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Exode 20: 3 - 6 3Tu n'auras point d'autres dieux devant ma face. 4Tu ne te feras point d'images taillées, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans le ciel, qui sont en bas sur la terre et qui sont dans les eaux plus bas que terre. 5Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point, car moi ton Dieu je suis un Dieu jaloux qui puni l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, 6mais qui fait miséricorde jusqu'en mille générations pour ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements. Jean 14: 15 Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Ésaïe 40: 25 À qui me comparerez-vous pour que je lui ressemble? Demande le Saint. 1 Timothée 2: 5 Car il y a un seul Dieu et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme, Romains 3: 23 car tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. 2 Rois 17: 11 Là, sur tous les hauts lieux, ils ont brûlé des parfums, comme les nations que l'Éternel avait exilées devant eux, et ils ont eut des activités mauvaises, par lesquelles ils ont irrité l'Éternel. 1 Corinthiens 7: 2 Toutefois, pour éviter l'impudicité, que chacun ait sa femme et que chaque femme ait son mari. Colossiens 2: 8 Faites attention: que personne ne vous prenne au piège par la philosophie, par des tromperies sans fondement qui s'appuient sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires qui régissent le monde, et non sur Christ. Matthieu 23: 7 - 10 7Ils aiment être salués sur les places publiques et être appelés par les hommes: 'Maître, Maître'. 8Mais vous, ne vous faites pas appeler maîtres, car un seul est votre maître, c'est le Christ, et vous êtes tous frères. 9Et n'appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. 10Ne vous faites pas appeler directeurs, car un seul est votre directeur, c'est le Christ. Ésaïe 1: 14 Je déteste vos débuts de mois et vos fêtes: c'est un fardeau qui me pèse, je suis fatigué de les supporter. Ésaïe 1: 23 Tes chefs sont des rebelles et complices des voleurs. Ils aiment les pots-de-vin et courent après les récompenses. Ils ne font pas droit à l'orphelin et la cause de la veuve ne les touche pas. Osée 2: 15 J'interviendrai contre elle à cause des jours où elle faisait brûler de l'encens en l'honneur des Baals, où elle se parait de ses anneaux et de ses colliers, où elle suivait ses amants, tandis que moi, elle m'oubliait, déclare l'Éternel. Proverbes 31: 6 Donnez des liqueurs fortes à celui qui va mourir, du vin à celui qui est rempli d'amertume: Jean 5: 41 Je ne tire pas ma gloire des hommes.

Je suis la voie du seigneur,par la foi et l'amour qu'il implore dans la perfection de son règne, en vivant avec ses œuvres.Amen

🙏

Amen. Merci Father sois béni

Merci seigneur de m'avoir donné un ami fidèle.la parole.❤

Bon dimanche mon pere

(...suite) 3. Grace au sacrifice l’on passe du verre d’eau au Royaume de Dieu « Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense ». Jésus dans l’évangile de ce dimanche, invite ses disciples au miracle du partage et non au scandale du pillage. Le Seigneur nous met en garde sur les conséquences de nos choix, que notre vie ne soit pas une vie de scandale, mais plutôt une vie de miracle, même si nous devons subir l’épreuve de la pénitence et de la persécution. L’important c’est de sauver notre âme : Que sert à l’homme de gagner le monde s’il vient à perdre son âme ? L’important c’est d’être le sel de la terre et la lumière du monde. Le sel donne de la saveur au repas, être sel de la vie, c’est donner de la saveur à sa propre vie et à celle des autres. Le sel conserve les aliments contre leur dégradation, leur dégradation. Ainsi le chrétien est appelé à œuvrer pour la conservation de la société contre la dégradation et la corruption de celle-ci ! Le verre d’eau montre notre nature de prophète, celui qui parle au nom du Seigneur ; et la Parole du Seigneur est une Parole de vie, inspirée par l’Esprit de Dieu. L’école du sacrifice nous invite aussi à détruire tout ce qui porte au mal, ce qui peut nous entrainer à la géhenne. Nous devons détruire les structures du péché. Pour combattre le péché qui se cache en nous et autour de nous, nous devons suivre les traces de Jésus et apprendre le goût du «oui» qu'il a sans cesse prononcé, répondant au projet d'amour du Père. Ce «oui» demande tout notre engagement, mais nous ne pourrions pas le prononcer sans l'aide de la grâce, que Jésus lui-même nous a obtenue à travers son œuvre rédemptrice. Il est également vrai que le péché personnel possède toujours une valeur sociale. Alors qu'il offense Dieu et porte préjudice à lui-même, le pécheur se rend également responsable du mauvais témoignage et des influences négatives liées à son comportement. Même lorsque le péché est intérieur, il produit cependant une aggravation de la condition humaine et constitue une diminution de cette contribution que chaque homme est appelé à apporter au progrès spirituel de la communauté humaine. Il est toutefois indéniable que, comme j'ai plusieurs fois eu l'occasion de l'affirmer, l'interdépendance des systèmes sociaux, économiques et politiques, crée dans le monde d'aujourd'hui de multiples structures de péché (cf. Sollicitudo rei socialis, n. 36 ; Catéchisme de l'Eglise catholique, n. 1869). Il existe une terrible force d'attraction du mal qui font juger « normales » et «inévitables» beaucoup d'attitudes. Le mal grandit et influence avec des effets dévastateurs les consciences, qui restent désorientées et ne sont même pas en mesure d'opérer un discernement. Si l'on pense ensuite aux structures du péché qui freinent le développement des peuples les plus désavantagés du point de vue économique et politique (cf. Sollicitudo rei socialis, n. 37), on aurait presque envie de baisser les bras face à un mal moral qui semble inéluctable. Grace au sacrifice l’on passe du verre d’eau au Royaume de Dieu, ceci est possible uniquement si nous voulons vaincre le mal par le bien. Si nous voulons vaincre le péché par la beauté, si nous voulons vaincre les scandales par le miracle, si nous voulons vaincre l’exploitation des pauvres par la joie du don et de la solidarité. Parabole du Dimanche Dans le roman classique de Charles Dickens, "Un conte de deux villes", l'histoire se déroule pendant la période tumultueuse de la Révolution française. Au cœur du récit se trouve un triangle amoureux impliquant deux hommes, Sydney Carton et Charles Darnay, et la femme qu'ils aiment tous les deux, Lucie Manette. Sydney Carton est un avocat cynique et désabusé, conscient de son propre potentiel gâché. Il est profondément amoureux de Lucie, mais il croit qu'il ne la mérite pas et qu'il ne pourrait jamais la rendre heureuse. Charles Darnay, quant à lui, est un noble français qui renonce à son titre et à sa fortune par dégoût pour les injustices de l'aristocratie. Il est l'image même de tout ce que Carton n'est pas : honorable, noble et digne de l'amour de Lucie. Naturellement, Lucie choisit d'épouser Darnay. Carton, malgré son amour pour elle, accepte son choix et se lie d'amitié avec le couple. Cependant, le destin prend une tournure tragique lorsque Darnay est arrêté pendant la Terreur et condamné à mort par la guillotine. C'est alors que Carton prend une décision extraordinaire. Profitant de sa ressemblance frappante avec Darnay, il élabore un plan audacieux pour sauver l'homme qui lui a "volé" la femme qu'il aimait. Carton drogue Darnay, échange leurs vêtements et prend sa place en prison. Il se sacrifie ainsi pour que Darnay puisse s'échapper et retrouver Lucie et leur fille. Dans les derniers moments de sa vie, Carton trouve une forme de rédemption et de paix intérieure. Ses dernières pensées, devenues célèbres, reflètent la noblesse de son sacrifice : "C'est une chose bien meilleure que je fais que je n'en ai jamais faite ; c'est un repos bien meilleur que je vais trouver que je n'en ai jamais connu." Le sacrifice de Carton est un acte d'amour désintéressé et de courage ultime. Il démontre que même l'âme la plus perdue peut trouver la rédemption par le sacrifice de soi. Ceux qui croient au Nom de Jésus doivent accomplir le miracle de la charité dans le partage, la générosité, pour entrer dans le Royaume des cieux. C’est la grandeur du sacrifice, mieux la beauté du sacrifice qui sauvera le monde, cette beauté sera seulement l’actualisation et le mémorial du mystère de la passion, le sacrifice de Notre Seigneur Jésus Christ ! P. Emile-Martin

