J'avais environ 8 ans en 1968, quand je me suis fait rouspéter par Angela Duval. Comme bien souvent le jeudi alors que mon camarade Pascal Dizes et moi galvaudions à travers champs en direction du pont Coz. Après avoir traversé le pont du chemin de fer sur notre droite, la route traversait la ferme d'Angela. Nous sommes donc passés par la ferme d'Angela et elle nous a appelés en breton, ce que je ne comprenais pas tout à fait. (À cette époque je ne parlais pas breton parce que mes parents, refusais de nous "apprendre le breton afin que nous leur enfant nous ne comprenions pas leur conversation des grands.) Donc elle m'engueula en Breton. Malheureusement, je n'ai pas bien compris. Elle la défenderesse de la langue bretonne, vous vous en doutez, elle m'a couvert de honte devant Pascal qui lui parlait bien le breton. Et elle m'a demandé de m'engager à apprendre la Breton. J'en fis la promesse. Depuis que j'ai appris. Sans ressentiment, elle nous offrit un véritable bol de cidre et une crêpe. C'était le jour de la fabrication de l'eau-de-vie avec l'alambic dans la cour. Là Il y avait là plein de monde très joyeux chez elle comme bien souvent. Voilà ma première rencontre avec Angela Duval.
Une grande âme, une héritière de cette mémoire Brito-celte si riche, si belle, si précieuse. RIP Angela 💔 . Reposes en paix auprès de mon père adoré dans le paradis des âmes Bretonnes 🙏
Splendide reportage , je connaissais déjà l'émission " Les Conteurs " ,qui a été en ligne sur Madelen INA il y a quelques années .Voilà notre mémoire qui grâce à la vraie télévision d'autrefois nous permet de revivre de grands moments , d'immuables moments.
cette brave anjela me rappelle denise la personne qui m'a vendu sa longère et qui m'a hébergé pendant les travaux moi qui vient de lorraine elle m'a adopté comme son fils car elle m'a dit que j'avais un grand front qui inspire la confiance maintenant que l'ankou est venu la prendre je me rend compte de toute la poésie qui émanait d'elle comme anjela respect!!ur breizath va galon trugarez
Une parole qui a tout son sens aujourd'hui, notamment vers 21 minutes et 31 minutes au sujet de la culture de la terre... c'est en visualisant un reportage comme ça que je regrette de n'avoir pas eu le temps d'enregistrer mon grand-père.
Merci !!!! 😘😘😘 Souvenir du passé en campagne bretonne La fusion avec la nature et la terre et ses parents Les joies villageoises La culture, le vocabulaire et le bon sens L’appréhension du danger du profit et de l’industrie L’évocation de l’agriculture biologique ! Belle interview Comprendre le passé, ses joies et ses erreurs pour mieux construire le futur, et dépasser les caricatures de la République obligatoire 😉
Allez faire un tour du côté de la famille Guilcher Jean Michel. G (1914-2017) dont la Grd mère est née en 1836 son fils 80 ans aujourd'hui ont fait un travail extraordinaire de collectage sur la tradition.
Oui, mais pas tous car ils sont d'abord francophones et souvent ils traduisent mentalement avant de parler car ils ne pensent pas dans la langue, l'accent tonique se trouve sur l'avant dernière syllabe du mot et cela s'entend même quand quelqu'un parle en Français Moi, je parle couramment bien l' Anglais depuis que je PENSE en Anglais and that makes a pretty difference, isn' ae ?
Ma gd mere nee en 20 et trjs vaillante a la meme sagesse...comme elle le dit autrefois la vie etait dure mais belle..gwechall start e oa o vuhé mé brow
Une poetesse celte que les francs avec leurs questions idiotes ne ne comprendrons jamais... Ahes te protège ....tu l'as célébrée grâce a toi Ahes existe toujours... et elle est toujours aussi forte....
