Suite à de nombreux commentaires cherchant à décrédibiliser Denis Pépin, à citer sans cesse tel ou tel cas isolé comme source de vérité, celui-ci souhaite apporter quelques précisions aux propos tenus dans la vidéo. Denis Pépin : Je ne vais pas répondre directement aux nombreux commentaires mais je pense utile de citer mes sources sur les propos que j'ai pu tenir : - Des pédologues travaillant souvent pour des maraichers et agriculteurs bio, en Bretagne et dans l’ouest pour résoudre des blocages de sols trop amendés avec des matières riches en lignines et tannins, dont du compost de déchets verts, du broyat de bois…. Tous constatent les mêmes blocages par excès d’accumulation de matières organiques dans les sols après de nombreuses années. En tant que formateurs pour les jardiniers amateurs, je constate aussi le même genre de problèmes avec certains sols riches en matières organiques, noires, mal décomposées et assez fibreuse, mais peu productifs. - des conseillers techniques pour le bio, de la chambre d’agriculture 44 - l’approche pédologique et agronomiques d’Yves Hérody, très connu, dont on peut trouver beaucoup d’éléments sur internet - le livre de Marc André Selosse sur les tannins : Les goûts et les couleurs du monde - un ancien maraicher bio des Jardins Rocambole - des études sur l’impact du BRF (trop boisé) en maraichage en sol limoneux (comme le mien) - de nombreux travaux de recherche de l’Inrae en sciences du sol dont ceux de Claire Chenu… - mon expérience, ayant un peu trop utilisé des apports trop riches en lignine, tannins, cires (donc très riches en carbone) mais ayant réagi à temps pour éviter la catastrophe qui se profilait. Il me semble par ailleurs qu’au Québec, l’engouement pour le BRF est retombé très bas ayant constaté que les inconvénients à long terme l’emportaient sur les avantages parfois spectaculaires à court et moyen terme. Mais les anglo-saxons sont en général plus pragmatiques qu’en France. Autre élément de réflexion : les sols naturels dont ceux de forêt ne reçoivent du bois que très ponctuellement. Les sols de prairies sont bien plus fertiles que les sols forestiers et ne reçoivent pourtant pas de bois. Les vers de terre sont beaucoup moins nombreux en nombre d’espèces et d' individus que les sols de prairies et les sols des jardins. Donc, oui, pour la plupart des sols français, souvent très riches en limons fins à tendance compact, le bois broyé n’est pas une bonne ressource pour préserver la santé et la fertilité des sols à long terme. Mais l’approche MSV, que je pratique moi aussi au jardin, n’est pas synonyme d’apport de bois broyé. On peut nourrir la vie du sol beaucoup mieux et durablement avec de très bons résultats, avec d’autres matières moins riches en lignine et tannins et plus riches en cellulose, hémicellulose, sucres, acides aminés… Deux autres aspects que j’oubliais et que tu peux ajouter en réponses aux commentaires : - il a été dit que je déconseille les matières carbonées (chères au MSV) et apporte des matières végétales essentiellement azotées. Non, c’est impossible car cela n’existe pas. Il faut rappeler la composition d’une plante herbacée qu’elle soit vivante ou morte (débris végétal) : en % de matière sèche, elle contient 42 % de carbone et 2 % d’azote. Donc, même en mettant des restes de culture, des tontes de pelouse, des épluchures de légumes…. on apporte toujours beaucoup plus de carbone que d’azote. Et ce carbone est toujours pour partie sous forme de lignine, comme dans le bois, mais en bien plus faible proportion que le bois. Donc, même si on n’apporte pas de bois, on apporte toujours un peu de lignine, source d’humus stable à long terme. - pour améliorer fortement et rapidement la structure du sol, par exemple transformer un sol limoneux compact en un sol limoneux grumeleux, les matières organiques jeunes, pauvres en lignine, sont beaucoup plus efficaces que les matières âgées, boisées, très riches en lignine. C’est la connaissance agronomique qui le dit et c’est aussi ce que je constate, comme bien d’autres, dans mon jardin.
C'est bien d'avoir fait toutes ces précisions car ça pouvait prêter à confusion. Le terme " blocage" reste pour moi encore difficile à appréhender. Je vois bien les effets ( chute de la productivité ) mais je ne comprends pas trop les mécanismes chimiques ou biologiques qui interviennent dans ce processus de blocage. De manière instinctive quand on constate une baisse de productivité on pense plus volontiers à un manque qu'un excès. Va falloir que je "potasse" et "phosphore" là dessus ! 😁
@@LepotagerdOlivier merci beaucoup pour toutes ses précisions Denis, ça va m aider pour rééquilibrer mon sol. Et merci pour cet échange avec Olivier qui a été très instructif .Ici 1,5 hectares j ai 2 structures de sol différents. L un est de la terre noire souple mais avec trop de jugglone à cause de nombreux noyers, ce qui bloque certaines cultures et l autre moitié est du remblai où j y ai installé des buttes de terre végétale, fumier de cheval et compost . J ai eu beaucoup de maladies signes d un déséquilibre. Je comprends que j ai mis trop de compost ,je vais y faire pousser des engrais vert cette automne. J'ai déjà planté beaucoup de feverole et du lin.est ce trop tard pour en resemer ? Merci Olivier pour tes nombreuses vidéos tellement intéressantes, tes recherches et tes invités. A bientôt pour la prochaine
Si blocage il y’a il faut travailler la fermentation du sol et l’ensemencement bacterien pour rééquilibrer tout sa , et photosynthèse pour nourrir tout le monde ❤
La photosynthèse je dis pas , un truc qui a fait ses preuves depuis bien longtemps. Mais ensemencer des bactéries, c'est au- delà de mon domaine de bricolage ... Vous êtes expérimenté sur le sujet ?
@@dominiqueperney3058 vous pouvez entre autre constater des blocages de certains éléments si vos productions ont des carences ( révélées par des couleurs de feuilles différentes de la normale ) et aussi grâce aux adventices qui poussent afin de " guérir " ces carences ( voir les vidéos de Gérard Ducerf ) . Bon jardinage .
Merci Olivier pour cette belle interview, quel calme et quelle sagesse dans les propos de Denis Pépin. Il n'est pas dogmatique et très pragmatique avec beaucoup de nuanbce, combo assez rare de nos jours, Bravo !
@@LepotagerdOlivier Tu nous as fait un beau cadeau de Noël en avance avec cette interview. Plus l'autre interview récente. Bonnes fêtes à toute ta famille.
Bonjour Olivier et (Denis) merci pour votre partage d'expérience. Je suis Jardinière pour la ville de Poitiers. Voila maintenant plus de 10 ans que je pratique différentes techniques d'agro écologie sur différents types de sols et j'en arrive au même constat que vous. Ces 3 dernières années j'ai remit beaucoup de croyances en question, notamment le paillage tout azimut et le non travail du sol. Aujourd'hui je diffuse un message beaucoup plus pondéré au près du public. Je centre tout mes ateliers autour du "qu'est-ce qui ce passe si". et ca change tout. Le plus important à mon sens étant d'essayer de créer un "écosystème potager" stable. Je pense que comme tout les adeptes de la perma ont a chercher à imiter la nature mais sans vraiment la comprendre malheureusement. Merci pour ton humilité, ta franchise et ton cheminement de remise en question.
Merci beaucoup Amélie et bravo pour ton engagement sur le terrain. Ton message fait tellement de sens pour moi. C'est exactement le but de ces vidéos et quand je lis sans cesse qu'on continue d'imposer tel ou tel cas isolé pour dire que tout cela est faux, je suis assez consterné. Mais bon c'est comme ça. Il faut l'accepter. Merci encore de ton message.
Bonjour Olivier, je connais bien Denis Pépin par ses livres et je relis son livre sur les composts et paillage. J'ai aussi acheté 2 livres sur le non travail du sol dont celui de Charles D. sans oublier une chaîne YT sur le sujet. Il y a 2 arguments forts pour le non travail du sol / la germination des adventices par le TS en remontant les graines et surtout la destruction du mycélium des champignons qui sont en symbiose avec les végétaux pour l'assimilation des sels minéraux. Si le sol est paillé l'hiver ou si on a des engrais verts, le tassement du sol est faible. En agriculture d'ailleurs où on pratique la culture avec les couverts végétaux, il n'y a plus de TS. Donc pas évident de s'y retrouver avec ses différentes techniques. Il y a aussi la technique du jardin du paresseux.
Merci Olivier pour cette vidéo de Denis Pépin. Je suis ta chaîne depuis des années et ce qui est le plus intéressant est ta faculté à synthétiser toutes les approches du potager en évitant la facilité des dogmes en tous genres (non-travail du sol, buttes etc). La vidéo de Denis Pépin en est un exemple criant ! Et merci aussi de partager également les problèmes que tu rencontres car c'est bien en faisant des erreurs qu'on peut aussi progresser! (Ce sont particulièrement tes vidéo récentes qui me font réfléchir à mes pratiques). Donc continue surtout à nous nourrir avec cette approche ouverte et modérée !
Bravo Olivier pour cette superbe vidéo ! Une fois de plus, on constate comment les "ayatollahs de la perma" ont pu causer des dégâts chez de nombreux jardiniers et potagistes. Pleins d'espoir et d'enthousiasme, beaucoup se sont lancés dans la pratique de certaines techniques "recommandées", qui, hélas, se sont révélées désastreuses à moyen ou long terme pour bon nombre d'entre eux. Cela nous rappelle encore et toujours l'importance de rester vigilant face à ces systèmes trop idéologiques ou à ces méthodes prétendant révolutionner le monde du jardinage, mais qui, en réalité, ne sont souvent que des concepts théoriques intellectuels, déconnectés de la pratique réelle. De plus, ces approches manquent parfois totalement d'humilité par rapport au bon sens paysan et aux siècles d'expérience accumulés par nos ancêtres. L'équilibre et la mesure, voilà les clés. Le chemin du juste milieu est souvent le plus raisonnable. C'est une sagesse qui s'applique parfaitement à l'agriculture, où l'adaptation aux spécificités locales et le respect des cycles naturels restent essentiels. Continue de nous régaler avec tes vidéos, et j'espère de tout cœur que tu parviendras rapidement à trouver l'équilibre idéal pour ton sol. Nous croisons les doigts pour toi !
merci de ton message, ça fait plaisir. Oh oui pour mon sol, je vais passer quand même par des itinéraires comparatifs, notamment en travail accentué de sol ou pas, apport de soufre, parfois de minéraux additionnels comme du fer ou du magnésium, voir aussi pour l'eau d'arrosage, essayer à l'eau de pluie, etc... Mais quelques curseurs à corriger pour espérer les résultats du printemps, à prolonger en été et arrière saison. Mais quoi qu'il en soit je me calme avec les apports carbonés à haute proportion en lignine. Mon sol met du temps à les digérer et je ne peux les empiler année après année. Indigestion..
Bonjour Olivier. Superbe échange avec ce monsieur plein de connaissances et de bon sens. Je pense qu'il a diagnostiqué le souci de ton potager, ce qui va te permettre de pouvoir remédier à ton problème! Tu va avoir hâte de commencer la saison 2025! Et c'est ça qui est bien.....on évolue en permanence, on découvre sans cesse et c'est pour cela qu'on ne se lasse jamais ! Merci pour ton ouverture d'esprit tu es au top ne change pas !
Une approche non dogmatique, je crois vraiment que c'est le maître mot ! Du bon sens, de la logique et de l'observation et tout ira bien. Merci pour cette vidéo 🙏🏼
On apprend toute sa vie. C'est touchant cet échange entre passionnés, le partage de l' expérience et l humilité de reconnaître de s être trompé et de rétablir ses pratiques.
En premier lieu, bravo pour ta performance "journalistique", écoute avec ponctuation et relance dans le respect et la pertinence, ça faisait trop longtemps que je n'avais pas pu apprécier une attitude qui devrait être la norme. Ensuite quand une grande experience d'observation et de savoir-faire empirique s'allie avec de solides bases de connaissances scientifiques (non farfelues), une ouverture d'esprit et un pragmatisme pratique dénué de dogmes immuables, tout cela servi par une approche pédagogique passionnée, on se régale, et là je parle De Denis Pépin mais aussi de toi. 41 minutes vraiment instructives et intéressantes. Donc merci beaucoup pour la qualité et la quantité de ce contenu. Je note que Denis Pépin confirme l'anecdote des "vieux andalous" que j'avais partagé avec toi dans un commentaire précédent, au sujet de la problématique d'une trop grande quantité d'apport (en une seule ou plusieurs fois) de compost/matières diverses qui à terme forme "une couche de culture" au-dessus de la terre, donc qui remplace au lieu d'enrichir ou de transformer. Le jardinage est un peu une fenêtre de la société, bataille rangée entre conservatisme et progressisme tous azimuts, parfois la sagesse doit se contenter de conserver ce qui a toujours fonctionné en apportant en complémentarité les bénéfices "confirmés" des progrès divers sans pour autant opérer des ruptures dogmatiques... @+++
C'est sympa, merci... Oui tu as vu, j'apprends aussi sur cet aspect itw et encore il y a quelques temps, j'aurais coupé la parole sans cesse. Là maintenant je fais attention à laisser la place qu'ils se doit à l'invité. On apprend tout le temps, et le potager fait parti de ce principe. C'est chouette. Merci encore de tes mots super sympas. Affaire à suivre avec de prochains invités... :-)
Merci Olivier pour ce bel et intéressant échange. Le témoignage de Dénis est précieux et permet d’aiguiller toujours plus finement nos pratiques au potager. :) Comme beaucoup d’autres commentaires, j’aurais beaucoup aimé son retour sur le MSV ! Un petit acte manqué. ;) Et sinon, je pensais effectivement au fil de la vidéo à Charles Dowding, et j’aime beaucoup votre retour sur sa pratique, c’est cohérent. Merci encore !
Le sol se vit, se ressent. On pioche de l'info grâce à tous vos conseils, témoignages, ensuite on applique en fonction de notre situation. Nous vivons dans des régions différentes, avec une météo, des sols complètement différents. Alors c'est à nous de voir, de sentir... et de faire en fonction de vos infos. Pour ma part je suis super contente, car j'ai préparé mon sol pour l'an prochain, et je crois, en écoutant tes dernières vidéos que je ne me suis pas trop trompée. J'ai quitté la ville pour la campagne il y a plus de 3 ans très inspirée par tes vidéos, et ce que j'apprécie avant tout chez toi c'est ton humilité qui nous fait également avancer. Tout simplement merci Olivier pour tout ce que tu fais. 🙏
Salut Olivier, ta façon d'avancer sans dogme et en progressant auprès de conseils et d'expériences d'autres jardiniers me corresponde totalement, " je sais que ne sait rien " un grand merci pour tes vidéos 😊
Merci. Je sais que je ne sais rien, avec le sol c'est tellement le cas, tellement on ne connaît que des balbutiements de ce qu'il s'y passe. Des milliards d'interactions, et pas un contexte de sol n'est semblable à un autre ! Alors bon, autant écouter en toute humilité et prendre ce que bon nous semble.
c'est sympa merci. Et bien d'autres intervenants viendront. J'ai une longue liste lol... Dire que certains sont déjà perdus avec 2 ou 3 intervenants, on est mal chef, on est mal ! 😅😅
@@LepotagerdOlivier Hâte de voir cela ! Bon courage pour la gestion et la mise en image... Ça doit pas être facile tout les jours de gérer le terrain et d'en remonter de façon synthétique les informations et/ou les problématiques pour nous les transmettre.
@@LeJardinduSemeur C'est gentil merci .Tu sais c'est simplement mon taf alors comment s'en plaindre sachant les contraintes d'autres métiers... Merci néanmoins de noter le travail derrière les vidéos. À bientôt
Bravo Olivier pour ce bel échange avec Dénis, très riche de conseils sur l’entretien du sol. Je suis régulièrement vos vidéos et je voulais vous remercier pour la pédagogie, la bienveillance que j’y trouve et pour votre honnêteté intellectuelle. Combien auraient cachés les problèmes que vous avez rencontrés derrière leur dogmatisme.
Bonsoir Très intéressant ces entretiens. De tous ces entretiens, ces vidéos, ces expériences j'en tire une conclusion, pas de dogmatisme!!! On à tous des sols différents, des climats différents, un vécu différent, des attentes différentes .....donc pas de méthode type, pas de geste ou de savoir faire miracle. Apprendre, adapter, savoir observer, faire des expériences est pour moi une bonne approche et en plus c'est amusant. Je ne suis qu'un "potagiste" (le jardinier pour moi est un pro) amateur, je n'en vis pas et une culture ratée n'est pas un drame. Merci pour cette chaîne qui apporte réflexion et matière à réfléchir.
Une personne qui semble pleins de bon sens, heureux de te voir partager avec lui, en fait il explique vite la cause de tes soucis du moment, comme disait pépé c'est en forgeant que l'on devient forgeron, ne pas avoir l'esprit fermer, apprendre tout les jours.
Bravo Olivier. Je suis enrichie de connaissances par vos expériences et vos informations. Moi la "potagiste" à 2 balles, je vais devoir tenir un peu plus compte de vos conseils. Très belle vidéo. Votre travail est important. Merci infini à Denis pour son humilité à vous pour votre patiente écoute. Jardinons tous avec passion pour notre bien et celui de notre planète.
