager de son fardeau et vous aussi.
Au niveau des repas, ça peut être la texture, ça peut être la température pas assez chaude, trop tiède ou pas assez voire trop froid, il se peut qu il aime les aliments très froids comme très chauds ou très tièdes... En somme tout est dans l intensité, les fixations, de ressasser en boucle, votre fils a une façon de penser, de ou parler soit en echolalies ( répéter plusieurs fois en boucle) des éléments de phrases, des expressions particulières qu il a entendues à la TV ou de répéter les lectures qu il a lues... Car votre fils peut apprécier apprendre par lui même en ayant les outils nécessaires, votre fils peut idéaliser les adultes responsables et éclairer qui ont des connaissances et des diplômes car votre fils souhaite apprendre, approfondir et comprendre le droit, la médecine, l astronomie, la finance, le marketing... Atteindre la connaissance universelle.🌌😇
Il se peut aussi qu il ait des difficultés à l école, et pour autant connaître les enjeux de l extraterrorialite du droit us ou de vous parler des dinosaures, voire la 3ème loi de Kepler sans pour autant être doué à l école. Bien sûr je lui souhaite de réussir à l école, mais il est judicieux de savoir que votre fils ne fait pas exprès s il n arrive pas à apprendre en milieu scolaire, s'il vous plaît, pas de remontrances ou de remarques : du style, mais c'est pas compliqué ! C'est pas difficile ! Pourquoi tu t'es trompé ? Alors que nous avons révise tout le samedi et le dimanche...!!! Surtout pas ce genre d expression en revanche je vous propose de lui reexpluquer sans vous énerver et quand il est disponible et à la limite extrême il va même aller au devant, en se disant tiens maman ou papa j aimerais bien que tu me reexplique même si j ai dû mal à comprendre car ça m intereese ! 😀 Vous aurez réussi, autrement dit votre fils veut faire toujours de son mieux mais il existe beaucoup d informations, de perceptions dans son cerveau à longueur de journée, tellement d accumulation, s il a des difficultés à finir ses exercices ou ses devoirs, il est judicieux de stopper et de rédiger un mot dans le carnet de correspondance en expliquant aux enseignants et professeurs, qui sont formés normalement au syndrome savant.
Je reviendrais vers vous et si vous avez des questions n'hésitez pas à me les poser je tenterais de vous répondre à hauteur de mes connaissances.
Cordialement à vous
Bonjour serait-il possible de vous contacter, je sais que les profit autistiques sont vraiment différents mais je me retrouve en partie dans vos vidéos. Par contre je souhaiterais vous poser deux ou trois problèmes. Cordialement
Avec plaisir.
Vous pouvez me joindre en privé à l'adresse suivante dans un premier temps:
aspiemil@yahoo.com
Votre propos est très intéressant, mais la position de votre micro, régulièrement plaqué contre votre gorge, a entrainé la captation de tout un ensemble de sons qui m'ont distrait un grand nombre de fois lors de mon écoute. ( serait-ce un test diagnostique ? hihi :) )
Pour ma part j'ai décider de faire le diagnostic pour savoir si je suis autiste car j'ai trop de similitude avec mon fils de 20 ans qui est autiste.
en Belgique le délais pour un diagnostique adulte c'est 16 ans ...! et finalement je ne vois pas ce que cela pourrait m'apporter de plus par rapport à ce que je sais déjà a mes 56 ans. Pour un enfant oui je pense que c'est intéressent de l'avoir du moins comprendre qu'il y a un problème . Quoi-que je ne suis pas vraiment ok avec le DSM...
J’ai vu aussi récemment pour les 16 ans en Belgique, c’est effroyablement long et décourageant... Je trouve ça honteux d’être autant en retard par rapport à d’autres pays sur ce sujet 😕
@@EliBellule ou alors en privé mais le prix est exorbitant !
@@Didier-Claes Tout à fait ... (Et depuis mes précédents commentaires, j'ai appris que le seul CRA qui diagnostiquait les adultes en Belgique a fermé en fait... Une honte !)