Que j'aime la poésie humaine de cette femme. Elle est de l'essence de notre "Mère-Patrie"dont mon père à donné sa jeunesse et sa vie pour libérer dans la seconde guerre..Je suis une descendante matrilinéaire directe d'une des Mère de la patrie(fille du Roy) de la Nouvelle-France devenue Kébek l'essence originel du Canada métis d'origine. ET pourtant tout ce qu'elle parle résonne en mon âme
si tu écoutes la dame,elle dit bien qu'elle n'est pas nombreuse,je te rassure elle est décédée mais elle a toujours le m^me nombre,il suffit d'ouvrir les yeux et de parler et tu trouvera d'autre anjela
CHRONIQUE D’UN LINGUICIDE : la mise à mort de la langue bretonne par le pays des doigts de l'homme; (LOUIS MELENNEC). J’ai écrit des tonnes de littérature sur les langues, non en qualité de linguiste, mais d’historien. Sous l’ancien régime, la langue littéraire et administrative, dénommée « langue française », n’était parlée que par quinze pour cent de la population. Il y avait en France plus de trente langues locales, certaines authentiques langues nationales, méprisées par les cinglés de Paris sous des noms divers : jargons, patois, résidus de la féodalité, séquelles de la langue de Cro-Magnon, borborygmes animaux, etc. Une normalisation douce était en cours depuis la création de l’Académie française en 1635, par Richelieu. Mais à partir de 1789, le pays des doigts de l'homme procède à un assassinat de ces langues : un vrai carnage. L’élaboration de la langue française n’est pas un phénomène spontané, mais une construction laborieuse et autoritaire, imposée par un pouvoir central punitif et répressif, au prix d’un authentique lavage des cerveaux, et d’une lutte effrénée contre les identités locales, et de la personnalité des régions multiples du royaume de France. François Mitterrand - de triste mémoire, que Dieu lui pardonne -, fait panthéoniser l’abbé Grégoire, en 1989. Cet homme est l’auteur de l’assassinat des langues du royaume. Les jeunes Bretons veulent extraire le cadavre de l’abbé Grégoire de ce lieu auguste, comme le fut celui de Marat. Ils le dénomment aujourd’hui l’assassin des langues. Notre langue bretonne était parlée dans l'antiquité - sous une forme évidemment très différente de celle d’aujourd’hui. A partir de 1650, et de l’abbé Maunoir, elle a, génération après génération, été épurée, enrichie, modernisée - comme bien d’autres langues, d’ailleurs, par l’utilisation des mêmes procédés que les linguistes des autres pays : élimination de mots étrangers, création de néologismes, introduction de mots empruntés aux langues sœurs (le cornouaillais, le gallois, pour les Bretons …), simplification et unification de l’orthographe, suppression des différences entre la langue parlée et la langue écrite, etc.. Le premier dictionnaire tri-lingue (breton, français, latin) a été imprimé non en France, mais en Bretagne, sous le nom de Catholicon, en 1499. Les contributions de Le Gonidec, La Villemarqué, Roparz Hémon, ont été majeures. Interdite d’être parlée dans les écoles, Persécutée, humiliée, elle a été modernisée, à partir du 18ème siècle, par des gens de très haut niveau, linguistes réputés, en rapport avec les grands esprits de leur temps, est devenue une langue littéraire sous l'effet des grammairiens et des agrégés, à partir de 1900. Cette langue, qui comportait plusieurs dialectes - quatre selon les uns, cinq selon les autres, a été unifiée au vingtième siècle par des hommes de lettre éminents, des grammairiens, des agrégés de l’université, en dépit des oppositions de la France, dont le but - qui n’a pas varié depuis lors - est la destruction programmée de ce qu’elle dénomme les langues régionales. Aux dires des spécialistes de cette langue - ce que je ne suis pas, car dans mon enfance elle était interdite - , et je n’ai parlé qu’une seule langue, celle du colonisateur, les chefs d'oeuvre abondent; d’aucuns comparent Malmanche à Shakespeare - ce qui est sans doute excessif. Youenn Drézen, bigouden de Pont l’Abbé, est l’auteur de plusieurs chefs-d’oeuvre, et est l’un des auteurs, liés avec Roparz Hémon - dont il fut le professeur de breton ! -, qui a contribué à sauver la langue de la disparition totale. En revanche, s’il n’y avait eu sur terre que des communistes - comme madame Morvan -, la langue bretonne serait morte et enterrée depuis longtemps. D’authentiques débiles mentaux - dont certains de l’académie française , ont prétendu que la langue bretonne ne comporte ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni aucun ouvrage qui mérite de retenir l’attention. Ainsi Jean Dutourd, lorsque les Bretons ont arraché aux Français l’instauration d’un CAPES de breton : « pourquoi pas, pendant qu’on y est, un CAPES de mendicité ? ». Et cet autre : « Il y avait déjà les putes bretonnes ; ne voila-t-il pas qu’ils veulent maintenant une littérature ? » En réalité, nous possédons des ouvrages nombreux et très savants de linguistique, de grammaire, de théories des langues. Ces deux phrases démontrent ce qu’est la subtilité française. La langue bretonne est plus fine que le français, elle exprime toutes les nuances de la pensée. La littérature bretonne est si vaste (des milliers d’oeuvre), qu’aucun auteur n’a pu la lire en entier. Elle a produit des ouvrages magnifiques dans tous les genres : la prose, la poésie, le théâtre, les contes, les légendes, les chansons, les ouvrages lyriques religieux surtout ... Nos poètes sont infiniment plus sensibles que les poètes français, qui souvent ne sont que des versificateurs. Malheureusement, sa faible extension limite son usage, ce qui est dommage pour tous. Ceux qui ont, comme moi, subi les persécutions qui nous ont été infligées par le pays des doigts de l’homme, ne peuvent s’empêcher de reproduire ici deux citations qui réjouiront le coeur de ces victimes de l’ignorance et de la sottise. La première est d’Henriette Walter, la grande linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes : « le français n'est jamais qu'un patois qui a réussi ». L’un de nos plus grands linguistes, Goulven Pennoad, exclu de l’université à cause de son savoir, et surtout de ses opinions politiques, non conformes à la doxa (il n’était pas de gôche) a écrit, arguments à l’appui : « Le français est l’un des idiomes le plus minable d’Europe ; ceci ne tient pas à la richesse du breton, mais à la pauvreté intrinsèque de la langue française, et de toutes les règles qui ont brimé sa spontanéité ». La France fait semblant d'autoriser quelques classes bilingues : elle joue la montre, car nous perdons 2000 locuteurs chaque année. Son but n’a jamais varié : c’est la mise à mort de la langue bretonne.
Je suis toutellement d'accord eta cette pasar avec toutes les langues de l'État français (basque, catalan, occitan.). C'est très trist... "Deslolée" mon français
par contre la protection là pour ne pas prendre le reportage... justement le sens de ce reportage serait de le diffuser en grand nombre! Qui va acheter ce programme sinon aux jeunes générations... pfff
la gd mère battait le sarrasin aussi..née en 1920 elle est partie l an dernier..elle disait que t avait intérêt à faire attention de pas mettre un coup à son voisin.
@30:01 le « Varkez Velen » en question est-il lié au « March Malaen » ou « cheval malin » en français... ça pourrait aussi dire marais jaune de varkez mutation de markez (marais) et velen mutation de melen (jaune) mais c'est une éthymologie un chouia farfelu... vous avez des idées?
V( M )arc'h V(M ) elen ou Varc'hez Velen, avec la mutation du M en V, = jument jaune, car dans le mot V/Marc'hez, le suffixe EZ est la marque du féminin, donc la jument jaune ou Varc' hez Velen, Attention au son du C'H, dur et guttural comme le CH Allemand ou Gaëlique dans le mot loC H, soit, en Breton : C + apostrophe + H = C' H Angela parle bien d'un cheval, une jument varc'hez velen avec une longue queue, de 147 pieds qui enlevait les enfants qui traînaient au lieu de rentrer à la maison en les enveloppant dans sa longue queue Ha setu evit bremañ ... et voilà pour maintenant
+Angry-FistQuenelle-King-dtc #aie# les mêmes vieux qui parlent le breton comme langue maternelle. Mais parmi les moins vieux qui ne parlent plus le breton, est-ce qu'ils n'ont pas d'accent ou un accent affaibli?
un parisien m'avait dit qu'il trouvait que ont avaient un accent mais c'est assez faible je trouve ,ça dépend mais y'a une façon de parler légèrement différente en campagne! surtout les vieux ma génération parlent comme des petits parisien !