Merci encore une fois Olivier pour cette vidéo plus que passionnante et merci a Denis qui m'a aidée beaucoup il y a plus de 10 ans grâce à son livre dans mon métier ! On avait très peu de retours d'expérience sur le métier de maitre composteur. Aujourd'hui je suis moi-même en grand questionnement par rapport à mes pratiques qui sont impactantes sur les sols cer je sensibilise les usagers et les utilisateurs des sites collectifs utilisent ce compost qui est composé par beaucoup de lignine. Autant dans les jardins quand on fait son compost c'est facile mais dès qu'on est en professionnel afin de faire un compost sans vraiment aucune odeur on utilise une matière tres carbonée. Pas le choix, sur certains sites je suis à plus de 10 tonnes d'épluchures par an ! Mon cas de conscience c'est cette matière sèche que j'apporte dans mes collectifs et qui finissent dans les jardins ! Alors j'essaie de réfléchir a des techniques qui peuvent diminuer l'apport de lignine dans les sols. Je pensais fabriquer un tamis géant pour tamiser et renvoyer le bois dans les composteursà nouveau? J'essaye de ramener les composts en cours maturité et les mélanger aux 1ers centimètres du sol pour faire comm un levain pour pour booster la vie du sol et toute cette vie dévore toute cette matière ? ??? Je sui vraiment dans mes questionnements par soucis de l'énorme responsabilité de ce que je raconte lors de mes sensibilisations. Je trouve mon métier plus que passionnant et je n'ai pas fini d'être surprise, émerveillée tout au long de min modeste parcours Merci la vie ❤
Coucou, bravo pour ton engagement pour le compost, c'est génial. Ne t'inquiètes pas trop pour tes pratiques, à mon sens. Denis met en garde parce que son rôle est de ne pas trop simplifier et vendre quelconque méthode, que ce soit le travail de sol, le paillage, le compost donc. Concernant la lignine, il a raison je trouve de dire qu'il est totalement inutile d'y aller comme un "bourrin" et rechercher un sol de forêt. Mais les blocages restent des cas "exceptionnels" suite surtout à des pratiques de forts apports de carbone, intégrés au sol, et sur des sols qui ne peuvent le digérer pour raison diverses. Tu peux juste dire qu'il est inutile de ne jurer que par la lignine et qu'un sol de forêt n'est pas forcément celui le + recherché pour le potager. Un peu oui, d'avoir une réserve humifère, structurante, mais inutile d'avoir 40cm d'un sol noir de carbone figé. Même les plus experts continuent d'apprendre... c'est toute leur qualité d'ailleurs. Denis le premier dit qu'il y a 10 ans il ne tenait pas les mêmes propos sur toutes les thématiques. Et à coup sûr dans 10 ans, des propos d'aujourd'hui seront aussi un peu modifiés. Pareil pour moi. Restons humbles et partageons nos quêtes d'apprentissages. On est sur la bonne route !
Merci pour cet échange. J'avais acheté le livre "compost et paillage" il y a quelques temps, mais c'était resté dans un coin de ma tête et bibliothèque ! Ce rappel va m'éviter de faire des bêtises dans mon prochain jardin !
Bravo Olivier pour cette vidéo. Cela permet, je pense, à beaucoup d'entre nous de réfléchir sur nos pratiques et de remettre en perspective ce qui a fonctionné ou pas.... et donc de mieux comprendre nos erreurs. Mais comme tu le dis souvent, il n'y a pas une solution universelle, car les sols, les climats sont différents. Merci en tout cas pour ces échanges d'expériences.
D'abord, merci Olivier ! Tu es extraordinaire de sincérité, transparence et bon sens 😊 *Conclusion: Arrêtons de nous prendre la tête et plantez, plantez, plantez! Quand on sait qu'en plus chaque plante a des besoins spécifiques... Ça suffit ! Je n'écoute que mes salades! Ceci dit, et n'ayant aucune expérience dans le temps, je suis comeme dans l'absolut complètement d'accord avec Dénis. Le broyat de bois est pour le es allées, on suit une logique 😅 J'ai commencé cette année avec plusieurs techniques, buttes de paille, lasagnes, bacs et direct au sol... La réponse est claire, l'idéal c'est direct au sol. Les bacs sont très pratiques mais on perd vite tout le volume de terre. Les lasagnes et caisses en paille m'ont coûté cher en investissement économique, terreau et paille. Les caisses de paille c'est génial en début d'été mais ça finit par être une énorme fabrique à grosses limaces😮 Alors que la terre est là dans mon jardin qui est de plus en plus vert. Puis, tailler, tailler, tailler, ça leur plaît, tous contents, ceux que l'on coupe et ceux qui reçoivent au sol! J'ai passé en quelques jours d'un sol nu à un sol vert en quelques sessions de tonte avec un engin manuel 😊
Bonjour Olivier, merci pour cette vidéo vraiment très intéressante et enrichissante, l'avis de professionnels est toujours sage et permet de remettre en question nos pratiques parfois erronées, merci pour tout ton travail que je suis depuis quelques années, j'apprécie notamment ta perpétuelle remise en question et ta transparence, on "grandit" avec toi, dans le domaine du potager, bonne journée ! 😉
Merci @olivier pour cette vidéo très intéressante Pourtant en voyant les méthodes de Maraîchage sur Sol Vivant, par exemple diffusé par la ferme de Cagnolles, on voit une forte productivité malgré l apport de matière carbonée.
Denis parle d'apports ligneux. Ce n'est pas le carbone le problème, c'est la forme de carbone, l'excès de dur, rigide, très difficile à se décomposer. Il préfère des apports carbonés plus tendres. Et il me semble que Cagnolle est plutôt dans des apports avec beaucoup de tendre. Je revois ces semis remorques déverser la matière organique, c'est tout sauf du broyat. Et pour les quantités de MO, là il parle juste de science de sol. Il y a quand même une énorme unanimité sur ce sujet à exposer les meilleurs sols comme ceux qui ont 95% de terre et simplement 3 à 5% de matière organique. Jardiner dans du full organique, c'est souvent un contre sens. Surtout quand c'est pour déshabiller la nature à côté pour ramener de quoi faire des buttes de 1m de haut.
Bonsoir Olivier, je suis avec toujours autant de curiosité et d'intérêt tout ce que tu publies sur ton site, mais je suis souvent perplexe sur les différentes méthodes de jardinage sur sol vivant qui nous sont enseignées par les différents experts. J'ai lu le très bon livre de Denis Pépin sur les paillages et quand il dit que l'on peut travailler le sol légèrement sans y déposer trop de matières carbonnées, mais plutôt azotées pour nourrir les plantes je m'y retrouve assez bien. Pour autant j'ai visionné hier une vidéo que tu as publiée il y a 5 ou 6 ans sur la ferme de Cagnolle où l'on nous explique qu'il faut mettre beaucoup de déchets de bois sur le sol, puis ensuite attendre un certain temps pour y faire pousser des légumes tout en nous disant qu'il n'arrose pas, je suis perplexe ! En suivant aussi ce que fait la famille GRUYER au Bec Hellouin en culture de légumes sur buttes, alors que Denis nous dit que cela est une aberration, je ne sais plus trop. Mais peut-être faut-il retirer de tout cela une expression employée par Denis dans ton interview : " tout est une affaire de compromis" et je m'efforce quant à moi, très modestement de faire des compromis tout en allant chercher dans toutes les bonnes pratiques enseignées sur tous vos sites; Merci encore pour ce travail de recherche pour une agriculture vivante et saine.
J'ai la même conclusion sur la ferme Cagnolle. Ils devraient avoir des blocages puisque ça fait 10 ans qu'ils apportent du carbone de façon intense. C'est quoi l'erreur ?
moi j'ai fait 5 buttes de 10 m où je me suis bien démonté le dos et passé beaucoup de temps à les créer . Les résultats sont mitigés, certaines produisant bien et d'autres moins . L'an prochain je compte recréer une nouvelle surface pour cultiver , eh bien ce sera en "traditionnel" avec grelinette ,compost et paillage
Bonjour, grand merci pour ce beau moment, j'ai pris des notes et je suis bien contente pour toi , Olivier, d'avoir obtenu ces informations précieuses pour ton jardin. Je vais vite m'offrir ce précieux bouquin de Denis Pépin, ça me permettra de reprendre ou valider ce que je fais au jardin. La pluie arrive et va s'installer désormais jusqu'à décembre et je suis contente, j'ai travaillé tous mes sols à la grelinette durant l'été indien de 4 jours, avec apport de tous mes reliquats de culture, broyés, découpés au sécateur en direct + foin et ça va dormir jusqu'au printemps. Moi aussi, j'ai constaté, et dans le Cantal, que le travail du sol au printemps était contre-productif, sol très froid, trempé donc grand virage, le boulot est fait cet automne : je me dis, abdos grelinette et taille des plantes à l'automne, semis/plantation printemps Je n'utilise jamais de BRF sur cultures sauf parfois quelques poignées bien compostées semées à la volée en extensif, pour le côté champignons. Merci de ce travail et je comprends ton engouement et ta détermination, pour moi-aussi, le sol du jardin est essentiel, même la nuit, je fais des plans sur la comète tellement ça fait partie de ma vie. J'ai essayé un truc cette année : mon terrain a peu d'ombre, beaucoup d'UV de montagne donc depuis des années, je fais de belles haies de tournesols, je les ai broyés et incorporés avec reliquats légumes, tontes, feuilles + foin+ un amendement organique à la volée sur certaines parcelles, sur d'autres, j'ai découpé toutes mes courgettes, aubergines, fleurs, etc + foin + amendement organique donc je vais pouvoir comparer les résultats ce printemps.................à suivre et à bientôt Isabelle
Merci Isa pour ton message, plein de bon sens ! Et que de belles nourritures que tu apportes à ton sol. De mon avis, la saison 2025 va être grandiose ! 😁
Merci Olivier pour cette éclairage des pratiques au potager, j’aime bien la notion »n’est pas être dogmatique « , rien n’est noir et blanc. Merci encore pour tout ce que vous faites. Bravo
Merci, oui et on continuera à aborder d'autres approches, trouver les points communs, comprendre les différences. PArce que toute pratique a sa raison d'être. Au plaisir
Quel très bon moment je viens de passer en visionnant cette vidéo 🤗 Comme tu le dis c’est très interessant d’entendre différents points de vue qui permettent de nous interroger et éventuellement modifier nos habitudes qui ne sont peut être pas les bonnes Merci pour la variété des supports que tu proposes , ils sont tous très intéressants
Merci à tous les 2. C'est très clair 👍. On aére le sol, on évite le carbone trop "long" à se décomposé et on paille avec du "vert" decomposable facilement. 😊.
Merci Coralie, oui tu as tout compris, selon l'approche plébiscitée par Denis Pépin, dont je partage pas mal d'avis commun. L'excès de carbone dur et ligneux me semble plus approprié à un sol forestier. Même si des exceptions nous diront que ça marche aussi pour un potager, souvent quand même en devant combler avec des apports + azotés.
Salut Olivier. Ton entretien avec Denis a dû te soulager un peu l'esprit et ça fait plaisir à voir! Je pense qu'il est nécessaire de comprendre ce qu'il se passe dans le Complexe Argilo Humique et dans la Capacité d'Echange Cationique afin de comprendre ce qu'il se joue sous nos pieds, entre autres. J'ai la chance d'étudier tout ça grâce à des gens remarquables et passionnés, et c'est un peu grâce à toi. Pour ça, merci mille fois Olivier 🙏. Continue d'évoluer et de partager tes expériences, les choses bougent plus vite qu'on le croit et ça non plus tu n'y es pas pour rien 💪😘
Bravo et merci pour cet échange très instructif et plein d’explications claires et documentées. Ton expérience montre bien par ailleurs qu’il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas d’une part et qu’il faut observer, toujours observer et prendre un peu de distance pour comprendre ce qui se passe.
Merci pour cet échange très instructif . Je ne connais Denis Pépin que de nom et j'ai trouvé que ses commentaires étaient très pertinents . J'ai d'ailleurs anticipé cette année pratiquement tout ce dont il a parlé et les résultats ont été très positif . Et je suis très heureux d'être sorti du dogme non travail du sol, les vers de terre et les végétaux le font pour vous , pas de compost, faites ceci et pas cela ............ et finalement le résultat c'est un sol compacté et infertile, avec une MO qui reste en surface non décomposée par la non vie du sol . Merci pour cette vidéo .
Merci Benoit, et oui j'en parlais hier avec François Mulet. Ce sera le prochain invité et tu verras qu'il faut en fait bien des conditions pour espérer que cela marche. Des apports massifs, de l'intégration de la MO au départ, gérer de la faim d'azote sur plusieurs mois, parfois années, avoir une humidité optimale, en sol mais aussi ensuite en paillage apporté, etc... Et sans compter que même quand tout est réuni, ben parfois ça pourra ne pas marcher optimalement tellement les cultures demandent de la richesse. On continuera de débroussailler tout cela tranquillement.
Bonjour olivier, je ne commente jamais vos très belles publications mais je vous suis depuis quelques annees avec beaucoup de plaisir. Encore une video intéressante. Un grand merci et bonne continuation
C'est sympa merci. Je reproduirai ce format tant que possible pour donner la parole à d'autres approches, d'autres vécus, d'autres vérités, sur la chaîne. Ouverture d'esprit..
Merci, même s'il faut continuer je pense à s'ouvrir l'esprit à d'autres approches, mais toutes ont je trouve un socle commun, de clés essentielles de fertilités. À bientôt
Nous sommes plusieurs à sentir venir une vidéo approfondie (voire plusieurs - chic !) sur LES ENGRAIS VERTS. Te suivant depuis au moins 3 ans avec passion toujours toujours, parfois des moments de pur exaltation avant de fermer les yeux à penser les actions que j'allais essayer de mettre en place, tu es vraiment Olivier une source de découvertes épanouissantes et émouvantes, de par ta philosophie soulignée en musique, et croisant mon regard qui se forme de potagiste à mes cultures et mes structures de sol surtout, croisant donc mon regard à une vidéo des époux Bourguignon intervenant sur une parcelle richement amendée de nombreuses années et bloquées par cet enrichissement, je me demandais comment tu arrivais à t'épargner cela ? Je te remercie INFINIMENT de lever cette problématique, j'en étais arrivé, un peu comme toi en essayant d'avancer sans dogmatisme, à me dire qu'il me faudrait me pencher sur les engrais verts. Alors, je t'assure que je suis avec toi de tout coeur pour tes prochaines explorations du monde du vivant. Tomatoes are coming back sooner than we think ;) Avec mes plus chaleureuses salutations :)
Merci, oui tu peux lire le commentaire épinglé en tête de liste où Denis apporte + de précisions sur ces nombreux cas délicats qu'il rencontre sur le terrain.
Bonjour Olivier. Merci pour tes vidéos. J'ai le même contexte que toi (Montpellier, arrosage, Etc...). J'ai eu le même défaut par rapport aux apports carboné pendant 10 ans (10cm tous les 2 ans) sur couvert d'hivers roulé à fleur. Et effectivement quand je travail pas mon sol au printemps les problèmes de rendement arrivent rapidement en saison chaude. Je te tiendrai informé de mes prochains essais (printemps) pour le déblocage des éléments par le calcaire) grâce au soufre élémentaire.
Bonjour Olivier He bien je suis heureuse de constater que j’agis beaucoup comme Denis Pépin Et les résultats sont très bons Bien sûr il y a des ratés Mais surtout des réussîtes ❤
Merci Josianne, Denis relate la pratique d'une immense partie des jardiniers, paillages légers, compost. Beaucoup utilisent aussi des engrais organiques, tout simplement, même si on le voit peu sur RUclips. C'est extrêmement répandu parce que c'est pratique et bio. Mais le sol manquera un peu de nourriture. Alors l'approche de Pépin est chouette à entendre je trouve.
Merci beaucoup Olivier pour cette vidéo ! J'ai jamais compris cette lubie de lasagnes, le sol est formidable en soi, tous ces efforts pour essayer de reproduire quelque chose qu'on a déjà sous les pieds ! Finalement revenir aux bases de l’agronomie ça fait pas de mal 😉. Merci a Denis pour son approche rationnelle et précise !
Oui... disons que parfois elle peut trouver son utilité. Notamment sur des sols ingrats et où on a accès à beaucoup de matières organiques. Mais souvent ça ne sert pas forcément à quelque chose de plus que jardiner dans sa terre oui, et sans raser du végétal tout autour du potager qu'on laisse à la nature.