Homélie 26ème Dimanche Temps Ordinaire. 29 septembre 2024 « B » Sts Archanges Michel, Gabriel, Raphael ; S. Cyriaque 1re lect. : Nb 11, 25-29 Ps : 18B, 8, 10, 12-13, 14 2e lect. : Jc 5, 1-6 Évangile : Mc 9, 38-43.45.47-48 Dimanche dernier le Seigneur nous révélait qu’il était le Messie, l’Oint de Dieu et qu’il devrait être livré aux mains des hommes ; être tué et, trois jours après sa mort, il devra ressusciter. Ce dimanche la Parole de Dieu continue cet enseignement, Jésus le grand prophète parce qu’il donne la vie. Il donne la vie par son sacrifice. Méditons ce dimanche sur trois aspects : 1. Jésus le Messie est le Grand Prophète par son Nom nous sommes vainqueurs du mal. 2. La valeur du Sacrifice, ce n’est que par le sacrifice que nous pouvons vaincre le scandale et le mal. 3. Et enfin le Sacrifice nous fait passer du verre d’eau partagée au Royaume de Dieu (le verre d’eau est le prix du Royaume). 1. Jésus le Grand Prophète Le prêtre et le prophète en Israël étaient des révélateurs de Dieu, des porteurs de la Parole de Dieu. C’est pourquoi ils pouvaient être révélateurs de Dieu. Mais avant d’être révélateurs de Dieu ils étaient des serviteurs de Dieu, des hommes de Dieu. Moise est le plus grand prophète de tous les prophètes de l’Ancien Testament. Jésus est le Grand Prophète qui s’est levé parmi nous. Lorsque Jésus a ressuscité le fils de la veuve à Naim, toute la foule avait acclamé : « « Un grand prophète s’est levé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » (Lc 7, 16). Jésus est la visite de Dieu, Jésus est la présence de Dieu qui vient pour prophétiser c’est-à-dire pour annoncer le salut de Dieu. Pas seulement pour annoncer le salut de Dieu, mais pour le réaliser. Il le réalise à travers les miracles, à travers le combat contre les démons, contre le mal. C’est pourquoi le plus grand scandale c’est de se conformer au mal. Jésus nous demande de ne pas se conformer au mal, mais de l’éradiquer même si nous devons nous sacrifier physiquement. Si c’est l’œil, le pied ou la main il faut s’en débarrasser. Jésus lui-même comme exemple de lutte contre le mal donner sa vie sur le bois de la Croix. Il sera crucifié parce qu’il veut être victorieux du mal et il veut nous aider à ne pas nous conformer au mal. La seule manière d’éviter le scandale c’est le sacrifice. Nous avons perdu le sens du sacrifice et la valeur du sacrifice. Dimanche dernier Jésus disait qu’il fallait qu’il souffre, qu’il soit crucifié et le troisième jour il ressuscitera. Le Grand Prophète est reconnu comme tel parce qu’il a vaincu la mort en redonnant la vie à l’orphelin, mais aussi en ressuscitant d’entre la mort. Partout où nous sommes promoteurs de la lutte contre le mal, de la lutte contre le démon, partout où nous sommes promoteurs de la vie, nous participons à l’œuvre de Jésus comme Grand Prophète et nous devenons nous même fils de prophètes comme l’a souhaité Moise dans la première lecture. 2. La valeur du Sacrifice : le sacrifice évite le scandale Pour être prophète à la suite de Jésus il faut apprendre à se sacrifier. Jésus dans l’Evangile parle des exemples de mutilations, qui sont des exemples de mortifications. Mais en fait on ne peut avoir de mortifications sans sacrifice ! Quelle est la valeur du sacrifice aujourd’hui le monde contemporain est-il encore ouvert au sacrifice ? On sacrifie ce que l’on aime, et on peut sacrifier aussi ce qui peut porter atteinte à cet amour. Contrairement à certaines religions où le sacrifice était lié à la peur, dans la religion judéo-chrétienne, le sacrifice est lié à l’amour. Si l’on perd le concept de sacrifice au sein d’une société, tôt ou tard, le mariage vacille, la parentalité décline et la société vieillit et meurt lentement. Le sacrifice est, tout d’abord, un don fait à Dieu. Il fait partie de ce que la Bible qualifie de qorban, littéralement « rapprochement », un terme qui englobe toutes les formes d’offrandes à Dieu ! Le bénéfice du sacrifice est destiné au prochain et surtout à l’offrant ! Le sacrifice est le fil qui tisse le tissu social ; sans sacrifice, la communauté décline. Sacrifier c’est rendre sacré, rendre sacré c’est donner de la valeur a tout mais surtout a mon prochain et à moi-même. La deuxième lecture relève le manque de sacrifice et cela transparait dans les relations entre patrons et serviteurs : « Vous avez amassé des richesses, alors que nous sommes dans les derniers jours ! Le salaire dont vous avez frustré les ouvriers qui ont moissonné vos champs, le voici qui crie, et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur de l’univers. Vous avez mené sur terre une vie de luxe et de délices, et vous vous êtes rassasiés au jour du massacre. Vous avez condamné le juste et vous l’avez tué, sans qu’il vous oppose de résistance. » Pour rendre sacré, pour sacrifier il faut un cœur brisé, un esprit humilié. L’offrande d'un esprit humain brisé (tel le corps découpé d’une bête au Temple), et d'un cœur contrit et humilié (tel le cœur suffoquant de l’animal immolé) : voilà le sacrifice désiré par le Seigneur. ‍Le sacrifice commence par les larmes et s’achève par le sang. Nous devons avoir un esprit humilié, de la compassion pour offrir un sacrifice, et sans compassion nous ne pouvons pas verser nos larmes, et celui qui est incapable de verser des larmes ne peut pas verser sa sueur et encore moins son sang comme Jésus Christ ! Jésus est le grand exemple de celui qui a offert le sacrifice le plus agréable à Dieu : versé son sang et livré son corps ! La valeur des sacrifices ordinaires ne variait pas essentiellement de l'un à l'autre. Ils étaient toujours un don que le sacrifiant faisait à Dieu pour lui rendre grâces ou pour obtenir des bénédictions. Pour être véridique, le sacrifice extérieur doit être l’expression du sacrifice spirituel : " Mon sacrifice, c’est un esprit brisé ... " (Ps 50, 19). Les prophètes de l’Ancienne Alliance ont souvent dénoncé les sacrifices faits sans participation intérieure (cf. Am 5, 21-25) ou sans lien avec l’amour du prochain (cf. Is 1, 10-20). Jésus rappelle la parole du prophète Osée : « C’est la miséricorde que je désire, et non le sacrifice » (Mt 9, 13 ; 12, 7 ; cf. Os 6, 6). Le seul sacrifice parfait est celui que le Christ a offert sur la croix en totale offrande à l’amour du Père et pour notre salut (cf. He 9, 13-14). En nous unissant à son sacrifice nous pouvons faire de notre vie un sacrifice à Dieu. Et être vraiment prophètes pour notre monde des prophètes qui sont prêt à vivre dans la mortification, des prophètes qui peuvent couper leurs mains, leurs pieds et crever leurs yeux pour que a travers leur sacrifice la sainteté rayonne et la vie triomphe ! (a suivre...)

La vie en Jésus Christ est le sel de la terre.

Bonjour mon père comment vous allez bien j'espère ???? J'avais préparé la monition de ce dimanche bonne prédication . J'ai été très ému c'est touchant vraiment

Amen 🙏🏾

Merci pour la Parole. Seigneur raffermit ma foi pour porter avec joie mes croix et résister aux tempêtes de la vie. Je suis tjrs un enfant pour toi , mon Sauveur ; je veux grandir avec Toi .

La croix est le chemin de la vie éternelle Amen

(...suite) 3. Comment devenir Héros ? Comment être grand, premier, meilleur ? Comment vaincre la médiocrité ? La relation entre l’Enfance et la Croix Le Seigneur indique deux chemins, mieux indique un chemin qui a deux sens : La Croix et l’Enfance ! L’Enfant c’est l’expression de la semence qui doit grandir, c’est l’espoir d’une maturité, c’est l’Esperance qui dépend d’un autre pour vivre ! Quelle est la relation entre la Croix et l’Enfance ? L’Enfance nous rend héros et non pas médiocre. Être enfant c’est vivre dans la conscience que je dois toujours me développer, je dois grandir et pour cela je dois fournir des efforts, je dois me sacrifier pour évoluer. Je ne suis pas encore arrivé au bout du chemin ! En fait, un enfant ne fait pas de distinctions entre les gens, et surtout il n'a qu'une étape dans son échelle sociale : celle des "adultes", parce que les autres enfants, même les plus jeunes, sont comme lui, ils ne sont pas inférieurs, Ce sont simplement des "enfants". Un enfant accueille la nouveauté d'un jeu ou d'un nouvel exercice avec la joie de ceux qui, dans de nouvelles choses, trouvent la vie et ne craignent pas de l'Incertain. Un enfant au cours de la vie joue parce qu'il sait que la vie doit être jouée, que vous devez vous moquer de la vie, et qu'une vie prise trop au sérieux vous écrase ; un enfant fait confiance sans trop de questions de quiconque joue avec lui, car il sait que ceux qui sont capables de jouer avec un enfant sont toujours capables de se demander, de rêver et de rire de la vie. La Croix, par l'humilité et le don de soi qu'elle représente, nous ouvre le chemin vers la vraie grandeur, celle de l'amour et du service, à l'image de l'enfant. L'enfant, dans sa vulnérabilité et son absence de prétention, est un modèle pour ceux qui cherchent à suivre le Christ. La Croix, symbole du dépouillement et de l’abaissement (la kénose) du Christ, nous appelle à renoncer à notre orgueil et à nos ambitions personnelles pour embrasser la voie de l'amour et du service. La Croix et l’Enfant ont en commun l’aspect du dépouillement ! Le disciple pour être grand, le meilleur ou premier doit passer par le paradoxe de l’abaissement ! L'enfant, dans sa simplicité et sa confiance, s'abandonne à l'amour de ses parents. De même, Jésus sur la Croix s'abandonne à la volonté du Père. La petitesse et la confiance nous ouvrent à la grâce de Dieu et nous permettent de vivre pleinement notre relation filiale avec lui. Pourquoi est-il si difficile aujourd’hui de vivre dans la simplicité et de faire confiance aux autres ? On ne fait pas confiance aux autres parce qu’on ne fait pas confiance à soi-même on est conscient de notre médiocrité et on pense que tous sont médiocres. L'enfant, en venant au monde, est un don de Dieu, une promesse de vie. Jésus, sur la Croix, donne sa vie pour le salut du monde. L'enfant et le Crucifié nous rappellent que la vie est un don précieux et que nous sommes appelés à la partager généreusement. Le Disciple de Jésus pour être grand, pour être le meilleur, pour être premier doit passer par un autre paradoxe, celui du Don : Donner et se Donner, Pardonner et s’Abandonner ! La Croix et l'Enfance, nous invitent à un chemin de conversion radicale. Il s'agit de renoncer à notre orgueil et à nos ambitions pour embrasser l'humilité, le service, l'accueil et la confiance. C'est en devenant comme des enfants que nous pouvons participer pleinement au mystère de la Croix et entrer dans la vie éternelle. L'enfant est vulnérable et dépendant. Il nous rappelle notre propre vulnérabilité et notre besoin de Dieu. Sur la Croix, Jésus vit la vulnérabilité ultime, mais sa confiance en Dieu ne faiblit pas. L'enfance et la Croix nous invitent à vivre dans la confiance, même face à la souffrance et à la mort. L'enfant devient le miroir de la Croix, nous rappelant les valeurs essentielles de l'humilité, du service, de l'accueil, de la simplicité, de la confiance et du don de soi. La Croix, à son tour, illumine l'enfance, révélant la grandeur cachée dans la petitesse et la vulnérabilité. En embrassant ces valeurs, nous sommes appelés à suivre le Christ sur le chemin de la Croix, chemin qui conduit à la vraie vie. La destinée de l’homme, c’est cette égalité inouïe avec un Dieu qui à travers la Croix, par grâce et dans l’amour, déverse sur lui toute la richesse de sa Vie trinitaire, en en faisant « son égal et compagnon ». Il ne nous a pas créés pour la médiocrité, mais pour cette grandeur cette plénitude (Jean de la Croix). S. Olivier Plunkett Ordonné prêtre en 1654, il fut nommé archevêque d'Armagh quinze ans plus tard. Il s'y montra toujours courageux, entreprenant et d'humeur joyeuse. Quand il fut arrêté, il ne perdit rien de sa bonne humeur et de sa courtoisie. On l'accusait d'avoir préparé le débarquement de 20 000 soldats français en Irlande et d'avoir taxé son clergé pour mettre sur pied une armée de 70 000 hommes. Le jury le condamna à "être pendu, vidé et démembré." Saint Olivier remercia le juge et pardonna aux dénonciateurs qui l'avaient calomnié. "Je suis heureux d'aller auprès du Christ dont je vous ai tant parlé." Sainte Elisabeth de Thuringe qui a été, tout au long de sa vie, la cible de rumeurs calomnieuses. Fille du roi de Hongrie, qui a épousé le landgrave Louis de Thuringe, ne respecte pas les codes de l’aristocratie en cherchant par tous les moyens à s’humilier suivant le modèle franciscain. Accusée d’adultère car elle a accueilli un lépreux dans son lit, celui-ci se révèle être le Christ ; quand on lui reproche de dilapider sa fortune en dons de pain aux pauvres et qu’elle croise son époux furieux, son tablier apparait rempli de roses - miracle illustré par une iconographie abondante ! L’humilité est la condition nécessaire pour accueillir. Car l’accueil de l’autre nécessite au préalable l’humilité exprimée dans une attitude d’enfant. L’accueil rejoint l’écoute et l’obéissance, il nous plonge dans la relation avec l’autre. L’accueil de l’autre crée une relation qui porte à une iso-identification : c’est pourquoi accueillir Jésus c’est accueillir celui qui l’a envoyé. Cet accueil prévient des conflits, des guerres. Pour mieux accueillir, il faut un cœur d’enfant, un cœur humble. Le but de la vie chrétienne est d’accueillir son prochain comme un ange. P. Emile-Martin DIBONGUE