Ces gens parlait créole sans le savoir ce n'est pas un vrai français,tout les gens de l'ouest les blancs qui sont venus au Antilles ne parlait pas français ,et ça été les briques avec l'apport africains et amérindien et patois de l'ouest ça donné le créole antillais
Politique d'unification nationale sous la 3ème république. Les régions qui ont le plus souffert sont le pays Basque, la Corse et l'Alsace (parmi toutes les autres), mais c'est sans égale par rapport à la croisade contre la basse Bretagne (Bretagne bretonnante), car il y avait en prime une volonté de désenclaver la région considérée comme arriérée (en retard). Alors ça a eu du bon, arrivé des chemins de fer, de l’électricité, du téléphone, des routes nationales ; mais aussi de l'école en français avec une volonté de faire disparaître le breton, qui était la langue d'usage (utilisé au quotidien par 90% de la population de basse Bretagne.)
J'avais environ 8 ans en 1968, quand je me suis fait rouspéter par Angela Duval.
Comme bien souvent le jeudi alors que mon camarade Pascal Dizes et moi galvaudions à travers champs en direction du pont Coz.
Après avoir traversé le pont du chemin de fer sur notre droite, la route traversait la ferme d'Angela.
Nous sommes donc passés par la ferme d'Angela et elle nous a appelés en breton, ce que je ne comprenais pas tout à fait. (À cette époque je ne parlais pas breton parce que mes parents, refusais de nous "apprendre le breton afin que nous leur enfant nous ne comprenions pas leur conversation des grands.)
Donc elle m'engueula en Breton. Malheureusement, je n'ai pas bien compris. Elle la défenderesse de la langue bretonne, vous vous en doutez, elle m'a couvert de honte devant Pascal qui lui parlait bien le breton.
Et elle m'a demandé de m'engager à apprendre la Breton. J'en fis la promesse. Depuis que j'ai appris.
Sans ressentiment, elle nous offrit un véritable bol de cidre et une crêpe. C'était le jour de la fabrication de l'eau-de-vie avec l'alambic dans la cour. Là Il y avait là plein de monde très joyeux chez elle comme bien souvent. Voilà ma première rencontre avec Angela Duval.
Des gens qui savaient habiter le terre plutôt que de l'occuper.
Belle leçon de vie !
On l’écouterait des heures, très précieux témoignage. Merci 🙏
Une pure merveille !! Mes racines !❤ merci !
Une grande âme, une héritière de cette mémoire Brito-celte si riche, si belle, si précieuse. RIP Angela 💔 . Reposes en paix auprès de mon père adoré dans le paradis des âmes Bretonnes 🙏
cette femme extraordinaire qui parle si bien de notre Bretagne ,elle nous manque tellement ,pour faire " partager "aux autres notre amour du Pays !!!
Je l’écouterais des heures et des heures. Merci Madame. 😍
Elle a la jeunesse d'une petite fille. Elle est si mignonne avec son chien qu'elle tient comme une enfant . Merci !!
Angela Duval
Très belle interprétation d'une femme qui aime sa terre, et son pays qui est aussi le mien, La Bretagne.
cette femme est exceptionnellement intelligente et émouvante
Exceptionnellement intelligente et cela mine de rien
Splendide reportage , je connaissais déjà l'émission " Les Conteurs " ,qui a été en ligne sur Madelen INA il y a quelques années .Voilà notre mémoire qui grâce à la vraie télévision d'autrefois nous permet de revivre de grands moments , d'immuables moments.
Je découvre cette personne absolument magnifique. Une âme d'une belle sensibilité!
Elle me rappelle ma grand mère, qui n'est (presque) jamais sorti de sa ferme à côté de Guiscriff, dans le Morbihan, une femme adorable
tout ce qu on a perdu est concentrer dans cette dame....
cette brave anjela me rappelle denise la personne qui m'a vendu sa longère et qui m'a hébergé pendant les travaux moi qui vient de lorraine elle m'a adopté comme son fils car elle m'a dit que j'avais un grand front qui inspire la confiance maintenant que l'ankou est venu la prendre je me rend compte de toute la poésie qui émanait d'elle comme anjela respect!!ur breizath va galon trugarez
Un très beau documentaire dans la campagne bretonne merci de ne pas oublier nos anciens
Une parole qui a tout son sens aujourd'hui, notamment vers 21 minutes et 31 minutes au sujet de la culture de la terre... c'est en visualisant un reportage comme ça que je regrette de n'avoir pas eu le temps d'enregistrer mon grand-père.