Un grand merci à Denis Pépin et à vous Olivier pour cet échange fructueux. Je comprend que mes paillages de tonte de pelouse et de fanes de légumes sont utiles au potager. Je fais aussi du broyat de branches mais je ne les mets pas au potager mais dans mes massifs de fleurs, arbustes et arbres. Sans le savoir, j'ai fais ce qui est bon pour ma terre. Par contre, je ne travaille plus ma terre potagère, ayant des problèmes physiques et je suis aussi une femme pas trop musclée. Je vais voir si une grelinette ou campagnole me serait accessible. Car une partie de mes planches sont compactes et je suis envahie par les campagnols qui mangent mes racines assez souvent. Merci encore pour ces conseils. 😊
Salut Olivier, apprendre et savoir reconnaitre ses erreurs est une bonne chose. S'adapter est aussi primordiale. Tes vidéos sont toujours positives et le potager c'est comme la vie faut savoir faire avec les aléas et en tirer le meilleur. Denis apporte des réponses simples et un équilibre important pour qu'un potager soit productif. L'équilibre reste ce qui fais qu'on va plus loin dans tout ce qu'on entreprend. Le trop ou pas assez un jour détruit cela. Continue à nous partager ta passion, depuis que j'ai commencé ta chaine je me régale. ( Ps : j'adore la musique de fond ahah )
Merci Bruno ! Pour la zik je m'en aperçois même plus 😁. J'ai une piste sonore que je mets en boucle. Je trouve que ça allège un peu l'ambiance, comme une zik d'ascenseur lol. Bon après je crois que j'ai eu des commentaires pour dire que c'est mieux sans musique ! lol comme tout, il y a toujours des mécontents. Comme ici avec les propos de Denis qui soulèvent bien des débats. Au plaisir
Bonjour Olivier. Je rejoins Denis Pépin sur son avis par rapport à ta problématique. Je pense que du compost semi mûr serait vraiment adapté en plus de tous ces autres conseils bien sûr. Bravo encore pour cet échange passionnant en tout cas🙏
@@LepotagerdOlivier tout est question d’équilibre ! La difficulté dans nos potagers reste le manque d’analyse de notre sol et ça presque personne ne le fait (€). On tâtonne et les précisions dans ce format éclairent ! Étant plus orienté vers le jardin ornemental, je dois raisonner différemment pour le potager ! J’attends avec impatience tes prochaines vidéos Olivier ! J’adore ces gymnastiques de l’esprit 😃👍. Amicalement, Laurent du 44
Et bien BRAVO, encore une vidéo passionnante, MERCI. Je souhaite en particulier saluer non seulement votre ouverture d'esprit mais le fait que vous ne cherchiez pas à maintenir vos "followers" captifs et les invitez a s'ouvrir aux pratiques et conseils d'autres jardiniers. Grâce à vous, j'ai découvert C Dowding puisJesse Frost (approche semblable "no-till"). Toujours intéressant d'apprendre des autres, de leurs erreurs comme de leurs succès. Merci Olivier 🎉
Merci Nathalie, c'est exactement le but de la démarche. Et c'est ce que je fais simplement dans la vie depuis toujours. Alors autant le transcrire au mieux sur la chaîne. Le prochain invité apportera d'ailleurs encore d'autres ouvertures d'esprit, cette fois-ci sur la capacité des vers de terre à remplacer un travail de sol. Et d'autres propos sur les volumes de matières organiques. Mais beaucoup de propos qui se rapprochent au final avec ceux de Denis. On en reparle.
Super contenu merci. la définition du travail de sol et non le retournement est très explicite. Cela donne des réponses bien approprié pour le déblocage des sols avec des apports végétaux léger pour libérer rapidement les minéraux.
Bonjour je suis depuis un peu plus d’un an les divers youtubeur jardinier maraîcher arboriculture avec une approche naturelle. J'ai pratiquer dès mon plus jeune âge avec mes parents et grands parents le jardinage l’arboriculture et aussi la viticulture intensive pour cette dernière , puis pendant 15ans pour le jardinage et arboriculture pour ma famille et moi j'ai vite abandonné la culture dite intensive qui est une approche agricoles qui doit être abandonné au vue des dégâts que cela engendre donc mes cultures étais avec une approche plus naturelle mais forcément biologique à 100%.pendant les 20 années suivantes je n'ai plus fait de culture pour cause de déménagement pour le travail et plus asser de temps libres. Nouvelle pages retour dans l’Hérault et reprise de potager et verger ( quel bonheur de retrouver le plaisir de la culture). Tout cela pour vous dire qu’il ne faut pas prendre toutes ces vidéo pour de l’argent comptant mais faire un trie et surtout adapter chaque pratique à son sol car nous n’avons pas les mêmes sol , pluviométrie et ensoleillement. Mon premier jardin personnel était en Moselle avec un sol.meuble et suffisant arroser par les pluies j'ai nourri ma famille en totale autonomie végétale été comme hiver. Mais maintenant avec un soltres calcaire compact et tué par la viticulture intensive. J'ai pu quand même jardiné grâce au broyat avec une récolte faible certes mais autonome en légumes cet été et ma terre cultivé est redevenu en un an meuble par contre pour la deuxième saison je réduit les apports de broyat et rajoute les déchets verts directement au sol et petite quantité de compost mur et urine. Tout ça pour vous dire qu'il faut adapté son travail à son environnement. Bon jardinage à vous
Bonjour Olivier, J'apprécie beaucoup cette vision non dogmatique. Le jardinage s'adapte avec le sol, la météo et le temps et l'énergie du jardinier. Intéressant le message de prévention sur l'excès de matières organiques. Et je suis d'accord sur le non intérêt de mettre du carbone en profondeur, là où la vie du sol ne peut rien en faire Merci pour cette vidéo.
Merci Sébastien, la prévention sur l'excès du carbone est importante oui, quitte à y aller un peu fort avec les mots. Mais qui aujourd'hui ne joue pas de phrases chocs pour sensibiliser. Quand j'entends que "le compost pollue" par exemple, c'est vite dramatisé. Pour le carbone à tout va, cela dépend de conditions de sol dont on reparlera dans d'autres vidéos. Mais parfois ça peut poser souci oui. Notamment quand les apports sont forts ligneux et que la machine à bouffer du carbone dans le sol n'est pas pleinement lancée.
Bonjour Olivier, après avoir bu les paroles de certains qui condamnaient ceux qui pratiquaient autrement qu'eux, je préfère maintenant prendre du recul et piocher à droite et à gauche. Actuellement je suis admirative des résultats de la ferme de Cagnole qui fait tout le contraire du discours de Denis Pépin. Il amène un maximum de carbone à son sol, une couche de matières organiques énorme, un rajout en bactéries également puis il bâche et plante là dedans et ça pousse tout seul! Tout ceci pour dire que je ne pense pas qu'eliminer le carbone soit une solution à tous tes problèmes...
effectivement à la ferme de cagnolle ou ailleurs, ils mettent la dose en carbone. à noter que les bourguignon aussi pensent que le brf doit être un one shot pour remettre de la vie dans un sol dégradé.. il ne faut pas non plus confondre brf ( rameaux fins jeunes) et broyat (coeur de l'arbre) .
Merci beaucoup Olivier, grâce à cette vidéo je commence à y voir plus clair concernant les questions de l'amendement et du travail du sol. Je formule une hypothèse : l'exception Cagnolle, qui apporte semble t il beaucoup de ligneux, s'explique peut être par le maintient sous bâche. Conserver une humidité durant deux ans sur ce ligneux permet peut-être d'en booster la décomposition par les bactéries et champignons. Très bonne continuation !
ON me parle tellement de Cagnolle dans les commentaires. Je viens du coup de re regarder ma vidéo quand j'y étais allé. Cela date de quelques années. On voit très clairement, et benoit le dit de ses propres mots, ce sont des déchets VERTS, souvent des déchets de jardins particuliers, feuilles, tontes, brindilles etc.. On le voit bien, je prends tout ça à pleine main dans la vidéo. C'est le souvenir que j'en ai. Puis Benoit parle de poudres minérales ajoutées, on me parle aussi d'autres apports. Du coup je suis un peu perdu à ce qu'on me cite constamment cet exemple. Cette ferme pratique tout sauf l'excès de ligneux comme le déconseille Denis. Denis parle bien des apports à fort rapport C/N. Après j'ai peut-être loupé un truc. Puis concernant les quantités, comme je l'ai dit dans d'autres commentaires, la question se pose sur le simple aspect écologique. D'ailleurs j'en parlerai avec François Mulet, véhiculer des tonnes de matières organiques brutes, ce n'est pas la même histoire que véhiculer du compost ou des engrais, même si ceux-ci ont d'autres contraintes écologiques.
@@LepotagerdOlivier Sur certaines vidéos, Benoît parle clairement d'apporter des éléments carbonés. Mais ce n'est à mon avis pas contradictoire avec l'analyse de Denis Pépin. Il est possible qu'un apport carbone soit problématique lorsqu'il est simplement déposé sur le sol mais qu'il devienne intéressant s'il est baché durant une longue période. Qu'en pensez vous ? Je n'ai aucun avis, je suis comme vous, j'aime écouter les témoignages et essayer de me faire une idée. Désolé d'être un énième "casse-pied" en vous parlant de Cagnolle, je voulais juste partager mon hypothèse.
Mon expérience assez récente (2 ans) sur un sol très argileux, compacté et nitrophile m'a fait connaître bien des déceptions avec les méthodes non interventionistes que j'ai essayées. Sauf la lasagne qui me permet d'avoir en quelques semaines une parcelle opérationnelle. Donc ce que préconise Denis Pépin (son livre me sert déjà de table de chevet) ici est ce qui m'a apporté le plus de satisfaction (et comme je suis envahi de campagnols, détruire les galeries avec la campagnole :) est bien pratique). Je suis circonspect avec la méthode Dowding qui me semble à réserver à des sols qui "accueillent" le compost et l'utilisent, pas à des sols trop argileux. Une question à laquelle jamais je ne trouve de réponse : ceux qui préconisent de ne pas travailler le sol s'appuient aussi sur le respect du réseau mycorhizien qui, il est vrai, est détruit dès que l'on touche le sol (même superficiellement), est ce que le respect de ce réseau ne doit pas entrer dans l'équation quand on décide de travailler ou non le sol ? J'aurais aimé avoir la réponse de Denis Pépin (ou de toi Olivier) sur ce sujet. Bref, encore une vidéo passionnante et qui fait cogiter sur nos pratiques. PS. Par ailleurs je viens de lire les commentaires (et il y en a), et bien ça ne fait pas dans la nuance. On est dans le péremptoire. Les seuls commentaires dont on peut tirer quelque chose à mon sens, sont ceux qui ont modifié une variable et comparer les résultats. Et encore, c'est dans leurs conditions particulières de climat et de sol. Savoir aussi que le diable est dans les détails et que parfois on ne pense pas à un détail qui fera qu'une méthode fonctionnera ici et pas là.
Bonjour, merci beaucoup pour cette vidéo! c'est vraiment super intéressant d'en apprendre plus sur la façon de "gérer" son sol pour pouvoir potager. Ayant un sol hyper compact (on a des carrières de craies pas très loin), j'ai voulu aérer avec une grelinette l'année dernière et faire un test en mettant poireaux, carottes, choux, navets... résultats catastrophiques. Après, je n'avais fait aucun apport, c'était vraiment un test. J'ai finalement optée pour la culture en bac avec des réhausses palettes que j'ai remplis tout au fond avec les troncs et branches des arbres que l'on a abattu, pleins de feuilles mortes, de la tonte de gazon et du terreau de grande surface. Après avoir regardé la vidéo, je me rend compte que mettre autant de bois en dessous, même avec un super terreau au dessus, c'est pas terrible... je vais mettre de l'engrais vert pour minimiser la casse je pense.
oui on fait parfois ces gestes à enfouir de la MO, en plus ligneuse et franchement je pense que ce n'est pas forcément le meilleur geste à faire. Concernant ces lasagnes que vous faites, en plus souvent c'est le terreau de surface qui est le premier acteur des bons résultats vu que souvent il contient de l'engrais (parfois de synthèse si le terreau n'est pas bio) et vu qu'il est mis en grosse couche en surface de la lasagne, ben c'est lui qui simplement fait le taf. Et pas tout l'effort de lasagne, ou du moins pas que l'effort de monter la lasagne.
Bravo et merci pour cette interview de Denis Pepin. Une grande leçon de pragmatisme et de bon sens "paysan". Une petite réaction de ma part : dans certaines situations il ne faut pas jeter le labour au feu : je suis dans une zone (Bresse Jurassienne) où le campagnol est très présent avec des périodes de pullulation. Le campagnol profite des paillages qui le dissimule naturellement des prédateurs (une simple planche posée entre les rangs de légumes et il creuse sa galerie dessous !). Donc j'ai renoncé au paillage. Il apprécie les sols non remués, sols de prairies où il peut creuser des galeries sans risque d'effondrement. J'ai essayé les techniques de répulsion (tourteau de ricin notamment, ricin planté ça et là dans le potager, canettes d'alu retournées sur des fers à béton plantés dans le sol) sans grands succès. J'ai suivi les travaux de la ZELAC (Zone Expérimentale de Lutte Anti-Campagnols) sur le plateau jurassien : le décompactage et le retournement des prairies avec implantation de céréales y sont d'une bonne efficacité. Aussi je bêche le jardin, mais à une profondeur ne dépassant pas 18 cm, j'ai coupé une bêche et une fourche bêche à cette longueur au lieu des 28 cm habituels. Le volume de terre retournée est donc inférieur à ce que réalise une motobineuse que j'emploie parfois mais je préfère le croc pour "reprendre" la terre (30 cm cités par Denis Pépin dans son interview). J'incorpore le fumier et/ou le compost non pas en le plaçant au fond de la raie de bêchage mais en l'étalant à chaque rang de bêchage (avec une fourche ou une pelle) sur la partie pentue qui se trouve formée face à moi quand je bêche, pas celle tranchée par la bêche, celle formée par la terre déposée au retournement. Le fumier ou le compost sont ainsi répartis dans tous les "horizons" de la couche de terre retournée et au max à 18 cm. Il en subsiste même en surface, j'aime dire "le fumier doit voir partir le laboureur". Je fais de même pour les engrais vert. Depuis que je pratique ainsi la présence des campagnols a bien diminué dans le potager, ça ne les empêche pas de "fouiller" dans la pelouse, les parterres que je ne travaille pas. Tout ça pour dire que le pragmatisme doit nous amener, à partir de principes de base, à trouver des solutions adaptées au contexte "local".
Bonjour Thierry, merci beaucoup pour ton retour d'expérience. C'est tellement du bon sens et de la nuance. Je ne connaissais pas ces techniques de prévention des campagnols. Et pour les fumiers, composts, on sent bien qu'ils restent en aérobie sur les premiers horizons de sol, chouette. Merci encore.
Merci merci beaucoup pour cette vidéo qui m'a apporté énormément de conseils, j'essayerai d'appliquer cette méthode, vraiment BRAVO pour ce reportage avec Mr PÉPIN et évidemment vous. Je copiais déjà les parents sur cette méthode mais ça sera plus sérieusement. Portez vous bien et bonne continuation. Au plaisir de vous revoir.
Merci Olivier pour cette interview,des réponses à des questions,la question d aéré le sol ! Comme quoi l expérience de tous permet de réfléchir et ce remettre en question sur nos pratiques.. À bientôt pour une prochaine vidéo, tchao 😉
Merci Olivier pour tes questions pertinentes. Et merci à Denis Pépin. Moi qui suit dans l'herault et proche de la mer, je vais remettre en question certaines pratiques.
Merci à vous pour cette vidéo, j'ai appris des choses très intéressantes, les engrais verts c'est pas mal j en utilise, la lasagne aussi mais c'est un peu de logistique aussi j en suis satisfaite Marie chioca en fait pas mal et elle a un magnifique potager. Moi je pense qu'il y a tellement de paramètres à tenir en compte suivant son sol ,sa région etc que il faut essayer plusieurs choses et observer les résultats et faire avec le mieux possible 😊Vidéo très intéressante merci beaucoup à bientôt
Merci Olivier pour cette belle interview. Pas de dogmatisme, pas de propos sectaires, que du bon sens. Les propos de Denis Pépin sont quelques part le reflet de ta personnalité : bons sens, intelligence pratique, un concentré de connaissance. Concernant certaines pratiques dites écolos, souvent les conseilleurs ne sont pas les payeurs. J'apprécie tes propos ainsi ceux de Denis sur l'oxygénation du sol sans "chambouler" les horizons. Une nouvelle fois MERCI pour cette excellente interview. J'attends avec impatience le point de vue de François Mulet.
Merci, je viens de finir mon itw cet AM avec François. Et comme je le pensais, il n'y a que très peu de contradictions avec Denis Pépin. Lui aussi parle des formes ligneuses de carbone comme peu utiles au sol, pas très exploitables pour une fertilité chimique pour les cultures. Mais au contraire les apports riche en cellulose, sucre, hémicellulose, sont fort plébiscités. Par contre François axe sa méthode sur les vers de terre, jusqu'à pouvoir se passer de travail de sol au profit du travail des vers de terre. Mais bon cela demande bien des conditions à respecter, d'apports de matières, d'humidité de sol et de paillage, et donc de présence conséquente de vers de terre. On en reparlera. Ce sera génial de compléter les propos de Denis avec ceux de François et de montrer à la fois les convergences et les divergences, notamment sur ce fameux compromis à trouver entre porosité-fertilité biologique et/ou parfois mécanique.
Hello Olivier, merci pour cette vidéo fort instructive, il y a plein de bon sens dans ce qu'indique et préconise Denis Pépin. Effectivement, il faut savoir doser nos actions sur nos sols respectifs, ils ont chacun leur nature propre, les comprendre et savoir nous y adapter est essentiel afin de les entretenir et les nourrir au mieux et ainsi les garder en bonne santé. chaque saison est un nouvel apprentissage, on apprend, on apprend... et plus on apprend moins on a l'impression de savoir parfois 😅mais c'est tellement passionnant !
Merci à vous, formidable entretien. Très intéressant d'écouter Denis Pepin, (je connaissais pour avoir été pendant des années, abonnée aux "4saisons). Ces Agronomes m'ont formée au potager par leurs articles et livres, jamais dogmatiques. C'est un peu le problème avec yt, il y a tout et son contraire. Réflexions bienvenues ds le calme en jardinant. 🌱☘🍀
oui, on le voit bien dans les commentaires. Tous les adhérents aux pratiques MSV refusent souvent le débat pour dire "ça marche ici ou là bas". Alors qu'ici ou là bas, ce n'est pas ce que décrie Denis Pépin. Enfin bref, je passe mon chemin, ça me fatigue vite 😋. J'ai hâte de parler de ces sujets avec François Mulet. Et pour avoir déjà parlé en off avec lui, je sais que ce sera passionnant.