Homélie 25ème Dimanche Temps Ordinaire. 22 septembre 2024 « B » 1re lect. : Sg 2, 12.17-20 Ps : 53, 3-4, 5, 6.8 2e lect. : Jc 3, 16-4, 3 Évangile : Mc 9, 30-37 La Croix est la place des derniers, puisqu’elle est folie et scandale. La Croix est l’école ou nous sommes conscients d’être les premiers, d’être les meilleurs, d’être les plus grands, mais nous considérons cette grandeur, cette primauté comme balayure pour se mettre au service des plus pauvres. Dans la logique de la Croix, le plus grand c’est celui qui sert, le meilleur c’est celui qui se fait esclave, le plus fort c’est celui qui défend les faibles et les petits. Jésus est notre modèle et notre exemple. La croix de Jésus s’oppose à l’Esprit du monde, au mal, au méchant, au péché. C’est la croix qui nous rend grands, premiers, meilleurs. Une vocation, un ministère, une vie sans croix, est une vocation, un ministère, une vie sans amour ! 1. Grandeur et Sainteté de Jésus : Jésus dans l’évangile de ce dimanche annonce le mystère de sa Croix, il dit : « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Il est le juste persécuté annoncé par le sage dans la 1ere lecture : « Soumettons-le à des outrages et à des tourments ; nous saurons ce que vaut sa douceur, nous éprouverons sa patience. Condamnons-le à une mort infâme, puisque, dit-il, quelqu’un interviendra pour lui. » La Croix de Jésus est la Victoire de la grâce sur le péché, la victoire de la vie sur la mort. Jésus s’humilie pour sauver l’humanité. Lui Fils de Dieu par son obéissance il se fait homme, esclave pour nous élever, pour nous redonner la dignité de fils de Dieu. Jésus s’abaisse par la Croix pour nous exalter. La Croix de Jésus est l’ascenseur qui élève ceux qui accepte d’être petit, dernier, serviteur dans leur relation avec leur frère. Jésus le Maitre a lavé les pieds de ses disciples lors de la dernière Cène. L’Eucharistie est le sacrement du sacrifice, le sacrement du service, le sacrement de la Croix. C’est pendant le dernier repas que Jésus a réalisé ces paroles « Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ; ils le tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. » Lorsqu’il a dit « ceci est mon corps livré pour vous, ceci est mon sang versé pour vous. » La Croix est le signe d’addition, le signe de multiplication, le signe de l’exaltation, le chemin de l’élévation ! Pour être grand, pour être premier, pour être meilleur il faut adopter l’esprit de la Croix, il faut entrer dans l’école de la Croix. Qui est service, sacrifice, don de Soi. La Croix est la sagesse de Dieu qui vient d’en haut, cette sagesse est d’abord pure, puis pacifique, bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits, sans parti pris, sans hypocrisie… La Croix c’est la miséricorde, c’est la pureté, c’est la paix ! La Croix de Jésus c’est le chemin de la gloire : « Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré la croix en méprisant la honte de ce supplice, et il siège à la droite du trône de Dieu. » (Heb 12, 2). C’est par la Croix de Jésus que Dieu a dépouillé l’ennemi, les persécuteurs, les méchants. S. Paul dit : « Vous étiez des morts, parce que vous aviez commis des fautes et n’aviez pas reçu de circoncision dans votre chair. Mais Dieu vous a donné la vie avec le Christ : il nous a pardonné toutes nos fautes. Il a effacé le billet de la dette qui nous accablait en raison des prescriptions légales pesant sur nous : il l’a annulé en le clouant à la croix. Ainsi, Dieu a dépouillé les Puissances de l’univers ; il les a publiquement données en spectacle et les a traînées dans le cortège triomphal du Christ. » (Col 2, 13-15). Le monde aujourd’hui semble indiquer un chemin de gloire différent (carriérisme, recherche des honneurs…) du chemin de la Croix. Mais à regarder de très près, les grands succès dans la science, le sport, la technologie sont arrivés au bout de sacrifices ! Sans sacrifices il n’y a pas de bénéfices ! Sans Croix, il n’y a pas de gloire, sans effusion de sang il n’y a pas de pardon/salut (Heb 9, 22). Il faut couler les larmes, verser la sueur, répandre le sang comme Jésus sur la Croix pour connaitre le bonheur et la béatitude et avoir la première place ! 2. Le Chemin des médiocres, des méchants et des orgueilleux (chemin opposé au chemin de croix) A l’opposé du chemin de la croix, il y a le chemin des médiocres ! Le pape Benoit XVI disait : « Dieu ne nous a pas créés pour la médiocrité, Dieu nous as créés pour la grandeur. » Jésus est résolu à donner sa vie, à sacrifier sa vie pour reconstruire l’humanité. Mais à côté de ce projet de Jésus, il y a un projet parallèle de jalousie, de persécution, d’envie, d’orgueil, de guerres, de conflits, de persécution... Un projet de destruction. Dans la 1ere lecture il y a un groupe de conspirateurs qui veut détruire le juste, anéantir sa justice. Dans l’Evangile Jésus indique des hommes qui le tueront, pendant aussi que les disciples sont indifférents au sort de Jésus. Parfois on peut ne pas être acteurs ou dans la conspiration contre les autres, mais notre indifférence comme celle des Apôtres est tout simplement une participation passive ! La 2eme lecture dépeint aussi une situation de jalousie, de rivalité, de désordre, d’action malfaisante. Les hommes vivent dans la convoitise, les conflits, les guerres… Mais tout cela ne mène à rien. Si ce n’est à la destruction, à la pauvreté ! Saint Jacques dit : « Vous êtes pleins de convoitises et vous n’obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux et vous n’arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous faites la guerre. » Tout ceci c’est le chemin de la médiocrité, le chemin de la destruction et de la mort de l’humanité. La société contemporaine a perdu le sens de la mesure et des valeurs ! Il est temps de vivre dans une culture de réconciliation. L’on détruit les uns pour se construire, l’on calomnie pour avoir un morceau de pain, un titre, un poste. L’on vit dans la jalousie et parvient à la diffamation pour détruire le juste, pour renverser l’honnête. L’on ne peut pas monter sans apprendre à descendre, l’on ne peut pas atteindre l’exaltation sans l’auto-humiliation. Ce n’est pas dans la violence que je peux atteindre le sommet. Mais c’est dans l’humilité, dans une attitude de demande, dans une attitude de besoin. Il faut se vider de soi-même pour qu’un autre, Dieu, nous remplisse ! Les médiocres n’ont pas de but, ils n’ont pas de vision, ils n’ont pas de projets. Le médiocre ne se demande pas chaque matin : « Seigneur, quelle est ma mission aujourd’hui dans ce monde, dans ma famille… » Le médiocre n’a pas le « pourquoi » séduisant qui le pousse à se réveiller chaque jour et faire ce qu’il faut pour accomplir sa mission. Il vit au jour le jour et n’a d’autre but que de survivre et détruire ce que le juste construit. La plupart des gens s’intéressent seulement à traverser la journée en empruntant le chemin le moins difficile et en s’adonnant à des plaisirs éphémères et axés sur le court terme, tout évitant la douleur ou l’inconfort ou le sacrifice qui pourraient les faire grandir. Il est prêt à la convoitise, à la concupiscence, prêt à détruire le juste, celui qui a un projet dans sa vie ! Le médiocre est tel parce qu’il n’a pas la foi, il n’a pas de référence ! Il est lâche il n’a pas les valeurs d’un héros. Il n’a pas la croix comme point de référence, ni autre valeur, si ce n’est son propre intérêt : c’est pourquoi le médiocre est égoïste ! C’est pourquoi il est jaloux et combat le héros ! Le médiocre renonce à la lutte, au combat, pour être meilleur. Le héros quant a lui lutte, il fait face aux persécuteurs, pour gagner pour être meilleur, pour être grand pour être premier. Le médiocre pense que la réussite passe par la facilité et le héros quand a lui sait et démontre par son engagement que la réussite passe par le sacrifice. Il sait que sacrifice rime avec bénéfice, la médiocrité avec atrocité, méchanceté ! (a suivre...)

