Homelie P. Emile Martin DIBONGUE. Dimanche 21 Juillet 2024. 16e Dimanche T.O.B.

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  • Опубликовано: 11 окт 2024
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Комментарии •

  • @ndombomarie1910
    @ndombomarie1910 2 месяца назад +1

    🙏🙏🙏

  • @christellebatog-ug4ij
    @christellebatog-ug4ij 2 месяца назад +1

    Amen

  • @emilemartin3906
    @emilemartin3906  2 месяца назад +1

    Homélie 16ème Dimanche Temps Ordinaire. 22 Juillet 2024 « B »
    Dieu est le bon berger, parce qu’il est Père
    Le Psaume de ce dimanche nous présente Dieu comme le bon berger qui guide, qui protège, qui veille. Abel est berger, il offre le sacrifice agréable à Dieu. Il est le modèle du berger prêt à verser son Sang. Le premier homme qui offre un sacrifice à Dieu et qui s’offre également comme sacrifice c’est Abel. La figure du berger reflète l’image du Père. L’on dirait que l’homme créé à l’image et à la ressemblance de Dieu est berger. Dieu est le berger d’Israël. « le Seigneur, lui, a pitié de toute créature. Il corrige, il instruit, il enseigne ; comme un berger, il fait revenir son troupeau. » (Si 18, 13) Ainsi parle le Seigneur Dieu : Me voici contre les bergers. Je m’occuperai de mon troupeau à leur place, je les empêcherai de le faire paître, et ainsi ils ne seront plus mes bergers ; j’arracherai mes brebis de leur bouche et elles ne seront plus leur proie. Car ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici que moi-même, je m’occuperai de mes brebis, et je veillerai sur elles. Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées, ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées un jour de nuages et de sombres nuées (Ez 34, 10-12). Le berger est la meilleure image qui exprime la paternité divine. Le berger est pour Dieu le modèle de la paternité de Dieu. C’est par l’image du berger que Dieu manifeste sa paternité aux hommes, à son Peuple ! Les deux grands leaders d’Israël sont des bergers : Moise qui était en train de paitre le troupeau de son beau-père Jethro, David qui est appelé alors qu’il était en train de paitre le troupeau de son père. En ces deux figures, Dieu révèle sa nature du berger qui prend soin de son troupeau, de son peuple.
    Jésus le bon berger :
    Dans l’évangile de Jean, Jésus déclare : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. » (Jn 10, 11-15). Jésus est le bon berger qui donne sa vie, il est le Fils Unique du Père, il révèle le visage du Père à travers l’image du berger. Jésus continue la révélation du Père commencé dans l’Ancien Testament. Jésus nous mène vers les eaux tranquilles et nous fait revivre ; il nous conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom. Le juste chemin de la paix, du salut ! C’est lui, le Christ, qui est notre paix : des deux, le Juif et le païen, il a fait une seule réalité ; par sa chair crucifiée, il a détruit ce qui les séparait, le mur de la haine ; il a supprimé les prescriptions juridiques de la loi de Moïse. Ainsi, à partir des deux, le Juif et le païen, il a voulu créer en lui un seul Homme nouveau en faisant la paix, et réconcilier avec Dieu les uns et les autres en un seul corps par le moyen de la croix ; en sa personne, il a tué la haine. Jésus nous conduit au divin pâturage en se donnant en nous comme pâturage. Il dresse la table où nous consommons sa Parole, son Corps et son Sang. Jésus devient modèle des Pasteurs, des Bergers : les bergers doivent donner la Parole de Jésus et son Corps et son Sang. Mais à l’heure tour, les bergers doivent se donner comme Jésus. Se Sacrifier comme le Christ qui par sa chair crucifiée a mené les hommes au pâturage de la paix.
    Quels bergers pour notre monde d’aujourd’hui ?
    Abel le 1er berger a offert un sacrifice agréable à Dieu, puis il s’est offert comme sacrifice. Son immolation a préfiguré le sang du Christ, mais pas seulement. Il préfigure aussi l’immolation des tous les bergers. En Jésus cette préfiguration s’est réalisée. Aujourd’hui les bergers sont invités à se laisser crucifiés dans leur chair. Comme Abel, comme Jésus les bergers doivent verser leur sang pour les brebis. Ils doivent être prêts à affronter les mercenaires et les loups ! Ainsi dans son être même et dans sa mission sacramentelle, le prêtre apparaît, comme signe de la priorité absolue et de la gratuité de la grâce, qui est donnée à l'Église par le Christ ressuscité. Parmi les qualités les plus indispensables pour le ministère des prêtres, il faut mentionner la disponibilité intérieure qui leur fait rechercher non pas leur propre volonté, mais la volonté de celui qui les a envoyés. Les prêtres sont ainsi appelés à prolonger la présence du Christ, unique et souverain Pasteur, en retrouvant son style de vie et en se rendant en quelque sorte transparents à lui au milieu du troupeau qui leur est confié. Comme l'écrit de manière claire et précise la première Lettre de Pierre : « Les anciens qui sont parmi vous, je les exhorte, moi, ancien comme eux, témoin des souffrances du Christ, et qui dois participer à la gloire qui va être révélée. Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur ; non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage, mais en devenant les modèles du troupeau. Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas » (1 P 5, 1-4).
    Par le sacrifice de la Croix unique et définitif, Jésus confère à tous ses disciples la dignité et la mission de prêtres de la nouvelle et éternelle Alliance. Chaque disciple de Jésus doit se considérer comme berger et brebis. Comme brebis, il doit se laisser conduire docilement par le berger que le Christ a préposé pour le conduire aux verts pâturages. Comme berger il doit par son témoignage conduire ses frères aux pâturages, de la paix, de l’amour, de la charité, de la compassion, du service à travers le sacrifice et le don de sa vie comme Abel, comme Moise, comme David, comme Jésus !
    (à suivre...)