Vidéo très instructive, comme à chaque fois ! L'approche de Denis Pépin est similaire à celle de Bouddha : emprunter la voie du juste milieu, éviter les extrêmes... Je viens de partager cette vidéo avec mon association permacole 😀
Bonjour Olivier, merci pour cette nouvelle vidéo qui me fera réfléchir quand je dis à mon mari que j'ai trop d'herbe de tonte 😂 J'espère que ton sol pourra avec tous ces conseils redevenir très vite plus productif. A bientôt 😃
Super reportage, merci ! C’est la méthode que j’ai choisi comme je te l'avais dit l’autre fois, avec en plus les bâches, le motoculteur et mes volailles à cause de mes problèmes de santé pour réduire la pénibilité. Les bâches me servent contre les mauvaises herbes et le lessivage après culture, le motoculteur pour faciliter la plantation en ligne, et les poules pour nettoyer et enrichir mon sol, en plus de fournir des œufs et de la viande. Je pense aussi ajouter des lapins à terme pour gérer le fumier dans la serre (et parce que j'adore le lapin). J'utilise uniquement du foin pour ma part, c’est plus simple car on me le livre, c’est facile à ranger et à étaler, et j’en apporte tout au long de l’année de repos avec les volailles. Comme ça, les graines du foin sont généralement mangées par les volailles. Si je pouvais utiliser la tonte, je le ferais car j’en ai beaucoup, mais malheureusement ma tondeuse débroussailleuse n'a pas de bac de récupération. Déjà que tondre est une vraie torture pour moi, je ne me vois pas ramasser derrière en plus !
Merci pour ton retour. Oui la bâche, fort utile. D'ailleurs Cagnolle qu'on cite souvent, tout passe par le bâchage à tout va pour préserver l'humidité des apports conséquents, éviter le dessèchement de surface inévitable s'il n'est pas incorporé au sol sitôt qu'il ne pleut pas.
@@LepotagerdOlivierbonjour Olivier, en effet je trouve que derrière tout tes problèmes "d'excès de carbone" et devant ce reportage, se cache l'ombre de Benoît et de la Ferme de Cagnolle avec ses pratiques.... Ne faudrait il pas que tu parles aussi de ton problème avec Cagnolle ? Bonne journée
Salut Olivier J'avais effectivement hâte de cette vidéo avec Denis Pépin et c'est très intéressant. ça nous donne juste envie à être l'an prochain pour tester pleins de choses. Comme quoi avec le potager on ne s'arrête jamais d'apprendre. Merci à toi pour toutes ces riches informations et débats. A bientôt. Stéphane Domaine le Galussel
Merci Stéphane, et tu verras la prochaine vidéo avec François Mulet où cette fois-ci les vers de terre sont mis à l'honneur. Je me suis régalé de l'écouter et bien des similitudes avec Denis Pépin. Même s'il prône dans l'idéal un non travail de sol pour laisser faire au max les vers de terre. Mais cela demande bien des conditions de cultures, humidité, température, paillage conséquent, humidité de paillage et présence conséquente de vers de terre ! Sinon faut ressortir la grelinette 😁
@@LepotagerdOlivier merci de ton retour Les vers de terre sont importants mais on va pouvoir aussi confronter ça à la vie microbiologique du sol Je t en dirais plus après le lancement de ce programme de recherche très prometteur. Hâte de tester tout ça l an prochain. Merci à toi. Stéphane domaine le Galussel
Excellent échange. J apprécie beaucoup cette approche dépassionnée sur le travail du sol, tellement plus réaliste. Effectivement, l acceptation d une mécanisation raisonnable libérée des dogmes est souvent nécessaire, ne serait-ce que pour concilier les contraintes de la vie quotidienne.
Bonjour Olivier, merci pour ce partage, je vous suis depuis quelques années où j'ai pris en compte vos conseils. Chaque sol, chaque potager, chaque culture a ses propres caractéristiques et il est quasi impossible a avoir une culture idéale. C'est a l'homme de s'adapter a la nature et non le contraire. Les commentaires (trop) souvent lus sur différentes chaines de jardinage qui stipulent "il faut faire ci et ça et pas ci ni ça" sont créés par des personnes qui ne connaissent RIEN et qui ne tiennent pas compte des différents types de sol et de climats. Perso je prends en compte vos expériences, ainsi que plein d'autres chaines de jardinage (André, Damien, Jacquot, etc.) et tente de m'adapter en fonction de mon sol en faisant un mix de vous tous. Comme vous, j'ai mis énormément de paillage et compost de déchèteries les premières années pour améliorer ma terre de remblai. Mis des planches de culture en bois de 3 M² chacune et ces planches étant pourries par le temps, ont été remplacées par des structures en parpaing cette année. La première année, les 3 premières planches en bois crées, j'avais rempli une avec des branches au fond + mélange de terre et de compost, une 2° rien qu'avec du compost, et la dernière avec terre et un peu de compost sans bois en dessous. Et ensuite mis les mêmes plans de tomates cerise sur ces 3 planches de culture. La seule différence constatée est que celle qu'avec du compost a eu du mal a démarrer mais a rattrapé son retard en 3 semaines; Et aussi que celle-ci avait diminué des 2 tiers à la fin mais avait produit autant que les 2 autres. La nature sait s'adapter en fonction de son sol. En démontant ces 3 planches au bout de 10 ans ( + les autres que j'avais faites ensuite) pour faire celle en béton, je me suis aperçu que le bois enterré avait quasi disparu. Ce qui est normal puisque les arbres qui meurent dans la foret laissent des tonnes de racines et pourtant nous ne sommes pas submergés par celles-ci. donc STOP les soi-disant bien pensant qui n'y connaissent rien et qui nous polluent de commentaires destructifs Qu'ils nous apportent les preuves de leurs "conseils", ce n'arrivera jamais. Milles merci pour vos partages et continuez ainsi, j'ai et j'aurai toujours besoin de vos conseils que j'adapte a mon terrain. hé oui, en 10 années de jardin je recherche encore et toujours des expériences et des conseils pour profiter de la nature et m'améliorer. 🌱🌱🌱
magnifique, vous devez avoir un beau sol pour bien digérer, décomposer ces gros morceaux de bois. Ici je manque parfois d'humidité et ça met bien du temps... ! Bravo pour toute cette passion à essayer de faire au mieux avec nos sols.
Magnifique vidéo ! Je suis vraiment d'accord avec tout ce qui a été dit ! Moi je nais pas un sol tassé, jai les campagnols qui m'aident par dessous à bien l'aérer. Jai la moitié de mes patates douces qui ont été mangées. Cette année j'ai mis beaucoup de tonte, on verra le résultat au printemps prochain. Merci Olivier de nous ouvrir des portes ! Bon jardinage !
Coucou Marie-Louise, justement je pensais à toi ce matin. J'ai Jacquot à appeler ce WE, et je pensais à toi aussi !!! Demain normalement j'ai une journée enfin un peu tranquille et je pense vraiment venir aux nouvelles. Je te fais une grosse bise ! À très vite.
Un petit coucou en passant Marie Louise 😉 J'avais beaucoup apprécié la visite de ton potager et notamment la simplicité pleine de bon sens et de joie avec laquelle tu cultives ta terre . D'ailleurs ton commentaire illustre bien cette philosophie de vie . Moi je me prends trop la tête , je veux tout et son contraire, je veux comprendre les mécanismes chimiques et biologiques du sol. J'aimerais tout maîtriser mais je me rends compte que c est illusoire car c'est beaucoup trop complexe, subtil , surprenant et complètement déstabilisant parfois . Je crois qu'il faut que je revienne à beaucoup plus de simplicité, de bon sens paysan comme on dit . Mais bon, je ne me fais pas trop d illusion car je suis un éternel insatisfait qui aime décortiquer les choses , et qui veut toujours couper les cheveux en 4 ! J'aurais dû faire coiffeur !!!! 😁 J'espère qu'Olivier reviendra un jour faire un tour de ton potager en ta compagnie . Bien le bonjour à tes campagnols 😁 J'ai leurs cousins ici et je leur offre gîte et couvert. Patates douces,et carottes font partie de leur mets préférés !!!! Au moins eux, ils ne se posent pas mille questions ! 😅
Cette discussion est fort instructive et me fait réaliser que la jachère prairial fauchée et encore mieux la jachère prairial pâturée sont des techniques agricoles qui sont avantageusement bénéfiques à intégrer dans ses rotations de cultures quand on a suffisamment d'espace pour se permettre des jachères. La jachère est fantastique car elle laisse la nature rétablir l'équilibre du milieu et de l'enrichir. En alternative on peut simuler la jachère prairial fauchée en faisant pousser des engrais verts que l'on coupe à répétition mais que la partie haute afin de laisser une ou 2 feuilles aux plantes afin qu'elles puissent continuer à faire de la photosynthèse sans épuiser leurs réserves racinaires et ainsi rapidement reprendre leur croissance.
Toujours intéressant d'écouter l'expérience de quelqu'un. Cet automne je met le brf dans les allées pour limiter les herbes indésirables et l'évaporation. durant l'été. J'ai également abusé en matière carbonée ces dernières années. En syntropie la notion de plantes de bordures des planches de cultures servent à bloquer l'invasion des herbes et pour produire de la biomasse verte, azotée. Je suis en pleine expérimentation. En bordure je met de la menthe, de la mélisse, de la consoude, je laisse s'inviter le plantin, et le lierre terrestre, etc ... L'idée est de les tailler 5 à 6 fois entre avril et juillet, cela favorise leur repousse et donc la production de biomasse. Quand je vois sur la vidéo, les rangs de salades, très bien gérer, mais moi, n'ayant pas de surface hors potager pour l'apport de biomasse, j'ai envie de continuer d'expérimenter de semer/planter beaucoup plus serrer, et que d'éclaircir cela apport de la biomasse, mais qui est aussi cette notion de perturbation en syntropie qui favorise la croissance des végétaux qui restent. En résumé, quand on sème un rangé par exemple de tournesol, , on va semer des poquets de 8 graines tous les 20 cm, et au fur et à mesure de la croissance on va non pas arracher mais couper un plan à chaque poquet, les racines en se décomposant vont fertiliser le sol. Ces tailles dites perturbation qui se font avant une pluie ou un arrosage, donnerait le signal à ceux qui restent, attention agression, faut pousser, et fin juin, il restera au maximum un plan tous les 40 cm ou moins si les légumes environnant manquent de lumière. Ce sont les plantes qui créaient le sol. Je ne sais pas si j'arriverai à être autonome en biomasse, de ne plus avoir de besoin d'intrant extérieur d'ici 3 années, mais je tante l'aventure ? La proportion annoncée en syntropie est que 85% de ce que l'on plante est redonné au sol. Ce n'est pas évident de couper des salades, des blettes semer en surnombre pour couvrir le sol alors qu'on les cultive normalement uniquement pour les consommer.
Passionnant ! Les fanatiques de la permaculture devraient voir et revoir cet échange pour prevdre un peu de recul sur leur pratique et leurs diktats 😂❤
Très intéressant. Merci Olivier. Ça construit ma réflexion. Peut être que je vais quand même aérer la terre de mon potager à la grelinette. Et me mettre au paillage ( ce n’est pas gagné 😂😂 ). C’est bien de donner la parole aux autres. 👍
Merci, oui encore une approche qui s'entend. Attend la prochaine rencontre avec François Mulet et peut-être que à nouveau tu voudras laisser la grelinette au garage 😅. Denis dis bien d'ailleurs de ressentir sa terre, voir si elle réclame une aération, par exemple après un hiver fort pluvieux et contraignant pour le sol.
Superbe vidéo merci à vous deux. Par contre, petite question pour Denis qui pense que le broyat de bois n'est pas une bonne solution car responsable d'un blocage : Que pense-t-il du MSV comme à la ferme de Cagnolle où justement Benoit a fait des apports massifs de broyat depuis des années, et pourtant des résultats d'année en année toujours très bons ?
Cagnole n'utilise pas d'apports massifs de broyats mais des camions de déchets verts non ? Je me souviens les prendre à pleine main quand je m'y suis déplacé. Je trouve que cela n'a rien à voir avec du broyat ligneux qui propose un rapport C/N bien plus élevé. Et les résultats sont formidables, ok, mais c'est ce qu'on voit. Où sont les loupés, ce qui ne marche pas, les apports parfois autre que le broyat de déchet vert ? Parce qu'on me répète une fois sur 2 ce cas isolé alors qu'il y a des dizaines de milliers de fermes en France, qui font autrement..
J ai réécouté cette vidéo. Ppur le carbone je suis étonné de votre surprise Olivier. Excellente vidéo encore une fois. Un potager sans pépins ca n existe pas!😂
disons que dans le monde du carbone, il peut y avoir tellement de différences ! Mon stylo bic est carbone, la tonte est carbone.. Le tout est d'arriver à s'y retrouver !
Merci à Monsieur Pépin et à Olivier. très intéressant je trouve. j'aurais aimé qlqs commentaires sur l'utilisation des bâches qui facilitent le travail.
Merci Delphine. Oui effectivement, le sujet des bâches n'a pas été évoqué parce que Denis comme moi, arrivons à se passer de cette approche. Comme toutes techniques, il y a de gros avantages et des inconvénients. Cela viendra dans d'autres vidéos avec des intervenants qui en utilisent.
Ça gars a vraiment une super approche il sais exactement ce qu'il fait et pourquoi il le fait. On voit une recherche d optimisation du rendements mais aussi de l énergies humaine passée. On a quand même une grosse opposition par rapport au no fig dans le sans ou cette dernière pratique ne s économise pas en termes d apports.
Slt, ben je ne pense pas que l'opposition soit si forte avec le no dig. Denis dis bien que si la terre ne réclame pas à être travaillée, laissez là tranquille. Mais que bien des paramètres peuvent générer de la compaction, juste du bon sens. Dans l'approche no dig, cela s'apparente souvent à de multiples conditions qu'il faut réunir. Et Denis, homme de terrain, voit très bien que ces conditions ne sont pas toujours celle de monsieur tout le monde alors autant prévenir que guérir. Parce que faire du no dig (je m'y casse encore les dents) demande à maitriser bien des paramètres. Notamment la gestion des apports de MO, l'humidité, la ration annuelle du sol, etc... Justement, avec François Mulet comme prochain intervenant, on parlera du rôle indispensable des vers de terre par exemple, si on souhaite une approche no dig. Rien que cela, ici ça explique que ça ne marche pas des masses. Ils doivent remplacer la grelinette et ce n'est pas rien. Sitôt des vers en moins, c'est comme passer la grelinette sans les dents... Puis quand on parle de Charles Dowding par exemple avec le no dig, vu sa façon de cultiver, très densément, constamment dans l'année, et souvent par un passage préalable en motte sous serre, le no dig est vite à nuancer avec un travail permanent des premiers centimètres pour planter, récolter, simplement cultiver. Denis là aussi le dis bien, cultiver son potager, c'est forcément travailler un minimum son sol.
Suite à de nombreux commentaires cherchant à décrédibiliser Denis Pépin, à citer sans cesse tel ou tel cas isolé comme source de vérité, celui-ci souhaite apporter quelques précisions aux propos tenus dans la vidéo.
Denis Pépin :
Je ne vais pas répondre directement aux nombreux commentaires mais je pense utile de citer mes sources sur les propos que j'ai pu tenir :
- Des pédologues travaillant souvent pour des maraichers et agriculteurs bio, en Bretagne et dans l’ouest pour résoudre des blocages de sols trop amendés avec des matières riches en lignines et tannins, dont du compost de déchets verts, du broyat de bois…. Tous constatent les mêmes blocages par excès d’accumulation de matières organiques dans les sols après de nombreuses années. En tant que formateurs pour les jardiniers amateurs, je constate aussi le même genre de problèmes avec certains sols riches en matières organiques, noires, mal décomposées et assez fibreuse, mais peu productifs.
- des conseillers techniques pour le bio, de la chambre d’agriculture 44
- l’approche pédologique et agronomiques d’Yves Hérody, très connu, dont on peut trouver beaucoup d’éléments sur internet
- le livre de Marc André Selosse sur les tannins : Les goûts et les couleurs du monde
- un ancien maraicher bio des Jardins Rocambole
- des études sur l’impact du BRF (trop boisé) en maraichage en sol limoneux (comme le mien)
- de nombreux travaux de recherche de l’Inrae en sciences du sol dont ceux de Claire Chenu…
- mon expérience, ayant un peu trop utilisé des apports trop riches en lignine, tannins, cires (donc très riches en carbone) mais ayant réagi à temps pour éviter la catastrophe qui se profilait.
Il me semble par ailleurs qu’au Québec, l’engouement pour le BRF est retombé très bas ayant constaté que les inconvénients à long terme l’emportaient sur les avantages parfois spectaculaires à court et moyen terme. Mais les anglo-saxons sont en général plus pragmatiques qu’en France.
Autre élément de réflexion : les sols naturels dont ceux de forêt ne reçoivent du bois que très ponctuellement. Les sols de prairies sont bien plus fertiles que les sols forestiers et ne reçoivent pourtant pas de bois. Les vers de terre sont beaucoup moins nombreux en nombre d’espèces et d' individus que les sols de prairies et les sols des jardins.
Donc, oui, pour la plupart des sols français, souvent très riches en limons fins à tendance compact, le bois broyé n’est pas une bonne ressource pour préserver la santé et la fertilité des sols à long terme. Mais l’approche MSV, que je pratique moi aussi au jardin, n’est pas synonyme d’apport de bois broyé. On peut nourrir la vie du sol beaucoup mieux et durablement avec de très bons résultats, avec d’autres matières moins riches en lignine et tannins et plus riches en cellulose, hémicellulose, sucres, acides aminés…
Deux autres aspects que j’oubliais et que tu peux ajouter en réponses aux commentaires :
- il a été dit que je déconseille les matières carbonées (chères au MSV) et apporte des matières végétales essentiellement azotées.
