Pourqoui pas emettre des obligations RME/diaspora marocaines payables on MAD ou on devise? Ca reduira notre dependance aux marches internationaux et ces fonds pourraient etres investis dans des projets structurant : developement d'une industrie du renouvenable locale, hydrogene vert, agritech etc...
Question : Si les reserves de change de BAM sont la contrepartie de la monnaie fiduciaire emise, est-ce qu'on a retire de la monnaie fiduciaire quand on est passe de 10 a 3 mois de couverture au debut des annees 2000 ? Merci
Lorsque les réserves de change étaient à 10 mois d'importations, la circulation fiduciaire était à un niveau inférieur. Le surplus de réserves constituait un surliquidité détenue par les banques sur leurs comptes à Bank Al Maghrib. Ces surplus ont été gelés par BAM sous forme de réserves obligatoires dont le taux avait atteint jusqu'à 16,5% des dépôts à vue. Avec la baisse des avoirs de réserves, et donc la baisse de la liquidité des banques, BAM à réduit le ratio de la réserve obligatoire a été abaissé régulièrement jusqu'à 0%.
Déçu de voir Si JAI s'arrêter au moment où il devait apporter un éclairage pour nuancer sur un réfrentiel de taille, sur interpellation de Si RACHID: PIB ou Recettes Fiscales pour le ratio ??? pour la bonne appréciation du danger. Restant dans le réfrentiel Endettement/PIB, je voudrai faire remarquer que la comparaison entre Maroc et premières économies mondiales, USA, Japon, Europe... ne peut servir comme argument pour justifier l'appréciation de la soutenabilité de la dette qui reste parait-il "Non alarmante" quoique tout le monde est d'accord sur un seuil de 60% pour les pays à revenus intermédiaires comme le Maroc, seuil rappelé à juste titre par M. BAKOU. Je dois rappeler à Si JAI le raccourci emprunté en tant que Prof alors qu'il nous doit une portion de méthodologie, que si la France ou le Japon dépassement effectivement les 100% du PIB en matière d'endettement, leurs économies sont structurellement particulières et ne ressemblent en rien à la nôtre et dans ce sens où, aussi bien leurs monnaies que leur économies leur offrent une "force de frappe" pouvant leur faire supporter tout choc interne ou externe. A ce titre, Si BAKOU a bien souligné le contexte des lignes accordées récemment par le FMI, il y a une fumée sur la crête!. Tout endettement est dangereux dans le sens où il crée des rapports de domination, de soumission (on ne connait pas les exigences du FMI pour la dernière LCM !) et une certaine addiction. Mais à partir du moment où on y a recours, et souvent il faut le faire, il faut veiller à son bon usage et c'est là que se pose le problème de la conciliation entre dette et développement à chaque fois qu'il faut veiller sur la productivité des investissements que finance l'endettement pour pouvoir à terme générer suffisamment de "cash flow" pour faire face aux remboursements. La dette publique continue d'augmenter depuis la fin du PAS, evec domination des financement internes certes, mais dépassse les 1000 MMdhs. Celle des ménages les 380MMdhs, celles de Entreprises non financières les 900 MMdhs... Visiblement, la météo est bonne pour certains!
La référence aux recettes fiscales est possible mais, puisque les recettes fiscales sont elles-mêmes mesurées par rapport au PIB, ce qu'on appelle le taux de la pression fiscale, indirectement on aura une mesure par rapport au PIB.
Oui l'endettement est toujours un problème. C'est pourquoi il faut le limiter. Vous avez raison et je l'ai dit qu'il faut surtout que les investissements financés soient rentables. Ce qui est loin d'être le cas pour les investissements publics. Mais en cas de nécessité induite par les déficits budgétaires, on n'a pas d'autres choix que l'endettement. Ce que j'ai nuancé en disant que les 3/4 de la dette publique est interne. Quant à la dette privée, vous la jugez à juste titre excessive, mais cela est une autre affaire.
@@AbdelouahedElJai Merci Ssi JAI pour vos réponses. Oui j'ai su qu'on se retrouvait sur les contours de la pression fiscale. Par rapport à ce concept, il aurait été séant d'éclairer les auditeurs sur les performances de notre pays en matière d'efficience de notre système de collecte de l'impôt. Il faut juste regretter que notre pays se trouve, pour diverses raisons, relativement en retard car n'exploitant pas tout ce potentiel qui devrait, en principe se faire au moyen de l'élargissement de l'assiète comme en avait parlé ssi Rachid. Abstraction donc du mode de calcul de ce fameux ratio, que notre endettement soit rapporté au PIB ou à nos recettes fiscales, je signale tout de même l'impasse systémique dans laquelle nous nous enlisons à cause d'un endettement à effet boule de neige : Depuis lontemps, toutes nos recettes ordinaires ne couvrent pas nos dépenses aussi ordinaires. L'endettement est tout juste là pour couvrir les investissements, le service de la dette et le déficit (abstraction faite des solde nets des SIGMA et CST. Jusqu'à quand ???🙏🙏🙏
ce débat est une bonne idée tant il contribue à élargir le champs de vision , merci
Débat très instructif merci bcp
cher Rachid vous avez laisse un grand vide a radio luxe bonne chance.
Merci organisé plus de débat en français et en arabe.