  • @emilemartin3906
    @emilemartin3906  2 месяца назад +1

    (...suite)
    Quels pâturages pour nous aujourd’hui !
    Le bon pasteur à la suite de Simon Pierre doit aimer Jésus : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu vraiment, plus que ceux-ci ? » Il lui répond : « Oui, Seigneur ! Toi, tu le sais : je t’aime. » Jésus lui dit : « Sois le berger de mes agneaux ». C’est l’amour qui rend le disciple de Jésus un bon pasteur. Jésus a entrepris le repos pour lui et pour ses Apôtres, mais le bien du peuple est prioritaire. Jésus s’occupe de la foule. Les brebis ont la préséance dans la vie du pasteur, il doit renoncer à son confort pour prendre soin du troupeau. Le bon pasteur n’a pas le temps pour lui-même ; son temps est consacré aux autres. C’est l’amour pour Jésus qui nous permet de discerner les pâturages dont ont besoin les brebis de Jésus ! Ce ne sont pas nos brebis, ce sont les brebis de Jésus et nous rendrons compte comment et où nous avons mené les bergers au pâturage. Quels sont les soifs et les famines de notre temps ? Ces faims et soifs constituent les nouveaux pâturages vers lesquels les bergers doivent conduire les brebis ! Les nouveaux pâturages ce sont les pâturages de la paix, comme nous le rappelle Paul dans la deuxième lecture, car les brebis sont nourries par la haine, mais elles veulent les aliments de la paix. Les pâturages de la réconciliation avec Dieu comme le suggère la 1ère lecture. Les pâturages de la Parole de Dieu comme dans l’évangile. Les pâturages de la justice car les hommes ont faim et soif de la justice. Les pâturages de la vie les brebis veulent être nourries et abreuvées par le respect de la dignité humaine, elles veulent être préservées du poison et du venin de la drogue, de la prostitution, du divorce, de l’avortement, des mariages de même sexe, de la corruption, du crime, de la violence, de la guerre… Les bergers doivent conduire les brebis aux pâturages de l’accueil de l’autre, du service, de la compassion, de l’amour !
    Parabole du Dimanche
    Quand le roi David était jeune, il s’occupait des troupeaux de son père. Chaque jour, il emmenait les brebis dans les zones désertiques, afin qu’ils ne paissent pas dans les champs des autres. Il remarqua que lorsque les chèvres arrivaient au pâturage, les brebis fortes et en bonne santé entraient en premier et mangeaient toute l'herbe tendre, n'en laissant aucune aux plus faibles. Au moment où les jeunes brebis entraient, il ne restait plus que l’herbe dure. « Ce n'est pas bien », pensa David. « Les agneaux devraient avoir de l'herbe nouvelle et tendre. Les plus brebis fortes ont des dents solides. Elles peuvent manger l’herbe dure. David construisit des clôtures et a aménagé trois zones distinctes. L'une était pour les agneaux. L'une était destinée aux brebis vieillissantes. Le troisième enclos était destiné aux brebis robustes. Tôt chaque matin, David allait ouvrir l'enclos des agneaux. Elles sortaient en courant joyeusement consommaient les jeunes pousses jusqu'à ce qu'elles en aient assez. Alors David sortait les vieilles brebis de leur enclos. Ils mangeaient de l'herbe ordinaire qui n'était ni trop dure ni trop molle. Enfin, il ouvrait l'enclos des brebis robustes. Elles mangeaient ce qui restait : l’herbe dure et les racines épaisses. Elles avaient des dents solides pour mâcher l’herbe dure. Tous les animaux étaient satisfaits. Quand Dieu vit cela, Il dit : « Puisque David prend si bien soin de chacun de ses troupeaux, qu'il vienne prendre soin de Mes brebis, mon Peuple ! » Et c’est ainsi que Dieu a choisi David pour être roi de tout Israël.
    Ce qui fait la bonté et la vérité de Jésus Bon Pasteur, c’est la relation affective qui existe entre Lui et ses brebis. Jésus, bon berger, assume la condition de ses brebis. Il vit dans sa chair ce que ses brebis vivent dans leur peau. Le cœur de Jésus est un cœur plein de bonté pour voir la misère des autres ; Jésus est saisi de compassion, comme le bon berger qui conduit son troupeau et qui en prend soin ; Il est saisi de compassion comme le bon samaritain qui s’approche de ceux qui sont laissés à demi-mort sur les marges de l’histoire. Le bon berger ne disperse pas les brebis, il ne les laisse pas périr ; il s’occupe d’elles, il les rassemble, il les conduit pour les ramener à l’enclos de la paix, de la réconciliation, de l’amour même au prix de son sang comme Abel, même au prix de la croix comme Jésus lui-même.
    P. Emile-Martin DIBONGUE