Non, c’est impossible car cela n’existe pas. Il faut rappeler la composition d’une plante herbacée qu’elle soit vivante ou morte (débris végétal) : en % de matière sèche, elle contient 42 % de carbone et 2 % d’azote. Donc, même en mettant des restes de culture, des tontes de pelouse, des épluchures de légumes…. on apporte toujours beaucoup plus de carbone que d’azote. Et ce carbone est toujours pour partie sous forme de lignine, comme dans le bois, mais en bien plus faible proportion que le bois. Donc, même si on n’apporte pas de bois, on apporte toujours un peu de lignine, source d’humus stable à long terme.
- pour améliorer fortement et rapidement la structure du sol, par exemple transformer un sol limoneux compact en un sol limoneux grumeleux, les matières organiques jeunes, pauvres en lignine, sont beaucoup plus efficaces que les matières âgées, boisées, très riches en lignine. C’est la connaissance agronomique qui le dit et c’est aussi ce que je constate, comme bien d’autres, dans mon jardin.
C'est bien d'avoir fait toutes ces précisions car ça pouvait prêter à confusion.
Le terme " blocage" reste pour moi encore difficile à appréhender. Je vois bien les effets ( chute de la productivité ) mais je ne comprends pas trop les mécanismes chimiques ou biologiques qui interviennent dans ce processus de blocage. De manière instinctive quand on constate une baisse de productivité on pense plus volontiers à un manque qu'un excès. Va falloir que je "potasse" et "phosphore" là dessus ! 😁
@@LepotagerdOlivier merci beaucoup pour toutes ses précisions Denis, ça va m aider pour rééquilibrer mon sol. Et merci pour cet échange avec Olivier qui a été très instructif .Ici 1,5 hectares j ai 2 structures de sol différents. L un est de la terre noire souple mais avec trop de jugglone à cause de nombreux noyers, ce qui bloque certaines cultures et l autre moitié est du remblai où j y ai installé des buttes de terre végétale, fumier de cheval et compost . J ai eu beaucoup de maladies signes d un déséquilibre. Je comprends que j ai mis trop de compost ,je vais y faire pousser des engrais vert cette automne. J'ai déjà planté beaucoup de feverole et du lin.est ce trop tard pour en resemer ? Merci Olivier pour tes nombreuses vidéos tellement intéressantes, tes recherches et tes invités. A bientôt pour la prochaine
Si blocage il y’a il faut travailler la fermentation du sol et l’ensemencement bacterien pour rééquilibrer tout sa , et photosynthèse pour nourrir tout le monde ❤
La photosynthèse je dis pas , un truc qui a fait ses preuves depuis bien longtemps. Mais ensemencer des bactéries, c'est au- delà de mon domaine de bricolage ... Vous êtes expérimenté sur le sujet ?
@@dominiqueperney3058 vous pouvez entre autre constater des blocages de certains éléments si vos productions ont des carences ( révélées par des couleurs de feuilles différentes de la normale ) et aussi grâce aux adventices qui poussent afin de " guérir " ces carences ( voir les vidéos de Gérard Ducerf ) . Bon jardinage .
Merci Olivier pour cette belle interview, quel calme et quelle sagesse dans les propos de Denis Pépin. Il n'est pas dogmatique et très pragmatique avec beaucoup de nuanbce, combo assez rare de nos jours, Bravo !
oui.. ça heurte beaucoup du coup. Et tant mieux.
@@LepotagerdOlivier Tu nous as fait un beau cadeau de Noël en avance avec cette interview. Plus l'autre interview récente. Bonnes fêtes à toute ta famille.
Bonjour Olivier et (Denis) merci pour votre partage d'expérience. Je suis Jardinière pour la ville de Poitiers. Voila maintenant plus de 10 ans que je pratique différentes techniques d'agro écologie sur différents types de sols et j'en arrive au même constat que vous. Ces 3 dernières années j'ai remit beaucoup de croyances en question, notamment le paillage tout azimut et le non travail du sol. Aujourd'hui je diffuse un message beaucoup plus pondéré au près du public. Je centre tout mes ateliers autour du "qu'est-ce qui ce passe si". et ca change tout. Le plus important à mon sens étant d'essayer de créer un "écosystème potager" stable. Je pense que comme tout les adeptes de la perma ont a chercher à imiter la nature mais sans vraiment la comprendre malheureusement. Merci pour ton humilité, ta franchise et ton cheminement de remise en question.
Merci beaucoup Amélie et bravo pour ton engagement sur le terrain. Ton message fait tellement de sens pour moi. C'est exactement le but de ces vidéos et quand je lis sans cesse qu'on continue d'imposer tel ou tel cas isolé pour dire que tout cela est faux, je suis assez consterné. Mais bon c'est comme ça. Il faut l'accepter. Merci encore de ton message.
Bonjour Olivier, je connais bien Denis Pépin par ses livres et je relis son livre sur les composts et paillage. J'ai aussi acheté 2 livres sur le non travail du sol dont celui de Charles D. sans oublier une chaîne YT sur le sujet. Il y a 2 arguments forts pour le non travail du sol / la germination des adventices par le TS en remontant les graines et surtout la destruction du mycélium des champignons qui sont en symbiose avec les végétaux pour l'assimilation des sels minéraux. Si le sol est paillé l'hiver ou si on a des engrais verts, le tassement du sol est faible. En agriculture d'ailleurs où on pratique la culture avec les couverts végétaux, il n'y a plus de TS.
Donc pas évident de s'y retrouver avec ses différentes techniques. Il y a aussi la technique du jardin du paresseux.
Merci Olivier pour cette vidéo de Denis Pépin. Je suis ta chaîne depuis des années et ce qui est le plus intéressant est ta faculté à synthétiser toutes les approches du potager en évitant la facilité des dogmes en tous genres (non-travail du sol, buttes etc). La vidéo de Denis Pépin en est un exemple criant !
Et merci aussi de partager également les problèmes que tu rencontres car c'est bien en faisant des erreurs qu'on peut aussi progresser! (Ce sont particulièrement tes vidéo récentes qui me font réfléchir à mes pratiques). Donc continue surtout à nous nourrir avec cette approche ouverte et modérée !
merci, t'inquiètes pas pour continuer à travailler cette approche du sol faute de parfois en pas assez travailler le sol 😅
Bravo Olivier pour cette superbe vidéo ! Une fois de plus, on constate comment les "ayatollahs de la perma" ont pu causer des dégâts chez de nombreux jardiniers et potagistes. Pleins d'espoir et d'enthousiasme, beaucoup se sont lancés dans la pratique de certaines techniques "recommandées", qui, hélas, se sont révélées désastreuses à moyen ou long terme pour bon nombre d'entre eux.
Cela nous rappelle encore et toujours l'importance de rester vigilant face à ces systèmes trop idéologiques ou à ces méthodes prétendant révolutionner le monde du jardinage, mais qui, en réalité, ne sont souvent que des concepts théoriques intellectuels, déconnectés de la pratique réelle. De plus, ces approches manquent parfois totalement d'humilité par rapport au bon sens paysan et aux siècles d'expérience accumulés par nos ancêtres.
L'équilibre et la mesure, voilà les clés. Le chemin du juste milieu est souvent le plus raisonnable. C'est une sagesse qui s'applique parfaitement à l'agriculture, où l'adaptation aux spécificités locales et le respect des cycles naturels restent essentiels.
Continue de nous régaler avec tes vidéos, et j'espère de tout cœur que tu parviendras rapidement à trouver l'équilibre idéal pour ton sol. Nous croisons les doigts pour toi !
merci de ton message, ça fait plaisir. Oh oui pour mon sol, je vais passer quand même par des itinéraires comparatifs, notamment en travail accentué de sol ou pas, apport de soufre, parfois de minéraux additionnels comme du fer ou du magnésium, voir aussi pour l'eau d'arrosage, essayer à l'eau de pluie, etc... Mais quelques curseurs à corriger pour espérer les résultats du printemps, à prolonger en été et arrière saison. Mais quoi qu'il en soit je me calme avec les apports carbonés à haute proportion en lignine. Mon sol met du temps à les digérer et je ne peux les empiler année après année. Indigestion..
Olivier ça va être TRES dur de stocker de l'eau de pluie pour la saison, je connais bien le problème .
Bonjour, j'ai réécouté 5 fois la vidéo tellement il y'a d'informations utiles à la minute ... Merci professeur ^^
Merci
Bonjour Olivier.
Superbe échange avec ce monsieur plein de connaissances et de bon sens.
Je pense qu'il a diagnostiqué le souci de ton potager, ce qui va te permettre de pouvoir remédier à ton problème!
Tu va avoir hâte de commencer la saison 2025!
Et c'est ça qui est bien.....on évolue en permanence, on découvre sans cesse et c'est pour cela qu'on ne se lasse jamais !
Merci pour ton ouverture d'esprit tu es au top ne change pas !
Merci Julien, avec plaisir.
Et bien, on n'en finit pas d'apprendre ! C'était vraiment très intéressant. Merci à tous les deux 🍀
Merci Françoise 😊
Une approche non dogmatique, je crois vraiment que c'est le maître mot ! Du bon sens, de la logique et de l'observation et tout ira bien. Merci pour cette vidéo 🙏🏼
Yes, du coup ça heurte des dogmes 😋🥳
On apprend toute sa vie.
C'est touchant cet échange entre passionnés, le partage de l' expérience et l humilité de reconnaître de s être trompé et de rétablir ses pratiques.
En premier lieu, bravo pour ta performance "journalistique", écoute avec ponctuation et relance dans le respect et la pertinence, ça faisait trop longtemps que je n'avais pas pu apprécier une attitude qui devrait être la norme. Ensuite quand une grande experience d'observation et de savoir-faire empirique s'allie avec de solides bases de connaissances scientifiques (non farfelues), une ouverture d'esprit et un pragmatisme pratique dénué de dogmes immuables, tout cela servi par une approche pédagogique passionnée, on se régale, et là je parle De Denis Pépin mais aussi de toi. 41 minutes vraiment instructives et intéressantes. Donc merci beaucoup pour la qualité et la quantité de ce contenu. Je note que Denis Pépin confirme l'anecdote des "vieux andalous" que j'avais partagé avec toi dans un commentaire précédent, au sujet de la problématique d'une trop grande quantité d'apport (en une seule ou plusieurs fois) de compost/matières diverses qui à terme forme "une couche de culture" au-dessus de la terre, donc qui remplace au lieu d'enrichir ou de transformer. Le jardinage est un peu une fenêtre de la société, bataille rangée entre conservatisme et progressisme tous azimuts, parfois la sagesse doit se contenter de conserver ce qui a toujours fonctionné en apportant en complémentarité les bénéfices "confirmés" des progrès divers sans pour autant opérer des ruptures dogmatiques... @+++
C'est sympa, merci... Oui tu as vu, j'apprends aussi sur cet aspect itw et encore il y a quelques temps, j'aurais coupé la parole sans cesse. Là maintenant je fais attention à laisser la place qu'ils se doit à l'invité. On apprend tout le temps, et le potager fait parti de ce principe. C'est chouette. Merci encore de tes mots super sympas. Affaire à suivre avec de prochains invités... :-)
Merci Olivier pour ce bel et intéressant échange. Le témoignage de Dénis est précieux et permet d’aiguiller toujours plus finement nos pratiques au potager. :)
Comme beaucoup d’autres commentaires, j’aurais beaucoup aimé son retour sur le MSV ! Un petit acte manqué. ;)
Et sinon, je pensais effectivement au fil de la vidéo à Charles Dowding, et j’aime beaucoup votre retour sur sa pratique, c’est cohérent.
Merci encore !
la pratique MSV sera d'actualité dans une prochaine vidéo.
@@LepotagerdOlivier J’ai hâte :)
Le sol se vit, se ressent. On pioche de l'info grâce à tous vos conseils, témoignages, ensuite on applique en fonction de notre situation. Nous vivons dans des régions différentes, avec une météo, des sols complètement différents. Alors c'est à nous de voir, de sentir... et de faire en fonction de vos infos. Pour ma part je suis super contente, car j'ai préparé mon sol pour l'an prochain, et je crois, en écoutant tes dernières vidéos que je ne me suis pas trop trompée.
J'ai quitté la ville pour la campagne il y a plus de 3 ans très inspirée par tes vidéos, et ce que j'apprécie avant tout chez toi c'est ton humilité qui nous fait également avancer. Tout simplement merci Olivier pour tout ce que tu fais. 🙏
Salut Olivier, ta façon d'avancer sans dogme et en progressant auprès de conseils et d'expériences d'autres jardiniers me corresponde totalement, " je sais que ne sait rien " un grand merci pour tes vidéos 😊
Merci. Je sais que je ne sais rien, avec le sol c'est tellement le cas, tellement on ne connaît que des balbutiements de ce qu'il s'y passe. Des milliards d'interactions, et pas un contexte de sol n'est semblable à un autre ! Alors bon, autant écouter en toute humilité et prendre ce que bon nous semble.
Salut Olivier, un grand merci pour ce super entretien avec Denis Pépin. Tu fais un travail de vulgarisation de la science du potager exceptionnel !! 💪
c'est sympa merci. Et bien d'autres intervenants viendront. J'ai une longue liste lol...
Dire que certains sont déjà perdus avec 2 ou 3 intervenants, on est mal chef, on est mal ! 😅😅
@@LepotagerdOlivier Hâte de voir cela ! Bon courage pour la gestion et la mise en image... Ça doit pas être facile tout les jours de gérer le terrain et d'en remonter de façon synthétique les informations et/ou les problématiques pour nous les transmettre.
@@LeJardinduSemeur C'est gentil merci .Tu sais c'est simplement mon taf alors comment s'en plaindre sachant les contraintes d'autres métiers...
Merci néanmoins de noter le travail derrière les vidéos. À bientôt
Bravo Olivier pour ce bel échange avec Dénis, très riche de conseils sur l’entretien du sol.
Je suis régulièrement vos vidéos et je voulais vous remercier pour la pédagogie, la bienveillance que j’y trouve et pour votre honnêteté intellectuelle. Combien auraient cachés les problèmes que vous avez rencontrés derrière leur dogmatisme.
Merci Michael
Bonsoir
Très intéressant ces entretiens.
De tous ces entretiens, ces vidéos, ces expériences j'en tire une conclusion, pas de dogmatisme!!! On à tous des sols différents, des climats différents, un vécu différent, des attentes différentes .....donc pas de méthode type, pas de geste ou de savoir faire miracle. Apprendre, adapter, savoir observer, faire des expériences est pour moi une bonne approche et en plus c'est amusant. Je ne suis qu'un "potagiste" (le jardinier pour moi est un pro) amateur, je n'en vis pas et une culture ratée n'est pas un drame.
Merci pour cette chaîne qui apporte réflexion et matière à réfléchir.
Merci, c'est complètement ça... Et tant mieux si de nombreux commentaires vont en ce sens. Je continuerai plus encore. Au plaisir
Une personne qui semble pleins de bon sens, heureux de te voir partager avec lui, en fait il explique vite la cause de tes soucis du moment, comme disait pépé c'est en forgeant que l'on devient forgeron, ne pas avoir l'esprit fermer, apprendre tout les jours.
Complètement.. merci.
Même si ses propos restent ses propos. À nuancer je pense sur certaines thématiques... On en reparlera 😋
Bravo Olivier. Je suis enrichie de connaissances par vos expériences et vos informations. Moi la "potagiste" à 2 balles, je vais devoir tenir un peu plus compte de vos conseils. Très belle vidéo. Votre travail est important. Merci infini à Denis pour son humilité à vous pour votre patiente écoute. Jardinons tous avec passion pour notre bien et celui de notre planète.
Merci encore une fois Olivier pour cette vidéo plus que passionnante et merci a Denis qui m'a aidée beaucoup il y a plus de 10 ans grâce à son livre dans mon métier !
On avait très peu de retours d'expérience sur le métier de maitre composteur.
Aujourd'hui je suis moi-même en grand questionnement par rapport à mes pratiques qui sont impactantes sur les sols cer je sensibilise les usagers et les utilisateurs des sites collectifs utilisent ce compost qui est composé par beaucoup de lignine.
Autant dans les jardins quand on fait son compost c'est facile mais dès qu'on est en professionnel afin de faire un compost sans vraiment aucune odeur on utilise une matière tres carbonée. Pas le choix, sur certains sites je suis à plus de 10 tonnes d'épluchures par an !
Mon cas de conscience c'est cette matière sèche que j'apporte dans mes collectifs et qui finissent dans les jardins !
Alors j'essaie de réfléchir a des techniques qui peuvent diminuer l'apport de lignine dans les sols.
Je pensais fabriquer un tamis géant pour tamiser et renvoyer le bois dans les composteursà nouveau?
J'essaye de ramener les composts en cours maturité et les mélanger aux 1ers centimètres du sol pour faire comm un levain pour pour booster la vie du sol et toute cette vie dévore toute cette matière ? ???
Je sui vraiment dans mes questionnements par soucis de l'énorme responsabilité de ce que je raconte lors de mes sensibilisations.
Je trouve mon métier plus que passionnant et je n'ai pas fini d'être surprise, émerveillée tout au long de min modeste parcours
Merci la vie ❤
Coucou, bravo pour ton engagement pour le compost, c'est génial. Ne t'inquiètes pas trop pour tes pratiques, à mon sens. Denis met en garde parce que son rôle est de ne pas trop simplifier et vendre quelconque méthode, que ce soit le travail de sol, le paillage, le compost donc. Concernant la lignine, il a raison je trouve de dire qu'il est totalement inutile d'y aller comme un "bourrin" et rechercher un sol de forêt. Mais les blocages restent des cas "exceptionnels" suite surtout à des pratiques de forts apports de carbone, intégrés au sol, et sur des sols qui ne peuvent le digérer pour raison diverses.