La foi avec les œuvres.c'est la vie éternelle.Amen❤

Touchée par cette homélie,Que le christ Jésus notre seigneur me donne la force afin que je puisse suivre son chemin malgré les difficultés

(...suite) CE QUE JESUS EST POUR MOI SE REVELE DANS MES ŒUVRES A quoi ça sert de dire qu'on est croyant, qu'on prie, qu'on va à l'église, qu'on fait beaucoup de pratiques religieuses, si la foi ne correspond pas à la charité, au bien qu'il faut toujours faire. Si la foi n’est pas suivie d’œuvres, elle est morte en elle-même. On comprend bien dans ce texte comment l'apôtre Jacques met en relation étroite la foi et la charité, au point que si la charité fait défaut, la foi n'est qu'une intention pieuse, mais rien de plus. Si la foi ne devient pas action, œuvres dans la vie quotidienne en travaillant pour le bien, il s’agit en réalité d’une foi morte qui ne donne pas la vie à soi-même et ni aux autres. Nous devons agir et être disponibles pour aider ceux qui souffrent ! En fait, si quelqu'un nous demande un vêtement parce qu'il n'en a pas ou n'a rien à manger, c'est le devoir du chrétien d'aider tout le monde sans faire de différence ni de discrimination. Il ne faut pas faire semblant de ne pas comprendre ou, pire, tourner son regard ailleurs pour ne pas aider. Nous devons verser notre sang pour les autres : comment verser le sang si on ne peut pas verser notre sueur ? comment verser la sueur si on ne peut pas verser les larmes ? C’est-à-dire si nous ne pouvons pas avoir de la compassion ? Aujourd’hui, chaque jour, l’homme verse plutôt le sang de ses frères ! Mais Dieu nous met en garde : « Je demanderai compte de la vie de l’homme, à son frère. Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé » (Gn 9, 4-6). Il y a plusieurs manières aujourd’hui de verser le sang du frère : Partialité et favoritisme, indifférence et égoïsme oppression des pauvres et des faibles, calomnie et trafic de l’information, haine et guerre, déception, détournement… Si nous croyons en Jésus, si nous professons Jésus Messie, nous devons être des messies qui sauvent nos frères et sœurs ! Nous sommes invités à faire bien et à faire le bien en accomplissant cette loi du Royaume : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » pour donner le nécessaire à nos frères et sœurs pauvres afin qu’ils vivent. Parabole du Dimanche Dans un royaume médiéval, vivait un chevalier valeureux et respecté. Il était connu pour sa force et son courage au combat, mais aussi pour sa foi inébranlable en Dieu, qui avait sacrifié son fils pour sauver l'humanité. Un jour, le chevalier rencontra un petit orphelin apeuré, perdu et loin de son village. Il était d’un royaume ennemi ; l'enfant tremblait de peur, car il savait que les chevaliers de l’autre royaume étaient impitoyables. Le chevalier, touché par la détresse de l'orphelin, se souvint des enseignements de Dieu. Il comprit que sa foi devait se traduire par des actes de compassion et d'amour. Au lieu de le faire prisonnier de guerre ou de le tuer, le chevalier prit doucement l'enfant sous sa protection et le guida jusqu'à son village et le remit à sa famille. L'orphelin et toute sa famille, étonnés et reconnaissants, remercièrent le chevalier pour sa gentillesse. La nouvelle de cet acte de bonté se répandit dans tous les deux royaumes. Les gens, émerveillés, réalisèrent que la foi en Dieu pouvait transformer les cœurs et inspirer les actions les plus nobles. Les deux Royaumes décidèrent de faire la paix. Grace à l’œuvre de compassion et de charité, la paix revinrent définitivement entre les peuples des deux royaumes. Le chevalier, quant à lui, comprit que suivre les traces de Dieu signifiait non seulement croire en lui, mais aussi vivre selon ses enseignements d'amour et de sacrifice. Il continua à aider les autres, devenant un symbole de compassion et de générosité et source d’inspiration pour la paix ! « On ne connaît Dieu qu'en revenant à soi, et on ne se connaît soi-même qu'en revenant vers Dieu. Puissé-je te connaître, toi qui me connais, te connaître comme je suis connu ! (Cf. Saint Augustin). Connaitre Jésus c’est le connaitre, l’aimer et le servir. Et servir Jésus c’est servir son prochain en toute impartialité ; c’est surtout servir le pauvre qui a besoin de la présence de Jésus. C’est à travers le pauvre que nous manifestons les œuvres de la foi par la charité et la miséricorde. P. Emile-Martin DIBONGUE