Merci !!!! 😘😘😘
Souvenir du passé en campagne bretonne
La fusion avec la nature et la terre et ses parents
Les joies villageoises
La culture, le vocabulaire et le bon sens
L’appréhension du danger du profit et de l’industrie
L’évocation de l’agriculture biologique !
Belle interview
Comprendre le passé, ses joies et ses erreurs pour mieux construire le futur, et dépasser les caricatures de la République obligatoire 😉
Merci pour toutes ces informations cela me rappelle toutes ces années que j'ai eu quand j'étais jeune
Cher Anjela Duval comme tu nous manque
heureusement que le témoignage de cette auguste dame a été recueilli. Car on sait bien qu'après elle il n'y aura plus personne, ça fait froid au cœur.
Allez faire un tour du côté de la famille Guilcher Jean Michel. G (1914-2017) dont la Grd mère est née en 1836 son fils 80 ans aujourd'hui ont fait un travail extraordinaire de collectage sur la tradition.
@@florentcls5997Guilcher c'est de l'île de Sein ?
Elle représente la France éternelle, ses contes fabuleux, sa mémoire, ses racines, la France qu’on aimeras toujours, mon dieu que c’est beau!
🤣🤣🤣 tu es breton ? Français ? Non tu t'appelles Tahir ... Tu es arabe.
La Bretagne plutôt que la France
heureusement qu'il existe des personnage ,Elle est magnifique, j'aime sa façon de voir le monde
Anjela raconte très bien la Bretagne.
Quelle belle personne !
J'aurai bien aimé avoir une grand mère comme Angela Duval
+Gilles JULIEN Y-a-t-il des Bretons qui parlent le francais avec son accent aujourd'hui?
Oui, mais pas tous car ils sont d'abord francophones et souvent ils traduisent mentalement avant de parler car ils ne pensent pas dans la langue, l'accent tonique se trouve sur l'avant dernière syllabe du mot et cela s'entend même quand quelqu'un parle en Français
Moi, je parle couramment bien l' Anglais depuis que je PENSE en Anglais and that makes a pretty difference, isn' ae ?
a big/great difference sont plus usuels
@@Abshenonas En tout cas, moi, le h aspiré comme elle le dit, je ne l'avais plus entendu depuis des décennies ! Et ça m'a fait bien plaisir.
cette femme était d une grande intelligence et d une grande sagesse
Anjela , vous êtes la racine de mon coeur
Un seul mot : magnifique !
Quel trésor elle nous laisse, ❤️🙏
Ma gd mere nee en 20 et trjs vaillante a la meme sagesse...comme elle le dit autrefois la vie etait dure mais belle..gwechall start e oa o vuhé mé brow
Une poetesse celte que les francs avec leurs questions idiotes ne ne comprendrons jamais... Ahes te protège ....tu l'as célébrée grâce a toi Ahes existe toujours... et elle est toujours aussi forte....
tu sais que les celtes vivaient partout en europe? i.e. les gaulois
merci à DJ9553 d'avoir mis en ligne ce précieux témoignage.
Quelle leçon de vie !!!
Quelle sagesse !
Magnifique excellent merci
Que j'aime la poésie humaine de cette femme. Elle est de l'essence de notre "Mère-Patrie"dont mon père à donné sa jeunesse et sa vie pour libérer dans la seconde guerre..Je suis une descendante matrilinéaire directe d'une des Mère de la patrie(fille du Roy) de la Nouvelle-France devenue Kébek l'essence originel du Canada métis d'origine. ET pourtant tout ce qu'elle parle résonne en mon âme
la vie devrait etre aborde de cette facon
Un vrai régal. A voir et à revoir.
A true poet and pure soul. A hero for the Breton people.