Tu peux juste dire qu'il est inutile de ne jurer que par la lignine et qu'un sol de forêt n'est pas forcément celui le + recherché pour le potager. Un peu oui, d'avoir une réserve humifère, structurante, mais inutile d'avoir 40cm d'un sol noir de carbone figé.
Même les plus experts continuent d'apprendre... c'est toute leur qualité d'ailleurs. Denis le premier dit qu'il y a 10 ans il ne tenait pas les mêmes propos sur toutes les thématiques. Et à coup sûr dans 10 ans, des propos d'aujourd'hui seront aussi un peu modifiés. Pareil pour moi. Restons humbles et partageons nos quêtes d'apprentissages. On est sur la bonne route !
Merci pour cet échange. J'avais acheté le livre "compost et paillage" il y a quelques temps, mais c'était resté dans un coin de ma tête et bibliothèque ! Ce rappel va m'éviter de faire des bêtises dans mon prochain jardin !
Merci Olivier pour ce témoignage. Il y a énormément de points abordés, qui va nécessiter de voir une deuxième fois cette vidéo
C'est sympa merci. Au plaisir
Passionnant ! Aucun parti pris et beaucoup d'esprit d'ouverture.
Merci pour vos partages d'expérience et cette passion communicante !
Le jardin le plus beau que j’ai eu c’est lorsque j’ai commencé sur une prairie donc là où l’être humain n’avait rien touché 🌺
Bravo Olivier pour cette vidéo. Cela permet, je pense, à beaucoup d'entre nous de réfléchir sur nos pratiques et de remettre en perspective ce qui a fonctionné ou pas.... et donc de mieux comprendre nos erreurs. Mais comme tu le dis souvent, il n'y a pas une solution universelle, car les sols, les climats sont différents. Merci en tout cas pour ces échanges d'expériences.
oui c'est le but, proposer des ouvertures d'esprits aux pratiques de jardinage. Merci pour ton commentaire.
D'abord, merci Olivier !
Tu es extraordinaire de sincérité, transparence et bon sens 😊
*Conclusion:
Arrêtons de nous prendre la tête et plantez, plantez, plantez!
Quand on sait qu'en plus chaque plante a des besoins spécifiques...
Ça suffit !
Je n'écoute que mes salades!
Ceci dit, et n'ayant aucune expérience dans le temps, je suis comeme dans l'absolut complètement d'accord avec Dénis.
Le broyat de bois est pour le es allées, on suit une logique 😅
J'ai commencé cette année avec plusieurs techniques, buttes de paille, lasagnes, bacs et direct au sol...
La réponse est claire, l'idéal c'est direct au sol.
Les bacs sont très pratiques mais on perd vite tout le volume de terre.
Les lasagnes et caisses en paille m'ont coûté cher en investissement économique, terreau et paille.
Les caisses de paille c'est génial en début d'été mais ça finit par être une énorme fabrique à grosses limaces😮
Alors que la terre est là dans mon jardin qui est de plus en plus vert.
Puis, tailler, tailler, tailler, ça leur plaît, tous contents, ceux que l'on coupe et ceux qui reçoivent au sol!
J'ai passé en quelques jours d'un sol nu à un sol vert en quelques sessions de tonte avec un engin manuel 😊
Bonjour Olivier, merci pour cette vidéo vraiment très intéressante et enrichissante, l'avis de professionnels est toujours sage et permet de remettre en question nos pratiques parfois erronées, merci pour tout ton travail que je suis depuis quelques années, j'apprécie notamment ta perpétuelle remise en question et ta transparence, on "grandit" avec toi, dans le domaine du potager, bonne journée ! 😉
Merci c sympa, d'autres intervenants viendront nous proposer leur approche du potager. j'ai hâte.
Merci @olivier pour cette vidéo très intéressante
Pourtant en voyant les méthodes de Maraîchage sur Sol Vivant, par exemple diffusé par la ferme de Cagnolles, on voit une forte productivité malgré l apport de matière carbonée.
Matière cartonnée qu il laisse se décomposé sous plastique pendant 2 ans.
@@christinefabregat2685c'est à dire le sol devient riche en minéraux provenant de la décomposition de la matière organique.
Denis parle d'apports ligneux. Ce n'est pas le carbone le problème, c'est la forme de carbone, l'excès de dur, rigide, très difficile à se décomposer. Il préfère des apports carbonés plus tendres. Et il me semble que Cagnolle est plutôt dans des apports avec beaucoup de tendre. Je revois ces semis remorques déverser la matière organique, c'est tout sauf du broyat. Et pour les quantités de MO, là il parle juste de science de sol. Il y a quand même une énorme unanimité sur ce sujet à exposer les meilleurs sols comme ceux qui ont 95% de terre et simplement 3 à 5% de matière organique. Jardiner dans du full organique, c'est souvent un contre sens. Surtout quand c'est pour déshabiller la nature à côté pour ramener de quoi faire des buttes de 1m de haut.
Bonsoir Olivier,
je suis avec toujours autant de curiosité et d'intérêt tout ce que tu publies sur ton site, mais je suis souvent perplexe sur les différentes méthodes de jardinage sur sol vivant qui nous sont enseignées par les différents experts. J'ai lu le très bon livre de Denis Pépin sur les paillages et quand il dit que l'on peut travailler le sol légèrement sans y déposer trop de matières carbonnées, mais plutôt azotées pour nourrir les plantes je m'y retrouve assez bien. Pour autant j'ai visionné hier une vidéo que tu as publiée il y a 5 ou 6 ans sur la ferme de Cagnolle où l'on nous explique qu'il faut mettre beaucoup de déchets de bois sur le sol, puis ensuite attendre un certain temps pour y faire pousser des légumes tout en nous disant qu'il n'arrose pas, je suis perplexe ! En suivant aussi ce que fait la famille GRUYER au Bec Hellouin en culture de légumes sur buttes, alors que Denis nous dit que cela est une aberration, je ne sais plus trop. Mais peut-être faut-il retirer de tout cela une expression employée par Denis dans ton interview : " tout est une affaire de compromis" et je m'efforce quant à moi, très modestement de faire des compromis tout en allant chercher dans toutes les bonnes pratiques enseignées sur tous vos sites; Merci encore pour ce travail de recherche pour une agriculture vivante et saine.
J'ai la même conclusion sur la ferme Cagnolle. Ils devraient avoir des blocages puisque ça fait 10 ans qu'ils apportent du carbone de façon intense.
C'est quoi l'erreur ?
moi j'ai fait 5 buttes de 10 m où je me suis bien démonté le dos et passé beaucoup de temps à les créer . Les résultats sont mitigés, certaines produisant bien et d'autres moins . L'an prochain je compte recréer une nouvelle surface pour cultiver , eh bien ce sera en "traditionnel" avec grelinette ,compost et paillage
Superbe vidéo 👍après chacun fait comme il veut, expérimente ,se plante apprend .MAIS,là j'ai appris beaucoup. MERCI Olivier
merci !
Merci Olivier on apprend sans cesse que les solutions les plus simples sont les meilleures . Message reçu 5/5 , vive les jardins vivants .☀️💯🐝🦋
Bonjour, grand merci pour ce beau moment, j'ai pris des notes et je suis bien contente pour toi , Olivier, d'avoir obtenu ces informations précieuses pour ton jardin. Je vais vite m'offrir ce précieux bouquin de Denis Pépin, ça me permettra de reprendre ou valider ce que je fais au jardin. La pluie arrive et va s'installer désormais jusqu'à décembre et je suis contente, j'ai travaillé tous mes sols à la grelinette durant l'été indien de 4 jours, avec apport de tous mes reliquats de culture, broyés, découpés au sécateur en direct + foin et ça va dormir jusqu'au printemps. Moi aussi, j'ai constaté, et dans le Cantal, que le travail du sol au printemps était contre-productif, sol très froid, trempé donc grand virage, le boulot est fait cet automne : je me dis, abdos grelinette et taille des plantes à l'automne, semis/plantation printemps Je n'utilise jamais de BRF sur cultures sauf parfois quelques poignées bien compostées semées à la volée en extensif, pour le côté champignons. Merci de ce travail et je comprends ton engouement et ta détermination, pour moi-aussi, le sol du jardin est essentiel, même la nuit, je fais des plans sur la comète tellement ça fait partie de ma vie. J'ai essayé un truc cette année : mon terrain a peu d'ombre, beaucoup d'UV de montagne donc depuis des années, je fais de belles haies de tournesols, je les ai broyés et incorporés avec reliquats légumes, tontes, feuilles + foin+ un amendement organique à la volée sur certaines parcelles, sur d'autres, j'ai découpé toutes mes courgettes, aubergines, fleurs, etc + foin + amendement organique donc je vais pouvoir comparer les résultats ce printemps.................à suivre et à bientôt Isabelle
Merci Isa pour ton message, plein de bon sens ! Et que de belles nourritures que tu apportes à ton sol. De mon avis, la saison 2025 va être grandiose ! 😁
Merci Olivier pour cette éclairage des pratiques au potager, j’aime bien la notion »n’est pas être dogmatique « , rien n’est noir et blanc. Merci encore pour tout ce que vous faites. Bravo
Merci, oui et on continuera à aborder d'autres approches, trouver les points communs, comprendre les différences. PArce que toute pratique a sa raison d'être. Au plaisir
Quel très bon moment je viens de passer en visionnant cette vidéo 🤗
Comme tu le dis c’est très interessant d’entendre différents points de vue qui permettent de nous interroger et éventuellement modifier nos habitudes qui ne sont peut être pas les bonnes
Merci pour la variété des supports que tu proposes , ils sont tous très intéressants
Merci Sylvie. J'ai déjà hâte de proposer un nouvel intervenant. Ça arrive vite 😋
Merci à tous les 2. C'est très clair 👍. On aére le sol, on évite le carbone trop "long" à se décomposé et on paille avec du "vert" decomposable facilement. 😊.
Merci Coralie, oui tu as tout compris, selon l'approche plébiscitée par Denis Pépin, dont je partage pas mal d'avis commun. L'excès de carbone dur et ligneux me semble plus approprié à un sol forestier. Même si des exceptions nous diront que ça marche aussi pour un potager, souvent quand même en devant combler avec des apports + azotés.
Salut Olivier.
Ton entretien avec Denis a dû te soulager un peu l'esprit et ça fait plaisir à voir!
Je pense qu'il est nécessaire de comprendre ce qu'il se passe dans le Complexe Argilo Humique et dans la Capacité d'Echange Cationique afin de comprendre ce qu'il se joue sous nos pieds, entre autres. J'ai la chance d'étudier tout ça grâce à des gens remarquables et passionnés, et c'est un peu grâce à toi. Pour ça, merci mille fois Olivier 🙏. Continue d'évoluer et de partager tes expériences, les choses bougent plus vite qu'on le croit et ça non plus tu n'y es pas pour rien 💪😘
Merci Mathieu, toujours sympa de passer par ici. À bientôt.
Bravo et merci pour cet échange très instructif et plein d’explications claires et documentées.
Ton expérience montre bien par ailleurs qu’il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas d’une part et qu’il faut observer, toujours observer et prendre un peu de distance pour comprendre ce qui se passe.
Merci pour cet échange très instructif . Je ne connais Denis Pépin que de nom et j'ai trouvé que ses commentaires étaient très pertinents . J'ai d'ailleurs anticipé cette année pratiquement tout ce dont il a parlé et les résultats ont été très positif . Et je suis très heureux d'être sorti du dogme non travail du sol, les vers de terre et les végétaux le font pour vous , pas de compost, faites ceci et pas cela ............ et finalement le résultat c'est un sol compacté et infertile, avec une MO qui reste en surface non décomposée par la non vie du sol . Merci pour cette vidéo .
Merci Benoit, et oui j'en parlais hier avec François Mulet. Ce sera le prochain invité et tu verras qu'il faut en fait bien des conditions pour espérer que cela marche. Des apports massifs, de l'intégration de la MO au départ, gérer de la faim d'azote sur plusieurs mois, parfois années, avoir une humidité optimale, en sol mais aussi ensuite en paillage apporté, etc... Et sans compter que même quand tout est réuni, ben parfois ça pourra ne pas marcher optimalement tellement les cultures demandent de la richesse. On continuera de débroussailler tout cela tranquillement.
Bonjour olivier, je ne commente jamais vos très belles publications mais je vous suis depuis quelques annees avec beaucoup de plaisir. Encore une video intéressante. Un grand merci et bonne continuation
C'est sympa merci. Je reproduirai ce format tant que possible pour donner la parole à d'autres approches, d'autres vécus, d'autres vérités, sur la chaîne. Ouverture d'esprit..
Pationnant ! J'étais en plein questionnement sur mes pratiques et cet interview a répondu a
à beaucoup de mes interrogations. Alors merci.
Merci, même s'il faut continuer je pense à s'ouvrir l'esprit à d'autres approches, mais toutes ont je trouve un socle commun, de clés essentielles de fertilités. À bientôt
Nous sommes plusieurs à sentir venir une vidéo approfondie (voire plusieurs - chic !) sur LES ENGRAIS VERTS. Te suivant depuis au moins 3 ans avec passion toujours toujours, parfois des moments de pur exaltation avant de fermer les yeux à penser les actions que j'allais essayer de mettre en place, tu es vraiment Olivier une source de découvertes épanouissantes et émouvantes, de par ta philosophie soulignée en musique, et croisant mon regard qui se forme de potagiste à mes cultures et mes structures de sol surtout, croisant donc mon regard à une vidéo des époux Bourguignon intervenant sur une parcelle richement amendée de nombreuses années et bloquées par cet enrichissement, je me demandais comment tu arrivais à t'épargner cela ? Je te remercie INFINIMENT de lever cette problématique, j'en étais arrivé, un peu comme toi en essayant d'avancer sans dogmatisme, à me dire qu'il me faudrait me pencher sur les engrais verts.
Alors, je t'assure que je suis avec toi de tout coeur pour tes prochaines explorations du monde du vivant.
Tomatoes are coming back sooner than we think ;)
Avec mes plus chaleureuses salutations :)
Merci pour cette vidéo, ça m'a enfin permis de comprendre ce qui peut bloquer certaines cultures dans mon sol
Merci, oui tu peux lire le commentaire épinglé en tête de liste où Denis apporte + de précisions sur ces nombreux cas délicats qu'il rencontre sur le terrain.
Bonjour Olivier. Merci pour tes vidéos. J'ai le même contexte que toi (Montpellier, arrosage, Etc...). J'ai eu le même défaut par rapport aux apports carboné pendant 10 ans (10cm tous les 2 ans) sur couvert d'hivers roulé à fleur. Et effectivement quand je travail pas mon sol au printemps les problèmes de rendement arrivent rapidement en saison chaude. Je te tiendrai informé de mes prochains essais (printemps) pour le déblocage des éléments par le calcaire) grâce au soufre élémentaire.
Merci pour cet échange ! C’est si précieux et nuancé
Bonjour Olivier
He bien je suis heureuse de constater que j’agis beaucoup comme Denis Pépin
Et les résultats sont très bons
Bien sûr il y a des ratés
Mais surtout des réussîtes
❤
Merci Josianne, Denis relate la pratique d'une immense partie des jardiniers, paillages légers, compost. Beaucoup utilisent aussi des engrais organiques, tout simplement, même si on le voit peu sur RUclips. C'est extrêmement répandu parce que c'est pratique et bio. Mais le sol manquera un peu de nourriture. Alors l'approche de Pépin est chouette à entendre je trouve.
Merci Olivier pour cette belle interview très riche de conseils sur l’entretien du sol 👍
Merci beaucoup Olivier pour cette vidéo ! J'ai jamais compris cette lubie de lasagnes, le sol est formidable en soi, tous ces efforts pour essayer de reproduire quelque chose qu'on a déjà sous les pieds !
Finalement revenir aux bases de l’agronomie ça fait pas de mal 😉. Merci a Denis pour son approche rationnelle et précise !
Oui... disons que parfois elle peut trouver son utilité. Notamment sur des sols ingrats et où on a accès à beaucoup de matières organiques. Mais souvent ça ne sert pas forcément à quelque chose de plus que jardiner dans sa terre oui, et sans raser du végétal tout autour du potager qu'on laisse à la nature.
Un grand merci à Denis Pépin et à vous Olivier pour cet échange fructueux.
Je comprend que mes paillages de tonte de pelouse et de fanes de légumes sont utiles au potager. Je fais aussi du broyat de branches mais je ne les mets pas au potager mais dans mes massifs de fleurs, arbustes et arbres. Sans le savoir, j'ai fais ce qui est bon pour ma terre.
Par contre, je ne travaille plus ma terre potagère, ayant des problèmes physiques et je suis aussi une femme pas trop musclée.
Je vais voir si une grelinette ou campagnole me serait accessible. Car une partie de mes planches sont compactes et je suis envahie par les campagnols qui mangent mes racines assez souvent.
Merci encore pour ces conseils. 😊
@@christine9796 courage Christine et bravo
Eclairage et retour d'expérience passionnant. Merci de cet interview Olivier ! Du super travail comme d'habitude !
C'est sympa merci !