Homélie 24ème Dimanche Temps Ordinaire. 15 septembre 2024 « B » Notre Dame des Douleurs 1re lect. : Is 50, 5-9a Ps : 114 (116A), 1-2, 3-4, 5-6, 8-9 2e lect. : Jc 2, 14-18 Évangile : Mc 8, 27-35 La foi est un don, un don qui nous met en relation avec Dieu. C’est ce don qui nous permet de reconnaitre Jésus comme Messie, comme Sauveur ! Le don de la foi porte la double dimension de sacrifice et de passion. Jésus Messie de Dieu, l’est comme tel parce qu’il donnera sa vie en sacrifice pour le salut du monde à travers le mystère de la Passion, le mystère pascal. En ce dimanche nous sommes invités à méditer sur le dimanche pascal de notre foi : paques de sacrifice, paques de passion ! Ce que Jésus est pour moi se révèle dans mes œuvres 1. LA FOI EN JESUS CHRIST MESSIE : Qui est Jésus en qui nous croyons ? Jésus est le Messie, le Christ, celui qui a reçu l’Onction du S. Esprit ! La foi en Jésus comme Messie implique la croyance qu'il est le Sauveur, celui qui offre le pardon des péchés et la réconciliation avec Dieu. Par sa mort sur la croix, il a pris sur lui la punition que l'humanité méritait, permettant à ceux qui croient en lui d'être sauvés. La foi en Jésus comme Messie est donc bien plus qu'une simple adhésion intellectuelle à un ensemble de doctrines. C'est une relation personnelle avec Dieu par l'intermédiaire de Jésus-Christ, qui transforme la vie du croyant et lui donne une espérance pour l'avenir. Il faut accepter Jésus comme le Fils de l’homme qui doit souffrir beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. » Il vient accomplir la prophétie d’Isaïe que nous avons écoutés dans la première lecture : persécuté, il se laisse frapper, il se laisse outrager, insulter, attaquer, accuser. Il reste confiant, il s’abandonne au Seigneur son Sauveur comme le Psalmiste qui pris par les filets de la mort, retenu par les liens de l’abime, dans sa tristesse il crie vers le Seigneur. Car il sait que Le Seigneur est justice et pitié, que Dieu est tendresse et surtout que le Seigneur défend les petits, il sauve ceux qui sont faibles ! Jésus est le Messie : c’est pourquoi il va donner sa vie en sacrifice pour tous ceux qui mettent leur foi en lui ! Son sacrifice nous libère du mal, il nous libère de ceux qui nous persécutent de tous ceux qui sont au service de la violence, ceux qui dirigent la machine de la mort ! Israël attend un Messie de Gloire ou Glorieux ! Jésus n’est pas un Messie de gloire ou glorieux mais un Messie glorifié. La révélation de Jésus comme Messie glorifié passe par le paradoxe, le scandale, la folie de la Croix ! Jésus est le Messie humilié et crucifié qui vient accomplir la plus grande œuvre : Sa Passion Mort et Résurrection. 2. QUI SUIS-JE ? La réponse sur l’identité de Jésus ne s’arrête pas à connaitre objectivement qui est Jésus. Car on peut connaitre Jésus objectivement dans les livres, dans la bible, dans le catéchisme, dans les shows et films… Mais il s’agit de reconnaitre subjectivement qui est Jésus, qui est Jésus pour moi, qui est Jésus selon moi ? Pour connaitre qui est Jésus pour moi, je dois connaitre qui suis-je ? Qui suis-je connais-je moi-même ? Quelle connaissance j’ai de moi-même ? Quelle idée ai-je de moi-même ? Se connaitre soi-même : C’est connaitre mes forces et mes faiblesses, ma véritable nature Se connaître soi-même implique de reconnaître ses propres limites et son ignorance. Cette prise de conscience est un premier pas vers la sagesse et l'ouverture à une dimension spirituelle supérieure. Ma capacité à distinguer le bien du mal, le vrai du faux, de la vertu et du péché, et de choisir de vivre en accord avec les valeurs. Les lectures de ce jour présentent le croyant, le fidèle, le serviteur de Dieu comme celui qui est persécuté et a besoin de salut. Notre relation avec Jésus est une relation de salut ! Nous sommes persécutés par le péché et par les ennemis. Jésus est celui qui nous libère de cette persécution. La foi en Jésus nous sauve de la persécution. Face à la persécution il y a deux attitudes : l’on peut réagir comme Simon Pierre, refuser le salut ; ou alors l’on peut s’abandonner et mettre sa foi en Dieu qui est le sauveur. Toutes les lectures de ce dimanche présentent la persécution dans la vie du croyant : dans la 1ere lecture le serviteur de Dieu subit la violence, tout comme le psalmiste est victime de la violence. Dans la 2eme lecture Jacques présente le manque de charité comme une violence faite à nos frères et sœurs qui sont dans la pauvreté, dans la misère, dans l’indigence. Nous faisons l’expérience de notre fragilité et nous avons besoin de Dieu et de son Messie pour être libéré de cette fragilité et de tous nos ennemis. Lorsque je prends conscience de ma fragilité le besoin d’un sauveur nait ! Jésus est le Messie qui me conduit sur le chemin du salut, sur le chemin de la vie, sur le chemin de la gloire. Ce chemin c’est le chemin de la Croix, c’est le chemin du sacrifice, mais c’est aussi le chemin de l’amour ! Samedi c’est la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, la fête de la Croix glorieuse ! La croix est la clef qui ouvre les portes de la vie, la porte de la gloire ! 3. QUI EST JESUS POUR MOI ? Pour répondre à cette question il faut une relation d’amitié avec Jésus. Je ne peux dire qui est Jésus que si je l’ai rencontré, si j’ai fait une expérience d’amitié, de compagnie avec Lui. A chacun de dire qui est Jésus, qui est Jésus pour moi en ce jour, qui est Jésus dans ma vie ? Mon expérience spirituelle avec Jésus révèle aussi qui je suis. Il faut suivre Jésus et aller voir ou il demeure comme les disciples André et l’autre disciple. Jésus est celui qui a souffert pour moi, qui a ouvert l’oreille a la volonté de Dieu qui ne s’est pas révolté, qui ne s’est pas dérobé au projet de mon salut. Il a présenté son dos à ceux qui le frappaient, et ses joues à ceux qui lui arrachaient la barbe. Il n’a pas caché sa face devant les outrages et les crachats ; il a enduré tout cela pour moi ! Jésus est le Seigneur qui défend les petits ; il me sauve lorsque je suis faible, abandonné. Il est le bon samaritain qui guérit mes blessures. Par sa mort, Jésus a sauvé mon âme de la mort. Lui le Christ a gardé mes yeux des larmes et mes pieds du faux pas. Il y a des lieux où je peux facilement rencontrer Jésus et c’est de ces lieux la que je peux dire qui est Jésus pour moi. Si je ne fréquente pas ces lieux, je ne pourrai jamais rencontrer Jésus et je ne pourrai jamais le connaitre. La Parole de Dieu (la Tradition de l’Eglise), l’Eucharistie (les Sacrements), La Prière (la Contemplation), L’Eglise (la Communauté). C’est à partir de ces lieux que Jésus se révèle à moi et me parle ! C’est surtout au pied de la Croix que je reconnais Jésus comme le Centurion Jésus est fils de Dieu et mon Sauveur. La dimension de la croix est celle qui nous identifie le plus en tant que chrétiens. Son mystère doit être accueilli et accepté sans réserve et nous devons aussi être prêts à en faire l'expérience directe pour nous associer au Crucifix. Après tout, peu importe combien nous essayons de l’éviter en l’esquivant ou en la transmettant aux autres, la croix est toujours la même, inévitable pour tous et un fardeau pour ceux qui ne savent pas l’accepter vraiment comme telle. (a suivre)

Bon dimanche

Que le Seigneur, nous prenne en pitié et qu'il transforme nos cœurs. Merci pour cet homélie

Merci seigneur

Merci pour le partage, et bon dimanche

Seigneur donne nous ton cœur, Amen à cette homélie

Ta gloire et ton amour demeure dans nos cœurs.Amen

(...Suite) 3. DIEU FAIT TOUTE CHOSE NOUVELLE EN OUVRANT LE CIEL AUX HOMMES ! Pour ouvrir les oreilles du sourd et délier la langue du muet, Jésus ouvre le ciel au sourd-muet. Il lève les yeux au ciel pour donner la guérison au sourd-muet. Ainsi nous avons les oreilles pour écouter le ciel, et nous avons la bouche pour proclamer le ciel. L’écoute et la parole sont au service du Ciel. Jésus ouvre le ciel pour nous, notre écoute, notre obéissance est d’abord tournée vers le ciel ; notre parole doit dire le ciel, nos mots doivent dire Dieu. Parfois nous détournons notre regard du ciel pour le tourner vers nous-mêmes. L’homme est sauvé parce que comme le Christ, il a le regard fixé vers les hauteurs, vers l’excellence, vers la perfection, vers les charismes plus grands avec au sommet la charité. Battista Mondin nous rappelle que la stature droite de l’homme (différente à celle des animaux) est le signe de notre ouverture à la Transcendance. L’homme naturellement n’est grand que s’il s’ouvre à la Transcendance et se transcende soi-même chaque fois à travers la conversion. S’il s’ouvre aussi à son prochain sans favoritismes, préférences, inégalités… Adam et Eve ont refusé cette ouverture au ciel et vers le prochain, pour fixer le fruit et non pas le créateur du fruit. Le Christ ouvre le ciel à tout homme pour que l’homme puisse vivre la communion avec son Créateur et Seigneur, mais aussi pour qu’il puisse vivre la communion avec son prochain. Jésus ouvre nos oreilles et délie nos langues pour communiquer avec nos frères et sœurs. Cette communication est une communication pour faire bien toute chose. Faire bien c’est faire entendre et faire parler : c’est faire revivre et faire vivre. C’est promouvoir une communication au service de la beauté de la famille et pour la construction d’une fraternité universelle. St Jean Paul II nous invitait d’ouvrir nos cœurs au Christ, à sa suite ouvrons-nous aussi à nos frères et sœurs. Soyons accueillants, écoutons nos frères et sœurs, parlons à nos frères et sœurs. Jésus à travers ce miracle, nous invite au miracle du dialogue avec nos ennemis, avec ceux qui sont renfermés, avec ceux qui ont des difficultés à vivre la charité. 4. AUJOURD’HUI DIEU FAIT TOUTE CHOSE NOUVELLE A TRAVERS NOUS ! Saint Jacques dans la 2eme lecture nous dit : « Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ?» Dieu a choisi chacun d’entre nous pour faire bien toute chose, pour faire toute chose nouvelle comme Jésus. Le Christ dans l’évangile de ce jour a ouvert les oreilles et la bouche du malade. Il ouvre chacun d’entre nous a la grâce, Jésus ouvre chacun d’entre nous a cette nouvelle alliance. Il vient manifester la vengeance de Dieu qui est le salut, qui est rédemption, qui est victoire sur le mal. Nous aussi nous devons nous ouvrir aux autres, nous ne devons plus être indifférents aux souffrances des autres. Jésus viens nous ouvrir à la communication avec Dieu et le prochain. Désormais nos yeux sont ouverts pour voir les merveilles de Dieu est les souffrances de nos frères. Nous oreilles sont ouverts pour Ecouter la Parole de Dieu et entendre les cris de nos frères. Nous ne sommes plus boiteux parce que le Seigneur veut que nous sortions donner témoignage de son amour mais aussi que nous allions rejoindre nos frères là où ils sont coincés. Nous sommes libérés de notre mutisme pour proclamer l’évangile de Jésus et les merveilles de Dieu mais aussi pour communiquer, dialoguer avec nos frères et sœurs. Ce n’est qu’ainsi que nous ferons toute chose nouvelle, ce n’est qu’ainsi que nous manifesterons la vengeance de Dieu, ce n’est qu’ainsi que le salut de Dieu parviendra à toutes les extrémités de la terre. Ce n’est ainsi que nous ferons toute chose bien ! La vengeance de Dieu c’est de nous rendre notre dignité ; en nous donnant la bonne place ! C'est de faire le bien, en nous redonnant le salut, la rédemption. Le disciple de Jésus est invité à son tour à faire bien toute chose. Le disciple de Jésus est un artiste et un artisan qui par son action doit produire des œuvres d’art. La première œuvre d’art à produire c’est notre vie, elle doit être une icône qui se laisse contempler à travers les valeurs et les vertus à condition d’écouter Dieu. A travers notre vie, tout le reste devient production de bonté, de beauté et de vérité. Parabole du Dimanche Un jour une flaque d’eau dit au puits qui était tout près d’elle : « Quelle vie insignifiante ! Personne ne me remarque sauf quelques oiseaux qui de temps en temps, viennent pour boire un peu d'eau. Toi au moins tu as une renommée ». Le puits répondit : « Ma chère amie, c'est vrai qu'ils viennent de loin et qu'ils m'ont donné un nom, mais ils ne viennent pas pour moi, ils viennent tous prendre l'eau que la terre me donne et s'en vont heureux pour l'eau qu'ils peuvent prendre… Mais ça me va, car en tout cas je les vois partir heureux. Mais tu n'as pas non plus à te plaindre, car c'est vrai que tu n'as pas de nom mais quand ton eau est calme, elle reflète le ciel bleu sur terre, alors que mon eau n'a que des ténèbres et ombres autour d'elle. Chère amie, ce qui compte pour moi et pour toi c'est de permettre à l'eau qui nous est donnée d'étancher la soif de ceux qui en ont besoin. Toi, chère amie, étanche la soif de ceux qui ne savent plus regarder le ciel ! Nous devons aider les hommes à se souvenir du ciel, afin qu'en regardant le ciel ils puissent faire le bien et faire tout bien et vivre heureux » Seigneur Jésus tu as fait bien toute chose : tu as ouvert les yeux des aveugles, tu as fait entendre le sourd et parler le muet ; tu as redressé les accablés, aimé les justes, protégé l’étranger ; tu as soutenu la veuve et l’orphelin… Viens encore aujourd’hui recommencer ta merveille pour que tu règnes dans nos vies et nous puissions proclamer ta gloire. Amen ! P. Emile-Martin DIBONGUE

