Homelie P. Emile Martin DIBONGUE. Dimanche 30 Juin 2024. 13e Dimanche T.O.B.

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  • Опубликовано: 15 дек 2024

Комментарии • 4

  • @annickomores5953
    @annickomores5953 5 месяцев назад +2

    Merci Seigneur Jésus pour la vie que tu nous renouvelles chaque jour par amour❤❤👋🏾👋🏾🙏🏻🙏🏻

  • @PaulinezizeleNgonsegbe
    @PaulinezizeleNgonsegbe 5 месяцев назад

    Merci, le pardon de la parole de ce jour qui donne la ressurection, dans la vie lumière joie.❤.Amen

  • @emilemartin3906
    @emilemartin3906  5 месяцев назад +2

    Homélie 13ème Dimanche Temps Ordinaire. 30 Juin 2024 « B »
    Au commencement était la vie
    « Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. » Dieu en créant le monde, a voulu le monde comme un lieu de vie. C’est pourquoi dans beaucoup de culture la terre est comparée à l’utérus d’une femme, lieu de gestation de la vie humaine. La Création est un lieu où la vie prends nait, grandit et se régénère. La mort est une régénérescence. Tout ce qui existe autour de nous est vie, tout ce qui est en nous est vie. C’est pourquoi tous les êtres vivants portent la semence, porte la vie. La semence, le fruit sont des éléments qui montrent que Dieu a créé la vie ! Le projet de Dieu n’est pas un projet de mort. C’est pourquoi après la faute de l’homme (Gen 3), Dieu a cherché à réparer cette erreur. L’homme est fait pour la vie, pour l’avenir, pour le futur. Dieu a créé l’homme pour l’incorruptibilité, pour l’immortalité. Tout ce qui est corruption est œuvre humaine, c’est l’homme qui apporte la corruption et le péché dans le monde à cause du mauvais usage de sa liberté et de sa rébellion à la Parole de Dieu. Dieu a mis une semence de vie dans toutes les créatures : « Dieu dit : Que la terre verdisse de verdure : des herbes portant semence et des arbres fruitiers donnant sur la terre selon leur espèce des fruits contenant leur semence et il en fut ainsi (Gen 1, 11) » La Parole de Dieu a un effet causatif sur la terre. Et cet effet causatif reste pour toujours. La terre, et toute la création, depuis ce moment a reçu la mission de faire germer la vie. La vocation de la Création est de produire la vie. Dans les versets suivants, Dieu donnera le commandement et la bénédiction à l’homme de porter du fruit (Gen 1, 26-28). Le fruit est l’avenir, le futur de l’espèce. La nature, l’essence intrinsèque de la création et de tous les êtres vivants est de produire du fruit, de donner la vie.
    Les menaces à cette vie : Mort et Maladie
    Dans l’évangile de ce jour, Nous avons deux femmes symboles de la vie qui sont attaquées ; deux femmes entourées par le spectre de la mort. La fille de 12 ans est à la dernière extrémité, c’est l’âge de la maladie de la femme atteinte de perte de sang. Et le sang c’est la vie. Elle ne peut pas engendrée et même si elle engendrait l’enfant serait à la dernière extrémité.
    Une jeune fille de 12 ans l’âge adulte dans la culture biblique pour la femme. La vie est en danger, menacée par la mort, l’avenir de la vie est en danger. La jeune fille de douze ans est juste en train d’entrer dans l’âge adulte, elle est en train de passer de l’enfance à l’adulte, de la pépinière de la vie, au champs de la vie. Sa vie est menacée, pas elle mais c’est l’espoir du monde qui est menacé. Pendant que Jésus est en train de se rendre chez Jaire, une autre femme adulte porte déjà la mort dans son être : douze ans de perte de sang, douze ans de perte de vie. La maladie de la femme a l’âge de l’enfant. Le chiffre 12 en Israël est un chiffre symbolique et se réfère à la communauté même d’Israël : les 12 tribus de Jacob/Israël. La vie des deux femmes en danger, c’est le symbole de tout le peuple d’Israël qui est en danger. Par ailleurs la femme est porteuse et protectrice de la vie. Si le spectre de la mort plane sur elles dans leur âge adulte (femme) et dans leur jeunesse (jeune fille), c’est toute la vie qui est en danger, elle va disparaitre. Nous sommes là clairement dans une situation irréversible de mort. L’on dirait que lorsque cette jeune fille est née la mère (représentée par la femme hémorroïsse) est entrée dans une lutte contre la mort. La femme ne portera plus de vie, et la fille elle-même ne vivra plus. La mort règne, la mort attaque celle qui porte la vie, la mort attaque ce qui est l’espoir de la vie. Nous sommes entourés par la mort. Aujourd’hui encore nous sommes entourés par les structures de la mort. Des structures physiques qui portent la mort : la drogue, l’avortement, la pilule du lendemain, les guerres, l’alcool… Des structures spirituelles et psychologiques : la haine, la médisance, la jalousie, la calomnie, les conspirations, le harcèlement dans les entreprises, le chantage... Nous avons créé des armes de destructions massives dans nos familles, nous avons instauré une culture de la mort, une culture de la corruption ; chacun à son niveau a installé la corruption. Notre nature ce n’est pas pour la corruption, Dieu nous as créés pour la vie, pour l’incorruptibilité pour l’immortalité.
    (à suivre...)