Un sujet très important et une analyse excellente , merci à vous
Excelent...débat........Ssi.rachid
Très bon débat
Pourqoui pas emettre des obligations RME/diaspora marocaines payables on MAD ou on devise? Ca reduira notre dependance aux marches internationaux et ces fonds pourraient etres investis dans des projets structurant : developement d'une industrie du renouvenable locale, hydrogene vert, agritech etc...
Question : Si les reserves de change de BAM sont la contrepartie de la monnaie fiduciaire emise, est-ce qu'on a retire de la monnaie fiduciaire quand on est passe de 10 a 3 mois de couverture au debut des annees 2000 ? Merci
Lorsque les réserves de change étaient à 10 mois d'importations, la circulation fiduciaire était à un niveau inférieur. Le surplus de réserves constituait un surliquidité détenue par les banques sur leurs comptes à Bank Al Maghrib. Ces surplus ont été gelés par BAM sous forme de réserves obligatoires dont le taux avait atteint jusqu'à 16,5% des dépôts à vue. Avec la baisse des avoirs de réserves, et donc la baisse de la liquidité des banques, BAM à réduit le ratio de la réserve obligatoire a été abaissé régulièrement jusqu'à 0%.
@@AbdelouahedElJai Merci pour votre reponse
C'est bien connu , les maths , tu leur fais dire ce que tu veux .
Pas les maths mais les stats.
Déçu de voir Si JAI s'arrêter au moment où il devait apporter un éclairage pour nuancer sur un réfrentiel de taille, sur interpellation de Si RACHID: PIB ou Recettes Fiscales pour le ratio ??? pour la bonne appréciation du danger.
Restant dans le réfrentiel Endettement/PIB, je voudrai faire remarquer que la comparaison entre Maroc et premières économies mondiales, USA, Japon, Europe... ne peut servir comme argument pour justifier l'appréciation de la soutenabilité de la dette qui reste parait-il "Non alarmante" quoique tout le monde est d'accord sur un seuil de 60% pour les pays à revenus intermédiaires comme le Maroc, seuil rappelé à juste titre par M. BAKOU. Je dois rappeler à Si JAI le raccourci emprunté en tant que Prof alors qu'il nous doit une portion de méthodologie, que si la France ou le Japon dépassement effectivement les 100% du PIB en matière d'endettement, leurs économies sont structurellement particulières et ne ressemblent en rien à la nôtre et dans ce sens où, aussi bien leurs monnaies que leur économies leur offrent une "force de frappe" pouvant leur faire supporter tout choc interne ou externe. A ce titre, Si BAKOU a bien souligné le contexte des lignes accordées récemment par le FMI, il y a une fumée sur la crête!.
Tout endettement est dangereux dans le sens où il crée des rapports de domination, de soumission (on ne connait pas les exigences du FMI pour la dernière LCM !) et une certaine addiction. Mais à partir du moment où on y a recours, et souvent il faut le faire, il faut veiller à son bon usage et c'est là que se pose le problème de la conciliation entre dette et développement à chaque fois qu'il faut veiller sur la productivité des investissements que finance l'endettement pour pouvoir à terme générer suffisamment de "cash flow" pour faire face aux remboursements. La dette publique continue d'augmenter depuis la fin du PAS, evec domination des financement internes certes, mais dépassse les 1000 MMdhs. Celle des ménages les 380MMdhs, celles de Entreprises non financières les 900 MMdhs... Visiblement, la météo est bonne pour certains!
La référence aux recettes fiscales est possible mais, puisque les recettes fiscales sont elles-mêmes mesurées par rapport au PIB, ce qu'on appelle le taux de la pression fiscale, indirectement on aura une mesure par rapport au PIB.
Oui l'endettement est toujours un problème. C'est pourquoi il faut le limiter. Vous avez raison et je l'ai dit qu'il faut surtout que les investissements financés soient rentables. Ce qui est loin d'être le cas pour les investissements publics. Mais en cas de nécessité induite par les déficits budgétaires, on n'a pas d'autres choix que l'endettement. Ce que j'ai nuancé en disant que les 3/4 de la dette publique est interne. Quant à la dette privée, vous la jugez à juste titre excessive, mais cela est une autre affaire.
@@AbdelouahedElJai Merci Ssi JAI pour vos réponses. Oui j'ai su qu'on se retrouvait sur les contours de la pression fiscale. Par rapport à ce concept, il aurait été séant d'éclairer les auditeurs sur les performances de notre pays en matière d'efficience de notre système de collecte de l'impôt. Il faut juste regretter que notre pays se trouve, pour diverses raisons, relativement en retard car n'exploitant pas tout ce potentiel qui devrait, en principe se faire au moyen de l'élargissement de l'assiète comme en avait parlé ssi Rachid. Abstraction donc du mode de calcul de ce fameux ratio, que notre endettement soit rapporté au PIB ou à nos recettes fiscales, je signale tout de même l'impasse systémique dans laquelle nous nous enlisons à cause d'un endettement à effet boule de neige : Depuis lontemps, toutes nos recettes ordinaires ne couvrent pas nos dépenses aussi ordinaires. L'endettement est tout juste là pour couvrir les investissements, le service de la dette et le déficit (abstraction faite des solde nets des SIGMA et CST. Jusqu'à quand ???🙏🙏🙏
Très têtu le Mr banque almaghrib
❤