C'est vraiment etonnant de ne pas voir augmenter les salaires inversement proportionnel aux salaires de base, cette operation est en faveur de tout le monde, surtout pour le ministere des finance.
et bien votre commentaire Landro prouve bien que la connerie fait des ravages ! Vous en êtes la preuve ! " Quand le connerie économique prend le pouvoir " De Jacques Généreux " qui vient de paraitre aux éditions du Seuil en ce mois d'octobre 2021 . . Je l'ai acheté avant hier , je l'ai lu en une journée ! Ce livre met des mots sur nos MAUX . Je conseille vivement à tous de le lire ! il est un de ces livres essentiels en ce moment encore plus afin ce bien comprendre dans quel monde de bruts nous vivons et surtout dans lequel de plus en plus d'êtres humains survivent à cause d'un néolibéralisme violent , mortifère qui fait de nos vies , à nous la majorité un véritable enfer . Aucune crise ne semble altérée la détermination à perpétuer le monde d'avant mais en pire , car l'entendement des élites est durablement embrouillé par une religion néolibérale insensée inculquée à plusieurs générations d'énarques , de journalistes , de professeurs , etc ..En mobilisant la psychologie sociale et cognitive il révèle " la banalité de la bêtise " Jacques Généreux analyse sans complaisance le discours macronien , et la bêtise , "la banalité de la bêtise". et de sa forme entêtée de la connerie . Il montre comment celle-ci imbibe l'idéologie économique qui inspire la parole , l'arrogance et la politique de Macron , comme celle de la droite et hélas de la gauche depuis plus de 30 ans . La connerie économique , c'est aussi une maladie aussi de la maladie d'une société dont toutes les sphères sont contaminées par le virus de la compétition ( la politique , l'usine , le bureau , l'école , la recherche , les médias ) .Un virus qui stimule la bêtise et pervertit la démocratie en piège à cons . L'antidote existe : l'intelligence collective qui peut surgir de la délibération citoyenne . Sans l'installation de cette dernière au pouvoir , la meilleure des reconstructions sociales pourra toujours être anéantie par une prochaine génération d'abrutis . Je suis L'empire de la bêtise Dans le Texte Jacques Généreux Judith Bernard Ça fait longtemps qu’on se demande si c’est « par cynisme ou par bêtise » que les élites politiques appliquent, pour traiter les crises générées par le capitalisme néolibéral, les recettes du capitalisme néolibéral. La dérégulation de la circulation des capitaux accouche de crises cataclysmiques ? Dérégulons toujours. L’austérité asphyxie nos économies ? Soyons plus austéritaires encore. La croissance infinie exigée par les taux de profit est strictement impossible dans un monde fini ? Achevons de le finir, ce monde, et nous trouverons bien moyen, zombies que nous sommes, de tirer encore profit de sa mort. Et les foules qui subissent de plein fouet ce modèle économique intégralement désastreux, quand elles votent, reconduisent au pouvoir les mêmes politiques qui ont dévasté leurs conditions d’existence. Il y a manifestement quelque chose de complètement déconnant dans notre système, et plus personne ne sait comment arrêter cette machine folle, et qui rend fou. Tant d’insensé pousse des pans entiers de la population dans les pentes du complotisme, se persuadant que quelques uns ont très délibérément pensé et voulu cela qui nous arrive - il est toujours plus rassurant de croire qu’il y a une rationalité méchante plutôt que d’admettre qu’il n’y a plus aucune rationalité. Et pourtant ; il se pourrait bien qu’il n’y ait tout simplement plus aucune rationalité. Que nous soyons livrés au règne d’une apocalyptique bêtise. C’est l’hypothèse que travaille Jacques Généreux dans son dernier livre : Quand la connerie économique prend le pouvoir. La connerie, c’est le nom qu’il donne à la persistance dans l’erreur, cette sorte de bêtise prolongée, insistante, reconduite décennie après décennie. C’est le principe même des recettes néolibérales appliquées à nos économies depuis 40 ans : ça ne marche absolument pas, donc... on continue. Au nom du « réalisme » - alors que la doctrine néolibérale repose sur une théorie économique intégralement démentie par les faits ; au nom du « pragmatisme » : alors que tous les résultats concrets de ces politiques signalent avec constance leur confondante inefficacité ; au nom de la disparition des marges de manœuvre (There Is No Alternative), alors que toutes les expérimentations alternatives avérées sont méthodiquement abolies, interdites, saccagées à la pelleteuse quand ce n’est pas à la force des