1/5 Emmanuel Carrère : Le parcours d'écriture (2014 - Hors-champs / France Culture)
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- Опубликовано: 7 ноя 2014
- 1/5 Emmanuel Carrère : Le parcours d'écriture (2014 - Hors-champs / France Culture). © Photographie : Léo-Paul Ridet. Son site internet : www.leoridet.fr. Premier d'une série de cinq entretiens de Laure Adler avec l'écrivain, scénariste et réalisateur Emmanuel Carrère pour l'émission "Hors-champs". Une première discussion autour du parcours d'écriture. Diffusion sur France Culture le 03 novembre 2014. Adolescent, Emmanuel Carrère dévorait des livres, où l'imagination régnait. H. P. Lovecraft le "marque à vie". Son écriture est habitée à la fois par la fiction et par le documentaire. Entre les deux, la frontière "en littérature est assez floue. Elle est beaucoup plus claire au cinéma".
Il évoque son roman "L'Adversaire", inspiré d'un fait divers, l'affaire Romand : un homme tue toute sa famille, parents, femme, enfants, après leur avoir menti pendant vingt ans... Emmanuel Carrère a gardé le dossier d'instruction. "C'est une histoire qui a pris une forme démesurée (...) mais qui s'enracine dans une expérience très commune".
Ces histoires "documentaires" imposent des règles : "je ne rentre jamais dans la tête de quelqu'un (...) Je ne peux raconter cette histoire que de mon point de vue, qu'en disant 'je'. La seule tête dans laquelle je me trouve c'est la mienne". Cette manière d'écrire s'est faite "à tatôns". À partir de "l'Adversaire" et de son écriture "terriblement difficile", ont émergé ces deux régles : un matériau réel et une écriture à la première personne. "C'est à cette condition là qu'il est possible de parler d'autrui".
"Cela me parait être de l'honnêteté élementaire que de dire au lecteur : ce n'est que moi qui vous parle..."
S'il y a dans sa littérature "une part de confession", un seul ouvrage est réellement autobiographique : "Un roman russe", où il avoue avoir transgressé "la règle absolue" de ne pas nuire aux autres."J'ai fait quelque chose qui m'a été très salutaire, que je ne regrette pas, mais que j'espère n'avoir pas à refaire"
Dans la prochaine émission, Emmanuel Carrère évoquera son double rôle d'écrivain et de cinéaste.
Invité(s) :
Emmanuel Carrère, ecrivain, scénariste, cinéaste
Thème(s) : Arts & Spectacles| Littérature Contemporaine| Littérature Française
Source : France Culture
#EmmanuelCarrère #LeSémaphore #LaureAdler #Entretien #HorsChamps #FranceCulture 
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© Photographie : Léo-Paul Ridet. Son site internet : www.leoridet.fr. Premier d'une série de cinq entretiens de Laure Adler avec l'écrivain, scénariste et réalisateur Emmanuel Carrère pour l'émission "Hors-champs". Une première discussion autour du parcours d'écriture. Diffusion sur France Culture le 03 novembre 2014. Adolescent, Emmanuel Carrère dévorait des livres, où l'imagination régnait. H. P. Lovecraft le "marque à vie". Son écriture est habitée à la fois par la fiction et par le documentaire. Entre les deux, la frontière "en littérature est assez floue. Elle est beaucoup plus claire au cinéma".
Il évoque son roman "L'Adversaire", inspiré d'un fait divers, l'affaire Romand : un homme tue toute sa famille, parents, femme, enfants, après leur avoir menti pendant vingt ans... Emmanuel Carrère a gardé le dossier d'instruction. "C'est une histoire qui a pris une forme démesurée (...) mais qui s'enracine dans une expérience très commune".
Ces histoires "documentaires" imposent des règles : "je ne rentre jamais dans la tête de quelqu'un (...) Je ne peux raconter cette histoire que de mon point de vue, qu'en disant 'je'. La seule tête dans laquelle je me trouve c'est la mienne". Cette manière d'écrire s'est faite "à tatôns". À partir de "l'Adversaire" et de son écriture "terriblement difficile", ont émergé ces deux régles : un matériau réel et une écriture à la première personne. "C'est à cette condition là qu'il est possible de parler d'autrui".
"Cela me parait être de l'honnêteté élementaire que de dire au lecteur : ce n'est que moi qui vous parle..."
S'il y a dans sa littérature "une part de confession", un seul ouvrage est réellement autobiographique : "Un roman russe", où il avoue avoir transgressé "la règle absolue" de ne pas nuire aux autres."J'ai fait quelque chose qui m'a été très salutaire, que je ne regrette pas, mais que j'espère n'avoir pas à refaire"
Dans la prochaine émission, Emmanuel Carrère évoquera son double rôle d'écrivain et de cinéaste.
Invité(s) :
Emmanuel Carrère, ecrivain, scénariste, cinéaste
Thème(s) : Arts & Spectacles| Littérature Contemporaine| Littérature Française
Source : France Culture
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L'intervieweuse est vraiment à côté de la plaque, c'est exaspérant.
En effet, Justin, selon les entretiens qu'elle anime Laure Adler peut-être complètement niaise dans ses questions et se montrer pertinente à d'autres moments. C'est très variable. Pour ma part, j'essaie d'en faire abstraction le plus possible - quand elle joue la bécasse - et de me concentrer sur ce que dit l'invité(e), même si ce n'est pas toujours facile.
Très intéressant mais alors Laure Adler, je ne la supporte pas ! Aucun tact dans ses interventions qui sont pour la plupart du temps, sans aucun intérêt. C'est à se demander comment elle s'est débrouillée pour présenter une telle émission.
Merci pour le partage
J'ai écouté cette nuit les 2 premiers volets de ce parcours passionnant au casque afin de ne pas déranger mes voisins, et à chaque fois que Laure Adler intervenait (pour ne rien dire la plupart du temps), il me fallait écarter les écouteurs de mes esgourdes tant sa voix de crécelle m'insupporte.
Elle est en parfaite dissonance avec celle de Emmanuel Carrère, laquelle est un subtil enchevêtrement de sensibilité et d'intelligente.
Ce soir j'attaque les 3 dernières parties.
Bien à vous et merci encore pour avoir mis en ligne cette intéressante émission.
Olivier