Angela , incarne à elle seule , ce que notre génération a perdu de plus précieux !
Comme elle a une bonne élocution cette dame.
Et quelle sensibilité !
On a un lien de sang ❤avec la Bretagne.
Je me lasse pas de regarder cette vidéo ❤️
la vie devrait aborde de cette facon
17:00 "je l'ai mal apprise" elle parle quand même un meilleur français que certains dont c'est la langue maternelle héhé
une belle ame Anjela !!! karantez vro
La simplicité d'une Grande dame,trugared mad kénavo
Les futurs vieux n'auront pas grand chose à retransmettre ...
hélas
ça dépend lesquels.... ^^
breizh eo ma bro !
u.u
si tu écoutes la dame,elle dit bien qu'elle n'est pas nombreuse,je te rassure elle est décédée mais elle a toujours le m^me nombre,il suffit d'ouvrir les yeux et de parler et tu trouvera d'autre anjela
C'est toujours émouvant de l'écouter!
je l'adore
le remmenbrement des parcelles anotamment crée beaucoup de dégat, pour la culture intensive
Un bel hommage à Angela alors que les agriculteurs bloquent la France avec leurs tracteurs....nous devons retrouver notre souveraineté....
Magnifique personne...
Magnifique
Merci... Angela m'a nourrie !
Anjela Duval ....Tant d'Amour..
CHRONIQUE D’UN LINGUICIDE : la mise à mort de la langue bretonne par le pays des doigts de l'homme;
(LOUIS MELENNEC).
J’ai écrit des tonnes de littérature sur les langues, non en qualité de linguiste, mais d’historien.
Sous l’ancien régime, la langue littéraire et administrative, dénommée « langue française », n’était parlée que par quinze pour cent de la population. Il y avait en France plus de trente langues locales, certaines authentiques langues nationales, méprisées par les cinglés de Paris sous des noms divers : jargons, patois, résidus de la féodalité, séquelles de la langue de Cro-Magnon, borborygmes animaux, etc.
Une normalisation douce était en cours depuis la création de l’Académie française en 1635, par Richelieu. Mais à partir de 1789, le pays des doigts de l'homme procède à un assassinat de ces langues : un vrai carnage. L’élaboration de la langue française n’est pas un phénomène spontané, mais une construction laborieuse et autoritaire, imposée par un pouvoir central punitif et répressif, au prix d’un authentique lavage des cerveaux, et d’une lutte effrénée contre les identités locales, et de la personnalité des régions multiples du royaume de France.
François Mitterrand - de triste mémoire, que Dieu lui pardonne -, fait panthéoniser l’abbé Grégoire, en 1989. Cet homme est l’auteur de l’assassinat des langues du royaume. Les jeunes Bretons veulent extraire le cadavre de l’abbé Grégoire de ce lieu auguste, comme le fut celui de Marat. Ils le dénomment aujourd’hui l’assassin des langues.
Notre langue bretonne était parlée dans l'antiquité - sous une forme évidemment très différente de celle d’aujourd’hui. A partir de 1650, et de l’abbé Maunoir, elle a, génération après génération, été épurée, enrichie, modernisée - comme bien d’autres langues, d’ailleurs, par l’utilisation des mêmes procédés que les linguistes des autres pays : élimination de mots étrangers, création de néologismes, introduction de mots empruntés aux langues sœurs (le cornouaillais, le gallois, pour les Bretons …), simplification et unification de l’orthographe, suppression des différences entre la langue parlée et la langue écrite, etc.. Le premier dictionnaire tri-lingue (breton, français, latin) a été imprimé non en France, mais en Bretagne, sous le nom de Catholicon, en 1499. Les contributions de Le Gonidec, La Villemarqué, Roparz Hémon, ont été majeures. Interdite d’être parlée dans les écoles, Persécutée, humiliée, elle a été modernisée, à partir du 18ème siècle, par des gens de très haut niveau, linguistes réputés, en rapport avec les grands esprits de leur temps, est devenue une langue littéraire sous l'effet des grammairiens et des agrégés, à partir de 1900. Cette langue, qui comportait plusieurs dialectes - quatre selon les uns, cinq selon les autres, a été unifiée au vingtième siècle par des hommes de lettre éminents, des grammairiens, des agrégés de l’université, en dépit des oppositions de la France, dont le but - qui n’a pas varié depuis lors - est la destruction programmée de ce qu’elle dénomme les langues régionales. Aux dires des spécialistes de cette langue - ce que je ne suis pas, car dans mon enfance elle était interdite - , et je n’ai parlé qu’une seule langue, celle du colonisateur, les chefs d'oeuvre abondent; d’aucuns comparent Malmanche à Shakespeare - ce qui est sans doute excessif. Youenn Drézen, bigouden de Pont l’Abbé, est l’auteur de plusieurs chefs-d’oeuvre, et est l’un des auteurs, liés avec Roparz Hémon - dont il fut le professeur de breton ! -, qui a contribué à sauver la langue de la disparition totale. En revanche, s’il n’y avait eu sur terre que des communistes - comme madame Morvan -, la langue bretonne serait morte et enterrée depuis longtemps.