Homélie 23ème Dimanche Temps Ordinaire. 08 septembre 2024 « B » Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie 1re lect. : Is 35, 4-7a Ps : 145, 6c-7, 8-9a, 9bc-10 2e lect. : Jc 2, 1-5 Évangile : Mc 7, 31-37 Le Dieu qui fait bien toute chose Lorsque Dieu créait le monde, à la fin de chaque journée, il voyait que ce qu’il avait fait était bon et à la fin après la création de l’homme, tout ce qu’il avait fait était très bon, très beau, très vrai, très juste, très joyeux, ordonné, savoureux… Le péché est venu entacher cette bonté, beauté, joie, cette saveur… Cette Sainteté, cette Perfection ! Aujourd’hui en ce dimanche la Parole de Dieu nous enseigne comment Dieu vient rétablir cette perfection en ouvrant l’homme a la grâce pour qu’il redevienne cet être bon joyeux, heureux, bon, beau, vrai, juste, cet être parfait et saint comme il a été à l’origine avant la chute du péché. 1. DIEU FAIT TOUTE CHOSE NOUVELLE A TRAVERS SA VENGEANCE La vengeance de Dieu, la revanche de Dieu est contre le mal et pour le bien. Dieu se venge en offrant le salut en combattant le mal. Il combat le mal par le bien, il ne combat pas le mal par le mal comme très souvent nous les humains. S. Paul dit : « sois vainqueur du mal par le bien. Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire : en agissant ainsi, tu entasseras sur sa tête des charbons ardents. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais sois vainqueur du mal par le bien ! » (Rm 12, 20-21). Nous les hommes, lorsque nous sommes victimes d’injustice, du mal, de la violence, nous réagissons en utilisant les mêmes moyens pour faire du mal, pour repayer le mal. Dieu n’agit pas ainsi ! Pour Dieu, l’on ne peut vaincre le mal que par la bonté, on ne peut vaincre la tristesse que par le sourire, on ne peut vaincre les ténèbres que par la lumière, on ne peut vaincre la pauvreté que par la richesse, on ne peut vaincre la maladie que par les soins ! La vengeance de Dieu nous invite à l’espérance et à la confiance. La vengeance de Dieu c’est son salut, c’est sa bonté : dessiller les yeux des aveugles, ouvrir les oreilles des sourds, faire bondir les boiteux comme des cerfs, faire crier de joie la bouche du muet. Dieu se venge en restaurant la vie, pas en la détruisant ! C’est Jésus qui meurt sur la croix pour le salut du monde ! Ce renouveau concerne l’homme et la création, ce salut est aussi dirigé à la Création à travers l’eau : l’eau qui jaillira dans le désert, des torrents dans le pays aride, la terre brûlante qui se changera en lac, la région de la soif, en eaux jaillissantes. L’eau devient l’élément nécessaire pour la vie nouvelle. C’est pourquoi le baptême est le sacrement de la vie nouvelle, de la nouvelle naissance, de la nouvelle création. C’est comme l’eau du déluge, ou l’eau vivante promise à la samaritaine. Ce projet de Dieu annoncé par le prophète Isaïe aura son accomplissement en Jésus Christ. Jésus qui vient faire toute chose nouvelle. C’est par le mystère de la croix que Dieu révèlera pleinement sa vengeance ! La croix est le signe excellent de la vengeance de Dieu. La révélation suprême et sublime de la vengeance de Dieu ! La vengeance de Dieu c’est la rédemption par la Croix ! 2. DIEU FAIT TOUTE CHOSE NOUVELLE A CEUX QUI SONT PAUVRES COMME JESUS La pauvreté est la conséquence du péché, du manque de la charité. S’il y a des pauvres, c’est parce qu’ils ont été rendus comme tel ou alors parce que la société a été indifférente à leur situation. Les injustices, les guerres, l’égoïsme sont souvent les causes de la pauvreté. D’autres part l’indifférence est aussi la grande cause de la pauvreté : indifférence vis-à-vis des veuves, des orphelins, des immigrés, des malades. Boaz dans la bible n’a pas été indifférent à la situation de pauvreté de Ruth et Naomie. Par son intervention par son action, il a mis fin à leur pauvreté. Au-delà de la pauvreté économique, le Seigneur nous invite à une pauvreté de cœur. C’est grâce à elle que nous pouvons combattre la pauvreté économique et nous ouvrir à la richesse que Dieu nous donne. Dieu veut que nous soyons pauvres de cœur pour nous combler de sa richesse. Celui qui est comblé n’a plus besoin de rien, mais l’homme comblé de lui-même, de l’orgueil de la richesse matérielle ne dure pas, il ressemble au bétail qu’on abat ! « Nul ne peut racheter son frère ni payer à Dieu sa rançon : aussi cher qu'il puisse payer, toute vie doit finir. L'homme comblé ne dure pas : il ressemble au bétail qu'on abat. Ne crains pas l'homme qui s'enrichit, qui accroît le luxe de sa maison. L’homme comblé qui n'est pas clairvoyant ressemble au bétail qu'on abat » (Ps 48 (49). Le pauvre c’est celui qui sait qu’il a besoin d’un autre, celui qui sait qu’il n’est pas totalement accompli, qu’il est dans la nécessité. C’est l’aveugle, c’est le sourd, c’est le boiteux, c’est le muet, c’est l’immigré et le persécuté, le chômeur, la veuve et l’orphelin, le malade, le prisonnier… C’est aussi celui qui sait que les autres ont besoin de lui, celui qui n’est pas indifférent aux situations des autres. Celui qui se sacrifie pour que les autres soient renouvelés, comme Jésus. S. Paul dit : « Ayez en vous les dispositions qui sont dans le Christ Jésus : Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père (Ph 2, 6-11). Jésus s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa divinité, de la richesse de sa divinité : « Vous connaissez en effet le don généreux de notre Seigneur Jésus Christ : lui qui est riche, il s’est fait pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. » (2 Co 8, 9). Cette Pauvreté, c’est l’humilité ! Dieu exalte toujours celui qui est humble. Marie est un exemple et modèle de cette humilité. C’est à travers l’humilité que Jésus nous conduit au salut, Jésus a amené l’aveugle à l’écart pour le renouveler, pour le recréer. Nous devons accepter d’être à l’écart des autres pour être guéri : être à l’écart c’est être humble !

Merci seigneur

Loué soit Jésus Christ !

Amen ❤

Alleluia

Dieu soit loué!!

(...suite) PAROLE DE DIEU ET VIE DU DISCIPLE DE JESUS Dieu nous communique sa Parole pour avoir un impact dans notre vie. La Parole de Dieu qui a habité dans le tabernacle et dans le temple, cette Parole qui s’est faite chair en Jésus Christ et qui a habité parmi nous, doit habiter dans nos cœurs et de nos cœurs, dans nos vies. La Parole de Dieu doit sortir des pages de la Bible pour vivre dans les pages de nos cœurs et lorsqu’elle a transformé nos cœurs, elle doit se rendre visible dans le livre de notre vie à travers nos actions. Le livre de Dieu doit devenir le livre de la vie des hommes, et ce passage s’effectue dans le cœur de chaque croyant, dans le cœur de chaque disciple de Jésus Christ. Saint Jacques dit : « Accueillez dans la douceur la Parole semée en vous ; c’est elle qui peut sauver vos âmes. Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de l’écouter : ce serait vous faire illusion. Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et de se garder sans tache au milieu du monde. » Si nous laissons la Parole de Dieu entrer en nous, nous ne serons pas souillés, elle purifiera notre cœur et notre extérieure. Alors sortira de nous tout ce qui est bon. Jésus nous invite à passer d’une religiosité de bonnes paroles, a une religiosité de bonnes actions. Nous devons faire habiter Dieu dans notre tente, dans la tente de notre cœur pourque nous aussi un jour nous habitions sous sa tente. Mais qui séjournera vraiment sous la tente de Dieu ? Celui qui héberge Dieu sous sa tente, celui qui fait séjourner Dieu sous la tente de son cœur, mais c’est aussi celui qui fait habiter ses frères sous la tente de son cœur par compassion et sous la tente de sa maison par charité : « Celui qui se conduit parfaitement, qui agit avec justice et dit la vérité selon son cœur. Il met un frein à sa langue. Il ne fait pas de tort à son frère et n’outrage pas son prochain. À ses yeux, le réprouvé est méprisable mais il honore les fidèles du Seigneur. Il ne reprend pas sa parole. Il prête son argent sans intérêt, n’accepte rien qui nuise à l’innocent. Qui fait ainsi demeure inébranlable. » Dans le même sens, Saint Jacques dans la 2eme lecture disait : « Devant Dieu notre Père, un comportement religieux pur et sans souillure, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur détresse, et de se garder sans tache au milieu du monde. » Quand Jésus entre dans nos cœurs par sa Parole il doit ressortir par les œuvres de charité. La Parole de Dieu entre nous par l’écoute et ressort par nos mains symbole de service et de sacrifice. Un Papa amena son fils pour voir un sculpteur qui travaillait les pierres. Ce jour-là le sculpteur devait sculpter un lion d’un bloc de marbre. A la fin l’enfant surpris et s’étonna et demanda à son père : « Papa comment cet homme a fait pour savoir qu’il y avait un lion caché dans la pierre ? » Une petite fille visitant la basilique S. Pierre à Rome fut émerveillée devant la Pietà de Michelangelo. Elle dit à sa mère : « maman comme l’artiste a-t-il su que Jésus et Marie se cachait dans le marbre ? » Parabole du Dimanche : Le Jardinier de l'Espérance Il y avait dans un village un homme nommé Antoine, un croyant dont la foi était aussi profonde que les racines d'un chêne centenaire. Chaque matin, il ouvrait sa Bible, pour y puiser la force et la sagesse qui guidaient sa vie. Un jour, alors qu'il lisait l’Evangile sur l'amour du prochain, une phrase résonna en lui avec une intensité particulière : « Tout ce que vous faites au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous le faites. » Antoine, ému, ferma sa Bible et regarda par la fenêtre. Son regard se posa sur le jardin communautaire du village, autrefois un lieu de vie et de partage, maintenant à l'abandon, envahi par les mauvaises herbes. Une idée germa alors dans son esprit. Le lendemain, armé de ses outils de jardinage, Antoine se rendit au jardin communautaire. Il commença à travailler, arrachant les mauvaises herbes, retournant la terre, plantant des graines. Au début, les villageois le regardaient avec curiosité, certains même avec scepticisme. Mais Antoine, imperturbable, continuait son labeur, jour après jour. Petit à petit, le jardin commença à reprendre vie. Les premières pousses apparurent, puis les fleurs, les légumes. Le jardin, autrefois délaissé, devint un lieu de beauté et d'abondance. Les villageois, touchés par la transformation et par la persévérance d’Antoine, commencèrent à le rejoindre. Ensemble, ils travaillaient, riaient, partageaient leurs récoltes avec les plus démunis. Le jardin communautaire, né de la foi et de l'amour d’Antoine, était devenu bien plus qu'un simple potager. Il était devenu un symbole d'espoir, un lieu de rencontre et de solidarité, un témoignage vivant de la parole de Dieu transformée en acte de charité. Et ainsi, dans ce petit village, la foi d'un homme avait fait fleurir bien plus que des légumes. Elle avait fait fleurir l'amour, la générosité et l'espoir dans le cœur de toute une communauté. Jésus nous invite à la sainteté intérieure avant de prendre soin de la sainteté extérieure. Car c’est ce qui vient du dedans qui souille l’homme, qui le rend impur. C’est ce qui vient de l’intérieur qui rend l’homme impur. Jésus est le saint de Dieu parce que ce qui vient de son cœur est pur ; Son cœur est amour et bien. P. Emile-Martin DIBONGUE