armes. C’est donc bien qu’il y en a, des alternatives, mais que le système refuse de les considérer. Le dogme néolibéral, imposé aux sociétés récalcitrantes avec un autoritarisme si brutal qu’il prend désormais des airs fascistoïdes, est un obscurantisme qu’aucune intelligence des faits n’éclaire ; les élites politiques et leurs « experts » prétendûment doctes opèrent comme un clergé aveuglé par son credo, servi par un appareil médiatique presqu’intégralement livré à ses préceptes absurdes, et les foules, abruties par des structures sociales peu faites pour favoriser l’exercice de la raison, marchent (souvent à reculons), mais elles marchent : à leur perte. En faisant l’hypothèse de la bêtise comme force motrice de cette machine folle, Jacques Généreux n’élimine pas l’hypothèse du cynisme ; évidemment, le capitalisme néolibéral sert les plus riches, et le capital a tout à gagner à cet abrutissement généralisé. Mais il invite à examiner cet immense champ relativement délaissé, qui offre aux cupides un formidable terrain d’épanouissement : celui de la bêtise, qui n’est que l’évitement de l’effort de la raison. Un évitement si collectif ne sort pas de nulle part. Généreux nous rappelle que nous y sommes anthropologiquement déterminés (le cerveau de Sapiens n’est pas initialement programmé pour la recherche du vrai), que nos biais psychologiques nous y invitent compulsivement, et que les structures sociales contemporaines cultivent en nous cette inclination à la paresse intellectuelle. C’est au fond, même s’il ne le dit pas comme ça, à un nouveau siècle des Lumières qu’il appelle, à un nouvel effort de la Raison, qui nous rende à nos facultés de jugement éclairé (lequel passe, on le sait désormais, par le travail de l’intelligence collective), qui mette enfin ce clergé et son obscurantisme hors d’état de nuire. Quelque chose d’assez révolutionnaire en somme, si l’on en croit le précédent historique des Lumières, et quelque forme qu’on donne à cette « révolution »...
Brillant argument de la part d'un gars certainement très qualifié en matière économique. Pourrait-on accéder à la puissance de votre pensée bien conforme ? SVP, faites-nous l'honneur de vos lumières. Bonne journée
Monsieur Généreux nous avait manqué !!!
C'est vraiment etonnant de ne pas voir augmenter les salaires inversement proportionnel aux salaires de base, cette operation est en faveur de tout le monde, surtout pour le ministere des finance.
ROUTIER 24000 annuel pour 240 heures mensuel l'état cherche des chauffeur 👉 le STO durant l'occupation 60 heures semaine
Oula! Le gars de chez mélâchon
@@last_goodbye et ils sont nombreux !
et bien votre commentaire Landro prouve bien que la connerie fait des ravages ! Vous en êtes la preuve ! " Quand le connerie économique prend le pouvoir " De Jacques Généreux " qui vient de paraitre aux éditions du Seuil en ce mois d'octobre 2021 .
. Je l'ai acheté avant hier , je l'ai lu en une journée ! Ce livre met des mots sur nos MAUX . Je conseille vivement à tous de le lire ! il est un de ces livres essentiels en ce moment encore plus afin ce bien comprendre dans quel monde de bruts nous vivons et surtout dans lequel de plus en plus d'êtres humains survivent à cause d'un néolibéralisme violent , mortifère qui fait de nos vies , à nous la majorité un véritable enfer .
Aucune crise ne semble altérée la détermination à perpétuer le monde d'avant mais en pire , car l'entendement des élites est durablement embrouillé par une religion néolibérale insensée inculquée à plusieurs générations d'énarques , de journalistes , de professeurs , etc ..En mobilisant la psychologie sociale et cognitive il révèle " la banalité de la bêtise " Jacques Généreux analyse sans complaisance le discours macronien , et la bêtise , "la banalité de la bêtise". et de sa forme entêtée de la connerie . Il montre comment celle-ci imbibe l'idéologie économique qui inspire la parole , l'arrogance et la politique de Macron , comme celle de la droite et hélas de la gauche depuis plus de 30 ans . La connerie économique , c'est aussi une maladie aussi de la maladie d'une société dont toutes les sphères sont contaminées par le virus de la compétition ( la politique , l'usine , le bureau , l'école , la recherche , les médias ) .Un virus qui stimule la bêtise et pervertit la démocratie en piège à cons . L'antidote existe : l'intelligence collective qui peut surgir de la délibération citoyenne . Sans l'installation de cette dernière au pouvoir , la meilleure des reconstructions sociales pourra toujours être anéantie par une prochaine génération d'abrutis .