  • @emilemartin3906
    @emilemartin3906  5 месяцев назад +1

    (...suite)
    Jésus rétablit la vocation à la vie.
    Dieu est entré notre monde et est venu parmi nous [...]. Le sens éternel du monde est venu si près de nous en cet événement que nous pouvons le toucher de nos mains et le voir de nos yeux (Benoit XVI). Jésus donne la vie à tous ceux qui se rapprochent de Lui, car le Père nous a créés pour la vie, pour l’incorruptibilité. Jaire, L’Hémorroïsse, toi et moi… Ceux qui sont aux prises avec la mort, Jésus leur donne la vie, ceux qui sont aux prises avec le péché Il leur donne le pardon. Une force vitale sort de Jésus, comme celle de la Genèse qui sortait de la terre et qui engendrait les fruits. Jésus est la nouvelle force qui engendre la vie. Jésus partage la force de la vie, la force de l’amour, la force de la miséricorde. Ce qu’il faut c’est avoir la foi. Jésus nous aide à combattre nos ennemis et nous rend vainqueur pour vivre. Jaire fait l’expérience de la mort de sa fille, la femme fait l’expérience de la mort en elle… Chacun de nous fait l’expérience de la mort à cause de nos péchés ! Approchons-nous de Jésus Christ, cherchons à le toucher, à entrer en contact avec Jésus pour recevoir la vie. « Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté ». Jésus est présent c’est pourquoi nous devons chercher à toucher ses vêtements sans avoir peur de le déranger. En allant à la recherche du contact avec Jésus, Jésus nous touche et bouleverse notre vie. La démarche à faire lorsque nous sommes entourés par les flots de la mort, c’est d’appeler Jésus à notre secours et de le toucher. Il nous relève, il nous fait remonter de l’abime, il nous retire de la fosse car Sa colère ne dure qu’un instant, sa bonté, toute la vie. Il s’agit donc de faire une expérience de présence, de rencontre personnelle avec Jésus dans notre vie. Le toucher est le sens de l’intimité. Jésus recrée la vie en chaque homme et en chaque femme, Jésus ressuscite tout ce qui est sans vie, tout ce qui est atteint par la mort, tout ce qui est mort ! Jésus est la résurrection et la vie, il ressuscite tout ce qui porte le germe de la mort en y greffant le germe de la vie !
    Créer l’incorruptibilité, toucher les cœurs des hommes pour qu’ils vivent
    Créer pour engendrer la vie est aussi la vocation de tout disciple de Jésus. Le disciple qui a été guérit, celui qui a été relevé et rappelé du séjour de la mort doit à son tour être au service de la vie. Chaque homme est au service de la vie. Ce qui nait en chacun de nous doit être porteur de vie et non pas de mort. Nous devons nous employer à faire régner la puissance de la vie, une force vitale doit sortir de chacun d’entre nous. Seul le bien et la bonté, la joie et la beauté font rayonner la vie. Dieu nous as créés pour l’immortalité il a fait de nous image de son identité. Nous sommes faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Mais malheureusement nous vivons à l’image et à la ressemblance du diable parce que nous avons refusé d’aller toucher Jésus ! Celui qui refuse de toucher Jésus ne peut pas donner la vie à ses frères, s’éloigner de Jésus nous éloigne de nos