J'ai des doutes sur moi...je pense me faire diagnostiquée, je déteste le doute. Mais je ne sais pas trop à qui m'adresser...: passer par mon médecin, voir le 1er psychiatre que je trouve....!??! 🤔
Qui aller voir pour se faire diagnostiquer ?
Une personne qui hésite beaucoup à toute évidence des difficultés dans sa vie. Mais est-ce à ce point difficile pour être pathologique ?
Peut-être très anxieuse ? (Trouble anxieux généralisé)
@@coralie7891 Oui c’est sûrement possible en effet. Ce serait bien le genre de profil qui serait incapable de consulter alors qu’elle aurait besoin d’aide. Bien vu !
Le fait de faire la démarche diagnostic pour moi était totalement évidente car l'autisme était une certitude chez moi donc le diagnostic qui date du mardi 13 août 2019 à été vécu pour moi comme un énorme soulagement c'est le sur handicap qui l'engendre qui a été vécu comme un choc car je suis déjà diagnostiquée dyspraxique.
La dyspraxie est un signe fort de l’autisme dès lors qu’il est corrélé avec les autres marqueurs. Triste d’avoir du attendre.
En tant que femme autiste vous avez eu des difficultés relative à votre genre pour vous faire reconnaître ? J’ai vraiment le sentiment que nous sommes tout autant autiste homme ou femme. Juste que les femmes sont très largement sous diag car elle sont beaucoup plus forte mentalement pour masquer et tenir sur la longueur.
@@Cataplasme44 Femme = capacité de mimétisme contrairement aux hommes : faux. Ou alors je suis vraiment mal faite (pas le bon sexe). À 30 ans, j'ai tous les symptômes.
À ce jour, je vois l'autisme qui s'exprime de 2 façons quel que soit le genre de la personne concernée.
Je pense avoir un autisme "masculin" alors que je suis une femme. Je pense qu'il existe des hommes avec un autisme "féminin".
@@coralie7891 Oui tout cela est très cliché et généraliste. Cela ne correspond jamais à tout le monde. Tu peu être une femme et tout cocher et un homme qui réussira à s’adapter totalement. C’est plutôt ce qui est donné comme explications pour l’écart de prévalence entre les genres. Même si la misogynie est sûrement bien présente d’une façon ou d’une autre.
🤍
C'est mission impossible je me bats depuis 18ans pour un diagnostic
Foncer en libéral si vous le pouvez. J’ai été détecté à 27 ans, diag a 33 ans en seulement 6 mois avec les bon pro.
Justement aucun libéral à su dire ça pourtant mon fils a était reconnu tdah en 45minute ça m'a coûté chère mes tout les psy et moi même disons que il est autiste de haut niveau même et moi même aspesger plus hpi en plus se qui sont spécialisés en autisme impossible d'avoir un rdv j'appelle tout les semaines
@@sarybendy5194 Ha dur bordel. Perso mon point de contact premier à été un Neuropsychologue qui sans être spécialisé est formé. C’est lui qui a réuni une dream team de pro multi discipline pour le diag. Vous habiter dans quelle région ? Le CRA ne peu rien faire ?
Le CRA ici impossible d'avoir rdv Agen je suis en train de me renseigner sur Toulouse ou Bordeaux la mes où on me renvoie à Agen où il a pas de place
@@sarybendy5194
Bonjour prenait contact avec le cra de Bordeaux il vont vous envoyer un dossier a remplir
Et après j'ai renvoyé le dossier
Et c'est le cra d'Agen qui m'a contacté pour un rendez-vous ,1 an d'attente c'est le Dr Castejon qui m'a suivie l'entretien est long et épuisant mais le Dr Castejon est vraiment à l'écoute elle a été d'un très grand professionnaliseme ,
Et lors de mon deuxième Rdv quand el m'a donnée le diagnostic positif du TSA me concernant
Et m'a donné toutes les informations pour mes futures démarches et m'a même dit que si besoin de pas hésiter recontacter le cra d'agen pour d'autres informations
Cordialement
Julien