Salut Olivier, apprendre et savoir reconnaitre ses erreurs est une bonne chose. S'adapter est aussi primordiale. Tes vidéos sont toujours positives et le potager c'est comme la vie faut savoir faire avec les aléas et en tirer le meilleur. Denis apporte des réponses simples et un équilibre important pour qu'un potager soit productif. L'équilibre reste ce qui fais qu'on va plus loin dans tout ce qu'on entreprend. Le trop ou pas assez un jour détruit cela. Continue à nous partager ta passion, depuis que j'ai commencé ta chaine je me régale. ( Ps : j'adore la musique de fond ahah )
Merci Bruno ! Pour la zik je m'en aperçois même plus 😁. J'ai une piste sonore que je mets en boucle. Je trouve que ça allège un peu l'ambiance, comme une zik d'ascenseur lol. Bon après je crois que j'ai eu des commentaires pour dire que c'est mieux sans musique ! lol comme tout, il y a toujours des mécontents. Comme ici avec les propos de Denis qui soulèvent bien des débats. Au plaisir
Bonjour Olivier. Je rejoins Denis Pépin sur son avis par rapport à ta problématique. Je pense que du compost semi mûr serait vraiment adapté en plus de tous ces autres conseils bien sûr. Bravo encore pour cet échange passionnant en tout cas🙏
merci !
PASSIONNANT ! Merci à tous les deux pour ces précisions... 🙂
merci, déboussolant pour certains je pense mais pourtant, les vérités restent les mêmes, enfin la plupart 😋😋
@@LepotagerdOlivier tout est question d’équilibre ! La difficulté dans nos potagers reste le manque d’analyse de notre sol et ça presque personne ne le fait (€). On tâtonne et les précisions dans ce format éclairent ! Étant plus orienté vers le jardin ornemental, je dois raisonner différemment pour le potager ! J’attends avec impatience tes prochaines vidéos Olivier ! J’adore ces gymnastiques de l’esprit 😃👍. Amicalement, Laurent du 44
Et bien BRAVO, encore une vidéo passionnante, MERCI. Je souhaite en particulier saluer non seulement votre ouverture d'esprit mais le fait que vous ne cherchiez pas à maintenir vos "followers" captifs et les invitez a s'ouvrir aux pratiques et conseils d'autres jardiniers. Grâce à vous, j'ai découvert C Dowding puisJesse Frost (approche semblable "no-till"). Toujours intéressant d'apprendre des autres, de leurs erreurs comme de leurs succès. Merci Olivier 🎉
Merci Nathalie, c'est exactement le but de la démarche. Et c'est ce que je fais simplement dans la vie depuis toujours. Alors autant le transcrire au mieux sur la chaîne. Le prochain invité apportera d'ailleurs encore d'autres ouvertures d'esprit, cette fois-ci sur la capacité des vers de terre à remplacer un travail de sol. Et d'autres propos sur les volumes de matières organiques. Mais beaucoup de propos qui se rapprochent au final avec ceux de Denis. On en reparle.
Super contenu merci. la définition du travail de sol et non le retournement est très explicite. Cela donne des réponses bien approprié pour le déblocage des sols avec des apports végétaux léger pour libérer rapidement les minéraux.
merci !
Bonjour je suis depuis un peu plus d’un an les divers youtubeur jardinier maraîcher arboriculture avec une approche naturelle. J'ai pratiquer dès mon plus jeune âge avec mes parents et grands parents le jardinage l’arboriculture et aussi la viticulture intensive pour cette dernière , puis pendant 15ans pour le jardinage et arboriculture pour ma famille et moi j'ai vite abandonné la culture dite intensive qui est une approche agricoles qui doit être abandonné au vue des dégâts que cela engendre donc mes cultures étais avec une approche plus naturelle mais forcément biologique à 100%.pendant les 20 années suivantes je n'ai plus fait de culture pour cause de déménagement pour le travail et plus asser de temps libres. Nouvelle pages retour dans l’Hérault et reprise de potager et verger ( quel bonheur de retrouver le plaisir de la culture). Tout cela pour vous dire qu’il ne faut pas prendre toutes ces vidéo pour de l’argent comptant mais faire un trie et surtout adapter chaque pratique à son sol car nous n’avons pas les mêmes sol , pluviométrie et ensoleillement. Mon premier jardin personnel était en Moselle avec un sol.meuble et suffisant arroser par les pluies j'ai nourri ma famille en totale autonomie végétale été comme hiver. Mais maintenant avec un soltres calcaire compact et tué par la viticulture intensive. J'ai pu quand même jardiné grâce au broyat avec une récolte faible certes mais autonome en légumes cet été et ma terre cultivé est redevenu en un an meuble par contre pour la deuxième saison je réduit les apports de broyat et rajoute les déchets verts directement au sol et petite quantité de compost mur et urine. Tout ça pour vous dire qu'il faut adapté son travail à son environnement. Bon jardinage à vous
Bonjour Olivier,
J'apprécie beaucoup cette vision non dogmatique. Le jardinage s'adapte avec le sol, la météo et le temps et l'énergie du jardinier.
Intéressant le message de prévention sur l'excès de matières organiques. Et je suis d'accord sur le non intérêt de mettre du carbone en profondeur, là où la vie du sol ne peut rien en faire
Merci pour cette vidéo.
Merci Sébastien, la prévention sur l'excès du carbone est importante oui, quitte à y aller un peu fort avec les mots. Mais qui aujourd'hui ne joue pas de phrases chocs pour sensibiliser. Quand j'entends que "le compost pollue" par exemple, c'est vite dramatisé.
Pour le carbone à tout va, cela dépend de conditions de sol dont on reparlera dans d'autres vidéos. Mais parfois ça peut poser souci oui. Notamment quand les apports sont forts ligneux et que la machine à bouffer du carbone dans le sol n'est pas pleinement lancée.
Bonjour Olivier, après avoir bu les paroles de certains qui condamnaient ceux qui pratiquaient autrement qu'eux, je préfère maintenant prendre du recul et piocher à droite et à gauche. Actuellement je suis admirative des résultats de la ferme de Cagnole qui fait tout le contraire du discours de Denis Pépin. Il amène un maximum de carbone à son sol, une couche de matières organiques énorme, un rajout en bactéries également puis il bâche et plante là dedans et ça pousse tout seul!
Tout ceci pour dire que je ne pense pas qu'eliminer le carbone soit une solution à tous tes problèmes...
Qui parle d'éliminer le carbone ?
Le foin est équilibré en carbone et azote.
effectivement à la ferme de cagnolle ou ailleurs, ils mettent la dose en carbone.
à noter que les bourguignon aussi pensent que le brf doit être un one shot pour remettre de la vie dans un sol dégradé..
il ne faut pas non plus confondre brf ( rameaux fins jeunes) et broyat (coeur de l'arbre) .
Merci beaucoup Olivier, grâce à cette vidéo je commence à y voir plus clair concernant les questions de l'amendement et du travail du sol. Je formule une hypothèse : l'exception Cagnolle, qui apporte semble t il beaucoup de ligneux, s'explique peut être par le maintient sous bâche. Conserver une humidité durant deux ans sur ce ligneux permet peut-être d'en booster la décomposition par les bactéries et champignons. Très bonne continuation !
ON me parle tellement de Cagnolle dans les commentaires. Je viens du coup de re regarder ma vidéo quand j'y étais allé. Cela date de quelques années. On voit très clairement, et benoit le dit de ses propres mots, ce sont des déchets VERTS, souvent des déchets de jardins particuliers, feuilles, tontes, brindilles etc.. On le voit bien, je prends tout ça à pleine main dans la vidéo. C'est le souvenir que j'en ai. Puis Benoit parle de poudres minérales ajoutées, on me parle aussi d'autres apports. Du coup je suis un peu perdu à ce qu'on me cite constamment cet exemple. Cette ferme pratique tout sauf l'excès de ligneux comme le déconseille Denis. Denis parle bien des apports à fort rapport C/N. Après j'ai peut-être loupé un truc. Puis concernant les quantités, comme je l'ai dit dans d'autres commentaires, la question se pose sur le simple aspect écologique. D'ailleurs j'en parlerai avec François Mulet, véhiculer des tonnes de matières organiques brutes, ce n'est pas la même histoire que véhiculer du compost ou des engrais, même si ceux-ci ont d'autres contraintes écologiques.
@@LepotagerdOlivier Sur certaines vidéos, Benoît parle clairement d'apporter des éléments carbonés. Mais ce n'est à mon avis pas contradictoire avec l'analyse de Denis Pépin. Il est possible qu'un apport carbone soit problématique lorsqu'il est simplement déposé sur le sol mais qu'il devienne intéressant s'il est baché durant une longue période. Qu'en pensez vous ? Je n'ai aucun avis, je suis comme vous, j'aime écouter les témoignages et essayer de me faire une idée. Désolé d'être un énième "casse-pied" en vous parlant de Cagnolle, je voulais juste partager mon hypothèse.
Mon expérience assez récente (2 ans) sur un sol très argileux, compacté et nitrophile m'a fait connaître bien des déceptions avec les méthodes non interventionistes que j'ai essayées. Sauf la lasagne qui me permet d'avoir en quelques semaines une parcelle opérationnelle. Donc ce que préconise Denis Pépin (son livre me sert déjà de table de chevet) ici est ce qui m'a apporté le plus de satisfaction (et comme je suis envahi de campagnols, détruire les galeries avec la campagnole :) est bien pratique). Je suis circonspect avec la méthode Dowding qui me semble à réserver à des sols qui "accueillent" le compost et l'utilisent, pas à des sols trop argileux. Une question à laquelle jamais je ne trouve de réponse : ceux qui préconisent de ne pas travailler le sol s'appuient aussi sur le respect du réseau mycorhizien qui, il est vrai, est détruit dès que l'on touche le sol (même superficiellement), est ce que le respect de ce réseau ne doit pas entrer dans l'équation quand on décide de travailler ou non le sol ? J'aurais aimé avoir la réponse de Denis Pépin (ou de toi Olivier) sur ce sujet. Bref, encore une vidéo passionnante et qui fait cogiter sur nos pratiques.
PS. Par ailleurs je viens de lire les commentaires (et il y en a), et bien ça ne fait pas dans la nuance. On est dans le péremptoire. Les seuls commentaires dont on peut tirer quelque chose à mon sens, sont ceux qui ont modifié une variable et comparer les résultats. Et encore, c'est dans leurs conditions particulières de climat et de sol. Savoir aussi que le diable est dans les détails et que parfois on ne pense pas à un détail qui fera qu'une méthode fonctionnera ici et pas là.
Bonjour, merci beaucoup pour cette vidéo! c'est vraiment super intéressant d'en apprendre plus sur la façon de "gérer" son sol pour pouvoir potager. Ayant un sol hyper compact (on a des carrières de craies pas très loin), j'ai voulu aérer avec une grelinette l'année dernière et faire un test en mettant poireaux, carottes, choux, navets... résultats catastrophiques. Après, je n'avais fait aucun apport, c'était vraiment un test. J'ai finalement optée pour la culture en bac avec des réhausses palettes que j'ai remplis tout au fond avec les troncs et branches des arbres que l'on a abattu, pleins de feuilles mortes, de la tonte de gazon et du terreau de grande surface. Après avoir regardé la vidéo, je me rend compte que mettre autant de bois en dessous, même avec un super terreau au dessus, c'est pas terrible... je vais mettre de l'engrais vert pour minimiser la casse je pense.
oui on fait parfois ces gestes à enfouir de la MO, en plus ligneuse et franchement je pense que ce n'est pas forcément le meilleur geste à faire. Concernant ces lasagnes que vous faites, en plus souvent c'est le terreau de surface qui est le premier acteur des bons résultats vu que souvent il contient de l'engrais (parfois de synthèse si le terreau n'est pas bio) et vu qu'il est mis en grosse couche en surface de la lasagne, ben c'est lui qui simplement fait le taf. Et pas tout l'effort de lasagne, ou du moins pas que l'effort de monter la lasagne.
Bravo et merci pour cette interview de Denis Pepin. Une grande leçon de pragmatisme et de bon sens "paysan". Une petite réaction de ma part : dans certaines situations il ne faut pas jeter le labour au feu : je suis dans une zone (Bresse Jurassienne) où le campagnol est très présent avec des périodes de pullulation. Le campagnol profite des paillages qui le dissimule naturellement des prédateurs (une simple planche posée entre les rangs de légumes et il creuse sa galerie dessous !). Donc j'ai renoncé au paillage. Il apprécie les sols non remués, sols de prairies où il peut creuser des galeries sans risque d'effondrement. J'ai essayé les techniques de répulsion (tourteau de ricin notamment, ricin planté ça et là dans le potager, canettes d'alu retournées sur des fers à béton plantés dans le sol) sans grands succès. J'ai suivi les travaux de la ZELAC (Zone Expérimentale de Lutte Anti-Campagnols) sur le plateau jurassien : le décompactage et le retournement des prairies avec implantation de céréales y sont d'une bonne efficacité. Aussi je bêche le jardin, mais à une profondeur ne dépassant pas 18 cm, j'ai coupé une bêche et une fourche bêche à cette longueur au lieu des 28 cm habituels. Le volume de terre retournée est donc inférieur à ce que réalise une motobineuse que j'emploie parfois mais je préfère le croc pour "reprendre" la terre (30 cm cités par Denis Pépin dans son interview). J'incorpore le fumier et/ou le compost non pas en le plaçant au fond de la raie de bêchage mais en l'étalant à chaque rang de bêchage (avec une fourche ou une pelle) sur la partie pentue qui se trouve formée face à moi quand je bêche, pas celle tranchée par la bêche, celle formée par la terre déposée au retournement. Le fumier ou le compost sont ainsi répartis dans tous les "horizons" de la couche de terre retournée et au max à 18 cm. Il en subsiste même en surface, j'aime dire "le fumier doit voir partir le laboureur". Je fais de même pour les engrais vert. Depuis que je pratique ainsi la présence des campagnols a bien diminué dans le potager, ça ne les empêche pas de "fouiller" dans la pelouse, les parterres que je ne travaille pas. Tout ça pour dire que le pragmatisme doit nous amener, à partir de principes de base, à trouver des solutions adaptées au contexte "local".
Bonjour Thierry, merci beaucoup pour ton retour d'expérience. C'est tellement du bon sens et de la nuance. Je ne connaissais pas ces techniques de prévention des campagnols. Et pour les fumiers, composts, on sent bien qu'ils restent en aérobie sur les premiers horizons de sol, chouette. Merci encore.
Merci merci beaucoup pour cette vidéo qui m'a apporté énormément de conseils, j'essayerai d'appliquer cette méthode, vraiment BRAVO pour ce reportage avec Mr PÉPIN et évidemment vous.
Je copiais déjà les parents sur cette méthode mais ça sera plus sérieusement.
Portez vous bien et bonne continuation. Au plaisir de vous revoir.
Avec plaisir 🙂
Merci Olivier pour cette interview,des réponses à des questions,la question d aéré le sol !
Comme quoi l expérience de tous permet de réfléchir et ce remettre en question sur nos pratiques..
À bientôt pour une prochaine vidéo, tchao 😉
Merci, oui beaucoup de nuances, de contextes, de "ça dépend", ça change de méthodes toutes pré établies.
Merci Olivier pour tes questions pertinentes. Et merci à Denis Pépin. Moi qui suit dans l'herault et proche de la mer, je vais remettre en question certaines pratiques.
Bonjour Denis et Olivier. Très belle vidéo et très claire, très belles explications. C'est très bien, continuez.
Merci beaucoup 👍
Merci à vous pour cette vidéo, j'ai appris des choses très intéressantes, les engrais verts c'est pas mal j en utilise, la lasagne aussi mais c'est un peu de logistique aussi j en suis satisfaite Marie chioca en fait pas mal et elle a un magnifique potager. Moi je pense qu'il y a tellement de paramètres à tenir en compte suivant son sol ,sa région etc que il faut essayer plusieurs choses et observer les résultats et faire avec le mieux possible 😊Vidéo très intéressante merci beaucoup à bientôt
Merci Olivier pour cette belle interview. Pas de dogmatisme, pas de propos sectaires, que du bon sens. Les propos de Denis Pépin sont quelques part le reflet de ta personnalité : bons sens, intelligence pratique, un concentré de connaissance.
Concernant certaines pratiques dites écolos, souvent les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
J'apprécie tes propos ainsi ceux de Denis sur l'oxygénation du sol sans "chambouler" les horizons.
Une nouvelle fois MERCI pour cette excellente interview.
J'attends avec impatience le point de vue de François Mulet.
Merci, je viens de finir mon itw cet AM avec François. Et comme je le pensais, il n'y a que très peu de contradictions avec Denis Pépin.
Lui aussi parle des formes ligneuses de carbone comme peu utiles au sol, pas très exploitables pour une fertilité chimique pour les cultures. Mais au contraire les apports riche en cellulose, sucre, hémicellulose, sont fort plébiscités. Par contre François axe sa méthode sur les vers de terre, jusqu'à pouvoir se passer de travail de sol au profit du travail des vers de terre. Mais bon cela demande bien des conditions à respecter, d'apports de matières, d'humidité de sol et de paillage, et donc de présence conséquente de vers de terre. On en reparlera. Ce sera génial de compléter les propos de Denis avec ceux de François et de montrer à la fois les convergences et les divergences, notamment sur ce fameux compromis à trouver entre porosité-fertilité biologique et/ou parfois mécanique.
Hello Olivier,
merci pour cette vidéo fort instructive, il y a plein de bon sens dans ce qu'indique et préconise Denis Pépin.
Effectivement, il faut savoir doser nos actions sur nos sols respectifs, ils ont chacun leur nature propre, les comprendre et savoir nous y adapter est essentiel afin de les entretenir et les nourrir au mieux et ainsi les garder en bonne santé.
chaque saison est un nouvel apprentissage, on apprend, on apprend... et plus on apprend moins on a l'impression de savoir parfois 😅mais c'est tellement passionnant !