Homélie 22ème Dimanche Temps Ordinaire. 1er Septembre 2024 « B » S. Josué ; S. Vincent ; S. Sixte de Reims 1re lect. : Dt 4, 1-2.6-8 Ps : 14, 2-3a, 3bc-4ab, 4d-5 2e lect. : Jc 1, 17-18.21b-22.27 Évangile : Mc 7, 1-8.14-15.21-23 LA LOI / PRESENCE DE DIEU Dieu donne la Loi à son Peuple pour être un Peuple spécial, un Peuple particulier, un Peuple Sage et Intelligent. La Loi, c’est la Parole de Dieu qui manifeste la proximité de Dieu et par conséquent sa Présence. C’est à travers la Loi, la Parole que Dieu se rend présent. La Tente de la rencontre qui contient le Tabernacle au Désert (lui-même contenant le lieu saint et le saint des saints), le Temple de Jérusalem contient les tables de la loi. La loi est supérieure au Sacrifice. Le Saint des Saints était plus Saint que l’Autel des Sacrifices. Le Temple était le Sanctuaire de la Parole de Dieu. La Parole de Dieu était le cœur de la vie du Peuple Elu. La sainteté du sanctuaire était liée à la présence des tables de la loi : la Parole de Dieu. Cette Présence manifestait la proximité de Dieu avec son Peuple. C’était une Présence paternelle : la loi était l’expression de la paternité de Dieu ! La Loi était tellement importante pour le Peuple qu’un deuxième livre a été consacré à la loi, à la Parole (Devarim/Deutéronome). La Loi est source de béatitude : Psaume 1 : « Heureux est l'homme qui n'entre pas au conseil des méchants, qui ne suit pas le chemin des pécheurs, ne siège pas avec ceux qui ricanent, mais se plaît dans la loi du Seigneur et murmure sa loi jour et nuit ! » (1, 1-2). Psaume 118 : « Heureux les hommes intègres dans leurs voies qui marchent suivant la loi du Seigneur ! Heureux ceux qui gardent ses exigences, ils le cherchent de tout cœur ! » (118, 1-2). Le temple est le lieu de la résidence et de la présence de Dieu, parce qu’il contient les tables de la loi, la Parole de Dieu : sagesse et intelligence du peuple ; mais surtout proximité de Dieu a son Peuple. Cette révérence que le Peuple a vis-à-vis de la Parole de Dieu, est une préfiguration du Verbe de Dieu Jésus Christ. Jésus est le Verbe de Dieu qui s’est fait chair et qui comme la loi (dans la tente de la rencontre puis dans le temple) va fixer sa tente au milieu de nous. Jésus est l’Emmanuel : le Dieu avec nous, le Dieu proche de nous. Le Dieu qui va faire notre nation et tous ceux qui l’accueillent un Peuple sage et intelligent, une grande nation. LA PAROLE ET LE CŒUR DE L’HOMME Si le temple était révéré comme le lieu de la présence de Dieu, Jésus Verbe du Père, veut que le nouveau temple soit le cœur de l’homme. La Parole de Dieu doit désormais demeurer dans les cœurs des hommes. Le cœur de l’homme est le lieu où Dieu veut habiter. Ceux qui hébergent la Parole de Dieu dans leurs cœurs, deviennent sages et intelligents. Dieu est proche d’eux, Dieu habite en eux. Ils sont bienheureux. Notre cœur ne doit pas s’éloigner de Dieu, si nous faisons habiter Dieu dans nos cœurs, Dieu y sera présent, il sera proche de nous et nous ne serons plus éloignés de lui. Lorsque Dieu habite dans un cœur, ce cœur devient le saint des saints du temple de Dieu. Car comme dit S. Paul, nos corps sont le temple de l’Esprit Saint. Le cœur de l’homme qui héberge la loi de Dieu devient le saint des saints de ce temple. Ce cœur personnalise la loi qui a été donnée pour tout le Peuple. Désormais chaque chrétien doit intérioriser la loi et la faire sienne. Nul ne peut vivre sans une loi ; vivre sans la loi nous rends méchant, des hors la loi, une vie chaotique. C’est la Parole de Dieu, la loi de Dieu qui a mis fin au chaos des origines, aux ténèbres qui recouvraient la terre. Celui qui personnalise et intériorise la loi, la Parole de Dieu, chasse en lui les ténèbres du chaos et apporte dans son cœur vie et lumière. Il fait de son cœur un sanctuaire. De ce saint des saints rien de souillé ne peut y habiter, car ce cœur héberge Dieu et sa Parole, et non pas la méchanceté et l’impureté : « Écoutez-moi tous, et comprenez bien. Rien de ce qui est extérieur à l’homme et qui entre en lui ne peut le rendre impur. Mais ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur. » Cette Parole apporte vie et lumière. La Parole de Dieu c’est le meilleur présent, c’est le don parfait de Dieu. Le Père des lumières qui ne change pas nous donne une parole stable. Il engendre une Parole de Vérité Jésus ! Une Parole qui fait de nous des prémices de toutes créatures, une parole qui nous rend supérieur de tous les êtres. Une parole qui fait de nous les plus intelligents des nations. Celui qui accueille cette Parole comme un don, comme un présent merveilleux devient supérieur à tous les hommes. La véritable grandeur de l’homme réside dans l’hébergement de la Parole de Dieu dans nos cœurs. Cette Parole qui nous redonne la grandeur c’est Jésus Verbe de Dieu, c’est Lui qui doit vivre en nous pour que sorte de nous ce qui est pur. Ceux qui n’accueillent pas Jésus, ceux qui n’hébergent pas Jésus hébergent l’impureté et produisent le mal : « inconduites, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchancetés, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure. » (a suivre...)

Amen mbombo

Jesus, le pain de vie d'espoir...