frères, pire nous fait instaurer une vie de corruption et de mort, ce qui nous rend meurtriers de nos frères et sœurs. La femme malade n’est pas seulement malade, elle est impure donc en principe ne peut toucher personne, mais elle touche Jésus et obtient la guérison. Le disciple de Jésus doit se laisser toucher par tout ce qui est impur, il doit agir pour éliminer l’impureté de la corruption. Mère Teresa une Sainte de notre ère s’est laissée toucher et a touché comme Jésus tous ceux qui étaient impurs sous toutes les formes. Touchons nos frères et laissons-nous toucher par eux ! Nous devons accueillir qui viennent vers nous et leur dire lève-toi, ressuscite, revis ! Nous sommes dans le monde pour répandre la vie parce que Dieu nous a créés pour l’incorruptibilité, parce que nous sommes à l’image et ressemblance de Dieu et parce que nous sommes identité de Dieu.
    Parabole du Dimanche
    Un enfant demanda à sa mère, « Maman, parle-moi de la vie », sa mère lui récita ce poème : « Je voulais voyager dans un autre pays pour découvrir les différences entre les hommes. J'ai rencontré un enfant dont les yeux étaient pleins de joie et de curiosité ; en le regardant bien, j'ai découvert que même dans les yeux des enfants de mon pays, il y a la même joie et la même curiosité. Puis, j'ai vu un fermier, il était en sueur, le dos brûlé par le soleil, les mains meurtries. J'ai alors découvert que même dans ma terre les paysans suent pour le pain quotidien. Poursuivant mon voyage, je me suis arrêté pour la troisième fois, mon troisième arrêt, ici j'ai vu une mère qui berçait son bébé, chantait une douce mélodie pour l'endormir, dans mes souvenirs j'ai vu les yeux de ma mère et j'ai senti profondément au cœur la berceuse qui me chantait, oui même dans mon pays les mères sont pleines d'amour. Ensuite, j'ai rencontré un pauvre, qui demandait l'aumône, sa main était tendue vers moi, dans son regard l’affliction et la désolation, même dans ma terre la pauvreté est la même. A la fin de mon voyage, j'ai vu un homme en prière, son visage rayonnait de sérénité, ses mains étaient jointes et sa tête baissée, il était immobile ! Il semblait vivre dans une autre dimension. Je me suis agenouillé à ses côtés et je me suis tenu devant Dieu, j'ai prié, à ce moment j'ai compris qu'il n'y a pas de différences entre les hommes, tous suivent un même chemin, celui de l'amour, qui est aussi celui de la vie !
    La Création, la Société, l’Eglise peut renaître non pas des techniques mais de l'Esprit, en se prosternant devant la source de vie, en cherchant à toucher la fontaine de la vie. La renaissance individuelle et communautaire passe par la présence de Dieu et de son Esprit Vivificateur dans nos vies. La véritable renaissance personnelle et sociale peut naître de l'invocation de la venue toujours nouvelle de Jésus. Jésus peut ouvrir de nouveaux chemins, dénouer les nœuds de manière nouvelle, il peut accomplir des miracles. C’est à travers chacun d’entre nous connecté au Seigneur que le monde peut resurgir de la corruption, ressusciter de la maladie pour vivre dans l’incorruptibilité et engendrer de nouvelles vies !
    P. Emile-Martin DIBONGUE