Adaptation, apprentissage. Je plussoie.
@@uneparmilesautres 😊
Merci à vous, formidable entretien. Très intéressant d'écouter Denis Pepin, (je connaissais pour avoir été pendant des années, abonnée aux "4saisons). Ces Agronomes m'ont formée au potager par leurs articles et livres, jamais dogmatiques. C'est un peu le problème avec yt, il y a tout et son contraire. Réflexions bienvenues ds le calme en jardinant. 🌱☘🍀
oui, on le voit bien dans les commentaires. Tous les adhérents aux pratiques MSV refusent souvent le débat pour dire "ça marche ici ou là bas". Alors qu'ici ou là bas, ce n'est pas ce que décrie Denis Pépin. Enfin bref, je passe mon chemin, ça me fatigue vite 😋. J'ai hâte de parler de ces sujets avec François Mulet. Et pour avoir déjà parlé en off avec lui, je sais que ce sera passionnant.
Vidéo très instructive, comme à chaque fois ! L'approche de Denis Pépin est similaire à celle de Bouddha : emprunter la voie du juste milieu, éviter les extrêmes... Je viens de partager cette vidéo avec mon association permacole 😀
oui... moi qui déteste les extrêmes, forcément je m'y retrouve 😁
Salut Olivier, merci à Denis et à toi pour ce partage d'expérience bien intéressant. A bientôt. Marc
Merci Marc, à bientôt
Bonjour Olivier, merci pour cette belle interview.
Avec plaisir
Merci Olivier pour ce partage d'expérience et de point de vue. J'adhère totalement. Bonne continuation
Toujours et toujours GÉNIAL 72 ANS ET J'APPRENDS TOUJOURS MERCI BEAUCOUP POUR T'ES VIDEO SALIVANTE.
Merci ! Tant mieux si ça peut inspirer à toujours apprendre. À bientôt.
Bonjour Olivier, merci pour cette nouvelle vidéo qui me fera réfléchir quand je dis à mon mari que j'ai trop d'herbe de tonte 😂
J'espère que ton sol pourra avec tous ces conseils redevenir très vite plus productif.
A bientôt 😃
Merci Olivier 🥰🍁🍂
Super reportage, merci ! C’est la méthode que j’ai choisi comme je te l'avais dit l’autre fois, avec en plus les bâches, le motoculteur et mes volailles à cause de mes problèmes de santé pour réduire la pénibilité. Les bâches me servent contre les mauvaises herbes et le lessivage après culture, le motoculteur pour faciliter la plantation en ligne, et les poules pour nettoyer et enrichir mon sol, en plus de fournir des œufs et de la viande. Je pense aussi ajouter des lapins à terme pour gérer le fumier dans la serre (et parce que j'adore le lapin).
J'utilise uniquement du foin pour ma part, c’est plus simple car on me le livre, c’est facile à ranger et à étaler, et j’en apporte tout au long de l’année de repos avec les volailles. Comme ça, les graines du foin sont généralement mangées par les volailles.
Si je pouvais utiliser la tonte, je le ferais car j’en ai beaucoup, mais malheureusement ma tondeuse débroussailleuse n'a pas de bac de récupération. Déjà que tondre est une vraie torture pour moi, je ne me vois pas ramasser derrière en plus !
Merci pour ton retour. Oui la bâche, fort utile. D'ailleurs Cagnolle qu'on cite souvent, tout passe par le bâchage à tout va pour préserver l'humidité des apports conséquents, éviter le dessèchement de surface inévitable s'il n'est pas incorporé au sol sitôt qu'il ne pleut pas.
@@LepotagerdOlivierbonjour Olivier, en effet je trouve que derrière tout tes problèmes "d'excès de carbone" et devant ce reportage, se cache l'ombre de Benoît et de la Ferme de Cagnolle avec ses pratiques....
Ne faudrait il pas que tu parles aussi de ton problème avec Cagnolle ?
Bonne journée
Bonjour, j’aime vos vidéos elles sont toujours très intuitif j’apprend à chaque fois quelque choses de nouveau bonne journée à bientôt
Merci
Salut Olivier
J'avais effectivement hâte de cette vidéo avec Denis Pépin et c'est très intéressant. ça nous donne juste envie à être l'an prochain pour tester pleins de choses. Comme quoi avec le potager on ne s'arrête jamais d'apprendre. Merci à toi pour toutes ces riches informations et débats. A bientôt. Stéphane Domaine le Galussel
Merci Stéphane, et tu verras la prochaine vidéo avec François Mulet où cette fois-ci les vers de terre sont mis à l'honneur. Je me suis régalé de l'écouter et bien des similitudes avec Denis Pépin. Même s'il prône dans l'idéal un non travail de sol pour laisser faire au max les vers de terre. Mais cela demande bien des conditions de cultures, humidité, température, paillage conséquent, humidité de paillage et présence conséquente de vers de terre ! Sinon faut ressortir la grelinette 😁
@@LepotagerdOlivier merci de ton retour
Les vers de terre sont importants mais on va pouvoir aussi confronter ça à la vie microbiologique du sol
Je t en dirais plus après le lancement de ce programme de recherche très prometteur. Hâte de tester tout ça l an prochain. Merci à toi. Stéphane domaine le Galussel
Excellent échange. J apprécie beaucoup cette approche dépassionnée sur le travail du sol, tellement plus réaliste. Effectivement, l acceptation d une mécanisation raisonnable libérée des dogmes est souvent nécessaire, ne serait-ce que pour concilier les contraintes de la vie quotidienne.
Faut mettre les biais de passions et de croyances de côté oui, du moins si on veut progresser vers des connaissances non biaisées.
Bonjour Olivier,
merci pour ce partage, je vous suis depuis quelques années où j'ai pris en compte vos conseils.
Chaque sol, chaque potager, chaque culture a ses propres caractéristiques et il est quasi impossible a avoir une culture idéale. C'est a l'homme de s'adapter a la nature et non le contraire. Les commentaires (trop) souvent lus sur différentes chaines de jardinage qui stipulent "il faut faire ci et ça et pas ci ni ça" sont créés par des personnes qui ne connaissent RIEN et qui ne tiennent pas compte des différents types de sol et de climats.
Perso je prends en compte vos expériences, ainsi que plein d'autres chaines de jardinage (André, Damien, Jacquot, etc.) et tente de m'adapter en fonction de mon sol en faisant un mix de vous tous.
Comme vous, j'ai mis énormément de paillage et compost de déchèteries les premières années pour améliorer ma terre de remblai. Mis des planches de culture en bois de 3 M² chacune et ces planches étant pourries par le temps, ont été remplacées par des structures en parpaing cette année.
La première année, les 3 premières planches en bois crées, j'avais rempli une avec des branches au fond + mélange de terre et de compost, une 2° rien qu'avec du compost, et la dernière avec terre et un peu de compost sans bois en dessous. Et ensuite mis les mêmes plans de tomates cerise sur ces 3 planches de culture. La seule différence constatée est que celle qu'avec du compost a eu du mal a démarrer mais a rattrapé son retard en 3 semaines; Et aussi que celle-ci avait diminué des 2 tiers à la fin mais avait produit autant que les 2 autres. La nature sait s'adapter en fonction de son sol.
En démontant ces 3 planches au bout de 10 ans ( + les autres que j'avais faites ensuite) pour faire celle en béton, je me suis aperçu que le bois enterré avait quasi disparu. Ce qui est normal puisque les arbres qui meurent dans la foret laissent des tonnes de racines et pourtant nous ne sommes pas submergés par celles-ci.
donc STOP les soi-disant bien pensant qui n'y connaissent rien et qui nous polluent de commentaires destructifs
Qu'ils nous apportent les preuves de leurs "conseils", ce n'arrivera jamais.
Milles merci pour vos partages et continuez ainsi, j'ai et j'aurai toujours besoin de vos conseils que j'adapte a mon terrain. hé oui, en 10 années de jardin je recherche encore et toujours des expériences et des conseils pour profiter de la nature et m'améliorer. 🌱🌱🌱
magnifique, vous devez avoir un beau sol pour bien digérer, décomposer ces gros morceaux de bois. Ici je manque parfois d'humidité et ça met bien du temps... ! Bravo pour toute cette passion à essayer de faire au mieux avec nos sols.
Merci Olivier pour ce partage de connaissances
Avec plaisir
Magnifique vidéo !
Je suis vraiment d'accord avec tout ce qui a été dit !
Moi je nais pas un sol tassé, jai les campagnols qui m'aident par dessous à bien l'aérer. Jai la moitié de mes patates douces qui ont été mangées. Cette année j'ai mis beaucoup de tonte, on verra le résultat au printemps prochain.
Merci Olivier de nous ouvrir des portes ! Bon jardinage !
Coucou Marie-Louise, justement je pensais à toi ce matin.
J'ai Jacquot à appeler ce WE, et je pensais à toi aussi !!!
Demain normalement j'ai une journée enfin un peu tranquille et je pense vraiment venir aux nouvelles.
Je te fais une grosse bise ! À très vite.
Un petit coucou en passant Marie Louise 😉
J'avais beaucoup apprécié la visite de ton potager et notamment la simplicité pleine de bon sens et de joie avec laquelle tu cultives ta terre . D'ailleurs ton commentaire illustre bien cette philosophie de vie .
Moi je me prends trop la tête , je veux tout et son contraire, je veux comprendre les mécanismes chimiques et biologiques du sol. J'aimerais tout maîtriser mais je me rends compte que c est illusoire car c'est beaucoup trop complexe, subtil , surprenant et complètement déstabilisant parfois . Je crois qu'il faut que je revienne à beaucoup plus de simplicité, de bon sens paysan comme on dit . Mais bon, je ne me fais pas trop d illusion car je suis un éternel insatisfait qui aime décortiquer les choses , et qui veut toujours couper les cheveux en 4 ! J'aurais dû faire coiffeur !!!! 😁
J'espère qu'Olivier reviendra un jour faire un tour de ton potager en ta compagnie .
Bien le bonjour à tes campagnols 😁 J'ai leurs cousins ici et je leur offre gîte et couvert. Patates douces,et carottes font partie de leur mets préférés !!!! Au moins eux, ils ne se posent pas mille questions ! 😅
Excellente vidéo. Tres instructive pour améliorer ses propres expériences. Merci ❤
Merci à toi 😊
Cette discussion est fort instructive et me fait réaliser que la jachère prairial fauchée et encore mieux la jachère prairial pâturée sont des techniques agricoles qui sont avantageusement bénéfiques à intégrer dans ses rotations de cultures quand on a suffisamment d'espace pour se permettre des jachères. La jachère est fantastique car elle laisse la nature rétablir l'équilibre du milieu et de l'enrichir. En alternative on peut simuler la jachère prairial fauchée en faisant pousser des engrais verts que l'on coupe à répétition mais que la partie haute afin de laisser une ou 2 feuilles aux plantes afin qu'elles puissent continuer à faire de la photosynthèse sans épuiser leurs réserves racinaires et ainsi rapidement reprendre leur croissance.
Toujours intéressant d'écouter l'expérience de quelqu'un. Cet automne je met le brf dans les allées pour limiter les herbes indésirables et l'évaporation. durant l'été. J'ai également abusé en matière carbonée ces dernières années. En syntropie la notion de plantes de bordures des planches de cultures servent à bloquer l'invasion des herbes et pour produire de la biomasse verte, azotée. Je suis en pleine expérimentation. En bordure je met de la menthe, de la mélisse, de la consoude, je laisse s'inviter le plantin, et le lierre terrestre, etc ... L'idée est de les tailler 5 à 6 fois entre avril et juillet, cela favorise leur repousse et donc la production de biomasse. Quand je vois sur la vidéo, les rangs de salades, très bien gérer, mais moi, n'ayant pas de surface hors potager pour l'apport de biomasse, j'ai envie de continuer d'expérimenter de semer/planter beaucoup plus serrer, et que d'éclaircir cela apport de la biomasse, mais qui est aussi cette notion de perturbation en syntropie qui favorise la croissance des végétaux qui restent. En résumé, quand on sème un rangé par exemple de tournesol, , on va semer des poquets de 8 graines tous les 20 cm, et au fur et à mesure de la croissance on va non pas arracher mais couper un plan à chaque poquet, les racines en se décomposant vont fertiliser le sol. Ces tailles dites perturbation qui se font avant une pluie ou un arrosage, donnerait le signal à ceux qui restent, attention agression, faut pousser, et fin juin, il restera au maximum un plan tous les 40 cm ou moins si les légumes environnant manquent de lumière. Ce sont les plantes qui créaient le sol. Je ne sais pas si j'arriverai à être autonome en biomasse, de ne plus avoir de besoin d'intrant extérieur d'ici 3 années, mais je tante l'aventure ? La proportion annoncée en syntropie est que 85% de ce que l'on plante est redonné au sol. Ce n'est pas évident de couper des salades, des blettes semer en surnombre pour couvrir le sol alors qu'on les cultive normalement uniquement pour les consommer.
Passionnant ! Les fanatiques de la permaculture devraient voir et revoir cet échange pour prevdre un peu de recul sur leur pratique et leurs diktats 😂❤
Très intéressant. Merci Olivier. Ça construit ma réflexion. Peut être que je vais quand même aérer la terre de mon potager à la grelinette. Et me mettre au paillage ( ce n’est pas gagné 😂😂 ). C’est bien de donner la parole aux autres. 👍
Merci, oui encore une approche qui s'entend. Attend la prochaine rencontre avec François Mulet et peut-être que à nouveau tu voudras laisser la grelinette au garage 😅. Denis dis bien d'ailleurs de ressentir sa terre, voir si elle réclame une aération, par exemple après un hiver fort pluvieux et contraignant pour le sol.
Superbe vidéo merci à vous deux. Par contre, petite question pour Denis qui pense que le broyat de bois n'est pas une bonne solution car responsable d'un blocage : Que pense-t-il du MSV comme à la ferme de Cagnolle où justement Benoit a fait des apports massifs de broyat depuis des années, et pourtant des résultats d'année en année toujours très bons ?
Cagnole n'utilise pas d'apports massifs de broyats mais des camions de déchets verts non ? Je me souviens les prendre à pleine main quand je m'y suis déplacé. Je trouve que cela n'a rien à voir avec du broyat ligneux qui propose un rapport C/N bien plus élevé. Et les résultats sont formidables, ok, mais c'est ce qu'on voit. Où sont les loupés, ce qui ne marche pas, les apports parfois autre que le broyat de déchet vert ? Parce qu'on me répète une fois sur 2 ce cas isolé alors qu'il y a des dizaines de milliers de fermes en France, qui font autrement..
J ai réécouté cette vidéo. Ppur le carbone je suis étonné de votre surprise Olivier.
Excellente vidéo encore une fois.
Un potager sans pépins ca n existe pas!😂
disons que dans le monde du carbone, il peut y avoir tellement de différences ! Mon stylo bic est carbone, la tonte est carbone.. Le tout est d'arriver à s'y retrouver !
Super intéressant cette vidéo !
Sympa merci.
Merci Olivier merci à Denis j’ai adorer cette vidéo
Merci
Bonjour Olivier merci pour cette vidéo ou j’ai appris du coup énormément de choses très bon conseil
Merci
Bravo. Super reportage. Merci beaucoup
Merci beaucoup
Merci à Monsieur Pépin et à Olivier. très intéressant je trouve. j'aurais aimé qlqs commentaires sur l'utilisation des bâches qui facilitent le travail.
Merci Delphine. Oui effectivement, le sujet des bâches n'a pas été évoqué parce que Denis comme moi, arrivons à se passer de cette approche. Comme toutes techniques, il y a de gros avantages et des inconvénients. Cela viendra dans d'autres vidéos avec des intervenants qui en utilisent.
Excellente interview. Bravo ❤
Merci
Merci pour cette video très intéressante,qui me conforte dans ma facon de faire.
Merci
Ça gars a vraiment une super approche il sais exactement ce qu'il fait et pourquoi il le fait. On voit une recherche d optimisation du rendements mais aussi de l énergies humaine passée. On a quand même une grosse opposition par rapport au no fig dans le sans ou cette dernière pratique ne s économise pas en termes d apports.
Slt,
ben je ne pense pas que l'opposition soit si forte avec le no dig. Denis dis bien que si la terre ne réclame pas à être travaillée, laissez là tranquille. Mais que bien des paramètres peuvent générer de la compaction, juste du bon sens.
Dans l'approche no dig, cela s'apparente souvent à de multiples conditions qu'il faut réunir. Et Denis, homme de terrain, voit très bien que ces conditions ne sont pas toujours celle de monsieur tout le monde alors autant prévenir que guérir. Parce que faire du no dig (je m'y casse encore les dents) demande à maitriser bien des paramètres. Notamment la gestion des apports de MO, l'humidité, la ration annuelle du sol, etc...
Justement, avec François Mulet comme prochain intervenant, on parlera du rôle indispensable des vers de terre par exemple, si on souhaite une approche no dig. Rien que cela, ici ça explique que ça ne marche pas des masses. Ils doivent remplacer la grelinette et ce n'est pas rien. Sitôt des vers en moins, c'est comme passer la grelinette sans les dents... Puis quand on parle de Charles Dowding par exemple avec le no dig, vu sa façon de cultiver, très densément, constamment dans l'année, et souvent par un passage préalable en motte sous serre, le no dig est vite à nuancer avec un travail permanent des premiers centimètres pour planter, récolter, simplement cultiver. Denis là aussi le dis bien, cultiver son potager, c'est forcément travailler un minimum son sol.
Merci beaucoup olivier pour ce vidéo
Avec plaisir.
Merci infiniment pour cette pationnante vidéo.
🎉👍