Bon dimanche 😊

Merci Mon Dieu

Amen Mgr bon dimanche à vous

Merci seigneur

(... suite) 3. S’attacher à Jésus et rester comme Simon Pierre Parce qu’on ne s’attache plus à quoi que ce soit on ne maitrise pas nos faims et nos soifs. Et par conséquent nous restons toujours affamés et assoiffés. Celui qui reste toujours affamé et assoiffé, ne se nourrit pas, il meurt. Vivre sans attachement à des idéaux, à des principes, à des modèles, à des valeurs nous laisse dans la faim, la soif, le dénuement et cela conduit à une mort certaine. Jésus nous demande aujourd’hui : « toi aussi tu veux t’en aller ? » Toi aussi tu veux mener cette vie sans repères, sans valeurs, loin de moi ? Toi aussi tu veux te laisser emporter par les flots de cette génération liquide et fluide ? Chaque bateau parce qu’il circule sur du liquide et du fluide a une ancre pour avoir de la stabilité. Malgré notre société liquide et fluide, ayons notre ancre, soyons comme ces bateaux qui sont prêts à jeter leur ancre dans la fluidité de la mer. Ayons Jésus pour ancre ! Saint Paul nous dit : « l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » S’attacher a des valeurs, a des modèles donne l’unité et la communion. A qui irions-nous ? Nous irions à Jésus, il a les Paroles de la vie. Les Paroles de Jésus donnent la vie éternelle elles comme sa chair et son sang : « véritable nourriture et véritable boisson » Simon Pierre déclare à Jésus : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu ». Cette Profession de foi de Simon Pierre marquera sa vie. Il est resté auprès de Jésus malgré le fait d’une fidélité parfois chancelante avec des moments de reniement et d’abandon. Cette foi et cette appartenance à Jésus le Saint, donneront à Pierre la force de rendre témoignage de Jésus après sa résurrection. C’est la même foi que Josué a vis-à-vis de Yahweh : Il s’engage à servir Yahweh lui et sa maison ; cet engagement incite le reste du peuple à professer son appartenance à Yahweh et à s’y engager. C’est le même attachement qui est demandé aux époux par Paul dans la 2ème lecture : attachement à Jésus, attachement au conjoint. Avant de s’attacher à sa femme ou à son mari, il faut s’attacher à Jésus. L’appartenance à Yahweh, l’attachement à Jésus sont les fondements de la communion fraternelle dans un mariage, dans une famille, dans une communauté, voire dans la société. A qui irions-nous ? Restons avec Jésus, surtout que le soir approche et déjà le jour baisse. Lorsque notre vie décline et que les Paroles de Jésus semblent dures, ne nous éloignons pas de Lui. Restons fidèles car Il nous rassasie de nos soifs et famines, Il nous relève de nos paralysies et de nos morts, Il nous redonne la vie car Il est le Saint de Dieu et Il a les Paroles de la vie éternelle. Parabole du Dimanche Pendant l'examen de catéchisme, La sœur Marie, posa cette question aux enfants : "Qui peut me dire, avec ses propres mots, qui est Dieu ?" Les réponses fusèrent, un mélange de phrases apprises par cœur et de tâtonnements hésitants. "Dieu est notre Père", "Il a créé le monde", "Il est bon et nous aime"... La sœur Marie hochait la tête, satisfaite. Puis elle lança la deuxième question, celle qui faisait toujours réfléchir : "Comment savez-vous que Dieu existe, si personne ne l'a jamais vu ?" Un silence pensif s'abattit sur la classe. Les enfants fronçaient les sourcils, cherchant dans leur jeune expérience une réponse convaincante. Quand la sœur Marie ramassa les copies, elle remarqua celle de Lucie, presque vide, avec seulement quelques mots griffonnés au crayon. "Lucie," appela doucement la sœur Marie, "veux-tu nous lire ce que tu as écrit ?" Lucie se leva timidement, elle prit une grande inspiration et lut d'une voix timide : "Dieu est comme le parfum d'une fleur. On ne le voit pas, mais on sait qu'il est là parce qu'on le sent." Un murmure d'admiration parcourut la classe. La sœur Marie sourit. "C'est très beau, Lucie. Tu as raison, Dieu est comme un parfum invisible qui remplit nos vies de beauté et de joie." Elle se tourna vers les autres enfants. "Voyez-vous, mes chers, la foi n'est pas seulement une question de savoir, c'est aussi une question d’expérience personnelle. Dieu est présent dans les petites choses de la vie, dans la beauté de la nature, dans l'amour que nous partageons. Il suffit d'ouvrir nos cœurs pour le sentir." P. Emile-Martin

« C’est l’esprit qui fait vivre, la chair n’est capable de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et elles sont vie. » 1. Pain, Travail et Vie Tout le discours de Jésus sur le Pain de vie, est un discours sur la vie. La vie est au centre de l’Enseignement de Jésus. La vie de l’homme est liée à la recherche de son pain quotidien. Jésus enseigne sur le pain qui donne la vie, le pain qui sauve. Toute la vie de l’homme est organisée autour du « pain. » : Religion, Economie, Politique, Finance, Technologie… Pour avoir du pain et vivre, il faut travailler. 'Labor omnia vincit'. Le travail vainc toutes les famines et soifs car il nous procure toute nourriture et boisson, il vainc tout ce qui attaque la vie de l’homme. Jésus au début de ce discours exhortait la foule à travailler pour la nourriture qui demeure aux 26-27 : « Vous me cherchez parce que vous avez mangé du pain à votre faim, et non parce que vous avez saisi le sens de mes signes miraculeux. Travaillez non pas pour la nourriture qui se gâte, mais pour la nourriture qui dure et qui est source de vie éternelle. » Le travail est un service à Dieu, service au prochain, service à soi-même. C’est pourquoi le Peuple dit à Josué : « Plutôt mourir que d’abandonner le Seigneur pour servir d’autres dieux ! C’est le Seigneur notre Dieu qui nous a fait monter, nous et nos pères, du pays d’Égypte, cette maison d’esclavage ; c’est lui qui, sous nos yeux, a accompli tous ces signes et nous a protégés tout le long du chemin que nous avons parcouru, chez tous les peuples au milieu desquels nous sommes passés. Nous aussi, nous voulons servir le Seigneur, car c’est lui notre Dieu. » La recherche du pain pour la vie de l’homme ne prend de sens que si cette recherche de pain, ou si le pain obtenu s’inscrit dans un projet de mémoire pour ce que Dieu a fait ; et dans le service. Service à Dieu, Service aux Hommes, Service à Soi-même. Aujourd’hui le monde fait face à une crise anthropologique : la crise de sens et par conséquent crise aussi dans la recherche du pain quotidien. Jésus dans le discours sur le pain de vie nous invite à ne pas nous scandaliser, mais plutôt à avoir la foi et à croire en Lui. Jésus est le Pain véritable qui s’obtient par le don de sa vie. Car Jésus ne peut pas donner sa chair comme nourriture et son sang comme boisson sans se donner comme sacrifice. Pour que Jésus se donne comme nourriture et boisson, il doit mourir, il doit verser son Sang. Pour Jésus le véritable Pain c’est se donner, c’est se livrer. C’est pourquoi la recherche de pain s’accompagne de Sacrifice et de Service. Tout travail qui n’est ni service, ni sacrifice ne peut pas vaincre les besoins de l’homme : 'Labor omnia vincit'. C’est le pain obtenu par le sacrifice et le travail qui donne la vie ! 2. Le Pain pour le monde de ce temps Quel est la véritable famine de notre monde d’aujourd’hui ? Quelle est la véritable soif d’aujourd’hui ? De quelle nourriture notre monde a besoin ? De quelle boisson notre monde a besoin ? Le problème le plus grave c’est que l’homme n’a pas conscient de sa famine et de sa soif, et quand il en est conscient, il ne sait pas quelle est la meilleure boisson et la meilleure nourriture. L’homme contemporain vit dans l’insécurité, instabilité et la vulnérabilité, parce qu’il n’a plus de repères solides et dogmatiques, le monde progresse, il va de l’avant mais vers quelle direction ? Le Pape Benoit XVI lors d’une visite pastorale à Venise en Italie, reprenait cette pensée de Zigmunt Bauman : La culture Contemporaine est une culture « liquide », pour exprimer sa « fluidité », son peu de stabilité, voire son absence totale, l’inconstance, l’inconsistance. Cette fluidité s’exprime par l’individualisme, l’hédonisme, le consumérisme, le libéralisme libertaire, tout cela attisé par une prime permanente à l’émotion... Eh bien tout cela aboutit à désintégrer les liens de base essentiels à la cohésion de toute société, créant ainsi une forme de "société liquide", où chacun survit, désemparé, comme un bouchon au fil de l’eau, avec une prime aux plus forts ou au plus rusés. C’est la culture du shopping où j’ai le choix et le pouvoir d’acheter ce que je veux : le vote, la dignité de l’autre, son intimité et plus grave encore sa conscience. C’est une société du « disposable », du jetable, usage unique : cela peut s’appliquer dans les relations qui sont fluides, qui ne durent plus l’employeur peut licencier a n’importe quel moment, le divorce peut être décider sans la recherche de la réconciliation, la paix ne s’obtient plus par le dialogue diplomatique ou la négociation politique, mais par les armes. Amour fluide, Foi fluide, Famille fluide, tout est instable, parce que sans fondements solides ! Cette société produit une faim et une soif insatiable, parce que le pain qui en sort est un pain qui ne rassasie pas. Cette société liquide n’a aucun point de référence, Il n’y a donc plus aucun attachement. Les lectures de ce jour nous invite à une culture d’attachement, attachement à des fondements solides : Josué invite à s’attacher à Yahwe, St Paul invite à s’attacher à Jésus Christ, et a un attachement mutuel aux époux. S. Pierre dans l’Evangile dit à Jésus à qui irions-nous Seigneur, tu as les paroles de la vie éternelle. Tu as les paroles d’éternité, des paroles qui sont roc et fondement solide. Notre monde a besoin de s’attacher à Jésus pour pouvoir produire du Pain qui rassasie et qui nourrit. Notre monde a besoin de repères, de valeurs, de modèles, de fondements solides. Jésus est le vrai repère, le fondement solide, le vrai modèle, la Valeur Absolue. Le pain de Jésus est vivifiant, capable de maintenir en vie celui qui le mange sur le chemin de la rencontre définitive avec Dieu. La préfiguration de ce pain divin est précisément l’histoire d’Élie en 1R 19,4-8 lequel « fortifié par cette nourriture, marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à l’Horeb, la montagne de Dieu ». (a suivre...)

Bonne journée Union de prière

Merci père pour la parole.

Bon dimanche à toi aussi ❤

Merci seigneur pour la délivrance de mon âme.Amen

Merci seigneur

Merci monseigneur! Loué soit Jésus-Christ!

Merci et bon dimanche

Aide moi à travailler d'avantage pour une nourriture qui demeure : le pain de la vie et rend capable de devenir le pain pour les autres . Merci pour la parole ; merci pour le don de 70 ans ; ne permets pas SEIGNEUR que je m'éloigne de toi , je t'❤ .