Je suis L'empire de la bêtise
Dans le Texte
Jacques Généreux
Judith Bernard
Ça fait longtemps qu’on se demande si c’est « par cynisme ou par bêtise » que les élites politiques appliquent, pour traiter les crises générées par le capitalisme néolibéral, les recettes du capitalisme néolibéral. La dérégulation de la circulation des capitaux accouche de crises cataclysmiques ? Dérégulons toujours. L’austérité asphyxie nos économies ? Soyons plus austéritaires encore. La croissance infinie exigée par les taux de profit est strictement impossible dans un monde fini ? Achevons de le finir, ce monde, et nous trouverons bien moyen, zombies que nous sommes, de tirer encore profit de sa mort. Et les foules qui subissent de plein fouet ce modèle économique intégralement désastreux, quand elles votent, reconduisent au pouvoir les mêmes politiques qui ont dévasté leurs conditions d’existence.
Il y a manifestement quelque chose de complètement déconnant dans notre système, et plus personne ne sait comment arrêter cette machine folle, et qui rend fou. Tant d’insensé pousse des pans entiers de la population dans les pentes du complotisme, se persuadant que quelques uns ont très délibérément pensé et voulu cela qui nous arrive - il est toujours plus rassurant de croire qu’il y a une rationalité méchante plutôt que d’admettre qu’il n’y a plus aucune rationalité.
Et pourtant ; il se pourrait bien qu’il n’y ait tout simplement plus aucune rationalité. Que nous soyons livrés au règne d’une apocalyptique bêtise. C’est l’hypothèse que travaille Jacques Généreux dans son dernier livre : Quand la connerie économique prend le pouvoir. La connerie, c’est le nom qu’il donne à la persistance dans l’erreur, cette sorte de bêtise prolongée, insistante, reconduite décennie après décennie. C’est le principe même des recettes néolibérales appliquées à nos économies depuis 40 ans : ça ne marche absolument pas, donc... on continue. Au nom du « réalisme » - alors que la doctrine néolibérale repose sur une théorie économique intégralement démentie par les faits ; au nom du « pragmatisme » : alors que tous les résultats concrets de ces politiques signalent avec constance leur confondante inefficacité ; au nom de la disparition des marges de manœuvre (There Is No Alternative), alors que toutes les expérimentations alternatives avérées sont méthodiquement abolies, interdites, saccagées à la pelleteuse quand ce n’est pas à la force des armes. C’est donc bien qu’il y en a, des alternatives, mais que le système refuse de les considérer.
Le dogme néolibéral, imposé aux sociétés récalcitrantes avec un autoritarisme si brutal qu’il prend désormais des airs fascistoïdes, est un obscurantisme qu’aucune intelligence des faits n’éclaire ; les élites politiques et leurs « experts » prétendûment doctes opèrent comme un clergé aveuglé par son credo, servi par un appareil médiatique presqu’intégralement livré à ses préceptes absurdes, et les foules, abruties par des structures sociales peu faites pour favoriser l’exercice de la raison, marchent (souvent à reculons), mais elles marchent : à leur perte.
En faisant l’hypothèse de la bêtise comme force motrice de cette machine folle, Jacques Généreux n’élimine pas l’hypothèse du cynisme ; évidemment, le capitalisme néolibéral sert les plus riches, et le capital a tout à gagner à cet abrutissement généralisé. Mais il invite à examiner cet immense champ relativement délaissé, qui offre aux cupides un formidable terrain d’épanouissement : celui de la bêtise, qui n’est que l’évitement de l’effort de la raison.
Un évitement si collectif ne sort pas de nulle part. Généreux nous rappelle que nous y sommes anthropologiquement déterminés (le cerveau de Sapiens n’est pas initialement programmé pour la recherche du vrai), que nos biais psychologiques nous y invitent compulsivement, et que les structures sociales contemporaines cultivent en nous cette inclination à la paresse intellectuelle. C’est au fond, même s’il ne le dit pas comme ça, à un nouveau siècle des Lumières qu’il appelle, à un nouvel effort de la Raison, qui nous rende à nos facultés de jugement éclairé (lequel passe, on le sait désormais, par le travail de l’intelligence collective), qui mette enfin ce clergé et son obscurantisme hors d’état de nuire. Quelque chose d’assez révolutionnaire en somme, si l’on en croit le précédent historique des Lumières, et quelque forme qu’on donne à cette « révolution »...
@@louisemichel2122
Je plussoie ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Brillant argument de la part d'un gars certainement très qualifié en matière économique.
Pourrait-on accéder à la puissance de votre pensée bien conforme ?
SVP, faites-nous l'honneur de vos lumières.
Bonne journée