D’authentiques débiles mentaux - dont certains de l’académie française , ont prétendu que la langue bretonne ne comporte ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni aucun ouvrage qui mérite de retenir l’attention. Ainsi Jean Dutourd, lorsque les Bretons ont arraché aux Français l’instauration d’un CAPES de breton : « pourquoi pas, pendant qu’on y est, un CAPES de mendicité ? ». Et cet autre : « Il y avait déjà les putes bretonnes ; ne voila-t-il pas qu’ils veulent maintenant une littérature ? » En réalité, nous possédons des ouvrages nombreux et très savants de linguistique, de grammaire, de théories des langues. Ces deux phrases démontrent ce qu’est la subtilité française.
La langue bretonne est plus fine que le français, elle exprime toutes les nuances de la pensée. La littérature bretonne est si vaste (des milliers d’oeuvre), qu’aucun auteur n’a pu la lire en entier. Elle a produit des ouvrages magnifiques dans tous les genres : la prose, la poésie, le théâtre, les contes, les légendes, les chansons, les ouvrages lyriques religieux surtout ... Nos poètes sont infiniment plus sensibles que les poètes français, qui souvent ne sont que des versificateurs. Malheureusement, sa faible extension limite son usage, ce qui est dommage pour tous. Ceux qui ont, comme moi, subi les persécutions qui nous ont été infligées par le pays des doigts de l’homme, ne peuvent s’empêcher de reproduire ici deux citations qui réjouiront le coeur de ces victimes de l’ignorance et de la sottise.
La première est d’Henriette Walter, la grande linguiste, qui fut l’une de mes correspondantes : « le français n'est jamais qu'un patois qui a réussi ».
L’un de nos plus grands linguistes, Goulven Pennoad, exclu de l’université à cause de son savoir, et surtout de ses opinions politiques, non conformes à la doxa (il n’était pas de gôche) a écrit, arguments à l’appui : « Le français est l’un des idiomes le plus minable d’Europe ; ceci ne tient pas à la richesse du breton, mais à la pauvreté intrinsèque de la langue française, et de toutes les règles qui ont brimé sa spontanéité ».
La France fait semblant d'autoriser quelques classes bilingues : elle joue la montre, car nous perdons 2000 locuteurs chaque année. Son but n’a jamais varié : c’est la mise à mort de la langue bretonne.
Je suis toutellement d'accord eta cette pasar avec toutes les langues de l'État français (basque, catalan, occitan.). C'est très trist... "Deslolée" mon français
Merci. Du Québec. Notre langage et expression aussi.
Merci
très belle vidéo
Cette brave dame me fait beaucoup pensè a Haidi le dessin anime ! j'adore.
Merci enjela
Atav un dudi selaou ouzh Anjela !
Notre mère
Exceptionnel
Vidéo évoquée par le tacos de Réservoir Apps 👍
ses poemes , meme traduits en français ,sont supers
Aujourd'hui c telephone..consommation a outrance et misere culturelle...plein le cul de ce monde
J' adore la langue Bretonne
Leccia Nicole Je connais pas lol et pourquoi c'est interdit de parler breton?
Pour conquérir
Anjela Duval une mère de la bretagne
Je transpire des yeux.... :)
Ya dont a ra dour en an daoulagad en ur selaou ouzh ar plac'h-se !
Et je réécoute et l'accent et le/les rythmes. Poésie rythmée à mettre en musique dit-elle plus tard.
waou
par contre la protection là pour ne pas prendre le reportage... justement le sens de ce reportage serait de le diffuser en grand nombre! Qui va acheter ce programme sinon aux jeunes générations... pfff
Prachtige getuigenis! Wat is er toch veel verloren gegaan...
breizh atao
la gd mère battait le sarrasin aussi..née en 1920 elle est partie l an dernier..elle disait que t avait intérêt à faire attention de pas mettre un coup à son voisin.
Merci
Ma Doué ! je suis a la maison Tal Armor Gast
@30:01 le « Varkez Velen » en question est-il lié au « March Malaen » ou « cheval malin » en français... ça pourrait aussi dire marais jaune de varkez mutation de markez (marais) et velen mutation de melen (jaune) mais c'est une éthymologie un chouia farfelu... vous avez des idées?
V( M )arc'h V(M ) elen ou Varc'hez Velen, avec la mutation du M en V, =
jument jaune, car dans le mot V/Marc'hez, le suffixe EZ est la marque du féminin, donc la jument jaune ou Varc' hez Velen,
Attention au son du C'H, dur et guttural comme le CH Allemand ou Gaëlique dans le mot loC H, soit, en Breton : C + apostrophe + H = C' H
Angela parle bien d'un cheval, une jument varc'hez velen avec une longue queue, de 147 pieds qui enlevait les enfants qui traînaient au lieu de rentrer à la maison en les enveloppant dans sa longue queue
Ha setu evit bremañ ... et voilà pour maintenant
Qui est l'homme près de la cheminée qui parle breton ?
S (fr
C'est Roger LAOUENAN, journaliste et auteur (d'une biographie d'Añjela entre autres)
Est ce que la plupart des bretons aujourd'hui parle le français avec son accent?
+Trent Report non on parle plus le breton avec sont accent je connaissais une personne très âgé qui parlait comme ça .
+Angry-FistQuenelle-King-dtc #aie# mais son accent quand elle parle en français n'existe plus?
c'est c'que je voulais dire les breton n’ont plus cette accent à part quelque vieux fermier
+Angry-FistQuenelle-King-dtc #aie# les mêmes vieux qui parlent le breton comme langue maternelle. Mais parmi les moins vieux qui ne parlent plus le breton, est-ce qu'ils n'ont pas d'accent ou un accent affaibli?
un parisien m'avait dit qu'il trouvait que ont avaient un accent mais c'est assez faible je trouve ,ça dépend mais y'a une façon de parler légèrement différente en campagne! surtout les vieux ma génération parlent comme des petits parisien !
Ces gens parlait créole sans le savoir ce n'est pas un vrai français,tout les gens de l'ouest les blancs qui sont venus au Antilles ne parlait pas français ,et ça été les briques avec l'apport africains et amérindien et patois de l'ouest ça donné le créole antillais
Est pourquoi est elle morte?
Je savais pas que la langue bretonne etait interdit a parler et qu, il existait mais pourquoi cest interdit de parler bretone?
La première chose à faire pour pouvoir dominer, contrôler une région c'est de détruire sa langue maternelle qui sont ses racines.
Politique d'unification nationale sous la 3ème république.
Les régions qui ont le plus souffert sont le pays Basque, la Corse et l'Alsace (parmi toutes les autres), mais c'est sans égale par rapport à la croisade contre la basse Bretagne (Bretagne bretonnante), car il y avait en prime une volonté de désenclaver la région considérée comme arriérée (en retard).
Alors ça a eu du bon, arrivé des chemins de fer, de l’électricité, du téléphone, des routes nationales ; mais aussi de l'école en français avec une volonté de faire disparaître le breton, qui était la langue d'usage (utilisé au quotidien par 90% de la population de basse Bretagne.)
Ma grand mère était traumatisée par cette époque ou il était interdit de parler breton, elle avait la haine des curés aussi . . .
petit parigo
on dirait des parole d'africaine